Arthur Dallaire

L'homme aussi a ses gardiens et tant qu'il ne néglige
pas de surveiller, la famille peut se croire en sécurité. Mais
lorsque les membres de la famille n'obéissant pas aux signaux
ou si les parents négligent de donner le signal, la famille est
en danger. Le soir, quand je fus revenu, je racontai à mon ami
tout ce qui m'était arrivé.
Le lendemain nous partions tous les deux, pour aller
un peu plus haut que j'avais été. Nous avons monté du long
d'un petit ruisseau, en passant du long d'une chute et il y avait
un portage de loutres, où il passait un peu d'eau. Nous
tendions un piège à loutre et nous continuons à monter. Ils
charroyaient leurs provisions de bois pour l'hiver. Pas du bois
pour se chauffer, mais pour manger car le castor se nourrit
d'écorce de tremble. Ils charissent toutes les branches et le
corps de l'arbre aussi et mangent toute l'écorce de ce bois
pendant l'hiver. Nous les regardions travailler; Que c'était
beau de les voir !
Nous sommes repartis pour aller camper plus loin. Au
bout de deux jours, nous sommes revenus à notre campement.
Nous avions bien hâte de voir notre piège à loutre. Nous
sommes arrêtés un peu à notre lac à castors, Ils avaient fait
pas mal d'ouvrage dans les deux jours que nous avons été en
haut.
Nous repartîmes en descendant. Je piquai un raccourci
et arrivai avant Alcide. Au piège, il y avait une loutre de pris.
Elle avait fait beaucoup de ravage, le piège s'était fait fouetté.
Je me suis approché pour l'assommer avec ma hache. Le
premier coup, elle l'a paré, mais elle n'a pas pu parer le
second et perdit connaissance. Je m'accotai le dos après un
arbre et je m'accotai le talon sur le cou de ma loutre, et je la
fis mourir. Mais, cela prit tant de temps, que je me promis de
n'en jamais en faire mourir de la même façon. Quand j'eus
réussi à la faire mourir, j'étais tout en nage.
Nous sommes arrivés à notre campement bien
contents de notre journée. Le lendemain, nous étions en
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