19 janvier 1935 - Bibliothèque de Toulouse

ÉDITION DE TOULOUSE
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^itassa se «st:»t: * «*• **~m»^ «, fo^ô. J^ÇnLe,. * 5 estime. samedi 19 janvier SAMEDI 1935 19 JANVIER 1935
Les Idées
et les Faits
Wejgand
Atteint par la limite d'âge, le général
iWeygarvd va abandonner ses fonctions de
yice-président du Conseil supérieur de la
Guerre, qui comportent le commandement
supérieur des troupes en temps de
guerre ; il restera seulement membre de
ce conseil en surnombre pendant deux ans.
C'est le sort de tous les militaires, comme
de tous les fonctionnaires, d'être admis,
à date fixe, à faire valoir leur droit
à une retraite à laquelle ils n'aspirent
pas toujours ; ceux qui ont pu approcher
le général Weygand pourraient être surpris,
si la question de sa succession n'avait
pas été agitée depuis longtemps dans la
presse, que la date inexorable soit déjà
yenue pour lui.
Jamais il n'a paru plus en forme ; 11
porte ses cinq étoiles aussi allègrement que
son premier galon de sous-lieutenant. Son
allure a toujours un caractère de noblesse,
de distinction et d'agilité impressionnant.
Nous l'avons vu, il n'y a pas si longtemps,
sauter à pieds joints de l'estrade
dressée dans la cour de Polignan, au mépris
de l'escabeau qui avait été disposé
pour lui, et, comme un jeune officier
d'ordonnance, offrir sa main à Mme la
maréchale Foch pour l'aider à descendre
elle-même. Mais quand il entiait dans
l'église de Montréjeau, précédant Mgr
l'Archevêque de Toulouse et suivi d'officiers
généraux en uniforme, il paraissait
remplir, à lui seul, toute l'église i
Et quelle lucidité d'esprit '! quelle concision
dans les paroles, mais quelle fermeté
dans les desseins exposés! Il vit dans
le culte de Foch sans se demander jamais
—' comme d'autres peuvent le faire — ce
que Foch a pu devoir à Weygand.
Le grand public ne l'a connu comme
chef militaire que par son action foudroyante
en Pologne, où il réussit, en quelques
jours, tout à la fois par son organisation
et par son action, à rétablir une
situation qui paraissait désespérée.
Mais au cours des nombreuses tournées
d'inspection, à l'occasion desquelles il étudiait
et résolvait la plupart des problèmes
que pose non seulement l'étendue d'une
mobilisation que le précédent de 1914 ne
saurait fixer, mais la protection de la population
civile — comme, par exemple, le
moyen de l'abriter contre des bombardements
aériens ou la nécessité pour nos
compagnies de sapeurs-pompiers, d'être
en état d'éteindre un grand nombre d'incendies
simultanés — on sentait le
chef, responsable tout à la fois de la
conduite des opérations et du sort de la
nation, qui puisait le sens de cette responsabilité
dans ses sentiments chrétiens
comme dans secs devoir militaire et ne
négligeait aucun détail.
Et on avait confiance !
On avait aussi confiance parce que, connaissant
son caractère, on le savait incapable
de céder quoi que ce soit aux politiciens
de ce qu'il considérait comme essentiel
à la défense nationale.
Les politiciens l'ont subi trop longtemps,
& leur gré. Et aucun gouvernement ne s'est
honoré en le nommant maréchal !
Souhaitons au pays de rettouver, au jour
le plus lointain possible où cela sera nécessaire,
un Joffre, un Foch et un Weygand
!
Un comble d'indiscrétion
Nous ne croyions pas si bien dire en parlant
de l'indiscrétion de certains réfugiés
politiques : M. Max Braun vient de battre
le record ! Sa prétention de se mêler
à nos affaires intérieures en prenant la
parole dans une réunion organisée pour
demander la dissolution des iigues fascistes,
est proprement scandaleuse.
M. Max Braun a été l'animateur du
Front commun sarrois peur le statu quo,
II a lamentablement échoué; cela ne lui
donne pas le droit de nous faire la leçon.
On dit : il serait cruel de l'abandonner
S la vindicte d'Hitler ; mais au moins
qu'il essaie de se faire oublier.
C'est une question qui a été ouvertement
agitée après l'attentat de Marseille,
LES CONFLITS INTERNATIONAUX
DEVANT LA S. D. N.
LES DIFFERENDS
IÏALO-ETMOPIEN
ET
Les suites de l'attentat de Marseille
Genève, 18 janvier.
M. Pierre Laval a reçu ce matin, en
audience, le ministre d'Eiiopio a Paris,
actuellement à Genève. Tecle Hawariatc.
On sait que le gouvernement éthiopien
avait adressé au Conseil de la
S.D.N. une requête en vertu de l'article
11 du pacte, à propos de son différend
avec l'Italie.
Le texte de cette requête a été publié
ce matin par les soins du secrétariat
de la S.D.N. Ce document expose
les laits qui ont préparé, accompagné
et suivi les incidents de Oual-
Ooual entre le 23 novembre et le 3 décembre
1934.
LE MÉMOIRE HONGROIS
Outre la requête éthiopienne, le secrétariat
de la S.D.N. a également publié
ce matin le texte intégral du mémoire
hongrois sur la recherche des
responsabilités de l'attentat de Marseille.
Ce documen souligne ce qui
suit ;
1° Sur la base de l'enquête minutieuse
effectuée par le gouvernement
hongrois, il convient de retenir qu'il
est impossible d'établir un lien quelconque,
ni direct, ni indirect, entre le
gouvernement hongrois ou les autorités
hongroises qui lui sont subordonnées,
d'une part, et l'assassin de Marseille,
d'autre part, et qu'ils ne sont
aucunement responsables de ce crime.
2° Certains agents subalternes n'ont
pas observé avec l'intensité désirable
l'autonomie nécessaire : c'est pourquoi
toutes les fois qu'une négligence a pu
être établie, .Je gouvernement hongrois
a pris les sanctions convenables.
3° Le gouvernement hongrois a estimé
nécessaire de rendre plus sévères
les -dispositions relatives au contrôle
des étrangers ou se rattachant au régime
de la délivrance des passeports.
Le document conclut que ïe gouvernement
hongrois est d'avis qu'ayant
informé le Conseil des résultats auxquels
ont abouti les enquêtes les
plus minutieuses, poursuivies en application
de la résolution du Conseil du
10 décembre dernier, ainsi que des
sanctions prises par lui à l'égard de
certains agents et des réformés -gouvernementales
récentes pour intensifier
le contrôle des émigrés politiques
et améliorer la méthode de délivrance
des passeports, il a conscient de ses
responsabilités internationales, parfaitement
accompli la tâche à laquelle le
Conseil l'avait convié.
UN IMPORTANT CONSEIL DES MINISTRES
LE GENERAL GANELIN EST NOMME
VICE-PRESIDENT DU CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA GUERRE
EN REMPLACEMENT DU GENERAL WEYGAND
Il cumulera ces (onctions avec celles de Chef de l'État-Major général
de l'Année. - Le général Georges secondera le général Game-
lin. -• Le général Colson devient Chef d'État-Major de l'Armée
Paris, 18 janvier.
Les ministres se sont réunis, ce matin
à 10 heures, à l'Elysée, sous la
présidence de M. Albert Lebrun.
L'ordre du jour de cette réunion
était particulièrement copieux et divers,
puisqu'il a été question à la fois
des négociations diplomatiques, de la
protection de l'épargne publique et du
chômage.
Mais les principales décisions qui
ont été prises ce matin sont celles qui
ont trait à la réorganisation du haut
commandement. C'est ainsi que, comme
nous l'avons laissé prévoir, le général
Gamelin a été désigné pour rem,
placer le général Weygand atteint
lundi prochain 2.1 janvier par la limite
d'âge.
Voici d'ailleurs le communiqué officiel
du conseil des ministres :
LES NÉGOCIATIONS
APRÈS LE PLÉBISCITE
DE LA SARRE
En l'absence de M. Pierre Laval, retenu
à Genève pour la séance de la
S. D. N., le président du Conseil a exposé
l'état des dispositions prises et
des négociations ouvertes à la suite
du plébiscite de la Sarre.
LA PROTECTION DE L'EPARGNE
M. Pernot, ministre de la justice a
soumis à l'approbation du président
de la République detix projets de loi
tendant à modifier la loi du 24 juillet
1RC7 sur les .sociétés et assurant ainsi
plus efficacement la protection de
l'épargne publique.
LES RECOURS EN GRACE
Le garde des sceaux a exposé au
conseil, qui les a approuvées, les mesures
qu'il a prises pour réglementer
l'instruction des recours en grâoe.
LA RÉORGANISATION
DU CONSEIL SUPÉRIEUR
DE LA GUERRE
Le général Gamelin sera secondé
dans ses fonctions de commandant désigné
des armées en campagne par le
général Georges, membre du Conseil
supérieur de la guerre, qui prendra,
à la mobilisation, le titre de major
général et dans ses fonctions de cher
d'état-major général, par le général
Colson, premier sous-chef d'état-major
général, qui prendre le titre de chef
de l'état-major de l'armée.
Le Conseil supérieur a, en outre, approuvé
la désignation, comme membre
du Conseil supérieur de la guerre,
pour combler les deux vacances existantes
à la date du 21 janvier 1935, du
général Bineau. directeur du centre
des hautes études militaires, et du général
Huré, commandant supérieur
des troupes du Maroc.
POUR COMBATTRE LE CHOMAGE
M. Paul Jacquier, ministre du Travail
a été autorisé à déposer sur le
bureau do la Chambra des députés un
projet de loi suspendant l'utilisation des
heures supplémentaires dans les établissements
industriels et commerciaux.
Il a fait connaître également au Corn
seil que d'autres mesures étaient à
l'étude destinées à permettre de don.
ner du travail au plus grand, nombre
possible de chômeurs.
La carrière du général Gamelin
Le général Gamelin est né le 20 sep
tembre 1S72, à Paris. Entré à l'Ecole
spéciale militaire le 31 octobre 1891, il
fut tout d'abord nommé sous-lieutenant
au ?,• régiment de tirailleurs, puis
devint lieutenant en 1895 au 102« d'infanterie.
Capitaine ,il fut classé n»
à sa sortie de l'Ecole Supérieure de la
guerre.
Au moment où éclatèrent les hostilités
en 1914, il était à l'état-major du chef
d'état-major général de l'armée comme
chef de bataillon, mais passe presque
aussitôt au 14» bataillon de chasseurs
et au 119 bataillon. Le 1« novembre
1914, il fut nommé- lieutenant-colonel
puis colonel le 2 mars 1916. Il comman.
dait le 2» bataillon de chasseurs. Le 20
novembre 1916 il fut adjoint au général
commandant la 47» division d'infanterie
.Nommé général de brigade le
8 décembre 1916, il commanda la 168 e
D. L Fut chef d'état-major du général
commandant en chef des armées du
L'ARMEE AUX SPORTS D'HIVER DANS LES ALPES
Trois automobilistes français vont tenter de joindre le Cap en voiture
CI-DESSUS :
Les chasseurs alpins s'entraînent en vue
' dss championnats de ski.
A GAUCHE :
(New.Tark TWIM\
Voici MM. DUPONT, TEYSONNIERE,
de GRAMMONT et TYSSEYRE, photo-
graphiés place de la Concorde avant
leur départ.
CHOSES D'ALLEMAGNE
(New-York Tlmu.}
Les conversations entre anciens combattants
Le Conseil des ministres a approuvé,
sur la proposition du ministre de la
Guerre, un décret réorganisant le Con-
.seil supérieur de Ja guerre et l'étatmajor
général de l'armée.
A l'occasion de la visite à Berlin de d'une aversion sans bornes pour la guer-
MM. Goy et Monnier, le président-chancere. Cependant, on ignore cela dans le peulier
a choisi ses ternies de manière qu'en ple allemand, convaincu du contraire,
berçant les Français dans la sécurité, il par les hommes responsables qui, eux,
pouvoir lui a tirer plus tard dans les jambes
» ?
La propagande allemande dénomme
dette méthode, la « politique de décom-
Ce décret, en rétablissant le principe
continuait à faire croire à son peuple cependant, ne peuvent l'ignorer. position ».
du fusionnement des fonctions de vice
qu'il n'avait aucune intention de renoncer Certainement, les anciens combattants
Si, vraiment, le Fuhrer-chancelier a tant
président du Conseil supérieur de la
Nord et du Nord-Est, puis le 16 décem- aux revendications allemandes.
guerre et de chef de l'état-major géné-
français qui ont fait le voyage de Berlin
à cœur de s'entendre avec nous, pourquoi
bre 1916 chef d'état-major au G. A. R- Mais, pourquoi donc! si le chancelier
ral de l'armée, laisse au chef désigné
étaient bien intentionnés et leurs conver-
causer avec des hommes privés français
Il fut nommé ,en mai 1917. au coin-
pour ermmander nos armées en temps
veut vraiment donner au monde la preuve sations avec les anciens combattants al-
lorsqu'il a près de lui un personnage ofmandement
de la 9» D. L, puis au
de guerre le soin de diriger lui-même
irréfutable de son amour de la paix, et
commandement de la 51« brigade d'inlemands
'pourraient être d'un effet bienficiel,
ailquel il peut facilement s'adres-
la préparation de leur mobilisation.
de sa renonciation du retour au sein de
fanterie Remis à la disposition du mifaisant,
peut-être même salutaire. Mais, il
ser pour lui exprimer ses désirs : ce pernistre
le 1er février 1919, il partit quel- la mère-patrie des provinces perdues, ne faudrait pour cela que comme les nôtres
sonnage, c'est M. François Poncet, amques
jours après comme chef de mis- supprime-t-il pas la propagande alleman- ceux d'en face aient la conviction absolue bassadeur de France à Berlin.
sion militaire au Brésil.
de à l'étranger, qui fait toujours entendre qu'il faut détester la guerre, comme étant
Colonel J. ALBAFODILLE.
Le mouvement monarchiste
Le 23 septembre 1919, il fut affecté à à des millions d'Allemands que ce n'est la cause des pires maux dont souffrent
l'état-major général de l'armée ; le que « momentanément » que les territoi- toutes les nations. Mais, hélas 1 peuvent-
2 septembre 192.5, il prit le commanderes
perdus n'appartiennent pas au Reich.
ment des troupes du Levant. Nommé
ils être convaincus de cela, les anciens
reprend son ampleur
Mort de la Princesse douairière
général de division le 3 décembre 1925, Tant qu'il favorisera par tous les moyens combattants qui, de l'autre côté du Rhin,
i'I devint commandant supérieur des cette propagande, tant qu'il ne mettra pas consentent que leurs enfants soient élevés Thérèse de Bragance
troupes du Levant. Le 2 janvier 1930, fin au réarmement de son pays, tant qu'il dans l'admiration de la guerre ? Donnent-
en Autriche
le général Gamelin fut appelé comme
Vienne, 17 janvier.
ne mettra pas ses actes en concordance ils des preuves de pacifisme, tous les an-
premier sous-chef de l'état-major géné-
On annonce la mort de la princesse
avec ses paroles, nous considérerons enciens combattants qui font partie des trou- douairière Thérèse de Bragance, née
lal de l'armée et promu chef de l'étatmajor
général le 9 février 1931.
core que l'Allemagne complique la situapes hitlériennes, et qui éduquent les jeu- princesse de Lœwenstein, veuve du duc
LE PRINCE STARHEMSERG
Il a fait campagne en Algérie d'oction à plaisir.
nes générations à se tenir prêtes à la guer- Miguel de Bragance et mère du due
REGENT ?
tobre 1893 à juin 1896 et de novembre En définitive, pourquoi Hitler a-t-il rere ? Il y a là une contradiction flagrante
Duarte de Bragance, prétendant à la
1896 à juillet 1897. Il fut cité à l'ordre
couronne de Portugal.
cherché avec tant de zèle, ces derniers entre la réalité et ce qu'on peut appeler
Vienne, 18 janvier.
La princesse, âgée de 65 ans, a suc-
de l'armée le 12 novembre 1916 avec la temps, les faveurs de la France ? Ou bien « l'idéologie » des anciens combattants.
La conclusion de l'accord franco-ita-
citation suivante : « Commandant uns
combé à une faiblesse cardiaque, au
il a changé d'opinion, et alors il va metlien
semble avoir donne une nouvelle
brigade de chasseurs depuis près de
Nous ferons remarquer, en manière de
cours d'une visite qu'elle rendait en son
impulsion au mouvement monarchiste
six mois, s'est particulièrement" remartre ses actes et ses publications en accord
palais, à l'archiduchesse Marie-Thérèse.
conclusion, que le « Fiihrer » traduirait
qué par ses qualités de méthode et de avec sa nouvelle manière de voir (certains
La princesse Thérèse était la tante de
en Autriche.
en justice, pour trahison, un Allemand l'impératrice Zita de Habsbourg.
coup d'œil dans l'organisation de plu- journaux ont déjà prédit une future revi-
Le chef du parti légitimiste, M. de
qui, sans mission officielle, se ferait insieurs
secteurs qu'il a occupés. Le 20 sion de « Mein Kampf »). Ou bien sa con-
Wiesner, en exprimant son espoir que
iuillet 1916, a vigoureusement dirigé
viter à une causerie politique par un homception
n'a pas changé, et ce sont unique-
le problème du retour de la famille im-
l'attaque de sa brigade sur des posi
me d'Etat étranger.
périale sera bientôt réglé, affirme que
ment les nécessités du moment qui lui
tions très fortement défendues et a su
Au J ourle Jour
'e nombre des adhérents de son parti
LE Général GAMELIN maintenir la position du terrain con- font apparaître comme utile de réaliser
Après le 30 juin, le chancelier, s'expli-
est "xi augmentation constante ce qui
quis, malgré de violentes contre-atta- « pour peu de temps » une entente avec
quant au Reichstag, a fondé l'exécution du
L'HOMME-AIMANT
du reste n'est que naturel puisque le
de savoir si un gouvernement ne doit pas
La loi du 26 juillet 1927 ne permetques ennemies. Le 11 août, par une ac-
général von Bredow sur le simple soup-
la France.
voilla, =i r*. „,.~ t„ -t •< 1 mouvement numaiciiiste monarchiste e.ii/ est je le stui seul qui nu tant pas au vice-président du Conseil tion de détail parfaitement préparée et Ces nouvelles offres de paix étaient peutçon
qu'il aurait entretenu des rapports On vient d'enterrer, à Londres, James
veui.r a ce que les refug.es politiques ne I solt autorise par le gouvernement d
supérieur de la guerre de rester en énergiquement conduite, a conquis
complotent pas, sur son sol, contre le pou Vienne et que presque tous les membres
être faites, après tout, pour donner à no-
avec des hommes politiques étrangers. Morton, o.ui constitua, pendant toute sa
voir établi dan» leur propre pays. Lt il du gouvernement actuel sont légitimis-
fonctions après 68 ans, le général avec des pertes minimes un flanque-
Weygand est remplacé par le général ment important de la ligne ennemie, ce
tre ministre . des Affaires étrangères des
Ceci montre bien que pour Hitler les vie, un problème insoluble pour les méde-
serait déjà indiscret de la part de Max tes ou monarchistes.
Garhelir, chef de l'état-major générai qui lui a permis, le lendemain dans hésitations au sujet de l'entente avec l'Ita-
conversations d'un homme privé avec un cins et les physiciens.
Braun de prétendre faire t'es réunions On affirme que le mandat du prési- de l'armée, qui, d'après les nouvelles l'offensive d'ensemble, d'enlever toute lie et pour l'avertir qu'une entente avec
homme politique étranger sont habituel- Du corps de Morton se dégageait, de-
pour combattre l'Hitlérisme. Mais qu'il ait dent Mikias ne sera pas renouvelé. On dispositions, cumulera les fonctions de la ligne de tranchées ennemies objectif l'Allemagne serait plus facilement obtenue
lement utilisées par celui-ci à nuire au puis son enfance, un fluide magnétique tel,
l'audace de vouloir combattre des Fran-
prévoit qu'on mettra à la place du pré- vice-président du Conseil supérieur de de la brigade. »
tout en donnant des résultats inapprécia-
pays de l'autre.
qu'en étendant la main, il pouvait faire
çais chez eux, c'est un comble !
sident un régent comme cela a été fait la guerre avec celles de chef de l'état-
Le général Gamelin est grand offi-
Est-ce de ce point de vue qu'il faut en- dévier une aiguille magnétique, même à
en Hongrie. C'est le prince Starhemberg
cier de la Légion d'honneur.
bles ?
M. Marcel Régnier l'a compris, grâce à
major général de l'armée.
visager les conversations qu'Hitler vient distance. 11 attirait d'ailleurs des pièces
Hitler n'a-t-il pas voulu empêcher la
qui esr envisagé comme candidat à ce
de tenir avec les anciens combattants métalliques, exactement à la manière d'un
l'intervention de M. Ch. des Isnards ; et
constitution du bloc anglo-franco-italien ?
poste important. Il acceptera volontiers
Max Braun ne parlera pas.
cette nomtnition car ses idées autori-
Dès lors, il doit être, à cette heure, bien français ?
aimant.
Est-ce bien pour arriver à une entente Ses amis viennent de décider d'élever,
Mais l'incident ne peut que rendre plus taires s'accommodent mal de la présen-
désillusionné.
avec le gouvernement français que le sur sa pierre tombale, un aimant en fer à
irritante la question des réfugiés sarrois. ce a la tète du gouvernement d'un pré-
Dans l'exposé qu'il vient d'en faire à sident.
Une Conférence à Rome M. Max Braun n'a pas pris Actuellement, à peu près tout le monde
est convaincu de ce que le Français est
chancelier invite les hommes privés fran- cheval pour rappeler les propriétés extraçais
à venir à Berlin, ou bien est-ce pour ordinaires du défunt.
