1« AVRIL 1926 - Bibliothèque de Toulouse

JEUDI 1« AVRIL 1926 - 35e Année - N° 12.107
fâépfcoae « 2-1 2 - Chèque postal » C N° -4.©36
Organe de Défense Sociale et Religieuse
PPTX DES ÂBONNEMMÏS
3s»is Snx£a San
France et Colonies. 18*. 35 fr. 38fr.
Etranger 30£r. 65£r. iOSfr.
A s ; inattendue de Monsei-
ÏA d'Orléans rappellera,
goevr aux Royalistes et à
to"3 leS f mi'il a toujours été d'usa-
^*£rtef le deuil du Chef de la
8 e TAP France.
#ais0 -JLn oue dans cette doulou-
^ïSttïïe. beaucoup de per-
t* 33 * £r,dront à honneur d'appor-
tés tiendrons ^ ^ fldélité ^
^r^SÏ Monsieur le Mar-
^•^ Sulren, délégué régional de
^ • JfèurT Duc d'Orléans, met à
M0 *1LSion un registre qui sera
K lui, 4, rue Sainte-Anne,
* ^recevoir leurs signatures.
^Ce Sistre, ainsi que les cartes de
Jl Âl M ««aient envoyées par
J*pSffles n'habitant pas Tou-
[S^ seront transmis, par ses soins,
aux héritiers de Celui qui, loin de
la France, n'a jamais ce-mou que les
douleurs de l'exil.
* *
Un registre semblable sera mis à
la disposition de nos amis, au siège
de la Section d'A.F., 20, rue Saint-
Antoine-du-T., à Toulouse, tous les
jours, de 6 heures à 7 heures de
l'après-midi et de 8 h. 15 et 9 h. 15 du
soir.
NOTE-EXPRESS
Réaction ou Révolution
Le département du Gers a la mauvaise
fortune de posséder M, Jean Philip. M.
Philip est sénateur radical-socialiste ; tt
est noble et châtelain ; U s'appelle en
réalité Jean Ph'ilip de Barjeau, mais pour
prouver la sincérité de ses convictions
démocratiques il n'est que : Jean Philip
tout court.
Ce politicien qui soutire profondément
de n'avoir jamais été ministre, dirige une
petite feuille cartelliste dans laquelle il
jette feu et flamme contre l'infâme réac-
tion qui, récemment, a voulu assassiner
f intègre républicain Jean-Louis Malvy.
L'Assassinat de Maurice Riflard
Les Patriotes de Paris font a la Victime
* émouvantes funérailles
FINANCES ET POLITIQUE
liâ cbiaî mérovingien de la démo-
(gratie est en retard. Sur le chemin
ardu de la restauration financière et
de* la stabilisation, la France est
dépassée par tous ses voisins. L'An-
gleterre, l'Allemagne, la Belgique et
l'Italie ont tour à tour redressé leurs
finances en revenant au Tégime nor-
mal : celui de l'or.
Seul, notre pauvre petit franc dé-
gringole la pente fatale qui mène à
te faillite, car nos parlementeurs sa-
botent consciencieusement tous les
plans financiers, font valser ministres
et ministères pour recourir finale-
ment avec une ponctualité s'nistre à
l'inflation. L'inflation est devenue la
li forme moderne de l'altération des
monnaies » et cette odieuse multipli-
cation des billets ruine les Français
et avilH toujours davantage notre
malheureuse devise. Ce sera vraisem-
blablement la destinée du pre&em
gouvernement de manœuvrer un»
lois de plus la planche à papier,
avant de passer la main à « Ton Jo »
dont les projets sont si vastes qu'ils
débordent la rue de Rivoli, les îron-
Hères du pays et peut-être le Ruèi-
con !
Cependant, l'idée de stabilisation
ïait des progrès considérables. Après
MM. Nogaro, Duboin, Gèze, Jou-
haux, voici M. Emile Borel, président
Bu groupe parlementaire de la stabi-
lisation, qui nous en expose les bien-
ifaits incontestables. Tous les esprits
avertis admettent maintenant qu'une
monnaie saine et stable est la cond:
Mon essentielle de notre relèvement.
L'instabilité du change, les perpétuel-
Ses variations du franc constituent
sem danger permanent. La confiance
est ruinée, le crédiit ébranlé et l'esprit
tPépargne et d'économie qui ont tou-
ijoum fait la force de la France est
Bétruifc
Mais la stabîlîsation peut-elle s'opé-
ïw dans les conditions politiques
'actuelles ? Tel est le problème à l'or-
dre du jour. Pour le résoudre, il im-
porte de jeter un coup d'œu rapide
ROT la carte de l'Europe,
L'Angleterre, sous l'énergique im-
ÎRilaàon de ses hommes d'Etat conser-
vateurs, a ramené la livre au pair du
dollar grâce à une longue et sévère
tradition financière. Il est vrai qu'elle
a avait pas de cr uelles blessures à
Panser ni des régions dévîtotées à
"^onstraïre.
L'Allemagne a riuàoé complètement
*» classes moyemnes par l'effondre-
~*nt du mark avant de revenir à
«&e monnaie d'or. Elle nous offre le
«fcplorable exemple d'un peuple qui
S,.| lissé an fond de l'abîme awant
«eaectuer son sauvetage,
g»"? Belgique, meurtrie dans sa
«**ur dévastée dans son sol, a prati-
Sem ^^e^es, réduit considéra-
feTw 168 ^Pfeis publics, étendu
^impôts à tous les citoyens en fai-
tjT: ^Pel aux taxes de consomma-
it: , M »k le ministère Poulet-Van-
ve„d,e, alliance socialo-catholique,
montré incapable de réaliser les
jutons intérieures d'un parfait
oTdT"? 5enlenfc L « socialisme, doctri-
p^J^! 3 » a révélé son impuissance
tarjrf a Belgi M. A
Aulard, le f ameux historien radical,
socialiste, « qu'on a fait appel à des
procédés d'ancien régime ».
La gravité du moment exige impé
rieusemem/t une solution identique
Pour stabiliser le franc et pour res-
taurer nos finances, convions d'abord
les Fraisais à la fermeture d'un éta-
bbesement incommode, insalubre et
dangereux : le Parlement.
POUR FÊTER SANS DOUTE LA VIC-
TOIRE DU CARTEL ÉLARGI JUSQU'A
LA RÉVOLUTION, UN JEUNE ADHÉ-
RENT DES JEUKESSE8 PATRIOTES A
ÉTÉ SACRIFIÉ. NOUS GLISSONS EN
EFFET SUR LA PENTE DU FASCISME,
MAIS DU FASCISME ROUGE, DE CET-
TE DICTATURE DITE PROLÉTARIEN-
NE QUI A COUVERT LA RUSSIE DE
SANG ET DE RUINES.
Le Temps.
-w%v
AuJûurkJêur
Je ne sais plus quel est le philosophe
qui disait du Français :
« Au sein des plus grandes infortunes
comme au iour de ses prospérités, sur
le champ du carnage comme au foyer
domestique, on voit éclore sur ses lè-
vres le mot plaisant et adroit, la ré-
ponse fine et ingénieuse. »
Aujourd'hui, nous avons pénible-
ment constaté que. la politesse n'exis-
tant presque plus, les beaux esprits
sont loin de connaître ces vers célèbres
de Boileau :
...Bans ses plaisants accès, qui se croit tout
[permis,
,.J>e ses propres rieurs se £ait des ennemis :
Est-ce à cause de la guerre, qui a
donné à la fortune une autre direction ?
Vn prédicateur voyageait tout derniè-
rement dans un wagon de troisième
classe, en compagnie de cinq person-
nes.
Parmi les voyageurs se trouvaient
deux dames et un monsieur, dans un
i chic » trop moderne pour être élé-
gamment porté, qui avaient la préten-
tion d'appartenir à la classe des beaux
esprits.
Quand le prêtre monta dans la voi-
ture, ce fut, entre elles, un assaut de
plaisanteries plus ou moins spirituelles
sur la religion et sur les prêtres.
Ce fut. bien pis quand le ministre de
Dieu, dédaignant ces indignes propos,
se mit a prendre son bréviaire et à
réciter son office
Les caquets ne cessèrent point un ins-
tam.
A veine le prêtre eut-il fini que j'en-
tendis une de ces dames lui dire ironi-
quement :
— Monsieur l'abbé, vous voyez qu'on
attaque la religion. Pourquoi ne dites-
vous rien?
— Si je n'ai rien dit, c'est qxie j'avais
mes raisons! J'ai lu. en effet, dans la
Biliie. l'histoire du prophète Balaam,
et j'ai vit que, lorsque l'ânesse de Bd-
lamri eût parlé, le prophète se tut!...
