19 Mars 1909 - Bibliothèque de Toulouse

LE NUMÉRO
mm
IH
Organe quotidien «le ESéfeusse Sociale et Religieuse
ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
AEOW3HKMBWTS
Trois mois Six mois Un an
HAUTE-GAKONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .... 6 fr- 44 b. 20 fr"
DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES 7 _ 43 _ 24 -
ÉTRANGER (Union postait) „... 40 - 20 - AO •
les Abonnements partent des 1« et 16 de chaque mois et sont payables d'avance
Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de 50 centimes.
ÉDITIONS RÉGIONALES
Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal
Gers, Htes-P y rénées, Basses-Pyrénées, Landes
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne
Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Haute-Garonne, Ariège
Edition du matin spéciale a Touhi
ouse
ANNONCES

permettront d'étudier j»
ïiôpiœa £non, 18 mars.
'On annonce comme certain*» la, nouvelle
Wue M. Ché.ron so dispose à. venir visiter tes
(troupes de notre garnison
L'état tanléslne, qui parait s'améliorer dans
Sa popntotiCHT, prend, en »ffW, des propor-
itions quelque peu alarrnrantaa dans les diver-
j.-se» «tsemes. fi y » environ 1W soîetafs itta-
l(a«tea. à. l'liû«ital mixte do Sainte-Marthe.
.Hier encore, 'deux «aSiftite du 7e génie sont, dé-
ittédéfr. Cette situation a ému le ministre de Ta
;rwerre e* a motivé sa visite.
. Maigre cela., ,tos ordres d'appel de 1,500 ré-
servistes affectés air îfiS» territorial sont
'inainteniies. line vingtaine d'otliciers du ca-
dre de «t ré-ginient sont déjà au eaaftp do
Hftfisilton, à Nîmes, et iutrveilL>:.nt i'i installa-
it uni de* baraquements sur les Garrigues
.pour tes officiers et «entés pour les hommes.
Les ta aidants tii Toulon
i Panas, 18 mars.
• La- général de division rie Barroo, dont on
connaît L'attitude dans les récents incidents
iqiri se sont produits à îa caserne des colo-
;niawx, est .reîev* dé son eommandomimt et
est nommé membre du. comité technique en
; remplacement Ou général naàgert.
i , Toulon, 18 mars.
Tins imposante manifestation militaire due
:u l'initiativft du général Pt-.rraux a eu lieu
Mirai' à Toulon et paraît devoir faire oublier
les incidents de ces jours derniers.
Les fantassins et, les marsouins, qui ne s'é-
taient pas rencontrés depuis quelques temps
,'su.r le terrain de mauonivres, se sont trouvés
.«réunis.
Le général Perraux fit passes- devant te»
'troupes tes drapeaux des. deux ïrégimentB, qui
jdéûièrant aux sons des musiques et ïêgaguô-
ax-ntenswrte leur casernement.
Les élèves du » Borda » licenciés
Brast, la mars.
Tiouxc nouveaux cas de grippe légère s'é-
tant produits i bord du vaisseau-école le
tarda, le ministre vient, de prescrire le licen-
[ïteriieëit immédiat, des deux promotions. Tous
iles élèves son* renvoyés dans leurs foyer»
jusque» après les vacarices' de -Pftques. On 'pro-
ïitera do leur absence pour désinfecter le
\Bori0.
u min h PARIS
La journée sîe ietidi
Paris, lSmars.
D'heure en heure te situation s'aggrave ; à
.l'iiewre actuelle,, il n'y a, plus de coiu-nrunica-
Stions télégraphiques. Le «entrai de la usa de
Grenelle est complètement désert ; seuls, les
«gnte de police et tes gardes municipaux font
les cent pas.
U n'y a presque pas de communications té-
léphonteues, les fils ou du moins beaucoup de
SB étant coupés à l'entrée de Par is ou à quel-
ques kilomètres.
~ Beaucoup aussi sont mûtes aux rosaces.
Quant à la poste, il n'en faut pas parler ; le
itïi ft'a lieu nulle part et les sacs de corresnon-
dauce s'accumulent et t'OT.tnent de véritables
montagnes.
Le service est ininterrompu oe matin d'une
manière générale.
Au Ceîiéi'ai té!égi"îr^iiqi-t3
An Central, le personnel n'était pas présent
pour la- relève ; les employées tommes so sont
seaiea rendues, mais Tétlnifes de moitié ; elles
sont parties aussitôt sans. travaiBer ; on dut
coupe» les ccœmunieati-osr-s par: craiiïte d'ac-
cident..
Paris, 18 mars.
Cent trente-six sapeurs du 5* génie en garni-
•son à Versatile? sont arrivés hier au soir, à
quatre heures, en tenue de campagne ; ils ont
été immédiatement dirigés au bureau central,
Oc de Grenelle.
Un sergent a fait l'atone!, (des hommes qui
eut aussitôt commencé leur sesviee.
La subsistance de ces militaires sera assurée
par le bureau centràl.
Les sacs de lettres seront envoyés par un
chef de brigade et seront déposés dans les
EhefiB-lieax où aura lieu le triage.
Paris, 18 mars.
Lias soldats du Mont Vaèériau empjivyés au
bureau central sont alîés coucher à l'Ecole mi-
Viî,a.ire ; le service y est fait en ce moment par
quarante employés.
Les soldats réquisitiorraïcs ii* sont pas autori-
sés à sortir du Central.
Les ambulants
ïia g»ève des aiaftalaiïts eô* presque géné-
rale ; "Se service est à peu près suspendu à la
«are Montparnasse et à la., gare de Lyon ; les
gares sont gardées par la garde républicaine.
Il y avait à 2 heures 5 millions de lettres, «î
200,009 télégrammes en souffrance.
Paris,, 18 mars.
Les ambulants ont déclaré la grève générale
aux stavw» Montparnasse et, de Lyon.
A la .care Saint-Lazare, les transports sont
faits par un chef d'équi-rve et un garde.
Sur.le^ P.-L.-M», le service est complètement
'désorganisé j il est abandonné sur le Sud-
Ouest. ...
Les sous-agonts
Le jçroupe des taotwtrs de Paris qui devait
premrre son service à (i h. 3 du soir, s'est mis
en crève
A l'iNRire actuelle, le nombre des facteurs
grévistes dépasse 300.
Les bureaux ci: quartier
Par is, 1!? mwrifc
A C h. hier soir, un groupe de' postier»
grévistes a pénétré dans Je bureau de poste ds
la place de la Bourse m poussant des cris.
.. *'es employés, qui jusqu'alors étaient restés
.a teuir poste-, ont abandonné le travail et le
burean a été fer mé.
' L « bureau de poste du boulevard Pasteur est
legafement tm& depuis (jarat-re toEis.
A 7 JË? UV,S ' tiix cammis du bureau de l'ave-
nue dTKalie ont refusé do prendre leur m/t-
vice.
m. » . Paci s, î3 -mars.
, Depuis î heures hier «oh*, an JwrreaBi de Fà-
veanuedTfta.ife, dix commis ont refUsé de. nrra-
•dre fe scrvtoc.
Rtunisn tlos grévistes
Les grévistes ont tenu hier soir mue «rawlé
trciimteri au manège Saint-Paul, au coins '«f.> réunion, l'urrdre da jour sui-
vant a été voté :
« I.CKS.000 grérlstRsdes P. T. T. réunis pro-
ïSS**?" * g * >tlda!rtt * 'inanimé dn persôn-ncl
K.lnrwi te mom*»an»?«f. do grè\-e • CfiUïmi *
Los nriftatk-s rtc rssep va
sés avec ceux-ci et sont, kus' Ùrï tS^^'
^anence de grève au lieuX 'i^Z
Le nombre «es grévistes
Ce laaAin. on estime à S.0OO cn\*h*on U nom
3>ro des gr'ivistcs ; l'adaduidnatiiui piM-s^t ( . '
dire que la situation n'est, pas grave «t s'efl'or"
jt» d,'en atténuer l'impoitanoe et de diTStewrr
04 nombre des grévistes, niais tes chifirt» &out,
notoirement inexacts.
>: u.V*>iu ics cWKâU ammmiW£» US£ te &ous-
L-e présidons du cone&H s'est., dès le début de
H'entretien, montré très nettement décidé à la
•résistera©.
M. Barthou a partagé sa manière de voir.
M. Clemenceau esteras que les employés se
sent mis on grève sans aucune raison. Le ser-
vice a été désorganisé. On. se voit dans la né-
cessité d'expédier de Bruxelles les télégram-
mes à dsstinaUon de Bertin. Sur quinze télé-
uwamiiH» offlcic^is adressés à Paris, deux seu-
fie.tnent sont parvenus. Parmi lies dépêches en
souffrance s'en trouvaient auxqueBes M. Pi
chon attactiait la plus haute irapoataace.
[ M. Clemenceau s'oppose foiraoâfieimenè à la
diecussioir de tout projet tant qiio tout ne ecra
pas rentré dans. l'o-idas. Neanmotes. le gouver.
hement accepte l''interpa.VlatLoii de M. Alfred
Leroy pour aujomsîïrfa vendredi.
On procédera au ronupl acément d?s agents
en grève.
•M". Clemenceau n'éprouve aucune inquiétude
sur la îormation du personnel.
A la séance de la Giwan.bre de vendredi, ,1e
gouvernement siiisira l'oocesion de mettre le
'pays en présence de la sit uation causée par la
grève et ds te rendre juge.
a Les employé*, a-t-il dit, veulent. îa bataiM©.
Nous l'acceptons. Steis, de torde nwmière v nous
ne céderons vras. Je suis certain que le dernier
mot restera au gouvemeanent. »
M. 8insya»i ne démissionna pas
Karis, 18 mars.
M. Glomenccau. a fait dtsmentir ce matin le
bfiiit qqi c-ouTaf* Mer soir de la démission im-
aninento de M. Simyan
Réunion tàu conssll des ministres
Parts, 18 mars.
Un conseil des ministres a été tenu ce matin,
à l'Elysée, sous la, présidence da M. .Fallières.
Le cornpte-reridu officieux porte qu'il a été
décidé de faire appel à la troupe
M. Clemenceau est bien décidé à tenir jus-
qu'au bout.
Une nouvelle réunion des ministres est an-
noncée oet après-midi ; dans ce nouvel emére-
ilendes ministre^, M. Barthou serait autorisé
à révoquer ca masse les grévistes sans consul-
ter te conseil de discipline.
La question de confiance
Paris. 18 mars.
• C'est demain vendredi, on le sait, que doit
venir devant la Chambre l'interpellation Leroy
sur la grève des postiers et télégraphistes.
Le gouvernement, dans le conseil d'aujour-
d'hui, a décide de poser la question de con-
fiance.
le gouvernement résistera ;. il estime que la
grève n'est pas' justifiée et qu'il faut que le
personnel gréviste soit brUé.
Les sancUoiis
Le gouvcinement, en présence, de Vcxten-
sion du mouvement, gréviste, a décidé de sus-
pendre tous les employés qui n'occupent pas
leur poste eu ce moment.
Lo nombre -des suspensions prononcées se-
rait do on2.c cents,
LES RÉSULTATS OE LA GRÈVE
Paris, 1S mars.
T.'inrransiyearr? raconte que le bruit court
«m'a la îiurfe d'un acte de malveillance, les
communications téléphoniques sotit interrom-
pnes entre les différents ministères,
j An journal Officiel Le service des informa-
tions politiques est coni-ptetenxint interrompu.
La «rêve a eu pour résultat d'ompôcher le
'ministère dés affaires étrangères de recevoir
les dépêches concernant La crise des Balkans,
népercussioc. à la Bourse
La, «rêve a provoqué dos perturbations très
gesve» à la Bourse ; on sait que la coulisse
opère par voie d'arbitrage sur les cours qui
lui sont fournis par les places étrangères :
Londres, Berlin. Vienne, New-York.
Nn recevant pas les conurrtu.nicaticns des
cours pratiqués à, l'étranger, les opé.ratioug
dites d'arbitraïte se trouvent enîièiemeiit pa-
ralysées.
Marseille, Jtf mars,
voeué le •!;-.:. rroi ; les com-
munications entra Pan* et Marseille sont aus-
uwidnes. -
Le triage des leltoM Devait d'uni? façon iivom-
id.M-i' i les correspondances sont distribuées
en retard.
Jusqu'à f-:-.pt heures un quart, il n'y a pas eu
ce comimunicaîîon ; il eetfo heure-là Tes féitë-
grammes ont pu étro passés ; 5.0U0 sont resté»
ou souffrance.
i, Lyon, 18 mars.
RM* soir, ît new heures, un meeting m
tenait salle Etienuc-Dolet, à Perraiehe-, réunis-
sant environ 80» agents ou sons-agents.
L'assemblée choisit oonuue ptésfetent 5t.
lardât, téléphoniste, qui a refusé lo matin
de remptacer un gréviste aux KuloiuiLs du
bureau de ta ru* de t,a Barre. On lu: wénna
comme assesseurs M3C Gxitnm. «les ouvriers
"'•••*• hyiR'ii, et Vidal, «lu- buteiiu la rue
Lrolee.
M. Ben\-s, l'unique ffiévisle triUe. Les origines du mouvement
aciuci, qui fut surtout provoqué par lo ma-
qufSawe des feuilles signalétiques. Bas propos
outragciants furent prononcés par MM. I.épine.
. VVilbur W*ighî- s'élève n ac oiupJU
„a vol sptendide. Il vleni à on moment r>a «r
Wdwx IH*ti«s du roi. qui «due cr. «niri-ant.
Le vol a duré 7 mi unîtes ï sccoutles. .
il, Semas Wrtgttt fait nn dcnxfèrno vol.
ir < S,ff
falKinl cou; prendra j'é»rasea»at •• rt
ÎMs iouniaiM vteww.»t» ont été aw«se» r,^
inuflilioatiims «l'iiifoninotions sur l< * s ,-|
«tmite *» troupes et fcs '«-!«* J C ^' V*"*
^varatifs «te lucbili,.atiL.n Sun!, lUn 'i-
ubl-ics «nais l'is^. a«asra»i»
btnnto?» à i» dynamite cl du matériel IKHII- faDrlqui-i'
«te> irsmbes. • . „ .
— WOUieiel Jiwbhe "a » ECÛI«. omnrant 1* 8 no«m-
«> ««raid ,1-a Vaeri-li-* mixte «te ruéefeelae «t (te posi'-
ratïk» do B*>«l«w..£. u-a tt>ncours. pour 1 eayilol W
tsarmltont «le I» châtra «te pharmacie « ntatusr»
asàlte»i. GusaUer
(Ka-ltey).
Non iflacés : Bol-Enrant, Mosauila. LC-GCTP, Tîicr-
dt«k>r, tombé.
Mutuel : gagnant fo 50, placés Noëla 7. Vol.ili'o
S aa. ?
No,? produits sur les hïsmojîrr>»Mes
ï.a p»emlérr» vietotea remportée on lWfl par les
lir.aî .itts. issus «les élalons- «lu haras de- TaÂeH, est
revenue à 1«-B»igneur, qui le 3 janvier (ternie?,
arriva, pe-.ttùi-e a Pau (iiiiniKnIrorae du Trottiiig-
CUnbl. dans le prix «les Violettes (stewple-ettase)-.
1.080 fi., 5 partants. Ds-B.iignour, par TonUle et
«Ihartottc-Carday. par PSeagrlno. est né en JOCG.cacz
M. nmae^PeftAu. à Mon tirait! a ni .
Lo 7 janvier, à Nice, le prix «lu Part feteepteeW*
sel, 3,00» tr., J ,pai'Canl,M a été gagné par P;n- ISayArrliaf, né
Clua M. !.. Liii-cottiégC'S ,à Cajuiuhou (Ger'à).
Football rugby
KORTIIAMPTOS U. V. C. CCrHÏKE LES TOm.OT'SAISS
II eftt, pare, jadis, .éinéraire de faire, jouer
ùn mafcii do football a Toulouse ou juuui, si
l'on veut l'ari c «te la recett*
Aufon«t"ïiHf te ehose est possible, ew te
Stade 'l'oulousain a rencontré l'cxceSlent
tr-'ut's du NufîUampKiu Ru^bv-Kootbo !i-i iiu b
bar te terrain dos ivjmts-.luinea.ux, an milieu
«l'une assistance qu'on peut évaluer u iro.is
îuilio pei-jcniaes.
L'est, nu foi, une équipe fort honorable que
te aoritaMVten, et cll-o u haffiu pour le prou-
ver, i.-r, Todluusaiaii par is points u Ci.
Il y avait du moude partout, aux itenta-Ju-
meanx, indu» sur tee ariires.On u-ianii, quand
on Bouge aux gniippes humaines &uspcni(te»s
aux teancbM ot d'où peuvent choir te phis
fac.temeirt du monde ces léniéraires ama-
teurs du sport-acte, gratuit,
On avait retardé l'heure du match, et te
coup .l'envoi ne fut srffl.'» qu'à 4 1 ICI ires, pour
peniteltre à un pi.« (.TaTul' nombre d- : p. rts-
înen d'y asei-stei-.
L'éfpi'ipo ttnfflaOe fait son entrée sur le ter-
tttln en nwilWd blanc «grié de vert ; te Stade
TmtlevMnH est «t rmifre.
On était curieux «te voir comment ne; .hom-
mes ee (fendraient, après leur victoire rte di
manche sur tes Lyonnais.
Hé bien ! ils n'ont pas l'oit trop mauvaise
fteuw et hâtons-noirs do déclarer (pie nos
Btadlsifes nous ont paru fort en prog-i-.-s.
Ta-rtivi, tes Anglais 'nous ont comte, un «te
but l'impression d'éci-aser tes ronges, -telle
jntiùt teins attaques étaient impétueuses, leurs
charges ranwes et irrésistibles.
Ils ont ainsi, dans la première mi-tetruvs,
ncu'ipiié qualTO essais, sans qu i! y ail cil
moyen do tes arroter.
Ah I te joli feu I comme ces quinze rugby-
men sopl. des athlètes acconipHs.
Les passe» partaient avec célérité et pré-
cision et arrivaient. A tout instant SUT les
buts adverses. Nos trois quarts ont éta rude-
ment à l'ouvra ire pour arrêter lent d/attaquos
fil d,tixlètne mi tanpa, tes Ton-ton «
sain* s» cwssatei«-u.t ot opposincnt uiui rjsk.
&m plus vigoureuse qui rte huvta pae a su
ibanger en dttaeao.
L(r camp ai^LU» fut souvent onvahi ot noitg
istf(*ïiirfu'"n à qutol«;iKO bel tes ottargers rte»
tvan».
A la *u«o do rima «fclles, 3es Anglais fiv
rent debomés et Piuol, irtcujuô, peiniit ,\ nos
a.van- s de r» • T, i)itr h- n.ijl ; doux d."iitro «uix
s«-ii Dut s, malfi ne put nJusuïix A y-
dtfjicser te bail.
Kn somme, tes «levts: équiiws ont donné hter
Siattefactloa au putiie.
Les A optais n«w plraisscnt meiKc-UT» «iug
les PlH-rlattlens ; ifs cemprengient dans teurs
rangs des joueurs de Comté et l'on s'en est
.iKp-?reu.
Tes nvairte, peur n avm>
Toulousains, «ont w-v i
lée. excelleaits é la to«*«-.e
Us plaquent ncmatcua".'
ciilas, il ptequar oox-mériii-:
Les demis jouant très
n'ont rte n «ie «jateati:
dre. Mentionnons l'arriére, qui resssmWo ph.ysl-
«rtïement é Martin, «le Boiwaauat et qui joue
aussi comme lui, avec tes trote-quia#ts. GV'st
nn homme sûr, ait Cî>up de pted extrêmamenl
ipirtesantf itM
Tous tes hommes, «Ta reste, on sont Sa- Es,
possèdent un coup de pied précis et très fort.
Les Toulousains, eux ont agréablc-ment sui'-
a>ris te p-uWie.
La jou est bon, et prometteur d'une beiio
rparti« pour Ut îrnuta du Championnat da
lénanee.
Ce que nous remar

LES INFIRMITES
i,E GUÉRISSENT
i certains malades s'éternisent entre les
makis méma in-
Hi-mité qui guérit cirez un malade résiste-
telle, «liez d'autres, ri, tous tes .remèdes 'f Le
l>Ù d-" font et contro tous, ta ewase d'une di-
„'„i oui a ma.nitcsUin.nt violé le cahier
ousld tra.nc-mnçonnerle loue un rôle, et un
vilain rôle dans la politique, ceci n'a rien de
mouvo.au ; niais qu'-efife» vienne se mêler au»
questions artistiques, voilà qui est de trop cl
qu'on ne saurait supporter. .„,.,„.
la public toulousain tout entier est, S 1 h filt-
re actuelle, indigné par ce qui se- passe au
Capitole.
Echos du Palais
i* trilwmal 'avait à rendre son jugement
dans te .procès allante aux héros de Vatfairo
de détournement do mineure et descroqueris
qui défraya les chroniques du denti-ninnde, à
l'occasion 'des débats nies assises, l'été dernier.
ïriol-ig«w-soiil. tes suivants
Vol d'outils au iardin «tes Plantes (fiant du
10 au 17 ianvier)
V'.l étiez M. '
nuit).
Vol obéi Mme Salles, ru» Friv.ac, 87 (nuit lu
C an 7 mars),
ilol olw M. luflloa, gicler, rue. Saint AU
hWS DE
Madame venve BERTAL née CA7.AJ. et 1er
fami lies pASIË, CREMON et l'AV.YHE prient
leurs amis et. connaissances dn leur faiw
l'honneur d'assister à la messe ds BequUtr.
qui sera oélébréo «anmyli 2*1 mars 1909, h du
heures et demie précises du malin, dan*
l'église paroissiale de l'JmmaOTrtoc-Gonoep
tion, faubourg Bounéfoy, pour lo repos dt
l'imc et ne-uvainc de
Monsieur t'Abbs Henry CAZAL
MHU* attrè Oe PUUO***l lllaule-GaronM).
Ot. avis tl««dr« tien d'invitation.
Ht
Foires et Marc
lUMicy, rue fier-rgf-r-Ptect (:r.Jtr>n>.
JUAUCKÉ DE BdJtDEAtfX
Du M mer*
lés — On covi : par in» bifos, g-ires 6