Genève, M Laval a fait très justement Bien des choses se passeront avant
animé d'un grand amour de la paix et
observer qu'en recevant, dans un esprit que le moment soit venu où le futur
d'humanité, les Sarrois qui ont franchi la
regent d'Autriche puisse céder sa place de la Petite-Entente la parole a Paris
à un renrésentant de la famille des
frontière, la France n'entendait pas se
Habsbourg. Il faudra d'abord habituer
Paris, 18 janvier.
substituer à la S. D. N., à laquelle incom- a cette idée la population autrichienne, M MUSSOLINI AURAIT '(NVîTE LES Depuis dimanche, les partis socialiste
M. ROLLIN
be le soin de les assister au besoin. il faudra ensuite aboutir à un accord TROIS MINISTRES A TENIR DANS et communiste annonçaient, par voie
La S. D. N. a là une belle occasion rie avec ia Petite-Entente qui n'est pas en- LA CAPITALE ITALIENNE LEUR d'affiches et dans leurs journaux, que
a inauguré
démontrer qu'elle peut être utile ! core prête à considérer la restauration •PROCHAINE REUNION.
M. Max Braun, chef du Front unique
en Autriche comme une question de
Londres, 18 janvier.
sarrois, parlerait ce soir, dans une
Gaston GUÊZE. politique purement intérieure.
réunion organisée par eux en vue de
le Musée permanent
Le journal socialiste anglais Daily réclamer la dissolution des ligues dites
Herald aprend par son correspondant
f cL&ciSiSS
de Rome que M. Mussolini aurait in- Il y avait là quelque chose d'indé-
des Colonies
vite les ministres des affaires étrangè-
Le Général Weygand à présidé une prise d armes en St-Germain-en-Laye
cent contre quoi M. Charles des Isnards,
res des Etats de la Petite Entente à. te- conseiller municipal de Paris, a tenu,
23 dans la capitale italienne leur pro-
nous l'avons dit, à protester près du
chaine réunion.
préfet de la Seine. A la suite de cette
,< De source autorisée, poursuit le cor- démarche, M. Marcel Régnier, ministre
respondant, j'apprends que l'invitation
de l'Intérieur, a fait savoir qu il refu-
a été acceptée. • sait à M. Max Braun l'autorisation de
« C'est un événement remarquable, prendre la parole dans ce meeting anti-
car dans le passé le gouvernement itafasciste.
_
lien préférerait traiter la Tchécoslova- Au même moment, M. Max Braun,
ouie la Yougoslavie et la Roumanie sé- qui se trouve actuellement à Genève,
parément et ignorer leur déclaration de déclarait qu'il n'avait jamais eu l'in-
1°35 d'après laquelle leurs relations intention de participer au meeting en
ternationales seraient désormais con- cause. . • , . , .,
duites en commun »
Donc, tout est bien qui finit bien.
M. Mussolini tient à diriger person- Mais qui trompe le public : de M. Braun
nellement les conversations qui doivent qui dément, ou des chefs socialo-com-
suivre l'accord avec M. Laval. C est munistes qui avaient annoncé sa
I pourquoi il a suiwéroé due le docteur venue?
Benès pourrait venir à Rome ainsi que . vw\
M. Titulesco. /
Comme la siuation aurait pu être em-
une partie du musée est consacrée à
barrassante pour eux, il a résolu M A r« Officiel» Paul et Virginie de Bernardin de Saintproblème
en invitant également M.
Jevtitch.
Pierre. Voici d'après une gravure expo-
Paris, 18 janvier.
sée s « La mort de Virginie ».
Le Journal Officiel publie aujour-
(New.Tork Times,)
dlml :
Nouvelles Express
' LOIS
Loi réservant aux coopératives d'ar-
CI-CONTRE :
Du 18 janvier. tisans d'art et d'artistes, une part e
m-** Au cours d'une rcpiésentalion de des travaux faisant 1 objet des adjudi- Voici la « Salle des découvertes ».
gala oui a eu, lieu hier soir à Pans, cations et marchés de gré à gré passes
(New-York Times,}
au théâtre des Mathurins, a été rendu au nom de l'Etat des départements
un solennel hommage à Luigi Piran- âes "communes et des établissements
Le défilé des tanks sur l'esplanade do vant le château.
dello, le célèbre dramaturge italien, puhlics de bienlaisance et d, assistance.
&evi-ïork Ximes.l prix Nobel 1934 de littérature.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
j.

SAMEDI 19 JANVIER 1935
A LA CHAMBKE
D'IMPORTANTES INTERPELLATIONS
sur la mévente des produits agricoles
Paris, 18 janvier.
Le bourdonnement intense qui en-
oure la salle où siège la commission
•un' ky couvre la voix des quelques
orateurs qui, en séance publique, po-
cnt diverses questions orales aux mi-
tistres ou s'el'Iorcent d'obtenir la fixa-
ion de la date de leur interpellation ;
>n pourrait croire même que les crises
le s'élaborent plus dans l'hémicycle,
nais au cours des débats de l'indes-
a-uctible commission d'enquête.
UNE QUESTION DE M. BONNET
M Yvon Delbos ouvre la séance de-
vant une vingtaine de parlementaires,
Bt M Georges Bonnet, dont les talents
ministériels paraissent devoir rester
longtemps encore en disponibilité, po-
se modestement au ministre des Tra-
vaux publics une question sur la non
application de l'accord intervenu le
R juillet 1933 entre le ministre des Tra-
vaux publics et les grands réseaux de
Chemins de fer aux agents de ces ré-
seaux non affiliés aux Caisses de re-
traites des anciens combattants.
M Bonnet rappelle que la réintégra-
tien des cheminots a eu en contre
îiartie une diminution de l'impôt sur
fes chemins de fer et il estime que je
relus des réseaux de reprendre les
agents anciens combattants est inac-
^M^Henry Roy, ministre des Travaux
publics,' qui vient de prendre place au
banc du gouvernement, en compagnie
de MM Flandin et Cassez, renond
qu'en droit l'accord de juillet 1933 a
lai=se en dehors de la réintégration,
les" agents auxquels s'intôresfe M. Bon-
net 'Néanmoins, les compagnies de
chemins de fer ont fait un effort en
«cceptant de reprendre les agents qui,
iprès leur service militaire, avaient
iiavaillé une année chez elles.
Le ministre s'engage à poursuivre
cet effort, mais il se heurte à une situa-
tion économique générale qui empêche
les grands réseaux de faire de l'embau-
chage. Et l'incident est clos.
LA MEVENTE
DES PRODUITS AGRICOLES
Voici M. Prosper Blanc à la tribune.
Il pose une question au ministre de
l'sgriculturc sur les mesures qu'il
compte prendre pour rémêaier a la mé-
vente des produits agricoles et à la
disproportion qui existe entre les prix
à la production, et les prix à la con-
sommation.
M. Prosper Blanc. — Il est déplora-
ble qu'un prix minimum uniforme ait
Un effort considérable a donc été en-
trepris, il sera pounsuivi iusqu'à ce que
soit assuré entre la prouuction et la
consommation, un équilibre qui assu-
rera aux cultivateurs des prix rémuné-
rateurs. »
M. Prosper Biano. — L'exportation
des blés va-t-elle continuer à la même
cadence 'l
M. Cassez. — Nous devons, malheu-
reusement, tenir compte do la deman-
da des acheteurs. D'ailleurs jo négocie
actuellement l'exportation dés plantes
'ourra gères. (Applaudissements).
Et l'incident est clos.
LA MÉVENTE DU BÉTAIL
M. Albert Thibault pose ensuite une
question au même ministre sur la mé-
vente du bétail.
M. Thibault. — Nous sommes, natu-
rellement, dans l'impossibilité de stoc-
ker du bétail vivant. Aussi je tiens à
appeler 1 attention sur l'intérêt de l'ini-
tiative qu'a prise la H-dlande en déve-
loppant, bon industrie des conserves de
viande et en attribuant aux chômeurs
et assistés des secours en viande de
conserve. La Suisse a suivi cet exemple
et s'en rouve bien. Pourquoi ne ten-
terions-nous pas la même expérience?
La situation de notre élevage ne peut
pas se prolonger davantage. L'abatage
de huit mille têtes de gros bétail par
mois est un moyen à essayer pour com-
mencer. » (Applaudissements.)
Dans sa réponse, le ministre de
l'Agriculture fait observer que la Hol-
lande a abattu trois cent cinquante
mille têtes de bovins, ce qui lui a coûté
environ -400.000 millions, et que, d'autre
part, une expérience analogue a 'coûté
aux Etats-Unis près de 3 milliards.
Néanmoins, la commission du mar-
ché de la viande a envisagé des mesu-
res d'assainissement.
« Nous avons, conclut M. Cassez,
un million de bovins en plus qu'en 1913
et il convient de résorber rapidement
un tel excédent. Le gouvernement,
d ailleurs, espère bientôt proposer a la
Chambre les mesures propres à assainir
le marché de la viande, après ceux du
blé et du vin. » (Applaudissements.)
Et l'incident est clos
La fournée Parlementaire
H53 PALAIS BOURBON
LA QUESTION DU CHARBON
SARROIS
Paris, 18 janvier.
Une délégation de la Commission
des travaux publics de la Chambre,
conduite par son président, M. Baron,
et composée de MM. Delsart, Appour-
chaud, Evrard et de Saint-Just, a été
reçue par le président du Conseil.
La délégation a exposé à M. P.-E.
Flandin a situation nouvelle qui résul-
tera du point de vue économique du
retour de la Sarre au Beich et a insisté
sur la nécessité de soumettre le char-
bon sarrois aux mêmes mesures de
contingentement que les autres char-
bons étrangers.
Le président du Conseil a donné l'as-
surance aux représentants de la Com-
mission des travaux publics que le
gouvernement avait le légitime souci
de protéger une branche importante de
l'activité nationale. 11 a ajouté que les
importations sarroises de charbon, qui
s'élèvent actuellement à 4 millions et
demi, seront réduites de 2 millions
pendant une période de six ans.
Celte mesure aura pour effet de di-
minuer le chômage dans les mines
françaises. On évalue à deuze journées
de travail le gain qui en résultera
pour les mineurs français.
Une réforme plus sérieuse
du règlement de la Chambre
va être proposée
line épisode à duel Anslo-Russe
L'Irak plaide centre la Perse 1 à
LES CONTRIBUABLES
la Présidence du Conseil
LA FIXATION
DE LA DATE DES INTERPELLATIONS
SUR LE CHOMAGE
Reste à fixer la date d'une dizaine
d interpellations relatives à la crise et
au chômage.
Le président annonce que les candi.
1 dats aux interpellations sont d'accord
été établi pour les blés sans tenir J avec le gouvernement pour en fixer la
compte de la différence des prix de '
revient selon les régions et que h*
protection établie pour le blé n'ait pas
été étendue aux autres produits agri-
coles Actuellement les paysans ven-
dent 'leurs produits à bas prix, alors
qu'ils sont obligés de payer toujours
cher ce dont ils ont besoin. Un grand
nombre sont menacés de ruine et de
misère. Veut-on aggraver l'exode ru-
ral et' augmenter le nombre de nos
grandes cités industrielles ? (Très bien
sur divers bancs). Trop souvent, l'agri-
culture a été sacrifiée dans les tran-
sactions douanières. Pourquoi ne pas
donner aux chômeurs des secours en
pain, en viande et en vin puisque ces
produits surabondent ? Pourquoi aussi
ne pas augmenter la ration de viande
et de vin des soldats î » (Applaudis-
sements sur de nombreux bancs).
Inutile de rappeler, répond M. Cas-
sez, ministre de l'Agriculture, que la
; crise qui nous accable est une crise
' de surproduction.
Le gouvernement poursuit, en ce qui
(concerne le blé les mesures d'exporta-
tion, de stockage, de dénaturation
qu'a prévues la loi.
Pour le vin quinze millions d'hecto-
litres vont être distillés. Pour la vian-
de et le vin certaines des mesures
préconisées par M. Blanc vont être
mises à exécution. Quant à la protec
tion douanière des produits agricoles,
les chiffres des statistiques prouvent
qu'elle est très efficace car, depuis 1 an
passé l'importation est devenue très
faible, quand elle n'est pas tombée a
zéro. (Applaudissements).
discussion à vendredi prochain.
M. Grisoni insiste pour la jonction
aux mêmes interpellations de celle
qu'il a l'intention de soutenir sur la
situation des finances communales.
M. Jacquier, ministre du Travail,
fait observer que cette interpellation
vise un autre objet que le chômage.
Aussitôt, M. Grisoni modifie le texte
de son interpellation et celle-ci est
jointe aux autres, en dépit des protes-
tations de M. Jacquier qui se refuse
à établir un lien entre le chômage et
le mauvais état des finances commu-
nales.
Les interpellations de MM. Serol et
Paulin, sur les sanctions qui ont été
prises à l'égard des ouvriers des éta-
blissements militaires, viendront en
discussion le 1 er février.
Quant eux interpellations de MM. le
chanoine Desgranges, Perrot et Le
Bail, sur la crise de la pêche maritime,
elles' seront inscrites à l'ordre du jour
du 22 février.
M. le chanoine Desgranges. _ J'ac-
cepte d'autant plus volontiers cette
date que je sa 5 - par expérience que la
période qui précède les interpellations
inspire souvent très heureusement les
ministres.
Je sais, d'ailleurs, que le ministre de
la marine marchande prépare un pro-
jet destiné à venir e.i aide à nos ma-
rins pêcheurs. » (Applaudissements).
Et la séance est levée à 16 h. 50.
Prochaine séance mardi après-midi :
suite de la discussion de la réforme
du règlement.
L nniversaire
du l fêvri
Paris, 18 janvier
L'Association du « 0 Février » vient
d'adresser aux présidents de toutes les
Associations et Ligues qui ont partiel-
né aux manifestations du 6 février
dernier un appel en faveur de la com-
mémoration de cet anniversaire.
Elle demande que le fa février pro-
chain iù anciens combattants, la jeu-
nesse et tous 3=s patriotes se rassem-
'h'ent nlace do la Concorde et défilent
pi useS en ^posant des fleurs a
l'endroit ou sont tombées les victimes.
UN REFUS DE LA C G. T.
A LA G .G. T. U.
Paris, 18 Janvier.
Ta C G T a opposé u nrefus a
l'offre qui lui avait été faite par la
C G T U de participer à une mani-
festations riour commémorer l'anniver-
saire de la journée du 12 février 193-1.
* r- î- 93, r. de Richelieu
COFFRES-FORTS paris *
(B'AUCHE as. >

SAMEDI 19 JANVIER 1935
HE U R E
A LA 5. D. N.
Les entretiens
de M. Laval
Genève, 18 janvier.
Maintenant que la question de la Sar-
r» ,st virtuellement réglée, l'intérêt se
r nicentre a Genève sur les conversa-
tions privées concernant le projet du
LA LIQUIDATION
DE LA QUESTION SARROISE
acte orwntal et la consolidation de
['Europe Centrale dans le sens indiqué
, A- les accords franco-italiens de Rome.
Ên dehors des conversations motivée
D . u - le conflit italo-éthiopien, M. Lavai
a eu aujourd'hui de nombreux entre-
tiens. Le ministre des Affaires Etrangè-
.. 3 s'efforce de mettre au point toutes
«es questions touchant la sécurité dont
précisément les pactes projetés sont un
oes éléments essentiels, ce qui permet-
trait une lois ce premier résultat ac-
ou ,s, d'aborder avec une plus grande
sérénité d'esprit le délicat problème du
réarmement de l'Allemagne. C'est à ce
travail que M. Laval compte employer
tout son temps jusqu'à son départ de
Genève.
ouinm . nous l'avons déjà indiqué, h
taut Harmoniser cette œuvre diplomati-
C1 ue afin que la mise en pratique de l'ac-
c.jrd de Rome puisse s'effectuer paral-
lèlement avec la conclusion du Pacte
cj l'Est. Visant aux mêmes fins, ces
cicux L.:tes essentiels peuvent aboutir à
la même idée pacifique et ne pas s'ex-
cuire l'un l'autre. Aussi bien, il suffit
c. enumerer les entretiens que M. Lavai
a eus aujourd'hui pour se rendre comp-
tg que c'est à cette préoccupation
e'. obéit notre ministre des Affaires
' étrangères. C'est ainsi qu'au cours de
la matinée il s'est entretenu du pacte
oriental avec le délégué de la Lithuanie,
iVl Feldmann, qui lui a exposé l'attitu-
ci prise dans cette affaire par les Etats
L ducs
u a conféré au sujet de la situation
ci;ee par les accords de Rome, avec le
cnegue de la Grèce, M. Maximos, qui
: e-t spécialement venu à Genève pour
pit'5iaer la réunion du Conseil d'Entente
I balkanique.
D'autre part, il a reçu à déjeuner le
ministre des Affaires Etrangères du
gTjvemement de Vienne, M. Berger
Waldenegg, pour discuter avec lui le
système de garantie envisagé pour as-
. îurer le maintien de l'indépendance au-
trichienne.
Entre temps, il avait vu le représen-
tant du Portugal, M. de Vasconcellcs et
ce', apiès-midi il s'est entretenu avec 1e
délégué de l'Espagne, M. de Madariaga.
On annonce, que si l'Etat des travaux
du Conseil de la S. D. N. le permet, M.
Pierre Laval quittera Genève pour Pa-
ris demain soir samedi.
LAIDE-MEMOIRE CONCERNANT
LES REFUGIES SARROIS
"Au nom du gouvernement français, M.
Pierre Laval a remis hier soir entre les
. mains de M. Avenol, secrétaire général
do la Société des Nations, l'aide-mémoi-
re annonce par lui dans son discours
de la veille au Conseil, concernant les
réfugiés sarrois.
Dans cet aide-mémoire, dont le texte
sera publié par les soins de la Société
des Nations, le gouvernement français
formule l'avis que la S. D. N., ayant
pendant quinze années gouverné en
fait et en droit le territoire de la Sarre,
la responsabilité de l'institution de Ge-
nève est engagée touchant le sort des
réfugiés sarrois.
Le gouvernement français prie la So-
ciété des Nations de vouloir bien en ti-
rer les conséquences de cette situation.
En premier lieu, dans l'ordre finan-
cier, il appartient au budget de la So-
ciété des Nations d'assurer les charges
et l'établissement des dits réfugiés.
Le gouvernement français estime d'au-
tre part qu'il est en droit de demander
aux organismes spécialisés de la S. D. N.
pour la protection des réfugiés, de s'oc-
cuper de cette question.
Bien que la France, sur le plan natio-
nal se doive à elle-même de venir au
secours de plusieurs milliers de ressor-
tissants français établis en Sarre et qui
seront ODligés de rentrer en France,
elle n'a pas voulu fermer ses frontières
aux ressortissants allemands. Néan-
moins, la France ne saurait pratiquer
une politique de porte ouverte à l'im-
migration, si elle n'était pas assurée de
la collaboration de la S. D. N. En con-
séquence, le gouvernement français de-
L'ANGOISSANTE SITUATION
DES FRANÇAIS DE LA SARRE 1
Sarrehruck, 18 janvier.
On s'est beaucoup préoccupé jusqu'ici
de la situation des minoritaire» sarrois
pour lesquels des centres d'accueil ont
été organisés en France.
Mais on parait avoir oublié qu'il y
a 8 ou 9.000 de nos compatriotes (envi-
ron 3.000 familles) , que 10 retour de la
Sarro à l'Allemagne obligera, dans
quelques mois à quitter le pays Où cer-
tains ont, pendant quinzo ans. lutté
pour le renom de la Franco et se sont
mémo compromis en faisant de la pro.
pagande active pour notre cause.
Sur le nombre, il y a évidemment
1200 familles de fonctionnaires, com-
portant environ 3.500 personnes qui. à
leur retour en France, trouveront auto,
matiquement des emplois dans leur
administration d'origine.
Mais que vont devenir les Français
employés de tous grades, et ouvriers
des mines ainsi que les employés uiiuH aaaaaa(ailau *
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UN CONTINGENT DE SARROIS
POUR MONTAUBAN
Le préfet de Montauban a pris les
dispositions nécessaires pour accueillir
deux cents réfugiés. Ceux-ci seront
d'abord recueillis à Montauban dans
les locaux aménagés à cet effet L'hô-
pital mixte sera chargé do leur nourri-
ture.
Jls seront ensuite répartis dans les
communes de Moissac. Castelsarrasin,
Nègrepelisse, Meauz.ac et Gaussade, où
des locaux ont été préparés pour les
loger.
POUR TOULOUSE
Strasbourg, 19 janvier
250 émigrés sarrois sont arrivés,
hier, à Sarraguemines; 100 ont été di-
rigés sur Strasbourg et 120 autres sur
Toulouse.
De Forbach, 2D0 émigrés sont partis
en trois convois pour Toulouse.
Près de la frontière française, un
gendarme sarrois a découvert un hom-
me qui avait tenté de passer la fron-
tière et qui avait été grièvement blessé
d'une balle de revolver.
D'autre part, 205 réfugiés politiques
ont été hébergés au centre d'accueil
de Strasbourg.
L'EXAMEN DE L'AFFAIRE
HONGROISE EST AJOURNE
En ce qui concerne l'affaire hongroi-
mande l'inscription à l'ordre du jour ! «e, dont nous parlons d'autre part, le
de la présente session, du problème des Conseil, sur la proposition du rappor-
J
de la présente session, du problème des
réfugiés sarrois.
LA PLAINTE ETHIOPIENNE
Mais après avoir conféré avec le mi-
nistre d'Ethiopie, M. Laval s'est entre-
tenu également avec MM. Aloisi, Eden
et Massigli, delà question éthiopienne.
Le gouvernement d'Addis Abeba deman-
de l'inscription à l'ordre du jour de la
session actuelle de son différend avec
l'Italie mais le gouvernement italien
s'oppose à ce que cette question soit,
discutée devant le Forum de Genève.
Aussi, M. Laval a-t-il recherché avec
ses collègues britannique et italien,
quelle serait la meilleure ligne de con-
duite à suivre. Cette affaire présente un
Intérêt d'autant plus grand qu'elle met
en jeu pour la première fois l'accord
oe Home, concernant la collaboration
franco-italienne dans le bassin de la
Mer Rouge.
LA PROTECTION DES MINORITES
Tandis qu'en marge de ses séances,
se poursuivent des négociations diplo-
matiques d'importance, le Conseil de la
S. D. N. a tenu cet après-midi deux
réunions : l'une privée, l'autre publi-
que.
