1« AVRIL 1926 - Bibliothèque de Toulouse

Cure Printanière
Ce changement de saison qui, dans toute la Nature, fait à la
torpeur de l'hiver succéder les fermentations printanières, ne
doit laisser personne indifférent. Les Plantes ne sont point seules
à voir se réveiller une activité endormie depuis de longs mois.
La Sève ne fermente pas seulement dans les Végétaux ; si les
bourgeons crevant l'écorce des arbres se font jour à l'extérieur,
combien nombreux sont ceux dont la peau, au retour du
Printemps, s'illustre de rougeurs, se boursoufle d'éruptions,
craque sous la poussée des boutons, clous, furoncles, etc. Et
ceux-là sont des privilégiés parce que ces accidents visibles leur
indiquent nettement qu'il faut au plus tôt
RECOURIR A L'EFFICACITÉ DÉPURATiVE DES
PILULES DUPUIS
Nombreux sont encore ceux que travaillent intérieurement les
humeurs morbides, qui voient se reprodruire des accidents dont
ils se eroyalènt débarrassés, qui souffrent des accès aigus de
maladies chroniques, de migraines, de névralgies, de
douleurs, de maux de reins, de coliques hépatiques ou
néphrétiques, de lassitude générale, de troubles digestifs ou
autres manifestations maladives.
A ceux-là il faut rappeler la cause de leurs tourments dont
souvent ils ne soupçonnent pas l'origine et indiquer le remède :
LES PILULES DUPUIS
à base de Plante*
Êmxatlves, antiglaireuses,
antlbllleuses, dépassa tives»
Leur efficacité ne connaît point de saison
Rafraîchissantes pendant l'été, précieuses en automne,
souvent nécessaires l'hiver, elles deviennent
Indispensables dès le retour des premiers beaux fours.
Ne faut-il pas, en effet, comme la terre, comme les Plantes,
comme tout ce qui vit, faire peau neuve, expulser les résidus
accumulés pendant la saison froide, donner à la fois le coup de
balai qui nettoie et le coup de fouet qui stimule les organes et
ravive la nutrition.
Voua que travaillent les fermentations printanières, qui certain
matin Vous réveillez avec la tête lourde, la bouche omère, la
langpie chargée — ; vous dont le Foie sensible menace de se
congestionner, dont le9 Reins sont douloureux, les Urines
trouHes ; — vous qui manquez d'appétit, dont les digestions
deviennent pénibles, et vous aussi, Goutteux, Rhumatisants,
Arthritiques, Eczémateux, qui redoutez l'attaque de Goutte ou
de Rhumatisme, qui sentez venir la poussée d'Eczéma, l'éruption
dartreuse ou l'interminable furonculose,
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Avec ïes PILULES DUPUIS
Recourez-y aussi, vous qui êtes bien portants, pour prévenir
les inévitables malaises printaniers auxquels, plus ou moins,
chacun paie annuellement son tribut.
Les PILULES DUPUIS suppriment du jour au lendemain la
Constipation ; elles font couler les Glaires qui chargent
l'Estomac, éliminent l'excès de Bile
ET PAR LEUR ACTION HAUTEMENT DÉPURATIVE
RAFRAICHISSENT ET PURIFIENT LE SANG.
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TIENT DE PARAITRE
En attirant de nouveau l'attention de
mes lecteurs sur une nouvelle méthode,
de traitement des affections qui déri-
vent de l'état atfrritique, j'ai conscience
de faire non seulement une œuvre utile,
mais je suis'certain de faire une. bonne
action.
Je demande donc à tous ceux eue,
de près ou de loin, cette question inté-
resse de me prêter attention et de bien
méditer ces lignes : ils s'éviteront bien
des manœuvres mutiles et aussi bien
des souarances.
En ckepït des progrès considérables
accomplis ce© vingt dernières années,
tous les efforts de l'art de guérir nont
abouti, pour ce qui nous occupe, 11 faut
cdeD le dire, quà de piètres résultats.
Ces résultats, du reste, chacun les
connaît.
n était réservé à M. L. Richelet, de
Sedan, à la suite de patientes recher-
ches admirahlemant conduites, d'appor-
ter un peu de lumière dans l'obscur
chaos de ia thérapeutique des maladies
de la peau et- de l'arthritisme.
La méthode a fait ses preuves déjà
de longue date, dans la cure difficile
des maladies de la peau. Les eczémas
secs et humides, Dsoriasis,.sycosls de la
barbe et de la moustache, herpès, ac-
nés, êrytlhèmes, furonculose, dartres,
impétigos,, lichen, prurigo, rougeurs,
maladies du cuir chevelu, v trouvent le
remède le plus renforcé et le plus hé-
roïque.
H suffit dé peu de temps pour voir
se reconstituer graduellement les fonc-
tions normales de la peau. La déman-
geaison, si pénible et si tenace, qui ac-
compagne le plus souvent ces maladies,
dsiparaît dès le début de la cure.