VendreJi 19 Mars 1909
RF| l|C° ES LA PLUS LIQUEURS
UEklIU DOM BOSCO tWr"'^^
VENTE
ParîoTiï
HAUTE-0 ABONNE
CazèreS.
Foire du 13 mars.
Halle aux grains. — Blé, de 18 il 1 860; mats, 13;
icJ"to 13 85; orgti, ISi awouMv lo 50; pommes de
XM-ÎV 'de 4 M à 5, Jo tout l'hectolitre,
Aniro aux conduits au marché. — Bœufs. 450; va-
-lios 400- vea.UK, 300; moutons et brebis, 1,200;
m,./, 500. Prix moyen» ; bœufs, o 75; veaux, l fr.;
m oatàns l 05; .porcs. U.) o 95 a l fi-., le tout le kilo;
n ' " U .ravafli de i.m a l.uso la paire.
vAi oiM - PÔutet», 3 si); poule* i 25; dindons,
do 1' à 13' i»i««>DS. 1 ' 5 - 10 ,out ,a paLri u =
commodea à aocomplir ; il fallait, H r l
roiirpr, u toutes les souplesses de la g V I1
«•astique. Monter d'abord sur l'appS? de
la tendre et la, tournant le dos ai- n'iis
,vite, saisir le rebord de la terrasse une
hésitation, un faux mouvement et an ai-
lait, tomber sur la t.ôt« des fakira et des
autres fanatiques qui gnmiUaient ep bas
dans ia cour.
Yambo passa, donc, le premier, ainsi |
que l'avait ordonné M. de Blignac, puis j
vint le tour d'Henri d'Alreimpe ; soute-
nus par leurs compagnons, la saisie du
rebord de la terrasse s'effectua sans trop
de difficultés.
Il s'agissait de faire gagner oe rebord
au troisième.
— Allons, mon capitaine, fit Brien, î
votre tour. Je vais vous tenir.
— Passe avant moi, commanda Raoul
d'un ton sec, et pas d'observations ; le
, moment serait mal venu.
—Plus souvent que je mo sauverais
J avant vous, ce serait du joli !
— Je ne te demande pas on opinion,
obéis, voilà tout, et dépêchons !
— Jour de Dieu ! gronda le vieux ma-
telot, on m'aurait dit ça qu© je n'aurais
jamais voulu le croire, en voilà, un af-
front ! Brien ! Yves-Mari®, matelot dte
première classe, qui bat en retraite avant
son officier ! Enfin, on en apprend tous
les jours de nouvelles.
— Veux-tu te taire, satané bavard, et
filer 1 Un officier ne quitte son bord
que le dernier. Je suis à mon bord, ici.
— C'est bien, finit par dire Yves-Marie,
réduit au silence et à l'obéissance par
cette raison convaincante ; du moment
que c'est ici comme à bord, je passe, je
passe.
Et il gagna la terrasse.
Restait Raoul.
.11 no se dissimulait pas le péril e f
ainsi qu'il a été dit plus haut, toururmï
,io dos au vide, il recommanda son âme
rUixrobord lanÇa P ° Ur SaiSlr le bienhou -
aiîfSbt 56 ^ 11 '' Sm é,an ne fl,t »
il^îtm!?* df ' ses do " ,e:s s'accrocha seul à
i fL ba l HIC
Il se-sentit tombe-,
Heureusement Yves-Marie, à piat ven-
tre sur la terrasse, veillait. Il saisit la i
bras de M. de Blignac de son
fer et le maintint suspendu au.
l'abîme, c'est-à-dire de la cour,
A son tour il se sentit glisser ; le poids
de Raoul l'entraînait.
— Monsieur Heni'i, râla-t-il, car, dans
l'effort surhumain qu'il accomplissait, il
perdait la respiration, monsieur Henri,
tenez-moi les pieds.
Ainsi fut fait, et alors Brien put rame-
ner à lui son- capitaine^.
— J'ai eu un peu chaud, fit-il, lorsque
tous les trois ils se trouvèrent assis, re-
prenant le souffle, sur la plate-forme de
ta terrasse.
Yambo s'était déjàa laissé glisser de
l'autre côté du caravansérail, dans les
hautes herbes.
Ils avaient pu opérer ainsi sans crainte
d'être aperçus, d'abord pan» que la nuit
était complètement noire et qu'ensuite
l'infernal sabbat, auquel les fakirs et les
Hindous se livraient dans la cour, empê-
chait de percevoir un bruit quelconque.
Il était temps, cependant, qu'ils pris-
sent la fuite, le fakirs se ruaient dans les
corridors et les salles du caravansérail,
à la recherche du renégat.
Le long dei la muraille, Henri, Yves-
Mario et Raoul se laissèrent glisser à
leur tour. Ils tombèrent sur les planles
qui amortirent leur chute.
Une fois là, ils se cherchèrent, ils se
comptèrent.
Uno voix les appela doucement.
^etail celle do Yambo.
ïsrvssr"* " a,> "'"
US arrivè-rm* « i„ i "
voie.
u,î
" « '* X 'nto, une grurde
Imurimerifl spéciale.
Le gérant : Amédée BESSON.
MI
PRÊTS aux propriéi.iires,
commerçants, sur titres dotarUS
de mineurs, hypothèques, nue-
propriété, usufruit*, loyers,
fermages, successions. Conten-
tieux Office Foncier, 38, rue M
Metz, Toulouse.
On entendait effectivement des hurle-
ments de rage.
Les fakirs avaient envahi le caravan-
sérail et, après l'avoir fouillé de fond en
comble, s'étaient convaincus de l'inutilité
do leurs recherches.
— Partons 1 partons ! s'écria Yambo,
partons, ils vont courir sur nos traces,
et les fakirs courent bien.
— Où est Brien ? demanda tout à coup
M. de Blignac ; il n'est pas avec nous.
On appela. Brien de feus les côtés. .
Point d'Yves-Marie.
— Partons, Brien nous rejoindra, in-
sista. Yambo. Dans un instant, ils vont
être sur nous.
— Par où ? fit Henri. J'ai voulu pren-
dre a droite, je me suis enfoncé dans la
vase.
— Tout droit ! tout droit ! insista.
Yambo, pendant longtemps la route est
bordée des deux côtés par des fossés pro-
fonds.
— Alors nous sommes pris, dit froide-
ment Henri, car si une troupe de fakirs
s'élance à notre poursuite, ils parvien-
dront aisément à nous rattraper.
— Nous avons nos revolvers, répliqua
M. do Blignac, et nous pouvons attendre
Brien.
Au loin, sortant dn caravansérail, une
troupe hurlante., armée de torches, se
précipitait sur la route.
A la vue de cette meute, les deux com-
pagnons de Raoul l'obligèrent à battre en
retrai te .
H lo fit lente m mi, à regret. Il ne pou-
vait se résoudre à abandonner ainsi sou
vieux lîuUcIot.
volée m., , «. „ • . „ .„ l barde > car, pour le sûrëtïe Certain.' olle
— Tiens ! fit Henri, prêtant 1 oreille, ! ne viendrait certainement pas nous trou-
une voiture ! ; ; ver. Pour lorsse, je reviens au caravan-
Une carriole tout au:plus qui, avec fra- j sérail . Dans la cour, presque personne,
cas a toute bride, soulevant un nuage de j Tous ces gredins-la étaient occupés h leur
poussière traversait la bande des fakirs i chasse à l'homme dans les corridors %
et arrivait ventre a terre sur les fugitifs. ; pousse droit à l'écurie. J'arrime mes':
A quelques mètres d'eux, le conduc- ] deux bestiaux au plus prés, je 1© S ficelll
teur arrêta brusquement son attelage.
L était Brien, la charrette et les buf- i le mot d'ordre. Du reste, j'étais décide]
floals - ! 3 e le brûlais, celui-là. Et 'me voici : l'os*
— Allez t houcht, embarque, fit-il, et , dire 1M je suis comme marée en Carêr
du leste ! Je vous cherchais ot ne pouvais ; nw - I*« autres, termina-t-il, pour re-
vous trouver. Je crois que j'ai passé sur prendre haleine et en sortant la tête de
le ventre de deux ou trois «fe»*» citoyens- i dessous la bâche, ont renoncé à leur pe-
la. Ils ont braillé comme tks an». Vous tlle Promenade d'agi /Miiont.
y êtes ? Fouette, cocher ! | — Brave Brien ! fit Henri d'AlreiinpB
Et il administra à ses deux bœufs un cn ferrant à son tour la main du viou»
formidable coup de trique. , matelot, tu nous as une fois de plus sa uvé
Les buf fions ou zébus que l'on emploie | vie '
comme attelage et comme moyen de _ Mt-ce qne ça se cotrupte entre nousî
transport sont des bœufs de petite taille, : Vomain 06 sera votre tout. Seulement»
à la robe rosée et jaunâtre, qui sont très i J E vas vous dîne, ça me semble tout drô-
durs à la fatigue et qui trottent et galo- l0 - Voi , 1;! Que je connais des bœufs bo*
peut très vite. Sur le dos, signe caracté-
ristique, ils portent une forte bosse.
M. do Blignac embrassait le vieil
Yves Brien avec attendrissement, et on
reparlait à une allure endiablée, laissant
loin derrière la meute enragée des fa-
kirs.
— Voyez-vous, mon
Brien, tout en émoustill
jo me suis dit comme ça, cn dégringolant,
du haut do la cassme, que nous allions
sûrement avoir ces diables do l'enfer à
uos trousses, et quo U carriole ferait na$
sus, actuellement. Il n'y a pas trois ioius.
J étais le cornac de cé pauvre- FiferJinj
loutes les bêles de la création finissoi»
par y passer.
Toi, citron, tu verras au premier rel» 1
comment c'est amarré, ces machines-1»
, P^rce que las attelages, c'est ma partie,*
capitaine, disait bons à les conduire,, rapport a
ant son attelage, i | agrément, que ça va me procurer. S*
1 tapant sur leur bosse, je me figurerai qd?-
c est sur ce.Ho du petit May eux. (
IA suh'eh
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

N TIMES
Organe quotidien de S>é*«nae Sociale et ReUgieiise
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
WtrTMARONNE IT BÉF-ARTEMENTS LIMITROPHES .
DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES
ÉTRANGER (Union posUle)
Trois m
e*
7 -
10 -
Six mail
44 Ir.
43 -
20
tts u
20
24 -
40 -
g** Abonnements partent des 1- et 16 de chaque mois et «ont payables d'avance
ÉDITIONS RÉGIONALES
Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal
Gers, HUl-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes
Tarn-et-GaronnQ, Lot-et-Garonne
Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Haute-Garonne, Ariège
Edition du matin spéciale a Toulouse
ANNONCES («• rOs) .
RÉCLAMES —
REÇUMES (*• ptee) .
LOCALES
» . » * • « « «s» O * 80
- ^ - sa!
- 2 - • t
- 3 - s |
Les Annonces et Béelames «ont reçues dans
nos aar»»Bjt, «m >•"«•. 2», * 'ïauîoua*» et eStss tous nss OMMipaiMftStgaj
[GRAPHIQUE SPECîi Vendredi 19 Mars 1909. - 19' Année - N" 5,977
•'-2.Br;.;nr.- "i4,M-ri.«L».>;
S0RE1ÎIS S PARIS : 26, RUE FEYDEAÎ
Les Faits du Jour
M. Due?, liquidateur tfea congrégations, a été
révoqué par ie tribunal civil et remplacé par
MM. Belleguin et Des»eu-Martin.
— —
Lo sous-secrétarïat des postes avoue le oh if.
fre de 3.000 comme nombre des grévistes pos-
tiers a Paris ; mais on estime que ce nombre
est d'au moins s.ûCiJ i les brigades de réserve,
venues de province, se sont solidarisées aveo
les grévistes ; le service est de moins en moins
assuré.
-*-
Los ministres ont tenu deux réunions dans
la journée ; M. Clemenceau fait démentir la
démission de M. Simyan ; on assure que M.
Barthou a été autorisé à révoquer en masse
les grévistes.
Au cours d'une collision aveo la police à la
suite d'une exhibition carnavalesque et anti-
gouvernementale,' six Camelots du Roi ont été
arrêtés et écroués ; trois agents ont été bles-
sés.
—a-
Edoirarrf VII a visité a Pau l'aérodrome où
M. Wright a effectué deux vols devant lui.
-fr-
it ia suite d'une épidémie de grippe, les élè-
ves du « Borda > ont été licenciés.
ftnnequin, déserteur du 1 er génie, a été con.
damné à trois ans de prison pour espionnage.
—l'-
on assure que l'Autriche, afin d'obliger la
Serbie à venir à résipiscence, songerait à occu-
per temporairement Belgrade,
—.1*—
Lire la dernière heure â la 3e page.
cher le mot d'ordre au ministère de l'in-
térieur.
Il est déplorable, ©n effet, que parée
qu'il plaît à un régime de persécuter des
milliers de braves gens, la vie nationale
de la Fondation Carnegie qu'un échange de j pour tour avancement régriter, et que ces
professeuris vient de s'érer entre les Etats-
Unis et la Prusse. Ce dernier pays expédiera
cliaque année des professeurs «'intitulant maî-
tres d'allemand... et de français.
Ces polyglottes voyageant aux frais-de leurs
universités, n'écoHstieront Que notre langue
soit paralysée dans quelques-uns d© ses I -mais cela suffit pour que nous signalions 1-e
garanties leur sont retinéoe, par (tes trucs
de police qui tendent à restaurer conte eux
le régime de la faveur. Ils disent que les
proportions d'ancienneté et de choix, qui
devaient être leur charte, ont été inappli-
quées ou méconnues, depuis deux ans déjà,
ornâmes essentiels • ta iurtsta te féléera- I fait ?"? lexmea Américaines qui ne tiennent ©t qu'on ne leur a donné, en échange, qu'un
^a^x^j . m i/uouu, w u^iv^u. i â naine sourire dans les salons français I siiw.i. n tt Ao
pas à faire sourire dams les salons français
avec leur jargon et surtout leur prononciation,
franco-tudesque et qui, en somme, peuvent se-
procurer en France des professeurs de fran-
çais assez modestes pour enseigner notre lan-
gue seulement, même quand: ils en savent ou
croient en savoir d'autres.
—©— • Ma ri âge origin al.
Le mariage civil devient une mascarade I
1 Li CMM
plie, le téléphone.
Mais si quelque chose doit surpren-
dre, c'est que le mouvement de protesta-
tion qui vient de ee produire dans l'ad-
ministration de M. Simyan ne s'étende
pas à toutes les administrations, à tous
les ministères, à toutes les organisations, J C'était à_pxlvoir.
à tous les gr oupements, à toutes les clas-
ses, c'est-à-dire à la nation française
elle-même.
Les P. T. T., dans leur appel au pu-
blic, déclarent qu'ils sont livrés au bon
plaisir, à l'injustice et à l'arbitraire.
Mais quel est le fonctionnaire qui n'est
pas autorisé à en dire autant ? Quel est
le citoyen qui, actuellement, est libre
d'avoir les ; dées et de professer les
croyances qui lui conviennent ? De la Libre parole >
L'injustice et l'arbitraire si énergique- «££ +?'^^ uc ^, «P*»**» ^Jt^'
. J ... , j. a*, . 6 M " tegration de 1 amiral Germinet, décidée en
ment — et si justement — flétris par les conseil des ministres. On n© se gênait pas
P. T. T. notts les trouvons partout dans pour donner les vrais motifs de cette me-
l'Etat jacobin et oppresseur. A Tinté- sure> pour le j our ou, dans un départe
° . TY"i.A.f» r véline* irm Y-v./~i,T«fo -t-i + W Asv\--**r\ j-t'/w» *M«n»t
comimerce,
ces, lesquels, dans l'ordre de la Crava-
che, occupent un grade plus élevé que
lui, puisque Clemenceau, Briand, Cail-
laux, Picaird et les autres sont ministres,
tandis qu'il n'est encore, lui, qu'un sim-
ple sous-secrétaire d'Etat. Cette compli-
cité, nous la voyons dans la décision
prise . par le conseil des ministres de
soutenir jusqu'au bout le susdit Simyan
dans la lutte qu'il a entreprise contre ia
conscience de ses subordonnés.
Pour les chevaliers de la Cravache,
gouverner, c'est persécuter.
Simyan mérite donc leur confiance et
leur ..sympathie. Bien plus, en persécu-
tant, dans « leurs opinions politiques ou
religieuses » les P. T. T., qui ne sont
surcroît de travail. Bret, ils ont des sujets
de plainte. Comme on ne veut rien écouter
en haut lieu, pas plus ces plaintes-là que
les autres ; qu'on y est grisé par une lon-
gue impunité et qu'on se fie à M. Léjpine,
comme Néron se fiait à Tigeffiin, et à la
garde prétorienne, pour bout contenir et
pour arranger à coups de poings tous les
mécontentements, les agents des postes ont,
sinon saboté, du moins lâché 3e service...
C'est bien fâcheux, assurémnet, mais en-
core une fois, s'il est très ennuyeux d'avoir
par hasard dœ lettres en retard et des té-
légrammes en souffrance, ffl est encore bien
(plus ennuyeux d'avoir sur le dos et à per-
pétuité un gouvernement comme cdlui-là,
qui ne peut même plus se faire respecter ni
obéir de ses fonctionnaires. De sorte qu'au
lieu de révoquer les fonctionnaires, on se
demande si vraiment il ne aérait pas plus
pratique, plus court et plus profitable de
révoquer ce gouvernement.
D'ailleurs, tout le monde sait bien que
cette République ne peut plus se maintenir,
en face des servitudes effroyables qu'elle
s'est créées et qui la débordent.
Au lieu de s'appuyer logiquement, natu-
rellement, sur la nation elle-même, elle a
entrepris, surtout depuis 1899, de s'impo-
ser, bon gré mal gré, contre le gros de la
nation, par le moyen d'organismes de com-
bat, instituteurs, fonctionnaires, débitants,
comités, délégués, syndicats, etc.
Or, œ sont précisément ces organes sur-
ajoutés de •renforeement ou de soutien qui
sont aujourd'hui, sinon en révolte,du moins
en humeur de révolte. Ils ont pris cons-
cience que, sans eux, tout serait (par terre.
» C'est toujours le systèmei de la bascule I et ils se font payer 'ce qu'ils valent. C'est
cher a M. Clemenceau. Tantôt il tape sur j j^gn ^air.
les patriotes et sur tes catholiques pour
avoir sa majorité radteale-socialiste ; tan-
tôt il fait des avances aux modérés, après
avoir''fait sentir sa poigne aux syndicalistes
et aux unifiés.
» Si M. Picard a signé la réintégration
de l'amiral Germinet, sur l'ordre de M. Cle-
menceau, c'est uniquement parce qu'il a été
guidé par l'intérêt du ministère et dans
l'espoir de retrouver, à droite, les voix que
la grève des postiers lui faisait perdre à
gauche.
» La malice est cousue de fil blanc. ïï
A force de -jouer à la bascule, M. Oleme».
oeau finira bien par se casser le nez.
« Trot "te motrefre ïwsairte, a-t-S dît, \ Ta
Guaideinupo. Mais on me poursuit que tes
aimfe de M. LégittanuB. Si, a tumoins on
laissait faine tout te monde, on pourrait
espérer que les- fraudes s'équilibrent !... »
Telles sont les mœurs ipolitiques que nous
laissons implanter dans nos colonies, telle
«si notre façon de coloniser !...
Et l'on prétendra que tes Français n'ont
pas 'le génie colonisateur !...
Comment nos intérêts coloniaux ne se-
raient-ils pas briï!ianrmi«nt défendus, alors
que le choix des personnalités qui les repré-
sentent offre des garanties aussi brillan-
tes ?...
— Cest un plaisir pour la patrie, que
d'avoir de belles colonies /... Cela ise charte
dans Chonchette.
Mais la vérité est que ce n'est rien d'avoir
de beililes colonies ; — l'impiortant, c'est uni-
quement d'avoir die bons députés coloniaux.
Or, ce ne serait pas la peine d'être à la
Guadeloupe, si l'on ne devait user avec les
électeurs d'un procédé colonial par excel-
lence, et que, cependant, l'on ne dédaigne
pas d'employer dé j à dans la mère-tpatrie, où
il produit les plus merveilleux résultats :
— c'est le procédé du négrier.
LES CONSEILS DE GUERRE
L'indiscipline, l'esprit de révolte se mani-
festent partout dans le pays, en dehors de
l'armée. On voit se soulever des fonction-
naires, des instituteurs ; les grèves pren-
nent un caractère tapagetir, souvent même
tragique. L'insécurité, l'anarchie se mon-
trent de tous côtés. Il serait indispensable,
plus que jamais, de veiller à ce que ce trou-
ble général n'ait pas sa répercussion dans
l'armée ; à ce que les jeunes gens, les ré-
servistes, habitués à tenir tête à la police,
aux autorités, ne soient pas tentés d'intro-
duire ces mœurs de tapage et de révolte
dams les rangs de l'armée après leur incor-
poration.
Plus que jamais, il nous faudrait, dans
nos régiments, une discipline à la fois bien-
veillante et très ferme, capable d'enrayer
toute tentative de rébellion. Et c'est à co
«entrai, dans les questions où il n'a rien
à faire et rien à voir
Jusqu'ici, on n'avait entendu que les
criailleries des gréviculteurs célèbres
qui s'appellent Clemenceau, Briand et
Viviani contre l'ingérence « patronale,
capitaliste et cléricale ». Il nous semble
encore les entendre vitupérer à Car-
maux où, sur des misères et des ruines
ouvrières, ils furent jadis jeter les bases
de leur fortune politique
A cette heure, le décor a changé. Les
faiseurs de grèves que nous vîmes se
bourrer de foie gras — ô l'exquis pâté
de chez AJary, disait Clemenceau 1 — ont
forcé les salles à manger ministérielles
Et entre deux digestions, ils font la jolie
besogne que les employés des Postes,
Télégraphes et Téléphones énumèrent
dans leur appel au puMic.
« Nous sommes livrés au bon plaisir
affirment-ils... Le déplacement d'office
est. pratiqué couramment pour raisocis
politiques ou religieuses... Nous sommes
victimes de la plus intolérable tyran-
nie... » Et ils énumèrent leurs nom-
breux griefs. Le plus caractéristique est
celui motivé par l'odieux acharnement
avec lequel on a persécuté la receveuse
des postes de risle-en^Dodon. La malheu-
reuse femme a été frappée parce qu'elle
a un fils prêtre !
— Suivant leurs opinions ou leurs
croyances, déclarait, l'autre jour, devant
la il 8 chambre correctionnelle 0 de la
Seine, M e Thibault, avocat des grévistes,
les agents des postes et télégraphes en-
courent la faveur ou la défaveur admi-
nistrative. »
ment plus important, il devra s'en pren-
dre à la majorité des citoyens français.
Mais il ne faut pas jouer avec le feu,
et il y a déjà longtemps que la Répu-
blique y joue aux dépens dé la collecti-
vité. Que les persécuteuTS y prennent
garde I Le geste des P. T. T. pourrait
bien faire réfléchir les millions de ci-
toyens victimes comme eux de « l'arbi-
Toute l'oligarchie de pacotia© qui cons-
titue le régime actuel et qui se chiffre par
quelques centaines d'individus, dont cha-
cun se sait à la merci de ce que je viens de
dire, est donc forcément destinée à s'ajpïatir
et à abdiquer devant les exigences croissan
tes de ceux-là mêmes qu'elle a érigés en ar
bitre de son pouvoir.
_ Est41 un esprit sensé pour dire qu'une moment qu'on soulève la question la plus
situation si anormale puisse durer ? grave pour la discipline, celle de la justice
Georges THIÉBAUD. militaire, non pas pour l'améliorer, la per-
fectionner, mais pour la supprimer radica-
lement.
Pour que l'armée puisse reanrplir sa gran-
de et lîobîe mission de défendre nos îi-om-
tières.de rester calme au milieu de nos trou-
bles intérieurs et d'assurer quand même le
bon ordre et le respect de la loi, il est in-
dispensable que te commandement soit ri-
goureusement obéi, que les infractions à la
LA CULBUTE
L'ÈRE DES SÉDITIONS
De M. Léon Bailby, dans l'Intransigeant :
En dehors de tout commentaire, la situa-
tion se résume à ceci : la grève est à peu
près générale en fait. Un» grand nombre
d'employés ont .abandonné terras postes. Les j discipline soient déférées à des juges réelle
autres figurent à leur rang mais ne travail- 1 ment compétents, bien capables d'en appré-
Âprès les instituteurs, les étudiants, les
médecins, les électriciens, les inscrits ma-
ritimes, après les contribuables du Midi et
peut-être d'ailleurs, les soldats du 17 e , après
tant d'autres rébellions,

