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A l’occasion de leur soixantième<br />
anniversaire, les contemporaines<br />
1940 <strong>du</strong> Locle et de<br />
Saint-Imier ont choisi de s’envoler<br />
pour l’Ecosse, pays réputé<br />
pour ses châteaux hantés<br />
et ses fantômes. L’histoire ne<br />
dit pas si elles en ont rencontré,<br />
mais précise simplement<br />
que les dix-huit participantes<br />
ont effectué un super voyage<br />
avec un excellent guide.<br />
Durant les sept jours, elles<br />
ont passé par Inverness, Nethybridge,<br />
Edimbourg, Oban et<br />
l’île de Mull. Elles ont évidemment<br />
eu l’occasion de visiter<br />
passablement de monuments<br />
et de curiosités, dont l’atelier<br />
de tissage Pringle, le Scone Palace<br />
et ses jardins, les ruines<br />
<strong>du</strong> château Saint Andrew, une<br />
distillerie de whisky, le célèbre<br />
château d’Urquhart et celui <strong>du</strong><br />
comte de Sutherland avec sa<br />
fauconnerie, les chutes de Rogie,<br />
ainsi que les caves à vin<br />
des Hautes-Terres à Kirkhill.<br />
Parmi les autres sites traversés,<br />
mentionnons le magnifique<br />
fjord de Moray, le fameux<br />
pont suspen<strong>du</strong> Forth<br />
SAMEDI 8 JUILLET <strong>2000</strong> LE LOCLE L’IMPARTIAL 8<br />
Cérémonie des libérables<br />
Le match n’est jamais joué d’avance<br />
La finale de l’Euro l’a démontré:<br />
un match peut encore<br />
être gagné tant qu’il<br />
reste un peu de temps, ne<br />
serait-ce que quelques secondes!<br />
C’est en substance<br />
le message qu’ont<br />
reçu les élèves en fin de<br />
scolarité, lors de la cérémonie<br />
dite des libérables,<br />
jeudi soir à l’aula <strong>du</strong><br />
collège Jehan-Droz. Cérémonie<br />
cocasse et colorée,<br />
non dépourvue cependant<br />
d’un brin d’émotion, puisqu’elle<br />
était présentée<br />
pour la dernière fois par<br />
René Reymond, sous-directeur<br />
de l’école secondaire,<br />
qui prend sa retraite.<br />
Claire-Lise Droz<br />
«Vous et moi, nous sommes<br />
dans une situation identique.<br />
Vous mettez un terme à votre<br />
scolarité obligatoire, je mets un<br />
terme à ma carrière pour<br />
m’adonner aux joies de la retraite<br />
et me dorer au soleil!»<br />
C’est avec son habituel humour<br />
flegmatique que René<br />
Reymond a joué pour la dernière<br />
fois le maître de cérémonie,<br />
à la soirée des libérables.<br />
Et c’est par un «Chers<br />
élèves, cher René» que Michel<br />
Schaffter, directeur de l’école<br />
secondaire, a entamé son allocution.<br />
Espérant que la grande<br />
majorité des élèves garderaient<br />
de l’école un sentiment<br />
positif, celui «d’avoir été quelqu’un<br />
dans la maison». On ne<br />
peut certes rester toujours au<br />
top, obtenir toujours ce qui<br />
nous tente, la vie est faite<br />
aussi de frustrations, voire de<br />
souffrances. Mais rien n’est<br />
joué d’avance. Pour illustrer<br />
son propos, Michel Schaffter<br />
évoquait la finale de l’Euro, (le<br />
public clamant «Forza Italia!»)<br />
avec des accents que<br />
Road Bridge, le lac <strong>du</strong> Loch<br />
Ness et Fort William, au pied<br />
<strong>du</strong> Ben Nevis, la plus haute<br />
n’aurait pas désavoués Jean-<br />
Jacques Tillmann. «Le natif de<br />
Gènes que je suis a vu son<br />
équipe perdre...» à quelques<br />
secondes de la fin! Mais «chez<br />
les Français, le doute n’a pas<br />
vaincu les esprits». Ceux qui<br />
ont gagné «sont ceux qui ont<br />
cru qu’il y avait encore<br />
quelque chose de possible, malgré<br />
les quelques secondes restantes.<br />
Ceux qui ont osé la victoire!»<br />
Un état d’esprit qui<br />
peut être appliqué à toutes les<br />
situations. «Ce n’est pas une<br />
question de physique ni d’intelligence<br />
qui a fait la différence,<br />
mais l’état d’esprit. Prenez<br />
garde de penser que tout est<br />
Un polar (dé)culotté!<br />
Ballets pailletés, chansons,<br />
théâtre. Et même un<br />
film vidéo malicieux sur la<br />
vie <strong>du</strong> collège, les profs, les<br />
concierges, la propreté des<br />
couloirs: ils s’étaient vraiment<br />
donnés, ces rois de la<br />
fête! Prenez cette charge hilarante:<br />
«J’ai encore rêvé<br />
d’elle», avec deux jeunes<br />
filles n’ayant pas l’humour<br />
dans leur poche! Ou cet<br />
abracadabrant polar, passablement<br />
(dé)culotté, tournant<br />
autour d’un sandwich à<br />
moitié mangé. Ces solides<br />
gaillards en minijupe (ou<br />
sans jupe <strong>du</strong> tout), chaussettes<br />
dépareillées et perruques<br />
style Marie-Thérèse<br />
Porchet ont fait un véritable<br />
tabac. CLD<br />
Promos <strong>2000</strong> Une ambiance<br />
<strong>du</strong> tonnerre, juste avant l’orage<br />
Les To Be 2, un spectacle hallucinant... et puis la grêle. photo Favre<br />
montagne d’Ecosse. Si le car a<br />
