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LUT Salace Le Bassin est Bouclé Rapière forte ïrion)pt)e If CIEL ...

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MditiùM dê Tûulowm<br />

VENDREDI 2 FÉVRIER 1923 - S2 e Année - N° 10.943<br />

Téléphone s 2-12 — Chèque Posta! » C. N° 4.936 £5'<br />

Organe de Défense Sociale et Religieuse<br />

DIRECTION : 25, Rue Roquelaine, TOULOUSE 15 PRIX DES ABOIIEiFITS<br />

8 mois 6 mois ( aa<br />

Pranoo et Colonies 12 fr.<br />

Etranger 15 fr. 24 fr.<br />

30 fr.<br />

45 fr.<br />

60 fr.<br />

H v a unanimité à ne pas comprendre le<br />

jet de M. de Lasteyrie sur le double<br />

proj<br />

décime<br />

_ Comment, s'<strong>est</strong>-on dit tout de smte<br />

avec stupeur, nous sommes déjà accablés<br />

d'impôts, la mauvaise humeur générale<br />

causée par le parti pris de nous faire<br />

payer ce qu'on devrait faire payer aux<br />

Allemands frise la révolte, le gouverne-<br />

ment se décide à agir au grand soulage-<br />

ment de tous les gens de bon sens et de<br />

tous les bons Français, l'ennemi de l'inté-<br />

rieur exaspéré de .nous voir prendre enfin<br />

le chemin du salut cherche avec fureur<br />

à nous en faire sortir par un bouleverse-<br />

ment quelconque, la moindre fausse ma-<br />

nœuvre risquerait peut-être de tout com-<br />

promettre, et c'<strong>est</strong> ce moment-là que choi-<br />

sit le ministre des finances pour nous<br />

annoncer qu'il va. exiger des Chambres<br />

d'augmenter nos contributions de vingt<br />

pour cent ?... »<br />

<strong>Le</strong> cri qui s'élève ainsi à propos du dou-<br />

ble décime rappelle exactement celui qui<br />

s'était déjà élevé, il y a trois ans, quand<br />

avait dû être augmente te traitement des<br />

parlementaires.<br />

— Comment, s'était alors écrié tout le<br />

monde, c'<strong>est</strong> à cela que pense, à peine élue,<br />

cette Chambre patriote et nationaliste ?<br />

Après la catastrophe d'où nous sortons,<br />

dans la situation où <strong>est</strong> la France, lorsque<br />

tant de problèmes vitaux se posent à elle,<br />

à une heure de salut public comme celle<br />

ou nous sommes, <strong>est</strong>-ce que nos députés,<br />

avec le programme de renaissance natio-<br />

nale et de conservation française sur<br />

lequel ils se sont fait nommer, ne devraient<br />

pas s'oublier eux-mêmes pour ne penser<br />

qu'au pays, au lieu de paraître aussi vite<br />

oublier le pays pour se montrer si pressés<br />

'de soigner leurs petites affaires ?... Qui<br />

âonc peut bien les pousser à commettre<br />

pareille bévue ? Evidemment, ceux qui ont<br />

intérêt à les perdre !... Mais comment ne<br />

yoient-ils pas le piège qui leur <strong>est</strong> tendu ? »<br />

Ceux qui suivent attentivement notre<br />

chronique politique se rappellent toutes<br />

les influences mises en œuvre pour ame-<br />

ner, à cette époque, le « Bloc national »<br />

à inaugurer ses travaux en s'ad jugeait<br />

'd'abord de gros traitements bien sonnants.<br />

<strong>Le</strong> premier mouvement des braves gens<br />

qui le composent avait été de s'insurger<br />

contre une pareille sugg<strong>est</strong>ion, ou même<br />

d'en rire, exactement comme on s'insurge<br />

aujourd'hui contre l'étrange idée du dou-<br />

ble décime. Mais la plus savante et la plus<br />

tenace des campagnes finissait par avoir<br />

raison de l'opposition de presque tous.<br />

De bons et perfides apôtres savaient si<br />

habilement leur persuader qu'ils seraient<br />

obligés de coucher à la belle étoile s'ils<br />

ne se laissaient pas faire, et le gouverne-<br />

ment, toujours comme en ce moment,<br />

prenait si bien l'affaire en main, qu'ils se<br />

décidaient à la voter, et que le Comité<br />

Léon Daudet, constitué à titre de protes-<br />

tation, ressemblait à une excentrictié, pré-<br />

cisément en raison de ce qu'il avait de<br />

raisonnable 1<br />

On connaît la formule télégraphique par<br />

laquelle, avant la guerre, un directeur de<br />

théâtre s'amusait à refuser des loges aux<br />

députés qui lui en demandaient : Impossi-<br />

ble, quinze mille regrets l Ti pouvait dé-<br />

sormais leur télégraphier en riant encore :<br />

Impossible, vingt-se<strong>pt</strong> mille regrets !<br />

Pour le salut de la France, il ne faut<br />

pas seulement espérer, mais com<strong>pt</strong>er fer-<br />

mement que le même « Bloc national » et<br />

la même « Chambre bleu-horizon » ne vont<br />

pas retomber, avec les deux décimes, dans<br />

l'aberration où ils s'étaient déjà laissé<br />

jeter. Chose vraiment bien édifiante, le<br />

même coup, et identiquement le même, <strong>est</strong><br />

tenté actuellement contre les mêmes hon-<br />

nêtes gens, et dans des circonstances iden-<br />

tiques.<br />

Il s'agissait, il y a trois ans, à un mo-<br />

ment psychologique, de faire commettre<br />

une énormité à une bonne Chambre, mais<br />

inexpérimentée et naïve, pour la déconsi-<br />

dérer. Qu'imaginait-on ? Une augmenta-<br />

tion particulièrement intemp<strong>est</strong>ive des<br />

traitements de ses membres.<br />

Il s'agit, à l'heure qu'il eat, de couler<br />

à fond, et définitivement, cette même<br />

Chambre, à un moment encore plus grave<br />

et plus dramatique. Et qu'imagine-t-on<br />

encore ? L'établissement d'un impôt capa-<br />

ble de tout mettre sens dessus dessous,<br />

en la mettant elle-même au ban du pays 1<br />

Est-ce que les animateurs de la perfide<br />

campagne des vingt-se<strong>pt</strong> mille francs<br />

n'avaient pas été jadis les Briand et les<br />

Steeg, ou certains politiciens de ces para-<br />

ges ? Tout, dès lors, s'expliquait de soi.<br />

M. de Lasteyrie et ceux qui le soutien-<br />

nent, ou qui le critiquent sans repousser<br />

absolument son projet, répondent qu'il y<br />

a dans nos finances un trou à boucher,<br />

et qu'il faut le boucher coûte que coûte,<br />

sous peine d'une catastrophe imminente.<br />

C'<strong>est</strong> exact, et ils ont raison, mais com-<br />

ment personne ne voit-il, ou ne veut-il voir,<br />

où sont les milliards tout naturellement<br />

indiqués pour boucher le trou ?<br />

Comment, parmi tant d'admirateurs et<br />

de continuateurs de la « Grande Révolu-<br />

tion », pas un seul ne se rappelle-t-il le<br />

procédé par lequel elle a bouché le trou<br />

de son temps, en confisquant les biens de<br />

l'Eglise sous l'unique prétexte qu'ils étaient<br />

trop considérables, et que d'aussi énor-<br />

mes richesses dans les coffres d'un seul<br />

propriétaire, ou d'une seule réunion de<br />

propriétaires associés, dérangeaient l'équi-<br />

libre d'un Etat et y compromettaient<br />