Vend r* anxïiidisaeenmte.
i-» 11 Jcs détections très nombreuses et les or-
Réunion des srcvistea
Les grévistes ont.-ten-u -Jaicr SOjr un„ „.,...,.,,„
renautni .au manège Saint-ltaul, au cotWs de
laquelle les progrès de la grève ont été si-j
Une .délégation cîicz Î.L CSesnesîssau
Une dénégation \8m déipu'fâs die Paris -s'est
.présentes .place .Beauvau .; :eîte a demandé no-
tamanont à "M. Clemenceau que soit mise au
plus tôt à 'l'ordre du Jo«r de ia -Chambre la
.proposition de loi de m. -Dépasse, ra^sporlée
.par M. Babaiid-l..aûroao et- Cfui tend, à l'Institu-
tion d'un conseil-supérieur des postes. Ce con-
seil, composé de tous les degrés do la hiérar-
chie des postes, discuterait -et élaborerait les j
réformes intinTiitaannt lim questions postales.
La délégation pense Titre cett».roanièrç d'opé-
rer serait de nature à ramener un peu de'
calme.
Le président du conseil s'est, dès le,début de
l'entretien, ,mentréi*rés tnetteitwnt décidé . à .la
«résistance. ,
M. Barthou.a partagé .sa.manière de voir.
M. Clemenceau estime.que les -employés se
sont mis en grève sans aucune raison. Le.ser-
vice a été déecorgawfsé. On se voit dans la né-
cessité d'expédier de jBruscelles 'les télégram-
mes à destination de Berlin. SUT quinze télé-
grammes officiels adressés à 'Paris, deux-seu-
• dément sont parvenus. Parmi las dépêches en
souffrance s'en trouvaient auxquelles AI. Pi-
chon attachait la plus hau te .i mport ance.
M. Clemenceau stoppa** forroelsleiment à 'la
discussion de tout projet tant que tout no .sera
pas-rentré dans' l'ordre. -Néeininoins, 9e gouver-
nement accepte •! interpattatkm do BH. 'Alfred
' Leroy .pour vendredi.
On procédera au re-mï>lacenîent. des agents
en grève.
il. Clemeii.eean n'éprouve aucune inejuiétude
sur la formation dupersonnél.
A la séance do la 'Chambre de vendredi, le
gouvememient saisira 'l'occasion de mettre lo
pays en présence de la situation causée par la.
grève et de le rendre juge,
« Les employés, a-t-il dit, veulent la bataille.
Nous l'acceptons. Mais, .déboute manière, nous
ne. céderons pas. .Je suis certain que le dernier
mot restera au gouveanteanent. -»
Paris, 18 mar«. .
Au debul de m séar.f* de ucnuiin, MM Cira,
brouze, Deckcr-Uavid, Rose, etc., déposeront'
IIIIIO demande de discussion immédiate d'une
praposiiWon de loi pour laquelle ils demanuc-
j'ont l'urgence.
Dans leur exposé des motifs, ils déclarent
que 1 interruption des services postaux ayant
jeté dans do monde das affaires In perim l.a-
tion la plus profonde, 'tes valeurs négocia-blé*
ne .peuvent toutes être présentées à leur dote
Ci. que, dans ce cas, les dé lai s de protêts et des
actes concerne-B* les recours ne peuvent plus
et.i'e observés ; que, d'autre par-t, .las fonds in-
dtepeœaoles au paiement d'un grand nombre
de ces valeurs ne .peuvent plus parvenir cn
temps utile aux tiers.
La proposition de loi est ainsi conçue •
« Article premier.,— Les délais dans lesquels
.doivent être -faits les protêts et tous actes con-
servant les recours pour toutes valeurs négo-
ciables -souscrites avant la promulgation de la
préaeiAe loi sont prorogé* iusqa'ù 'la rcini.se 4
normale des services postaux, télégraphiques
et tCilc.phoiiiq.ues.
D -Le Tarn bouTsern ont no pourra pas être de-
mandé aux «n*osseAU* et autres obligés jus-
qu'à la reprise -de ces services ; les intérêts se-
ront dus -depuis J'échéanee jusqu'au paiement.
» Art. -S. — Tous les délais d'opposition, d'ap-
pel et, eu général, tous les délais de l'orclusion
sont prerogii» de -la -menue manière ot dans les
.mêmes conditions.
» Art. A. —Un décret fera connaître ia date
do -ia. reprise nonaate des services. »
Le désarroi le -plus complet règne dans le
monde jMflomnrftaire; les dépoté* ne croyaient
>p.ffs rrue -la -situarion Vaggraverait à ce point.
Suivant l'opinion /kiprrtés les plus prisés,
la question .ttCipasse désormais 'de beaucoup
I» ministère.
Ea arttenalwnt, les rr. il.lcanx-socialist.es et les
socialistesJnèneid une. eariupagne effrénée con-
tre le gouveinement an vue du débat de de-
main ; du côté des •.modérés, on -semble lésoiu
à -soutenir ile cabinet.
M. Massalmau, député de l'Av-eyron^ a dé-
posé aujouTd'Hai auie dcsnamde d'interpella-
tion sur les HNMM que compte prendi-e le
gouverneaneut pour réprimer l'anarchie des
1 onct ion naires.
D'autre -parj, M. ©ansette, d&pntô du IS'ordk •
disait -qtftl était impossible de provoquer UCB
criée ministériei'le d,ans de pareilles circons-
tances.
lin attendant, quelques radicaux vont jus-
qu'à réclamer des meenres dracoateBiaiee com-
me une mobilisation rmrtieUe atteignant les
grévistes et riuterdiotion de leurs réunions.
Toutefois, on rencontre des députés qui dé-
clarent voir la situation très en noir.
M. Lagasse décLaxait :
— ïe ue voterai pas -pour le souvernement,
mais il aura une forte majorité pour approu-
ver la politique du poing fermé et du cou.p -de
tri.uie : ça u'ajoutera rien à la popularité
•de cotte Chani-bre, qui est si compromise de-
puis les quinze mille. »
M. .'Dubief déclarait de 'son côté :
— La délégation des gauehes doit prendre
ses responsabilités ; nous cherchons une for-
mule -oui n'implique pas la confiance, mais
sans désavouer le .gouvernement. •»
M. Siegfried opinait pour l'autonomie .«le
l'administration des postes.
La décision .mise par les postiers de délé-
guer huit de leurs .collègues pour assurer les
communications avec l'étranger a "fait une
bonne impression dans les milieux parlemen-
taires.
On assure que M. Wilm lira demain, à la
tribune, -des documents fort intéreasrçnts, -qui
gêneront M. Clemenceau qui se solidarise avec
M. Simyan.
La déieg-aiion des gauches et le groupe des
.diéputés de iparis se réuniront demain, à une
heure et demie, avant la-séance.
G©-dernier groupe •délibérera sur la demain-
.de d'une commission d'enquête sur la crise
postale ; M. Gleimenoeati re.noussera l'eneiuéte
.et peut être battu là-dessus.
On assure qu'il .a ©n poche la démission de
.M. Simyan, .mais qu'il ne la rendra officielle
qu'après la séance de demain.
Lcr.nili . -. I* mars.
T,f. ,vi,.., > : ï-AtCra:'. du I ' :t''S.r.a.+,i..' n'a reçu de
T-.T:.-. !'I,;-C"', Ti, t.-'iii K'-il»'igl-:i/i:i.ifl«. ,
tM Mi «waiwnt e. paras, 1*
finirne.' 'd«> TVi ils .61 ait insu l'Usa ni.. Les auto-
,'. .','.);: e.r.vi •• .-.--t Ui.mies. p."«T'la l'isle.
.vec la l-'.iaui e, les sui-
•aft iffKxm in ton rittanfte:
T'n" in'avee CnWs, ave?! Boulogne, avec Bor-
^f«a\, avec Lille, avec Rouen.
jjeuKltis ave- Aniieiw et Le Havre.
D-rns bwcueonp de «as, les dour
ir^oudre à la deaniène note de la Serbie En-
suite .souk'.ine,ui on pourra voir comment tour-
neront les événements. Le miî-rist.i-e-riré.&idoTit
«saisira toutes les occasions d'informer -a
sentie. Elle a été précédée d'un grondement
souterrain.
Au. .intense instant, iun hrigantin 'qui navi-
guait -ù prôe-de 300 mètres de la «côte fut jeté
suer le .riv.fie» ..
L'équipage a été .sauvé.
ntdmMM Vf on en correcuonnelle
Le Ha vre, 18 mars.
Adescandre WoH était Inuiiiiil \mu m* iWIHMi
ïionnelle pour injures à un gardien de la paix.
Le 26 février, au mairché, on captura un
chien portant .un .collier sans nom et apparte-
niairt au fils de Mariette .; cotai-ci bondit -alors
d'un, café voisin, «Ht lâchai- la bête «t, comme
un agent «lui dressait contravention, Alexan-
dre s'emporta en grossièretés et,en menaces.
A l'audience, il nie les faits, mais n'en est
pas moins condamné à six jours de .prison
sans sursis.
Pôtînés NO
i9
'C
Officiel poulie un aErëtô ou.wan.t le S nov.em-
*ro devant to Faculté mixte de- métlecmo (S cle itor-
mecte tte li

"Vendredi f9 Mars 190§
.-• -- i
LES INFIRMITES QUI
IE GUERISSENT PAS
Certains malades s'éternisent entre les
mains dos médecins. Pourquoi une mémo in-
firmité qui guérit chea un malade résiste-
t-eHe, chez d'autres, à tous les remèdes ï Le
D r Carillon, professeur libre de la Faculté de
médecine de Parts, docteur ès-scienecs. a dé-
couvert cette cause et en a trouvé lo remède :
antre ses mains, toutes les maladies chroni-
ques, c ost-à-dire datant do plus de deux mois,
guéri sservt rapidement. Donc, plus de surdité,
bruits d'oreilles, écoulements d'oreilles.croù-
tes du nez avec ou sans odeur de la gorge,
.le maladies du cœur, enflure, palpitations,
albuminurie, diabète, paralysies, ataxie, atta-
ques de nerfs. douleurs d'estomac. La toux, la
lajryngite, la bronchite chronique, ia tubercu-
lose sont rapidement guéries par ses nou-
veaux procédés de reconstitution du plasma
sanguin et de vaccination antitub.ereuleu
•se. Les maladies du ventre, douleurs 'de ma-
trice, disparaissent rapidement (100.090 gué-ri-
sons ; 300 médecins lui envoient des clients).
Lo célèbre docteur consultera ot guérira à :
Castres, vend. 19 mars, hôtel du Nord ; Albi,
20 mars, h. du Nord ; Carmaux, 21, h. Marier;
Toulouse, le 23, h. Capoul, place Lafayette ;
St.-(.audens, 24, h. de France ; Tarbes, 85, h.
5 e „L aix : ôuch, 26, h. de France ; Montau-
ban , 87, h. du Midi ; Cahors, 23, h. Ambassa-
deurs : Gapdenac, 20, h. Tournen ; Rodez, "0,
h. de France ; Millau, 31, h. do France ; Car-
casspnne, le C avril, h. Bernard ; Paris, 30, à
sa Clinique.
INCIDENTS MILITAIRES
Les incidents de Toulon
. Parte. 18 mars.
•Le gênerai de division de POITOU , dont on
connaît l'attitude dans les récents incidents
qui se sont produits à la caserne des colo-
niaux, est relevé de son commandement et
est nomme membre du comité technique en
remplacement du général Bo'gert.
Toulon, 18 mars.
Une imposante manifestation militaire due
a l'initiative du général Pe.rraux a eu lieu,
.hier à Toulon et paraît devoir taire oublier
'les incidents de ces jours derniers.
Les fantassins et les marsouins, qui ne s'é-
taient pas rencontrés depuis qneioues temps
sur le terrain de manœuvres, se sont trouvés
réunis.
Le général Pénaux ht passer devant les
troupes les drapeaux des deux régiments, qui
défilèrent aux sons des musiques et regagnè-
rent ensuite leur casernement.
et demie, c'est lui in: ù l'heure où tous les I Touristes marâsiHait, — On écrit da Mer-
trains 4 Albi, de Castres et de «odfi?!, seront seiiHe, nu syndicat d'initiative
arrives u Canna px.
» tfi comité d'organisation.
N, B. — Les groupes sont instamment priés
d'adresser au plus tôt b*irs adhésions, avec
le nombre de leurs membres devant assister
au congrès, à M. l'abbé Bousquet, vicaire à
Carmaux. »
ALBI. — Union des Femmes de France. —
Le Comité d'Albi de l'Union des Feanm-s de
Franco nous informe que la tète des JS et 14
février a permis d'envoyer 500 francs aux sur-
vivants de ia catastrophe de Messine.
Etal çîvll du 11 au 17 mars. — Naissances :
Irénée Bernard, file de Paul, maçon, rue do la
Bcrchôre ; Elie-Aimé-Désiré Biau, fils de Pier-
re-Léon, chaufournier, rue du Truel-de-Pala-
fre ; Charles-Louis Lauberni, fils «Je Auguste,
'maçon, rue de la Rivière ; MarioLouise-Hon-
riette Çuq, fille de Edouard-lteriri-Alexandre,
agent d'assurances, avenue ttumbelta ; Mado-
k-rm -Marie -Albertine Coutouiy, fille de Syl-
vain, menuisier, route de Carmaux ; André-
Edouard Cariveu, fils de Elie-Prespor. rue des
Corde!te« ; Georges Foornié, fils de Jean, ver-
rier, route de Cordes.
Mariages ; Jean-Augustin-Célestin Feniès,
propriétaire boulevard Magenta, et Honorine-
Irrançoise Pujol, même boulevard.
Décès : Félicité Soupa. 50 ans, célibataire,
allées du Lude ; Jean-Pierre Bénézech, pro-
priétaire, 81 ans, veuf, plaine Saint-Martin ;
Louis* Calas. 25 ans, célibataire, rue des Péni-
tents ; Loiuse-Augèle-Francoise Fonder, épou-
se Clarenc. 30 ans, toirail du Cas|. -!viel ; Char-
les-Paul Case, cantonnier -u u:raite, 64 ans,
veuf, avenue Bembourg ; Jean Mouysset, cul-
tivateur, 06 ans, veuf, chemin de Pélissier ;
Irénée Bernard, G jours, à Rhasipi.ee ; Jean-
Pierre Rieux, cultivateur, 90 ans, veuf, a I hos-
pice ; Jérôme Valéry, cultivateur. 49 ans, di-
vorcé, à l'hospice.
^ BRUITS
D'OîtSILLES
Voir à l'avant-derniôre page de ce journal
l'article t Infirmités qui no guérissent pas »,
.expliquant la nouvelle méthode de traitement
du iy Carillon et les résultats .obtenus (100.000
guérisons).
Peu de personnes ignorent quelle triste
infirmité constituent les hémorroïdes,
car c'est une des affections les plus ré-
pandues : mais comme on n'aime pas à
parler de ce trenre de souffrances, môme
à son médecin, on sait beaucoup moins
qu'ilexiste un médicament, l'Elixir ds
Virginie ftJyrdah!, qui les fait disna
.raitresans aucun danyer. On n'a qu'à
écrire: Produits Nyrdah!. tkO, ru©
de La Rochsfoucauid» Paris, pour
.recevoir franco la brochure explicative
On verra combien il est facile de se dô-
narasser de la maladie la plus pénible et
la plus douloureuse. Le flacon 4 fr. S©
franco.
Méfiez vous des imitations LU n'existe
qu'un seul Elixirde Virginie ; il por-
te la signature de garantie liyrdahS.
Les chapeaux LA FEKIA seront vendus au
prix unique do G Jtr. 25, à partir du 20 mais,
9, rue de la Mairie, Albi.
MAZAMST. — A propos Se la grève. —
Nous recevons la lettre sulivanle :
« Mnzamet, le 17 mars 1900.
» Monsieur le Dircieteur de YExpress du Midi,
Toulouse
» Monsieur,
» J'ai 1 honneur de vous communiquer une
rectification que j'envoie- à des articles de M.
Gau, •parus dans la w&éeht du If, mars. Je
vous serais reconnaissant de bien Vouloir lui
accouder l'hospitalité de vos colonnes, d* fa-
çon à lui donner la plus grand* publicité pos-
sible :
« RECTIFICATION. — L'article « Retour de Pa-
ris » présente les faits d'une lacon wofonde-
motit inexacte, notamment quand i; s'agit de
l'attitude de M. Clemenceau à noir» étrerd. Et
conane nous sommes certains que M. Gau
n'affirmerait, pas pouvoir publier, ces détails
avec certitude s'il ne les tenait d'une des per-
sonnes qui ont assisté à l'entrevue, comme- en
dehors de nous il n'y avait que M. le préfet du
Tarn et M. le maire de Mazamet, nous lui de-
mandons de vouloir bien dire si c'est une de ces
deux personnes qui l'a .ainsi inexactement ren-
seigné. Son silence prouvera qu'il ne tient ces
détails que de racontars, et que nous nous
trouvons en' présence d'inventions malveillan-
tes.
» Quant à l'article « Pour la fin de la grè-
ve », il prouve que M. Gau, qui remplit jour-
nellement les colonnes de votre journal de
conseils répétés, no connaît, pas un mot da la
grève. Le contrat de 1903 n'était pas individuel
mais -bien collectif, et c'est ce contrat collec-
tif qui nous a amenés à de si brillants résul-
Nous apprenons avec un vif plaisir que
doux do nos compatriotes habitant Marseille :
M. Marins Pugens, contre-maître tondeur à
l'Ecole pratique d'industrie, membre du co-
mité du Tourist-Club. et M, Auguste Bougé,
chef de la conservation des titres de la Société
Générale, membre de la commission dos ex-
cursionnistes marseillais, préparent, simulta-
nément, une excursion à Caircassonne et aux
Gorges dS Ga.lamus. Lo départ aurait lieu te
samedi 29 mai 1909, à. 7 h. 45 du soir ; arrivée
à Carcassbnne le 30, à 2 heures 45 du matin.
» Pour donner plus de publicité à ces voya-
ges dans notre chère petite patrie, le conseil
d'administration de l'Aude Prévoyante, a dé-
cidé d organlair. au siège social, des confé-
3 -nces pub-tiques et gratuites avec •projections
lumineuses au moyen des clichés mis gracieu-
s-uitnt à notre disposition par le Syndicat d'i-
nitiative de Carcaseonne et de l'Aude.
» La première de ces intéressantes conféren-
ces sera faite, très proclia inc.incnl , par le s.vni-
patiiiquo président de l'Aude Prévoyante, M.
Pierre Bousquet, directeur de l'Ecole Pratique
d'industrie de Marseille
» Nous prédisons d'avance un ntagniiiauc
succès au brillant conférencier. »
Grands Magasins de Nouveautés
MUkimmw.
*nt>a
Samedi S0 et Lundi 22 Mars
Veule-Réetame ds CANTS, PARFUMERIE
1 Eau do Cologne extra, vieille 70° garantis,
j Le litre, 3 75 ; le J litre, 1 95 ; lo 1/4 litre,
1 20 ; tlaciMt stillegoate, 0 G5.
Lotions végétales, quinine, toilette pt
. Portugal, le litre, 3 50 ; le | lit te, 1 75 ;
le 1/4 litre, 1 M. Savons ex-lra fins, la
j boîte de 3 paires, 0 65.
Gante peaux pour dames, 3 boutons
pression, la paire, 1 65 ; pr messieurs, 1 75
Ces prix ne seront maintenus que pana*
ces deux jours.
Sordété lyrique Sainte-Cécile. — La SociHé
lyrique Saiiite-Cécile prévient ses membres
lionoca ires que l'exeellen'-o trompe du Théâtre
Lafayette de Teutouse, se rendra mardi pro-
chain, 23 courant, à Caroasscmne, pour inter-
préter, au grand complet, V* Artésienne »,
l'œuvre magnifique d» Blzet, qui l'a immorta-
lisé.
Au moment, dé
nous apprenons
gr.«n.
gai potir les nombreux dilotlanti qui ne man-
QÊêrtm pas d'affliter ce solr-ià dans la salle
de notre théâtre municina'l.
Etat civil. — Journée du 16 au. 1S mars. —
Naissance» : Filles 2.
Décès : Lucie Fournie,", 24 ans, célibataire,
rue de l'Hospice ; Marte ltebel'e, 79 ans, veuve
Bel,' Grand-Rue, 89 ; Ernest Sirveart; 83- ans.
route M-inervoise ; Jean Romo'li, 20 jours, rue
d«u Port, 27 ; Anne Roger, 83 ans, veuve Ca-
ztlbac, rue de la Mairie, 35 ; Jeanne Bol.Uar.
2 ans, boulevard Barbés,- 29 ; Marie Bour.gues,
Si ans, épousa Cabrié, rue de Strasbourg, 24 ;
JeanSibra, 8 ans, à Montredon.
donner des con-
ssi graves, que M.
fa ils les plus sim-
;/'OTi 23!r/ronaîc. »
Mazama!. —
wm^ÊÊlWm
uaie
cPHioarènc 1 !
nia
Une nuée de contrefacteurs clicrchent, sans
•succès à imiter la Ouate Thermogène, tels
Tes faux rrxmnayeurs cherchent à copier les
billets de banque sans y arriver.
Par conséquent, les acheteurs devront
s'assurer toujours que l'étiquette de no-
tre boîte jaune porte bien les mots :
t LE THERMOCÊHS », ainsi que le
« BRASERO » source de chaleur.
La boîte fr. 1.50 dans toutes Pharmacies,
Jeunesse caîhoiïsjua
Nos lecieurs trouveront ci-deasous un deusiè-
iue communiqué relatif au congrès déjparte-
niental de la J. C, que le Comité d'organisa-
tion nous prie d'insérer :
« L'appel du Comité départemental est, à
cette heure, parvenu à tousses camarades du
"l'arn. On ne pouvait exposer avec plus de jus-
tesse ni d'intelligente conviction oe qpe veut
notre Association, ce que devra être notre
congrès de Carmaux, oe qu'il sera, grâce au dé-
voilement de tous nos groupes. Cette manifes-
tation de noa forces sera revêtue du calme et
de la dignité qui conviennent à nos idées,
mais il est nécessaire qu'il soit grandiose.
Dans un pays surtout comme celui qui doit
ôtne lA siège du congrès, dans Carmaux, con
.tijiueiieajaent travaillé par les grandes idées
sociales, excessif parfois, mais toujours prêt
aux dévouements pratiques, aux mauiîesta-
tio'ts de solidarité sociale, nous devons viser
a une action sérieuse et efficace.
» TOUTE Qui'.snoN POUTIOÎIE SERA ÉCAJÎTISE. Sui-
vant en cela l'esprit de notre Association, seu
les les questions d'ordre économique, social et
religieux, seront portées à l'ordre du jour
'Certainement, cette exposition loyale, sincère,
seaa, nour beaucoup de nos adversaires, une
TtevulaiSon.
» D'autant quo Lerollo lui-ditême, président
général de notre Association, se, chargera de
•cette tâciie. Sa présence panrii nous .est uno
bonne fortune. B»oueeup d'entre nous con-
naissent déjà, pour l'avoir aporecié au con-
grès national d'Altol, son éloquence si claire,
si précise qui fixe avec une impeccable mal
Irise La marche et l'esprit de notre Association
» A côté de lui, d'autres chefs, très vaillants
et très aimés, assisteront à cette tête d'élo
queues : Pages, de Montauban ; Duguct, de
Toulouse : Bonnafé, de Rodez ; Malphettes
et Thouroude, d'Albi ; Mottes, de Garcasson
ne, etc., etc.
» Et, enfin, nous aurons le bonheur et la
joie inespérée de posséder, ce jour-la, au mi-
lieu de nous, notre archevêque vénéré, Mgr
Mignot. Spontanément, avec une bonté pater-
nelle infiniment touchante, il a accepté d'être
des nôtres. Sa Grandeur célébrera la messe
de communion, présidera la messe du congrès
iet la grande séance du soir.
» U faut que notre arahovê.que soit content
de nous ; il fau tque nous soyons nombreux à
'l'analamer, à acclamer la grande idée, la
Grande cause qu'il représente «i dignement.
(Pour laquelle nous sommes prêts à tous les
(dévouements.
1 » Camarades du Tarn, la réussite de notre
congrès départemental dépend de votre bonne
volonté.
j * ^ programme détaillé et très précis pa-
imitra pronliainement. Nous pouvons, dès
J*!?! 11 tenant, avertir les congressistes que les
cérémonies ne commenceront qu'à 8 heures
tats 1 Alors ? Alors, a van
sells dans des questions
Gau tâche de connaître t
ries de la grevé.
» La Ccrnvm
» Veuï!!ez agréer, etc.
» Le président de la Commission patronale.
»• C. . NÈGRE. »'
Euraau de bienfaisasice «la
On nous prie d'insérer :
« Le Bureau de bienfaisance a l'honneur de
porter à la connaissance des familles des ou-
vriers en grève que la distribution des bons
de secours est terminée, les fonds mis a la
disposition du Bureau étant épuisés. »
CAILLAG. — K.an-38i}V2'G3 eoas-tjréfett.orsSes.
— Nous lisons dans- an tournai local sous-offi-
ciel :
« M. le sous-préfet Mer.dor.sse ne se gène
pas, il fait de la candidature olteicl'ie sur la
pla.ee 'publique ; cela d-.-vient scandaleux. Ven-
dredi, c'était vraiment lisible de le voir courir
comme un dératé au-devant de tous les mai-
res.
» Il a montré contre le maire de GaUlac son
animosité ; c'est maintenant contre le candidat
tiu'il s'acharne. Que fera-t-H s'il est. élu ?
» Parbleu, il so retournera — c'est la mode
à moins qu'on l'envoie faire de ia politique
à Castellune.
» Les électeurs sont fatisués de la pression
officielle, ils ont besoin d'un député libre et
indépendant ; ils l'auront ! »
Renseignements. — Nous apprenons à la
dernière heure que le préfet d'Alibi vie-ut d'an-
nuler l'article fi. tout récemjueut paru au sujet
des élections législatives dont nous avons
parlé dans notre numéro d'hier. Comme tous
les ans, les procès-^g^baux des opérations
électorales de chaque commune seront trans-
mis à La sous-prélKlu; L".
Ouf !... Nous respirons !
Autre manœuvre préfectorale.— Hier matin,
le bruit courait en ville que le préfet du Tarn
avait envoyé une circulaire à tous les mai-
res, sur les formalités qu'ils avaient à remplir
en vue de l'élection des deux candidats Ro-
bert et Abadie. et que le maire de Galllac,
roisième candidat, ne figurait pas sur ladite
circulaire. .
Ces bruits prenant une otus grande exten-
sion, nous sommes allé à ta source même pour
y puiser des renseignements sûrs, ,et, en effet,
dans uno circulaire que le prélet a adressée
à tous les maires de l'arrondissement, en date
du 1£> mars, nous avons pu nous assurer que
le candidat Rolland ne figurait pas dans cette
circulaire.
Est-ce un oubli ? Y a-t-i! maldonne ?
Quoique le fait, au fond, nous indiffère to-
to'-r.nent. nous croirions inai.quef à notre de-
voir en ne- signalant pas ces abus. J. D.
Spécialité de VêSeïTients Eeciésiasti^yas
MAISON Aîiigissîa ISSAf), 104 bis, C.d-P.ya,
Carcassonite. Po«r cause de fin de bail, rabais
cîs 12 0/0 si:. j îoiss les articles Jissejïi'au 31 dé-
eemSsi'e.
Juaiice cie paix
M. Rossignol, juge de paix de Sigaaii, a été
sur sa deman.Se. nommé juge de paix de Si-
geun.
M. Carrière, juge de paix de Belpech, a été,
snx sa demande nommé juge de paix de Bel-
pech.
M. Dillac a été «onané preiiie.r de la jn-stlce
de paix de Na.rbonne en îempir.cemeiH de M.
lianes, détnissitmna ire .
CARGAS SOMME. — Clteï les Peliîes Sœurs
des Pauwea. — Aujourd'hui, à, 1 lieure do
l'après-midi, à l'occasion do la fête de Saint-
loseph, un repas sein servi aux vieillards de
l'asile des Petites-Sœurs des Pauvres par Mon-
seigneur l'Evêquo et les personnes charitables
qui voudront bien se joindre à Sa Grandeur.
Tous les bienfaiteurs justice de
paix en remplacement de M. Planés, démis-
sionnaire eu .sa faveur.
M. Planés était un fonctionnaire conscien-
cieux et accueillant qui laisse les meilleurs
souvenirs.
Poivrot. — Avant-hter, à minuit, un chiffon-
nier, Louis B..., 45 ans, qui était cn étaf, d'i-
vresse, a été recueilli au violon et remis en
liberté dès ce matin, avec un procès-verbal.
Saiuferîté publique. — Deux propriétaires
ont été mis en demeure de nettoyer les cani-
veaux longeant leurs '.maisons.
Avenir théâtral Narbonrsais. — C'est de-
main samedi .que l'Avenir théâtral Narbonnais
donnera, dans la salis des fêtes de la Mutua-
lité, la soirée de gala que nous annoncions
ces jours derniers.
Cette société a fait tout sou possible pour re-
hausser l'éclat de ces fêtes et satisfaire la po-
pulation narboniiaise qui, dédaigneuse de tou-
te burlesque .attraction, viendra en foule, nous
l'espérons, applaudir ces habiles •amateurs.
Voici le programme de cette charmante soi-
iréo :
Première partie. — Ouverture pour piano
par M. Bousquet ; Barthe, dans ses paysanne-
ries ; Cloup. le gai tourlourou ; Phébus, co-
mte' excentric' ; N'aller, chanteur mondain ;
Luiu de Kerch, gommeuse de genre ; les Quat'
z'As, quatuor burlesque ; Raoul Lysol, fin di-
seur ; Les Lfl.ir.itos, duettistes à grand succès,
accompagnés par Mlle Relias, professeur de
piano; Théo, créateur du genre ; M. Rayna 1
deux pièces pour violoncelle (C. Saint-Saënsi :
a) Allegro appassionato (op. 43) -, b) Le Cygne,
mélodie extraite du Carnaval des Animaux)
Las Théo-Nos, duettistes à transformations.
Deuxième partie. — « Anarchiste ? ou Cy-
cliste » ? comédie-bouffe en 1 acte.
Distribution des rôles. — Le commissaire de
police, MM. Théo ; te brigadier, Nallor ; Emile
La guigne, cycliste, Celieriu ; un marchand au-
vergnat. Barthe ; attente, gendarmes, etc. (Do
nos jours, à Pouehtra-les-Oics).
Troisième partie. — Magnifique fou d'arti
fice de salon. Grand bal. Bataille de fleurs
Eéîaî civil du 17 mars. — Décès : Miche:
Balada, cultivateur. 88 ans ; Jacques Langous
tet, cuit iva-teur, 76 ans.
LA .NOUVELLE. — Mouvement maritime du
1er au 16 mars. — Entrées : vapeur Gardénia,
capitaine Blanqui, venant de Marseille avec
marchandises diverses ; voilier Romeinhat, ca.
pitaino M&mja. venant de Va.tencia, sur l'est
vapeur Louis C..., capitaine Matteï, venant
d'Agde, avec marchandises diverses ; vapeur
Hmwnonie, capitaine LaJande, venant de Mar-
seille, avec marchandises diverses ; va peu
Louis C..., capitaine Matteï, venant d'Agde,
avec marchandises diverses ; vapeur Harmo
nie, capitaine Lalande, venant de Port-Ven
dsros, avec marchandises diverses ; vapeur es-
pagnol Toro del Ora , naufragé sur l'est ; va
peur Gardénia, capitaine Blanchi, venant de
Marseille, avec marchandises diverses ; va'
peur Gaulois, capitaine Buseia, venant de
Port-Vendres, avec marchandises diverses ;
vapeur Amphion, capitaine Matteï, venant de
Marseille, avec marchandises diverses.
Sorties : vapeur Gardénia, capitaine Blan-
chi, pour Cette avec mareliandises diverses ;
vapeur Louis C..., capitaine Matteï, pour Mar-
seille, avec marchandises diverses ; vapeur
Harmonie, capitaine Lalande, pour Port-Ven-
dr&a avec marchandise*) diverses ; vapeur
Louis C... capitaine Matteï, pour Marseille,
aveo marchandises diverses ; vapeur Harmo-
nie, capitaine Lalande, pour Cette, avec mar-
($an«HS«s diverses ; vapeur Gardénia, capi-
taine Blanchi, pour Marseille, avec marchan-
dises diverses ; vapeur Gaulois, capitaine
Buseia, pour Marseille, avec marchandises di-
verses ; .Amphion, capitaine Matteï, pour Mar-
seille, avec marchandises diverses.
^^«'^«««n* refaits. Lea tiroirs étaient
d.w*î. r *' ~" Lmuïi hreetuiin, & g heures et
< .mu du sou*, la. troupe d'opérette du théâtre
fl^uT*! «oneera « GtitotS de Narborme »,
optreue en trois acte», d'Audre-n.
Départ ue troupes pour Maransst. — Hier, à
mém m ?' f lc C0l . w ' * l'ordre de faire- partir
di irm Lat ? n - eat 1K>1 "' Mazamet un bataillon
^V lwinnms. C,lt mx ^«* é « *
tc.udi t h S^ ont m embarquées hier soir
ji-uiai, à 8 heures ot demie.
Nouveau cambriolage. «-
faire pair tir notre courrier
îl ^.nouveau cambriolage s'est prodiUt dans
t, «e mairdi ù mercredi, au château de
Lamasquere, prés astetoaadary, qui appar-
tient a M . Marquier de Villeneuve.
Les cambrioJoars se sont introduits dans
t im nouble par un soupirail dont ils ont des-
. . II- mi barreau P,.