été le moyen de transport utilisé,<br />
il faut également citer le<br />
déjà joué. Jouez, jouez ouvert<br />
et jouez jusqu’au bout!»<br />
Quelque chose de bien<br />
Dans «le discours <strong>du</strong> prof»,<br />
Bertrand Künzi exhortait les<br />
élèves à réfléchir, «sinon,<br />
d’autres réfléchiront pour<br />
vous, ce serait dommage». A<br />
faire des choix. A s’affirmer<br />
comme indivi<strong>du</strong>s, chacun<br />
unique, mondialisation ou pas.<br />
«Par pitié, ne devenez pas un<br />
anonyme dans la foule! Vous<br />
êtes le monde de demain, alors<br />
on compte sur vous, faites-en<br />
quelque chose de bien!»<br />
Dans «le discours de<br />
l’élève», Sonia Pinho a ren<strong>du</strong><br />
hommage aux profs, aux parents,<br />
à René Reymond (espérant<br />
malicieusement qu’il garderait<br />
un bon souvenir de ses<br />
mercredis après-midi), tenant<br />
à souligner que tous les enfants<br />
n’avaient pas le privilège<br />
d’aller à l’école. Et si certains<br />
de ses camarades avaient peutêtre<br />
<strong>du</strong> mal à considérer qu’ils<br />
y avaient passé de bons moments,<br />
c’est là aussi «que certains<br />
ont échangé leur premier<br />
baiser, qu’ils ont connu leur<br />
premier amour»...<br />
CLD<br />
Et c’est parti! Sous le soleil<br />
(enfin, au début). Les Promos<br />
<strong>2000</strong> ont été marquées, à 17h<br />
pile, par trois coups de canon<br />
percutants, synchronisés avec les<br />
cloches <strong>du</strong> Vieux Moutier sonnant<br />
à toute volée. Juste avant<br />
que nous n’écrivions ces lignes,<br />
la foule remplissait les rues. Et<br />
s’ébaubissait, s’esclaffait, se pâmait<br />
devant le Temple, où les To<br />
Be 2, ces beaux garçons belges et<br />
bronzés, présentaient un spectacle<br />
de haute voltige proprement<br />
hallucinant. En attendant<br />
l’ouverture <strong>du</strong> festival open air, il<br />
y avait une ambiance <strong>du</strong> tonnerre<br />
au centre-ville, marqué à<br />
l’est et à l’ouest par des «portes<br />
<strong>du</strong> soleil». Quelques accroches<br />
au programme: les Water<br />
Please, bloqués en France par<br />
une boîte à vitesse cassée. A 20h<br />
pile, un déluge de grêle. Peu<br />
après, une voiture qui prend feu<br />
devant la poste... CLD<br />
Contemporaines 1940 Une semaine<br />
au pays des fantômes<br />
bateau, le ferry et le télésiège<br />
pour l’ascension <strong>du</strong> Anoch<br />
Mor. PAF<br />
L’histoire ne dit pas si le château devant lequel posent les contemporaines 1940 est<br />
hanté. photo sp<br />
Un programme varié: ici, Lucille Vuille interprétant<br />
Céline Dion a capella. photo Leuenberger<br />
La Brévine Expo scolaire<br />
pour bien clore l’année<br />
Afin de marquer d’une<br />
pierre blanche la fin de<br />
l’année scolaire, les élèves et<br />
enseignants des classes enfantines,<br />
primaires et secondaires<br />
<strong>du</strong> Civab ont pour habitude<br />
d’organiser une exposition<br />
des travaux réalisés tout<br />
au long des dix derniers mois.<br />
Elle s’est déroulée la semaine<br />
dernière à La Brévine sur<br />
deux sites, le collège et le bâtiment<br />
de l’ancienne usine.<br />
De l’école enfantine à la<br />
neuvième année, il a été très<br />
instructif d’observer la progression<br />
et le soin apporté<br />
aux créations. Il faut relever<br />
ici la bienfacture des vêtements<br />
conçus <strong>du</strong>rant les activités<br />
créatrices sur textile.<br />
La cabane Monte Leone <strong>du</strong><br />
Club alpin suisse section<br />
Sommartel, perchée à 2848<br />
mètres d’altitude dans le<br />
massif <strong>du</strong> Simplon, est ouverte<br />
depuis 15 jours et le<br />
restera jusqu’au Jeûne fédéral,<br />
en septembre. Les condi-<br />
Plusieurs classes ont projeté<br />
des films et les élèves de<br />
l’année d’orientation ont proposé<br />
un spectacle de chants.<br />
En parallèle, un rallye et<br />
une disco ont été mis sur pied<br />
à l’attention de tous, mais en<br />
particulier des enfants. A<br />
l’initiative de la maîtresse d’économie<br />
familiale, les menus<br />
proposés <strong>du</strong>rant les deux<br />
veillées ont été peaufinés,<br />
afin de satisfaire les palais les<br />
plus gourmands. Les amateurs<br />
de football ont même eu<br />
la possibilité de suivre en direct<br />
les matches des demi-finales<br />
de l’Euro <strong>2000</strong>. Le<br />
bénéfice a été placé sur le<br />
fonds des camps.<br />
PAF<br />
La population a manifesté beaucoup d’intérêt pour les<br />
travaux exposés. photo sp<br />
Club alpin Cabane<br />
Monte Leone ouverte<br />
tions d’accès sont bonnes.<br />
Cette cabane, qui existe depuis<br />
dix ans, est fréquentée<br />
aussi bien par des familles<br />
que par des sportifs émérites.<br />
Réservations: Max<br />
Vogt, Colline 18, 2400 Le<br />
Locle, tél. 931 39 64. /réd