J'at pensé qu'ici je ne poxivais être
que le prophète, et j'ai voulu faire
comme lui! »
Celte vive répartie tourna les risms
de sort cùtè.
Personne n'osa plus rien dire et les
beaux esprits, honteux et confus, cru-
rent devoir, à leur tour, et pour cause
faire comme le prophète Balaam! —
R.-a. DEVILLIERS.
Paris, 31 mars.
La capitale a fait à Maurice Ridard
d'émouvantes, de grandioses funé-
railles.
La capitale a montré une fois de plus
qu'elle au moins n'oublie pas ses mar-
tyrs et qu'elle sait lionorer ses héros.
Les obsèques de l'enfant lâchement
assassiné parce qu'il criait • « Vive la
France! » étaient annoncées pour midi,
à la Madeleine.
Dès onze heures et quart, la foule
s'amassait aux abords de l'église, foule
parisienne, si respectueuse de la mort.,
si prompte à s'attendrir devant les in-
fortunes, à s'enthousiasmer pour les
grands sacrifices.
Tout autour du parvis, sur le terre-
plein de la Madeleine, à l'entrée des
boulevards et de la rue Royale, des va-
fnias humaines s'amoncelaient lente-
ment, contenues par le service d'oixire.
On parlait à voix basse de l'innocente
victime. Plus d'un, plus d'une es-
suyaient furtivement des yeux brouillés
de larmes.
Oui. cette foule avait le cœur gros.
Une à une, les délégations des grou-
pements patriotes prenaient position
autour de l'édifice.
Sur les marches du parvis, les porte-
fanions des Jeunesses patriotes s'ali-
gnaient. Chaque centurie avait envoyé
le sien, escorté d'une garde d'honneur.
Et cela faisait une double h&ie de soie
ïricolore que la brise faisait frissonner
et qui rutilait sous les rayons d'un
pâle soleil.
Toutes les grandes associations aatio-
nales étaient représentées.
LA CÉRÉMONIE RELIGIEUSE
Dans l'église de la Madeleine, dont
le maître-autel seul est tendu de noir,
dont nulle draperie funèbre n'accentue
le deuil liturgique de la Semaine-Sainte
oui recouvre tableaux et statues de |
voiles violets, uiwi assistance nomtoeeuse !
se presse hien avant midi.
Au milieu de la nef se dresse, très
simple, entouré de cierges, sur le cer-
cueil, un drap blanc où le drapeau
tricolore met deux taches, rouge et
bleue. Des fleurs en ahoadanoe, des
fleurs blanches et roses.
Les fanions des Jeunesses patriotes
montant ane garde d'honneur, la der-
nière.
Au premier rang de l'assistance, on
remarque de nombreuses personnalités.
Citons : M. le comte de Blois, séna-
teur ; MM. Tâittinger, Désiré Ferry,
Edmond Soulier. Bossait, Missoffe, Le
Carbeiller, André-François Poncet, mar-
quis de Juigné, Emmanuel Brousse, Le
Provost de Launay, César Caire, Fro-
ment-Meurice, de Puymaigre, Adrien
Oudin, d'Andigné Delavenae, conseil-
lers municipaux : capitaine Ternisien,
amiral Didelot, général Desoffy, Be-
sançon, Provost, Guérillon, Roland Gos-
selin, membres du Comité directeur des
J. P. ; Léon Daudet, Charles Mourras,
Bernard de Vesins, Maurice Pujo, Rey-
naod, Vavasseur, Pugliesi-Coniti, Ca-
mille Aymard, duc de Camastra. Binet-
Valmar. de Lamotte, amiral Schwerer,
général Mourey, Georges Valois, etc...
Le deuil était conduit par M. Adrien
Rîdard. frère de là victime, et par M,
Victor Dayt, son onole.
Le Grand Effort Fiscal à la dbauke
Séance dii matin
La Taxe Civique est volée
Derrière eux se tiennent, douloureu-
ses. Mme veuve Ridard, Mlle Juliette
Ridard et la fiancée tout en larmes.
La messe est dite paj* M. l'abi*é Ga-
tel et l'absoute donnée par M. le cha-
noine Flynn. curé de la Madeleine.
La maûrise prête son concours.
A la fin de la cérémonie religieuse,
M. Adrien Ridard, frère de la victime,
est pris d'un malaise et s'évanouit. On
le transporte à l'extérieur de l'église et
il ne tnrde pas à reprendre ses sens.
La cérémonie religieuse terminée,
c'est au milieu d'un silence impres-
sionnant que le cercueil, eaveloppé
d'un drapeau tricolore, est linmaporté
sur le char funèbre.
I! est n h. 50.
LE CORTÈGE
Un char porte-couronnes précède le
coriège.
Le corbillard est de cinquième classe,
avec des draperies blanches frangées
d'argent ; il est surchargé de gerbes de
fleurs.
Des Jeunes Patriotes, l'insigne à la
boutonnière et portant des fanions, es-
cortent le char
Des couronnes avaient été envoyées
par la Ligue des Patriotes, la ligue
républicaine nationale, les Etudiants de
l'Institut Catholique, les Jeunesses Pa-
triotes, le Comité directeur des Jeunes-
ses Patriotes. M. P. Tâittinger, MM.
Paul Reynaud et H. de Kérillis, le di-
recteur de l'Echo de Paris, le Parti de
l'Appel au Peuple, le Lycée Henri IV,
les Saint-Cyriens, etc..
Les délégations des différentes asso-
ciations d'étudiants de la L. D. P., de
l'A. F. prennent place dans le ^cortège
avec leurs couronnes enrubanmees aux
couleurs tricolores. Le drapeau de la
légion des fascistes est porté par un
grand mutilé.
Il est une heure quand le cortège s'en-
gage dans la rue Royale, la foule est
énorme.
Derrière le eoribiHard marchent le
frère du défunt et M. P. Tadiitànger. por-
tant en sautoir son écharpe de député.
Par la rue Royale, la place de la Con-
corde, les ouais, les boulevards Mor-
land et Diderot, le cortège gagne la
gare de Lyon où, après une ultime bé-
nédiction, donnée par M. le chanoine
Flynn, M. P. Tâittinger prononça un
discours dont nous extrayons le pas-
sage suivant :
« Un troublant destin, déclare-t-iï, que
celui de notre pauvre ami, qui avait
rêvé de servir dans l'armée française
en qualité d'officier.
« |1 est tombe brutalement frappé,-
alcrs qu'il tenait par la. hampe un dra-
peau tricolore et en poussant le cri qui
résume sa courte existence : « Vive la
€ France. »
En terminant, M. Tâittinger assura
à la mère de Maurice Ridard et à son
frère, depuis deux jours membre des
Jeunesses Patriotes, que dorénavant ils
devraient considérer ce groupement
comme leur famille agrandie, où le
souvenir de leur cher disparu resterait
toujours pre^ondément gravé dans les
cœurs.
L'irtemation de M. Maurice Ridard
aura lieu à Sa.wtena7-les-Baios (Côte-
d'Or).
MX cas
DÉLIVRANCE DE BONS DE LA DÉ-
FENSE NATIONALE AUX POR-
TEURS DE BONS DU TRÉSOR
REMBOURSABLES LE 26 MAI 1926
Paris, 31 mars,
A partir du 8 avril 1926 et jusqu'à une
date qui sera fixée ultérieurement par
un arrête ministériel inséré au Journal
officiel, il pourra être délivré, sur leur
demande, aux détenteurs de Bons du
Trésor à 3, 6, 10 ans 1923 A, déposés
aux fins de remboursement au 20 mai
1926, des Bons de la Défense Nationale
à trois mois portant jouissance du
5 mai 1926, à six mois portant jouis-
sance du 25 avril 1926, à 1 an portant
jouissance du 10 avril 1926.
L'intérêt attaché aux Bons de la Dé-
fense Nationale ainsi délivrés sera im-
médiatement exigible.
Les détenteurs de récépissés de dépôt
de Bons du Trésor à 2, 6, 10 ans 1923
(2" série) qui useront de la Faculté
d'échange prévue à l'art. ï, pourront
obtenir'lors de la délivrance des Bons
de la Défense Nationale, le paiement
anticipé des arrérages afférents au se-
mestre 21 novembre 1925-20 mai 1926 des
Bons du Trésor échangés.
L'opération de paiement anticipé sera
constatée dans les écritures du Trésor
au débit d'un compte d'avances qui sera
soldé par l'encaissement des arrérages
au 20 mai 1926.