Vendredi 19 Mars
11 S #?!I NS LA PL
DOM BOSCO PMRCE QUE ÏÀ SiULS
E LIQUEURS
ëôup d'envoi ne lut sifflé qu'à 4 lieures, poux
permettre à, un puis grand nombre de sports-
men d'y assister.
L'équipe anglaise fait son entrée sur le ter-
rain en maillot blanc strié de vert ; le Stade
Toulousain est en rouge.
On était curieux de voir comment nos hom-
mes se tiendraient, après leur victoire de di-
manche sur les Lyonnais.
. Hé bien 1 ils n'ont pas fait trop mauvaise
ligure, et hâtons-nous de déclam - que nos
stadistes nous ont paru fort en progrès.
Certes, les Anglais nous ont d'onné, au dié-
tjat l'impression d'écraser les rouges, telle-
ment leurs attaques étaient impétueuses, leurs
charges rapides et irrésistibles.
Ils°ont ainsi, dans la première mi-temps,
marqué quatre essais, sans qu'il y ait eu
moyen de les arrêter.
Ah I le joli jeu ! comme ces quinze rugby-
men sont des athlètes accomplis.
Les passes .partaiest avec célérité eit pré-
cision et arrivaient à tout instant sur les
buts adverses. Nos trois-quarts ont été rude-
mont à l'ouvrage, pour arrêter tant d'attaques
et déjouer tant de menaces.
Aussi n'y omit-Us pas toujours réussi ; mais
-ce travail" fut du moins d'un heureux effet
pour eux de constituer le plus salutaire en-
traînement.
Durant toute la première mi-temps le jeu
Se maintint dans le camp toulousain, et les
Anglais attaquèrent san6 cesse. On eut ïim-
presston que les nôtres seraient écrasés et ne
marqueraient pas.
Les essais du Northamipton furent tous réus-
sis, ri -] a suite de passes et de charges.
Mais, à la deuxième mi-tempe, les Toulou-
sains se ressaisirent et apposèrent une résis-
tance plus vigoureuse qui ne tarda pas à^se
changer en attaque.
Le camp anglais fut souvent envahi et nous
assistâmes à quelques belles charges des
avants.
A la suite de l'une d'elles, les Anglais fu-
rent débordés et Pujol, plaqué, permit à nos
avants de recueillir' le bail ; deux d'entre eux
s'effondrèrent sur la .ligue de but. L'essai était
indiscutable.'
Le public poussa une clameur. Le but, dif-
ftçiîe 'à réussir, fut vainement tenté.
Un , deuxième essai fut magnifiquement
réussi par Ramondou, qui, Avejean ayant fait
une trouée, peut prendre le ballon et aller le
poser entre les poteaux. Séverat .réussit le but.
Le troisième essai fut marqué par Léry sur
passe de Fouohou et transformé par Séverat.
Rouey, sérieusement marqué, aipprocho plu-
sieurs fois des buts, mais ne put réussir à y
déposer le bail
En somme, les deux équipes ont donné hier
satisfaction au public.
Les Anglais nous plraissent meilleurs que
les Pill-l-larriéra ; ils comprenaient dans leurs
rangs des joueurs de Comté et l'on s'en est
aperçu.
Les avants, pour n'avoir point le poids des
Toulousains, sont vigoureux, solides en mê-
lée, excellents à la touche.
Ils plaquent remarquablement et sont diffi-
"des à plaquer eux-mêmes.
Les demis jouent très rapidement, mais
n'ont rien de sensationnel ; c'est peut-être te
ooint faible de l'équipe.
C'est les trois-quarts qu'il faut voir. Quelle
étonnante homogénéité dans cette ligne !
Les deux ailiers sont d'un rapidité extraor-
dinaire qui laisse sur place nos sprinters rou-
ga^aifiBHSSfiHËSSBBHBBSÏ^-î*
dont les Anglais sont les profflsseuirs et les
Toulousains les élèves, en attendant le deuxiè-
me match de dimanche avec la munie Iw-
thampton R. F. C. . .
La saison de rugby à Toulouse finira sans
doute mieux qu'elle n'a commencé.
A. C.
AVIS DE WËUVAINE
Madame, veuve RERTAL née CA7.AL et les
familles DASTÉ, CRËMON et CAVARÈ prient
leurs amis et connaissances de leur foire
l'honneur d'assister à la messe de Régulent
qui sera célébrée samedi 20 mars 1909, à dix
heures et demie précises du matin, dans
l'église oaroisslale de r,lmmaoulée-Concep-
tion, faubourg Ronnefoy, pour le repos de
l'âme et ne uvaine de
Monsieur i'Abbs Henry CAZAL
Ancien curé de Pinsuguet {Haute-Garonne).
Cet avis tiendra lieu d'invitation.
=========
INSTITUTRICE 39 a. pass. plus. ann. même
famille, demande place préceptrice. S'adr.
RcU(i*7WîiJ, Montauban.
BOURSE OE FIR1S
Du 18 Mars (par dépêche .télégraphique)
FONDS D'ETAT
cpt
tme
. .cp!
.tme
cpt
.. .tme
....cpt
.. .une
....cpt
.. .tme
COURS
PUÉCêD.
9G 80
9: es
98 4>
»S8 ..
81.., .
84 45
517 ..
98 50
105 3 ;
97 "S
87 82
Les autres jouent un jeu plaisant et varié à
l'infini. Les passes se dessinent, se feintent,
se redoublent, au milieu de la course des hom
mes. On plaque le porteur dit bâillon'. Il ne l'a
déjà plus et le voisin l'a recueilli.
Ces trois-quarts sont décidément de la belle
école, celle qui doit beaucoup nous appren-
dre. •
Mentionnons l'arrière, qui ressemble physi-
quement à Martin, de Bordeaux " et qui joue
aussi comme lui, avec les trois-quarts. C'eut
un homme sûr, au coup de pied extrêmement
puissant.
Tous les hommes, du reste, en sont là- Ils
possèdent un coup de pied précis et très fort.
Les Toulousains, eux, ont. agréablement sur-
pris le public.
•Le jeu est bon, et prometteur d'une belle
partie: pour La finale du Championnat de
France. ' ' .
Ce que nous remarquons surtout avec plai-
sir, c'est que les hommes suivent très bien le
ballon et jouent avec ardeur.
Ils sont en grands progrès.
, Les avants jouent bien mieux la touche et
dribblent avec assez dj3 dextérité, ce qui était
assez curieux à observer aujourd'hui ; les
Anglais ne dribblant jamais.
Ils suivent aussi le ballon rapidement et
nous ont paru plus sûrs dans les arrêts qu'il
y a quelques semaines.
Mais il leur manque encore de ramasser ra-
pidement le bail, de se replier vite quand ils
eont attaqués, et d'observer aussi avec plus
d attention les tactiques que peuvent adopter
quelques-uns d'entre eux.
C'est ainsi que nous avons remarqué plu-
sieurs « trucs » de Fonction, qui a remarqua-
blement joué aujourd'hui, non suivis par la
ligne. 11 en a été de même de quelques déplace
mente de Pujol.
Mais l'ensemble est bon. Les demis ont eu
souvent le bail, car la mêlée nous était nare
ment défavorable.
Ils ont encore le défaut de ne point passer
rapidement aux trois quarts.
Ces derniers, eux-mêmes, c'est le reproche à
leur faire, pratiquent la .passe., arrêtés, 'et l'at-
taque se ruine dans cette lenteur.
Aussi, aujourd'hui n'avons-nous vu aucun
essai des trois quarts ; les Anglais étalent sur
l'homme avant le ballon.
En revanche, les lignes arrières ont été ex
cellentes dans :1a défense, rien ne passait vers
ta fin, seulement nos hommes marquaient bien
4t vite les trois quarts adverses.
L'arrière Séverat fut excellent, il eut des
coups de pied heureux et des arrêts iarésisti
Mes, surtout à la deuxième mi-temps où il
fit. exécuter une fantastique cabriole à l'allier
sprinter qui arrivait sur lui dans « un rush im
presionnant ».
On voit que nous pouvons espérer quelque
chose de notre team stadi&te.
D'autant plus que- les Anglais demeurent
parmi nous vendredi et samedi, et que ces
deux jours seront mis à profit pour entraîner
nos hommes. Les Ponts-Jumeaux vont devenir
pendant ces deux jours une école de rugby
105 Feuilleton du 19 mars 1909.
Itmé
....taie
cpt
tme
cpt
tme
cpt
tme
cpt
tme
cpt
tme
cpt
tme
cpt
tme
Cpt
tme
103 21
103 ..
59 40
59 2.;
8-3 95
8.3 65
83 ..
8 ..
81 35
82 Ji
70 25
82 55
83 50
75 .0 i
68 20 !
98 51 ï
£9 85 j
73 5'J i
8i 95 I
487 50 ]
495 .* i
86 75 !
3
3 °'
8 % Amortissable
Dette ttmis. obi.- 3 % loi)-..
Consolidés anglais
Consolidés anglais.
Argentine 5 % 18,8,b--^:„,
Autriche 4 % or lia flor)..
Egypte unifiée.
Espagnole ester
Espagnole exter
Hongrois 4
Italien
Italien 5 -K.
Portugal 3 %
Portugal 3 %•
Eusse 4 % 18G7-1S69..
i % 1880
4 % .1889...
. % 1890...
4 % cons. 1" et 5* série....
4 % 1901
3 % or 1891
i % or 1SS3
4 % or 1834.
5 1/2 % 1894..
S % 1896
5 % 1906 tout payé
4 1/2 % llbéTés
Lettres de. gage 3 1/2.
Dette ottomane uniâee
Ottomanes p rie ri tée .. -
Ottomanes 4 % cons..
Douanes ottomanes
Lots du Congo.
ACTIONS
Banane cle France...... cpt ! «W
Banque de France
Banque Paris
Comptoir d'Escompte
Crédit Foncier
Crédit Lyonnais.
Crédit Lyonnais
Société Générale.
Banque ottomane..
Banque ottomane..
Bône-Guelma
Bône-Guelma ...
Est-Algérien
Est-Algérien
Est
Est _
Pa ris-Lyon-Méditerranée
Paris- Lyon-Méditerranée
Midi
Midi
Nord
Nord
Orléans
Ouest
Ouest-Algérien
Autrichien
Lombards
Nord-Espagns .
Nord-Espagne- ». —tme aiî
Portugais c. à 1 Jr. le kilo
nStle ÎV**S£t - Blé, de 18 à 1 860; maïs, 13;
seMe «©forge. 12; avoine, 10 50; pommes de
terre.' de 4 50 à 5, le tout l'hectolitre
Animaux conduits.au marché. - Bœufs, 450- va-
J
^tm TOaux, 200; moutons et brebis, 1,200;
ZaSk Se Prix moyens ; bœufs. 0 75; veaux 1 fr.;
m-utonT'lU pe«». de 0 95 à 1 fr., le tout le talo;
bœufs dé travaU, de 1,000 à 1,100 la paire.
w uïïes - PÔuSets, 3 50; poules, 4 25; dindons,
de lâ à 13; pigeons, l 75, le tout la paire; lapins
privés, 1 40 l'un.
Œuls, 0 70 !a douzaine. .
Fnli);, _ pommes, de 3 à 3 50; noix, 12, le tout
.riiectolitre. Boulogne.
Foire du 10 mars. — Voici les cours pratiqués :
Grains — Bilé, 18 fr. 50 les 80 kilos; avoine, 11
francs- maïs, 14 francs; seigle, 15 francs; orge,
v> fr 50- paumelle, 14 francs; fôves, 16 francs ;
lrari-ots du pays, ÎS francs; haricots tarbals, 28
I francs-, vesces, 18 francs; espareette, 11 frases-, sor-
loii- I giho, 9 fr .50; petit maillet, 18 francs; Un, 32 flrancs;
ares',' 25 M 1/2 à»»'l'/n BwanTll'Wàlié 7/32. oUanvre, 20 francs; pommes de terre, 4 fr. 50; le
à couteau,
rheoUjditre.
Sons et larmes.
WMTtoS. K Wki; torino de «al».
* - Ito's""* ^ enone 20 francs le
t^rtwaSe stères), aeswj *> w a « cgUataia
mSSSavMi ta«t^ de anfce. *» traite?, le oont.
.
le tout l'hectolitre.
Repasses. - Son gros 8 francs; repasse fine, 10
francs; germes de blé, 8 tr. 50, le tout les 50 talos.
Fourrages. — Sainfoin, première qualité, de 4 n.
à I fr. 50; qualité inférieure, de 3 fr. 50 a 3 fr. 75;
naille de 2 francs à 2 fr. 25, le tout les 100 kilos.
Place de l'Esplanade. — Volailles : Dindons gros,
de 14 à 15 francs ; dindons moyens, de 10 à 11 f r. ;
dindes do 10 à 19 francs; pintades, de 6 à 7 francs;
chapons gros, de 8 à 9 francs; moyens, de 6 francs
à 7 fr. 50; canards gros, de 5 à 7 francs; poule3
vieilles de 4 fr. 50 à 5 francs; poulets gros, de
3 fr 75 à 4 francs; pouiles et poulets moyens, do
3 francs à 3 fr. 50; pigeons tourriers, de 1 fr. 25 à
1 fr. 40; pigeons parisiens, de 1 fr. 50 à 2 francs,
le tout 3a paire. S
Les œufs, 70 centimes la -douzaine.
Lapins domesticrues gros, de 1 fr. 75 â 2 francs;
{ moyens, de 1 fr. 10 à 1 fr. 30; petits, de 90 centimes
à l franc la pièce.
RWI..1ETIN mTEQROty»HUSj;
STATIONS tliroM n»ai. ÉTAT OU atRI. M, Ui
1> ïlille u v.»*.jit? mai et,; \pu utiu
au leste IJe vous cherchais et ne pouvais ! m,e - J*S autres, termina-t-il, pour re-
vous trouver. Je crois que j'ai passé sur j Prendre haleine et en sortant la tête de
dessous la bâche, ont renoncé à leur pe-
tite promenade d'agrément.
— Brave Brien ! fit Henri d'Alreimpe
en serrant à son tour la main du vieux
matelot, tu nous as une fois de pius sauvé
ia vie !
11 v , e , ntre de deux ou trois de ces citoyens-
KL Ils ont braillé comme des ânes. Vous
y êtes ? Fouette, cocher 1
Et, il administra à ses deux bœufs un
formidable coup de trique.
Les bufflons ou zébus que l'on emploie
comme attelage et comme moyen de
transport sont des bœufs de petite taille,
a la robe rosée et jaunâtre, qui sont très
durs à la fatigue et qui trottent et galo-
pent très vite. Sur le dos, signe caracté-
ristique, ils portent une forte bosse
M. de Blignac embrassait le vieil
Yves Brien avec attendrissement et on
repartait à une allure endiablée laissant
loin derrière la meute enragée des fa-
kirs.
Voyez-vous, mon capitaine, disait,
Brien, tout en émoustillant son attelage
je me suis dit comme ça, en dégringolant
. du haut de la cassine que nous ollio'is
vait so résoudre à abandonner ainsi son I sûrement avoir ces diables do l'enfer à
vieux matelot, I nos .«WSSCS, et que la carriole ferait 'pas
—Est-ce que ça se compte entre nous ?
Demain ce sera votre tour. Seulement,
je vas vous dire, ça me semble tout drô-
le, voila que je connais des bœufs bos-
sus, actuellement. Il n'y a pas trois jours,
jetais le cornac de oe pauvre Fiferlin.
lout.es les bêtes de la création finissent
par y passer.
Toi, citron, tu verras au premier relaî
comment c'est amarré, ces machines-lfc
parce que les attelages, c'est ma partie :
c'est sur celto du petit Maycux.
{à tuiri*h
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