Dans l'arthritisme constitutionnel,
dans le rhumatisme, la goutte, les em-
pâtements des oeliules glandulaires
(glandes), etc., la méthode de L. Riche-
let dissipe rapidement la douleur, ré-
sout les déformations rebelles des mem-
bres, des doigts, des orteils, guérit les
vieilles sciatiques et les états névral-
giques invétérés qui ont résisté à tous
le? traitements. Dans ces divers cas,
elle assure l'élimination complète et ra-
pide de notre ennemi intime, l acide
urique. -
Enfin, cette excellents médication a
fourni des résultats inespérés dans les
troubles les plus profonds de la cir-
culation On constate la régularisation
V
\ Exîger ce porîrat
JOUVENCE DE L'ABBE SOUSÎV" *
nous rappelons qu'il est utile d e fai- *
préventive de six semaines, à l'arWA? ^ c«re
temps, pour régulariser la circulation „. du P«n.
éviter les malaises salis nombre .ZL8** et
cette époque de l'année.
SUr ?î?sent à.
vertiges, des étouxdissements, dès va-
rices, d*s phlébites, des hémorroïdes et
l'amélioration rapide de rartério-sclé-
rose, cette terrible rouille de nos vais-
seaux, qui entraîne la vieillesse anti-
cipée et précipite combien de morts pré-
coces. S'il s'agit d'Une femme, les épo-
ques irrégulières, les leucorrhées, la mé-
trite. les accidents si redoutables du re-
tour d'âge seront radicalement suppri-
més et Ion verra renaître les forces
ébranlées et la vitalité compromise.
Cette action énergique sur le système
circulatoire explique les cures extraor-
dinaires obtenues dans les affections
variqueuses des membres inférieurs, ul-
cères variqueux, eczémas variqueux
(maux >de jambes), varices, phlébites,
etc., etc. La c&ccngestion des tissus et
de toute la partie malade se fait rapi-
dement, et une cicatrisation complète
succède a un soulagement. Un réel bien-
être se produisant au début de la cure.
Très vite, également, la sensation de
lourdeur disparaît et la démangeaison
s'évanouit.
Pour toutes ces raisons, je voudrais
voir plus souvent cette merveilleuse mé-
dication employée à titre « préventif »,
même par ceux qui sont en bonne santé
et. plu? encore, par tous les indiffé-
rents., les négligents, qui s'éviteraient
ainsi les cruels déboires, les pénibles
souffrances auxquels lee.prédispose leur
diathèse arthritique.
Maintenant, je le répète, tous ces
maux sont guéris sans retour offensif,
sans changer ses habitudes, à pe\i de
ffais, par ce précieux traitement dont,
du reste, des milliers de témoignages
et de multiples expériences ont affirmé
l'éclatant succès.
Que ceux auxquels cette révélation ne
dirait que peu de chose veuillent bien
se renseigner. Qu'ils s'informent auprès
de la formidable légion de ceux qui
ont pu apprécier la méthode et ont été
guéris. Qu'ils s'adressent, sans plus at-
tendre, à leur pharmacien, et achètent
un flacon de Dépuratif Richelet, de ma-
nière à commencer la cure sans plus
tarder. Qu'ils suivent les instructions
détaillées dans la brochure illustrée qui
accompagne'chaque flacon et. au besoin,
qu ils écrivent directement à M. Riche-
let, pharmacien de lra classe, ancien
interne des hôpitaux de Paris. 61. rue
de Belfort, Bayonne (Basses-Pyrénées),
qui leur . donnera gratuitement, selon
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nous ne cesserons de répéter que ce médicament, unioûe-^J*?£* *
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1233
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790O
S20
1850 ]
660
640
130
440
45300
6*0
17
4SI
46I
4I5
20°û
SS70
33
67-JU
29*0
mm "
Vleille-Moatagae. 3030 ,
Algérieane 13/ ,
Ao-Loe 1705 ,
Suberble........ 54
Hutchlnsoo 2315 .
Pointe-a-Pitre .. 4525 ,
Sibogacap. 330 ,
Sumatra 5275 ,
Tapanoélie 44*-0
Casino Nice..... 83a
Monaco........ 9Î&0
— cinquième. .. 1905
— obligations . . 227
Est-Asiat. danois 7325
Cle Géa. d. Xau 214
TGBMS
Mexicain 5%.... 52
— 3%„ 37 25
— 6% (bon»)... 1173
Alsacienne ..... 63 5u
Bakou 1905
Balia 203
Bratpan ....... 539
Cambodge.......
Caoutcnoucs. ...
Chartered.......
Colombia.......
Cftaccrdja ......
Srown-Mines ...
Oe Beers ordttt..
— préférence...
Dletrich........
Eastern
Bast-Rand
Estrellas
Franco-Polonaise
Fco- Wyomlng or.
Gsduid ........
Goldfleîds
Gnla
Bartmaun. . • • . .
HotenbisB......
Huananaca. ....
Jagersîonteln...
Kuala .........
Lena ..........
Lïanosotf.......
Malacca».
— préférence. ..
Malopolska
Maltzof
Mexlcan Bagle..
««tien
Moddertouteln..
Montecatlni ....
Mount
MotamUique»...
Navigation
Nortb Caucaslan.
Padaag,
504 ..