A l'ordre du jour de la séance publi-
que figurait notamment sous le chapi-
tre « Protection des minorités », la
question de l'octroi et de retrait des
licences dans la vente des boissons al-
cooliques en Pologne. Le gouvernement
Polonais avait donné des instruction a
son représentant pour que au moment
ou cette question viendrait en discus-
E1 on, le siège de la Pologne au Conseil,
ne fut pas occupé.
La délégation polonaise expique cette
attitude comme l'application logique des
déclarations faites devant l'assemblée,
en septembre dernier, par M. Joseph
Beck, A savoir que le gouvernement po-
lonais ne peut plus reconnaître l'appli-
cation à la Pologne du traité des mino-
rités.
î M. Komarniki, représentant de la Po-
logne, s'est donc momentanément re-
jttb-é de la table du Conseil.
ADrès avoir approuvé le rapport de
M. de Madariaga, délégué espagnol, sur
la question en litige, le ConseU s'est dé-
- claré convaincu que le gouvernement
Polonais prendra les mesures nécessai-
, res.
.D'autre part, le Conseil, sur la propo-
sition de M. Eden, représentant du
Royaume-Uni, a ajourné à la session de
ftiai l'examen de deux pétitions émanant
de tous les curés de paroisses catholi-
ques de Dantzig, au sujet de règlements
jmposés à la jeunesse catholique par
'es autorités de la ville.
Le Conseil de la S. D. N. a déclaré
j- lu s l'examen de la pétition du prince
« e Pless, dont la S. D. N. avait été sai-
? le au titre de la protection des minori-
* e s en Haute-Silésie. Puis le Conseil
•est occupé de la protection de mino-
res en Albanie.
.LA CONFEDERATION SUISSE
ET LES DOMMAGES DE GUERRE
Le Conseil a, d'autre part, décidé de
ïn ï oir à toutes décisions sur le diffé-
ra entre la Confédération Suisse et
"autres Etats, touchant les dommages
guerre, jusqu'à ce qu'une question
'iiulaire (saisie de bateaux finlandais
g? r le gouvernement britannique pen-
Wrtl H la guerre), ait été résolue.
teur, M. Eden, a décidé de prendre acte
sans plus, pour le moment, des derniers
mémorandums hongrois sur l'affaire de
l'attentat de Marseille.
Certains membres du Conseil, ayant
le désir de formuler des observations
sur ce document, ne sont pas encore en
état de le faire. M. Eden a prié ses col-
lègues de présenter leur remarques,
afin qu'il soit lui-même en état de for-
muler ses observations de rapporteur.
Le Conseil s'est rangé à cet avis, qui
a pour conséquence d'ajourner l'exa-
men de l'affaire jusqu'à une prochaine
session. Prochaine séance aujourd'hui à
10 h. 30.
UNE REUNION DE L'ENTENTE
BALKANIQUE
Après s'être entretenu avec M. Laval,
le ministre des Affaires Etrangères de
Grèce, M. Maximos, a présidé hier une
importante réunion des représentants
de l'Entente Balkanique.
Aucun communiqué n'a été publié,
mais on sait que les ministres des pays
intéressés ont examiné avec le plus vif
intérêt la situation créée pour leurs
pays respectifs par la conclusion des
accords de Rome, entre la France et
l'Italie et par la négociation qui se
poursuit d'un Pacte Oriental.
Ils ont, d'autre part, accueilli avec
connaître les avantages qui résulteraient
pour les pays de l'Entente Balkanique,
d'une extension des accords de Rome
sans que ces accords diminuent en rien
l'intérêt que présenterait à leurs yeux
la conclusion du Pacte de l'Est.
Ils ont, d'outre part, accueilli avec
une vive satisfaction le discours par le-
quel M. Laval a clos le débat sur la
Sarre et défini la politique que la Fran-
ce entend suivre à l'égard du Reich.
UN « DINER-CONFERENCE » A REUNI
M. LAVAL, LES REPRESENTANTS DE
L U.R.S.S., DE LA PETITE ENTENTE
ET DE L'ENTENTE BALKANIQUE
Après avoir vu M. de Madariaga, M.
Pierre Laval s'est entretenu avec MM.
Titulesco et Yevtitch, ministres des Af-
faires Etrangères de Roumanie et de
Yougoslavie. Enfin, M. Laval a offert un
dîner que l'on pourrait appeler « dîner-
conférence », à M. Litvinoff et son col-
laborateur M. Potemkine, ambassadeur
de l'U.R.S.S. à Paris et à M. Rosenberg,
aujourd'hui sous-secrétaire général de
la S. D. N., en même temps qu'aux re-
présentants de l'Entente Balkanique,
MM. Yevtitch, Titulesco, Maximos et
Tevfik Rouchdi Aras.
Deux sujets auront encore très vrai-
semblablement dominé ces conversa-
tions de la soirée : la mise en pratique
et l'extension éventuelle des accords de
Rome et l'avenir du Pacte Oriental, car
l'U R.S.S. et l'Entente Balkanique se
sont, comme nous le disons d'autre
part, activement occupés hier du pro-
blème des pactes.
Nouvelle déclaration du Chancelier Hitler
Paris, 18 janvier.
Au moment où M. Pierre Laval fai-
sait hier soir à Genève les importantes
déclarations que l'on sait, le chancelier
Hitler était interviewé par M. Ward
Price, du « Daily Mail », sur la situa-
tion européenne telle qu'elle apparaît
au lendemain du plébiscite sarrois. M.
Laval proposait au Reich d'entrer dans
le parti d'assistance mutuelle, mais
avant d'accepter cette offre, le fiihrer
pose, on va le ioir, ses conditions.
Faisant allusion au discours qu'il avait
prononcé au lendemain du plébiscite
sarrois, M. Ward Price a fait part au
chancelier des craintes de certains pays
de voir la politique de paix affirmée
par le chancelier, servir de façade à la
préparation de la Reichswehr à la
guerre.
« Estimez-vous qu'il soit possible de
prêcher la paix pendant dix ans et de
lancer tout d'un coup un peuple dans
une guerre ? » répondit M. Hitler. « Je
connais trop bien les horreurs de la
guerre. Aucun profit ne peut justifier
les sacrifices et les souffrances que la
guerre entraîne avec elle et les résultats
de quelque conflit européen que ce soit
seraient une catastrophe encore plus
terrible dans l'avenir que dans le passe.
Mon but est le bien être de mon peuple.
Je veux affirmer deux choses : pour
sa part, l'Allemagne ne troublera ja-
mais la paix. Si quelqu'un nous atta-
quait, il tomberait sur un niîl de frelons,
car nous aimons au moins autant la li-
berté que la paix. Je suis d'autre part
convaincu, qu'en adoptant une méthode
de compréhension et de respect récipro-
ques, on obtient de bien meilleurs ré-
sultats que par des accords compliqués.
Nous avons d'ailleurs fait des offres ré-
pétées aux Etats voisins afin de con-
clure avec eux des pactes de non agres-
sion mutuelle ».
M Ward Price a demande au chan-
celier quelles étaient les conditions d'un
retour de l'Allemagne à Genève. C'est
avec un peu d'âprété dans la voix, que
M. Hitler répondit :
« Ni moi, ni personne, en Allemagne,
n'avons l'intentions de poser des condi-
tions pour retourner à la Société des
Nations. La seule question pour nous
est une égalité des droits absolue. Ce
n'est pas une condition, c'est le bon
sens même. Tant que le national-socia-
lisme existera en Allemagne, cette atti-
tude ne changera pas.
« Je veux ajouter, que la discrimina-
tion que l'on fait entre l'égalité morale
et matérielle, est considérée par le peu-
ple allemand comme une insulte ».
A propos du plébiscite, le chancelier
a déclaré : « Il a démontré la futilité
du Traité de Versailles ».
L'envové spécial du « Daily Mail »,
demandant au fiihrer quelle serait son
attitude à l'égard du pacte oriental et
du protocole de Rome, garantissant l'in-
dépendance autrichienne, celui-ci & re-
pondu :
« De quelque accord ou pacte qull
s'agisse, la condition essentielle d'une
participation de l'Allemacne sera et res-
tera la reconnaissance de l'égalité des
droits. Je ne stlis pas le seul à récla-
mer cette égalité : je suis au contraire
en très bonne compagnie ».
Enfin, le fiihrer-chancelier a fait al-
lusion en ces termes aux relations
franco-allemandes :
« Sans subir aucune contrainte, Jal
donné à la France, au nom de tout le
peuple allemand, l'assurance que nous
n'avons plus aucune revendication ter-l
A la Commission
ti'enquêtejtavisky
RAPPORTS EN SERIE
Paris, 18 janvier.
La Commission d'enquête pour les
affaires Stavisky a consacré sa séan-
ce de la matinée à l'examen de cer-
tains rapports confiés à plusieurs de
ses membres.
Un rapport de M. René Besse, sur
l'activité de la section financière du
parquet de la Seine d'octobre 1929 à
décembre 1931. dans l'affaire de la
Compagnie Foncière et d'Entreprises
Générales de travaux publics, la plus
importante des sociétés contrôlées par
Stavisky.
U précise le rôle et les responsabili-
tés respectives de M. Prince, alors
chef de la section financière du par-
quet de la Seine, et de M. Pressand,
alors procureur de la République.
La commission a entendu ensuite le
rapport de M. Cathala sur les contra-
dictions qu'avait cru remarquer un
commissaire entre les dépositions de
MM. Camille Chautemps, Dubarry,
Bonnaure et Delorme. Après avoir lu
et commente les sténographies de ces
dépositions, M. Cathala a conclu qu'il
n'y avait entre elles aucune contra-
diction et qu'en conséquence il n'y
avait pas lieu, sur ce point, à audi-
tions ou confrontations nouvelles .
M. Joseph Denais se réserve le droit
de répondre à ce rapport;
M. Montillot a fait un rapport sur
les grâces demandées pour les co-incuL
pés de Poulner et les recommandations
auxquelles ces demandes ont donné
lieu.
Il a conclu qu'aucune des ces dé-
marches ne prêtait à critique.
M. Ernest Lafont a souligné que tou-
te cette affaire ^semblait avoir été étu-
diée et réglée 'dans un esprit de bien-
veillance généralisée.
A la demande de M. Renaud Jean,
M. Montillot présentera, à une pro-
chaine séance, un rapport supplémen-
taire établissant pour chaque condam-
né les peines prononcées et les mesu-
res de clémence demandées et accor-
dées
M." Montillot a observé que les inter-
yentigns de personnalités parlementai-
res ou autres en faveur des co-accusés
de Poulner, consistaient dans de sim-
ples transmissions et recommandations
banales n'ayant rien de commune avec
ce qui avait été fait pour Poulner.
La Commission a paru d'avis qu'il
n'y avait pas lieu de retenir ces inter-
ventions pour enquête.
LES PROCHAINES AUDITIONS
La Commission a décidé d'entendre
mardi prochain le pseudo docteur San-
lier-Lamarck et mercredi M. Prouha-
ram. ce magistrat qui recommandait
si chaudement l'escroc Paulner.
Non placés : Lepy, Lochinvar, Méri-
mée.
Deux longueurs ; loin ; deux lon-
gueurs.
Juju (Harpocrate et La Frime), en.
traîné par Ch. Defeyer.
PRIX DE L'OBSERVATOIRE
14000 francs ; 3.000 mètres
1. Sofia (George) G 45 50
ritoriale à exprimer et que de notre pro-
pre gré. nous avons abandonné toute
idée de revanche. En même temps je
tiens à donner également l'assurance
solennelle qu'aucune pression ou recours
à la force ne pourront nous amener à
sacrifier notre honneur et notre droit à
l'égalité de traitement dans le concert
des nations. Je tiens pour indispensable
de faire cette déclaration, car les trai-
tés « n'ont aucune valeur, s'ils ne sont
conclus entre gouvernements qui appré-
cient et respectent leur honneur ». L'Al-
lemagne veut vivre en bons termes avec
ses voisins. A notre frontière orientale
nous sommes arrivés à ce résultat et
je pense qu'à Varsovie comme à Berlin,
on éprouve une grande satisfaction de
l'épuration de l'atmosphère qui en est
résultée ».
« L'OSSERVATORE ROMANO » DE-
MANDE QUE LES CATHOLIQUES
DE LA SARRE VOIENT LEURS
DROITS RECONNUS.
Paris, 19 janvier.
L'Osservatore Roma io consacre son
éditorial aux premiers gestes qui ont
suivi le plébiscite de la Sarre et il se
cléclcirG déçu,
« Certes le plébiscite lui-même, ex-
plique-t-il, constitue par ses résultats
si nets un élément de paix européen-
ne, mais VOsservatore avait formulé le
vœu que de pacifiques instructions et
de rassurantes déclarations de Berlin
vinssent reconnaître la foi et les aspi-
rations de ceux qui, en votant pour le
rattachement au Reich. avaient procu-
ré une si grande satisfaction a leur
pays Or les paroles du chancelier au
lendemain du plébiscite n'ont considé-
ré qu'un terme seulement du problème
de la paix : celui du gouvernement du
Reich à l'égard de l'étranger, mais non
pas celui qui est relatif à la situation
Ultérieure qui, pour nous, dit VOsser-
vatore, est synonyme de situation reli-
gieuse et concerne en particulier les
rapports avec l'Eglise catholique, c'est-
à-dire avec la conscience des fidèles et
avec la vie et l'activité de leurs asso-
ciations légitimement reconnues et
sauvegardées par des pactes solennels. »
L'Ossen'afore poursuit en se deman-
dant si cette assurance tant souhaitée
ne viendra pas enfin tranquiliser les
catholiques.
L'organe du Vatican exprime sa con-
fiance à ce sujet et il dit que la tran-
quillité spirituelle de la nation chré-
tienne sera le gage le plus sûr pour les
Intérêts du pays et de la paix générale. l_
à M. L. Marchât P 14 »»
2, Tournesol iTremeau)
à M. R. Fouard P 9 50
Non placés : Prince Rouge. Plumtree,
Quadine.
Distances : trois-quart de longueur
trois longueurs ; cinq longueurs.
Sofia (Town Guard et Sahandija)
ci traîné, par. D. Foubert.
A VINGEKNES
Demain, courses :.' Ylncentses, partants et
montes probables :
PRIX DE SAïtTlIXY
(Trot attelé). 10.000 francs; 2.250 mètres
ï. JoUe Blonde II (E. Marie), 2. Jep II
(Cheron), 3. Joiada (Daspet). 4. Jessie B. ou
S. Jeajmette B. (Th. Vanlandeg), 6. Julia
Wilkes (Roussel), 7. Jessabine M. (Jansen),
9. Jactance (Alb. Vieil, 10. Jolie Blonde
(Pentecôte), U. Jeune Torruâe (HeOlard), 13.
J'ai l'Espoir (Deneegher), 14. Jalouvre (Du-
val), 15. Java VII (Cheval), 16. Juliette (Ve-
cruysse), 17. Justice II (Netter), 18. Jon-
quette (Dupuis). 19. Jocaste II (Gayet), 22.
Jalapine (L. Carré), 23. Joyeuse Commère
(Neveux), 24. Joyeuse Valeur; CDbaène), 26.
Josette III (Memiignon).
PRIX DE LTJNEVTT.T.K
(Trot monté). 10.000 francs; 2.825 mètres
31. Itou III (Monolin), 32. Isadora (L. Pot-
tier), 33. Ibis Wilkes (Boudeau), 35. Ivors D.
(Auvray). 36. Ixelles II ou 39. Incitatus III
(R. C. Simonard), 27. Isar V ou 56. Iroquojs
(H. Masson), 40. Insolent (Maheux), 41. Igno-
ré (A. Marie), 42. lzieux (Vacher), 43. lsme-
nide (Reine), 44. Ianina IV (Bertogliati), 46.
Italienne II (Braud), 47. Iosy Bell (Chré-
tien), 48. Indien VII (Laisis). 49. Issus (Bia-
che)/ 50. Illinois II (Bulïiion), 51. Ipsus (A.
Forcmal), 52. Inter (Perlbarg), 54. Isigny ou
55. Impératrice (Leroux), 57. Ispanam (Re-
neaud), 58. Ibérie III (Gamet).
PRIX DE BEAUMONT LE ROGER
(Attelé). 20.000 fr. ; 2.600 m.
61. Jarnac V (Bottonl), 62. Jezd fR. Cér.
MaiUard). 64. Jefferson (Sourroubiue), 66.
jucunda II (Th. vandandeg), 67. Janic IV
(Gougeon), 69. Jolesla (Bernardin), 70. Job
(Gypteau), 71. Jujuy (eDmoussac), 73. Junior
du verdier (Geemens).
PRIX DE CRESSERONS
(Attelé). 10.000 fr. j 2.825 m.
81. Idylle III (E. Marie); 82. Ile d'Amour
(Hardy); 84. Incitatus VIII (Picard); 85.
Isard V (Masson); 86. Isidore IV (Gypteau);
88. Inval D (Dumontier); S9. Vison du Ca-
nada I (Blancart); 90. Incognito (Viel); 91-
Tberie (Viel); 92. Intendant II (Staron); 93.
Isard IV (Bertogliati); 94. Inca (Duval); 95.
Ulico III (Gitton); 96. Idesy (Forcinal); 97.
Idune (Vitoz); 98. Incognito ?Bgou); 99. Ita
Est III (MequignonJ; 100. Icare (Choisselet) ;
101. Ibea (Roussel); 102. Irmack (Perlbarg);
103. Isopode (Simonard); 104. Ile de Fran-
ce II (Dezieray): 105. Irastu (Capelle); 106.
Izam (Tamberi); 107. Isigny 0.emiere); 110.
Indiana III (Neveux); 115. Illiade (Goubet);
116. Issonne CDhaene).
lAEROMAUTIQUEi
LE DEPART DE CODOS ET ROSSI
EST AJOURNÉ
Istres, 18 janvier.
Le capitaine Rossi est revenu, ce ma-
tin, à Istres, accompagné du comman-
dant Devé, du ministère de l'Air.
Chacun sait l'intérêt que le général
Denais, qui hier a reçu longuement Ros-
si, porte à la tentative des deux cham-
pions Il a donc détaché le comman-
dant Devé, ancien compagnon de raid
de Rossi, qui suivra les préparatifs du
grand départ.
Codos attendait Rossi à Arles. Il a
surveillé les préparatifs du « Joseph-Le
Brix ».
Rossi rapporte de Paris un alambic
perfectionné pour distiller l'eau de mer.
Les mécaniciens travaillent active-
ment à la finition du t Joseph-Le
Brix », qui fera peut-être un vol d'es-
sai cet après-midi.
Les prévisions météorologiques mau-
vaises ne permettent pas d'envisager
un départ avant dimanche matin ou
lundi.
La provision d'essence à bord sera
de 6.400 litres.
COSTES A PRIS LE DEPART
POUR BELGRADE
Le Bourget, 18 janvier.
L'aviateur Dieudonné Costes, accom-
pagné d'un ingénieur de la Maison His-
pano, est parti, à 13 h. 25, à destina-
tion de Belgrade, pilotant un Bréguet
Hispano 850 CV.
L'aviateur compte faire escale à
Strasbourg.
[rugby!
eiaiaalUBEBalBDlBBaM*BBaiainaB
La crise est conjurée
au Stade Toulousain
Toulouse, 18 janvier
A la suite d'attaques violentes, le
Stade Toulousain était en proie, ces
dernières semaines, à une véritable cri-
se de direction. Deux séances ne suffi-
rent pas pour aplanir les difficultés et,
mercredi soir, une troisième assemblée
était convoquée pour solutionner défi-
nitivement le problème.
Au début de la soirée, le comité dé-
missionnaire, ayant à sa tête M° Haon,
était réélu en entier. Cependant, le
secrétaire général et le trésorier, esti-
mant que les suffrages rassemblés sur
leur nom n'étaient pas suffisants se
retirèrent sur-le-champ. Sa solidarisant
avec ses deux collaborateurs, M* Haon
démissionne, pour la deuxième fois,
avec son comité.
Après quelques minutes de discus-
sion, l'assemblée présenta une liste de
nouveaux membres, et ceile-ci obtint
l'unanimité des voix.
Le deuxième scrutin donnait, donc,
au Stade, ie comité suivant :
Président, M. le docteur A. Ginesty ;
vice-présidents. MM. Naudinat, Besson,
Gardes ; secrétaires généraux, MM.
Jean Fleury, Montsarrat ; secrétaire
adjeint, M. le docteur Azam ; trésorier
général, M. Groc : trésoriers adjoints,
MM. Sarradet et A. Maury.
Tous les autres membres du bureau
sortant sont également élus à l'unani-
mité.
La constitution d'une commission de
propagande groupa les noms de MM,
O. Léry, Furts, Tapiau, et ceux des se-
crétaires. Toutes les autres commis-
sions ont été réélues sans changement.
Ainsi, donc, la crise qui secouait le
Stade Toulousain est conjurée, et avec
l'arrivée du docteur Gines|y — grand
sportif d'une haute valeur morale
nous enregistrons au sein du grand
club toulousain le triomphe de l'ama-
teurisme intégral.
Mais, est-ce que ce résultat plaira à 1
tout le monde, et particulièrement à
ceux qui .« travaillent » pour les
Treize ?...
Qu'importe I pourvu que les nou-
veaux élus guident le vieux club
" rouge et noir » vers de glorieuses
destinées 1... — G. P.
PRIX DE MONTPELLIER
(Monté). 50.000 Ir. '; 2.250 m.
121. Judith (Hazet); 122. Juvenal (Ceran-
Maillard); 125. Jacoby II (Perlbarg); 127. Ja-
nus (Neveux); 128.Josa beth M (Forcinal);
129. -Tupin D (Dumontier); 132. Jonchery
(Riaud); 133. Joyeux Convive (Simonard).
PRIX DE THIONVILLE
(Attelé). 20.000 fr. ; 2.250. m
142. Héliotrope (Golgeon); 143. Hera III
(Dubreuil); 144. Hero X (Lecomte); 145. ltan-
court (Debock); 146. Ivan P (Vanlandeg); 147.