l'ordre ?<br />

Comment, et bien plus justement, ne<br />

proposent-ils pas de mettre la main, par-<br />

tout où on pourrait la mettre, sur les<br />

richesses encore infiniment plus énormes<br />

de ces « financiers internationaux » dénon-<br />

cés par M. Poincaré lui-même, de ces Rois<br />

de l'Or et de la spéculation dont M. Sté-<br />

phane Lausanne nous montre si admira-<br />

blement, depuis quelque temps, le vérita-<br />

ble rôle, et qui constituent, en réalité, la<br />

Finance Juive ?<br />

<strong>Le</strong>s richesses prises il y a cent trente-<br />

trois ans à l'Eglise - étaient des richesses<br />

créatrices et bienfaisantes. Rien, cepen-<br />

dant, ne les fit respecter ! Celles de la<br />

Finance internationale ou Juive, non seu-<br />

lement anormales mais monstrueuses,<br />

n'ont jamais fait que créer le mal et le<br />

désordre, propager l'immoralité, la ruine,<br />

la désolation, la guerre, le retour à la<br />

sauvagerie, et les propagent aujourd'hui<br />

plus que jamais.<br />

Cherchez bien, et vous les retrouverez<br />

peut-être encore derrière ces deux déci-<br />

mes dont on cherche, en ce moment, à<br />

faire chez nous un levier de bouleverse-<br />

ment et de panique, comme on les entre-<br />

voit derrière l'audace allemande, l'inso-<br />

lence révolutionnaire et les assassinats de<br />

patriotes. Est-ce donc parce qu'elles sont<br />

la caisse des crimes, des trahisons et de la<br />

d<strong>est</strong>ruction générale qu'elles doivent r<strong>est</strong>er<br />

intangibles ?<br />

Consultez Y Officiel de ces dernières an-<br />

nées, et vous y trouverez, sur la nécessité<br />

et la possibilité de faire rendre gorge à<br />

cette homicide et dévastatrice « Finance<br />

internationale », toute une série de discours<br />

et de projets, très beaux et très prati-<br />

ques, de M. Gaudin de Villaine, l'infati-<br />

gable et clairvoyant sénateur de la Man-<br />

che. L'heure de la nationalisation des<br />

énormes biens volés depuis plus de cent<br />

cinquante ans à la Chrétienté pillée et<br />

bouleversée par ses ennemis-nés, et de la<br />

main-mise au collet des pillards et des<br />

voleurs, l'heure des Druroont, des Gaudin<br />

de Villaine. n'a pas encore sonné, mais elle<br />

approche... Silence aux Juifs L'aiguille<br />

avance sur le oadrata !...<br />

<strong>LUT</strong> <strong>Salace</strong><br />

<strong>Le</strong>ttre de Mgr le Due d'Orléans<br />

au<br />

LE REGIME DES SANCTIONS<br />

Maurice TALMEYR.<br />

NOTE-EXPRESS<br />

La Défense du franc<br />

5 La monnaie française <strong>est</strong> incont<strong>est</strong>ablement<br />

Vobjet d'u:ie oi[ensive en règle de la vart de<br />

« finance internationale. La baisse du franc<br />

ne correspond nullement à une crise écono-<br />

mique et industrielle Quelconque. Au con-<br />

traire, notre situation économique <strong>est</strong> très<br />

sa ine, comparée surtout à celle d'un grand<br />

nombre de pays voisins. La statistique du<br />

commerce extérieur pour 1922, qui vient<br />

a être publiée, montre que nous avons désor-<br />

mais reconquis et même dépassé le niveau de<br />

notre activité d'avant-guerre. La baisse de<br />

notre devise <strong>est</strong> une opération artificielle.<br />

bu


I I '<br />

< ti<br />

OoDoours<br />

VENDREDI 2 FÉVRIER 1923<br />

LA CONSTITUTION<br />

DES DOSSIERS<br />

La foule de lettres que nous recevons<br />

de tous les poinls de la région nous mon-<br />

tre à quel point l'idée de notre Concours<br />

a reçu un chaleureux accueil.<br />

<strong>Le</strong>s dossiers commencent à arriver.<br />

Mais lettres et dossiers demandent des<br />

éclaircissements.<br />

Ces éclaircissements, nous allons tâcher<br />

de les donner aussi complets que possible.<br />

D'ailleurs, posons en principe que nous<br />

ne pouvons répondre à nos correspondants<br />

que PAR LA VOIE DU JOURNAL.<br />

U <strong>est</strong> donc de l'intérêt de tous de lire<br />

attentivement tous les jours l*« EXPRESS<br />

OU MIDI » et le COURRIER DU CON-<br />

COURS.<br />

Certains dossiers que nous avons reçus<br />

sont vraiment trop minces. Rappelons<br />

qu'ils devraient comprendre au moins<br />

trois parues :<br />

1° UNE NOTICE BIOGRAPHIQUE, suc-<br />

cincte, mais complète, rédigée avec le plus<br />

de soin possible. On ne demande pas un<br />

morceau de littérature. Mais il s'agit ici,<br />

nous tenons à le souligner <strong>forte</strong>ment, non<br />

pas seulement de FAMILLES NOMBREU-<br />

SES, mais de FAMILLES MÉRITANTES.<br />

Par conséquent, on ne saurait assez met-<br />

tre en relief les actes de mérite accomplis<br />

non seulement par les chefs de la famille,<br />

mais aussi par les enfants.<br />

L'importance de la rédaction de la no-<br />

tice <strong>est</strong> extrême, puisque c'<strong>est</strong> sur cette<br />

notice, publiée dans L'« EXPRESS DU<br />

M SOI •>, que le public, en dernier ressort,<br />

rendra son verdict définitif.<br />

2' UNE SERIE DE PIECES JUSTIFI-<br />

CATIVES.<br />

Ceci <strong>est</strong> indispensable. Nos prix ne doi-<br />

vent pas être décernés d'après des narra-<br />

tions plus ou moins bien rédigées, mais<br />

d'après un ensemble de faita rigoureuse-<br />

ment exacts et certifiés comme tels.<br />

Donc, de toute nécessité, tous les faits<br />

allégués dans la notice devront être justi-<br />

fiés par une pièce jointe authentique.<br />

EXEMPLE : Une famille comprend huit<br />

enfants : joindre les extraits de l'état civil<br />

concernant ces huit naissances.<br />

Un des membres de la famille a joué<br />

un beau rôle pendant la guerre : joindre<br />

copie légalisée des citations.<br />

un des membres de la famille a accom-<br />

pli un acte de courage : joindre l'attes-<br />

tation de la personne qui en a bénéficié<br />

ou de ses ayants-droit, etc....<br />

En un mot, la notice ne doit pas, sous<br />

-peine de nullité, se présenter comme un<br />

roman, mais comme le simple résumé des<br />

faits certifiés par les pièces dont nous ve-<br />

nons de parler.<br />

3° UNE SERIE DE CERTIFICATS AU-<br />

TORISES.<br />

En dehors de tous les faits détaillés dont<br />

nous venons de donner quelques exemples,<br />

il <strong>est</strong> bon que le dossier soit complété par<br />

des certificats généraux, att<strong>est</strong>ant la par-<br />

laite honorabilité des concurrents.<br />

Comme les peuples heureux, les gens<br />

vertueux le plus souvent n'ont pas d'his-<br />

toire. Ils peuvent n'avoir jamais arrêté<br />

de cheval emporté ni sauvé personne<br />

d'un incendie. <strong>Le</strong>ur vie n'en <strong>est</strong> pas moins<br />

