Arthur Dallaire

tas. Il frappait des pieds et des mains, et quelques fois, avec
son fouet. En cinq minutes, nous ne voyions plus rien. Il était
entouré de monde, mais le gars était débarrassé de ces
bandits. Plusieurs se sont ramassés par terre, les autres furent
amenés par la police. Celui qui avait été attaqué, n'avait aucun
mal. Ils avaient eu affaire à quelqu'un qui était capable de se
défendre.
Un autre incident qui m'a beaucoup impressionné.
J'étais allé au coin de la taverne, je ne me rappelle pas
pourquoi. Je vis un homme ivre. Je le croyais mort. Il ne
bougeait pas un membre. Ils l'avaient sorti sur le trottoir. Je
ne sais pas ce qu'ils en ont fait, mais je crois qu'on l'a amené à
la prison, où il a dû se réveiller, parce que je n'ai pas sur qu'il
était mort.
Lorsque je suis allé à l'école de Manchester, c'était une
soeur qui faisait la classe. J'avais alors sept ans. J'allais à la
classe avec un de mes cousins (cousin non identifié) qui était
de mon âge. Un jour que nous arrivions à la classe un peu
tard, la soeur nous a demandé le pourquoi de ce retard. Mon
cousin lui donna des raisons qui durent la satisfaire, car il ne
fut pas puni. Quand ce fut mon tour, je n'ai pas pu me
disculper parce que j'étais trop gêné. J'avais de bonnes raisons
à lui donner. Ce n'était pas le temps qui m'avait manqué.
J'avais attendu après lui car je ne pouvais pas m'en venir seul.
J'avais peur des autres petits gars et de toute sorte de choses.
Donc, je du subir une pénitence. Elle me mit à genoux, pour
combien de temps, je ne m'en souviens pas. Ce dont je me
souviens, c'est que j'ai eu un gros mal de coeur qui m'a fait
restituer sur le plancher. Ce qui a fait penser à la soeur que la
pénitence avait été un peu forte pour ma capacité.
Quand j'ai été de retour à la maison, j'ai tout conté à
ma mère et c'est elle qui s'est chargée d'aller donner les
raisons de mon retard. Ce qui m'amène à mon premier
mensonge et peut-être mon dernier, car j'ai toujours eu
horreur du mensonge Voici comment cela est arrivé. Un jour
où j'avais commis une faute, je ne sais trop laquelle, la sœur,
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