Les opérations visées aux articles ci-
dessus devront être effectuées aux cais-
ses auxquelles les Bons du Trésor à
3, 6, 10 ans auront été déposés.
contre M. Léon Daudet
Paris, 31 mars.
Poursuivant l'exécution de l'arrêt de
la cour d'assises qui condamne MM.
Léon Daudet ©t Joseph Delest, ce der-
nier gérant de l'Action Française, à lui
payer 25.000 francs de dommages-inté-
rêts, le chauffeur Bajot avait fait com-
mandement d'avoir à payer cette som-
me. M. L. Daudet fit alors opposition
au commandement soutenant que la
demande en révision introduite par lui
devait avoir pour effet de suspendre
l'exécution de l'arrêt de la cour d'as-
sises.
L'hifissier-poursuivant ayant voulu
passer outre, l'incident fut porté de-
vant le président des référés.
M. Dereux, juge des référés, a décidé
qu'il y avait lieu à dàscontinuation des
poursuites et a renvoyé Bajot à se
pourvoir au principal.
En conséquence, l'exécution de l'ar-
rêt de la cour d'assises se trouve sus-
pendu, aussi bien en ce qui concerne
l'exécution des peines prononcées con-
tre MM. Léon Daudet et Joseph Delest
que relativement aux dommages et in-
térêts.
Paris, 31 mars.
La séance est ouverte à 9 h. 40, sous
la présidence de M. Femand Bouisson,
vice-président.
M. R. Péret est au bane du gouverne-
ment.
La Chambre, hier, avait renvoyé à la
commission tous les amendements dé-
posés sur l'article qui institue une taxe
civique. La commission, après examen,
n'en a retenu qu'un, l'amendement Per-
not-Land'ry, qui, tout en consentant à
des abattements pour les familles nom-
breuses, ne réduit pas les ressources
espérées de cette taxe.
Si. Pressemane, cependant, déclare
qu'il maintient l'aménagement suivant :
« 40 fr. pour les non assujettis à l'im-
pôt sur le revenu, célibataires et famil-
les sans enfants ; 30 fr. pour les fa-
milles d'un enfant ; 20 fr. pour les fa-
milles de 2 enfants ; 10 fr. pour les fa-
milles de 3 enfants «. Mais cette dispo-
sition est repoussée par 321 voix contre
185. M. Lassalle fait accepter par la com-
mission et le gouvernement, dans un
esprit de conciliation, un amendement
sur lequel il est statué par division :
a 40 fr. pour les personnes affranchies
de l'impôt sur le revenu ». Sur ce point,
vive opposition de MM. Garchery
et Cornavin. Après un scrutin animé,
ce premier palier est adopté par 350
voix contre 150.
Deuxième palier : « 0.40 % pour les
personnes dont le revenu imposable est
compris entre 7.000 et 10.100 fr. » Adopté.
Troisième palier : « 0.80 % pour un
revenu compris entre 10.100 et 20.10Û
francs. »
M, de Monicault. — II est de mon de-
voir de faire observer que l'amende-
ment de M. Lassalle introduit la pro-
gressivité dans la taxe,
M. Lassalle. — Il s'agit d'assurer au
Trésor pour cette année les ressources
dont il a besoin.
M. F. Bougère. — Je proteste contre
la progressivité inacceptable qu'établi-
rait l'amendement. Je me plains aussi
des conditions désordonnées dans les-
cruelles la Chambre s'efforce de résou-
dre le problème financier. Les impôts
Loucheur ônt déjà causé une grave
gêne dans le pays. Avec la progression
dans la taxe civique, qui pourra savoir
ce qu'il aura à payer î
M. Lassalle. — Mon amendement est
plutôt proportionnel que progressif,
M. de Monicault.— Je m'étonne que la
commission, qui a toujours repoussé la
progressivité dans ses délibérations,
l'accepte.
M. Péret. — Je crois que la Chambre
ne se rend pas bien compte de la por-
tée de cet amendement.
Je vous assure qu'il serait préférable
de revenir au texte du gouvernement,
en la majorant légèrement, et de fixer
le taux de la taxe à 8 pour 1.000 du
revenu imposable pour les personnes
dont le revenu est supérieur à 10.100
francs. Ceci est clair, simple, facile
à chiffrer, tandis que je n'ai même pas
eu le temps de chiffrer l'amendement.
M Lassalle escompte 100 millions de
plus; c'est possible; mais je n'en sais
rien. »
On va voter. La commission accepte
l'amendement.
Ayant échangé quelques mots avise
M. Briand, qui vient d'arriver :
M. Péret, — Le gouvernement laisse
la Chambre libre ; il a fait des observa-
tions, et j'ajoute que si l'ensemble de
l'article n'était pas voté, le gouverne-
ment n'en assumerait pas la responsa-
bilité, et saurait ce qu'il lui reste &
faire.»
Par 314 voix contre 250, la Chambre
adopte l'amendement.
On en vient à l'amendement Pernot-
Landry établissant les exonérations
pour charges de famille.
La .taxe est réduite de 25 % pour le
contribuable ayant trois enfants à sa
charge, de 50 % poux celui qui en a au
moins cinq.
Adopté sans difficulté
Il en est de même d'un amendement
qui exonère entièrement les assistés et
les mutilés à 75 %.
^ ^^^ n ^ ier ' Si M - Mussolini a tué
S^eT^T^ partia et mis fln aux
5? o^oSi^^ 3 d€s PoKticiens, il a
« ^ecté l'indépendance de
&ï^im S ^ Te * ardé à r«stérieu,r
U ^

faleur moyenne des trois-six de yia
"wee l'année précédente, »
Péret. — L* situation d'aujour-
d'hui n'est plus celle d'hier et cela aur-
as pour que la CbAmtare doive revenir
- 'ie gouvernement atta-
che la plus grande importance au vote
de 1 amendement Pinard. Il a renoncé
.iu dirolt sur les boissons hygiéniques.
II ne peut plus rien concéder.
L'amendement Pinard est adopté
»«r e Lr^ r ^ ! ' a P he ?J 4 et 5 . concernant
ïes boissons hygiéniques et les eaux
minérales sont disjoints.
Jttent, demande la suppression du pa-
«u!st P «Spécialités pharmaceuti-
!?L.?1'! ret " Le gouvernement ne
pourrait se priver d'une recette de 50
mimons sans demander aussitôt une
taxe de remplacement. Là surtaxe pro-
posée n'a rien d'exagéré puisqu'un mé-
dicament die 10 francs, qui paie actuel-
lement I fr. 30, paiera 2 francs. »
Par KO voix contre 152. l'amende-
ment Vincent, supprimant le paragra-
phe 5, est adopté.
M. Péret. — Il convient de remplacer
cette recette.
M. de Chappedelaine, — Ce vote fait
(perdre au Trésor 50 millions par an.
Wjm pourquoi la commission, pour
flohibler te déficit» propose d'élever a
4M le droit de timbre sur les récépis-
sés, bulletins d'expéditions, lettres de
voitures délivrées par les compagnies
de transport. »
Après pointage. Us nouveau texte de
Sa commission est adopté par 268 voix
oonure 345.
Un amendement de l'amiral Jaurès,
frappant d'un timbra-taxe les notes
des restaurants, est adopté.
.M. Ernest Latoni développe Un amen-
dement ainsi conçu ; < Il est créé une
«aisse de réassurance contre tous les
risques, sous le nom de caisse na-
tionale de réassurance. Les opérations
de cette caisse sont soumises au con-
trôle de l'Etat.
M. d® Manioault — Ce pot pourri
^amendement est absolument ridicule.
M. Péret. — La liisposition addition-
nelle que propose M. E. Lafont est une
mesure trop importante pour qu'elle
paisse être adoptée de façon si hâtive.
Jb demande la disjonction. »
La dasjonctîon est prononcée par 382
jKàx contre 5539.
LE MONOPOLE mi PETROUS
On en arrive au chapitre 48 bis insti-
toant le monogale die l'importation du
pétrole.
M. Péret — Le texte en question re-
jppoduit l'amendement Margaine. Il
soulève dans l'application des difficul-
tés d'ordre financier considérable. Il
a» donne d'ailleurs rien tout de suite.
Le gouvernement ne peut lui donner
Bon adhésion. Il pense qu'il serait pré-
iJj&ratole de prononcer la dos] onction, »
'La séance eontina».. Tin» eéaraee de
pafct est probable.
WÊÊÊÊÊSÊÊi •aawûi AVJ3C*L if*
Le Sénat fixe
Ie nouveau statut
es loyers
Paris, 21 mata.
'Séance tfct matin
La séance est ouverte à 9 h. ï, sous
ia présidence de M. Albert Peyronnet,
S*ee-présidenî.