méritoire, et quelque fois sublime. Cela,<br />

pour que le jury le sache, il faut le lui<br />

faire savoir.<br />

D'abord, par te3 autorités cru lieu :<br />

maire, curé, juge de paix, conunissaire<br />

de police, garde-champêtre, etc..<br />

Et ensuite par les notables qui connais-<br />

sant plus particulièrement les concur-<br />

rents : instituteurs, propriétaires, patrons,<br />

etc...<br />

Nous espérons qu'après toutes ces préei-<br />

si<strong>pt</strong>râ, nos lecteurs seront exactement ren-<br />

vlrnés et que les dossiers qui nous arrive-<br />

ront seront tout à fait complets.<br />

CM DES HÉ<br />

Séance du l a février<br />

Paris, 1


VENDREDI 2 FEVRIER 1923<br />

Faits Divers<br />

VOLAILLE SUBTILISÉE<br />

soir, vers huit heures. quatre<br />

ires de poules ont été subtilisées à l'arri-<br />

vée du train de Revel, au préjudice de Mlle<br />

jeudi<br />

pai<br />

Belaval "demeurant faubourg" Bonnefoy.<br />

Ces poules, qui se trouvaient dans une cor-<br />

beille avaient été descendues au Pont-des-<br />

Denioi selles, tandis que leur propriétaire con-<br />

tinuait sa route jusqu'à la gare Saint-Sau-<br />

veur point terminus de la ligne.<br />

Lorsque Mlle Belaval vint, quelques minu-<br />

tes plus tard, prendre ses poules, elle ne<br />

trouva plus de corbeille<br />

les employés de l'octroi, interrogés aussi-<br />

tôt ont déclaré qu'en effet, deux camelots<br />

avaient payé, peu après le passage du<br />

train le droit d'entrée pour quatre paires de<br />

T.nnlës qu'ils tenaient sur le bras.<br />

le signalement de ces camelots n'à, mal-<br />

heureusement, pu être donné.<br />

sur plainte de M. Chamayou. fiancé de<br />

Mlle Belaval, M. Moreau, commissaire de<br />

Police de service à la permanence, a ouvert<br />

une enquête et prévenu le service de la sû-<br />

reté ETAIT-CE UN DÉBUT<br />

Sur plainte de Mme veuve Pons, marchande<br />

de levure demeurant rue Saint-Jérôme, M.<br />

Orteu commissaire de police du V arrondis-<br />

sement a ouvert une information contre<br />

deux Individus — dont le signalement corres-<br />

nondrait à celui des agresseurs du garçon de<br />

recette — qui, mercredi matin, vers 2 heures,<br />

rue Alexandre-Fourtanier, ont arrêté la plai-<br />

gnante, un revolver chacun à la main, en lui<br />

disant « Arrêtez ! Où allez-vous ? »<br />

Deux personnes étant sorties à ce moment<br />

d'un immeuble voisin, ces deux individus ont<br />

pris la fuite.<br />

RENVERSÉE PAR UN TRAMWAY<br />

Mercredi soir, vers 6 h 30. rue de Metz,<br />

en face le Grand-Hôtel, la motrice n° 73. ef-<br />

fectuant le trajet Capitole-Côte-Pavée, a heur-<br />

té et renversé la nommée Léonie Pugie, or-<br />

pheline, demeurant au Refuge, laquelle, d'a-<br />

près les témoins, aurait glissé devant le tram-<br />

way.<br />

Après avoir reçu quelques soins dans une<br />

pharmacie, Mlle Puge. qui a reçu des contu-<br />

sions paraissant sans gravité, a pu regagner<br />

à pied son domicile.<br />

LE FEU<br />

Mercéedi soir, vers 7 heures, un commen-<br />

cement d'incendie s'<strong>est</strong> déclaré dans un local<br />

situé au deuxième étage de l'immeuble por-<br />

tant le numéro 15 de l'avenue de Lyon, où le<br />

propriétaire. M. Fort, boulanger, avait entre-<br />

posé 300 sacs de charbonille.<br />

<strong>Le</strong>s pompiers de la caserne centrale se sont<br />

rendus sur les lieux et, après une demi-heure<br />

de travail, ont éteint ce feu, qui parait avoir<br />

été occasionné par de la charbonille mai<br />

éteinte.<br />

<strong>Le</strong>s dégâts, évalués à quelques milliers de<br />

francs, sont couverts par une assurance.<br />

COLLISION<br />

Mercredi après-midi, vers 3 heures, une col-<br />

lision s'<strong>est</strong> produite rue Bayard, au débauché<br />

de la rue de Lorient, entre une motrice élec-<br />

trique effectuant le trajet G-are Matabiau-Car-<br />

toucherie, et un camion-automobile conduit<br />

par M. Carivenc, chauffeur au service de M.<br />

Ramade, domicilé à Graulhet (Tarn).<br />

Par suite du choc, l'avant du camion a<br />

subi des dégâts matériels. Il n'y a pas eu<br />

d'accident de personne.<br />

THEATRE DES VARIETES. - Ce sûlr a S heure? '<br />

précises, reprise sensationnelle do l'Africaine, avec<br />

le ténor Cazenave, Cahuzac. Audiger Uailnier,<br />

Mettre. Roux • Mines Mad Luzzi et Lucyle Panls,<br />

dm Grand-Théâtre de Bordeaux.<br />

Samedi, première représentation de La Divorcée,<br />

la charmante opérette de Léo Fali qui n'a pas été<br />

représentée depuis 1910. Montée avec un luxe et un<br />

soin tout particuliers, elle bénéficiera d une inter-<br />

prétation de choix avec Mme Oabrlelle Rtstorl, des<br />

Cél<strong>est</strong>lns de Lyon ; Mme Rousseau, Nuzat et MM. :<br />

,'averzac, Saint-Prés. Debraine, Roser Noël et le j<br />

baryton Bartholomez. Grands ballets.<br />

Location ouverte. Se hâter de retenir ses places.<br />

Spectacles de la semaine :<br />

Dimanche, en matinée : L'Africaine, avec te ténor<br />

Vbon.il, Cahuzac. Gallniar. Audiger. Mettre. Mmes<br />

Mad Luzzi et Marthay ; en soirée La Divorcée.<br />

Lundi, tournée Baret : Dicky. comédie.<br />