LE MDMCRO5GEHTIH.ES
Organe quotidien, de l>éf©».®e
RÉDACTION ET ADMINISTRÂTÎO¥T
Sociale et Religieuse
Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMÉBO 5 CENTIMES
Trrii SU mutin tu an
RATrmaARONNX KT DèTÀRTEMKNTa LIMITROPHES .... 6 (r. 44 fr. £0 fc
DÉPARTEMENTS MON LIMITROPHES 7 . 43 - .
ATRAHfîKM (Union poiUlo) _ - Mt «nllma.
Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal
fars, Hlc,-Pyrén6es, Bassos-Py rénées, Landes
T&rn-et-GaroHne, 4-ot-et-Garonno
ÉDITIONS RÉGIONALES
Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Haute-Garonne, Ariègo
Edition du matin soécial» a Touhim
AKRONOB ai«i»B. s», & f«ulou&a, «t akaz tous aoa "rrrrflr~HMa'ay
LtGRAPHIQUE SPECIAL Vendredi 19 Mars 1909. - 19 J Année - N° 5,977 DBEMX A PARIS : 26, BUE FEYDEAÎ
Les Faits du Jour
M. Due;, liquidateur des congrégations, a été
révoqué pur le tribunal civil eî remplacé par
fftftl. Beileguin et 0esn eu-Martin.
->—
to sous-secrétariat lies postes avoue le chif-
fre tie 3.000 comme nombre des grévistes pos-
tiers â Paris ; mate on estime que ce nombre
est d'au moins 8.000 ; les brigades de réserve,
venues de province, se sont solidarisées aveo
les grévistes j le service est de moins en moins
assuré.
Los ministres ont tenu deux réunions dans
la journée ; M. Clemenceau fait démentir la
démission de M. Simyan ; on assure que M.
Barthou a été autorisé à révoquer en masse
les grévistes.
Au cours d'une collision avec la police à la
suite d'une exhibition carnavalesque et anti-
gouvernementale, six Camelots du Roi ont été
arrêtés et écroués ; trois agents ont été bles-
ses.
--«—
Edouard VII a visité a Pau l'aérodrome où
M. Wright a effectué deux vols devant lui.
—:-
A la suite d'une épidémie de grippe, les éle-
vés du « Borda » ont été licenciés.
—>-
Annacuin, déserteur du 1er génie, a été con.
damné à trois ans de prison pour espionnage.
—•i—
On assure que l'Autriche, afin d'obliger la
Serbie à venir à résipiscence, songerait à occu-
per temporairement Belgrade.
-if-
Lire la dernière heure à la 3" page.
III U
La grève des P. T. T. offre ceci de par-
ticulier et de nouveau dans une grève,
c'est que les grévistes s'insurgent har-
diment contre l'attitude aggressive et in-
juste prise par le gouvernement à leur
égard en raison de leurs « opinions poli-
tiques ou religieuses. »
Ils ne se bornent pas à des revendica
iâons d'ordre matériel touchant aux sa-
laires ot à l'avancement. Ils font valoir
l'ingérence et l'arbitraire diu Pouvoir
«entrai dans les questions où il n'a riea
à faire et rien à voir.
Jusqu'ici, om n'avait entendu que les
criailleries des gréviculteurs célèbres
qui s'appellent Clemenceau, Briand et
Viviani contre l'ingérence « patronale,
capitaliste et cléricale ». Il nous semble
encore les entendre vitupérer à Caf-
maux où, sur des misères et des ruines
ouvrières, ils furent jadis jeter les bases
de leur fortwne politique.
A cette heure, le décor a changé. Les
faiseurs de grèves que nous vîmes se
bourrer de foie gras — ô l'exquis pâté
de chez Alary, disait Clemenceau 1 — ont
forcé les salles à manger ministérielles
Et entre deux digestions, ils font la jolie
besogne que les employés des Postes,
Télégraphes et Téléphones énumèrent
dans leur appel au public.
« Nous sommes livrés au bon plaisir,
affirment-ils... Le déplacement d'office
est pratiqué couramment pour raisons
politiques ou religieuses... Nous sommes
victimes de la plus intolérable tyran-
nie... » Et ils énumèrent leurs nom-
breux griefs. Le plus caractéristique est
celui motivé par l'odieux acharnement
avec lequel on a persécuté la receveuse
des postes de lTsle-en-Dodon. Lamalheu
reuse femme a été frappée parce qu'elle
a un fils prêtre t
— Suivant leurs opinions ou leurs
croyances, déclarait l'autre jour, devant
la 11 e chambre correctionnelle 8 de la
Seine, M 6 Thibault, avocat des grévistes,
les agents des postes et télégraphes en-
courent la faveur ou la défaveur admi
nistrative. »
Aux P. T. T., lo délégué à. la tyrannie
s'appelle Simyan. Mais on se tromperait
si l'on croyait qu'il est seul coupable.
Sa culpabilité est partagée par tous les
titulaires des portefeuilles ministériels
dont l'ingérence et l'arbitraire sont jour-
nellement dénoncés, non pas seulement
par leurs subordonnés, mais par leurs
maîtres, nous voulons dire par l'im-
mense majorité des contribuables fran-
çais lésés dans leurs droits les plus sa-
crés.
On entend bien que nous ne nous im
miscions pas dans le fond même du dé-
bat qui met aux prises M. Simyan et
son personnel. Nous laissons de côté le 3
considérations purement techniques et
professionnelles pour ne retenir que cel-
les qui touchent aux atteintes faites à la
liberté de conscience des grévistes. Et,
sur oe point, il est clair comme le jour
que tous les torts sont du côté du politi-
cien hargneux chargé du maniement de
la cravache elemenciste au sous-secréta-
riat des postes et télégraphes.
Les fonctionnaires si durement traités
en raison de leurs « opinions poluiques
ou religieuses », connaissent leur cons-
titution et tous leurs auteurs républi-
cains sur le bout ùu doigt ; ils n'ont ?u
qu'à se baiser pour ramasser l'arme
avec laquelle ils espèrent briser le joug
gouvernemental. Leur protestation est
d'une hardiesse qui provoque des plain-
te de la part des écrivains qui vont cher-
cher le mot d'ordre au1 ministèrie de rh>
térieur.
Il ost déplorable, en eiffet, que parce
qu'il plaît à un régime de persécuter des
milliers de braves gens, la vie nationale
soit paralysée dans quelques-uns de ses
organes essentiels : la poste, le télégra-
phe, le téléphone.
Mais si quelque chose doit surpren-
dre, c'est que le mouvement de protesta-
tion qui vient de se produire dans l'ad-
ministration de M. Simyan ne s'étende
pas à toutes! les administrations, à tous
les ministères, à toutes les organisations,
à tous les groupements, à toutes les clas-
ses, c'est-à-dire à la nation française
elle-même.
Les P. T. T., dans leur appel au pu-
blic, déclarent qu'ils sont livrés au bon
plaisir, à l'injustice et à l'arbitraire.
Mais quel est le fonctionnaire qui n'est
pas autorisé à en dire autant ? Quel est
le citoyen qui, actuellement, est libre
d'avoir les : dées et de professer les
croyances qui lui conviennent ?
L'injustice et l'arbitraire si énergique-
ment — et si justement — flétris par les
P. T. T. nous les trouvons partout dans
l'Etat jacobin et oppresseur. A l'inté-
rieur, à la justice, aux finances, à la
guerre, à la marine, à l'agriculture, au
commerce, Simyan n'a que des compli-
ces, lesquels, dans l'ordre de la Crava-
che, occupent un grade plus élevé que
lui, puisque Clemenceau, Briand, Cail-
laux, Picard et les autres sont ministres,
tandis qu'il n'est encore, lui, qu'un sim-
ple sous-secrétaire d'Etat. Cette compli-
cité, nous la voyons dans la décision
prise par le conseil des ministres de
soutenir jusqu'au bout le susdit Simyan
dans la lutte qu'il a entreprise contre la
conscience de ses subordonnés.
Pour tes chevaliers de la Cravache,
gouverner, c'est persécuter.
Simyan mérite donc leur confiance et
leur sympathie. Bien plus, en persécu-
tant, dans « leurs opinions politiques ou
religieuses » les P. T. T., qui ne sont
qu'une minorité, il se signale à l'atten-
tion de la Secte qui l'appela rue de Gre-
nelle, pour le j°our où, dans un départe-
ment plus important, il devra s'en pren-
dre à la majorité des citoyens français.
Mais il ne faut pas jouer avec le feu,
et il y a déjà longtemps que la Répu-
blique y joue aux dépens dé la collecti-
vité. Que les persécuteurs y prennent
garde 1 Le geste des P. T. T. pourrait
bien faire réfléchir les millions de ci-
toyens victimes comme eux de « l'arbi-
traire et du bon; plaisir ». C'est la pre-
mière fois que, dans une démonstration
de la plus haute gravité, on incrimine
le sectarisme féroce de la République.
La grève actuelle pourrait bien eta
inspirer une autre : celle de la nation
dressée tout entière contre ses oppres-
seurs. On commence à y songer...
Victor LESPINEw
de la Fondation Carnegie qu'un éetoanse de
professeurs vient de s'oçvérer entae les Etate-
Itais et la Prusse. Ce dernier pays expédiera
cibaque animée des professeurs s'intitulwnt maî-
tres d'allemand... et de français.
Ces polyglottes voyageant aux fraie de tears
universités, n'écoroherout crue notre tangue ;
mais oeia suffit pour que nous signalions le
fait aux jeunes Américaines qui ne tiennent
pas à faine sourire dans les salons français
avec leur jargon et surtout leur prononciation
fxanco-tudesque et qui, en somme, peuvent se
procurer en France des professeurs de fran-
çais assez modiestes pour enseigner notre lan-
gue seulement, même quand, ils en. savent ou
croient en 6avoir d'autres.
—€>— Mariage original.
Le mariage civil devient une mascarade 1
C'était à prévoir.
A Marnant, communie située* à dieux kilomè-
tres de Tliizy, le maire vient de consacrer
l'union d'un couple qui ne doit pas être enclin
aux idées noires.
Toute la noce, mariés, témoins et invités,
était en travesti. Inutile de dire que le bal
qui a suivi était, selon le cliché, paré et mas-
qué.
Les Causes flie Raiategratia
De la Libre parole :
On s'est beaucoup entretenu de la réin-
tégration de l'amiral Germinet, décidée en
conseil des ministres. On ne se gênait pas
pour donner les vrais motifs de cette me-
sure, qui sont d'ordre politique.
— « Si le conseil a décidé cette réintégra-
tion, disait un indépendant, oe n'est pas
pour rendre justice au vaillant miraiu qu'est
l'amiral Germinet, ce n'est pas pour rendre
à la marine un chef vaillant et respecté. A
la veuille du débat sur le bilan de la marine,
et de l'interpeflatiioEi sur la- grève des pos-
tes, le ministère a simplement voulu donner
une satisfaction aux éléments modérés et
patriotes de la Chambre.
» C'est toujours le système de la bascule
cher à M. Clemenceau. Tantôt il tape sur
les patriotes et sur les catholiques pour
avoir sa majorité ra^icaile-soeialiste ; tan-
tôt il fait des avances aux modérés, après
avoir fait sentir sa poigne aux syndicalistes
et aux unifiés.
» Si M. Picard a signé la' réintégration
de l'amiral Geirminet, sur l'ordre de M. Cle-
menceau, c'est uniquement parce qu'il a été
guidé par l'intérêt du ministère et dans
l'espoir de retrouver, à droite, les voix que
la grève des postiers lui faisait perdre à
gauche.
» La malice est cousue de fil blanc. »
A force de jouer à la bascule, M. Clemen-
ceau finira bien par se casser le nez.
pour tour avancement réguiter, e* que ces '
garanties leur sont retirées, par des trucs
de police qui tendent à restaurer oowtre eux
le régime de la faveur lis disent que les
proportions d'ancienneté et de choix, qui
devaient être leur charte, ont été inappli-
quées ou méconnues, depuis deux ans déjà,
et qu'on ne leur a donné, en échange, qu'un
surcroît de travail. Bref, ils ont des sujets
de plainte. Comme on n© veut rien écouter
en haut lieu, pas plus ces plaintes-là que
les autres ; qu'on y est grisé par une lon-
gue impunité et qu'on se fie à M. Lèpine,
comme Néron se fiait à TigeflSin, et à la
garde prétorienne, pour tout contenir et
pour arranger à coups de poings tous les
mécontenitemients, les agents des postes ont,
sinon siaboté, du moins lâché (lie service...
C'est bien f âcheux, laissurémnet, mais ont-
core une fois, s'il est très ennuyeux d'avoir
par hasard des lettres en retard et des té-
légrammes en souffrance, *iQ est encore bien
plus ennuyeux d'avoir sur le dos et à per-
pétuité un gouvernement comme celui-là,
qui ne peut même plus se faire respecter ni
obéir de ses fonctionnaires. De sorte qu'au
lieu de révoquer les fonctionnaires, on se
demande si vraiment il ne serait pais plus
pratique, plus court et plus profitable de
révoquer ce gouvernement.
D'ailleurs, tout le monde sait bien que
cette République ne peut plus se maintenir,
en face des servitudes effroyables qu'elle
s'est créées et qui la débcrdenit.
Au lieu de steppuyer logiquement, natu-
rellement, sur la nation elle-même, elle a
entrepris, surtout depuis 1899, de s'impo-
ser, bon gré mai gré, contre le gros de la
nation, par le moyen d'organismes de com-
bat, instituteurs, fonctionnaires, débitante,
comités, délégués, syndicats, etc.
Or, ce sont précisément ces organes sur-
ajoutés de renforcement ou de soutien qui
sont aujourd'hui, sinon en révottte,du moins
en humeur de révolte. lis ont pris cons-
cience que, sans eux, tout serait par terre,
et ils se font payer ce qu'ils valent. C'est
bien clair.
Toute l'oligarchie de pacotille qui cons-
titue le régime actuel et qui se chiffre par
quelques centaines d'individus, dont cha-
cun se sait à la merci

iTT-TinBiiff^iTwiiaii^
a lutte engagé
Sbé
aarvice de santé cranmo
Dcs1n>stes de secours pimenta ires ;
b) D'une ambulance de dtvieron d infan-
^c^D'un© fraction d'ambulance do corp-s ;
A\ D'un hôpital do campagne ;
e) D'un hôpital d'évacuation et d'une frao
,ion de train sanitaire.
Les dépenses seront imputées, suivant leur
oatoire soit sur les crédits de la solde, soit
«îvr ocùx dn service de santé, ou des Chemina
de fer ou des convois militaires.
ÉPIDÉMIE DANS LA GARNISOU D'AVIC-NON
Avignon, 18 mars.
'On annonce comme certaine ia nouvelle
nue M. Cheron se dispose à venir visiter les
troupes de notre garnison.
^L'état sanitaire, qui parait s'améliorer dans
la population, prend, en effet dos propor-
tions quelque peu alarmantes dans les diver-
ses casernes. 11 y a environ 158 soldats ma-
Jades à l'hôpital mixte de Sainte-Marthe.
Hier encore, deux soldais du 7° génie sont dé-
cèdes. Cette situation a ému la ministre de la
yuerre et a motivé sa visite.
Malgré cela, les ordres d'appel d'e 1.500 re-
Fervistes affectés au 258° territorial sont
maintenues. Uno vingtaine d'officiers du ca-
dre de ce régiment sont déjà au camp do
Massillan, à Nîmes, et surveillent l'installa-
tion des baraquements sur les Garrigues
pour les officiers ot tentes pour les hommes.
Les «Camelots ûu Roi »
Menottes républicaines
Paris, 18 mais.
M. Jean Dupuy, président du comité général
de la presse française, a eu une conférence
avec M. Poincaré, avocat du syndicat de la
presse parisienne, au sujet de la situation
itaite aux journalistes prévenus ou condamnés.
MM. Dupuy et Poincaré ont demandé au-
idience au président du conseil pour s'assurer
que le traitement imposé à ces condamnés ou
prévenus n'est pas plus sévère quo celui qu'ont
subi les inculpés de Draveil.
M. Clemenceau leur a répondu qu'il avait
donné des instructions en ce sens et qu'en fait
•le régime appliqué était identique.
Briand entre deux gendarmes >
Paris, 18 mars.
Les nombreux Parisiens qui se trouvaient
(cet après-midi sur la place de l'Opéra, ont eu
,1a surprise de voir arriver un landau décou-
vart dans lequel on reconnaissait aisément
'M. Briand avec sa moustache légendaire, en-
tre deux gendarmes d'une carrure respecta-
ble.
Sur la banquette d'avant, on voyait M. Ba 1 -
|ïot-Beaupré entre. M. Hamelin, juge au t.rihu-
i-nal de simple police, et M. Bidault de l'Isle,
iQUi présidait la chambre des appels correc-
itionnels qui a confirmé lo jugement de M.
Gaucher.
; Dans la foule, on comprit tout de suite que
C'était encore un coup des Camelots du Bai et
elle fut très sympathique ; elle n'était pas du
.tout mécontente de voir M. Briand entre deux
gendarmes avec les menottes aux mains.
Le landau qui venait de la rue Balévy, tra-
versa la place de l'Opéra ; il fut aussitôt en-
touré par une nuée de Camelots du Roi qui
criaient : « Briand de Sain-t-Nazairo ! »
Au coin de l'avenue, de l'Opéra et de la rue
Oamnou, les Camelots culbutaient un bar-
rage d'agents, dont deux furent renversés.
Une nouvelle bagarre eut lieu au coin de
la rue des Pyramides, au cours de laquelle les
*ro.is juges et les deux gendarmes purent s'en-
ïuir ; celui qui (représentait Briand, et qui
était très rassemblant, fut arrêté ; c'est M.
'Bernard Chambud ; il fut conduit au poste de
la rue Villedo. ainsi au© MM. Maxime Béai
del Sarta, M. Pressay de Uonoel et deux au-
tres.
Après l'arrestation de leurs camarades les
Camelots du Roi sont allés manifester sous
ws fenêtres de l'Action Française,. me do 'a
Chaussée-d'Antin.
M.Baliot-Beaupré.en costume, est apparu au
balcon, brandissant une pancarte qui portait
le chiffre 445 ; autour de lui des Camelots
chantaient : « La Franco bouge ! »
Cette manifestation durait depuis uno demi-
heure, lorsque la garde à cheval arriva et
chargea les manifestants ; plusieurs arresta-
tions furent opérées et deux barrages furent
établis en tasse du Vaudeville et à quelques
mètres de l'Action Française ; ils ne furent
levés ou'à sept heures.
Six Camelots du Boi seront poursuivis pour
refus de circuler, violences, voies de faits,
outrages arax agents et rébellion ; ils sont
partis à neuf heures pour le dépôt.
A la Préfecture de police, on déclare me
trois agents ont été blessés ; ce sont les gar-
diens Aiquet. Pebellière et Poehon.
persévérer J»«nTau bout dans ta lutte eng«
et se séparent aux cris de : « \ ive la gu'vt. ».
xatricc 1 Vive la grève des P. 1 • i • ' »
Les brigades de réserve
Les agents des brigades de réserve, y«g»
pour remplacer k* grévistes, se sont EOJMB-
les ave* ceux-ci et «ont aUés dweetement à. M
permanence de ia grève au lieu de prendre
leur service.
Le nombre ties grévistes
Co matin, on estime à 8.000 environ le nom-
bre des grévistes ; l'administration t^'Steà
dire que la situation n'est pas grave ctsehor-
ce d'en atténuer l'Importance. et de diminuer
lo nombre des grévistes, mais tes chiures sont
notoirement inexacts.
Voici les chiffres communiqués par Jo sous-
secrétariat : bureau dos ambulants. 650 ; cen-
tral télégraphique, 515 ; bureaux téléphoni-
ques, 480 ; employés sédentaires des bureaux,
050 ; facteurs, sotj ; total, 3095.
La grève et les syndicats ouvriers
Le Comité eonîédéraa de la G. G. T.j réuni cx-
traordmai-rcmaait hier soir ,a décidé de garder
l'expectative dans 4a grève des postiers.
Le ecotaur d'électricité Edison, du faubourg
Montmartre., est gardé par des agents ; on
craint un coup de Pataud. Paris, 18 mars.
Le bruit court que d'ici quarante-huit heu-
res les électriciens et les employés de chemins
de fer seront en grève.
Un député déclarait qu'ayant voulu télépho-
ner de le. Chambre, te soûl mot qu'il ait ob-
tenu du bureau était le mot de Gumbronne.
Sans les ba^auïs
Parts, 13 mais.
Les grands établissements de crédit ont or-
ganisé des services d© convoyeurs jusqu'aux
gares frontières ; à partir da co soir, ces mê-
eyjs services fonctionneront pour ta province;
aucun de ces établiseernents n'a reçu do cour-
rier aujourd'hui.
Berlin, 18 mars.
On annonce que tes grandes maisons de
banque de Berlin ont décidé d'expédier ce
soir "un envoyé spécial à Paris pour porter
leur correspondance.
Les télégrammes diplomatiques
Paris, 19 mars.
Le comité de la grève a voté une délibéra-
tion par .laquelle il «'engage à mettre à la dis-
position de l'administration huit agents choi-
sis parmi les meilleure qui seraient chargés
d'assurer la transmission des dépèches diplo-
matiques avec Fétranger.
Oetie décision a été acclamée par las gré-
vistes.
L'émotion à Paris
Paris, 18 mars.
Jusqu'ici, on ne voulait pas croire a. l'exten-
sion de la grève et on avait confiance en M.
Clemenceau ; on pensait qu'il étoufferait la
révolte dans l'œuf, comme il l'avait promis ;
mais il a fallu déchanter et se rendre à l'évi-
dence.
Quand ls public a su la vérité, l'émotion a
été des dus vives et la situation nouvelle est
l'objet des plus violents commentaires de la
part du publie.
On- .accusa le gouvernement d'avoir dissi-
mulé la gravité do ce mouvement de révolte
et on adoptait ianinédiatetnent le mot d'ordre
des grévistes : « Qu'on débarque Simyan et le
calme renaîtra ».
L'animation est très grande «ur les boule-
vards ; des groupes se forment qui s'entretien-
nent des conséquences de la grève.
Ces conséquences sont incalculables pour le
monde financier ; des ordres de Bourse impor-
tants n'ont pu être exécutés, le commerce est
dies plus restreints, de gros marchés restent
en souffrance, toutes les affaires en subissent
un dommage considérable ; on n'entend quo
des plaintes et des protestations.
L'ATTITUDE DU GOliVERfiEKEST
Clemonceau
Les élèves du Esrela v licenciés
Brest, 18 mars.
Douze nouveaux cas de grippe légère s'é-
tant produits à bord du vaisseau-école le
Borda, le ministre vient de prescrire le licen-
ciement immédiat des deux promotions. Tous
les élèves sont renvoyés dans leurs foyers
'jusqu'après les vacances de Pâques. On pro-
fitera de
Borda.
leur absence pour désinfecter le
Lfi GRÈBE fi partis •
La jouirnés cîe Jeudi
, ,. , Paris, 18 mars.
D heure en heure la situation s'aggrave • à
l'heure actuelle, U n'y a plus de communica-
tions télégraphiques. Le central de la rue de
Grenelle est complètement désert ; seuls les
agents de police et les gardes municipaux font
aes cent pas.
Il n'y a presque pas de communications té-
léphoniques, les fils ou du moins beaucoup do
fils étant coupés à l'entrée de Paris ou à quel-
ques kilomètres
Beaucoup aussi sont mêlés aux rosaces
Quant à la poste, il n'en faut pas parler ; le
tri n'a heu nulle part et les sacs de correspon-
dance s'accumulent et forment de véritables
montagnes.
Le service est ininterrompu ee matin d'une
ïiiamere générale.
Au centrât télégraphique
Paris, 18 mars.
Les soldats du Mont Valérien employés au
bureau centra! «mt ailés coucher à l'Ecole mi-
litaire ; le service y est fait en ce moment par
.quarante employés.
Les soldats réquisitionnés ne sont pas autori-
ses a sortir du Central.
Les bureaux ds quartier
. /. . . . . . Paris, 18 mars.
A 6 li. y, hier soir, un groupe de postiers
f^V^f A ^"«^ dans Je bureau de poste de
ita place de la Bourse en poussant des cris
Les employés, qui jusqu'alors étaient restés
a leur poste, ont abandonné le travail et le
bureau a été fermé
'^w^VJÎ^t 10 ? 16 bo " leva ''d Pasteur est
également ferme depuis quatre heures
^ ,!ï?"£ e ' i: ' àix commis du bureau de Vave-
vice.
0Slt reîusé de prendre leur mr-
. „ „. . Paris, 18 mars.
An Comité central de l'Association générale
iruo Danton, les délégués siègent en permanen-
ce ; a chaque instant, des nouvelles arrivent
ide Parte ou de province où le mouvement so
généralise de plus en plus.
Une délégation chez
Une délégation des députés die Paris s'est
présentée place Beauvau ; elle a demandé no
tamiment à M. Clemenceau que soit mise au
plus tôt à l'ordre du jour de la Chambre la
proposition do loi de M. Dépasse, rapportée
par M. Babaud-Lacroze et qui tend à l'institu-
tion d'un conseil supérieur des postes. Ce con
seïl, composé de tous le» degrés de la hiérar-
chie des postes, discuterait et élaborerait les
réformes intéressant las questions postales.
La délégation pense que cette manière d'opé
rer serait de nature à ramener un peu de
calme.
Le président du coneett s'est, dès le début do
l'entretien, montré très nettement décidé à la
résistance.
M. Barthou a partagé sa manière de voir.
M. Clemenceau estime que les employés se
sont mis en grève sans aucune raison. le ser-
vice a été désorganisé. On se voit dans la né-
cessité d'expédier de Bruxelles les télégram-
mes à destination de Berlin. Sur quinze télé-
grammes officiels adreœés à Paris, deux seu-
lement sont parvenus. Parmi les dépêches en
souffrance s'en trouvaient auxquelles M. Pi-
chon attachait la plus haute Importance.
M. Clemenceau s'oppose fcrmeMement à la
discussion do tout projet tant que tout ne sera
pas rentré dans l'ordre. Néanmoins, le gouver-
nement accepte l'interpellation de M. Alfred
Leroy .pour vendredi.
On procédera au remplacement des agents
en grève.
M. Clemenceau n'éprouve aucune inquiétude
sur la formation du personnel.
A la séance de la Chambre de vendredi, Je
gouvernement saisira l'occasion de mettre le
pays en présence de la situation causée par la
grève et de te rendre juge.
« Les employés, a-t-U dit, veulent, la bataille.
Nous l'acceptons. Mais, de toute manière nous
ne céderons pas. Je suis certain que le dernier
mot restera au gouverneanent. »
M. Simyan ne démissionne pas
Par is, 18 mars.
M. Clemenceau a. fait démentir ce matin le
bruit qui cou fait, hier soir de la démission im-
minente de M. Simyan
Réunion du conseil des ministres
Paris, 18 mars.
Un conseil des ministres a été tenu ce matin,
à l'Elysée, sous la présidence de M. Pallières.
Le compte-rendu officieux porte qu'il a été
décidé de faire appel à la troupe
ML Cleinenoeau est bien décidé à tenir jus-
qu'au bout.
Une nouvelle réunion des ministres est an-
noncée cet après-midi ; dans ce nouvel entre-
tien des ministres, M. Barthou serait autorisé
à révoquer en masse les grévistes sans consul-
ter le conseil de discipline.
Raris, 18 mars.
Ainsi que nous l'avons annoncé, les minis-
tres se sont encore réunis en conseil, à 6 heu
res, à l'Elysée ; voici le compte-rendu offi-
cieux publié à l'issue du conseil :
Conformément à la décision priée ce ma-
lin par le conseil, le ministre des travaux
publics a soumis à la signature du président
de la République un décret attribuant au mi-
nistre des postes ou au sous-secrétaire d'Etat,
cn cas de relus collectif ou concerté de ser-
vice, le droit de prononcer directement les
peines disciplinaires.
» Cette disposition additionnelle comble une
lacune des décrets de 1903 et de M dont les
garanties restent, hors le cas de grève, acqui-
ses au personnel. »
Paris, 18 mars.
La disposition additionnelle signée au con-
seil de ce soir vise, comme on l'a vu, le droit
do grève dans l'administration des postes.
Ce droit est formellement dénié, et tout cas
de grève rend lo fonctionnaire passible do
révocation immédiate.
A l'issue du conseil, les ministres se sont
efforcés de convaincre les représentants de la
Las sanctions
Le gouvernemont, on présence de l'exten-
sion du mouvement gréviste, a décidé do sus-
pondare tous les employés qui n'occupent pas
lénr poste en ce moment.
Le nombre dos suspensions prononcées se-
rait de onafc cents.
La gr-ve & }59 parlementaires
., . Paris, 18 mars.
Au début de IR Séance d* demain, MM. Corn,
brouzo, Docker-David, Rose, etc., diganmal
une demande de discussion immédiate d'une
proposition do loi pour laquelle ils demande-
vom l'urgence.
Dans leur exposé' des motifs, ils déclarent
que 1 interruption des services postaux avant
jeté dans le monde dos affaires la perturba-
tion la plus profonde, les valeurs néc-ociables
no peuvent, toutes être présentées à leur date
et que, dans ce cas, les délais de protêts et des
actes concernant tes recours ne peuvent plus
Cire observés ; que, d'autre part, les fonds in-
dispensables au païamant d'un grand nombre
ilo ces veteurs no .peuvent plus parvenir en
temps utile aux tiers.
La proposition de loi est ainsi conçue •
« Ait ici o premier. — Les délais dans 3tsoue!s
doivent être faits les protêts et .tous actes con-
servant les recours pour toutes valeurs négo-
ciables souscrites avant La promulgation de là
présente loi sont prorogés jusqu'à la reprise;
normale des services postaux, télégraphiques
et téléphoniques.
» Le «aiâxnwsement ne pourra pas être de-
mandé aux endosseurs et autres obligés jus-
qu'à la reprise de oes services ; les inlérêt.s se-
ront- dus depuis d'échéance jusqu'au paiement.
» Art. 8. — Tous les délais d'opposition, d'ap-
pel ot, en général, tous tes délais de forclusion
saut prorogés de la même manière et dans les
mêmes conditions.
B Art. 3-. — Un décret fera connaître la date
de la reprise normale des services. »
Le désarroi le plus complet règne dans le
monde parlementaire; les députés no croyaient
pas que la situation s'aggraverait à ce point.
Suivant l'opinion des députés les plus posés,
la question dépasse désormais do beaucoup
le ministère.
En attendant, les radicaux-socialistes et les
socialistes mènent une canupagne effrénée con-
tre le gouvernement en vue du débat do de-
main ; du côté des modérés, on semble résolu
à soutenir le cabinet.
M. Massalniau, député de l'Aveyron, a dé
posé aujourd'hui une damande d'interpella-
tion sur les moyens que compte prendre le
gouvernamont pour réprimer l'anarchie des
fonctionnaires.
D'autre -part, M. Dansette, député du Nordt
disait qu'il était impossible de provoquer une
crise ministérielle dans de pareilles circons-
tances.
En attendant, quelques radicaux vont jus-
qu'à réclamer des mesures draconiennes com-
me une mobilisation partielle atteignant les
grévistes et l'interdiction de leurs réunions.
Toutefois, on rencontre des députés qui dé
olarent voir la situation très cn noir.
M. Lagasse déclarait :
— Je ne voterai pas pour le gouvernement,
mais il aura une forte majorité pour approu-
ver la politique du poing tenmé et du coup «U
trique : ea n'ajoutera rien à la popularité
de cette Chambre, qui est si compromise de-
puis les quinze mille. »
BI. Dubief déclarait de son côté :
— La délégation des gauches doit prendra
ses responsabilités ; nous cherchons une for-
mule nui n'impliqua pas la confiance, mais
sans désavouer le gouvernement. »
M. Siegfried opinait pour l'autonomie de
l'administration des postes.
La décision prise par les postiers de- délé
guer huit de leurs collègues pour assurer les
communications avec l'étranger a fait une
bonne impression dans les milieux parlemen-
taires.
On .assure que M. Wilm lira demain, à la
tribune, des documents fort intéressiyits, qui
gêneront M. Clemenceau qui se solidarise avec
M. Simyan.
La délégation des gauches et le groupe des
députés de Paris se réuniront demain, à une
heure et demie, avant la séance.
Ce dernie-r groupe délibérera sur la deman-
de d'une commission û'enquéte sur la crise
postale ; M. Clemenceau .reiooussera l'enquête
et peut être battu là-dessus.
On assure qu'il a en poche la démission da
M. Simyaaa, mais qu'il ne la rendra officiells
qu'après la séance de demain.
fl L'ÉTRfiSGER
Londres, 18 mars.
Le bureau central «tu téùégt»pia! n'a reçu de
P1îg«^ef«ux. De Plus je
J&M xsneuf Listes avec la Km«'Càrt dos journaux sont sévères pour
M simyan dont lit morgue et 1 insotetwe
ont lé la causé d'une explosion qu'on aurait
T ' U rÈcho'dr ParU et la mnMiauc Vrançaisr
conslaten-t tp e c'est le résultat du gâchis qui
rèSne a n iaistm-e. où clxioun.se hvre avec
iMotiérenco à toutes ses fantaisies
On reproche à M. Simyan.de n'avoir pas
eu o geste tout au moto* généreux de s'en
aller Baûn, on craint que l'attitude prm>a«.-
trloe'de M. Clemenceau ne pousse les gicvis-
tos à des représailles violeutcs.
Voyais de Souverains
Edouard Vil à Pau
Pau, 1S mars.
Après le roi d'Espagne, voici S. M. Edouard
Vu qui désireux de voir l'aéroplane d© Wil-
bur Wright, est venu visiter Pan.
Le roi 'd'Angleterre est arrivé hier en auto-
mobile à 1 h A ; il était accompagné du colo-
nel sir Arthur Davidson, son aide de camp, du
caattaine Seymour Fortescure et de sou mé-
decîn le docteur sir James Reid.
Ouâtre autres autos suivaient l'automobile
ro-.-al,/> • elles contenaient des personnes de la
fuite de Sa Majesté ou des ami s qu'il a chaque
année le plaisir de retrouvor a Biarn-U.
Les appartements pour Edouard VII et sa
s»Ms avaient été retenus à l'hôtel Gassion où,
dès l'arrivée, un déjeuner de dix couverts
étàit servi dans le pavillon royal qui donne
sur te boulevard des Pyrénées.
A 4 heures, le r-oi et sa suite se sont rendus
suri 'aénxlrosrii, où se trouvaient MAVright et
de nombreuses personnalités de la colonie an-
glaise.
Le roi descend de la première voiture avec
le colonel sir Arthur Davidson ; il est salué
par M. de Lassenco et les -frères Wright, dont
il serre la main et qui lui font les honneurs.
Edouard VII visite l'installation, qu'il trouve
très confortable ; Wilbur Wright explique au
roi le mécanisme de l'aéroplane ; il s'étend sur
des explications techniques auxquelles le sou-
verain, paraît prendre un grand plaisir.
La visite terminée, on se rend près du py-
lône où la machine est amenée ; elle est cou-
verte de drapeaux anglais et français.
A 4 h. 49, Wilbur Wright, s'élève et accomplit
un vol spîendide. U vient à un moment passer
à deux mètres du roi, qui salue en souriant.
Le vol a duré 7 minutes 7 .secondes.
A 5 heures, Wright fait un deuxième vol,
s'élève très haut et disparaît du côté de la
route de Bordeaux.
Après 13 minutes 22 de vol, l'aéroplane re-
vient prendre sa place dans ie hall ; le roi,
enchanté, exprime toute sa satisfaction à M.
Wright. Il serre la main à. M. de Lassenee et
rentre à l'hôtel Gassion à 6 heures du soir.
to Sertie lui aura donné Pleim;
On compte à Vi^X^Sato-
concertées 1 1 -'""' ([ :; .'. ', t „ | . iuiilcr le
tout, juste M «f*t,JZ.
ayant obtenu satlsfacti
de.
évacuerait Be'gra-
curopéonnes de
v«e Pour ^^S^Spet, de lui troa-
1>TOC "^ nrft^xtt» te motodw incklerit de fron-
^^cTA* «ufûre à la
i^Ç'u, éclianges de notes et toutes les ap-
nmS&Bnffia«ons servent surtout à mas-
tYr.W Armi ie «mis en rnesnrc de garantir, sans
StedunSro démenti, l'imminente réa-
lisât on Deux seuls faits peuvent aclucUc-
men l'on pêcher ; une humiliation volontaire
f\ cor'ipléte de la Serbie ou la menace d une
intervention effeetîv des pu^anes. ^ ^
On dit aue le baron d'Aorenthai fera faire
M- ux démarcliefl encore à Belgrade a quelques
3 °On Voil a'mobilisation aut.riçhtonne a
iponr but d'impressionner la &ertole v «nJut
faisant comprendre l'écrasement qui 1 attend.
EH PROVîîiCE
IE LES JOUI y À
Paris, 18 mars.
Dans les poursuites intentées par Dreyfus
ru journal ls Gazette de France en 30,000 fr.
de -dommages-intérêts, la 9' chambre correc-
tionnelle a condamné le Journal à 10 francs
d'amende, 25 francs de dommages-intérêts et
refusé les insertions demandées par Dreyfus.
presse que la situation se détendait et qu'il
y avait, ce soir, une appréciable reprise du
Un membre du comité donne les renseigne- *"»vail : mais le visage renfrogné et furieux
enta suivants : I de M. Clemenceau donnait un démenti à ces
ments
A GntenbeTg, les dames téléphonistes n'ont
pas repris le service depuis hier ; de nouveaux
bureaux sont formés, notamment rue Cambon
boulevard de l'Hôpital et les bureaux postaux
me 19» et SO» nrrondisseemnts
HJ. u lf s l!' 6f ections très nombreuses et les or-
Réunion des srévîsses
Les grévistes ont tenu hi«r soir une ammmà*,
reiunion au ma.ueg» Saint-Paul, au 5cR
|aquelte tes progrès de la grèvo ont été signa
UB orateur a signalé qu'à 5 h. 5(1 ta maMe-
,poste de Calais était arrivée avec 800 sacs de
jdépêohes qui ont été laissés à la gare du Nord
A l'issue de la réunion, l'ordre du jour sui-
lyant a été voté :
' • Les S.0O0 grévistes des P. T. T,. réunis, pro-
«lament la solidarité unanime du personnel
feus le mouvemant de grève ; s'engagent à
affirmations, qui tendent à préparerle débat
do demain.
On assure qu'en sénmeo dn. conseil M. Cle-
menceau s'est déclaré pour la répression à
outrance et s'est exprimé en véritable dicta-
teur.
Au sons-secrétariat de l'intériour, on décla-
£,T »V, C rS„5 0 i r '-, lIU * le Kouvernenient avait refu-
se toi ira faite par les nrévKt«»s de ,(,'/„,„.
tn ttuasiion de confiance
C'est demain vendredi, .^U.^doit
tetegraphlstes,
conseil a'.auj
fiancé. ~ ~" *~T " l luestion de con-
Le gouvernement résistera • il ftii mi, m-n m
èvc n'est pas j.tstiflêe et qû'iiT tant o ne te
Lyon, 18 mars.
Hier soir, à neuf heures, un meeting se
tenait salle Etienne-Dolet, à Perrache, réunis-
sant environ S00 agents ou sous-agents.
L'assemblée choisit comme président M..
Lardât, téléphoniste, qui a refusé le matin
de remplacer un gréviste aux guichets du
bureau de la rue de La Barre. On lui donne
comme assesseurs MM. Griman, des ouvriers
des lignes, et Vidal, du bureau de la rue
Grolée.
M. Barres, l'unique gréviste d© la direction
centrale, icmiolit les fonctions de secrétaire.
M. Villon prend le premier la paroi© et an-
nonce, aux applaudissements de l'assistance,
que tous les employés du ponton de la gare
de Perraclie, sauf quatre, se sont mis en grève.
Quelle besogna pourront bien accomplir ces
quatrc-là, où soixante suffisent à peine 1
Quant aux facteurs, il se pourrait qu'ils ne
marchent pas vendredi matin.
L'orateur résume ensuite les 'événements de
Paris et rappeâle les origines du mouvement
actuel, qui fut surtout provoqué par le ma-
quillage des feuilles signalétiques. Des propos
outrageants furent prononcés par MM. Lépin-e
et Simyan, qui auraient mérité d'être souf-
fletés par toutes les dames employées des
P. T. T.
Après des discours plus ou moins violents,
l'ordre du jour est voté décrétant la grève
générale des P. T. T.
La réunion est terminée à minuit.
Les facteurs des .postes doivent tenir «ne
réunion générale ce soir pour décider la
grive.
Marseille, 18 mars.
Les divers services des P. T. T. ont tenu
hier soir un meeting, à l'issue duquel, a^rès
cle nombreux discours, l'ordre du jour suivant
a été voté :
n Les agents des P. T. T., réunis au nombre
de 500 environ, à l'effet d'envisager la situa-
tion qui est faite à tout te personnsS depuis
l'avènement de M. Simyan, protestent énergi-
quernent contre les vexations incessantes dont
ils sont victim.es ; envoient â leurs camarades
révoqués et emprisonnés un salut fraternel et
sympathique.
« Pour faire acte d'étroite solidarité que leur
commandent les circonstances actuelles, sont
résolus à soutenir leurs camarades de Paris
et à lutter, par tous tes moyens, contre le
favoritisme et l'arbitra ire, qui paraissent être
de règle constante dans la haute administra-
tion
» Après avoir entendu les déclarations des
divers orateurs, ils décrèjent la grève .en invi-
tant les camarades de province à se joindre
au mouvement ».
Cet ordre du jour a été voté par les télégra-
phistes, postiers et ambulants qui assistaient
à la réunion.
La sortie s'est effectué© sons incident.
Montpellier, 18 mars.
Las agents des P. T. T. et les ouvriers télé-
graphistes de Montpellier ont tenu une réu-
nion générale au sujet de l'attitude à prendre
vis-à-vis de leurs collègues parisiens.
L'ordre du joua' suivant a été voté à l'una
nimité :
• Les agents des P. T. T. et les ouvriers télé-
graphistes réunis en assemblée générale .
» Convaincus que .le mouvemrint actuel n'a
pas d'antre cause que les procédés inquaîifia
blés de M. Simyan à l'égard d'un personnel
dévoué, se sotidarS-ent étroitement avec leurs
collègues de Paris, qui peuvent compter sur
Leur appui moral et pécuniaire.
» Protestent contre les insultes de M. Si
myan envers les dames employées et &MM
l'intrusion de la .police dans les" salles du tra-
vail, envoient à toutes les victimes de la grève
l'expresion de leur entière sympathie et leurs
remerciements lés plus chaleureux à tous
ceux qui nous ont tondu la main. »
le Havre, 18 mars.
Toutes les communications télégraphiques
fient interrompues avec Parte, Brest, Rennes,
Tourcoing et la plupart des grands centras du
Nord.
A la poste, les courriers arrivent incomplets ;
il no se fait plus aucune expédition pour Pa-
ris, par suite du manque d'ambulants et de
convoyeurs.
Bel tort, 18 mars.
Espionnage et Trahisons
L'espion d'Arras
Arras, 18 mars.
Le tribunal correctionnel a condamné, pour
espionnage, à trois ans de prison le nommé
Annequin, déserteur du 1er génie.
I>s"journaux viennois ont été avisés que les
publications d'informations sur les m°uw
meints de troupes et les aippels de réservistes
, e:" -' raient la confiscation du juM.riial.
Budapest, 18 mais.
Les préparatifs de mobHiptim , so ^ ( a i";
ter.mit publics, mais l'opinion est nettement
défavorable à la guerre, maigre les journaux,
qui obéissent évidemment à un mot d ordre.
Baie, 18 mars.
Selon une dépêche de Vienne, l'armée autri-
chienne aurait mobilisé dès hier à Zaxa et a
Sera.io.vo.
Vienne, 18 mars.
On est, ici, en pleine (mobilisation ; trois
mille hommes du personnel des tramways
sont déjà partis . , , ,
A travers les rues on voit passer des régi-
ments entiers, en tenue de campagne ; les
troupes d'infanterie portent avec elles des
mitrailleuses sur des voitures.
Un certain nombre d'étudiants tchèques
sont partis pour Belgrade, afin de s'enrôler
dans les troupes serbes contre l'Autriche.
Paris, 18 mars.
On parlait dans tes milieux diplomatique?
d'une intervention des puissances à Belgrade
on croit que la Bussiei s'y joindrait.
Le corresnondant à Saint-Pétersbourg du
hok«l Anzciaer dit savoir que dans les mi-
lieux politioues subsiste l'espoir que la der-
nière démarche que veulent faire les puissan-
ces à Belgrade aura un résultat favorable.
On ne doute plus que la Serbie ne cède fina-
lement.
Berlin, 1.8 (mars.
Scion un télégramme de Vienne au Beriiner
Tageblatt, le colonel Batissm, de l'état-major
russe, a été arrêté dans la gare de Lemberg,
ea Galicie, comme il prenait le train pour Var-
sovie.
H aurait été l'intermédiaire de l'état-major
général de Varsovie dans le service d'espion-
nage- organisé au consulat russe d© Lemberg.
Guillaume II et M. de Bulow
Berlin, 18 mars.
L'empereur Guillaume II qui, depuis la mois
de novembre, s'était rendu seulement deux ou
trois fois à la chancellerie, y a conféré hier et
aujourd'hui avec le prince de Bulow.
Dans les milieux politiques, on rapproche
ce fait de la situation internationale et on lui
attribue un© sérieuse importance.
La question du Sarsdjak
Constantinople, 1.8 mars.
Suivant des nouvelles d© Salonique, la Ser-
bie continuerait à armer sur la frontière du
Sandjak.
Le chargé d'affaires du Monténégro est allé
déclarer à la Port© qu'il n'y avait rien de
fondé dans te bruit que 1© Monténégro avait
des vues sur le Saudualî.
On sait que le chargé d'affaires serbe a déjà
lait une déclaration semblable.
dée «m remplacement d* M. T-eroy nomm*
SSbpréfet de 2« olasal à Woorencil.
llbert et Sarrat ont été brisée.
Onze heures sonnent I c'est l'heure de ls
soupe : ;a manifestation prend fin et les ou-
vriers vont prendre leur repas camnumiste à
ta Bourse, où actuellement 700 repas sont soi»
vis matin et soir.
A M Bourse se tiennent réunions sur réu-
nions.
L'exode des enfants continue. Un© dizaine
sont partis pour Cette, accompagnés par un
délégué de la Bourse. D'autres partiront I»
cesâaini'in&nt poux Naibonne, Carcassoune.
Albi, etc.
En p-rêvision do troubtes, tes patrouilles sont
renforcées ; elles circulent, nom-breusee, joui
et nuit.
Mazamet, 18 -mars.
A 2 heures de r après midi, une collision a
eu lieu entre quelques grévistes et un groupe
de gendarmes à pied.
Des coups ont été échangés, plusieurs arres-
tations opérées.
Dès ce moment, la gendarmerie, où sont
enfermés les ouvriers arrêtés, est en lettrée par
on© color.ne de dragons : les rues qui y abou-
tissent s-'ut occupées militaire.meni.
Plusieurs autres faits sans gravité (entraves
à la liberté du travail, essais de débauohaprel
se. sont produit.-, du us l'atuès-uiidi et