Le Sénat discute le projet de loi ayant
Jour objet de régler, à partir du 1 er
a«ril 1926 les rapports des bailleurs et
des locataires de locaux d'habitation.
LES SUGGESTIONS
DU RAPPORTEUR
M. Morand, rapporteur. — L» Sénat
*vait décidé que la loi s'appliquerait
dans les communes d'au moins 5.000 ha-
bitante ; la Chamtore a voté le chiffre
«te 2.000. Votre commàssioa vous de-
mande de voter 4.000.
Votre commission accepte le tableau
âs la Chambre pour les palliers con-
cernant les dates successives d'expira-
tion des prorogations, mais elle vous
demande de rétablir la réserve suppri-
mée par la Chambre concernant les dé-
cisions judiciaires devenues définitives
et les accords passés entre les parties.
Elle vous demande également de dé-
cider que les prorogations de locaux à
usage professionnel expireront aux mê-
mes dates que celles de locaux d'habi-
latkra.
La Chambre n'a lefueé le bénéfice de
la prorogation aux occupants de lo-
caux accessoires d'un contrat de louage
de services que si les locaux consti-
tuent un accessoire nécessaire du cosu-
- ,.
Votre commission vous demande me-
Sarranent de supprimer le mot : « néces-
saire ». Elle voue demande également
que les locataires aient à payer contMi-
aement àce qu'a décidé la (Cambre,
Jeor part du supplément de charge que
constituera dans l'avenir la hausse du
«ri* des prestations en nature.
M. Laval. — Le gouvernement insiste
Oans le même sens que la commission.
ïl a constaté l'esprit de conciliation
dtont celle-ci a fait preuve, et il s'engage
à. soutenir devant la Cbambre le texte
d* la commission. »
M. Morand explique que la corasetus-
«Sosu propose de dise dans l'article ptf>e-
mier non pas « le* communes oit le re-
censement accuse un accroissement de
la population », mais « les communes
où le dernier recensement ». le reste
«ans modification.
L'article premier .cet adopté.
K l'article «, M. Brager de La Ville-
MOysau demande qu'oa reprenne les
ipaliers adoptes par le Sénat pour les
^o-rogations.
Le texte de 1* commission qui rétif e
celui de la Chamtee est adopté par 253
*>rix
nous ne saurions donner à cette réduc-
tion le caractère que lui a donné la
Chambre.
Le gouvernement répartira les cré-
dits au mieux pour les besoins de la
défense nationale.
M. Painlevé. — Le gouvernement
fera face à toutes les obligations de la
défense nationale.
M. Chéron. —- En ce qui concerne la
taxe sur le chiffre d'affaires des coo-
pératives, la Chambre a prolongé le
délai de paiement, qui expire ce soir,
jusqu'au 1OT janvier 1927.
Nous n'accordons qu'un délai d'un
mois.
Un article de douzième permet au mi-
nistre des finances d'accepter les con-
tributions volontaires. Nous avons ac-
cueilli cette disposition mais nous
avons spécifié que le produit die ses
contributions serait affecté exclusive-
ment à l'amortissement de la dette à
court terme, à l'exclusion des valeurs
dont l'échéanoe est égal ou inférieur à
un an. »
L'article 7 de la Chambre sur les bé-
néfices agricoles est disjoint.
L'amendement de M. Serre et l'art. 7
ainsi modifié sont adaptés.
A l'art. 9 (répartition entre les dépar-
tements et les communes du produit
de la perception du décame additionnel
à la taxe sur le chiffre d'affaires) on
disjoint, à la demande de M. Bonneval,
le deuxième paragraphe d'après lequel,
pour la détermination de la population
municipale totale et de la population
départementale, il siéra fait état des ré-
sultats donnés sur les opérations de re-
censement de 1926.
A l'art. 10 (contributions volontaires
pour Tamiortissement de la dette à
court terme) le minimum de 20 francs
est fixé.
Il est entendu que les noms des con-
tribuables volontaires seront publiés
mensuellement au Journal Officiel.
L'ensemble du projet est adopté par
290 voix contre 7.
La séance est suspendue à tS h. 30.
Mie sera reprise à '21 h. 30.
lus ». SOM Betaru ma surprit. Mais Je ]
pensais qu'il avait BU aller inviter son
beau-frère pour la fête prochaine du
village. j« the couchai mais ne pus
m endormir. Je mé lévai à cinq heu-
res pour aller à sa recherché. Je pas-
sai chez M Dexpert, notre marchand
de fourrage, qui voulut bien m'accom-
pagner, et nous trouvâmes mon pauvre
mari dans le bol* de Jannots, au bord
dun sentier. Je né connaissais pas
d ennemi à mon pauvre homme et je
ne vois pas à cruel mobile a obéi le cri-
minel. »
Le premier médecin appelé, le doc-
teur Dufranc, de La Brède, déclara
qu'Eloi Ballion « paraissait avoir suc-
combé des suites d'un coup de feu ,,
et délivra un certificat dans ce sens
Le Parquet de Bordeaux arriva mardi
soir sur les lieux accompagné du mé-
decin légiste, M. le docteur Lande. Le
praticien examina attentivement la
blessure, et ne put conclure, comme
son confrère, n'ayant pu découvrir au-
cune trace de plomb.
L'autopsie étant renvoyée au lende-
main, le médecin légiste a réservé son
opinion.
On fait observer que Ballion a pn
succomber a une embolie et se faire,
en tombant sur les ronces, les blessures
de la face.
Une femme qui gardait les vaches
non loin du bois de Jannots, affirme
n'avoir entendu aucune détonation.
Elle a entendu à un moment Ballion
crier : « Oup I Oup 1 Oup [ ».
Le corps de BaUJon a été transporté à
son domicile, une coquette maison, où
le docteur Lande a pratiqué l'autopsie,
mercredi matin.
Après autopsie, le médecin légiste a
conclu à une mort naturelle, à La suite
d'une congestion cérébrale.
Toute idée de crime doit être écartée.
Nouvelles Eoùpress
Du 31 mars.
«s—> Le Grand Conseil fasciste, réuni
à Rome, a décidé que le successeur de
M. Farinacei, secrétaire général du
parti, serait le député fasciste M. Ta-
rati. Le Grand Conseil a adopté ensuite
une résolution sur la réforme du Sénat.
> Le prince Samûd Kahn, ministre
de Perse à Paris depuis vingt et un
ans. a été, à l'occasion de la fin de sa
mission, reçu hier, en audience de con-
gé, par le président de la République.
V* Une explosion s'est produite,
hier, dans tme fabrique d'explosifs de
Carthagène. U y a neuf morts et six
blessé.
«MS> Vn bulletin publié hier 'soir, à
Londres, dit que la princesse Victoria
a pu reposer un peu ; l'inflammation
pulmonaire ne s'est pas étendue, mais
U v a des indicés de fatigue cardiaque.
i Pi
A MAISONS-LAFFITTE
. rr^P\ .--'1
- VV VV-
L'eïM«Mbae Ôe rarticle 11, modifié par
^amendement de M. Boanevay est
adopté.
Les articles 12 et 13 sont adoptés, ain-
e* que les articles 14 à 33.
M. BragBr de La Vllie-Moyean. — Je
me voterai pas cette loi qui aboutit à
des Résultats déplorables. »
L'ensemble de la loi est adopté.
La séance est suspendue de midi iâ
% ifc heures
Sêdîwe ie rttnris-Twâi
La séance est ouverte a 16 heures,
HtS la présidence de VNde Jelves
MM Lamoureux, ^^JLJ£?
More, sont m baac du goaverneme»»-
Les Crédits Additionnels
L-ojrdre du jour appelle j**»ggf$
du projet de loi P
au public local ét régional sa vérirabit
valeur. Lé match s'annonce donc èpW±
dide ét passionnant, et les spectateurs
enthousiasmés quitteront la Pépinière
en répétant sans se lasser : « Ça, c'est
du rugby I » . ,,
Si le soleil d'avril consent à sourire
atix trente athlètes, la Pépinière sera
trop petite pour contenir la foule déjà
impatiente qui se promet d'assister à
cé grand match international.
Le prix des places est ainsi fixé -
grandes tribunes. 15 îr. 25 ; petites tri-
hunes, 10 fr.; pesage, 8 fr.; premières,
& fr.: populaires, 4 Ir.
Les membres honoraires de l'A S, C.
sont informés que leur placé numéro-
tée leur sera réservée moyennant un
supplément de S îr. (grandes tribunes),
et de 2 îr. (petites tribunes). Ce» supplé-
ments sont t*nus à leur, disposition an
Secrétariat do l'A. S. C, siège Social,
café des Deux-Gares, à Careassuarse, oà
la location est ouverte.