Mardi : La Divorcée.<br />

Mercredi : Werther.<br />

Jeudi La Divorcée.<br />

Vendredi 9 - Carmen, avec le ténor TTaaraïud et<br />

Jane Bourgeois.<br />

THEATRE DES NOUVEAUTES. - En soirée t<br />

neut heures, représentation de la tournée Du-<br />

Irenne.<br />

APQLLO-THEATRE. - En matinée et soirée,<br />

Son Crime qui a obtenu un grand succès a ta<br />

soirée de gala de l'Union des Combattants , linut<br />

un» ayrts 2' épisode ; <strong>Le</strong> Manoir hanté, fvec<br />

Lui. .Réductions admises.<br />

AMERI0AN-GOSMOGRAPM.— En soirée & g h. 45.<br />

Soleil et Ombre, excellent film dramatique dont<br />

Musldoira <strong>est</strong> la charmante Interprète , elle Joue<br />

deux rôles celui d'une extravagante et séduisante<br />

étrangère Parmi les artistes, citons M. Ve-moyal<br />

et le célèbre torero Antonio Canero us<br />

voyons dans l'arène combattre le toro ; La Brèclie<br />

d t't'tir Chariot chez le comte : Dix nu.<br />

L'autre consistait à ado<strong>pt</strong>er comme point<br />

de départ les quelques opérations à terme<br />

qui s'effectuent déjà, sans caractère officiel,<br />

sir notre place et à instituer, sous l'autorité<br />

de la Chambre syndicale des agents de chan-<br />

ge, une cotation pour ces opérations.<br />

C'<strong>est</strong> ce second projet qui a prévalu : U<br />

vient d'être soumis à l'agrément du ministre<br />

par la commission qui était chargée d'étu-<br />

dier cette qu<strong>est</strong>ion d'un marché à terme des<br />

changes et que présidait M. Raphaël-Georges<br />

Lévy. sénateur.<br />

D'après les vues de la commission, la cote<br />

officielle de la Chambr syndicale des agents<br />

de change donnera, dès aujourd'hui, des indi-<br />

cations sur les opérations à terme, effective-<br />

ment traitées en devises étrangères, sur notre<br />

place.<br />

Elle publiera le report ou le déport dont<br />

ces opérations ont fait l'objet, par rapport<br />

aux cours offlcfcls du com<strong>pt</strong>ant.<br />

Ces cotations des changes à terme s'appli-<br />

queront aux cours à un mois et à trois mois.<br />

Quant à la création éventuelle d'une caisse<br />

de liquidation, il a été déclaré qu'elle rele-<br />

vait uniquement de l'Initiative privée.<br />

«* • « n •oue7 (T. U. Ci, Laftont (T. U. C), Mau-<br />

ry (T. u. C).<br />

Remiplaç.ints : Chaver'.ange, P. Bayard, Rousse,<br />

Tissot Clirens l'eyre.<br />

En lever de rideau du match T. TJ. C.-Vetos,<br />

l'Ecole Berthent a battu la Violette Toulousaine<br />

Par 6 à 5. — O. VAL.<br />

AVIS £T CONVOCATIONS<br />

La Toulousaine. — Ce soir, répétition générale.<br />

QÛFP16F jiFmiique<br />

SALLE DU JARDIN ROYAL<br />

3 e Matinée Littéraire : s <strong>Le</strong>s Femmes<br />

Savantes ».<br />

t A vec un zèle et un entrain qu'on ne saurait<br />

Hop encourager, les « Semeurs » ont donné,<br />

jeudi, une nouvelle représentation à la Salle<br />

S, u Jardin Royal : <strong>Le</strong>s Femmes Savantes.<br />

J-, e st peut-être se hâter un peu et le public<br />

" a pas répondu avec tout l'élan que nous<br />

aurions souhaité.<br />

>- e Pendant, le spectacle fut des plus inté-<br />

s»v IUs et aes ulus soignés ; ie trio des<br />

«vantes fut bien campé par Mmes Darial,<br />

•ust et Laffon, cette dernière, d'un comique<br />

«rvr atnusan t dans Bélise, et le couple Tris-<br />

ï?Un-Vadins obtint un vrai succès avec MM.<br />

vjaara-Espy et Dufresny ; à noter aussi MM.<br />

«assert, un Chrysale mouvementé, mais un<br />

^ e u inégal et Jean Roy (Ariste) et Mlle Caire.<br />

hin rtîle Honriette. L'ensemble était bien ha-<br />

dîi t et k ien mis en scène, quoique le plateau<br />

an arclm Hoyal soit singulièrement étroit<br />

îuent ° U veut y placer quel1ue ameuble-<br />

La Maison Lapersonne avait fait disposer<br />

sim F alure s fort élégantes ; avoueral-Je qu'un<br />

h,'., e sal on m'eût paru mieux convenir aux<br />

SIIM<br />

meublc s qu» garnissaient le théâtre ?<br />

res AI 1 un sal0» °ù les télescopes, les sphè-<br />

bhnihA es - les cartes, les panneaux de bi-<br />

ad.V,;, ques auraient créé une ambiance plus<br />

T? uate ,a la pièce.<br />

Pinp nt . le lever uu rideau, M" Louis <strong>Le</strong>s-<br />

serip °, nné UIle brève et substantielle cau-<br />

véritiKi L a 0PP0sé, fort heureusement, la<br />

d'i'ui fémiI >ité au féminisme d'aujour-<br />

C.l?t l J , n/ éducation aes femmes, l'opinion de<br />

bière / n "' en somme, <strong>est</strong> celle de Mo-<br />

regn.,,, 6 ^ 1 ' 6361116 ^ bon sens. Et il <strong>est</strong> bien<br />

Criée, qu'elle soit, aujourd'hui, si dé-<br />

fle 'M^T*,? 1 ? 6 ? suivi les élégantes précisions<br />

sir et iv. ? r , PS P>ne avec beaucoup de plai<br />

ia chaleureusement applaudi. A. P.<br />

Aujourd'hui VENDREDI :<br />

JOURNEE DE GRAND GALA<br />

bes Hommes HOP«<br />

L'auteur du roman, Claude FARRBftK;<br />

les lieux où il a été tourné, le MAROC ;<br />

les interprètes, DONATIEN, le héros de<br />

« L'Epingle Rouge » ; Georges MEL-<br />

CHIOR, de 1' « Atlantide • ; Mlle FER- ,<br />

RARE, de l'Opéra-Comique, et Lucienne I<br />

LEGRAND font des t HOMMES NOU- 1<br />

