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MOLLUSQUES ACÉPHALES. /il<br />

tandis qu'ils font saillir leurs siphons pour aller puiser l'eau<br />

à la surface du sol. Mais lorsque ces Mollusques font bâiller<br />

leur coquille, l'eau arrive librement dans la chambre branchiale<br />

par la grande fente qui est destinée spécialement à livrer passage<br />

au pied, et chez les Ostracés c'est cette même fente qui<br />

sert tout à la fois pour l'établissement du courant afférent et<br />

du courant efférent, ou en d'autres mots pour l'inspiration<br />

et l'expiration (1).<br />

Le prolongement lubulaire des orifices respirateurs est une<br />

condition de perfectionnement, car le jeu de ces siphons rend<br />

le renouvellement de l'eau qui baigne les branchies indépendant<br />

de l'ouverture ou de la clôture des valves de la coquille.<br />

La longueur de ces siphons est souvent si grande, que l'animal<br />

, tout en restant au fond de sa demeure, peut puiser au<br />

loin le fluide respirablc (2), et tout dans leur disposition est<br />

approprié à cet usage : ainsi les orifices de l'un et de l'autre<br />

(1) Quelques Mollusques Lamelli- de siphon incomplet formé par un<br />

branches, dont on a formé le genre prolongement du bord antérieur de<br />

KELLIA (Turton)ou Z?ornî« (l'hilippi), celle-ci (6). Le genre Érycinc de Laprésentent<br />

dans la disposition des ori- marck présente une disposition analiccs<br />

du manteau une anomalie reniai- logue ; la fente pédieuse est très<br />

quable. Il existe en arrière un tube grande, et il n'existe à l'arrière du<br />

expiralcur ou anal très court ; mais manteau qu'un seul tube respirapas<br />

d'orifice inspirateur; une fente teur(c).<br />

pédieuse assez grande occupe la partie (2) Ainsi les Pholades, par exemple,<br />

inférieure de l'appareil palléal, et plus restent toujours profondément enen<br />

avant se neuve tantôt un tube foncées dans la pierre, l'argile ou le<br />

inspirateur distinct de celte dernière bois, et font saillir leurs siphons au<br />

ouverture (a), d'autres fois une espèce dehors. On trouve dans un Mémoire<br />

(a) Exemples : le Kellia suborbicularis (l'cihes el Hanley, lltst. of Dr il Atoll, Y I, pi. O, fig. 4<br />

et 4 a).<br />

— le Bornia seniinulum (Deshayes, .Vollttuiitcs de l'Algérie, Y I, pi. lu A, lig. C el 7).<br />

(b) Chez le Kellia rubra, \ovez Àhler, On Kellia Rubra (Ann. of Nal Hisl, 1848, i' série,<br />

vol. Il, p. 217).<br />

- Poihes el Hanley, Op. cil, t. I, pi. O, lig. 3.<br />

— Clark, On the Animal of Kellia Rubra (Ami. of Nul. Hisl, 1840, vol. 111, p. 293 il \:,i).<br />

• Aider, Ou the Animal of Kellia Rubra t.Ann.of .\al Uni., 184!», \ul. 111, p. 3N3, H wl.l\,<br />

p. 4M).<br />

u) Deshiiy-, Mollusques ie l'Algéiic, Y I, pi. 43, lig. 5 et C, el Traité élémentaire ie conchgliologie,<br />

I. 1, i" partie, p. 7ïli.<br />

II. G

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