Conférence
des Tribunaux
de Commerce
D£ LA RÉGION SOUS-PYRÊ&ËENNE
Le 27 mare s'est tenue à Agen. ainsi
que nous l'avons déjà dit, la conférence
des tribunaux de commerce de ia ré-
gion si>us-pyrénéenne (cours d'appel de
ToudoUâe, Pau et Agén).
Chacun eait que cette conférence,
comme d'ailleurs les autres oonféren-
ces régionales des Tribunaux de com-
merce ont pour but d'étudier eertaines
questions relatives à la juridiction coa-
sttiaire, ^«estions qui. après avoir fait
l'objet de rapports oraux, earit eawuSta
Concours- Expositi 0ll
D'APPAREILS DE CA»r>„ U
APPAREILS DE OARRnu.c.
ET OE DiSTILLATirjw °S'|*Tl0H
DE PSM MARITIME
L'intérêt qu'a provomié ,
Ouest commercial, induttrie? 8 ^, 8^
uer. l'annonce du Concours È* „ tares -
msatlon de bois de Pin^ntinL Cart> °-
mamfestations annexes (oil^ et ses
mobile de véhicules à caiXSi 111 auto-
monstration d'abatage ^eclSf et dé-
débroussaillement) n'aurab^Sï* *
levé en vain si l'on en Ji»etï,r îou-
bre respectable des en^çJsf. le nom.
nus iùs-ju'à ce Jour au Coœïtï'S Parye.
sation wuu» g ffim^.
Pour le concours ca»*^,^
proprement dit, la liste deseo^^ tl«*
dose depuis le 20 mars £o^mei«*,
la participation de quinze ^ [ jrt>Ir #i
m se répartissent ainsi, ^^«'IJ.
différentes catégories :
ad **è* le»
Dons la eatés-orie de-? „„„„. .,
sers de carbonisation SSUDS^ 1 * 1«'
birêtiofl pàrtlelte. d«ix loncu% e S^ Co ai-
inscrits : les fours svsteme IT,1 ^ »-»t
et svstème irr .„. *à u }?*'**
des appareils légers de carv-onîf
r^
les
r*Us)
inscrit' : les fours svotème SMlt
et âvstëme Trfh.an. 'ol^,t £ZZ**
des appareils légers dp carvJ5;ésc>r»
par combustion partielle ma;» ?i saîÎQ a
cdbération des goudron* X« -S?6 r*.
systèmes Be)noromsaû(d*S^li
i). ïrihan SoulSé et miîn'*JPm*
AU3>é. Une autre catégorie e^ Jffi
fours qui carbonisent en vase If *ï
récupèrent les gourrons. Oh V éW»
tionner dans cer* catép.W i»? i 0 ?»
Bcubier. Rcmer. Rorgier et P5 0Ut '*
Laurent et Autocarbon. Tous Lj
reils ci-dessus sont des app^e U i! 5pe -
aptes à être transportés^ 6 '^^
points de la forêt. «*
Une dernière catégorie enfin a ês à la mairie, Où M. le maire
d'Agen les reçut et prononaç à cette
occasion une très cordiale allocution.
1-3 journée se termina par «n ban-
quet dans les salone de l'hôtel du Midi,
oui réunissait une soixantaine de con-
vives et pendant lequel la plus franche
eor-Halite ne cessa de régner.
Bâtis les Finances
• JMïïBJiPOli,
Retrait Général
des Coupures
Les Chambres de commerce rappe-
lant que les porteurs de leurs coupu» »
qui désirent en obtenir le rembouw
ment doivent les présenter aux
sales de la Banque de France ou. o»
leur département et les départeme^j
limitrophes, aux comptables »» A*
avant le 1er mai 1926. date à parur ^
laquelle tout billet d'une ChafflBr« ^
commerce quelconque cessera
remboursable. . «noet-
Les Chambres de commeree
lent également, à cette occasion, M À[ .
les n'ont émis aucun jeton de nio . y
métallique et que, par conséque»-^
n* doit pas leur eu Stre envoy» r
remboursement.
Fédération
des Associations
Viticoies
Dès qu'ont été connue» les nou'e^» p f **£
sillons gouvernementales adopte» "^uw.
Commission des Finances de w becV>na*
tendant a ausrmentt* à* b tr D 3 * M . U*-
les droits de circulation soi les vui-_
repoli, prêsldeot de la C. G. V. e» frtpf*
dératloa des Associations Tltlcows » eJll *
et d'Alerte, a adreseé au .par»
aux présidents des groupes ^î^^y»» t vous éviterez ^^?*'..^ sTo^^
îéUlOd* cratss et ^^JiaZ^*
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IETJ0I V AVRIL Î926
I TRHERS LES JODRNADX
AOHÈS LA MORT
A f LÊ DUC D'ORLÉAMS
06 MB ,
r
)fl«d««, -*"*« iAcUon tran "
: . « rte tait, c'est Que Je Dut
«i*»*^, J mort, transmet la
t 8 ,1^3, P»* ^ e Guisè à une heure
a'orl,T^*u U ^ral où les royalistes,
*y» e f disciplinés, constituent,
& Mséâ Ve la seule force capa-
oi&^TÏil m-
«Jt* Àis cona**!\. Prince mort, com-
l'ordre du P"* vivant.
>>!l.fi l'ordre du ^fait à Paler'
*? C fèur même °ù ^^velnement
i» Duc d'Orléans, Wisv 0UV erte-
ice.,' e R é ouhUa Vmii.
^ersaire V-i 31 c**»**-^ avec
-^"er q-mJf* voit ce

«B
LES A004DËNTS D£ LA CIRCULATION
Mardi, VMB midi Mme Goulomiés, qui
.sortait de chez elle, ailées Chailcs-de-
Fitte 8, traversait la chaussée lors-
qu'elle a été renversée par un cycliste,
M. Labatut, deineurant rue de l'Union,
u« 7. En, tombant, elle s'est blessée ù la
tête. Apfés avoir reçu quelques soins
a la pharmacie du Fér-à-Cheval elle a
segqné son domicile- accompi&gnèe de
rîite.
VOL" D£ fclOïCLETTC
v La bicyclette de M. Jean_Marie Sale-
.îràaque. laitier à Lafourguetto, ayant
été voilée, celui-ci a déposé une plfàmle
qui suit activement son cours.
MESDAMES, pour tous vos achats de
confection ou mesure, adressez-vous
stux Elégances Parisiennes (angle place
Rouais et rue Ciois-Baiagnon). Comp-
'tant ou mensualités.
BONNES OUVRIERES Pl£TEU&£S de-
mandées »eiuble est. adopté à mains levées.
La séance est suspendue pour par-
mettre à la Commission de délirer
sur le douzième, modifié par le Sénat,
Âpres la Mort de Monseigneur
le Duc d'Orléans
Mgr LE DUC DE GUISE A PALERME
Païenne, 1OT avril.
Le duc de Guise est arrivé hier.
LE TESTAMENT
DE
MONSEIGNEUR LE DUC D'ORLÉANS
Païenne, 1er avril.
La testament de Monseigneur le Duo
d'Orléans n'est pas encore connu.
Des recherche.-- minutieuses et sans
résultat ont été faites è Palerme mais,
waisemblablement. le testament se
trouve à l'étranger déposé auprès d'une
personnalité ou d'un notaire qui le pu-
bliera conformément aux résolutions
d utestateuc.
Héritier du nom et des droite de la
Maison d'Orléans, Monseigneur le Due
de Guise maintiendra ses droits com-
me prétendant au trône de France.
Rien n'est encore établi au sujet des
fUnéirailles. maie il parait certain que
la dépouille sera transférée hors de
Palermé après plusieurs mois.
La Santé de la Princesse
Victoria
Londres, 1» avril.
Un bulletin publié hier soir dit que
l'état de la princesse Victoria reste sta-
tionnai re.
Les souverains anglais qui devaient
se rendre au château de Windsor, pour
les vacances de Pâques, ont ajourné
leur départ en raison de l'état de la
princesse Victoria.
LE eOUlitfcfct PROVISOIRE
EST ADOPTÉ
A la reprise, la Chambre, par 412 voix
contre 131, adopte l'ensemble du dou-
zième provisoire, retour du Sénat, sans
aiiodàaciition.