VEAUX > une œuvre d'art incomparable<br />

dans les annales du Cinéma. Ce film ne<br />

passera que quatre jours seulement. '<br />

Location sans frais. — Téléphone 12.90 I<br />

Aujourd'hui VENDREDI t<br />

Soirée à 9 heures.<br />

d'Alfred de MUSSET<br />

avec Gina PALERME<br />

LES MYSTERES DE PARUS<br />

LA LOUPIOTE<br />

LIKERS, ventriloque<br />

Ml<br />

Gaumont-Palace<br />

Ce soir VENDREDI, à 3 h. 4S :<br />

DEUX GRANDS FILMS<br />

Avec André ROANNE et Pauiette RAY<br />

LA FERMETURE DE LA RUHR<br />

Dusseldorf, 2 février.<br />

La fermeture de la Ruhr n'a amené jus-<br />

qu'ici aucune réaction ; la situation demeure<br />

stationnaire ; quatre groupes de mines ont<br />

reç-i des ordres de réquisition de charbon et<br />

de coke.<br />

LES SOCIALISTES ALLEMANDS<br />

VOUDRAIENT NEGOCIER<br />

Berlin, 2 février.<br />

Une certaine incertitude règne actuellement<br />

au Reichstag, sur l'attitude qu'il convient<br />

d'ado<strong>pt</strong>er à l'égard de l'occupation de la<br />

Ruhr ; le bruit court que les socialistes sont<br />

d'avis que le moment psychologique <strong>est</strong> venu<br />

de faire le premier pas.<br />

La fraction socialiste s'<strong>est</strong> réunie, cette<br />

nuit, pour délibérer sur la situation*<br />

Epreuve militaire. — 1. équipe tchéeo-slova-<br />

que, commandant Buchtz, 4 h. 20'19" ; 2 équi-<br />

pe du 159 e d'infanterie, adjudant Mandrillon<br />

4 h. 35'44" ; 3. équipe du 6« alpin, lieutenant<br />

Gazin, 5 h. 12'44" ; 4. équipe du 7» alpin lieu-<br />

tenant Abel, 5 h 17'3" ; 5. équipe du 159« d'in-<br />

fanterie, adjudant Cézan, 5 h. 43'7"<br />

Course des petits, 2 kilomètres. — i Jean<br />

Travère ; 2. François d'Abos ; 3. Jean-Louis<br />

Puioi.<br />

Course des tout petits, 2 kilomètres — 1<br />

René Laforgue ; 2. Firmin Haurillon ; 3 Lu-<br />

cien <strong>Le</strong>clercq ; 4. Victor Bordes ; 5. Raisouli<br />

Ratib, étranger (ce dernier <strong>est</strong> fils de l'ex-<br />

sultan de Turquie Mebemed Ali). — L. de<br />

FEBRAND.<br />

O. COSTES<br />

25, rue de Remusat<br />

Articles bronze. - cnolx à domicile<br />

AViS 0E DÉCÈS<br />

Madame veuve ESCRIBE, née BOURDET ;<br />

Mad&ne veuve ESCRIBE, née BONNEMAl-<br />

SON et ses fils ; les familles ESCRIBE et BOrj-<br />

NEMAISON, ont la douleur de faire part à<br />

leurs anus et connaissances de la perle cruelle<br />

qu'Us viennetut d'éprouver en la personne de<br />

Monsieur Joseph ESCRIBE<br />

décédé le 1* février 1923, à l'âge de 53 ans,<br />

ol tes prient d'assister à ses obsèques, qui<br />

auront lieu aujourd'hui vendredi 2 février<br />

1923, à 3 h. 30 de l'après-midi, sur la paroisse<br />

Saint-Sernin.<br />

On se réunira à la maison mortuaire, bou-<br />

levard Matabiau, n» 85.<br />

U ne sera pas fait d'autre Invitation.<br />

Pomp. Fui. Mjmlcip., 34, r. Paxgatalaléres, T. lim<br />

Madame Antoine LAGARDE, née MAYENS ;<br />

Monsieur Gabriel LAGARDE, voyageur de la<br />

Maison B. Larrieu, métaux, et Madame LA-<br />

GARDE, née de GREN1ER-CLAUX, et leur<br />

fille Suzanne ; Monsieur Joseph LAGARDE,<br />

com<strong>pt</strong>able Maison Sônégas-Ibair, distillateur;<br />

Monsieur et Madame Louis MAYENS et leurs<br />

enfants ; les fanulles LAGARDE, MAYENS,<br />

PARLARIEU, FABRE, GELARES, et de GRE-<br />

NIER-CLAUX, ont la douleur de faire part à<br />

leurs amis et connaissances de la perte<br />

cruelle qu'Us viennent d'éprouver en la per-<br />

sonne de<br />

Monsieur Antoine-Raphaël LAGARDE<br />

Typographe<br />

leur époux, père, beau-père, grand-père, beau-<br />

frère, oncle, cousin et allié, décédé le 1M fé-<br />

vrier 1923, à l'âge de 70 ans, muni des sacre-<br />

ments de l'Eglise, et les prient de vouloir<br />

bien assister à ses obsèques, qui auront lieu<br />

demain samedi 3 février 1923, à dix heures du<br />

matin, sur la paroisse Saint-Sernin.<br />

On se réunira à la maison mortuaire rue<br />

Arnaud-Bernard, n° 7.<br />

Il ne sera pas fait d'autre invitation,<br />

Pomp. Pan. Mimicip., 34, r. Pargaminlères, T. 11/40<br />

SOCIÉTÉ DES ÉTABLISSEMENTS G\IM\T<br />

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ftaue Cttavel, place Bas-paU, 5 bis.<br />

Déoès du 31 janvier<br />

Jetaae Galy, 78 ans, route de Rero' «».<br />

Jeaaua Fajadet, 75 ans, rue Augé, i! tors httf.)<br />

Peyrtgne. v* Bramary. 76 ans, r. des Fontaines, Si<br />

Marie LaXitte, UJ ans, r. d'Astorg 8.<br />

Joseph Gyante. 18 ans, rue Castellane, 12.<br />

Pierre Caussé, ce ans, rue du Taur, 66.<br />

Catherine Dezy, 82 ans, r. Amiral-Galacbe, 9.<br />

Henri Damerio, 71 ans, allées Lafayette, 29.<br />

Jean Reclus. 02 ans, r. Gatien-Arnoult, 88.<br />

Jeanne Laporte, 64 ans, T. Nazareth, 12.<br />

Marie Tressarieu, 72 ans, quai de Tounis, 15.<br />

Jean Witroer, 77 ans, place Bayard, 2.<br />

Torrens. 76 ans, rue do la Oolomibette, 5.<br />

Marguerite Florence, 60 ans, r. Tenuponières, 10<br />

Vous trouverez à la<br />

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9, rue du Taur,<br />

LA QUALITÉ<br />

LE POIDS<br />

LES P~IX<br />

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— gite ... 3.16 noix 4<br />