Harris (Kocb); 148. Héros de la Suronnière
(Gayet); 150 Indoustan (Masson); 151. Hele-
nia (Déjean); 154. Imbattable (Gypteau).;
156. Hudson (Combot); 157. Indiana VI (Ce-
la n-Maillard) ; 159. Imperatoria (Monsieur);
164. Horus II (Cave); 165. Hermès III (Net-
ter); 166 .Harflay (Perlbarg); 167. Hericy II
(Simonard); 169. Hautefond (Bernardin); 170.
Izaro (Capelle); 171. Histoire de Rire VII
(Devreese); 172. Ika (Jansen).
PRIX DE SATJMUR
(Monté), 20.000 francs s 2.250 mètres
181. lsegbem (Vanderdrift), 182. lrose (Dé-
jean). 183. Helder (Chrétien), 184. Gâte Mé-
tier (James), 185. Fleurs ou 203. Ecbalotte T.
(Vacher), 186. El Phénix (X.), 187. Hudson
(X ). 189. Feld Maréchal (Bouley), 190. Gour-
nay Fki (X.), 191. Gloria B. (X.), 192. Hou-
blgant (R. C. Simonard), 193. Eucalyptus
(Hanse), 194. Fil de Jute (Devreese), 195.
Glatigny (Gamet), 196. Félicien iBoudet),
198. Harold III (Buisson). 199. Faust (Mo-
r^l), 200. Flnaseur IDemorissi), 201. Honfleur
(A. Forcinal), 202. Fouchtra (Ed. Piekrd),
204. Géan (Perlbarg), 205. eHctor V (DoU-
men), 206. Gitane XII( Bertogliati), 207. Gare
a Toi (E. Carré).
PRONOSTICS
Paris Sport (Lynx) : Jalouvre et Ja-
lapine — Insolent et Idee-Blanche —
Jefferson et Jarnac V — Irmack et
Idune — Ecurie Olry Rœderer et Ju-
pin D — Imbattable et Indiana VI —
Iseghem et Gare-à-Toi. ,,
LE RECORD DE DELMOTTE
HOMOLOGUE
Paris, 18 jipvier.
Au cours de sa dernière réunion, la
commission sportive de l'Aéro-Club de
France a homologué le record de la plus
grande vitesse sur base en avion, du
Français Delmotte, avec 505 km. 848 à
l'heure.
LES ESSAIS DE L' s ANTARËS »
Un nouveau trimoteur Dewoitlna
Toulouse, 18 janvier.
Marcel Doret a procède, hier matin,
à Montaudran, aux premiers essais de
1' « Antarès », un trimoteur Dewoitlne,
type D.-333.
A bord de l'appareil, à côté du pilote,
avaient pris place M. Dewoitine et M.
Serre, directeur du matériel à la Com-
pagnie Air-France.
L'appareil, après avoir survolé Tou-
louse, a atterri à Francazal, où il pour-
suivra ses essais.
Les caractéristiques de I' a Antarès »
Le D-333 est un trimoteur entièrement
métallique, propulsé par trois moteurs
Hispano-Suiza de 375 CV chacun.
Destiné aux lignes coloniales, 1' « An-
tarès » peut transporter à une vitesse
de 275 kilomètres-heure, huit passagers
confortablement installés et disposant
de fauteuils-couchettes, quatre hommes
d'équipage et six cents kilos de fret a
une distance de plus de 2.000 kilomè-
tres.
La vitesse maximum de l'appareil est
de 300 kilomètres-heure. Il est muni de
réservoirs supplémentaires qui lui assu-
rent un rayon d'action de 4.000 kilo-
mètres.
L'avion a une envergure de 29 mè-
tres, une longueur de 18 m. 95 sur une
hauteur de 5 m. 45. Sa surface est de
96 mètres carrés. Son poids total est
de 9.350 kilos et se décompose comme
suit : poids mort, 5.280 kilos ; poids
mobile, 4.070 kilos.
L' « Antarès » est le premier d'une
série d'avions commandés par la Com-
pagnie Air-France. — G. P.
rÂÏÏÔMÔÏÏiïsMÊI
«S
LE XIV e RALLYE DE MONTE-CARLO
Monaco, 18 janvier.
C'est demain que partiront les con-
currents du quatorzième Rallye auto-
mobile de Monte-Carlo, qui ont choisi
les points de départ les plus éloignés,
c'est-à-dire Palerme, Tallinn. Athènes,
Uméa, Bucarest, Stavanger et john-
O'Groats.
Donc, près de cent cinquante automo-
bilistes se présenteront aux différents
contrôles de départ. L'une de ces villes
fournira le vainqueur, puisque tous les
partants quitteront l'une de ces sept
villes avec le maximum de points.
A l'arrivée, différentes épreuves tech-
niques départageront les ex-xauo. Mais
il est possible que les concurrents des
six parcours soient départagés par les
conditions atmosphériques, que l'on
annonce sur certains trajets des plus
mauvaises.
Les arrivées sont prévues pour le
23 janvier, de 7 à 16 heures.
DES DÉMISSIONS
AU COMITÉ DES PYRÉNÉES
La sanction prise contre M. Charles
Mortéra, président du T. O. C. a entraî-
né les démissions de MM. Eugène Couf-
fignal, Cyprien Calmel et Joly. tous les
trois membre* du bureau du Comité
des Pyrénées.
A son tour, M. A. Ginesty, nouvelle-
ment élu président du Stade Toulou-
sain, abandonnerait la présidence de
l'organisme régional, laquelle serait
offerte à M. Delbert, actuellement vice-
président.
Mais, au fait, cette pluie de démis-
sions, n'entraînera-t-elle pas la démis-
sion collective de tout le comité
C'est fort, possible.
AUTOUR DE LA DISQUALIFICATION
DE M. MORTÉRA
M. Auguste Ayribat, membre de la
commission régionale des arbitres des
Pyrénée3, ayant demandé à ladite
commission de radier de ses contrôles
M. Rigaud, les collègues de M. Avribat
n'ont pas partagé son point de yue et
ce dernier a démissionné.
On nous assure, par ailleurs, ^u'uii
comité composé d'anciens joueurs sta-
distss, prendrait la défense de M. Mor-
téra et interviendrait auprès du comité
régional pour que le sympathique pré-
sident du T. O. E. C. soit amnistié.
MARENGO A GAIN DE CAUSE
A la suite d'une décision abracada-
brante du Comité des Pyrénées, por-
tant sur la soi-disant non qualification
d'un joueur — cependant régulièrement
qualifié depuis huit ans — le club de
Marengo se trouvant outrageusement
lesé, réclama la révision de cette
« affaire ». Au cours de la séance de
mardi dernier, le comité régional con-
sentant, cette fois, à juger sainement,
revint sur sa décision antérieure ef
donna match gagné à, Marengo.
A part ceux qui aiment de couper les
cheveux en quatre et ceux qu'animent
la mauvaise foi, tout le monde trouve-
ra cette décision normale. *— H, L s
DEMANDE DE MATCH
Par suite de forfait, le Rugby-Ottb Lee*
tcurais recevrait le 27 janvier une bonne
équipe des séries inférieures. Faire offre,
siège, Caiê Ricarde, téléphone 34. Urgent,
Lectoure.
|SI VOUS AVEZ
un voyage à taire
consultez
„ l'OFFICE des VQYA6ES
l'Express du Midi
qui «ou* fournira gracieusement
tout les «enseignement» néces-
saire* M m émargera de tocta*
le» démarche* à faire (blllete,
hitals, «to.J. cane aucun supplé-
ment.
S SPORTS D'HIVER
cn«BaWUHHHaWaUaT«M«m
LA NEICE A LUCHON
Le Syndicat d'Initiative est heureux
de porter à la connaissance des
skieurs, que l'enneigement permettra
dimanche, la descente de Superbagnè-
res à Luchon, avec ses 1.200 mètres de
dénivellation.
U. rappelle, à cette occasion, les ta-
rifs consentis par le P. O.-Midi, pour
les membres des Sociétés de la F. P,
S. et l'abonnement à 200 fr., valable
tous les samedis et veille de fêtes, dé-
livrés quotidiennement à la gare Mata-
biau.
Il invite les fidèles habitués de Lu-
chon. à bénéficier, sans délai, de ces
avantages.
Etat d'enneigement
JOURNEE DU 18 JANVIER 1935
STATIONS
Pyrénées
Luchon-Sup ..
Font-Romeu. .
Mont-Louis. ...
C. Puymorens
C.Peyresourd.
C. du Somporl
Bag.-La Mong.
Barègea- Lienz
Caut.-P.d'Esp.
Eaux-B.-Gour.
Auvergne
Le Lioran....
Mt-Dore-Sancy
1800
1800
1610
1918
1548
1650
1800
1500
1500
1400
1150
1300
TEMPÉRA-
TURE
— 1
-I- 6
+ 5
+ 6
0
+ 3
— 2
0
+ 1
+ 4
— 9
— 8
— 4
— 3
— 4
0
—10
— 8
— 1
— 3
— 7
— 4
A 2
1.20
0.80
0.6O
1.20
1.10
1.60
1.40
1.10
0.60
0.30
0.40
H o
< s
Xeige
Beau.
Beau.
Seig..
Neige
Neige
Beau.
Neig..
N'eig..
N'eig..
Beau
Beau
Mont-Louis : neige bonne.
Col du Somport : neige fraîche.
Eaux-Bonnes-Gourette : neige bonne.
Le Lioran : Neige tolée.
Le Mont-Dore Sancy i fîeige croû-
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

LA JOURNÉE
DU 19 JANVIER 1935
Saint du jour : Sainte Germaine.
Fête à souhaiter ; Saint Sébastien.
Jardin-Royal .- Kermesse du Re-
fuse.
•»-» 16 et 17 heures. Institut Catholi
que, conférence par M. Vabbè Cavalle-
ra : « Le Patriotisme et la vie inter-
nationale » et par M a Bourguignon :
•»-» 20 h 30, Théâtre du Capitole :
'« Gillette de Narbonne ..
•—* 20 h. 45, Vieux Temple, rue Par-
gaminières. conférence-audition par M.
Vidàl Saint-André : Deux cents ans de
comédie musicale et d'opérette.
Les commerçants et industriels
et la Réforme tiscale
Une importante réunion à la Chambre
de Commerce
20 h. 45, salle des fêtes des allées
'de Barcelone, séance artistique : « Le
Voyage de M. Perriclion ».
21 heures, Grand-Hôtel : Bal de
la Pharmacie.
La Messe pour le roi
Louis XVI
Lundi prochain. 21 janvier, dans
le grand chœur de ]a Métropole, sera
célébrée la messe traditionnelle pour
le repos de l'âme du roi Louis XV]
et des membres de la famille royale,
victimes de la Révolution.
_ Nous invitons tous nos amis à être
fidèles à ce pieux rendez-vous.
Mariage
Nous sommes heureux d'apprendre lès
fiançailles de M. Fernand Peytou, fils
de M. Emile Peytou, huissier et de Mme
née Pons, avec Mlle Gilberte Petit, de
Saint-Loubès (Gironde).
Nos bien vives félicitations.
Cour d'Assises
LISTE DES JURES
POUR LA SESSION DES ASSISES
DU 1" TRIMESTRE 1935
Voici la liste des jurés devant siéger
à la prochaine session des Assises de
la Haute-Garonne qui s'ouvrira au Pa-
lais de Justice de Toulouse, le 28 jan-
vier, à 13 h. 30, et qui a été tirée au
sort à l'audience publique de la 1"
Chambre de la Cour d'appel, sous la
présidence de M. Loup, le 8 janvier
dernier.
Jurés titulaires
MM. Joseph Lannes, propriétaire à
Garâc ; Paul Castres, dessinateur à
Toulouse ; Henri Ariès, cultivateur à
Ciadoux ; Marius Eoyer, propriétaire
à Gragnague ; Jean-Julien Cazau, pro-
priétaire à Labastidettè ; Ferdinand
Brousset, propriétaire, maire à Castel-
gaillard ; Louis Sabatier, comptable à
Toulouse ; Louis Abadie. minotier à
Samouillan ; Jean Laguillonie, proprié-
taire à Landorthe ; Jean-Marie Lau-
rent, cultivateur à Mantberon ; Elie
Ramond, retraité, à St-Julia ; Bernard
Croux, cultivateur, à Montberon; Jean-
Marie Barès, cultivateur, à Estadens ;
Pierre Bordes, propriétaire, à Leguède;
Auguste Cocat, retraité, à Cazères ;
Paul Bergé, propriétaire, maire de La-
graulet Saint-Nicolas ; Baptiste Laulé,
employé à la Cie du Midi, à Toulouse;
Cément Donat, menuisier à Merville ;
Hênri Darricau, comptable, à Toulou-
se ; Auguste Lajous, chef de bureau, à
loulouse ; Léon Devêze, Ingénieur, à
Lëvignae ; François Barbaste, rentier,
à Revel ; Joseph Manant, électricien,
à Toulouse ; Georges Marconié, clerc
d'avoué, à Toulouse ; François Guillé,
propriétaire à St-Félix ; Georges Haff-
ner, brasseur, à Toulouse ; Louis Trou-
vât, ingénieur du Service vicinal, à Vil-
lefranche : Auguste Trille, propriétaire
à Préserville; Jean-Pierre Pradère, cul-
tivateur, à Sengouagnet : Célestin Sou-
met, coutelier à Toulouse ; Victor La-
boucarie. négociant à Toulouse : Jean-
Louis Pons, marchand de fourrage, à
Palaminy ; Albert Barès, employé de
banque, à Toulouse ; Albert Malbone,
propriétaire, à Nailloux : Etienne Boy,
hôtelier, à Luchon : René Talazac,
conducteur de travaux, à Toulouse.
Jurés supplémentaires
MM. Théodon Baldocai, sculpteur ;
Jules Armaing, négociant ; Justin Ba-
rade, ingénieur ; Gaston Barnoni, re-
traité, tous à Toulouse.
Trente réfugiés sarrois
sont arrivés à Toulouse
Les réfugiés sarrois, dont nous avions
annoncé le départ de Sarreguemines à
dèstination de Toulouse, sont arrivés
hier, à midi treize.
Le wagon qui leur était réservé avait
ëte placé en queue de l'express de Sète
à Bordeaux.
M. Gamel, commissaire central ; M.
Sallet, commissaire spécial à la gare
Matabiau ; M. Dupouy. chef de bu-
, reau du cabinet du préfet ; MM. Rieu
et Rogalle, se trouvaient sur le quai de
la gare.
Environ, deux cents socialistes et
' communistes avaient été mobilisés et
devaient se livrer, dans la sour de la
gare, « spontanément », à une mani-
festation de symptahie envers leurs
« frères » sarrois, car la plupart des
réfugiés arrivés hier appartiennent à
des organisations d'extrême-gauche.
Mais les réfugiés furent conduits au
buffet, où leur fut servi un repas
chaud. La manifestation projetée n'eut
donc pas lieu.
Dans l'après-midi, les réfugiés furent
immatriculés à la police spéciale, puis
conduits, rue Riquet, à l'ancienne école
Saint-Joseph, où la préfecture a prévu
leur hébergement.
Un discret service d'ordre établi pour
prévenir les incidents n'eut pas à in-
tervenir.
Le Comité d'eatente des Groupements
Cuinmerc^aux et industriels de Toulou-
se et de la Haute-Caroiine avait con-
vcquo, vendredi après-midi, tous les pa.
tentés a la Chambre de Commerce pour
entendre l'expose de M, Leirrand, se-
crétaire générai du Comité d'entente
relatif aux nouvelles modalités fiscales
dùi décrets-lois intéreêsants le commer-
ce et l'industrie.
La salle du Musée Commercial conte,
naît * peine les très nombreux com-
n erçants et industriels qui avaient ré-
pondu a cet appel.
Au bureau avaient pris place :
M. Terre, président du Comité d'en-
tente et de i'jVmicàlë des commerçants ;
M Sicard. vice-président de la Cham-
bre do commerce ot de la Fédération
des syndicats professionnels ; M. Pi-
gny, président du Comité républicain,
loge au tribunal de commerce : M. Mon-
tcil r résident de la Fédération du Sud
des entrepreneurs du bâtiment secré-
taire do la Chambre de Commerce ; M-
Dosset vicc-piésident du Syndicat gé-
néral du commerce èî l'industrie ;
M. Sicre. présid-mt de 1 Union des syn-
dicats de commerçants détaillants,
mémbr-Q de la Chambre de commerce ;
M. Trell secrétaire général de la Fédé.
ration des grains et farines : M Ca.
bonde, président de 1-a Fédération de
l'alimentation membre de la Chambre
de commerce : M- de Verbizicr. prési-
dent de la Confédération des syndicats
de défense des commerçants détail
ia.nts ; MM. Legrand et Cluzet. secré-
taires généraux du Comité d'entente ;
MM. Roques et Saivcn. de la Chambre
des métiers ; Mile Maurette présiden-
ts de l'Union des femmes commerçan-
tes et industrielles.
M. Terré ouvre la réunion à H h. 30.
Il dit l'importance des vœux qui vont
être émis, en dehors de toute politique.
Il estime que des erreurs ont été com-
mises dans plusieurs décrets-lois rela-
tifs au commerce et à l'industrie.
M. Legrand, qui prend ensuite la pa-
role, précise, devant le très nombreux
auditoire le but de la réunion : exa-
miner la réforme fiscale et en signale
le défaut d'improvisation dangereux.
« La suppression de la taxe de luxe
et d'autres petits impôts de rendement
dérisoire et vexatoires est heureuse-
ment obtenue et il convient de s en
féliciter, dit-il tout d'abord. »
Et il aborde le côté passif de ces
réalisations : le forfait obligatoire en
matière d'impôts sur le chiffre d affai-
res lorsque celui-ci sera inférieur à
30(3.000 francs, c'est-à-dire dans la plu-
part des cas. , d
Il demande le rétablissement des
commissions consultatives d'arrondis-
sement et dit les conflits douloureux
qui naissent avec les tribunaux admi-
nistratifs, notamment avec le conseil
de préfecture.
En ce qui concerne, la suppression
des avantages accordés aux petits com-
merçants travaillant avec leur femme,
il dit notamment :
« La loi accorde actuellement aux
commerçants travaillant avec leur
femme les légers avantages suivants :
« t' Ouand leur bénéfice n'excède pas
20.000 francs, l'impôt est réduit de 20 %:
« 2' Quand leur bénéfice n'excède pas
5.C00 francs, pas d'impôt du tout.
« Les décrets-lois suppriment ces
avantages, cependant bien légitimes,
puisque le commerçant ne peut passer
en frais généraux le salaire de sa
femme travaillant avec lui.
« Il faut faire abroger ces dispositions
des décrets-lois. »
LA TAXE UNIQUE
D'après ce texte, certains commer-
çants qui ne font subir aux produits
déjà taxés que de simples manipula-
tions relatives à la présentation à la
clientèle mais qui indiquent leur nom
sur ces produits, sont considérés com-
me des producteurs et assujettis à leur
tour à la taxe.
Là encore, la taxe unique ne devrait
être payée qu'à un seul stade de la
production.
L'augmentation de l'impôt sur le
chiffre d'affaire passant de 0.55 à 2 %.
Ce décret a porté de 0,55 à 2% le taux
de la taxe sur le chiffre d'affaires pour
un certain nombre de produits du sol
et de denrées alimentaires
Cette augmentation est contraire :
1° Aux déclarations faites en séance
par le Gouvernement ;
2° Au texte de l'article 7 de la loi du
fi juillet 1934, qui stipule qu'oit • matiè-
re d'impôts indirects, les taux actuels
ne seront pas majorés.
qui disparaîtront si on ne modifie pas
lapideiuent ce décret.
Les pénalités pour les cas d'émission
ou d'insuffisance, la teiroactivite en
matière pénale, le prélèvement de 10 %
au profit des agents du fisc sur les pé-
nalités infligées aux contribuables et
les primas aux délateurs sont ensuite
jugés avec une juste sévérité par M.
Legrand.
Le chapitre des pénalités de l'arsenal
fiscal est effrayant ; on introduit dans
les pénalités un principe de rétroacti-
vité pour des amendes formidables. Il
est prélevé au profit de l'indicateur
une rémunération du mouchardage qui
nous ramène à la fiscalité du bas-em-
pire. Cette prime à la délation et au
chantage est inadmissible ! En France,
nous n'acceptons pas de prime pour
les maitres chanteurs.
M. Legrand lit ensuite l'ordre du
jour.
M Terré remercie ensuite M. Legrand
pour son exposé remarquable et met
aux voix l'ordre du jour oui est adopté
a l' unanimité, puis la réunion prend
fin.
ORDRE DU JOUR
Les Groupements Commerciaux de
Toulouse, réunis à la Chambre de
Commerce, le 8 janvier 1935, tenant
compte de certaines mesures d'équité
et r> justice, prises en faveur du com-
merce par M. Germain Martin, dans
son plan de réforme fiscale ;
Mais considérant qu'il est nécessaire
pour permettre à ce plan de donner
tout son effet, de corriger un certain
nombre d'erreurs commises dans la
rédaction des textes des décrets-lois
dont l'interprétation ne peut manquer
d'avoir de fâcheuses répercussions
Désireux d'apporter leur collabora-
tion et leur documentation au minis
tre des finances pour lui faciliter sa
tâche ;
Demandent :
1° Que le nouveau régime du for
fait, en matières de bénéfices coinmer
cia.ux, soit basé sur le bénéfice et non
sur le chiffre d'affaires ; qu'il soit fa
cultatif et non obligatoire, et que soit
rétablie la compétence en' cette matiè-
re des commissions consultatives d'ar
rondissement ;
2° Que soient rétablis les avantages
concédés aux petits commerçants n'uti
lisant .pas d'autres concours que celu
de leur femme, de leurs enfants et
d'un employé ;
3° Qu'un' abattement à la base soit
institué dans la cédule des bénéfices
commerciaux, comme dans celle des
bénéfices agricoles et des professions
non commerciales ;
4° Que les cessions d'éléments d'ac-
tif, en fin d'exploitation, ne soient
pas soumises à l'impôt sur les B. L C.