Madame François LONGAU-D, née
PRADIER ; Madame Albert ,PEQU»-
GNOT, née LONGAUD .; 'Monsieur A»
bert PEQUTGNOT, directeur de
primaire supérieure Berthelot, -a «g -
fouse officier de l'Instruction pnbliqae,
et leurs enfants, Simone, Jean et K»»
re ; le lieutenant de vaisseau Sfag£2
LONGAUD, chevalier de la
d'honneur ; Madame veuve y£xwrrï
Madame A. DELALET, née LONGAWJ
et M. Albert DELALET. chevalier d-
Légion dhonneur ; Madame et wjj
sieur Paul LONGAUD, ï* o{e ffUuG-
collège tonorfùre, officier de 1 l^> v '
tion publique ; Madame BURLALg, we
LONGAUD, et Monsieur BURLAU". ç
fesseur aux Ecoles primaires auvW.ïj,
res d'Albi ; Monsieur Félix
professeur agrégé au Lycée n tlt 0|Q L -i-
con ; les familles LONGAUD. f^jL
GNOT, VIEULES, DELALL1 ^
LAUD, le personnel dé VmifJ^%
supérieure Berthelot, de T&ulcuse . .
amis, ont l'honneur de votw i'"' c '^j
de la perte douloureuse eut » ls vie
d'éprouvei' en la personne de
Monsieur François LONGAUD
Directeur honoraire . helo t
de l'Ecole primaire supérieure ueiu
d Toulouse ^. rnnpnT
.
Chevalier de la Légion A'houned^
leur, époux, père, bfû-u-p^. '^de,
père, gendre, frère, beau-frere, ^
parent, allié et ami, P l ^
6 i" £U nans s»
à Bordeaux, le 30 mars 1926, a ^oU
66* année, et vous P«ent
N
bien assister à ses obsèques, qm *
lieu à Toulouse, le vendredi
1926, à 15 h. 30. SUT la paroisse
ExSpëre (Saint-Michel). . g, ta*.
Oh se réunira au domicile, vn
dos 36-Ponîs. . invitatic*
Il ne sera pas l'ait d'autre invu»
Pompes Funèbres Générale»
7. rue Latayette - Télépaone
Us futailles lelisnrftPte i
Rome, 1" avril.
Les funérailles de Mme Anna Sarto,
sœur de Pie X, ont eu lieu solennelle-
ment aux frais de l'Etat, conformément
an désir du chef du gcmvaaieiaem.
REMERCIEMENTS
Monsieur André THUILLIEB,
ier-audiencier à la Cour d ai«p 0 sNE;
lame veuve CHOBERT, née ^ u cuCh
sier-audie .
dame veuve CHOBERT née ^'^cHO-
Madame veuve EBERLET, née £B %
BERT ; Monsieur Remy THUiLi- ^
Mademoiselle Claire THUILL'Eri,
lôans : Monsieur l'abbé GOBW^ < y «
noi-ne à la BasUique de Saim-r.
Reims; les familles THUILLIEK %
BERT très sensibles aux nom» ^
de svmpathïe ont ^PLT de
S*
marques de svmpauue qui de
témoignées à l'occasion du c?ece>
Madame André THUILLIEB
Née Jeanne CHOBERT
prient leurs' amis et coon«wance>
trouver ici l'expression de *eui -
reconnaissance.
Pompes Funôftres (KnéiaiB,
7. rue Lafayette. Téléphone : »«
COURONNES MORTUAIRES
PttLMES DE WONZZ
Pompes Funèbres
western*
;
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«ntis cette rubriave 6
»W r, f r -I/"
^ r «r»fluu w ' T *nset()'ieT>i'-T>ts ac
t ( Aeniv;hanUte tpv3*sulifusicn cdfhiriérciâlé.
V) h: ». — « Le Livre de ia Somme
iiar MM. PravtaMlouyau et M.
'pnotograpttie).
M a. ». Emission otîs«e par le « «a-
(lioçràmnié ». ©oniédie .- PMi de Carotté, 0*
3. Ronard, avéc MM.:" Nadra-Espy, Darver*
Mue J. Caire, tatamt. -
La couché
extérieure
d-c votre
peau n'a pas
de veines
ni d'artères
e.t doit; par
suite, obte-
nir sa nour-
riture de là
couche der-
mique
qu'e lit
recou-
v*C. De
ce fait,
ilarriv«
qu'elle
est Sou-
vent
iusuffi
s;«ninent
alimen-
tttk La peau, alors, dévient rêohe, ru-
(Tueuse, pâle et blèrae et, avec 1B temps,
tlasqne, ridée et souvent couverte de
points noirs at da pore» dilatés. Pottr
remédier à ceci ét rendre votre épideroie
(erane, frai* et ïislâe e» loi donner nh
aspect j uvénile, vous dtevei le iourri* de
l'extérieur avec delà crème fraîche et de
l'huile d'olive prédigéréès. Quand elles
sont convenablement prédigérées par
des moyens artificiels, la crème et l'huile
deviennent non-srasses et forment un
des meilleurs aliments connus pou*
nourrir la peau et reconstituer les tissus.
Votre pharmacien peut vous les pré-
parer en quelques jours ou vous pouvez,
obtenir dès maintenant de la erçme
fraîohe et de rhuile d'olive pures,. scienti-
flquemenlprédigérées eteombinéesdans .
de justes proj>ortion9avec d'antres ingré-
dients i)reeieux régénérateurs delà peau,
dans la Crème Tokalon. Beaucoup de
femmes, ayant dépassé 40 et 50 ans,
mères de p-ands enfantâ, ont presque
l'air de jeunes QUes, grâce à l'usage de
ce précieux aliment pour la peàu et les
tissus. Ce produit ne fait pas pousser le
moindre duvet, et n'irrite pas f épiderme
lé plus délicat. Il est- présenté sous
deux formes : une crème de beauté
absolument non-grasse et une crème
légèrement grasse pour les femmes qui
ont la peau sèche. Des résultats satis-
faisants sont garantis dans chaque cas
ou Votre «argent vous sera rèmbotursé-
^- - .!„>, t
Staiisticfii.es ^ e mmm
lE 8 :MPonTAT!c;is DE SUCRE
(fos' importations de sucre,, en c
jaerce si.*'-if,;, ,
Tlet-février 192o
spécial se sont élevées, en jan-
i^ rc Ji....C„ ,t»A. aux chiffres ci-après :
Tonnes
Sucres-bruts des colonies Iran-
swr'es Bruts' dé canne 10.158
Sucres de betteraves 13.2/^
Vergeoises ^»
Sucres candis
Ralfin^s autres
' Ensîmbie 32.291
LES iMPOiTTATIONS DE CÉRÉALES
L'«!nsinistratïoh des douanes vient de
mib'ter les statistiques de nos impor-
tations pour février 1926. Voici les chif-
fres, en commerce spécial (en quintaux
i&étrirraesj :
00.616
128.878
S01.58f.
27.6S9
... J 4.71*
69S.815
Blés tendres ......
Blés durs
Avoines
Orge .-.
Sèfèlè'
M*ïs ..............
Malts -..
Farine de blé
Farine de seigle
Farine de maïs ..
STATION RADtOTÊLÊPHONlQUB '.
DES P T f. A TOULOUSE
Longueur d'onde : 960 mètres.
PROGRAMME Dtj . JëtTDl AVRIL
9' h. "Il 9 h 30. ..— Cours des marobes mu-
nicipaux -des' légnme.% et du poisson fie là
ville 4e Toulouse. .- '
17 h. 15, Matinée epfaatine .-.rondes,
oJiants. monotogues, informations, -cours .des
changes. . 5=55 *?'•'>: ' ; — ^.' ,
M k. ». — Coure d^istoire toMousatné,
i^ar M. IJOUÏS Lespliie, avocat prés la- CouÇ
d'appel cle Toulouse.
Informations, bulletin métécrologicpie. .
91 heures. — Retransmission du program-
me de la station Marseille P. T. T.
STATION RADiOTEI-EPHONiQUE
DE MARSEILLE P. T. T.
Longueur d'onde : , 359 mètres .
PROGRAMME Vti JEI1D1 1" AVRIL
17 heure?. — Causerie par Wiuieb.
De 17 h. 15 i 18 1». 45. — Concert sjrainîio
M. Paul Portoul, professeur «eriéte, chepw; fe important, mm. Lta»^^
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achète m»*»**. prèÎBc^^du^Tr^aii
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neuf. Ecrire : bureau journal, 3367.