S INFIRMITES QUI
E GUERISSENT PAS
CtttairM malades s'éternisent entre les
ma Ht s d«s médecins. Pourquoi une mémo ta-
fi imité qui guérit chez un malade résiste-
t-êfle, chez d'autres, à tous les remèiiï est d'admirer et do contemipter les bel-
ii'.-s .chevelures .jdus ou moins "oxygénéeset MM eu
axHRS ondiiifV-s. Je préférais tes obaieeiux...
.iK'iKi.mt 3

Vendredi 19 Mars 1969
FINE
V 13 -*Nr .
alA tf. r,i». ..*"--
I iMlhi^iiliiWÉnWfli*
COUD d'envoi no fut sifflé qu'à 4 heu,res, pour
formettre à un plus grand nombre de sponts-
ineii d'y assister.
i 'équipe anglaise fait son entrée sur le ter-
tain en maillot blanc strié de vert ; le Stade
Toulousain est en *ouge
on était curieux de voir comment nos hom-
TTiri se tiendraient, après leur victoire de di-
manche sur les Lyonnais.
Hé bien 1 Us n'ont pas fait trop mauvaise
fio-nre et, hâtons-nous de déclarer que nos
Vin liâes nous ont paru fort en progrès.
f ertes les Anglais nous ont donné, au dé-
w l'i'mttression d'écraser les rouges, teille-
Tniiïit leurs attaque? étaient impétueuses.leurs
fartés rapides ot irrésistibles.
lïs"ont ttimsi, dans la première mi-temps,
narmiié quatre essais, sans qu'il y ait eu
moyen de les arrêter.
Ah 1 le joh ieu ! co-mme ces cruraize rugby-
men sont dos athlètes accomplis.
Les passes portaie»* avec célérité «t pré-
cision et arrivaient à tout instant SUT les
buts adverses. Nos trois-quarts ont été rude-
iment à l'ouvrage pour arrêter tant d'attaques
et déjouer tant de menaces.
Aussi n'y ont-ils pas toujours réussi ; mais
ce travail fut du moins d'un heureux effet
pour eux de constituer le plus salutaire en-
tra in ornent.
Durant toute la première mi-temps le jeu
se maintint dans le camp toulousain, et les
Anglais attaquèrent sans cesse. On eut l'im-
pression que les nôtres seraient écrasés et ne
miarqu-arai-enit pas.
I-es essais du Nortiiamptoo furent tous réus-
sis, à la suite de passas et de charges.
Mais, à la deuxième mi-temps, les Toulou-
sains se. ressaisirent et opposèrent une résis-
tance, plus vigoureuse qui ne taida pas à se
changer en attaque.
Le camp anglais fut souvent envahi et nous
ïssistteas à quelques belles charges des
ayante.
A la suite de l'une d'elles, les Anglais fu-
rent débordés ©t Pujol, plaqué, permit à nos
arvants de recueillir le bail ; deux d'entre eux
s'effondrèrent sur la ligne de but. L'essai était
indiscutable.
Le -public poussa une clameur. Le- but, dif-
ficile à réussir, fut vainement tenté.
Un deuxième essai fut magnifiquement
réussi par Ramondou, qui, Avejean ayant fait
une trouée, peut prendre le ballon et aller le
poser entre les poteaux. Séverat .réussit le but.
Le troisième essai fut marqué par Léry sur
passe de Fouohou et transformé par Séverat.
Bouey, sérieusement marqué, approche plu-
sieurs fois des buts, mais ne put réussir à y
déposer le bail
En somme, les deux équipes ont donné hier
satisfaction au public.
Les Anglais nous plraissent meilleurs que
les Pill-Harriers ; ils comprenaient dans leurs
rangs des joueurs de Comté et l'on s'en est
aperçu.
Les. avants, pour n'avoir point le poids des
Toulousains, sont vigoureux, solides en mê-
lée, excellents à la touche.
Ils plaquent remarquablement et sont diffi-
ciles à plaquer eux-mêmes.
Les dtemis jouent très rapidement, mais
n'ont rien de sensationnel ; c'est peut-être 1-e
«joint faible de l'équipe.
C'est les trois-quarts qu'il faut voir. Quelle
étonnante homogénéité dans cette ligne !
Les deux ailiers sont d'un rapidité extraor-
dinaire qui laisse sur place nos sprinters rou-
ges.
Les autres jouent un jeu plaisant et varié à
l'infini. Les passes se dessinent, se feintent,
se redoublent, au milieu de la course dos hom-
mes. On pila que le porteur du baMon. Il ne l'a
déjà plus et le voisin l'a recueilli.
.Ces trois-quarts sont décidément do la belle
école, celle qui doit beaucoup nous appren-
dre.
Mentionnons l'arrière, qui ressemble physi-
quement à Martin, de Bordeaux et' qui joue
aussi comme-lui, avec lies trois-quarts. C'est
«p. homme sûr, au coup de pied extrêmement
puissant.
Tous les hommes, du reste, en sont là. Ils
possèdent un coup de pied précis et très fort
Les Toulousains, eux, ont agréablement sur-
pris le public.
- Le jeu est -bon, et prometteur d'une belle
y partis pour la finale du Championnat de
France.
Ce que nous remarquons surtout avec plai-
sir, c'est que les hommes suivent très bien le
ballon et jouent avec ardeur.
Ils sont en grands progrès.
Les avants jouent bien mieux la touche et
dribblent avec assez djp dextérité, c® qui était
assez curieux à observer aujourd'hui : les
Anglais ne dribblant jamais.
Us suivent aussi le ballon rapidement »
nous ont paru plus sûrs dans les arrêts qu'i
y a quelques semaines.
Mais fi leur manque encore de ramasser ra-
pidement le bail, de se replier vite quand ils
sont attaqués, et d'observer aussi avec plus
d-attention les tactiques que peuvent adopter
quelques-uns d'entre eux.
C'est ainsi que nous avons remarqué plu-
sieurs « trucs » de Fouchon, qui a remarqua-
blement joué aujourd'hui, non suivis par la
ligne. Il en a été de -même de quelques déplace-
ments de Pujol.
Mais l'ensemble est bon. Les demis ont eu
souvent le bail, car la mêlée nous était rare-
ment défavorable.
Ils ont encore le défaut de ne point passer
rapidement aux trois quarts.
Ces derniers, eux-mêmes, c'est le reproche à
leur faire, pratiquent la -nasse, arrêtés, et l'at-
taque se ruine dans cette lenteur.
Aussi, aujourd'hui n'avons-nous vu aucun
essai des trois quarts ; les Anglais étaient sur
l'homme avant le ballon.
En revanche, les lignes arrières ont été ex-
cellentes dans ia défense, rien ne passait vers
La fin, seulement nos hommes marquaient bien
.-t vite des trois quarts adverses.
L'arrière Séverat fut excellent, il eut des
coups de pied heureux et des arrêts irrésisti-
bles, surtout à la deuxième mi-temps où il
fit exécuter une fantastique cabriole à l'ailier
sprinter qui arrivait sur lui dans » un rush im-
pre-sionnant ».
On voit que nous pouvons espérer quelque
chose de notre team stadiste
D'autant plus que les Anglais demeurent
•parmi nous vendredi et samedi, et que ces
deux jours seront mis à profit pour entraîner
nos hommes. Les Ponts-Jumeaux vont devenir
pendant ces deux jours une école de rugby
dont les Anglais son* tes J^g**?*** ei
Toulousains les élèves, en attendant te deuxiè-
me match de dimanche avec la inouïe Notr-
thampion R. F. C.
La saison de rugby a Toulouse finira sans
doute mieux qu'elle n'a commence. A. C.
iSiSlilI^
AVIS DE NEUVâi^E
Madame veuve BERTAL méo CAZAL et tes
familles DASTË, CRÉMON et CAVARE prient
leurs amis et connaissances de leur faire
l'honneur d'assister à la messe de Requiem
qui sera célébrée samedi 20 mars 1909, à dix
heures et demie précises du matin, dans
l'église paroissiale de l'Immaioulée-Conoep-
tion, faubourg Bonnefoy, pour lo repos de
l'âme et neuvaine de
Monsieur i'Abbe Henry CAZAL
Ancien curé de Pinsaguei (Haute-Garonne).
Cet avis tiendra lieu d'invitation.
INSTITUTRICE 29 a. pass. plus. ann. même
famille, demande place préceptrice. S'adr.
Ralliement, Montauban.
c 5
Du 13 Mars (par dépêche télégraphiçpie)
...cpt
..tme
. .cet
.tme
.cpt
tme
... cpt
tine
cpt
tme
et 2' série
..tme
cpt
..tme
FONDS D'ETAT
%
8 % Amortissalue
Dette tunis. obi. 3 % 1892.
Consolidés anglais
Consolidés anglais
Argentine 5 % 1886..
Autriche 4 % or 110 flor)..
Egypte unifiée
Kspagnole extér
Espagnole extér
Hongrois 4 % ••
Italien s %
Italien 5 %••
Portugal 3 % «••-*
Portugal 3 .%
Busse 4 % 1867-1869
- k % 1SS0
_ 4 % 18S9
_ 4 % 1890.-..
_ 4 % cons. 1'
_ 4 % 1901. -
_ 3 % or 1801
_ é % or 1893 ...
_ 4 % or 1S94
_ 3 1/2 % 1894
- 3 % 1896 •-
_ 5 % 1906 tout payé.
_ 4 1/2 % libérés
Lettres de gage 3 1/2
Dette ottomane untSee
Ottomanes priorités
Ottomanes 4 %. cons.......
Douanes ottomanes
Lots du Congo
ACTIONS
Bancnie de France
Banque de France—
Banque Parts
ComDtoir d'Escompte
Crédit Foncier •
C rédi t Lyon nais • CP'
Crédit Lyonnais tme
Société Générale •
Banque ottomane — -• — -cnt
Banque; ottomane tmt
Bone-Guôlma Une
Est-Algérien
cPl
Est-Algérien
tmf
Est -ePt
Est tme
Paris-Lyon'-Méditerranée cpt
Paris-Lyon-Méditerranêe tme
Midi -ept
Midi ..........tme
Nord -cpt
Nord
tnle
Orléans
Ouest
Ouest-Algérien
Autrichien
Lombards
Nord-Espagne cpt
Nord-Espagne ». —tme
Portugais
Saragosse cpt
Pa ragosse tme
Cliarb. Sos'nowjce cpt
arb. Sosnowice tme
Société d'électricité de Paris
Compagnie Transatlantique
Messageries maritimes
Métropolitain tme
Rio Tinto ,...tmc
Suez (Canal marit.) tme
Tnoroson-IIouston
Charbonnage Laviana
Carmaux
OBLIGATIONS
Ville de Paris 1S65 4 %
— 1SG9 3 %
— 1S71 3 %
— 1875 4 %.
— 1876 i %
— 1892 2 1/2 %
— 1894-1896 2 1/2 %
— 1899 2 %
. 1904 2 1/2 %
1905 2 3/4 %
1879
1880..
COURS
PilîCÉO.
B6 S0
97 f5
98 45
«8 ..
8:1 ..
81 45
517 ..
98 50
103 3 )
97 r>5
97 S2
94 ..
103 21
103 ..
59 40
59 25
86 95
8.) iio
83 ..
8: ..
81 35
82 J.i
70 23
S2 55
83 50
75 :"0
63 20
98 51
£-9 S5
. 73 50
Si 95
MARCHE EN BANQUE
Etat d Alagoas
Huancuaca
Brlansu
De Beer».
Tharsls
Val d'Aran
Syndicat Minier
May
Cape Copper
Cliartcied
liast Rand
Goldfields
Robinson Gold.»
Rand Mines
431 ..
78 ..
260 ..
3U 50
13 i ..
.17 ..
jri*
1"S 50
20 . .
112 ..
123 ..
243 ..
191 50
317 ,
il 3 50
120 M
192 80
I/onflres
Londres (chèques).
Allemagne
Espagne (courtl...
Espagne (long)....
Buenos-Ayres (or).
CHANGE
Foires et marc
BléS.
MARCHÉ DE BORDEAUX lg mars
gaj-us départ :
On cote : par 1(10 Kilos
re, 19 20 i'tieot
sse On cote : i—..
§75 : premières marques de la
res du haut pays, S3 75 ; BM
région, 32 00 ;^V» a *%£. ^ 0n cote : sons gros.
Sons et «W^i-MiSett» i ordinaire, dlsponi-
onible, 16 : }£!rir. iioiWs. 16 ; .«et««se
84 40
99 15
105 10
9i ..
- • •
94 ..
103 y.
. 59 70
84 50
82 ..
84 70
S3 25
70 50
82 75
63 30
99 37
99 1J
02 80
23 22 lf2
25 25 1(2
1 !2 31 [32
445 .34r.
45a. 34f.
127 27. [.
BOURSE DE TOULOUSE
Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur 9G 90 ;
amortissable, 98 15.
Fonds garantis par le gouvernement français —
Obligations tunisiennes 3 % 189e, 470 ; Obligations
Madagascar 3 % 1903-1905, 91.
EmpiTints des colonies. — ObUgations Indo-Cbine
3 1/2 % 1899-1905 , 475 ; 3 % 1902, -117.
Emnxnmts de villes.— Obligations 1871, 3 % 406 25-
187Ô | %, 554 25 ; 1892 quarts, 99 50 ; 1899, 2 à 125 kl b», SO centimes; Al l«l * Wo ViîJ
9-, t, B 1 fr. Je kilo.
STATIONS hnal ÉTAT DU onei.
Toulouse.. . 50.3 12.7 S. E. a. t 0.
Puy-Dùino. 55.1 -3.8 S. v. niian.
Pic-du-Mldl
Perpignan. 51.1 17.3 S. O. talb. c.
bordeaux., 4S.2 6.9 s.s. li. m, c.
Stt\. it
\l TBltto
2.1
-4.3
-0.0
4.3
11 itiS»i
10.5;
-t.v
hi.v
5.