5° Que soit rétabli à 0,50 % le taux de
l'impôt sur le chiffre d'affaires ©n ce
qui concerne les produits du sol et le
denrées alimentaires de premières né
cessité. taux actuellement porté
6° En ce qui concerne la taxe uni
que, que les taux soient révisés de fa
çon' à ne pas peser gravement sur les
prix de vente déjà fort élevés, et que
soit faite une révision des assujettis
équitable et rationnelle, afin qu'il ne
puisse y avoir une superposition de la
taxe payée plusieurs fois pour le mê-
me produit ;
7° Que le forfait en matière de chif-
fre d'affaires demeure facultatif et non
obligatoire ;
8» Qu'il soit procédé à la révision
des textes relatifs aux pénalités en cas
d'omission ou d'insuffisances en ma-
tière de chiffre d'affaires ou de bénè
ficés, et qu'il n'y ait pas rétroactivité
pour les infractions antérieures au
juilet 193i et non encore sanctionnées
Protestent énergiquement :
1° Contre les dispositions de l'articl
19 du décret du 20 juillet 1934, qui in
titue sur les pénalités infligées aux
contribuables en matière d'enregistré
ment, et celles de l'article 12 du décret
du 24 juillet, qui institue des pénalités
en matière de chiffre d'affaires, arti-
cles prévoyant un prélèvement
10 % au profit des agents ;
2° Contre les dispositions de l'arti-
cle 12 du décret du 24 juillet, qui pré
voit l'attribution de primes aux déla
teurs dénonçant au fisc des contribua
Mes soupçonnés de fraude.
Nous nous élevons avec énergie et
indignation contre les dispositions
honteuses et de caractère immoral qui
instituent la délation dans nos mœurs,
et celles qui sont de nature à rabais-
. , ser la dignité des fonctionnaires de
supporter par certains commerces ne l'Etat : nous en demandons la sup-
et 1 pression immédiate.
Pratiquement, elle est impossible
îpporter par certains commerces :
réalisant pas 2 % de bénéfice brut
A propos de la loi
sur les allocations
familiales
Conformément a l'article 13 du rè-
glement d'administration publique du
14 mars 1933, pour l'application aux
professions industrielles, commercia-
les et libérales, de la loi du 11 mars
1932, ; jes allocations familiales, les
syndicats patronaux interesses sont
avisés que des décrets sont en prepa-
ation e.i vue de déterminer Jes délais
"«'*- lesquels les dispositions du cha-
pitre V (des allocations familiales) du
titre m du livre premier1 du Code du
travail, entreront en vigueur dans les
r- fessions comprises sous les numé-
ros ci-après de la nomenclature des
industries et professions de la statis-
tique générale de la France :
Sous groupe i c n° 4.644, saboterie,
fabrique de sabots ; n» 4.042, fabrique
de galoches ; n° 4.645, fabrique de cré-
pins en bois, articles en bois pour
chaussures ; n° 46.450 (fermier) ; nu-
méro 46.451, fabrique de formes en
bois pour la chapellerie.
Sous groupe 6 A d : n» 6.320, com-
merce d'alimentation, etc. ; n' 6.222,
marchand, marchande au détail aux
halles.
Sous groupe 6 A k : n» 6.578, mar-
chand d'objets en caoutchouc ; n° 658,
marchand de quincaillerie au détail,
marchand d'articles et d'ustensiles de
ménage.
Les syndicats patronaux- intéressés
sont invités à présenter leurs propo-
sitions et observations dans le délai
d'un mois, à partir de la publication
du présent avis sur les questions ci-
aprîs :
Quel est le délai qui doit être prévu
dans les décrets envisagés, à dater de
leur publication, pour la mise en vi
u._r des dispositions précitées, dans
e|.-.rnn des groupes de professions et.
éventuellement, des sous-groupes ci-
dessus cnumérês 7
Ce délai doit-il être le même sur tout
le territoire ou un délai spécial doit-ii
être prévu pour certaines régions 7
Da.-s la seconde hypothèse, pour quel-
les régions un délai spécial doit-il
être prévu et quel doit être ce délai
pour chacune de ces réfions 1
Ce délai doit-il . être le même pour
tous les employeurs ou un délai spé-
cial doit-il être prévu pour certains
employeurs occupant un nombre limi
a d'ouvriers et d'employés ? Dans la
seconde hypothèse, iusnii'n quel nom-
bre d'ouvriers et d'employés un délai
spécial doit-il "tre prévu et quel doit
"tre ce 'délai 7
Les avis des syndicats patronaux in-
térp- > doivent être adressés au mi-
nistère du Travail, direction du tra-
vail, 2 e bureau, 127, rue de Grenelle, à
Pafis (7 e ). (Inutile d'affranchir).
de
Kermesse
Dans la Légion
d'Honneur
M. Pierre Réal, engagé volontaire
comme caporal pendant la guerre et ti-
tulaire de la médaille militaire, vient
d être nommé officier de la Légion
d honneur.
Une touchante réception lui a été
faite jeudi soir au restaurant Lafayette
et, DOur la première fois à Toulouse,
c'est une femme qui a remis les insi-
gnes au nouveau légionnaire.
C'est Mlle Dilhan, avocat à la Cour,
qui a été déléguée par la Grande Chan-
cellerie, pour décorer M. Pierre Réal.
Dans l'assistance on remarquait M.
Rougier, président de la Fédération Na-
tionale des Combattants Volontaires ;
M Prat, président de la section de la
Haute-Garonne ; M. Viala, de la
CIAM.A.C. ; MM. Chaubert. Bascou.
Cnéron-Trâverson et de nombreux am.t;.
Mlle Dilhan et M. Prat prirent la pa-
role à- cette manifestation toute intime.
Nos félicitations au nouveau légion-
DES ETUDIANTS ET ETUDIANTES
CATHOLIQUES
La kermesse des Amis des Etudiants
catholiques et des Amis des Etudian-
tes catholiques de Toulouse aura lieu le
samedi 2 et le dimanche 3 février, dans
la salle du Jardin-Royal.
Cette grande manifestation charita-
ble est donnée au profit de la jeunesse
universitaire catholique. Les centres
de haute culture religieuse, d'entr'aide
et d'amitié qu'elle a créés ont besoin
de la collaboration et de la générosité
de tous pour s'organiser solidement,
pour faire pénétrer son apostolat dans
les milieux intellectuels et rendre mo-
ralement et matériellement service à
tous ceux, étudiants et autres, qui bé-
néficient de leurs œuvres bienfaisantes.
Et cette « Kermesse de la jeunesse »
sera particulièrement gaie et animée
dans son atmosphère traditionnelle de
bon accueil et de distinction. On y ap-
plaudira un spectacle très fin et du
meilleur goût, et une revue d'étudiants
qui. sous ses différents aspects de sen-
timentalité et d'humour, distraira et
amusera dans son cadre savoureux de
régionalisme, dans ses jolies et spiri-
tuelles critiques et dans ses décevantes
anticipations.
Que l'on veuille bien retenir, dès à
présent, les anrès-midi des 2 et 3 fé-
vrier qui offriront de joyeux divertis-
sements et attireront un public nom-
breux et sympathique.
Les Soirées
BAL DE LU. S. D. R. A. A.
Lt comité des fêtes de lUnion des
sous-officiers de réserve de l'armée dû
l'air nous Informe que son deuxième
grand bal aura lieu le 2 février, dans
les salons de l'Hôtel de Paris, à 22 h.
En raison du succès obtenu par la
soirée de l'année dernière, tous sês
amis et habitués ne manqueront pas
d'y assister.
Au Cercle Saint-Pierre
Ce soir, à 20 h. 45, à la salle des
fêtes, 22, allées de Barcelone, sera don-
née une représentation du Voyage de
M. Perrichon.
La désopilante comédie d'Eugène La-
biche et Ed. Martin sera interprétée
par la troupe du Cercle Saint-Pierre,
qui compte de véritables artistes.
Demain dimanche, 20 janvier, à
16 h. 45. deuxième représentation du
Voyage de M. Perrichon.
La soirée d'aujourd'hui et la matinée
de demain seront données au profit de
l'école des garçons de Saint-Pierre, sous
la présidence du vénéré pasteur de la
paroisse, M. le chanoine Boube.
Nous engageons nos lectrices et nos
lecteurs à aller voir le Voyage de M.
Perrichon. Ils passeront deux heures
de saine gaîté et auront la satisfaction
de témoigner leur sympathie à l'ensei-
gnement chrétien.
On trouve des cartes d'entrée au prix
de 6 fr.. 4 fr. et 3 fr. à l'allée de Bar-
celone, 22, ou à la vicariale de Saint-
Pierre, lue Valade, 21.
Fermeture obligatoire
des boucheries
Le Syndicat de la boucherie informe
la population que lundi prochain, 21
janvier, exceptionnellement, les maga-
sins de boucheries seront fermées au
public en application d'un arrêté pré-
fectoral accordant une dérogation aux
arrêtés antérieurs.
Il est rappelé que toute infraction à
cet arrêté entraine des sanctions sévè-
res.
Dans nos Facultés
DOCTORAT D'UNIVERSITÉ
Le samedi 19 janvier 1935, à 15 h
salle du cours de zoologie, M. Robert
Amin Karam, ingénieur de l'Institut
agricole de Toulouse, soutiendra des
thèses pour l'obtention du titre de doc
teur de l'Université de Toulouse (men-
tion zoologie) sur les sujets suivants
Prenait :e thèse : « Contribution
l'étude des eaux douces et saumâtres
d'Alexandin et plus spécialement des
T panosomes parasites des poissons
de ces eaux ». i m
Deuxième thèse : « Les MyxospôV
dies, parasites des poissons d'eau dou
ce d'Europe. »
Jury ; MM. Jammes, Despax, Gaus
sen.
Pharmacies de service
DIMANCHE 50 JANVIER
U« groupe)
Blayac, rue de la Colombette ; Caussou
25, rue de la République ; Chambal, place
des Carmes ,22 ; d'Aussonne, route de Bla-
gnac -, Chassan, place du Busca : Lescure
9. rue' de Réniusat ; Souville, 6, rue Alsace:
Tome, Croix-l>aurade ; ïriiH'uier, 24, rue
Bayard.
Assureront le service de nuit pendant la
semaine du 20 au 26 janvier 1935 :
Cnassan, place du Busca ; d'Aussonne,
mute de Blagnac ; Torne, à. Croix-Dau-
rade.
Marché à la volaille
OU 18 JANVIER
Poules, de 30 à. 35 fr.; poulets, de 25 à
35 lr.; dindons, de 80 à 90 Ir. ; canards, de
30 à 35 fr. ; pintades, de 30 à 40 lr. ; pigeons,
de 15 à 18 fr., le tout la paire.
Lapins, de lo à 15 lr. pièce.
Œufs, de 5 fr. 50 à 6 fr. la douzaine.
UN CADAVRE RETIRÉ DU CANAL
Vendre:!: matin, à 10 h. 45, le corps
d'un homme a été retiré par les pom-
piers du canal de Brieiuie, à l'écluse
Saint-Pierre.
M. le commissaire do police du 38 ar-
rondissement s'est rendu sur les lieux,
accompagné de M. le docteur Pérès
qui, après examen, a conclu à une
mort due à un accident ou à un sui-
cide remontant à un mois et demi en-
viron.
Le corps était en état complet de dé-
composition.
Aucune pièce d'identité n'a été trou-
vée sur lui.
11 a été transporté au dépositoire des
Pompes Funèbres.
Le signalement est le suivant : 50 ans
environ ; cheveux châtains foncé gri-
sonnants ; moustache hirsute taillée
ur les côtés ; lèvres épaisses ; bouche
en parti o édentée : taille, 1 m. 65 ; vêtu
d'un complet sombre, paraissant bleu-
marine, sans marque ; pantalons sans
bretelles ; chemise de couleur kaki ;
souliers noirs montants ; chaussettes
grises ; écharpe de vouieur violette et
blanche à dessins.
Dans les vêtements on a découvert
un journal ayant pour titre : « Kuryer
Eilmony » de 1934, un mouchoir sans
initiales à carreaux blancs et bleus,
un briquet plat sans estampille, une
paire de ciseaux, un cahier « Job »,
une glace réclame « Conchon Qui-
nette ».
TOUJOURS LES VOLS
AUX MAGASINS « MONOPRIX »
jeudi, -ers 15 h. 30, M me Marie Ségué-
la, surveillante à « Monoprix » a sur-
pris M m « Madeleine Coumau, veuve
Broca, agee de 76 ans, demeurant à Bla-
gnac, qui venait de voler une tablette de
chocolat, d'une valeur de 1 fr. 50.
Elle a interpellé cette femme au mo-
ment où elle sortait du magasin, par
la porte de la rue Alsace. Conduite de-
vant M. le commissaire de police du
premier arrondissement, par l'aeent Ca-
zaux, elle a été laissée en liberté, après
interrogatoire.
HEURTE PAR UNE AUTO
QUI PREND LA FUITE
M. Antoni Zwiarnik, sujet polonais,
demeurant 125, grande rue Saint-.Mi-
chel. a signalé à M. le commissaire
de police du 3» arrondissement, que
ce matin, vers 6 h. 30, il circulait à
bicyclette route de Pans, lorsqu'il a été
heurté par derrière par une automo-
bile qui roulait dans la même direc-
tion.
U déclare avoir été traîné sur une
Cinquantaine de mètres et projeté sur
le côté droit de la route.
Le conducteur de la voiture s'est ar-
rêté, mais prétendant «lier chercher
un médecin, il a pris la fuite en direc-
tion de Montauban. sans décliner son
identité.
Le plaignant a eu quelques blessures
légères sur tout le corps, tandis que sa
bicyclette a été complètement mise
hors d'usage.
Le n» d'immatriculaition n'a pu être
relevé.
Sur plainte, une enquête est ouverte
au 3 6 arrondissement.
Le professionnel du vol. — Jean-Ma-
rie Canal, âge de 30 ans, journalier,
avait dérobé au cours des mois d'oc-
tobre, novembre et décembre, des bi-
cyclettes, des poulets, des lapins et di-
vers autres objets de valeur
A la suite de nombreuses plaintes,
il fut identifié et arrêté par le service
de la Sûreté.
Déféré au Parquet, il comparaît de-
vant le Tribunal correctionnel qui lui
inflige huit mois de prison avec confu-
sion avec une peine de trois mois déjà
prononcée contre lui.
SALON de la T. S. F.
3 lampes luxe 275 fr.
5 lampes super .... 575 fr.
6 lampes superoctode. 750 fr.
8 lampes penthode . . 995 fr,
CINÉ-ACTUALITÉS PARLANTES
r 17 heures
ENTREE LIBRE
54, Rue Bayard
Cours et Conférences
LES VANDALES
M. l'abbé Joseph Chansou, demeu-
rant 25, rue Malaret, aumônier direc-
teur de l'Association des étudiants ca-
tholiques, dont le siège est 9, rue du
Sénéchal, a porté plainte contre incon-
nu au premier arrondissement, poui
vol d'une plaque d'une valeur de
50 francs qui se trouvait sur le mur, à
côté de la porte d'entrée du siège, et
sur laquelle se trouvait l'inscription de
l'association.
Le vol aurait été commis dans la nuit
du 14 au 15 courant.
ECOLE DES SCIENCES SOCIALES
DE L'INSTITUT CATHOLIQUE
Samedi 18 janvier. — A 16 h., chaire
Léon XIII : Le patriotisme et la vie
internationale. Professeur, M. l'abbe
Cavallera.
A 17 neures, chaire Albert de Mun- ;
Les assurances sociales. Professeur :
M. Bourguignon.
« DEUX CENTS ANS DE COMEDIE
MUSICALE ET D'OPERETTE »
C'est ce soir samedi, dans la salle du
Vieux Temple de la rue Romiguières
(angle de la rue Devilie), à 20 h. 45,
que notre distingué compatriote M.
Marcel Vidal Saint-André donnera,
sous les auspices du « Club du Langue-
doc », sa conférence avec audition sur :
Deux cents ans de comédie musicale
ei d'opérette.
Musicographe averti, causeur adroit,
connaissant à fond son sujet, M. Mar-
cel Vidal Saint-André tiendra sous le
charme d'auditions les nombreux au-
diteurs qui viendront l'entendre et
l'applaudir. Nul mieux que ce composi-
teur délicat de tant d'œuvres aimables
ne pouvait traiter de la musique légère
à Toulouse. C'est une bonne fortune de
pouvoir l'écouter ce soir et fêter avec
lui Offenbach, Lecocq, Boieldieu, Mes-
sager, Pergolèse, Strauss et Lehar.
On trouvera des billets d'entrée ce
soir, à partir de 20 h. 15, à la porte du
Vieux Temple, à 5 et 3 francs, unique-
ment pour couvrir les frais d'organisa-
tion locale.
LUNDIS LITTERAIRES
Deux rapports seront consacrés à
l'hystérie . au prochain congrès de
Bruxelles.
Ce danger public ne devient-il pas
parfois une source d'évolution collecti-
ve ? De docteur Dide le dira le lundi 21
janvier 1935, au grand amphithéâtre
de la Faculté des Lettres.
aura pour point de départ : gare de îa
crémaillère, ù. Superbagaère:, à a heures.
Hetuui- a Luchon à lt) heures.
Itinéraire : l'our du Alail de Pouy (1900 m.)
Course facile, à la portée des débutants
un peu exercés.
S'inscrire pour l'excursion, au secrétariat
du Ski Club Toulousain 3, rue Bayard,
jusqu'à samedi midi.
LA BOXE A TOULOUSE
France-Italie
Cette rencontre qui passionne tous les
sportifs de notre ville, promet d'être
une des plus belles manifestations do
boxe, organisée à Toulouse.
La renommée de l'équipe italienne
est européenne. Ses boxeurs sont con-
nus coninle de fins escrimeurs, frap-
pant sec, très scientifiques.
Chacun de ces combats pourrait ser-
vir de combat vedette dans n'importe
qu'elle réunion.
Prenons par exemple la rencontre
Gaston Fayaud-Enrico Buratti.
Buratti est champion de Lombardie
1932, 1933. Il est deuxième du cham-
pionnat d'Italie 1934.
Lors de la rencontre France-Italie, le
24 novembre dernier à Milan, il battit
Bonnet le représentant de la France.
Tout le monéte connaît la valeur de
Bonnet. Et pour le battre, il faut un
grand champion.
Enrico Buratti est un grand cham-
pion .Son adversaire Gaston Fayaud est
trop connu pour que je vous le présente
C'est un des plus sérieux espoirs de
la France aux prochaines olympiades.
Ses dernières exhibitions, en Irlande
où il représentait la France, furent un
triomphe.
Quelle belle rencontre en perspec-
tive.
L'équipe italienne arrivera en pare
à Toulouse, lundi prochain à 15 h. 36.
Nous faisons appel à tous les amis du
sport, à tous les amis ries Italiens pour
être à leur arrivée.
Lorsque les Français furent à Milan,
en novembre dernier, leur réception fut
grandiose.
Ayons à cœur de lendre à ce peuple
ami. l'hommage qu'ils rendirent à nos
représentants.
C'est par de chaleureux vivats que
nous saluerons l'équipe italienne à son
arrivée en gare de Toulouse. '
DÉMÉNAGEMENTS par Autos, ca-
dres et voitures capitonnées F. RAY.
NAUD. 195, av. de Muret. Tél. 387.06.
Personnel recommandé.
ON DEMANDE une bonne cuisinière,
sérieuses références. Ecrire N" 5391,
Havas, Toulouse.
MADAME L.OUISA, guide, conseille
4, rue des Couteliers. Toulouse.
S
s
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juridiques gratuites
DE L'UNION SOCIALE DU MIDI
Tous les dimanches, de 10 h. à 11
heures, au Secrétariat Social, 1, place
Stes-Scarbes.
Dimanche 20 janvier : avocat con
sultant, M" Nazair-Blanc.
SECRÉTARIAT DES FAMILLES
22, Allées de Barcelone
Tous les dimanches, de 10 h. 30 à
1 h, 30, renseigne gratuitement sur
toutes lès questions : juricuqués, acci-
dents du trâvéil. habitâtiuns à bon
marché, institutions chritablès, assis-
tance rédige lettres, demandes, etc
FAITS DIVERS
LES VOLS A LA TIRE
M. Barthélémy Ubeda, boucher, de-
meurant 1, rue Figeac, a porté plainte
contre inconnu au premier arrondisse-
ment, pour vol de son portefeuille con-
tenant une somme de 250 francs, com-
mis le 16 courant, vers 16 heures, au
marché Victor-Hugo.
LE DEVALISEUR DE BASSE-COUR
M. Albert Dupin, chauffeur-mécani-
cien, 37, cote de Lardenne, a porté plain-
te contre inconnu au 7 e arrondissement,
pour vol de quatre poules, commis dans
la nuit du 15 au 16 courant, dans une
volière située près de sa maison.
TRAM CONTRE AUTO
Jeudi, une collision s'est produite
place du Capitole, entre l'automobile
conduite par M. Georges Ramond. de-
meurant à Carcassonne et un tramway
de la ligne 22.
Pas d'accident de personne.
LA PELISSE ÉGARÉE
Mme Anne Rault, demeurant 17, rue
Denfert-Rochereau a perdu, le 13 cou-
rant, une pelisse en fourrure. Aucune
déclaration de trouvaille n'ayant été
enregistrée elle a porté piainte en vol
contre inconnu au 3» arrondissement.
OU EST LE COLLIER ?
jeudi, vers 1 h. 30, Mme Irène Pond,
demeurant à Ardonne (Basses-Pyre-
nées) de passage à Toulouse, a cons-
taté la disparition d'un collier de per-
les d'une valeur de 300.000 francs. Mme
Pond suppose que ce collier a été per-
du ou qu on le lui a volé dans un ci-
néma de la ville
Sur plainte contre inconnu, une en-
quête est ouverte au 1" arrondisse-
ment.
Gazelle Judiciaire
TRIBUNAL CORRECTIONNEL
Audience du 18 Janvier
Président : M. Rougé.
Ministère public : M. Ader.
Greffier : M. Ostric.
Les vagabonds. — René-Gabriel Clé-
ment, âge de 31 ans, manœuvre, sans
domicile iixe, était rencontre, le 17 jan-
vier, en état de vagabondage, par les
gendarmes de la brigade de Villefran-
cne, sur le chemin d'intérêt commun
N 1 23, entre Bourg-Saint-Bernard et la
commune de Saussens.