Agneau, gigot 5 »» devant entier. < »•<br />

le deml-iklo<br />

Paris, 2 février.<br />

M. Gentv. juge d'instruction, vient de si-<br />

gner une ordonnanc. de mise en liberté pro-<br />

visoire an faveur de M. Jean Stern, ancien<br />

administrateur-délégué de la Société dus<br />

Affréteurs réunis, moyennant le versement<br />

d'une caution de 500.000 francs.<br />

On se réunira à la maison mortuaire 9,<br />

place Saint-Etienne.<br />

Il n» sera pas fait d'autre invitation<br />

Potnj). Fu.il. Municif)., s*, T. Faxgamlnières. T. 11/40<br />

un îcide<br />

Dax. 2 février.<br />

L'auteur de l'assassinat de M. Dufau, à<br />

Saint-Criq-du-Gave, que nous relatons dans<br />

notre « Bulletin Méridional », <strong>est</strong> son fils<br />

cadet, âgé de 22 ans, dont l'arr<strong>est</strong>ation a été<br />

opérée a son domicile, à Salies-de-Béarn.<br />

L'attitude du parricide fut cynique. H<br />

avoua qu'il avait pris à Orthez le même train<br />

que son père et qu'il descendit à contre-voie<br />

pour le suivre dans un cliamp ; au moment<br />

où sa sentan, suivi son nère se retourna,<br />

l'assassin déchargea sur lui son revolver. Il<br />

put reprendre, peu après, toujours à contre-<br />

voie, le train de Bayonne et rentrer assez tôt<br />

à Salies-de-Béarn pour se ménager un alibi.<br />

606<br />

tt.INIQ.UE<br />

VOIES URINAIRES<br />

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LES SPORTS D'H'VER<br />

CONCOURS INTERNATIONAL DE SKI<br />

A SUPERBAGNERES<br />

Bagnères-de-Luchon, lw février.<br />

Hier ont eu lieu, sur le plateau de Super-<br />

bagnères, tes premières épreuves du douziè-<br />

me concours national de ski, organisé par le<br />

Club-Alpjin Français. Elles se sont déroulées<br />

par un temps merveilleux et ont donné lieu<br />

à une lutte fort intéressante entre les divtas<br />

champions, civils et militaires.<br />

Après une nuit glaciale, la neige était dure,<br />

glissante, ce qui a rendu le parcours parti-<br />

culièrement pénible.<br />

La matinée comportait deux courses de<br />

fond : d'abord la course civile individuelle,<br />

18 kilomètres, dont le départ et l'arrivée ont<br />

eu lieu à Superbagnères, en face de l'hôtel.<br />

Cette épreuve de 18 kilomètres fut enlevée<br />

par le Suédois Winberg, en 2 h. 3 m. 3 s., ce<br />

qui constitue une très belle performance.<br />

I^e gagnant était suivi de près par te Fran-<br />

çais Etienne Vandelle, 2 h. 15 m. 37 s.<br />

Pour la course militaire, à laquelle ont pris<br />

part quinze équipe*, appartenant à divers ré-<br />

giments du 12» corps, le départ et l'arrivée<br />

ont eu lieu à Luchon, avec halte à Superba-<br />

gnères, ou les concurrents étaient réconfortés<br />

par un léger repas froid et un grog.<br />

Cette dernière épreuve a été courue avec<br />

équipement militaire complet, sac alpin et<br />

carabine ce qui a rendu l'effort plus pénible<br />

et méritoire.<br />

Voici les résultats de la journée :<br />

1' Epreuve civile individuelle com<strong>pt</strong>ant<br />

pour la Coup* de France : 1". Winnberg<br />

Suédois). 2 h. 3 m. 3 s.; 2 - , Vandelle, Etienne<br />

(rrance), 2 h. 15 m. 37 s.; 3\ Stolz (Suédois).<br />

2 n. 15 m. 51 s.; 4', Gérard Bill (Sulse). 2 h.<br />

16 m. 21 s.; 5", Berthet, Georges (France).<br />

2 h. 18 m. 49 s.; 6". Vandelle, Adrien (France),<br />

2 h. 21 m.; 7\ Herman Hans (Suisse;, 2 h.<br />

21 m. 5 s.; 8*, Bim (Tchéco-Slovaque). 2 h.<br />

22 m. 1 s.; 0*. Mandrillon, 2 h. 22 m. 10 s.;<br />

«r, Couttet, Denis (Chamonix). 2 u. 22 m. 40 s.<br />

Monsieur Jules COURAULT : Madame Clau-<br />

de THOMiAS, née CUVILLIER ; Monsieur<br />

Claude THOMAS, marchand tailleur, et leurs<br />

enfants Simonne et Jean ; Madame veuve<br />

Marguerite COURAULT et son fils Roger • les<br />

familles CUVILLIER et COURAULT ont la<br />

douleur de vous faire part de la perte cruelle<br />

qu'ils viennent d'éprouver en la personne de<br />

Madame Jules COURAULT<br />

Née Marie CUVILLIER<br />

leur épouse, mère, belle-mère, granofmère,<br />

sœur, belle-sceur, tante, cousine et alliée, pieu-<br />

sement décédée à Toulouse le 1" février 1923,<br />

munie des Sacrements de l'Eglise, et vous<br />

prient de vouloir bien assister à ses obsèques,<br />

qui auront lieu à Toulouse le samedi 3 fé-<br />

vrier 1923, à 2 heures de l'après-midi, sur la<br />

paroisse de Sain,t-Exupère.<br />

On se réunira à la maison mortuaire, rue<br />

des Pyrénées, 20.<br />

Il ne sera pas fait d'autre invitation.<br />

Pompes funèbres Générales, 7. r. Lafayette. T. 10-30<br />

Monsieur et Madame Edouard TERS et<br />

leurs enfants ; Monsieur et Madame LA-<br />

CAZE, née TERS et leur fils ; les familles<br />

TERS, LACAZE, BALSA, PLANTADE, ont la<br />

douleur de faire part à leurs amis et connais-<br />

sances, de la perte cruelle qu'Us viennent<br />

d'éprouver en la personne de<br />

Monsieur Antoine TERS<br />

décédé à l'âge de 73 ans et les prient d'as-<br />

sister à ses obsèques qui auront lieu demain<br />

samedi, 3 février, à 2 heures du soir, en l'é-<br />

glise de la Croix-de-Pierre.<br />

On se réunira impasse Cahuzac, 23.<br />

U ne sera pas fait d'autre invitation.<br />

Pomp. Fus. Uunleip., $4. r. Paxgaaitaiéres. T. U/4S<br />

Madame Veuve Paul JOURDE, née LAUTIÉ;<br />

Mademoiselle Lucie LAUTIE ; Monsieur et<br />

Madame Gabriel LAUTIK, Monsieur Marcel<br />

LAUTIE, Mademoiselle Marie-Laure LAUTIÉ;<br />

Madame Veuve Pascal DESCUGNOUS ; Mon-<br />

sieur et Madame Julien REGRAFFE, née<br />

RESSEGUIER, ont la douleur de faire part<br />

à leurs amis et connaissances, de la perte<br />

cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la per-<br />

sonne de<br />

Mademoiselle Marie LAUTIÉ<br />

décédée à l'âge de 64 ans, munie des sacre-<br />

ments de l'église et les prient d'assister à<br />

ses obsèques qui auront lieu demain samedi,<br />

3 février, à 10 heures du matin, en l'église<br />

Saint-Jérôme<br />

On se réunira à la maison mortuaire, Pe-<br />

tite rue Saint-Rôme, 7.<br />

Il ne sera pas fait d'autre invitation.<br />

Pomp Fun Manlclp.. 34. r Pargaminlères. T. ll/m<br />

COURONNES MORTUA RES<br />

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PURGE D'HYPOTHÈQUE LÉGALE<br />