LE NUMERO 5CENTIMES
Organe quotidien, de Défense Sociale et Religieuse
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE HUMÉ
BAtlTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .
DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES
ÉTRANGER (Union postale)
Trois moi»
6 h.
7 -
10 -
Six mol»
44 Ir.
43 -
20 -
Dn a»
2-4-
40 -
1,68 Abonnements partent dos i" et 16 de chaque mois et sont payables d'avance
rouie demande de cliangement d'adresse doit être accompagnée de 50 centimes.
ÉDITIONS RÉGIONALES
Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal
Gers, H^s-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne
Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Haute-Garonne. Ariège
Edition du matin spéciale a Toulouse
ANNONCES (t« ps^HJ -,
RECLAMES —
RÉCLAMES (3« ptge) .
LOCALES. ....
£8*9*6 i la ligne O fr. S(
- 4 - 5€
- 2 - »
- 3 - •
tes Annonces et Réclames sont reçues dans
nos Bureaux, ruo Roquelaine. 25, à Toulouse, et chez tous nos OorreSDOndoctti
TÉLÉGRAPHIQUE SPECiA Vendredi 19 Mars 1909. ~ I9 ! Année -- N° 5,977
iOREAOX fi PARIS : 28, RUE FEYDEAÎ
Les Faits du Jour
M. DUCÏ, liquidateur des congrégations, a été
révoqué par le tribunal civil et remplacé par
MtVI. Beileguin et Desneu-Martin.
—:—
S-o sous-secrètarîaî des postes avoue le oh if.
fre cle 3.000 comme nombre des grévistes pos-
tiers a Paris ; mais on estime que ce nombre
est d'au moins 8.0CD ; les brigades de réserve,
venues tie province, se sont solidarisées aveo
les grévistes ; le service eet de moins en moins
assuré.
Los ministres ont tenu deux réunions dans
la journée ; M. Clemenceau fait démentir la
démission do M. Simyan ; on assure que M.
Barthou a élé autorisé à révoquer en masse
les grévistes.
—
Au cours d'une collision avec la police à la
suite d'une exhibition carnavalesque et anti-
gouvernementale, six Camelots du Roi ont été
arrêtés et écroués ; trois agents ont éîô bles-
sés.
Edouard VII a visité à Pau l'aérodrome où
». Wright a effectué deux vols devant lui.
A la suite d'une épidémie de grippe, les élè-
ves du < Borda > ont été licenciés,
—»!—
Annequin, déserteur du 1er génie, a été eon.
damné à trois ans de prison pour espionnage.
On assure que l'Autriche, afin d'obliger la
Serbie à venir à résipiscence, songerait à occu-
per temporairement Belgrade.
lire la dernière heure à la 3° page\
La grève des P. T. T. offre ceci de par-
ticulier et de nouveau dans une grève,
c'est que les grévistes s'insurgent har-
diment contre l'attitude aggressive et in
juste prise par le gouvernement à leur
égard en raison de leurs « opinions poli
tiques ou religieuses. »
lis no se bornent pas à des revendica-
tions d'ordre matériel touchant aux sa-
laires et à l'avancement. Ils font valoir
l'ingérence et l'arbitraire du Pouvoir
centrai dans les questions où il n'a rien
à faire et rien à voir.
Jusqu'ici, on n'avait entendu que les
ûriailleries des grérviculteurs célèbres
CRB s'appellent Clemenceau, Briand et
Vivi&ni contre l'ingérence « patronale,
capitaliste et cléricale ». Il nous semble
encore les entendre vitupérer à Car-
maux où, sur des misères et des ruines
ouvrières, ils furent jadis jeter les bases
de leur fonnane politique.
A cette heure, le décor a changé. Les
faiseurs de grèves que nous vîmes se
bourrer de foie gras — ô l'exquis pâté
de chez Alary, disait Clemenceau ! — ont
forcé les salles à manger ministérielles.
Et entre deux digestions, ils font la jolie
besogne que les employés des Postes,
Télégraphes et Téléphones énumèrent
dans leur appel au public.
« Nous sommes livrés au bon plaisir,
affirment-ils... Le déplacement d'office
est pratiqué couramment pour raisons
politiques ou religieuses... Nous sommes
victimes de la plus intolérable tyran-
nie... » Et ils énumèrent leurs nom-
breux griefs. Le plus caractéristique est
celui motivé par l'odieux acharnement
avec lequel on a persécuté la receveuse
des postes de l'Isle-en-Dodon. Lamalheu-
reuso femme a été frappée parce qu'elle
a un fils prêtre !
— Suivant leurs opinions ou leurs
croyances, déclarait l'autre jour, devant
la 11° chambre correctionnelle 0 de la
Seine, M e Thibault, avocat des grévistes,
les agents des postes et télégraphes en
courent la faveur ou la défaveur admi
nistrative. »
Aux P. T. T., le délégué à fa tyrannie
s'appelle Simyan. Mais on se tromperait
si l'on croyait qu'il est seul coupable.
Sa culpabilité est partagée par tous les
titulaires des portefeuilles ministériels
dont l'ingérence et l'arbitraire sont jour-
nellement dénoncés, non pas seulement
par leurs subordonnés, mais par leurs
maîtres, nous voulons dire par l'im
mense majorité des contribuables fran-
çais lésés dans leoirs droits les plus sa-
crés.
On entend bien que nous ne noms im-
miscions pas dans le fond même du dé-
bat qui met aux prises M. Simyan et
son personnel. Nous laissons de côté le?
considérations purement techniques et
professionnelles pour ne retenir que cel-
les qui touchent aux atteintes faites à îa
liberté de conscience des grévistes. Et,
sur ce point, il est clair comme le jour
que tous les torts sont du côté du politi-
cien hargneux chargé du maniement de
la cravache clemenciste au sous-secréta-
riat des postes et télégraphes.
Les fonctionnaires si durement traités
en raison de leurs « opinions politiques
on religieuses », connaissent leur cons-
titution et tous leurs auteurs républi-
cains sur le bout du doigt ; ils n'ont ou
QrU'a se baisser pour ramasser l'arme
avec laquelle ils espèrent briser le joug
gouvernemental. Leur protestation est
d'une hardiesse qui provoque des plain-
tes de la part des écrivains qui vont cher-
cher le mot d'ordre au1 ministère de l'in-
térieur.
Il est, déplorable, en effet, que parce
qu'il plaît à un régime de persécuter des
milliers de braves gens, la vie nationale
soit paralysée dans quelques-uns de ses
organes essentiels : la poste, le télégra-
phe, le téléphone.
Mais si quelque chose doit surpren-
dre, c'est que le mouvement de protesta-
tion qui vient de s© produire dans l'ad-
ministration de M. Simyan ne s'étende
pas à toutes les administrations, à tous
les ministères, à toutes les organisations,
à tous les groupements, à toutes les clas-
ses, c'est-à-dire à la nation française
elle-même.
Les P. T. T., dans Iefur appel an pu-
blic, déclarent qu'ils sont livrés au bon
plaisir, à l'injustice et à l'arbitraire.
Mais quel est le fonctionnaire qui n'est
pas autorisé à en dire autant ? Quel est
le citoyen qui, actuellement, est libre
d'avoir les •'dées et de professer les
croyances qui lui conviennent ?
L'injustice et l'arbitraire si énergïque-
ment —et si justement — flétris par las
P. T. T. nous les trouvons partout dans
l'Etat jacobin et oppresseur. A l'inté-
rieur, à la justice, aux finances, à la
guerre, à la marine, à l'agriculture, au
coanimerce, Simyan n'a que des compli-
ces, lesquels, dans l'ordre de la Crava-
che, occupent un grade plus élevé que
lui, puisque Clemenceau, Briand, Gail-
laux, Picard et les autres sont ministres,
tandis qu'il n'est encore, lui, qu'un sim-
ple sous-secrétaire d'Etat. Cette compli-
cité, nous la voyons dans la décision
prise par le conseil des ministres de
soutenir jusqu'au bout le susdit Simyan
dans la lutte qu'il a entreprise contre la
conscience de ses subordonnés.
Pour les chevaliers d© la Cravache,
gouverner, c'est persécuter.
Simyan mérite donc leur confiance et
leur sympathie. Bien plus, en persécu-
tant, dans « leurs opinions politiques ou
religieuses » les P. T. T., qui ne sont
qu'une minorité, il se signale à l'atten-
tion de la Secte qui l'appela rue de Gre-
nelle, pour le j°our où, dans un départe-
ment plus important, il devra s'en pren-
dre à la majorité des citoyens français.
Mais il ne faut pas jouer aveo le feu,
et il y a déjà longtemps que la Répu-
blique y joue aux dépens de la collecti-
vité. Que les persécuteurs y prennent
garde 1 Le geste des P. T. T. pourrait
bien faire réfléchir les millions de ci-
toyens victimes comme eux de « l'arbi-
traire et du bon plaisir ». C'est la pre-
mière fois que, dans une démonstration
de la plus haute gravité, on incrimine
le sectarisme féroce de la République.
La grève actuelle pourrait bien en
inspirer une autre : celle de la nation
dressée tout entière contre ses oppres-
seurs. On commence à y songer...
Victor LESPINEJ
de la Fondation Carnegie qu'un échange de
professeurs vient de s'opérer entre les Etats-
Unis et la Prusse. Ce dernier pays expédiera
chaque année des professeurs e'intitutant maî-
tres d'allemand... et de français.
Ces polyglottes voyageant aux frais -de lieras
universités, n'écorcâieront que notre langue ;
mais cela suffit pour que nous signaûions le
fait aux jeunes Américaines qui ne tiennent
pas à faire sourire dans les salons français
avec tour jargon et surtout leur prononciation
firamco-tudiesque et qui, en somme, peuvent s»
procurer en France des professeurs de fran-
çais assez modestes pour enseigner notre lan-
gue seulement, même quand Mis en. savent ou
croient en savoir d'autres.
—©— Mariage original.
Le mariage civil devient une mascarade !
C'était à prévoir.
A Marnant, communie située à dieux kilomè-
tres de Tihizy, le maire vient de consacrer
l'union d'un couple qui ne doit pas être enclin
aux idées noires.
Toute la noce, mariés, témoins et invités,
était en travesti. Inutile de dire que ie bai
qui a suivi était, selon le cliché, paré et mas-
qué.
Les Ganses fl'mîe RÉttetira
De la Libre parole 1
On s'est beaucoup entretenu de la réin-
tégration de l'amiral Germinet, décidée e»
conseil des ministres. On ne se gênait pas
pour donner les vrais motifs de ©eite me-
sure, qui sont d'ordre politique.
— « Si le conseil a décidé cette réintégra-
tion, disait un indépendant, ce n'est pas
pour rendre justice au vaillant mrata qu'est
l'amiral Germinet, oe n'est pas pour rendre
à-la marine un chef vaillant et respecté. A
la veille- du débat sur le bilan de la marine,
et de l'interpellation sur la grève des pos-
tas, le ministère a simplement voulu donner
une satisfaction aux élémenits modérés et
patriotes de la Chambre.
» C'est toujours le système de la bascule
cher à M. Clemenceau. Tantôt tt tape sur
les patriotes et sur les catholiques pour
avoir sa majorité radicale-socialiste ; tan-
tôt il fait des avances aux modérés, après
avoir fait sentir sa poigne aux syndicalistes
et aux unifiés.
» Si M. Picard a signé la réintégration
de l'amiral Germinet, SUT l'ordre de M. Cle
monceau, c'est uniquement parce qu'il a été
guidé par l'intérêt du ministère et dans
l'espoir de retrouver, à droite, les voix que
la grève des postiers lui faisait perdre à
gauche.
» La malice est cousue de fil blanc. »
A force de jouer à la bascule, M. Cleinen
ceau finira bien par se casser le nez.
ctualit
pour leur avancesnes-t TêgrSfap, e* que ces '
garanties leur sont retirées, pérr des trucs
de police qui temdemt à resteutrer contre eux
le régime de la faveur. Ils disent que les
proportions d'ancienneté et de choix, qui
devaient être leur charte, ont été inappli-
quées au méconnues, depuis deux ans déjà,
et qu'on ne leur a donné, en échange, qu'un
surcroît de travail. Bref, ils ont des sujets
de plainte. Comme on ne veut rien écouter
en haut Heu, pas plus ces plaintes-là que
les autres ; qu'on y est grisé par une lon-
gue impunité et qu'on se fie à M. Lépine,
comme Néron se fiait à Tigeflîin, et à la
garde prétorienne, pour tout contenir et
pour arranger à coups de poings tous les
mécontentements, les agents dies postes ont,
sinon saboté, du moins lâché le service...
C'est bien fâcheux, assurémnet, mais ent-
core une fois, s'il est très ennuyeux d'avoir
par hasard des lettres en retard et des té-
légrammes en souffrance, É est encore bien
plus ennuyeux d'avoir SUT le dos et à per-
pétuité un gouvernement comme celui-là,
qui ne peut même plus se faire respecter ni
obéir de ses fonctionnaires. De sorte qu'au
lieu de révoquer les foncttonnaireis, on se
demande si vraiment il ne semait pas plus
pratique, plus court et plus profitable de
révoquer ce gouvernement.
D'ailleurs, tout le monde sait bien que
oette République ne peut plus se maintenir,
en face des servitudes effroyables qu'elle
s'est créées et qui la débondent.
Au lieu de s'appuyer logiquement, natu-
reUement, sur la nation elle-naême, elle a
entrepris, surtout depuis 1899, de s'impo-
ser, bon gré mal gré, couine le gros de la
nation, par le moyen d'organismes de com-
bat, instituteurs, fonctionnaires, débitants,
comités, délégués, syndicats, etc.
Or, oe sont précisément ces organes sur-
ajoutés de renforcement ou de soutien qui
sont aujourd'hui, sinon en révolte,du moins
en humeur de révolte. Ils ont pris cons-
cience que, sans eux, "tout setrait par terre,
et ils se font payer ce qu'ils valent. C'est
bien clair.
Toute l'odigaTtchie de pacotille qui cons-
titue le régime actuel et qui se chiffre par
quelques centaines d'indivridus, dont cha-
cun se sait à la meirci de ce que je viens de
dire, est donc forcément destinée â s'aplatir
et à abdiqueT devant les exigences croissan-
tes de ceux-là mêmes qu'eille a érigés en ar-
bitre de son pouvoir.
Est-il un esprit sensé pour dire qu'une
situation si anormale puisse durer ?
Georges THIÉBAUD.
n TooJi 1B UTOTate îraenste» a-t-ffl dît, â la
GnwwMonpa. Ms.fe «n ne poorauit que les
amis de M. Légit taras. Si. a uamwns on
laissait fa-ire tout le monde, on pourrait
espérer que les fraudes s'équilibrent »
Telles sont les mœurs pol itiques que noue
laissons implarter dans nos colonies, telle
eet, notre façon de coloniser !...
Et l'on prétendra que les Français n'ont
pas le génie colonisateur I...
Comment nos intérêts colomiaiux ne sa-
raient-ïls pas brillamment défendus, alors
quo le choix des personnalités qui les repré-
sentent offre des garanties aussi brillan-
tes ?...
— C'est un plaisir pour la patrie, que
d'avoir de belles colonies /... Céda, se chante
dans Chonchette.
Mais la vérité est que ce n'est rien d'avoir
de belles colonies ; — l'important, c'est uni-
quement d'avoir de bons députés coloniaux.
Or, ce ne serait pais îa peine d'être à la
Guadeloupe, si l'on ne devait user avec les
électeurs d'un procédé colonial par excel-
lence, et que, cependant, l'on ne dédaigne
pas d'employer déjà dans la mère-patrie, où
il produit les plus merveilleux résultats :
— c'est le procédé du négrier.
LES CONSEILS DE GUERRE
L'ÈRE DES SÉDITIONS
Après les instituteurs, les étudiants, les
médecins, les édeotriciens, les inscrits ma-
ritimes, après les contribuables du Midi et
peut-être d'ailleurs, les soldats du 17 e , après
tant d'autres rébellions, .dont le dénombre-
ment détaillé tiendrait plus que la colonne,
voici les postiers et les télégraphistes en
révolte.
C'est décidément l'ère des séditions.
Je n'irai pas jusqu'à prétendre qu'il nous
soit bien agréable de ne pais recevoir nos
lettres et de ne pas pouvoir expédier un
télégramme, mais je sais beaucoup de
Français, cependant hommes d'ordre ©t de
bon sens, qui accepteraient de subir oe dé-
sagrément pendant quelques jours, s'il de-
vait avoir pour conséquence de nous débar-
rasser de l'aimable oligaarchie qui nous
gouverne.
Si les agents des postes, en révolte depuis
trois jours, ont quelques torts dans la for-
me, ils paraissent avoir raison au fond et
leur mutinerie n'est pas sans motifs expli-
cables.
Le principal de ces motifs est celui qu'on
rencontre aujourd'hui dans presque toutes
tes séditions de petits fonettonnoires. C'est
toujours le même, e'est-à-diré l'irritation
causée par le favoritisme, qui sévit depuis
dix ou douze ans avec une intensité qu'on
n'avait jamais vue.
Il faut avoir coudoyé si peu que ce soit
notre monde officiel, pour savoir ce qu'il
est et se rendre compte que ce monde est
devenu une véritable caste, une espèce de
caste hindoue, superposée à tout un peu-
ple. Quand on se rappelle le mécontentement
populaire que provoquèrent, sous l'ancien
régime, les faveurs accordées par la reino
Marte-Antoinette à des amies personnelles,
comme Mmes de Lamballe et de Polignac,
sous forme de pensions ou de dignités ho-
norifiques, et. qu'on compare ces très peti
tes choses au favoritisme illimité de main-
tenant, à cette indécente et insatiable ruée
de la chienlit officielle sur un. budget an
nuel de quatre milliards, on se sent saisi
d'inquiétude, à la pensée du sort qui attend
au dies irœ, dies Ula, la plupart des uépu
tés et des sénateurs du « Bloc », s'ils doi-
vent en être châtiés comme le furent Mme
de Lamballe et Marie-Antoinette elle-même
Ce régime est d'autant plus bête et im
prévoyant d'en agir ainsi avec ses fonction
nairee, qu'il sait, à n'en pas douter, que,
isans eux, il ne pourrait pas tenir.
Quand un gouvermeunent a pour sol les
sympathies actives du pays, l'assentiment
manifesté de la généralité des citoyer s le
dévouement et la fidélité des forces publi-
ques, le concours effectif de ce qu'on ap-
pelle les Intérêts, bref, oe qui fait l'autorité
ïïu Jour* le four
C'est bien le ;;» le |*T-
in. urnrii-
III.MHI.UM K- >>-•» i ,, ',,.„ „.,,-t fi