Il déclara aux gendarmes qu'il était
sans ressources et qu'il cherchait du
travail. Il allait de ville en ville, de-
mandait des secours aux mairies et
couchait aux asiles de nuit lorsqu'il en
trouvait.
Déféré au Parquet, il comparaît ven-
dredi, devant le Tribunal correctionnel,
sous l'inculpation de vagabondage.
Le dossier de l'inculpé n'étant pas
entièrement constitué, l'affaire est ren-
voyée à une autre audience.
— Pour le même délit Enrico Bello-
mi, dont nous avons déjà parlé, son
affaire ayant été remise à aujourd'hui,
est condamné à un mois de prison.
Toujours les indésirables. — Manuel
Mermho, de nationalité portugaise, ar-
rêté le 12 janvier dernier par les agents
de la brigade cycliste, pour infraction
à arrêté d'expulsion, comparaît devant
le Tribunal pour ne pas s'être confor-
mé à cet arrêté.
Il est condamné à deux mois de pri-
son.
— Pour le même délit, Pierre Valde-
vell comparaît également et est con-
damné à deux mois de la même peine.
Les cambrioleurs. — Louis Dubois.
31 ans, plombier, zingueur, était arrêté
le 25 décembre dernier, vers 1 heure
du matin, par les agents de service sur
les allées Lafayette. au moment où il
venait d'essayer de cambrioler la bara-
que de M. Célestin Portet, forain.
Se voyant surpris. Dubois prit aus-
sitôt la fuite et dissimula un tiroir-
caisse contenant une somme de
87 fr. 40, qu'il avait dérobe, derrière
une voiture.
Arrêté, il fut déféré au Parquet et
il comparait devant le Tribunal cor-
rectionnel qui lui inflige trois mois de
prison.
-210-08
SARRAUTE
S, Rue des Trois-Journées, 1
Sports et Préparation Militaire
CLUB TAURIN TOULOUSAIN
Première assemblée générale de la tem-
porada, ce soir samedi 19 janvier, à 21 heu-
res, café Bioussa, arcades du Capitole,
BOULE SPORTIVE BONNEFOY
La société la Boulo Sportive Bonncfoy
ayant plusieurs dates de libre à son calen-
drier, pour matches amicaux, désirerait
conclure avec sociétés de la ville et nan-
lieu; à cet effet écrire au président de la
Commission sportive, M. Octave Lagarde,
Place Béleille, 20.
Ce soir samedi, à 21 heures, au siège,
réunion générale. Compte rendu du congrès
et concours officiels.
SOCIETE D'EDUCATION PHYSIQUE
DE LA HAUTE-GARONNE
La Société d'Education physique de la
Haute-Garonne (fondée en 1008), est suffi-
samment, réputée, dans tous les milieux
sportifs, pour la façon toute spéciale de
préparer les jeunes gens aux It.A.P. et
B.P.E.S.M. sans qu'il soit besoin de la pré-
senter.
Les cours ont Heu le Jeudi, à -20 h. 30,
au Gymnase. 12, rue Pout-Montaudran, et
le dimanche, à 9 h. 30, au Stade Cafar'elli,
boulevard Lascrosses au lond de la cour,
a droite. Entrainement complet, théorie sur
le tir, etc.. etc., sous la direction de mo-
niteurs civils, spécialisés et diplômés.
Les candidats au B.P.E.S.M. et, au sursis
d'incorporation peuvent se faire inscrire dès
maintenant, pour une modique cotisation
chez le président, rue des Lois, 32 bis, tous
les jours, de 12 a 15 heures, où par le se-
crétaire gnééral, le jeudi soir au Gymnase
SKI CLUB TOULOUSAIN
Dimanche prochain 20 janvier, les cours
de ski Pour débutants, gracieusement pro-
fesses par les moniteurs du Ski Club Tou-
lousain, seront faits à Luchon-Superbagnè-
res par :
11. Maurice Jeannel Fils. Rassemblement
9 h. 30, auprès des poteaux. Départ de la
piste de Bob.
A Puymorens : par M. Francis Champre-
naiul. Rassemblement devant le refuge Fa-
ran 1 8 1. 30.
L'excursion hebdomadaire sera conduite
par M. François Selme de Laglazière et
F. G. S. P. F.
Union Régionale du Midi
Championnat départemental
de la Haute-Garonne
Matches du 20 janvier 1935.
Excellence :
St-Ktienne E2 contre St-Jérôme E s à 14 a.
& Rangoeuil n* 1. Arbitre M. Auglsti-ou.
S>Ei.enne JS3 contre St-AutUn E i 13 h. 30,
à St-Etienne. Arbitre M. Bives.
Honneur :
StEtieune Ht contre St-Michel H, a Rau-
gueU n" 2. â 15 heures. Arbitre, M. Barrere.
St-Etienne 112 contre St-Jérom$ H, à Kaa-
gueull n" 2, à 14 beures. Arbitre M. Barrer*.
Promotion :
StEtieune PI contre Montalembert Pl.
à 14 heures, à Montalembert. Arbitre s M.
Ihoniières.
St-Aubin P2 contre Montalembert P2, *
15 heures, à Montalembert. Arbitre, M.
Thomi rès.
St-Aubia PI contre St-Sernin P2, à 14 h. 30
à St-Etienne. Arbitre, M. Bivés.
St-Sernia PI contre Pecbbonnieu PI, à
14 h. 30, à Pechbonnieu. Arbitre,. M. Marty.
St-Sernin P3 contré Pechbonnieu' P2, a
15 h. 30, à Pechbonnieu. Arbitre, M. Hue.
St-Etienne P3 contre Bonnefoy P, i a h.,
au Caousou 1. Arbitre M. Borie.
Minimes :
St-Etienne M2 contre St-Etienne M3, à
15 heures, au Caousou 1. Aibiireo M. Borie.
St-Etienne Mi contre Boimefoy M, à 15 h.,
au Caousou 2. Arbitre, M. Laborie.
St-Sernin M contre St-Aubin M, à 14 h.,
au Caousou 2. Arbitre M. Laborie.
Match amical :
St-Etienne P2 contre Elan Sportif de St-
Josepti, à Rangueuil n' 1, à 15 heures. Ar-
bitre, M. Brus.
Cadets de St-Etienne. — Les joueurs dont
les noms suivent, sont convoqués le diman-
che 20 janvier 1035 :
Le matin :
L'équipe l contre le T. U. C. 2; cour
Ste-Anne à 10 heures ; Borie, Legraiid; Per-
nres, Iiamsay, Vergues.
L'équipe d'Excellence contre le T. U., C. 8;
cour Ste-Annc, à 10 heures : Bivés, Boué,
Legrand, Zèbres et Cie.
Le soir, à Rangueil, 13 h. 30 :
L'équipe E2 : Coustols, Guionie, Izard,
Michel, Soriac.
L'équipe 6 112 : J. Bouville, Gasc, Crispel,
Jammes, Louychal.
A Karigueil, 14 h. 30 :
L'équipe 5 111 : Barquin, A. Laffont, La-
caze. M. Laffont, Laffite.
L'équipe S P2 : Carayon, Bourdiaux, Mal-
mary, St-Jean, St-Agne, Lapone.
A Montalembert, à 13 h. 30 :
L'équipe 7 Pl : Bacqué. Estève, Sciolette,
Fontugne, Dcnnis,, Quet.
A St-Etienne, cour Ste-Anne, à 13 h 15 •
L'équipe E3 : Aniat, cluchet, Fenus,' jam-
mes, Suurines.
Au Caousou. à 13 h. 30 •
p^rtib S. P3 : Dumas - Gaiy < cia -'-.
Au Caousou, â 14 h 30 •
L'équipe 10 Ml : Couloureau
Bonhouret. Crispel, ïonnelô
L'équipe 11 Ma : Cazahon
vielle, Dillc, Barrière Amade
L'équipe 1-2 M3 : Paniagua. Dille Dumont
Cayre, lllgarmet, Azars.
u mont>
Avis aux Joueurs. _ I/6S joueurs se trou-
vaut dans l'impossibilité de jouer? sont
priés d'avertir d'e.xtrëme "
taire sportif.
Banière,
Marty, Mi n .
ie urgence le seerft-
ERNEST & C'f
CAMEMBERTS extra
La boite
BŒUF à la gelée
La boîte .,
1.25
J.SlCARD.SucceAJeup» La hoite 2.75
En RjécAcLirve? cette Semolive'.
SARDINES à l'huile d'olive, 4|6 poissons, la b. i|4 1 .60
U. V. F.
Il est rappelé à tous les licenciés et mem-
bres individuels. qu0 le 30 janvier aura
lieu, à 9 heures, la distribution des do*-
sarts. et à a h. 30, le départ, du cross cvclo-
pédestro d'ouverture, organise par l'U.V.F.
RUGBY
Championnat de France Poules de Sept
Le C A. Béglais
au Parc des Sports du T, O. E. 0.
Dimanche 20 janvier, à 14 h. 30 très pré-
cises aura lieu, au Parc des Sports, allées
de Brienne. un grand match d 0 rugby
comptant pour les poules de sept du cham-
pionnat de France qui mettra en présence
les équipes premières du Club Athlétique
Béglais et du T.o.E.C.
Les Béglais déplaceront à cette occasion
leur toute première équipe.
Les Toécistes présenteront leur toute pre-
mière formation, où instrumenteront les
Lapcyre, Lacroix, Dorgan, Valette, Baillau
Salât, calduro, Dufau, en trois-quarts et
les Champngnac, Laûtto, Szarvas, Brunie
Sannou, Nicol. Font, Roux en avants.
En lever de rideau, à 13 heures, l'équipe
II du ï.o .E.C. rencontrera en match ami-
cal l'équipe première du R. C. Toulousain.
Excellente partie d'entraînement pour los
toécistes avant leur match contre le Stade
Toulousain le samedi 26 courant.
RUGBY
Amicale Sportive Vaurécnne
contre Stade Toulousain
Diman

LES SPECTACLES
THEATRE DU CAPITOLE
Aujourd'hui samedi, à 20 h. 30 ;
< Gillette de Narbonne », avec la divette
Rachel Lauwers, de la Gaite-Lyri
que . le baryton André Girard, du
Théâtre Colon de Buénos-Ayres.
Dimanche, en matinée, « Sigurd »,
avec Geirgette CarO, de l'Opéra : Ar-
\ez Vernet, de l'Opéra ; le ténor Césai
Vezzani de l'Opéra-Comique ; Louis
Mus'-, rte l'Opéra-Comique.
En soirée : « Gillette de Narbonne ».
ART ET THEATRE
Au Jardin-Royal
On a trop rarement l'occasion, à Toulouse,
d'applaudir l'excellent groupement.
. Art et TbéAtré ». pour ne pas signaler
1» job. programme qu'interprétera, au bénêtlce
de l'œuvre si populaire du Refuge, ce
ceixlè d'artistes amateurs, au talent depuis
longtemps consacré sur nos meilleures scènes
toulousaines.
Art et Théâtre Jouera dimanche en matinée,
au Théâtre du Jardin-Royal, trois
comédlàs de nos meilleurs auteurs : « Veuve
Durosel ». de A. BtsSon et Antony Mars ;
» Lê Couvert de l'Absent », un acte délicieux
du chansonnier Armand Foucher, et,
« Le tianglier ». un acte d'Alex Bisson.
On sait avec quai soin son», composés les
programmes d'Art et Théâtre, comment ils
sont finement Interprétés par cette compa
gnie d'artistes que ne désavoueraient pas
des artistes professionnels, c'est donc à un
gala de comédie que nous convions nos
lecteurs. Ils ne seront point décUs et leur
Joie se doublera d'une bonne action, faite
en faveur de Iceuvre du Refuge. Ajoutons
que l'orchestre de M. Astre, fera entendre
les meilleurs airs du répertoire.
Billets à six, quatre, trois et deux francs,
a l'entré* dé la salle, dimanche matin, de
dix heures â midi et à partir de 14 heures.
OLYMPIA
DEUX CRANDS FILMS
~ AMOK -
avec Marcelle CHANTAL,
J. YONNEL, INKIJINOFF
C'ETAIT ON MUSICIEN
avec Ternand GRAVEY
et Luoien BAROUX
MUSIC-HALLS ET CINÉMAS
NOUVEAUTES. — A 15 h. et à 21 h.
Raimu dans « Le Blanc et le Noir », et
« Le Chemin du Paradis »
variétés. — A 15 h. et à 21 h.: « Jeanne .
avec Uaby Morlay.
PARAMOUNT. — Spectacle permanent 5
partir de H h Soirée a 21 h Jéanne Chelrfl
dans « Les filles dé la concierge »
GAU M ONT-PALACE — A 15 h et à 21 h. ;
Vahnl-Marcoux, Hubert Lynen dans « Sans
Famille ».
TRIANON — A 15 h et à 21 h : • Le Petit
Jacques ». avec Constant Kemy, Annie Ducaux,
Lina Noro, etc
LE ROYAL. — A 15 h. et à 21 h. : MaMr-
Jèuê Dletrich dans « L'impératrice Rmg- ».
gallia-palace. — permanent de M h.
a 19 n. ( soirée a 21 h. : Katharine Hepburn
dâns • Little Women ».
oiympia. — A 21 h. : « Amor », avec
Marcelle chantai. « C'était un musicien »,
avec Fernand Gravey, Lucien Baroux.
COSMOGRAPH. — A 15 h. et à 21 h. ;
« Le chien des BasKerviUe », une aventure
du détective Sherlock Holmès » ; « Rats
d hôtel ».
C1NEO. — A 21 h. : « La Guerro des
Valses », avec Fernand Gravey, Madeleine
Oieray, Dranem.
CINE-BLEU- — Soirée a 21 h,
Signe de la Croix ».
SAINT ACNE-CINEMA, — 9 h. : De la
gaieté, du rire, •• Les Surprises du Sleepuhg
», avec Florelle.
ODEON. — 9 h. : « Le Roi des Resquilleurs
», avec Georges Milton ».
FÀNTASIO — 51 h. : « Son autre amour »,
avec Constant Rémy et 50 gosses; « Article
3ii », tllin policier.
AVIS ET CONVOCATIONS
Fédération départementale de» Anciens
comuaitànls et victimes de la guerre (Union
Kcuét'aie).— iuus reiiseigiiemenis utiles sont
«lutines aùx ancrens combattants, perrsron-
IjOo ou lion, au siège de la 1-édération dé-
,t'arterriïtna,rt, U, rue Alexaudre-Fouitanier,
»ur -'es pensions d'invalidité, renouvelieluèul
de- caries de combattant, mutuelle?
îtiraite, Société de secours mutuels, Crédit
Immobilier, Veuves de guerre, Ascendants,
pupilles et orphelins de guerre.
Les yerui nieiice* de la Fédération départementale
sont, d ailleurs, organisées à cet
eilet, comme stiu ;
45Sociu((o/i de Tuiiltuse, tous les jours,
de i:j a u heures et de 15 à 19 heures, au
siege. il, rue Alexandre-Fourtanler; le dimanche,
de 10 a i-.» heures.
îocide de Mutuetle-ltelralle, tous les
jouis, ue l-i h. »J a la u. ju, il, rue Alexanui
e-l'ourtariit'i-,
su tetc ne accours mutuels, tous les jours
du io i ii heures et. de ig à 19 heures, rue
Alexandre-Four lariier, il ; le dimanche, de
Pi a i- heures.
i sïocl'lno/i îles .4. C. du Sud, le dimanche,
de 10 a U heures, au siège, 50, Grand
Calé de l'allée Saint-Agne.
rMleritell'! des Minimes, le dimanche, de
lu a ii heures, au îtège, M, avenue des
Minimes.
lsiX(n;/hyn des A. C. de l'Ouesl, le dimanche,
de lij a Pi heures, au siège, salle Letine,
Pitfé-n'Ûié.
Atooçiàtion des veuves de Quart, tous
r^niejjinf mepls utiles, Maison du mm lié,
II. tue Alsxandi-e-Fourtanier.
A-isuctalKin des Aecendunit de Toulouse et
lu llauie ourohiie, ions renseignements utiles.
Muiso'i du mutilé, il, rue Alcxandrc-
1• "iii-iauièr.
l'uinUes de lu nation il Orphelins de
VtiLiie, tous renseignements utiles, .Maison
du niuiiie. M; rue Alexaiulre-Kourianior.
i:>it,)n ttêi A.

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rue Pouzonviile, et Jeanne Hullot, dactji»,
2. rue Claire-Paulhac,
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et Antoinette Langelot, sans profession, 15.
rue du Rempart-Saint-Ktienne.
Roger Dartiguelongue, ajuste-mécanicien
30, rue de la Chaîne, et Renée Dartiguelongue,
ménagère, à Bonrepos (Haute-Garonne).
Henri Peronne, plombier, 22, rue Bernard-Mulé,
et Yvette Molinier, employée de
commerce, même adresse.
René Maury, charcutier, 19, rue Salnt-
Antoine~du-ï, et Raymonde Saly, dactylo,
impasse Delpy.
Eugène Siadous, employé T. C .R. T., 1,
rue de Périole, et Odette Cazassus, infirmière
,27 bis, rue Aragon
Louis Malavialle, boulanger, à Marseillan,
et Mary Garrigues corsetière, 52, rue
Saint-Jérôme .
Louis Boucher, négociant, 69, allée Saint.
Simon, et Odette Chelle, bouchère, 19, route
de Revel.
Naissances des 15 et 16 janvier
Henri Andrieu, rue du Borgne, il.
Claude Dreullhe. rue Brouardel, 7.
Pierre Alozy, rue des Teinturiers, l.
* Ariette Mazet, rue Ville-d'Avray, 2.
Madeleine Kandjian, rue Maran, 39.
Adrien Pinel, rue de la Providence, 28.
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Georges Colombiès, 35 ans, chemin de
l'ont aine-Lestang.
Jeanne Gilède, veuve Garre, 76 ans, 10,
rue E.-Billières.
Thérèse Caux, veuve Dedieu, 75 ans, 33,
rue Taupin.
Pierre Laffont, 59 ans, 75 bis, rue de la
Concorde.
Guilhaume Fau, 57 ans, 5, rue Raymond-IV.
; Joséphine Marc, épouse Dillat, 48 ans.
Calvaire B. D.
Justine Maysseng. épouse Marqués, 72 ans,
48, rue de la République.
Joséphine Toncins, épouse Estrade, 70 ans,
48, rue d'Aubiusson.
Anna Paris, veuve Laffont, 88 ans, 15,
rue Villeneuve.
Germain Lannes, 64 ans, rue Piquemll.
Alfred Calandre, 55 ans, 17, rue Aversenq-
Deorme.
Marie Condesse, veuve Aziron, 76 ans,
l bis .boulevard de la Marquette.
Eugène Jacqiiot, 71 ans, 15, rue Valade.
Suzanne Langlade, 28 mois, route de Launaguet.
Jeanne Pugihet, 72 ans, i, rue du Moulmbayard.
Virginie Delpy, veuve Teuilère, 79 ans, 5,
rue Denfert-Kochereau.
Marie Sellier, veuve Fabre, 90 ans, 10,
chemin de la Baraquette.
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25. rue de Rémusa t. Choix & domicile;
Téléphone * 203-13.
AYtS BE Bt€t$
Les familles ROUQLTER, DUPONT,
bastié; JULLIOS, LAPEYRE, BOUE
et ROUGÉ ont ia douleur de vous faire
part de la perte cruelle qu'elles vieanent
d'éprouver en la personne de
Monsieur Jean-Baptiste ROUQUIER
Ancien Combattant de l€f70-7l
leur père, beau-père, grand-père, parent
et allié, décédé dans sa 90e année,
et vous prient d'assister à ses obsèques
qui auront lieu le samedi 19 janvier
1935, à 14 heures, sur la paroisse de
Croix-Daurade.
On se réunira à' la maison mortuaire,
chemin coupé Lapujade, maison Rouquier.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
Pompes Funèbres Municipales
Tél. 247-30, 34. rue Pargaminières. Toulouse
Madame François LAFFONT ; Monsieur
Charles LAFFONT ; Monsieur et
Madame Louis MENGAUD et leurs familles,
profondément touchés des nombreuses
marques de sympathie qui leur
.ont été témoignées à l'occasion du dé-
:cès de
Monsieur
Pierre-Antoine-François LAFFONT
et dans l'impossibilité d'y répondre individuellement,
prient toutes les personnes
qui se sont associées à leur
deuil de bien vouloir trouver ici l'expression
de leurs vifs remerciements.
Le service de neuvaine sera célébré
dans la plus stricte intimité.
Par jugement en date du 18 janvier
1935, le tribunal a prononcé la faillite
du sieur F. Delattre, négociant, 35,
avenue de Bayonne, fixé provisoirement
au 22 décembre 1934, la date de
la cessation des paiements, ordonné
l'apposition des scellés partout ou besoin
sera. M. Batiste a été nommé juge-commissaire
et M e Bastié, place et
hôtel de la Bourse, syndic provisoire.
Par jugement en date du 18 janvier
,1935, le tribunal a prononcé la faillite
du sieur François Perrier, charcutier,
31. rue des. Couteliers, fixé provisoire
ment au 11 janvier 1935, la date de la
cessation des paiements. M. Laporte a
été nommé juge-commissaire et M e Bastié,
place et hôtel de la Bourse, syndic
1 provisoire.
Par jugement en date du 18 janvier
1935, le tribunal a prononcé la liquida-
'tion judiciaire de dame Roques, née
Marguerite Amouroux, fourrures et
pelleteries, 8, rue du Poids-de-l'Huile
M. Boufîartigues a été nommé juge
commissaire et M e Louis Bonnefon,
place et Hôtel de la Bourse, liquidateur
provisoire.
Par jugement en date du 18 janvier
1935, le tribunal a prononcé la liquidation
judiciaire du sieur Jean Vives, en
trepreneur charpentier, rue du Midi,
impasse Delfour. M. Landry a été
nommé juge-commissaire et, M 0 Dupouy,
place et hôtel de la Bourse, liquidateur
provisoire.