*=e ..
172 50
4t'2 ..
270 ..
413 ..
2115 ..
2012 ..
20S ..
29- -..
49 75
253
353 ..
..
580 ..
1ÎS ..
3 SI" ••
227 ..
g53 ..
255 ,.
424 ..
670 ..
89 75
570 ..
51S ..
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3Î2 ..
lg? ..
220
133 50
a*»3 ..
l\ "
172 ..
66 25
1642 ..
Poos. Constantin^ 471 ..
— Tunisiens ... 385 ..
Raisin. 236
Randtontein. ... ?1 ..
Randmfess, .... 398 ..
Ray 3*9 ..
Russian Oi'...... 63 ..
Snansi «a
Silva 163 ..
Spassky„ 53 ..
Steaua Foe, 500 ..
Tassacs Orient... 257, 50
Ta^^mog ...... 113 ..
fanganyito .... 374 ..
ferres Rouges,.. 115s ..
fbarsls 435 ..
Transraal 114 ..
Tubes Sosnowice. 18o ..
Cub'5:er.riv..... 3â0 ..
COURS DES CHANGES
PLACES
ÉTRANGÈRES
Undces
New-tort ...
Allsntsgne...
Argentins .,.
Belgique....
Brésil.......
Bulgarie
Canada.....
Danemark..
Espagne ...
Finlande...
Grèce
Hollande...
Italie
Japon .
rtomjge...
Pétrograd .,
Portugal...
Prague ....
Roumanie..
Serbie
Suéde
Suisse
Uruguay ...
Vienne
UNIES
DE CHANGE
Valsse
en France
su pair
i fart sterling
I deliar
130 maris
100 pasos
100 fr. belge
100 mïlreïs
100 lavas
I dollar
100 couronna'
100 pesetas
100 markkas
100 drachmes
100 florins
100 lires
ICO ysns
100 couronnes;
100 roubles
190 miirels
100 mardis
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105 Feuilleton du Ie* avril 1926
sans FamiLLC
par
HECfTOR MAL/OT
I
mon petit Rémi, me dit-eîle, et avec tontes [ — Eh bien l pourquoi vejux-tu.que ja sois
tes richesses tu ne pouiras me rendre plus | le frère de tes frères si tu. en. as, le fils de
henrouse que tu ne l'as fait avec ta pau- j toni père et de ta mère !
DfitiXIBME EÀKTXB
U'A'ÏCliNNB KT L* SOL'VBLLK FAMlLtB
— Mais tes parents ! insista mère B^r-
berin. .
Il fallait se prononcer ; j'essarai de tout
concilier. .. .
—. Nous n'irons pas voir Etieunette, ais-
ie, parce que ce serait un trop ion?; dé-
tour ; 'cTailleurs, Etiennette sait lire et
écrire, nous pouvons donc nous entendra
avec, ella par lettre ; mais avant d'aller à
Paris», nous passerons par Ureuzy pour
toir Lise ; si cela nous retarde, Je retard
sait pas écrire, elle rw sait pas lire, et
c'est pour «lia sxirLout que j'ai entrepris
ce voyage ; je lui parlerai d'Alexis et en
demandant t\ Etiennette de m'écrire à
Dreuzy, je lui lirai cette lettre.
— Bon, dit Mattia en souriant.
It fut convenu que nous partirions le
lendemain, et je passai une partie de la
journée à écrire une longue lettre à Etien-
nette, en lui expliquant pourquoi je n'al-
lais pas la voir, comme j'en avais eu l'in-
tention.
Et le lendemain, une fois encore, j'eus
à supporter la trisfesse des adieux ; mais
au moins je ne quittai pas Chavanoft com-
me ja l'avais fait avec VÏtaiis ; je pus em-
brasser mère Barberin et lui promettre de
revenir la voir bientôt avec mes parent* ;
toute notre soirée, la veille du départ, tut
employée à discuter ce que je lui donne-
rai» : "n'allais-je pas être riche ?
vreté.
Notre pauvre petite vache, il fallut aussi
nous séparer d'elle ; Mattia l'embrassa
pins de dix fois sur le mufle, ea qoi parut
lui être açréable, car à chaque baiser elle
allongeait sa grande langue.
Nous voilà de nouveati sur les grands
chemine, le sac au dos, Capi en avant de
noua ; nous marchons à grands pas, ou,"
plus justement, da temps en- temps, sans
trop savoir ce que je fais, poussé à mon
insu par la hâte d'arriver à Paris, j'allon-
ge lo pas.
Mais Mattia, après .m'avoir suivi un iuo-
ment, mo tlit que, si nous allons ainsi,
nous ne tarderons pas à être à bout de
forces, et alors je ralentis ma marche, puis
bientôt de nouveau je l'accélère.
— Comme tu es pressé ! me dit Mattia,
d'un air chagrin.
— C'est vrai, «t il me semble que tu de-
vrais l'être aussi, car ma famille sera ta
famille.
Il secoua la tête.'
Je fus dépite et peiné de voir ce gest?,
que j'avais déjà, remarqué plusieurs fois
depuis qu'il était question de ma famille.
— Ne