Par acte public retenu par M. <strong>Le</strong>foulon,<br />

notaire, à Toulouse, des 26 octobre et £ dé-<br />

cembre 1922. Enregistré et transcrit au bu-<br />

reau des hypothèques, à Toulouse, le 18 dé-<br />

cembre 1922.<br />

Madame Aimêe-Marie-Louise Gimet, li-<br />

braire, veuve en uniques noces, non rema-<br />

riée de Monsieur Pierre-Jean-Auguste Vivès,<br />

domiciliée à Toulouse, rue Gambetta, 66. A<br />

vendu à a Société « <strong>Le</strong>s Magasins Gêné-<br />

raux » Société anonyme au capital de 1.250.000<br />

francs dont le siège social <strong>est</strong> à Toulouse,<br />

quai des Minimes, 10, représentée par M. Fé-<br />

lix Falgueyrettes, administrateur délégué de<br />

ladite Société domicilié à Toulouse, quai des<br />

Minimes, 10, agissant en cette qualité et ac-<br />

quérant pour le com<strong>pt</strong>e de ladite Société.<br />

Une parcelle de terrain en nature de vigne<br />

prise au Nord; d'une petite propriété située<br />

sur le territoire des commune et ville de Tou-<br />

louse, quartier de Lalande, local du Pont de<br />

la Vache. La parcelle vendue s étendant dans<br />

une direction Nord-Sud, <strong>est</strong> portée au plan<br />

cadastral de la commune de Toulouse sous<br />

le n» 456 p. section lï, ayant une longueur à<br />

l'Ou<strong>est</strong> où elle confronte Roulleaux et Dé j eau<br />

de 82 mètres 25 centimètres : au sud, où elle<br />

confronte la venderesse de vingt-huit mètres<br />

soixante centimètres ; à l'<strong>est</strong>, où elle con-<br />

fronte Armentié et Riché de soixante-onze<br />

mètres soixante-dix centimètres. Et au nord<br />

où elle confronte Riché, de trente-six mètres<br />

environ, limité par un mur appartenant à la<br />

venderesse. Soit la parcelle de terre, vendue,<br />

couvrant une superficie de deux mille cent<br />

quatre-vingt-neuf mètres carrés vingt-se<strong>pt</strong><br />

centimètres carrés, d'ailleurs entièrement pi-<br />

quetée d'accord entre parties. Tel au surplus<br />

ledit immeuble vendu qu'il s'étend, se pour-<br />

suit et se comporte avec ses appartenances et<br />

dépendances et tous droits de \ue, issues, ac-<br />

cès, mitoyennetés et centres y attachés sans<br />

aucune exce<strong>pt</strong>ion ni réserve.<br />

Copie collationnée dudit acte a été déposée<br />

au greffe du tribunal civil de Toulouse, le<br />

cinq janvier 1923. Et l'expédition de l'acte de<br />

dépôt a été signifié les 24 et 25 janvier 1923,<br />

par exploit de Coderch, huissier, à Toulouse.<br />

1° A M. Emile Dubié, sous-lieutenant au<br />

163* régiment d'infanterie, domicilié de droit<br />

à Toulouse, chemin de Gin<strong>est</strong>ous, quartier<br />

de Lalande, pris en qualité de subrogé tuteur<br />

des mineurs : 1° Marthe-Charlotte-Alexine<br />

Vivès; 2° Marcel-Clément-Guillaume Vivès ;<br />

3" Mademoiselle Renée-Aimée-Caroline Vivès,<br />

tous domiciliés avec leur mère et tutrice lé-<br />

gale la dame Vivès, à Toulouse, rue Gam-<br />

betta 66.<br />

2° A M. le Procureur de la République près<br />

le Tribunal civil de Toulouse : avec décla-<br />

ration que la présente notification leur était<br />

faite en vertu de l'article 2.194 du Code Civil,<br />

pour qu'ils aient à prendre dans le délai de<br />

deux mois à dater de la signification telle<br />

inscri<strong>pt</strong>ion d'hypothèque légale qu'ils avise-<br />

ront, sur l'immeuble vendu. Et que passé ce<br />

délai ledit immeuble serait définitivement<br />

purgé et libéré de toute hypothèque de cette<br />

nature.<br />

Déclaration étant, en outre, faite au Procu-<br />

reur de la République que les anciens pro-<br />

priétaires connus étaient : 1» Monsieur<br />

François-Anne Gimet ; 2° Madame Marie-<br />

Louise-Euphrasie-Eugénie-Marguerite-Caroline<br />

Souquet, en son vivant libraire à Toulouse,<br />

rue des Balances, 66, veuve en premières no-<br />

ces de M. François-Anne Gimet, épouse en<br />

deuxième noces de M. Charles-Alexandre Pis-<br />

seau : 3° Mme Lucie-Ern<strong>est</strong>ine Caraven,<br />

épouse dudit M. Gimet; 4° Mme Marguerite<br />

Bergès, épouse de Jean-François Gardes, en-<br />

trepreneur de travaux publics, à Toulouse ;<br />

5» Pierre-Antoine-Eugène Caraven; 6° Jean-<br />

Jacques-Léon Caraven. Et comme tous ceux<br />

du chef desquels il pourrait être pris inscrip-<br />

tion d'hypothèque légale ne sont pas connus<br />

de l'acquéreur il ferait publier la présente<br />

notification en conformité de l'avis du Con-<br />

seil d'Etat, du 9 mai 1807.<br />

Pour extrait :<br />

A. DEMOUX.<br />

Tribunal de Commapoe de Toulouse<br />

Convocation des créanciers de la faillite du<br />

sieur COHEN (Jacques) et de la dame REY<br />

(Lucienne), épouse COHEN, Alimentation,<br />

allée de Barcelone, n* 8, à Toulouse, le 8 fé-<br />

vrier 1923, à 10 heures, pour la nomination<br />

du syndic définitif et l'élection de contrô-<br />

leurs.<br />

Foires et Marchés<br />

MARCHE DE PARIS<br />

niA. « . Paris, 1" février.<br />

li 'i5. 4 de mars, 94 à w 25<br />

Seigles. — Courant, Ti 50, vendeurs- mars 71 7S<br />

nommai, mars-avril, 78 nominal; 4 de mars.'72 no-<br />

«„hï' nes - ~ Courant, 114 25 à 114 5Î; mars lis 25<br />

Avoines nôtres. — Courant, 70 vendeurs<br />

70 25; 4 de mars, 72 50 à 72 75.<br />

Diverses. — Courant, 70 vendeurs; mars 70 25<br />

nommai; «WWSsMUl, 69 7% vendeurs; 4 de mars,<br />

MARCHE DES SUCRES<br />

Ouverture. - courant, «6 à sMJs* ^athe-<br />

4» v» ai £,,7 tS? urant - 2» SO à 239; mars, 288 à<br />

5 -L. avn] - S3S a 238 M; mai-juin, m à 23S- 4 de<br />

mat, 238 50 tslt Tendance fermé. ' M<br />

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Tonl 257 — Loire 727 .. Espagne Intér<br />

Victoria Pétroles. 203 a , 41 — Gironde. ... 414 ..<br />

432 aa — St-Nazaire . 8I4 ..<br />

194 — Héditerran.. 59» ..<br />

BANQUE<br />

terme<br />

Tanganyika .... 114 Chât.-Commentry 2199 ..<br />

226 Comm.-Fourcb. . 1420 ..<br />

63 75 DyleBacr.lan.... 205 ,.<br />

2660<br />

1079 • a Decauville 134 .,<br />

114 Soie de Xubise... 4u0 »« Fives-LHle 1850 ..<br />

Alais 182 ..<br />

Paris-Maroc. 1A4.<br />

Aciéries Marine.. 921 .,<br />

Tabacs, 296.<br />

Lonoueville 403 ..<br />

1 *.<br />

Mexicain 5 %...<br />

— 3 %<br />

Brakpaa.<br />

Butte<br />

Chino<br />

Laurium<br />

Ma'acca préfér. . •<br />

Mexic. Eagie préf.<br />

Ray<br />

Russian Oil.....<br />

Spies<br />

demander plutôt. Il demeurerait au Don- tendresse, ses consolations sans lui monjon,<br />

il irait habiter la grande maison blan- ; trer le contre-coup que cette catastrophe<br />

che de la route de Laaax et y soignerait ] pouvait avoir pour lui ; il écrivit aussi sur<br />

sa malade.<br />

les conseils du Père à M. Amelot, et lui<br />

— Ah ! Monsieur Thirion, momieur Thi- j raconta tout, s'apitoyant sur sa belle-mère,<br />

rion, la vie aura été rude pour vous. sur sa.' père et aussi sur lui-même, atteint,<br />

Au reçu de cette lettre, Francis fut vive- ; disait-il, par ce coup, dans son avenir :<br />

ment affecté. Sa belle-mère était malgré j le crime de Xavier ne l'obligeait-il pas à<br />

tout la femme de soi père ; il devinait que ;<br />

renoncer à Marylise 1... Une famille tarée<br />

celui-ci devait souffrir et la douleur du<br />

pouvait-elle s'unir à une lignée d'honnêtes<br />

gendarme le peinait. Puis une pitié imgens<br />

?... Mais comme un parfum tenace<br />

mense le prenait devant la déchéance de<br />

qui ne veut pas mourir on sentait encore<br />

cette femme orgueilleuse et méchante, 6i ; les lignes de regrets comme un espoir ina-<br />

fière de ses fils et qui était si dure pour I<br />

voué.<br />

ceux de Franchie, aujourd'hui si cruelle- I<br />

La réponse ne se fit pas attendre con-<br />

ment châtiée dans son préféré. Il pensait j<br />

solante, autant qu'elle pouvait l'être.<br />

à Antony et à Paul et aussi à Marylise. I<br />

« Ne te décourage pas, disait M. Amyot;<br />

Que pesait pour Francis la maladie de<br />

les fautes sont personnelles. La condamna-<br />

Madame Thirion à côté de la condamnation<br />

de Xavier ne peut peser sur ton avetion<br />

de son fils ? Il n'était pas du même ,<br />

nir. Et si triste que cela soit d'évoquer de<br />

sang que les Chataignon, mais ils s'étaient '<br />

pareilles choses, Mme Thirion ne vivra pas<br />

alliés ; Xavier était son beau-frère ; ils !<br />

toujours. Ce lien si fragile et tout conven-<br />

avaient vécu sous le même toit, et plus<br />

tionnel qui te rattache à ses fils sera rom-<br />

tard, plus tard, lorsqu'il serait libéré. Mapu<br />

; alors, qu'importe ce qu'auront fait les<br />

rylise serait exposée à rencontrer chez sa<br />

fils Chataignon ? Ce n <strong>est</strong> pas là ta vraie<br />

belle-mère un voleur et ce voleur se-<br />

famille, Xavier ne porte pas ton nom,<br />

mit le beau-frère de son mari, le sien.<br />

vous n'êtes f*as solidaires. Rien ne saurait<br />

Monsieur et Madame Amclot, fils d'une li-<br />

être changé à nos projets. Nous compregnée<br />

sans tâche, Marylise qui héritait do<br />

nons la peine que vous avee toue ; crois<br />

plusieurs siècles d'horx.iêtoté voudraient-<br />

liian que nous la partageons et que nous<br />

ils de Francis maintenant ?<br />

voudrions être avec toi : nous y sommes<br />

Ce fut encore Jean Scheneider qui re-<br />

du moins en pensée. . »<br />

monta son courage défaillant. Il obtint Et la première impression passée, Fran-<br />

quelques heures de sortie pour lui et pour cis se remit à penser à son bonheur et à<br />

son ami et il le conduisit chez le père former des projets d'avenir. II ne devait<br />