Les créanciers de la faillite du sieur
Louis Vidal, épicerie, 3, rue des Prêtres,
sont invités à se rendre dans la huitaine,
au plus tard, au greffe du tribunal
de commerce, pour y affirmer la
sincérité de leurs créances.
Les créanciers de la faillite du sieur
Mary, marchand forain, domicilié 34,
impasse Belfort, sont invités à se rendre
dans la huitaine au plus tard au
greffe du tribunal de commerce, pour
y affirmer la sincérité de leurs créances.
Les créanciers de la liquidation judiciaire
du sieur Eugène Loubet, père,
chevillard. 11, rue Villeneuve, sont invités
à se réunir le 21 janvier 1935, à
10 h. 30, dans la salle d'audience du
tribunal de commerce, pour la nomination
du liquidateur définitif et l'élection
de contrôleurs.-.
DERNIÈRE MINUTE
A la S. D. N.
Des Précisions sur l'Accord
Genève, 19 janvier.
Jusqu'ici on ne connaissait qu'imparfaitement
la teneur de l'accord réalisé
hier entre la S. D. N. et le gouvernement
du Reich sur la liquidation de la
question sarroise. Les agents ont fourni
hier soir des précisions complémentaires
sur les bases des accords qui ont
permis à la S. D. N. de voter la résolution
qui a mis fin aux négociations.
La décision attributive de souveraineté
sur la Sarre adoptée par le Conseil
comporte trois points :
1° L'attribution à l'Allemagne de la
souveraineté de la Sarre ;
2° La fixation du 1" mars comme
date à laquelle aura lieu le transfert
effectif des pouvoirs ;
3° La détermination d'une procédure
grâce à laquelle toutes les questions
pendantes entre la France et l'Allemagne,
seront effectivement réglées avant
ce transfert.
Les accords de Rome enregistrés le 5
décembre par le Conseil de la S. D. N.
avaient déjà résolu dans leur principe
les plus importantes de ces questions.
Ils avaient fixé que la somme à
payer par l'Allemagne à la France au
titre de rachat des mines serait de 900
millions de francs, payables, en premier
lieu, sur les francs récupérés en
Sarre à la suite de l'échange des monnaies,
et pour le surplus, par des livraisons
annuelles de charbons, étagées sur
une période de cinq ans.
En outre, le gouvernement allemand
avait accepté de se reconnaître débiteur
envers les créanciers privés français
pour le montant, de leur créance
ou investissement en Sarre.
Mais les modalités de transfert des
paiements à effectuer pour la libération
de cette dette, modalités qui, en
raison de la clause transfert de la devise
allemande, ne peuvent résulter que
d'un excédent de la balance commerciale,
demeurant à déterminer. Les négociations
à prévoir portent donc :
1° Sur l'ensemble des relations commerciales
franco-allemandes, dont
l'équilibre se trouve ronpu du fait que
la Sarre, jusqu'ici comprise dans
l'union douanière de la France, passe
du côté de l'Allemagne (il y aura lieu
de sauvegarder à cette occasion les intérêts
économiques de la Moselle, qui
fournissait jusqu'ici à la Sarre son ravitaillement
en produits alimentaires) ;
2° Corrélativement au règlement économique
sur les modalités de remboursement
des créances françaises en
Sarre ;
3' Sur le mécanisme de la récupération
des francs qui ne pourra être institué
que lorsque le mark aura été déclaré
seule monnaie légale en Sarre, ce
qui ne pourra se faire que lorsque la
barrière douanière aura été déplacée ;
4° Sur la transmission des pouvoirs
sur l'administration des mines et des
chemins de fer.
A ces questions purement franco-allemandes
s'ajoutent celles ., qui concernent
la liquidation de la commission
de gouvernement (indemnités des fonctionnaires,
pensions, indemnités de licenciement,
etc.).
D'un commun accord il a été reconnu
que les relations économiques franco-allemandes
échappaient par leur nature
au contrôle et à l'arbitrage du
Conseil de la S. D. N. Au contraire,
pour toutes les autres questions qu'elles
concernent, la liquidation du passé ou
l'instauration du régime, les relations
franco-allemandes ou la comission de
gouvernement, si un accord n'intervenait
pas le 15 février, le Conseil aurait
le droit de statuer et les deux gouvernements,
allemand et français, ont reconnu
d'avance sa décision comme obligatoire.
De la sorte, le gouvernement
français a cherché à s'assurer que toutes
les questions le concernant ou concernant
la commission de gouvernement
seraient résolues avant la remise
du territoire à l'Allemagne.
Il subsistait une dernière catégorie
de questions : la démilitarisation du
territoire, qui, du fait de son attribution
à l'Allemagne, rentre dans le
champ d'application des articles 42/44
du traité de Versailles qui concernent
tout le territoire situé sur la rive gauche
du Rhin.
Un accord de principe est déjà intervenu
sur ce point avec le gouvernement
allemand, qui a déjà accepté l'application
à la Sarre de la plupart des dispositions
qui régissent les territoires
rhénans.
U ne s'agirait donc plus à cet égard
que d'une mise au point qui devrait,
pouvoir être arrêtée et exécutée dans
les jours qui viennent.
La Jeornê
Au Palais Bourbon
LA LIBERTÉ INDIVIDUELLE
Paris. 18 janvier.
La commission de législation achève
l'examen du projet retour du Sénat,
modifiant la loi de 1933, relative è la
sauvegarde de la liberté individuelle.
Elle n'a apporté que de très légères
modifications au texte issu des délibérations
de la Haute-Assemblée II est
possible qu'à la demande du 'gouvernement,
elle renonce à scf itenir en
séance ces modifications afin d'éviter
que le projet retourne au Luxembourg
et qu'ainsi devenu définitf ,il puisse
entrer prochainement- en aipplication.
Les créancirs de la faillite du sieur
François Teilhard, alimentation, autrefois
1, rue Pharaon, actuellement 8, rue
de la Dalbade. sont invités à se réunir
le 21 janvier 1935, à 10 h. 30, dans la
salle d'audience du tribunal de commerce,
pour la nomination du syndic
définitf et l'élection de contrôleurs.
Les créanciers de la faillite de la société
anonyme « Chaussures Sun », siège
social, place Arzac, sont invités à se
réunir le 22 janvier 1935, à dix heures,
dans la salle d'audience du tribunal de
commerce, pour la vérification de leurs
créances. . \
Les créanciers de la liquidation judiciaire
de la société en nom collectif
« Foraste et Couzier », bonneterie, 12,
rue Temponières et liquidation-judiciaire
personnelle de : André Forasté et
Isidore Couzier, membres de ladite société.
sO'Ht invités à se réunir le 21
janvier 1934. à 10 h. 30, dans la salle
d'audience du tribunal de commerce
pour la nomination du liquidateur définitif
et l'élection de contrôleurs.
Les créanciers de la liquidation judiciaire
du sieur Ernest Delbos. tissus
et bonneterie, 13, rue des Lois, sont
invités à se réunir le 21 janvier 1935, à
10 h. 30, dans la salle d'audience du
tribunal de commerce, pour la nomination
du liquidateur définitif et l'élection
de contrôleurs.
MM. les créanciers sont dès fi présent
avertis qu'ils ont à déposer leurs titres
de créances accompagnés d'un borde
reau sur papier libre indiquant- les
sommes qu'ils ont à réel ujier. soit au
preffp. soit entre les mains, des syndics
et liquidateurs sus-désigïïés.
Le greffier en chef,
Raymond VERNHES.
Après le Plébiscite
de la Sarre
L'ANGOISSANTE SITUATION
DES FRANÇAIS DE LA SARRE
Les quelques français employés dama
des maisons allemandes ont perdu
leurs places.
On cite le cas d'un chef de rayon
de Sarrebruck P. K..., auquel son directeur
a simplement annoncé au lendemain
de la proclamation des résultats
du plébiscite : «Vous comprenez monsieur
vous ne pouvez plus rester ici »«
Dans la petite colonie française de
la Sarre, on met en parallèle le fait que
trois mille sarrois travaillent encore
dans les mines de Sarreguemines.
Plusieurs usiniers de cette ville ont
déjà congédié leurs ouvriers frontaliers
et l'on trouverait juste qu'il fut ainsi
fait dans les mines de la Moselle, non
dans un but de représailles, mais pour
céder la place aux mineurs émigrés de
la fcarre.
La Réorganisation du Conseil
supérieur de la guerre
LA VISITE D'ADIEU
DU GENERAL WEYGAND
A L'ELYSÉE
Paris, 19 janvier
Le président de la République a reçu,
aujourd'hui, le général Weygand,
vice-président du Conseil supérieur de
la Guerre, inspecteur général de l'armée,
qui venait prendre congé du chef
de l'Etat au moment de quitter son
haut commandement.
M. Albert Lebrun a remercié le général
Weygand de ses longs services
dans l'armée. Il a évoqué avec lui
maints souvenirs de sa carrière et notanu.ient
ceux qui se réfèrent à la
guerre comme chef d'état-major du
maréchal Foch.
L'ETAT-MAJOR GENERAL DE LA MA-
RINE CHEZ LE GÉNÉRAL WEY*
GAND.
Paris, 19 janvier
Le vice-amiral Durand-Viel, chef
d'état-major général, vice-président du
Conseil supérieur de la Marine, accompagné
des vice-amiraux Herr et Robert,
inspecteurs généraux des forces
maritimes du Nord et du Midi, s'est
rendu, hier matin, auprès du général
Weygand pour le saluer en son nom
personnel et au nom du Conseil supérieur
au Moment où il quitte ses hau»
tes fonctions.
LE GENERAL COLSON
Paris. 19 janvier.
Né le 7 octobre 1875, le général Colson
ost admis à l'Ecole Polytechnique
en octobre 1096.
Après ses deux années d'études, il
suit les cours de l'Ecole d'application
où il entre avec le numéro 1 et 'd'où il
sortira dans les mêmes conditions.
En 3904, quelques mois après sa promotion
au grade de capitaine, il est ad.
mis à l'Ecole de guerre et c'est également
parmi les tout premiers du clas.
sèment de sortie qu'il obtient le brevet
d'état-major.
En 1912 il est nommé professeur de
tactique à l'école militaire du génie où,
il enseigne également l'histoire et la
géographie.
Pendant la guerre, il sert comme
chef de bataillon et lieutenant-colonel
clans des états-majors d'armée et devint
en 1918 chef d'état-major de la direction
de l'arrière.
En 1920, il est mis à la cisposition du
maréchal pétain, alors vice-président
du conseil supérieur de la guerre.
Il exerce ensuite les importantes et
délicates fonctions de chef de cabinet
du chef d'Etat, major général, jusqu'au
moment où ayant été promu colonel, il
est placé à la tête d'un régiment du
crème à Metz.
Son temps de commandement terminé,
il est désigné pour le secrétariat du
Conseil supérieur de la défense nationale
dont il devait prendre plus tard
la direction comme général de brigade.
En août 1931. il est promu généra] de
division «t reçoit presque aussitôt le
commandement de la division d'infanterie
à Châlons-sur-Marne.
C'est ce commandement qu'il quittera
à la fin de 1933 pour occuper les hautes
fonctions de premier sous-chef de
l'étet-major général dp l'armée avec
rang et prérogatives c'e commandant
de corps d'armée.
I* général Colson est commandeur
de la Légion d'honneur depuis le
5 juillet 1931.
les voyages
de YExoress du Midi
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
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RS
ES JOURNAUX
UNE EXPOSITION
DES CHATEAUX DE FRANCE
Les Chemins de ter de l'Etat viennent
d'organiser, à ta tiare Saint-Lazare,
vue exposition àes châteaux Ce France
QUI constitue une véritable réparation
oubliant).
Dans une salle sobrement décorée,
une iocumentation ancienne et moderne
rappelle ,e passe des plus glorieux
logis des provinces de l'Ouest.
Des photographies alternant avec les
estampes et les parchemins. Des griffons,
des lions et des chimères rutilent
sur les ccussons.
Les visiteurs s'arrêtent loguement devant
les panneaux où se lit l'histoire
d'Anet, « une histoire de femmes ». note
justement le commentateur, plus ou'une
histoire d'architectes. On quitte l'ombre
aracieuse de Diane pour évoquer celle
de Maiame de Maintenon devant les
douces perspectives de « l'allée de Racine
» Puis ce -sont les splendeurs de
Villandry, ressuscitées avec amour par
le docteur Carvalho. Enfin, les châteaux
d'Eure-et-Loir, de Snrthe, de Mayenne
et de, Loire-Inférieure rivalisent d'élégance,
de majesté, parfois même de
bonhomie rustique.
Une public nombreux se pressait hier
à sette exposition. Les armures géantes
qui présentent In. hallebarde devant les
porches et les douves arrachaient dps
sifflements admira tifs : « Mazette, en
ce temps-là, les châteaux étaient bien
gardés ! »
ROPART.

MP91
SAMEDI 19 JANVIER 1935
i M un p si i
LES DISTILLERIES COOPERATIVES MERIDIONALES
ET LE PROBLEME DE L'ALCOOL
Les déchets dans les récoltes
M. G. Lafforgue, docteur en droit,
a composé un ouvrage sur le sujet
suivant : Les Distilleries Coopérati-
ves Méridionales et le Problème de
l'Alcool. L'éditeur est la Librairie du
Recueil Sireg, à Paris, qui s'inté-
îesse de plus en plus et d'une façon
particulièrement heureuse à la viti-
culture. Je voudrais vous présenter
ce gros livre et vous engager à ]e
lire et à le méditer. Il vient à son
heure. Il répond à nos préoccupa-
tions du moment. Il est savant et
surtout il est pratique.
Voici d'abord les grandes lignes.
Le but de cette thèse est l'étude
approfondie des distilleries coopéra-
tives vinicoles.
Le livre premier étudie l'organisa-
tion technique. Comment l'alcool est-
il fabriqué ? M. Lafforgue nous ra-
conte les transformations des alam-
bics. Il fuit revivre certaines scè-
iies catalanes pittoresques. Jadis, des
distillateurs nomades guidaient au
bout d'une longe, une mule carapa-
çonnée- Juché sur le dos instable,
l'alambic roulait et tangait. De leur
voix gutturale ils criaient « a cramar
bi ». Comme contraste, nous avons
la description fidèle et complète de
l'installation moderne des distille-
ries coopératives les plus, perfection-
nées, distillant les marcs, les lies,
les vins, en extrayant des sous-pro-
duits divers, des produits tartriques,
de l'huile de pépins, fabriquant des
savons, des terreaux, des engrais,
des combustibles. Une monographie
fidèle des principales distilleries de
France et de l'étranger est ensuite
donnée.
Le livre second est consacré aux
questions de droit. Comment faut-il
organiser juridiquement les distille-
ries coopératives ?
Comment faut-il rédiger les statuts ?
Comment régler les apports de ma-
tières premières et apprécier la ri-
chesse en alcool des marcs ? Une sec-
tion est consacrée au financement
des distilleries coopératives, aux rap-
ports avec le Crédit Agricole, le Gé-
nie Rural, le Fisc.
M. Lafforgue, suivant l'excellente
méthode recommandée par les Facul-
tés de droit, étudie le problème à
l'étranger et donne des renseigne-
ments fort intéressant. Mais la par-
tie capitale est le livre troisième. Il
a pour titre « Le rôle et la place éco-
nomique des Distilleries Coopérati-
ves », depuis la loi organique de
1916.
La loi de 1916 créait la séparation
'des alcools : d'une part l'alcool na-
turel, de l'autre l'alcool industrie].
L'un occupait le marché libre; l'au-
tre, acheté par l'Etat, servait à des
fins diverses. Depuis cette date, des
faits nouveaux se sont produits : la
surproduction viticole, la distilla-
tion obligatoire, la surproduction
des alcools dans toute la France.
M- Lafforgue ne se contente pas d'é-
mettre des affirmations d'ordre gé-
néral. Il nous donne des statistiques
nombreuses et à jour-
Ces faits établis, que de points
d'interrogation ?
Comment concilier les intérêts des
betteraviers, des sucriers, des pro-
ducteurs de pommes ? Comment don-
ner satisfaction aux pétroliers ?
Quel sera le rôle du carburant na-
tional ? Comment l'Etat s'en tirera-
t-i î au point de vue financier Quel-
les réformes faut-il apporter aux
lois du 4 juillet 1931 et du 8 juillet
1933 ? Comment les distilleries coo-
pératives joueront-elles leur rôle pra-
tique d'intermédiaires entre l'Etat et
le viticulteur en ce qui concerne
l'application de la loi du 24 décem-
bre 1934, aggravant encore et éten-
dant à de plus nombreux viticulteurs
l'obligation de distiller ?
Du point de vue juridique, faut-il
hâter le vote du statut des Coopéra-
tives ?
Pu point de vue économique, com-
ment créer des débouchés pour ces
masses impressionnantes d'alcool ?
M. Lafforgue traite tous ces points
difficiles avec clarté, compétence et
autorité.
Deux chapitres nous intéressent
particulièrement.
L'un traite du vinaigre à la cuve.
M. G. Lafforgue est partisan de
cette réforme qui compte autant de
partisans que d'adversaires. Il ex-
pose successivement les deux thèses,
Le vinaigre, dit-on, permettrait
des fraudes nombreuses, telles que
le mouillage avec addition de colo-
rants chimiques. Il serait difficile
de contrôler ces opérations.;
L'objection peut être facilement
réfutée : question de réglementation
d'abord et de contrôle ensuite.
Le mutage devrait avoir lieu à
l'aide d'eaux-de-vie produites obli
gatoirement avec le vin appartenant
au viticulteur qui en fait la décla-
ration. Le seul traitement permis se
rati celui de vins titrant 7 degrés au
minimum, par exemple, et l'on pour-
rait hausser le degré de 2 degrés au
maximum.
Le vinage existe en Espagne où il
donne d'excellents résultats. Il ab-
sorbe la majeure partie de l'alcool
de vin. Les produits espagnols ainsi
relevés sont agréables: nous en ache-
tons annuellement de grandes quan-
tités- Or, le système français permet
le vinage des crus d'exportation 1
Le vinage libérerait le marché de
l'alcool. Il ferait disparaître les pe-
tits vins.
M. Lafforgue, tout en étudiant sur-
tout les distilleries, s'occupe du pro-
blème de l'alcool et de celui du vin
qui sont connexes.
Quelle est l'influence de la distil-
lation sur le cours des vins ?
Ce chapitre ou plutôt cette section
est fort bien traitée. La documenta-
tion est riche et contient des ta-
bleaux de variations de cours des
vins et des alcools non seulement
par année, mais par mois, ce qui est
fort instructif. M- Lafforgue est pru-
dent et ne s'aventure pas.
Voici sur ce point sa conclusion
La distillation a certainement une
influence sur les cours des vins- En
libérant une masse importante de
marchandise, elle empêche l'effon-
drement des .cours. Là se borne
l'aide de la distillation. Elle est loin
d'être méprisable, mais on ne peut
guère l'examiner de façon exacte et
scientifique.
Ne sommes-nous pas à une époque
de liquidation de crise et à une orien-
tation continue vers une baisse des
prix ?
En cette conjecture, les coopérati-
ves jouent un rô]e économique, so-
cial et moral. Elles réalisent l'édu-
cation du viticulteur, la défense du
vin et des sous-produits. Elles seront
un facteur très important du redres-
sement économique qui, malgré tou-
tes les tristesses de l'heure, ne man-
quera pas de se produire. Aide-toi
le Ciel t'aidera ! Remercions l'au-
teur qui vient à notre aide.
M. Lafforgue a écrit un beau li-
vre. Il a fait beaucoup mieux d'ac-
complir une bonne œuvre- Son traité
fera entendre la vérité dans des mi-
lieux où elle n'entre pas. Les débats
parlementaires, les commentaires de
la grande presse sur les lois du blé
et du vin ont révélé que les ques-
tions qui nous occupent sont totale-
ment ignorées de certaines hautes
sphères politiques, financières, jour-
nalistiques- Des ouvrages comme ce-
lui que je viens d'analyser peuvent
y pénétrer. Ainsi M. Lafforgue et
son éditeur : contribueront à réfuter
l'erreur, à faire triompher le bon
droit. Les viticulteurs et les agricul-
teurs le remercient.
R. de BOYER-MONTÉGUT
Une cause très importante de déprécia-
tion des récoltes est due à la présence de
déchets : grains atrophiés, tubercules non
développés, fruits rabougris, organes dé-
formés, etc.. Quand leur triage est fait
à la ferme, les rendements en sont dimi-
nués d'autant et, dans le cas contraire,
les acheteurs en profitent pour réduire de
façon souvent excessive la valeur des pro-
duits. De toutes façons, il en résulte une
perte sèche, souvent importante, toujours
désagréable à la bourse du cultivateur.
U est pourtant possible de réduire dans
une proportion souvent considérable l'im-
portance de ces/ déchets. A quoi sont-ils
dus, en effet ? A un développement in-
complet des végétaux qui, pour des rai-
sons diverses : maladies, sécheresse, acci-
dents divers et surtout alimentation in-
suffisante ou mal équilibrée, ne peuvent
former entièrement tous leurs organes, et,
en particulier, ceux qui font l'objet de la
récolte.
En mettant les plantes à même de résis-
ter à ces accidents, en leur assurant une
alimentation suffisante par une fumure
abondante et bien équilibrée, on permet à
toutes les parties de la plante de se déve-
lopper normalement, et on peut réduire
d'autant les déchets.
Nous en donnerons comme preuve les
résultats obtenus dans divers champs d'ex-
périences au cours des dernières années.
Pour le blé, on a observé, en 1933, aux
cultures expérimentales de Lieusaint
(Seine-et-Marne) que les petits grains mal
formés et invendables formaient 21,2 %
de la récolte totale dans une parcelle qui
avait reçu une fumure incomplète azotée
et phosphatée; cette proportion était ré-
duite à 6,4 % et 6,1 % dans les parcelles
où la fumure avait été complétée par des
engrais potassiques.
Au champ d'essais de Monlon, près de
Toulouse, on a obtenu, en 1934, des ré-
sultats encore plus frappants. Les déchets
furent réduits de 55 % à 20 et 10 %
pour deux variétés de blé, par l'apport
complémentaire de 300 kilos de chlorure
de potassium. Les déchets consistaient en
grains petits, cassés, ou fortement échau-
d-és; ces derniers étaient particulièrement
nombreux dans les parcelles sans potasse.