Vendredi 19 Mars IWl
S^^rTet é«X«*es aéc^ires. , ,
.XSJ ^ltsux•»! crédit» «Je la s»Me, soit
Se fer ou des convois asautaiia».
Les «Camelots ûu ftoi »
Menottes républicaines
Paris, 18 mars.
M ïaam ï>«pay. président u Journal ta (iuzette de France ©n 20,000 fr.
I£,T,V i mina «es-intérets, la 9* chambre correc-
l'TrV,''?„ V°? 0î,ran Jounal à 16 troncs
S Ê S? P?, 1 *» dr «ommages-interéts et
ii.iuse i«, insertions ctenaandées par Dreyfus
FMéralioa clos Sociétés musicales h Midi
Nous apprenons que là Fédération des So-
ciétés musicales du Midi organise, pour le
dimanche 23 mai prochain, sa première fête
fédérale. Etle aura lieu à Narbonne, mi le
Congres annuel tiendra ses assises d© 1909.
No-us tiendrons nos lecteurs au courant de
l'organisation de cetjo fête, qui promet d'être
des plus intéressantes.
Berlin, 18 mars.
L'empereur Guillaume TI qui, depuis Se mois
de novembre, s'était rendu seulement deux ou
rois fois à la chancellerie, y a conféré hier et
aujourd'hui avec le prince de Bulow
Dans les milieux politiques, on rapproche
ee fait de la situation internationale et ou lui
attribue une sérieuse importance.
La question du Sandjak
Const-antinople, 18 mars.
Suivant d-îs nouvelles de Sa! oui que, la Ser-
bie continuerait à armer sur la. frontière du
Sandiak.
Le chargé d'affaires du Monténégro est allé
tiéclarer à la Porte qu'il n'y avait rien de
fondé dans !© bruit que le Monténégro avait
«les vues sur la Sand.jak.
On sait que te chargé d'affaires serbe a déjà
fait une déclaration semblable.
Le e&3pt È la jpre ea ReloSslai
Berlin, 18 mars.
Au cours de la discussion sur le budget de
la guerre devant la commission dt> l'armée,
le ministre de la guerre parlant de fa cavale-
rie, a dit :
« Le ministre d© la guerre français a déclaré
lue la cavalerie pop.vait i tout moment mon-
ter h cheval à la frontière.
» Je réponds : « Sodtl » mais j'ajoute : « Com-
ment- ! » Pour instruire mes régiments de ca-
valerie, j'estime qu'une période de trois ans
est nécessaire ! »
„
tort la loi qui prescrit la publicité des sémv
CC Toujouus est-il que la uou\v-î!c de l';'l.q>ro.
lMliun (hrbudg..t n'est pas,&noôWi o-lûfiWH
Y a4-i.l angttrite anus mcho \
Comment s© fait-M, d'ailleurs, que l-ça
rôles dos irupositio-ns n'aient fps encore M
•publiés ? . . , 4,
Le directeur dos domair.as craindKut-tJ
d'inscrire prémat.urér.H -iH quelques ccMitf
mes sur les cotes ?'
QttOi qu'il en soH. nous -çrr.i'ons tievolt
faire remarquer le texte suivant que portant
las -avis aux contribuables : •
c Lorsque 1c rôle est publie postérieure-
ment au 1" mars, 1rs douzi.-n: -, cenus ne
.sont pas immédiat amont exigibles ; Ile re-
couvrement en est fait par frarfujits egu'lea
en môme temps -que celui des douzaines non
ôebus. »
ï)e sorte qu'en ad-naîl.mt que les rûW«
soient publiés -avant le 1°' avril, te pM*»t*-
leur, à cette date, §wur-ï-a exi«-er, mm
les trois douzièmes échus, mais un iieavic-
•ma seulement ; ot, d» mois en mois, un
-autre neuvième.
Etidomment -les awrti.-wm.cnJ-* ne wrcW
ront pas à être dist=«wris et les papiers co-
loriés -1 pTeuvoir ; la Dépêche essuc de pro-
venir le fâcheux effet qui va être produit
pur 1-e contribuable par l'exainesi des feuil-
les d'impositions.
On nous avait solennellement promis un
dégrèvement et nous aillons nous tr«uv^ï
augmentés.
La Dépêche, pour parer te coup, publie
un décompte de ce que l'Etat, le déparie-
meut et la cotnmune vont prélever par cha-
que cent francs d'impôt ; elle compare Jtfl
impositions de 1908 à ooK.eis de 1909 et cille
dit : voyez, cette aimée. l'Etat et la commu-
ne vous dégrèvent légèrement ; mais le dé-
partement vous surcharge ; si bien que le
tout se traduit par une augmentation d'Im-
pôts ; toutefois la municipalité n'y est pour,
rien.
La ^conclusion est absolument fausse }
l'an dernier, nous avons payé quinze cen-
times votés par les socialistes pour solder
les vieillies notes des radicaux. En 1909 ces
quinze centimes devaient db.paraiire : ot
ils ont été remplacés par onze centimes vo-
tés par les radicaux, pour boucler un bud-
get provisoire.
Donc, au lieu de nous dégrever, tes radi-
caux nous octroient, cette aimée, nnze cen-
times de plus.
Que serait-ce si nous avions mai budg«?l
sérieux ?
Les onze centimes, — à deisein, nous né-
gligeons l'augmentation causée -par l'assis-
lance aux vieillards — auraient fait des
petits.
II. de P..
BRUITS
Kcoulements
D'O iR:E I L LES
Voir a
l'article
l'avant-dcrnière page do ce journal
Infirmités qui ne gu£rl3snut pas
expliquant la nouvelle méthode do traitement
du fy t^trilloa et les résultats obtenu:, (ioo 000
gui-rii,oiLsj.,
Les P. T. T. à loulouss
La grève des P. T. T. continue à avoir st.
répercussion il Toulouse.
Hier, les oommunications avaient été -assu-
rées pendant la nuit outre Touicusc ci Parts,
mais elles ont été interr-ampucs durant louie
la journée.
lin ordre de suivre a été passé dans tous le;
bureaux amionçant qu'on ne recevait pas do
télégrammes pour Paris.
Quant aux courriers, ils sont à peine assu-
rés entre Toulouse et Paris ©t il n'arrive que
peu de correspondances.
De même, les fils sont interrompus entre
Lyon, Marseille et Toulouse. On ignore en-
core pour quelle cause, c'est peut-être en rai-
son des perturbations atmosphériques.
Toutefois, dans le courant de la nuit derniè-
re le téléphone a fonctionné entre Paris et
Toulouse.
***
Les employés des P. T. T., groupe de Tou-
louse, tout en restant calmes, se solidarisent
en principe avec leurs camarades.
Voici 'e texte de l'affiche qu'ils ont fait appo-
ser en ville, dans l'après-midi d'hier :
« Les P. T. T. au Public touloiisain !
» La grève générale des services des P. T. T,
est proclamé©. La situation est grave et désas-
treuse Doub les transactions commerciales.
» Mais, oh sont les responsabilités ?
• Le public connaît les sentiments e-méroua
d uu personnel pour qui il n'a eu jusqu'à pré-
sent que des éloges, et qui n'a jamais mar-
chande, f our l'accomplissement de sa tï"he
ni ses efforts soutenus, ni une bonne voloi-W
constante
J Méprisé, calomnié, poussé aux pires ex<
tremités par les mesures les plus vexatolres
Il a vu huit d© ses camarades jetés en nriaoa
comme des malfaiteurs. unsoa
» Et que réclamait-il ?
• Pa , s * augmentations de. salaires, mais U
resTect ci; s droits acquis, le malien dcTm
les données par les chefs immédiat*
» Le- sous-secrèiaire d'Etat a tout viole • n a
tait maquiller les dossiers .- il, „ r - s ( ,
pour le D-trsonnel que des paroles deméBtto
des gestes d© la pire malveillance!
mon ' u "
/,r?nVt 9 . pL - 1&onnel P. erst "cuté, obsédé, voyant ses
&«rF?1'es par »*s sanctions les plus
t f un sentiment «le haute ÏX
auss^cd'icux 3 1Xlr U Srcvo co,ltre un acM
» Le Groupe toulousain de VA. G.
des P. T. T. »
Le groupe toulousain des P. T. T a in»
telle au café MofTre, arcades du Cap'tolo.-
siege de l'association, une pertnauenco nul
fonctionne tous les jours do 2 à C tmxwi
A o heures du soir, hier, les syndiqués '-e
sont réunis en assemblée privée au café Mot-
fre ; ils ont agité diverses questions eifvoté
I ordre du jom - suivant : r
« Les agents et sous-ngenfs drs p T T
réunis le 18 mars, «elle dn café Moffrë se
déclarent entièrement solidaires des camara-
des en grève, s'engagent à les soutenir pal
tous les moyens, an t^esoin par la grève, st le-1
événements exigent que le mouvement s'é-
tende à toute la province, décident qu'ume
réunion générale des agents, soi as agents. Jou-
îtes facteurs et ouvriers de Toulouse aura
lieu te samedi 20 courant afin d© s'ente:• h s lo i-epsionnat û£t
Frères l'école des fille», deux polms centraux,
comniM tout le monde l'a remarqué a Tow
luiise.
Que CeflteM ta réalisation ?
Le conseil municipal s'est boni* A approuver
« los avant projets MpJlHl l>:ir les 66rvice( -l«
renseignement technique du minutera da
commerce et de l'iniluwtri© c«.nc*ra;mt la créa
'^tion «ie ces ûlublisataiieuLs. *
'il
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

OT, commit tes pettefMKtes a pcw TW?'S As 1
tout avutu-projel et surtout de ceux dw muus- |
lères .
tic conseil mtmictpal a ajouté : « t** projets
léflnitlfs seront dressés par AI. l'araliitecta-
{onsni* «les services do Vrnseisncaneui. jeclmi-
gno el soumis ultérieurement, avant toute
exécution au conseil municipal.
Alors neuMtrc aurons-nous quelques cltiî-
'fres uppt' -ximatifs.
Pour le quart d'heure, et pour longtoiwps
même, nous voilà lancés daus i'iticnratn.
Encore un chapitre de cet inconnu aussi in-
connu que le chiiîre de la dette municipale.
.< Par .application du décret du 22 novembre
t80.% pesta le rapport approuvé pa«r lo «on-
seil, la ville prend l'engagement pour «inq
ans de subvenir aux dépenses des doux écoles,
tui .forniémem h «'article 5, para-girapTi* '3 de
la loi du 19 juillet 188» modifiée par la loi
fta 25 juillet 1893. »
Cartes, noue sommes loin de nier les avan-
tages des écoles prorossioiwieflles, .mais leur
rréation «txaLne dos «baru*» •ctf'M saafttt
prudent do «-own-attu-e, su-rt-out tp-iaii-rl *es 11-
IHI.IICOS de la. ville oui. épuisé toute fw-cu d.V.x-
(liLUSiOO. 1
Conférence de M. Maurice Taimeyr
Nous rappelons à nos lecteurs que la deuxiè-
vo conférence dn comité catholique sera don-
née dimanche prochain 24 mars, à quatre heu-
res ci demie du soir, dans la •saltedu lardin-
Poyill. KUe sera faite par M. Maurice Tat-
•ney-r. le célèbre écrivain, qui traitera le sujet
suivant : i.ea raisons du noire AéMdtnve.
La réunion sera présidée par M. le marquis
fle Sufîreh.
Cartes «l'entrée, «0 fr. 50; plaças réservées,
t franc.
(tu peut se procurer ces deux «arias de car-
tes : 1* Au siège du comité cathodique, 7, rua
i'Aslorg ; 2' A T Express ûn Mm ; T -chez MM.
taffaurie, 15, rue d'Alsace-Lorraine ; V A la
papeterie Générale, 44, rus d'-A |;s.a.
"mèn n'a été négligé pour itonner it cftte VKP»lftni
iv-rl .-ii tKi-hitiml, la mise .nd tons les pre-
miers emplois do notre excellente troups «e corné
die M. A. Mercier remplira le rôle d'tîtiMine Lan-
dry. Nomtireux seront les habitués qui auront a
cœur de fêter l'artiste émlnent a qui nous devons
tant -da belles soirées. Location ouverte.
1
(CuxaniunioïKil.
ApoHo-Crista!
Kons aippfenoïi? que la direction vient de rtoaga-
eac ,r«>ui- «HHS joors, âiarius-ai.. Le roi aes comiques
a la matinée Àk dimanche, 2 li. î, chantera son
oj-êr-a lroui% : Tatiu moderne.
Ce soir, aébuts de Marguerite Parcay, la clsalê
proveirç.ate ; Dalliosc, le chansoiuUcT loufoipie
Pratton. te 'Chanteur populaire.
TÛUS les jours à 5 heures, apéritiî-renrert.
Communiqué.
INSTITUT BENTAÎRE DE TOULOUSE
2, me Bayard, 2
Denis et dentiers systèmes nouveaux, depuis
fr. la dont. Extraction sans douleur, plomb,
émail, etc. Prix modérés.
n-,,. n'," r , f 4 "* 1 soir,
une seulo ot grand représentation de 9 à 11 heures.
— Salle munie d'extincteur écartant tout risqua
d'incendie. — Jeudis ot aimanch-es. deux représen-
tations.
C1NEMA NATIONAL PATHE (7. rue I.apeyrouse).
- Tous les soirs, à 8 h. J. spectacle de famille, mo-
ral amusant. Le premlor cinéma du monde comme
perfection, sans trépidations. Deux heures de spec-
tacle. Changement d» vues les jeudis et samedis.
Matinées les jeudis et dimanchs à partir do a heu-
i-es. orchestre sympbonlque.
GRAND CAFE t'AGET (ailée Lafayette). - Tous
les soirs, cinématographe. Changement complot da
programme deux fols par semaine.
A F Académie Française
î'.nris, 13 mars.
T.'Acwli'-mie Française a pror-eW-, hier après-
midi, à l'élection des eueoesscurs d'Emile Ce-
bhart et Ludovic llalé-vy. Deux iuuiiorte-ls s-ut-
iement étaient absents, MM. Anatole France et
Emile Otllvier. t'.oimne il y a sept vawuvces,
il y avait donc 31 votants pour lo fauteuil
d'i'.'uiitc Gcibhart.
M. Raymond Poincaré n été enyrtt premier
tour, par ao voix contre 11 à el. Cusluve
st'hhuuberger.
La secoutle élection n'a pas nécessité moins
de sept tours ; ànai-raaeril, M. lïrieux a été
élu.
M. Raymond Poincaré est né à Bar-le-Duc,
en 1300 ; c'est le cousin de M. Henri Ponu a.ré.
Avocat ù Paris, il fut élu, en 1887, député «lo
la Meuse, et chèque l'ois réélu detpuis jusqu'en
1903, date ù luqu-elle il fut non mu- sénateur. II
-a été plUSteure tois ministre. Ou Jui Aait l'An-
cien tiroit et te Code civil et idées conic-mpo-
raines.
V. Eugène Bricux cet né è Paris, eu 185S ;
il débuta dans le journalisme. Ses prihaipaîfià
œuvres 'iKismatiditcs sont ; i: tanche tle VËnprc-
tiage, les Bienfaiteurs, l'Erosion, la itobe Rott-
qe. les Avariés tes iiCMp/œçaîilcs, Maternité,
peiite Amie, les Hannetons.
dtevré adlrrrer a "la gr?ivfi en pitKâps «H e»> soli
» n T JS v,pc *CUTS «wxmrad!» pstisAem.
ctoipiet**' 9cn '' MDa 644 étfUWM'T* Itô* M
A L'ETRANGER
u _. , Bruxellea, 19 m enta
les ÎUn^Ç?aeu *° «eutt'ier «te Paris lii « - V* »>mi*«n*4 parïsieimto ont en-
Br^W^ÎT*^!^. *AW«*îAaiJ»B entre
-sont ci.iii,-' 0 T 11 " 1 ', H T-ouest «ia te Franc*
l ira qwavec plu.sir-uns heures de re
Question d'C
La conflit austro-serbe
lseriin, 19
La Grève des Postiers
LA CREVE A PARIS
La situation
Paris, 19 mars.
luirtat.ïon nous communiquait, hier
note suivante g.ui parait bien opti-
nen^ ^^mission militaire siège en penma»
i. ,! nu lifttr« au commis-
sariat du premier arrondissement. le service
de la Sûreté a procédé à l'arrestation des nom-
mes Jutes Armeng-aud, 25 ans, coiffeur, im-
passe du Mont de-Piété, et Suzanne Durou, 19
ans, repasseuse, pour vol et. complicité., au pré-
judice de M. Apport, coiffeur, rue Saint-Jé-
rôme, ^_
Salle Rouget
Trois récitals violon seront donnés paT M. Jo-
seph Dclmnix. Ici samedi 27 mars, lundi 28 mars,
mercredi 31 mars 190P. de 8 h. i à 10 h. 1/4 du soir.
Abonnement aux trois séances, 8 Irancs ; par soi-
rée. i\ francs.
muets : chez MM. Duron et Cie. B, rue Salnf-Pan-
taléon ; et chez M. Martin, 72. rue la Pomme.
Voici le. programme de ia première séance du sa-
nw/li Ti mars :
Sonate on mi majeur ta, F fljende! 1585-1759),
édition y. A- G«jvaert, adagio exutabile. allegro,
loi'K«>. aUêtee IOJX :r«»i>vo ; Sonate en la mineur
LA TISA
DES
guérit la dyspepsie, les excès de
bile et la constipation, vous fait
digérer les aliments et vous permet
d'en tirer des forces ; ainsi cUc assurt
ïme parfaite sauté.
Pou de personnes ignorent quelle triste
intlimUé constituent les hémorroïdes,
car c'est uno des affections les plus ré-
pandues : mais comme on n'aime pas à
parler de ce genre de souffrances, môme
à son médecin, on sait beaucoup moins
qu'ilexiste un médicament, î'Elixir de
Virginie fth/rdahî, qui les fait dispa
raitresans aucun danger. On n'a qu'à
écrire: Produits NyrdaW 20, rue
de La Rochefoucauld, Paris, pour
recevoir franco la brochure explicative
Ou verra combien il est facile do se dé-
barasser de la maladie la plus pénible et
la plus douloureuse. Le flacon 4 fr.
franco.
Mêliez vous des imitations ! H n'exîsto
qu'un seul BEltxïrde Virginie : il por-
te la signature do gstràntio NyrdahL,
PRENCZ-EN
APfî;3 CHAQUE
REGULIEREMENT
REPAS,
1
Demandez & M. FAXVAU,
rharmaclca à Ijitc, su brochure gratuite*
—m ^ . »—• -" '" -.i
f^âitre du J OUÏ*
ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES DU Ï,V-
CEE DE TOULOUSE. — Lo dîner mensuel île l'As-
sociation «les anciens élèves du Lycée aura lieu le
samedi 2(1 mars, à 7 heures du soir, dans les sa-
lons du Sien-Hôtel.
I,es camarades de Toulouso et do la région sont
priés d'y assister.
HOSPITALIERS SAUVETEURS - MM. les SOCié-
taiit» suut prié:'- do vouloir Llv'ii assister aux ohsè-
'..LI... ^.WU, U ... i ... V.. ^UV, '- MM HH-
; grévistes, -on garde l'espoir qu'il sera
i-ô rapidement satisfaction aux revtmtMca-
Encore un manifeste
ï,e comité de grève de l'A. G. a tait placa-r
«1er un nouveau manifeste it la population «le
Paris.
Ce manifesta dit que le succès -de -la grève
est aujourd'hui assuré et il répète que lc-s gré-
vistes no reprendront le travail qu'après
avoir obtenu pleine et entière satisfaction
sous un autre chef que M. Simyan.
Si satisfaction leur est accordée, ils sau-
ront répareir, dans la mesure du possible, us
effets de la désorganisation présente des ser-
vices ; ils s'engagent à faire gratuitement
toutes «les vacations supplémentaires pour
obtenir oe résultat.
» Si, par impossible, dit en terminant lo
manifeste, nous nous 'heurtions à une r-és-is-
tance aveugle, nous serions fondés à décliner
«levant lo pays ht responsabilité d'un état de
choses déplorable à tous égards. »
LES RÉSULTATS DE LA CHÊVS
Lo « Soleil » actionne M. Simyan
Paris, 19 mars.
Le Soleil, après avoir corieiaté que l'Etat
ït'a pas .assuré le service dont il a été le mono»
ipole, annonce qu'il poursuit M. .Simyan ot les
(principaux chefs «m i'n&mjUdatratiQn tr., atit
2.150 métrés (G. P.).— 1. te^» (L.-R. E «jert), à »î,
E. Pantalt ; 2. Queen's-Jubil.'-i- (Xv Moi-heV, ; i M,
Jean Stern ; 3. Démétrlus (Paris, t. M. E, V.iiR/Bîn,
Non placés : Claire (Thih-urtt).
Deux longueurs. Trois longueurs.
Mutuel : gagnant 2'«, pbacos Ambre il, Queon'*
JubLléo lo 50
Prix Ile-de-Beauté. 4,000 fr., di««J)«ie i,it» ma
tes (P. D.V— 1. Sapienta (Ryan), ,\ M. ùaston Drey-
lu-s ; S. Sémlramis (llroadwood), a M. N.-O. Clici->
metefl ; 3. Diala (Huxtahle), à M. Michol Ephrussl.
Non plaçés : Japonica (Barat), Galilée l»dlhOu3ej,
Kimmer (A. C. Taylorj. Monne-tte (M. Henry).
Une demi longueur. Une encolure
Mutuel : gagnant 7S 50, placés Sapienta w w.
Sémli-amis 24.
Prix du verrou. 4.000 tr.. distance 1,100 ir^lrta
(P. D.). — 1. King-IIenry (G. Stern), h M. X. Bal M;
2. Ghadamés (NicoJ), au baron de R-.thscnjia , 3.
Okhl-lo (G Bartholomew), à M. E. Couirv-jl*
Non placés : T/e-Hola (Léonard), Klns-'ïcnrv (G.
Stern). Groin (HuxtaMe).
Hawaï distancé à la pla.ee du deuxième
Quatre longueurs et demi. Deux longueurs.
Mutuel : gagnant 2» placés King-Uen-ry 13, Gha-
damés 13 50.
Prix «te la Mal tournée-, à réclamer, 2,«00 fr., di*.
taaea 1.40o métros (P. l.). — 1. Fcnrls (flobbsi à M.
G. iapèie 2. Tocsin (Ch. Childs), à M. Bd ArcUdea-
n ; 3. Volcan (Ryan). à M. A-. Darbier.
Non placés : Automne (A.-C. Taylor).
Une longueur ot demie, trois-fiuurts de lorM-uCTtr.
Mutuel : gagnant 2t. jitacAs Fenrls 15 50, T.-c

Vendredi 19 Mars 1909
i -jg iiEpjswisiENs PLUS FÏW
U £9 DÛM BOSCO
UEURS
^/ jg^yg DU VRAI COBNA^
COUP d'envoi ne toi sifflé qu'à 4 heu^s, pour !
^linotu-e à un plus grand nombre de sports-
m f^min >p ï a!i 1 iî;laifie fait, son entrée sur le ter-
rai. m maillot blanc strié de vert ; le Stade
^iilousaiii est en rouge
on Ahait cwieuX de voir comment nos hom-
"i 1 ^ tien Iraient, après leur victoire de di-
cTir les Lyonnais.
^M ' hi in 1 ils n'oaxt pas fait trop mauvaise
ne hâtons-nous de déclarer que nos
«t&s n^uf ont paru fort en procès,
stauiwuBs | An ,riais nous ont dorme, au di-
h«t l'impression d'écraser les rouges, teMe-
Sent leurs attachas rnipetaeuBCB.leuxB
aïiarsés rapides et îrretistiDies.
IK ont a-hisi, dans la première mj-temi»,
manrué quatre essais, sans qu'il y ait «u
moyen de les arrêter.
•\n ! le joli jeu ! comme ces quinze rugby-
men s'ont des athlète* acoomplas
I es passes peirfcaiewt avec cé)
et habite ai5, rue d'Alésia, Paris
fi-i" arr 1 ). (Juandje le vis pour la pre-
mière fois, le: 1" mai 1908, je lui
trouvai des lésions tuberculeuses
du a» degré occupant le tiers inférieur
du poumon gauche et le tiers supé-
rieur du poumon droit. 11 toussait,
1 crachait, était très amaigri, très
1 affaibli et transpirait la juiit. Je lui
1 prescrivis mon traitement à base
I d'ELlxiR DTJPEYROTJX et le
{ "-TWjBftjtlMMr ^- • I 23 novembre iqo'i- il avait engraisse
sj; ^^^^^^P^%~ I de S Liiogs et était compïotement
•. .^^S^^miM^ÊSmiS^^Mm guéri.
fr.v^..s--.-ij5^-.:.»^ jl m > a permis de publier son cas
dons le but -d'Être utile à ses semblables. D" DUi'EYIîOIiX,
5, Square de Messine, 5, Paris.
P.-S. — L'Elixir Dupeyroux à haso de créosote 71-aie de hêtre, d'iodè, de tuniii el
de glycérophospîieto ds chaux, guéril les lésion» tuberculeuses en provoquant la forma-
tion li'ar.Eiloxir.es ilatis le sérum sanguin. II jouit d'une efficacité incontestable dans les
cas de tuberculoses pulmonaire, ganglionnaire, laryngée et osseuse,de laryngites, asthmes,
catarrhes, emphysèmes, bronchites chroniques, rhumes négligés. S- la tuberculose pulmo-
naire lait tant (io victimes, c'est parce que les médecins ne savent pas la soigner. 11 est
de toute importance, pour les tuherculsut, de suivre le traitement à hase d'Elixir
Dupeyroux avant tjuo les lésions n'aient pris une étendue quiles rende.irrémédiables. Je
consulte gratuitement leus les jourp, de i h. à 3 h., excepté' le jeudi et les jours de
fête, en mon cabinet du 5, srçuare de Messine* Paris,,et per correspondance, et envois
gratis et franco, sur demande, les neuf brochures où sont exposés mes travaux de-
thérapeutique et d'hygiène ainsi qu'un questionnaire. J'envoie le petit flacon franco à
domicile, contre 1 ir. 50 et le moyen flacon cnr.tro 2 fr. 50 es timbres en mandat.
Exiger dans les pharmacies lo véritable Elixir Dupeyroux. Refuser tout Elixir anti-
bacillaire de . contrefaçon ne. portant pas mon nom sur l'étiquette et ma signattire sur la
capsule recouvran|le bouchon.
bépots Pli" Parisienne Thomas, 7, place Lafiyette aTociiousG,
— P" Berclot a FoU. — M. Dacexy, pu» «u Pro-r';s, plaee de
l'Eglise à Foi-c. — A Aucli, Laoste Ph'« Centrale du Gers. —
A Àgen, Gd« P" Bmnat-Rouquet — A Narboane, Dupuy PU"
Moderne. — A Marmando, Pn" Boueaud, rue Nationale. —
M Pamiers, M Vidal, rue de la République. — A Montauban.
A Loubiaud, D.' pliarmaeien, rue Victor-Hugo. — Caliors, pU 10
Moderne, Jean Fournie. — M. Granier pharmacien à Carmaus.
Pour Boulangers st Pâtissiers
Système WOÏJÏBEIi
Assortiments de Bouches, Tampes, Portes, Etonflfo/rs, Soupapes,
Ou/as, Soles et Briques à coins réfraotaires >
Réparations^ chaudsans ituerruptionlt tranaiU forfait oul\ijourni<
NQU3EL, Kécanicisn-Fabricant, s - raa ^ùlo3àl 3P£,a ' s
39 ; 50
390 25
3-iv 55
692 00
Etede de M" A. GUILMIN,
avoué à Toulouse, rue Alsa-
ce-Lorraine, n° 43.
A VENDRE
Au tribunal civil de Toulouse
Le jeudi 1 er avrïï 1903, à midi
el demi
TJno petite propriété dite
Villa Marjubelle; sise à Tou-
louse, quartier Montaudiran, lo-
cal de la Béarnaise, composée
de maison d'habitation, jardin,
vigne, verger et parc, d'une
contenance de 68 ares 61 cen-
tiares environ.
Mise à prix .... 5.000 fr.
Pour extrait :
GUILMIN, avoué, signé.
E TUDES eî GREFFES a cê-
dea\ S'adresser P. MOULS.
rue Alsace-Lorraine. 36. Tou-
louse.
miiiiij IMlIlf
|
«te
BS-'.-V i111
mSSSàtiiiiïi
UNE BOITE de VERITABLES
ANTISEPTIQUES
et vous serez vite convaincus de lea» i
merveilleuse efficacité
pour ÉVITER ou GUÉRIR
Rhumes, Maux de Gorge, Laryngites récentes
ou invétérées, Rhumes de Cerveau, Bronchites
aiguës ou chroniques, Grippes, Infiuenza,
Asthme, Emphysème, Pneumonies, et toutes
Maladies des Bronches ou des Poumons.
Mais surtout EXIGEZ BIEN
dans TOUTES les Pharmacies
la BOITE de
Mm
portant le nom VALOA
et l'adresse du seul fabricant
H. CAKCNHE, ph"« y
49, rue Réaumur, Paris js
1 fr. SO "î-'C'-s^
BIBLIOGRHPblE
REVUE DES DEUX-MONDES. — Livraison
du 1£ m- i
1S09
i i Etiocao tfayiao. tto vntti