Albarn, qui lui savait bien trouver les mots pas être longtemps tranquille. Son compa-<br />

qui oaiment, les espoirs qui bercent, les gnon, son bon conseil fut rappelé en Al-<br />

consolations qui apaisent !<br />

sace par sa mère mourante. Il y arriva<br />

Francis sorti' de chez le jésuite triste, juste à temps pour recervoir sa bénédiction<br />

mais encouragé.<br />

et lui promettre de ne pas abandonner<br />

U écrivit à son père, hii prodigua sa Odile, de l'élever cluétieimemonl : mais<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés<br />

pouvait-il emmener cette enfant à Paris 1 ,<br />

En admettant qu'il eût pris un petit ap- j<br />

parlement pour eux deux, comment la lais- j<br />

ser seule pendant les longues heures de !<br />

travail ?... <strong>Le</strong> mieux était de demeurer au ,<br />

pays. Justement, il venait de retrouver une 1<br />

cousine éloignée, plus âgée que lui de deux i<br />

ans ; cette cousine possédait quelques pro- j<br />

prié tés d'un assez bon rapport, Jean les |<br />

ferait valoir, sa parente étant orpheline ; j<br />

et si elle voulait servir de mère à la petite :<br />

Odile, Jean Schneider serait pour elle un I<br />

bon mari. <strong>Le</strong> curé du village qui les avait \<br />

vus grandir tous les deux et leur avait fait<br />

faire leur première communion avait arrangé<br />

l'affaire ; et après les délais strictement<br />

demandés par le deuil, le mariage<br />

se ferait. C'<strong>est</strong> ce qu'il écrivit à Francis en<br />

le priant de lui envoyer sa malle. Il joignait<br />

quelques recommandations, l'assurance<br />

de son amitié à toute épreuve, et la<br />

promesse formelle d'aller le voir plus tard<br />

avec sa femme. Enfin, il lui recommandait<br />

d'aller souvent chez le père Alhan.<br />

Ce départ de Jean Schneider qui laissa<br />

un grand vide autour de notre ami eut<br />

pour lui une bien grande conséquence ; à<br />

son chef de rayon qui décidément, n'aimait<br />

pas le grand Albert, nomma le jeune<br />

Thirion premier au rayon de blanc.<br />

Cette situation augmentait les appointements<br />

du jeune homme, et cela lui permettrait<br />

d'orner davantage la fameuse corbeille.<br />

Il n'avait qu'un échelon à gravir pour<br />

être chef de rayon , il aurait peut-être<br />

bientôt cotte suprême satisfaction d'amourpropre<br />

et il pourrait revenir à Vareranes...<br />

Albert qui avait fini par prendre «on parti<br />

d'être deuxième à perpétuité pourvu qu'on<br />

ne le chicanât pas trop sur ses habitudes,<br />

essaya plus que jamais de se concilier les<br />

lais.» sortez]<br />

par n'importe quel temps, puisqu'il ne s'agit<br />

que d'un simple rhume et de votre toux nabi,<br />

tuelle. Quelques cuillerées de PECTORAL<br />

RIOHELET prises pendant vos heures familiales,<br />

et quelques PASTILLES RICHELET,<br />

prises pendant vos occupations an dehors*<br />

en auront bien vite raison. Cette . potion<br />

liquide » et cette . potion sèche », merveilleusement<br />

bien accuplées, sauront, en outrai<br />

vous maintenir sans cesse dans un état ds<br />

résistance indispensable pour affronter cette<br />

période d'épidémie grippale.<br />

<strong>Le</strong> Pectoral Ricbelet : 4 fr. 60 le flacon • les<br />

Pastilles Biehelet : 2 fr. 75 la boîte, dans to®<br />

tes las pharmacies, ou à défaut, écrire à L R*'<br />

chelet, 14, r. de Belfort, Rayonne (B.-P.)J<br />

PLACES<br />

ÉTRANGÈRES<br />

COURS DES CHANGES<br />

UNITÉ<br />

DE CHANGE<br />

Valeur<br />

en Frases<br />

au pair<br />

1 livre sterling 25.22<br />

New-ïork ... 1 dollar 6.18<br />

AHemagns ... 103 marks 123.50<br />

Argentins ... 130 pacos 228.—<br />

Belgique .... 100 tr. belges 100.—<br />

100 miireis 283.—<br />

Bulgarie 180 levas 100.—<br />

Canada 1 dollar 5.18<br />

Danemark.. . 100 couronnes 138.30<br />

Espagne 100 pesetas 100.—<br />

Finlande.... 100 markkas 100.—<br />

100 drachmes 180.—<br />

Hollande 100 florins 208.—<br />

Italie 100 lires 100.—<br />

100 yens 268.—<br />

Norwëge ICO couronnes 138.80<br />

Pétrograd ... 100 rouilla 288.80<br />

Portugal 100 milrels 654.45<br />

100 marcks 128.—<br />

Roumanie... 100 lel 180.—<br />

Serbie IGO liners 100.—<br />

100 couronnes 133.30<br />

100 fr. suisses 100.—<br />

Uruguay .... 100 pesos 408.—<br />

Vienne 100 couronne* 106.—<br />

COURS 1<br />

du<br />

JOOB<br />

78 55<br />

16 84<br />

0 04<br />

COURS<br />

de la<br />

VEILL8<br />

78 5Sj<br />

16 8W<br />

0 (3<br />

87 Î0 88 Sâ<br />

iè 85<br />

326 ..<br />

263 25<br />

41 50<br />

19 ..<br />

663 75<br />

79 80<br />

3Î4 11<br />

". *J<br />

322 ..;<br />

263 5Ô1<br />

41 50"<br />

665 54<br />

80 40<br />

• —<br />

SIS ..<br />

• • • • a •<br />

*7 Ï5<br />

» a a •<br />

48 59<br />

6 65<br />

450<br />

316 50<br />

*Ô 23<br />

454 "<br />

316 2S<br />

• • • *<br />

0 2*<br />

POUR PARAITRE dans les numéros<br />

du Lundi et du Jeudi<br />

PETITES HRB 9iW<br />

doivent être remises<br />

le SAMEDI et le MERCREDI<br />

avant midi dernier délai<br />

de rigueur<br />

bonnes grâces de Francis devenu son premier.<br />

M. de la Taillade, imitant Albert,<br />

eut aussi quelques prévenances pour la<br />

jeune homme ; ainsi il lui avait offert ds<br />

changer de ht avec lui car cette lucaïue,<br />

presque toujours ouverte 6ur les pieds du<br />

Bourbonnais, avait fini par lui occasios»'<br />

ner quelques douleurs rhumatismales.<br />

— Pour moi, disait M. de la Taillad»'<br />

avec un pli d ironie au coin des lèvres,<br />

qu'importe ? Un peu plus tôt, un peu plus<br />

tard 1... Je sais bien que je n'en ai pas<br />

pour longtemps, tandis que vous, vous ave*<br />

encore une famille...<br />

Et comme si à ce mot toute une légion<br />

de souvenirs se levait dans la mémoire du<br />

viveur, il prenait une expression triste<br />

dans laquelle entrait de la grandeur résignée.<br />

Mais cela s'effaçait vite, et les épaules<br />

déjà ployées. les jambes molles, ne tenant<br />

plus debout que par un miracle d'énergio<br />

factico* la figure ravagée par la fatigue<br />

et les excès, il repartait à la ramorqfis<br />

du grand Albert<br />

<strong>Le</strong> beau Félix, qui avait fini par être<br />

second à la bonneterie, jugea bon de diw<br />

à Francis :<br />

— Eh I dites, vous avez de la chancq<br />

vous I Je vous félicite L..<br />

LA suivre.)<br />

I

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