JEUNE DAME ser.euse soignerait per-
sonne seule. Ecrire E. C. hall . Ex-
press ». . —» »
?'êr >e fomi'l S 1Ue ' on cotv
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se, du 11 mars J92G. cmti'îisti'é a Tou-
loœe. SP SS, le 15 mars 1926, folio 71,
oases 1. 2. M. et Mute Coussierc6. de-
meurant a Toulouse, qnai de la nau-
rade, n° 1, ont vendu à Mino Jeanne
BariKi.sey. ^nrnise de M. Gi«3iav« Aupe,
de lui assistes est aaïtori.sée, leur Fonds
de ooamnftrce de. café à l'enseiigoc de
CAFE DES PYBENKES
qu'ils possédaient a Tonloirse, n«ai do
la IlaTTrad«, n» 1, ensemble !,•* clios>tèle,
rachalandope, rerwefcme. lin droit nu
bail, ïe-matériel, ainsi que h» droit à la
Hcejice. ta prise An pos®oe«lo^i a ou
lien , te 15 mars 1926. les parties ont
fait Al ec tion de domicile au csMinot de
M. Mille., Directeur Apcnco Commer-
ciale. 7. rue Rotrlhonne. ,-'i Touîonse.
où tei-- apposrUrjfts semm reçu*«, S'O v a
lien, dans l"'1

Cure Printanière
Ce changement de saison qui, dans toute la Nature, fait à la
torpeur de l'hiver succéder les fermentations printanières, ne
doit laisser personne indifférent. Les Plantes ne sont point seules
à voir se réveiller une activité endormie depuis de longs mois.
La Sève ne fermente pas seulement dans les Végétaux ; si les
bourgeons crevant l'écorce des arbres se font jour à l'extérieur,
combien nombreux sont ceux dont la peau, au retour du
Printemps, s'illustre de rougeurs, se boursoufle d'éruptions,
craque sous la poussée des boutons, clous, furoncles, etc. Et
ceux-là sont des privilégiés parce que ces accidents visibles leur
indiquent nettement qu'il faut au plus tôt
RECOURIR A L'EFFICACITÉ DÉPURATiVE DES
PILULES DUPUIS
Nombreux sont encore ceux que travaillent intérieurement les
humeurs morbides, qui voient se reprodruire des accidents dont
ils se eroyalènt débarrassés, qui souffrent des accès aigus de
maladies chroniques, de migraines, de névralgies, de
douleurs, de maux de reins, de coliques hépatiques ou
néphrétiques, de lassitude générale, de troubles digestifs ou
autres manifestations maladives.
A ceux-là il faut rappeler la cause de leurs tourments dont
souvent ils ne soupçonnent pas l'origine et indiquer le remède :
LES PILULES DUPUIS
à base de Plante*
Êmxatlves, antiglaireuses,
antlbllleuses, dépassa tives»
Leur efficacité ne connaît point de saison
Rafraîchissantes pendant l'été, précieuses en automne,
souvent nécessaires l'hiver, elles deviennent
Indispensables dès le retour des premiers beaux fours.
Ne faut-il pas, en effet, comme la terre, comme les Plantes,
comme tout ce qui vit, faire peau neuve, expulser les résidus
accumulés pendant la saison froide, donner à la fois le coup de
balai qui nettoie et le coup de fouet qui stimule les organes et
ravive la nutrition.
Voua que travaillent les fermentations printanières, qui certain
matin Vous réveillez avec la tête lourde, la bouche omère, la
langpie chargée — ; vous dont le Foie sensible menace de se
congestionner, dont le9 Reins sont douloureux, les Urines
trouHes ; — vous qui manquez d'appétit, dont les digestions
deviennent pénibles, et vous aussi, Goutteux, Rhumatisants,
Arthritiques, Eczémateux, qui redoutez l'attaque de Goutte ou
de Rhumatisme, qui sentez venir la poussée d'Eczéma, l'éruption
dartreuse ou l'interminable furonculose,
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Recourez-y aussi, vous qui êtes bien portants, pour prévenir
les inévitables malaises printaniers auxquels, plus ou moins,
chacun paie annuellement son tribut.
Les PILULES DUPUIS suppriment du jour au lendemain la
Constipation ; elles font couler les Glaires qui chargent
l'Estomac, éliminent l'excès de Bile
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TIENT DE PARAITRE
En attirant de nouveau l'attention de
mes lecteurs sur une nouvelle méthode,
de traitement des affections qui déri-
vent de l'état atfrritique, j'ai conscience
de faire non seulement une œuvre utile,
mais je suis'certain de faire une. bonne
action.
Je demande donc à tous ceux eue,
de près ou de loin, cette question inté-
resse de me prêter attention et de bien
méditer ces lignes : ils s'éviteront bien
des manœuvres mutiles et aussi bien
des souarances.
En ckepït des progrès considérables
accomplis ce© vingt dernières années,
tous les efforts de l'art de guérir nont
abouti, pour ce qui nous occupe, 11 faut
cdeD le dire, quà de piètres résultats.
Ces résultats, du reste, chacun les
connaît.
n était réservé à M. L. Richelet, de
Sedan, à la suite de patientes recher-
ches admirahlemant conduites, d'appor-
ter un peu de lumière dans l'obscur
chaos de ia thérapeutique des maladies
de la peau et- de l'arthritisme.
La méthode a fait ses preuves déjà
de longue date, dans la cure difficile
des maladies de la peau. Les eczémas
secs et humides, Dsoriasis,.sycosls de la
barbe et de la moustache, herpès, ac-
nés, êrytlhèmes, furonculose, dartres,
impétigos,, lichen, prurigo, rougeurs,
maladies du cuir chevelu, v trouvent le
remède le plus renforcé et le plus hé-
roïque.
H suffit dé peu de temps pour voir
se reconstituer graduellement les fonc-
tions normales de la peau. La déman-
geaison, si pénible et si tenace, qui ac-
compagne le plus souvent ces maladies,
dsiparaît dès le début de la cure.
Dans l'arthritisme constitutionnel,
dans le rhumatisme, la goutte, les em-
pâtements des oeliules glandulaires
(glandes), etc., la méthode de L. Riche-
let dissipe rapidement la douleur, ré-
sout les déformations rebelles des mem-
bres, des doigts, des orteils, guérit les
vieilles sciatiques et les états névral-
giques invétérés qui ont résisté à tous
le? traitements. Dans ces divers cas,
elle assure l'élimination complète et ra-
pide de notre ennemi intime, l acide
urique. -
Enfin, cette excellents médication a
fourni des résultats inespérés dans les
troubles les plus profonds de la cir-
culation On constate la régularisation
V
\ Exîger ce porîrat
JOUVENCE DE L'ABBE SOUSÎV" *
nous rappelons qu'il est utile d e fai- *
préventive de six semaines, à l'arWA? ^ c«re
temps, pour régulariser la circulation „. du P«n.
éviter les malaises salis nombre .ZL8** et
cette époque de l'année.
SUr ?î?sent à.
vertiges, des étouxdissements, dès va-
rices, d*s phlébites, des hémorroïdes et
l'amélioration rapide de rartério-sclé-
rose, cette terrible rouille de nos vais-
seaux, qui entraîne la vieillesse anti-
cipée et précipite combien de morts pré-
coces. S'il s'agit d'Une femme, les épo-
ques irrégulières, les leucorrhées, la mé-
trite. les accidents si redoutables du re-
tour d'âge seront radicalement suppri-
més et Ion verra renaître les forces
ébranlées et la vitalité compromise.
Cette action énergique sur le système
circulatoire explique les cures extraor-
dinaires obtenues dans les affections
variqueuses des membres inférieurs, ul-
cères variqueux, eczémas variqueux
(maux >de jambes), varices, phlébites,
etc., etc. La c&ccngestion des tissus et
de toute la partie malade se fait rapi-
dement, et une cicatrisation complète
succède a un soulagement. Un réel bien-
être se produisant au début de la cure.
Très vite, également, la sensation de
lourdeur disparaît et la démangeaison
s'évanouit.
Pour toutes ces raisons, je voudrais
voir plus souvent cette merveilleuse mé-
dication employée à titre « préventif »,
même par ceux qui sont en bonne santé
et. plu? encore, par tous les indiffé-
rents., les négligents, qui s'éviteraient
ainsi les cruels déboires, les pénibles
souffrances auxquels lee.prédispose leur
diathèse arthritique.
Maintenant, je le répète, tous ces
maux sont guéris sans retour offensif,
sans changer ses habitudes, à pe\i de
ffais, par ce précieux traitement dont,
du reste, des milliers de témoignages
et de multiples expériences ont affirmé
l'éclatant succès.
Que ceux auxquels cette révélation ne
dirait que peu de chose veuillent bien
se renseigner. Qu'ils s'informent auprès
de la formidable légion de ceux qui
ont pu apprécier la méthode et ont été
guéris. Qu'ils s'adressent, sans plus at-
tendre, à leur pharmacien, et achètent
un flacon de Dépuratif Richelet, de ma-
nière à commencer la cure sans plus
tarder. Qu'ils suivent les instructions
détaillées dans la brochure illustrée qui
accompagne'chaque flacon et. au besoin,
qu ils écrivent directement à M. Riche-
let, pharmacien de lra classe, ancien
interne des hôpitaux de Paris. 61. rue
de Belfort, Bayonne (Basses-Pyrénées),
qui leur . donnera gratuitement, selon
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nous ne cesserons de répéter que ce médicament, unioûe-^J*?£* *
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200 ..
295 ..
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8C0 ..
1100 ..
545 ..
275 ..
« ..
5550 ..
1236 ..
3aaM i > mpismsntsiipes
MalQdaae Q50 ..
Popp.. 2010 ..
Ceatral Pacifique 2124 ..
Caicago MilwauK. 1.270 ..
Pampeluoe..... 1250 ..
Barcelone 1325 ..
Philippines 555J ..
Générale Bleetr.. j572 ..
Debrowa Pêtrol 433 ..
Groupement Cail. 3*5 ..
Banq. (niochlne. 4350
Wagons-Lits 4 % 715 ..
O 5» Tabacs... 289 ..
Paris-Maroc.... ,j0 ..
Soc. Tubize ord.. 475 ..
Bleat. Ga7 Sord. 231 ..
Cîi.f.S-Ayres obî. 1*00 ..
ttellén. * % 1910. 270 . .
Mines Albi parts. 2630 ..
Horne et Bulre.. 40 50
CGénêr.indust». 363 ..
et Roquefort.. 154i> ..
Sucre soloufcu ... 5J3 ..
Gar L»Bon...... 635 ..
Sues SoS.CivUe 18200 ..
£ft BANQUS
oanapteot
Argentin
Brésil 1395
— 1903
— Rescision..."
550
375
448
329
Chargeurs Pranç.
Bi-Métai
Daieprovienne ..
Gnome.........
Périgord .......
Peoaseot
Sanî-du-Tam. ..
Toula..........
Albi
Br-uav..........
Czeiadz.........
Bkaterinowska.,.
Liévin (30).
Astra Romana..
Wyotning priv».
Groscyi priv»...
— oTd
Mex Eagleorêî.:
Osmium Pétroles
Royal Dotcn,
— 10».
Shell
Spie3
Steaua Romana.
Victoria Pétroles.
Butte
Kinta jouissance.
— parts
Laariuno.. ......
Ouasta.. .......
tJtati .
178
27 7 ,
420 .
300 ,
335 ,
526 ,
705 .
240 ,
560 ,
2500 ,
1233
1*8 ,
790O
S20
1850 ]
660
640
130
440
45300
6*0
17
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46I
4I5
20°û
SS70
33
67-JU
29*0
mm "
Vleille-Moatagae. 3030 ,
Algérieane 13/ ,
Ao-Loe 1705 ,
Suberble........ 54
Hutchlnsoo 2315 .
Pointe-a-Pitre .. 4525 ,
Sibogacap. 330 ,
Sumatra 5275 ,
Tapanoélie 44*-0
Casino Nice..... 83a
Monaco........ 9Î&0
— cinquième. .. 1905
— obligations . . 227
Est-Asiat. danois 7325
Cle Géa. d. Xau 214
TGBMS
Mexicain 5%.... 52
— 3%„ 37 25
— 6% (bon»)... 1173
Alsacienne ..... 63 5u
Bakou 1905
Balia 203
Bratpan ....... 539
Cambodge.......
Caoutcnoucs. ...
Chartered.......
Colombia.......
Cftaccrdja ......
Srown-Mines ...
Oe Beers ordttt..
— préférence...
Dletrich........
Eastern
Bast-Rand
Estrellas
Franco-Polonaise
Fco- Wyomlng or.
Gsduid ........
Goldfleîds
Gnla
Bartmaun. . • • . .
HotenbisB......
Huananaca. ....
Jagersîonteln...
Kuala .........
Lena ..........
Lïanosotf.......
Malacca».
— préférence. ..
Malopolska
Maltzof
Mexlcan Bagle..
««tien
Moddertouteln..
Montecatlni ....
Mount
MotamUique»...
Navigation
Nortb Caucaslan.
Padaag,
504 ..
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172 50
4t'2 ..
270 ..
413 ..
2115 ..
2012 ..
20S ..
29- -..
49 75
253
353 ..
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580 ..
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227 ..
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424 ..
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89 75
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220
133 50
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172 ..
66 25
1642 ..
Poos. Constantin^ 471 ..
— Tunisiens ... 385 ..
Raisin. 236
Randtontein. ... ?1 ..
Randmfess, .... 398 ..
Ray 3*9 ..
Russian Oi'...... 63 ..
Snansi «a
Silva 163 ..
Spassky„ 53 ..
Steaua Foe, 500 ..
Tassacs Orient... 257, 50
Ta^^mog ...... 113 ..
fanganyito .... 374 ..
ferres Rouges,.. 115s ..
fbarsls 435 ..
Transraal 114 ..
Tubes Sosnowice. 18o ..
Cub'5:er.riv..... 3â0 ..
COURS DES CHANGES
PLACES
ÉTRANGÈRES
Undces
New-tort ...
Allsntsgne...
Argentins .,.
Belgique....
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Bulgarie
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Espagne ...
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Vienne
UNIES
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su pair
i fart sterling
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130 maris
100 pasos
100 fr. belge
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100 couronnes;
100 roubles
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105 Feuilleton du Ie* avril 1926
sans FamiLLC
par
HECfTOR MAL/OT
I
mon petit Rémi, me dit-eîle, et avec tontes [ — Eh bien l pourquoi vejux-tu.que ja sois
tes richesses tu ne pouiras me rendre plus | le frère de tes frères si tu. en. as, le fils de
henrouse que tu ne l'as fait avec ta pau- j toni père et de ta mère !
DfitiXIBME EÀKTXB
U'A'ÏCliNNB KT L* SOL'VBLLK FAMlLtB
— Mais tes parents ! insista mère B^r-
berin. .
Il fallait se prononcer ; j'essarai de tout
concilier. .. .
—. Nous n'irons pas voir Etieunette, ais-
ie, parce que ce serait un trop ion?; dé-
tour ; 'cTailleurs, Etiennette sait lire et
écrire, nous pouvons donc nous entendra
avec, ella par lettre ; mais avant d'aller à
Paris», nous passerons par Ureuzy pour
toir Lise ; si cela nous retarde, Je retard
sait pas écrire, elle rw sait pas lire, et
c'est pour «lia sxirLout que j'ai entrepris
ce voyage ; je lui parlerai d'Alexis et en
demandant t\ Etiennette de m'écrire à
Dreuzy, je lui lirai cette lettre.
— Bon, dit Mattia en souriant.
It fut convenu que nous partirions le
lendemain, et je passai une partie de la
journée à écrire une longue lettre à Etien-
nette, en lui expliquant pourquoi je n'al-
lais pas la voir, comme j'en avais eu l'in-
tention.
Et le lendemain, une fois encore, j'eus
à supporter la trisfesse des adieux ; mais
au moins je ne quittai pas Chavanoft com-
me ja l'avais fait avec VÏtaiis ; je pus em-
brasser mère Barberin et lui promettre de
revenir la voir bientôt avec mes parent* ;
toute notre soirée, la veille du départ, tut
employée à discuter ce que je lui donne-
rai» : "n'allais-je pas être riche ?
vreté.
Notre pauvre petite vache, il fallut aussi
nous séparer d'elle ; Mattia l'embrassa
pins de dix fois sur le mufle, ea qoi parut
lui être açréable, car à chaque baiser elle
allongeait sa grande langue.
Nous voilà de nouveati sur les grands
chemine, le sac au dos, Capi en avant de
noua ; nous marchons à grands pas, ou,"
plus justement, da temps en- temps, sans
trop savoir ce que je fais, poussé à mon
insu par la hâte d'arriver à Paris, j'allon-
ge lo pas.
Mais Mattia, après .m'avoir suivi un iuo-
ment, mo tlit que, si nous allons ainsi,
nous ne tarderons pas à être à bout de
forces, et alors je ralentis ma marche, puis
bientôt de nouveau je l'accélère.
— Comme tu es pressé ! me dit Mattia,
d'un air chagrin.
— C'est vrai, «t il me semble que tu de-
vrais l'être aussi, car ma famille sera ta
famille.
Il secoua la tête.'
Je fus dépite et peiné de voir ce gest?,
que j'avais déjà, remarqué plusieurs fois
depuis qu'il était question de ma famille.
— Ne