Les parcelles avec potasse, mûres 6 à 10
jours plus tôt, avaient totalement échappé
à l'échaudage.
Des observations plus nombreuses ont
été faites sur les pommes de terre. GrSce
à l'apport complémentaire d'engrais po-
tassiques, la proportion des petits tuber-
cules impropres à !a consommation peut
être fortement réduite, ainsi qu'on peut
en juger par les exemples suivants :
Au champ d'essais de Prasville (Eure-
et-Loir), en 1934, elle était ramenée de
18 % â 16 % et même à moins de 15 %
pour la parcelle avec sulfate de potasse;
à celui de Missy-aux-Bois (Aisne), de 12 à
9,5 %; à celui de Schœnenteinbach (Haut-
Rhin), de 30 à 20 %.
Enfin, dans les deux champs d'expérien-
ces suivants, les observations furent faites
sur deux séries de parcelles pendant plu-
sieurs innées :
A Lieusaint (Seine-et-Marne), en 1932,
la proportion de déchets passait de 23 à
10 % dans un essai et de ,10 à 4,3 %
dans un autre. En 1933, il ne fut pas
fait de mesures, les pommes de terre expé-
rimentées cette année-là ayant été desti
nées à la féculerie. En 1934, le pourcen
tage de déchets passait de 25 à 11,5
dans une parcelle, et de 35,5 à 9,5 dans
une autre.
Au Lion-d'Angers (Maine-et-Loire), le
même pourcentage passait de 41,5
22,5 % et de 39 à 23 % en 1931, et
de 89 à 25,7 % et de 80,7 à 22 %
en 1932. Depuis, il n'a plus été cultivé
de pommes de terre au Lion-d'Angers.
Ces derniers cihffres, relatifs à la ré-
colte de 1932, appellent une remarque.
La proportion anormale (supérieure à
80 %) de tubercules inutilisables était
due à l'extraordinaire sécheresse de l'été
Ces résultats montrent une fois de plus
l'infltftnce des engrais potassiques sur la
résistance des plantes à la sécheresse.
Dans l'ensemble, c'est la dose de 300
kilos de chlorure de potassium par hectare
qui a donné les meilleurs résultats. Le
sulfate s'est, en général, montré supérieur
au chlorure.
Aux cultures expérimentales de Lieu-
saint encore, on a observé avec des carot-
tes que les proportions de racines trop
petites ou éclatées, sans valeur, dans la
récolte totale, passaient de 43,8 % avec
une fumure incomplète sans potasse à
23 et 20,6 % avec la même fumure com-
plétée par 200 et 400 kilos de chlorure
de potassium.
INFORMATIONS COMMERCIALES
cours des tunm
PLACES
ÉTRANGÈRES
Lindru.. .
Niw-York....
Alllmagni...
Argentin» ...
Belglqut....
Brésil
Bulgarli
Canada
Danemark...
EMPte
Espagne. ....
Fir.landi ....
trèci
Hollande
Hongrie-...
Italie
Japon
Mexique..,.
Norvège....
Pétrograd ..
Pologne
Portugal....
Prague
Roumanie...
Yougo-Slavlt,
Suide
Suisse
Uruguay....
Vienne
UNITÉ
SE CHANGE
Valeur
•n France
au pair
COURS
DU
JOUR
Il livre 124 21 J4 17
100 dollars 2552 31 15 19
100 marks 600 31 .. .
100 pesos 1083 48 608 25
100 belgas 354 90 364 12
100 mllreis 305 34 ...
100 leva !t 44
100 dollars 2552 33
331 *.
00 couronnes 684 02
1 livra 126 17 , ». —
IN pesetas 492 49 207 16
100 marks 64 28 ....
100 drachmes 33 12
1034 76
100 florins 1026 95
100 pengos 446 41
129 60
100 lin 134 34
100 yen 1272 26
100 pesos 1272 26 .. . .
100 [couronnes 684 02 372 60
100 zlotyi 286 33
100 escudos 2758 02 • * •
100 couronnes 76 62 63 40
100 loi 16 27 15 15
100 dinars " 492 49
100 couronnes 684 02 382 50
100 francs 492 49 490 62
100 pesos 2639 71 •• * *
100 schilling 151 IS
BULLETIN FINANCIER
Paris, 18 janvier.
La fermeté reprend le dessus. La com-
munication des chiffres de la position
de place ayant montré une situation
très assainie, quelques vendeurs se sont
rachetés, tandis que les achats répre-
naient. Les avis de l'arbitrage étaient
plus favorables, les marchés commer-
ciaux reprenaient et aux changes le
calme renaissait, avec un léger tasse-
ment des cours de la livre et du dollar.
Nos rentes gagnent quelques centimes
et dans les groupes des industrielles
nationales, fermeté des banques et sur-
tout des produits chimiques. Air Li-
quide en tête.
Les valeurs en relation avec l'arbi-
trage sont également actives et fermes,
notamment les cuivres, les pétroles et
les valeurs de diamants, surtout la de
Beers.
Les caoutchoucs gagnent de modestes
fractions et les mines d'or sont un peu
irrégulières.
Principales fluctuations des cours (à
terme) : 3 % 84 (+0,10); i 1/2 %, 92,25
(inch.); Banque de France, 11.240 (+85)
MARCHÉS COMMERCIAUX
SUCRES
_., Paris. 18 janvier.
Clôture. — Courant. 19-2 à 192.50 • pro-
chain, de 193 a 1W.50 ; mars, de ' m â
194.50 ; s de février, 19* : 3 de mars, 195 1
3 avril, de 195.50 â i9e. Tous payés.
Cote ofilcielle : 191.50 à 193.
Tendance soutenue.
New-ïorli. 18 janvier
Clôture. — Centrifuge Cuba, 96 %, droits
payes, prompte livraison, 180. — Ancien
contrat : janvier, 183; mars, i87 ; mai, 193 :
juillet, -97; septembre. 202; décembre. W.
— Nouveau contrat, n" 3 : mars 185 ; mai,
190; juillet, 195, septembre, 200; décembre,
200; ajnvier 1935, 203. Ventes approximatives,
9.000 tonnes.
Londres. 18 Janvier
Base 90 %, tendance soutenue : janvier.
4 6, 4 2 1/2; mars, 4 5. 4 4 1/2; mai, 4 7.
46 3/4; août, 4 9, 4 8 3/4; décembre, 4 11,
4 10 3/4.
CAFES
Lo Havre, 18 Janvier.
Clôôture. — Tendance lourde, ventes :
2.450 balles. Janvier. 260-, février, 256; mars,
avrtl, 257-, mal. juin, 256; Juillet, août, 254;
septembre. 253; octobre, novembre, décem-
bre, 252.
New-York, 18 janvier
Rio n' 7 : disponible 9 1/4 ; mars 659;
mai, 67'; Juillet, 685; septembre,' 696; décem-
bre, 708; ventes approximatives, 2.000 sacs.
COTONS
Lo Havre, 18 Janvier.
Clôture. — Tendance calmel Ventes : 750
sacs. Janvier, 143.25; lévrier. 143.75; mars,
avril. 145.25; mai. Juin. 144.75; juillet, août,
145; septembre, octobre, novembre, 145.25;
décembre, 145.50.
New-Orléans, 18 janvier.
Clôture. — Disponible, 1261; janvier, 1226;
mars, 1240/41; mai, 1250; juillet, 1251-, octo-
bre. 1239; décembre, 1244.
Des résultats analogues ont été obser- Banque de Paris, 1.065 (+22); Crédit
vés dans de nombreuses occasions pour) Lyonnais, 1.855 (—15); Electricité de
toutes sortes de cultures : racines four- Paris, 827 (+5); Distribution. 1.235 (+15):
chues de betteraves qui se brisent à l'ar- {Compagnie Générale d'Electricité, 1.335
rachage, oignons qui « poireautent » etU* 9 >>&^fâ*JJ* 1 ,t» (+ , 8 2^ No ?{ i t et fi?
sont inutilisables, fruits rabougris et in- 1 ???- ( t 7 -L C ? tT ?u 74 .(.+5):_Métropoh:
vendables, etc., sont essentiellement la
conséquence d'une nutrition défectueuse.
Ce sont les produits de plantes qui souf-
frent et ne peuvent se développer que de
façon irrégulière. Aussi, en assurant l'équi-
libre des fumures et en particulier en don-
tain, 1.210 (+7); Canadian Pacific, 206
(+1); Air Liquide, 818 (+55); Kuhlmann.
547 (+10); Péchiney, 940 (+21); Azote,
443 (—1); Gafsa, 472 (-6)- Suez, 17.750
(inch.); Rio Tinto. 1.214 (+43); Vieille
Montagne, 752 ( + 12); Penarroya, 154
(—1); Royal Dutch, 1.429 ( + 15); Padang,
267 (+4): Crown Mines, 993 (—1); Gê-
nant une large place aux engrais potas- ! duldi 717 (+3) . Goldfields, 274 (inch.)
siques, on peut réduire dans une très
grande mesure la quantité de ces déchets
et accroître d'autant la valeur marchande
des récoltes; ceci, en dehors de toute con-
sidération d'augmentation de rendement
et d'amélioration de qualité.
Jean LARROQUE
G. Lafforgue : ï Les Distilleries Coo-
pératives Méridionales » et le « problè-
me de l'Alcool ». Un fort volume in-8",
303 patres. Librairie du Recueil Sirey,
Paris 1934.
les premiers résultats
de la loi Ffandln
Les premiers résultats désastreux de
la loi du 24 décembre justifient jus-
qu'alors les craintes des groupements
agricoles et des Chambres d'agricul-
ture .
Loi présentée sous le signe du libé-
ralisme, c'est à une multiplication des
réglementations que nous assistons.
Elles sont encore plus compliquées
que celles édictées jusqu ici. Qu'il
s'agisse de l'échelonnement des ventes
des blés de report et de stockage, de
la dénaturation, de l'exportation, la
loi, par les innovations apportées dans
l'écoulement des blés de report et de
stockage, aboutit a des réglementations
encore plus compliquées jusqu'à deve-
nir incompréhensibles : Ventes par 1/8
des bles reportés par les groupements
agricoles; par L5 des blés reportés par
les négociants; par 1/40 des blés de
stockage, chaque transaction donnant
lieu a délivrance d'attentations Ail,
BR, AE. ER, AS, BS, etc..
Lot destinée à desserrer les contrain-
tes, c'est un renforcement qu'il en faut
envisager si l'on veut éviter que ses
dispositions essentielles ne soient lettre
morte. La liquidation des blés de re-
port et de stoe'-cage ne pourra se faire
que par l'exercice d'un contrôle rigou-
reux en meunerie. Pour obliger les
meuniers à utffis» • les blés reportés a
131,50, quand le blé libre est à 65 fr.,
il faudra non seulement instituer de
nouveaux contrôles, mais encore chan-
ger totalement de méthodes.
Loi destinée à faire disparaître les
inégalités, elle les aggrave :
— Inégalités entre producteurs : On
nous annonçait que les libres se tien-
draient. Les voilà a 65 î'ran;s; la dilté-
rence entre les blés de report, de stoc-
kage et les bles libres est encore accen-
tuée.
— Inégalité entre les meuniers, dont
certains bénéficient des avantages
quasi-illimités réservés à certains bles
soi-disant d échange.
Loi destinée, a dit le président du
conseil, à apporter une aide t la cul-
ture, elle aboutit immédiatement au blé
à 65 francs, cours le plus bas qu'on ait
enregistré ces derniers semaines, même
quand il s'agissait de transactions oc-
cultes, laites en fraude, cours corres-
pondant à moins de 2 fois 1/2 le prix
d'avant guerre.
La chute des cours des blés libres
consacre ce que nous disions au mo-
ment de la discussion de la loi : reve-
nir à la liberté sans avoir au préalable
assaini le marché, c'était la baisse cer-
taine. Par ailleurs, la différence de
cours entre blés libres et blés reportés
rend l'application des autres mesures
e-urëmement difficile.
Tels sont les premiers résultats d'Une
loi qui, dès le début, fut dénoncée
comme néfaste pour la culture par les
groupements agricoles et les Chambres
d'agriculture.
Certains les taxaient alors d'exagé-
ration et de parti-pris. Les événements
montrent qu'ils n'avaient que trop rai-
son.
Certains milieux commerciaux et
meuniers se félicitaient de la loi. Ils
lui ont donné leur pleine approbation
pour cette raison bien objective qu'elle
était « critiquée par les coopératives
agricoles ». Se rendent-ils cornets au-
jourd'hui que cette politique à courte
vue n'apporte aucun remède, pas plus
aux milieux commerciaux honnêtes
qu'à la culture ?
Bref, les premiers résultats de la
nouvelle loi sont, inquiétants pour les
Producteurs. Nous les supplions, ce-
Vendant de ne pas continuer à préci-
piter leurs offres. Nous voulons espérer
encore que le grand mouvement an-
noncé de reprise des achats par 8 500
meuniers et 25.000 négociants — qui
o.evrai; être le meilleur soutien de la
liberté immédiate — va enfin se pro-
duire. — A. Q. p. B * I
I0M BMGRAIl db PRlMTEHPl
«HITROPOTASSE
,50 D'£LEM£A/TÔ C/T/LE3
TOULOUSE 1
îs Marchés Agricoles et Commerciaux
Centre d'apprentissage
et de démonstration de Roquefort
L'ouverture des cours de la session
1935 du Centre d'apprentissage et de
démonstration de Roquefort s'effectuera
le lundi 28 janvier, à 10 heures du ma-
tin.
Les jeunes gens dont l'Union ovine de
France a reçu l'inscription devront se
trouver, au jour et à l'heure ci-dessus,
à Roquefort, où ils seront reçus par les
professeurs du Centre et quelques per-
sonnalités du département s'intéressant
spécialement au:; questions d'élevage
ovin.
BIBLIOGRAPHIE AGRICOLE
Vient de paraître 1
LES CACTEEg CULTIVEES, par A.
Guillaumin. professeur de Culture au
Muséum National d'Histoire Natu-
relle (2° édition)..
LE MARCHE LIBRE DE PARIS
Paris, 18 janvier.
De notre correspondant spécial :
LES BLES ET FARINES
Les blés libres valant en commerce :
72 Seine- nferieure; 72 à 73,50 pour
l'Eure; 73 a 74, Marne; 74, Beauce; 75,
Maine-et-Loire; 75 à 76, Mayenne; 77
à 78 pour la Sarthe.
En farines, on cote 125 à 150 francs
départ.
Sons, faibles : Gros sons, 38 à 40;
ordinaires, 36 à 38.
LES CEREALES SECONDAIRES
Les avoines paraissent un peu mieux
orientées. On cote aux 100 kilos, gare
départ : Grise de printemps, Brie,
Beauce, 40 à 41. Grises d'hiver, Centre,
Poitou, 44 à 45; Beauce, Oise, Somme,
43 à 44; Bretagne, 45 à 46. Noires Cen-
tre, Poitou, 40 à 41; Est, Nord, Brie,
41 à 42; Bretagne, 46 à 47. Bigarrées,
39 à 40. Jaunes Blanches, 41 à 42.
Blanches pures. 42 à 43. Ligowo, 43
à 44.
Les seigles sont un peu plus fai-
bles : Beauce, Orléans, 52 à 53; Cham-
pagne, 53,50 à 54, Sarthe, Mayenne, 53
à 54; Allier, Au vergue, 56 à 57; Breta-
gne, 50 à 51.
En orges, les affaires sont insigni-
fiantes : Beauce, Orléans, 52 à 53;
Champagne, 53,50 à. 54; Mayenne, Sar-
the, 55 à 56; Berry, 55 à 56, Bretagne,
50 à 51. Orges de mouture, 49 à 51.
En escourgeons, les cours sont égale-
ment laibles : Beauce, Touraine, 52,50
à 53; Champagne, 53 à 53,50; Sarthe,
Mayenne, 52 à 52,50: Poitou, Berry, 52
à 52,50; Bretagne, 48 à 50; Oise, 52 à
52,50.
Les sarrasins sont toujours indécis :
Bretagne, 51 à 52; Limousin, 56 à 57;
Normandie, 55 à 56.
Maïs, faibles : Plata, 95, Dunkerque;
Indochine, 48, Le Havre; Maroc, 54,
Rouen et Dunkerque
LES PAILLES ET FOURRAGES
Cours en hausse pour les pailles, peu
offertes, mais indécis en fourrages. On
cote aux 100 kilos, pour balles pressées
haute densité : Pailles de blé et d avoi-
ne Nord. 13,50; Oise, Somme, Aisne,
13,50 à 14; Loiret, Beauce, 14,50; Cher,
Indre, 14 à 15; pailles dorge, 13 à 14.
Foin, 30 à 32; luzerne, 32 à 35; trèfle,
30 à 31.
LES BESTIAUX
Les expéditeurs provinciaux, voyant
le maintien du froid, ont un peu forcé
leurs envois; mais le temps s'est subite-
ment adouci au moment précis où les
animaux étaient mis en vente. Il en
est résulté un affaiblissement général
des cours, môme très important, pour
le gros bétail et les moutons, puisque
la hausse réalisée la semaln ; précéden-
te sur ces deux catégories a été inté-
gralement, perdue. Les veaux ont pré-
senté un peu de lourdeur et les porcs
ont un peu laissé à désirer.
Bœufs limousins, charentais. péri-
gourdins et dorachons extras, de 2,70
à 3 francs la livre nette; bons bœufs,
2,40 à 2,60; ordinaires, 2,10 à 2,30. Cha-
rollais, nivernais, bourbonnais, berri-
chons, bourguignons extras, 2,60 à 2,90;
bons bœufs, 2,30 â 2,50; ordinaires, 2
â 2,20. Normands extras, 2,50 a 2,80;
bons bœufs, 2,20 à 2,40; ordinaires, 1,90
à 2,10. Gris de l'Ouest, vendéens, par-
thenais, manceaux anglaisés, choletais.
nantais extras, 2,20 à 2,60; bons bœufs,
1,90 à 2,10; ordinaires, 1,60 à 1,80. Sa-
lers et rouges divers extras. 2,10 à 2,50;
bons bœufs, 1,80 à 2; ordinaires, 1,50
à 1,70. Sucriers du Nord, Est, extras,
2 à 2,30; ordinaires, 1,50 à 1,90. Bœuf
du Midi extras, 2,10 à 2,30; ordinaires,
1,50 à 2. Bretons extras, 2,10 à 2,40;
ordinaires, 1,50 à 2. Bœufs grossiers de
toutes races, 1,50 à 1,70.
Génisses extras : Limousines, cha-
rentaises, 3 à 3,50; charollaises, niver-
naises, berrichonnes, 2,90 à 3,20; nor-
mandes, 2,80 à 3,10; grises, choletaises,
mancelles, 2.40 à 2.80; rouges. Neton-
nes, 2,40 à 2,70. Génisses ordinaires de
toutes races 2,30 à 2,50.
Vaches encore jeunes, 2,10 à 2.50; or-
dinaires, 1,60 à 2; médiocres, 1,20 à
1,60; viande à saucisson, 0,80 a 1.
Taureaux : Bretons extras, 2,20 à
2,40; jeunes d'écurie, 1,80 à 2,10; ordi-
naires, 1,40 à 1.90.
Veaux extras au détail, de 4,50 à
5,20 la livre nette. Par bandes, on cote :
Bons Gâtinais, Brie, Beauce, 3,60 à
4,50; ordinaires, 3 à 3,60. Tourangeaux
de Richelieu, Sainte-Maure, Laugeais,
Vendôme, 3,40 à 4,50, de Chinon, Lou-
dun, Loches, 3 à 4,40
Agneaux extras à la livre nette :
Southdown, 7,20 à 7,80; croisés, 7,10 à
7,80; Loiret, 6,80 à 7,90; Poitou, 6,80 à
7,90. Bons agneaux : Dishleys, mérinos
de Beauce, Ile-de-France. 6,40 à 7;
chafpenois, bourguignons, 6 40 à 6,90;
nivernais, bourbonnais des races loca-
les et non croisés, 6,50 à 7; berrichons
non croisés, 6,50 à 7; maraîchins, bre-
tons, 6,30 à 6,70; Sarthe, Mayenne,
Vendée, 6,30 à 6,80; lorrains, 6 à 6,40;
métis, 6 à 6,40.
Moutons : Beauce, Ile-de-France. 5,30
à 5,80; Loiret, 5,80 à 6,20; nivernais,
bourbonnais, 5,70 â 6 10; berrichons,
5,50 à 6; Poitou, 6 à 6,40; champenois,
bourguignons, 5,40 à 5,80; limousins,
5,20 à 5,50; albigeois. 5,60 à 6,20; lozé-
rots, 4.80 à 5,20; bizets. 5 à 5,30; gas-
cons, 5 à 5,40; aveyronnais, 5 à 5,50;
Saint-Girons, 5 à 5,25.
Brebis : Beauce, Ile-de-France, 3,90
à 4,20; Loiret, 3,90 à 4,40; Poitou, 3,90
à 4,30; bourguignonnes, 3,70 à 4,10; gas-
connes et aveyronnaises, 3,30 à 3,90; pé-
rigourdines, 3,40 à 4; mères usées, 3,10
à 3,30.
Porcs au kilo vif, extras, 4,10 * 4,20;
bons maigres Ouest et Centre, 3,70 à 4;
cochons un peu épais Ouest et Centre,
3,60 à 3 80; gros gras et nourrisseurs,
3,50 à 3,70; Midi, Avevron. Corré7e, 3.60
à 3.90; fonds de parquets, 3.50 à 3,70;
coches, 2 à 2,50; laitonnes, 2,60 à 3.
Un ouvrage 12 x 19 de 198 pages, orné
de 76 photographies et dessins et une
couverture en couleurs, ayant obtenu
la Médaille d'Or de la' Société Natio-
nale d'Horticulture de France. — Fran-
co : 13 francs.
Librairie Agricole de la Maison Rus-
tique, 26, rue Jacob, Paris (VIe).
Depuis la première édition de ce li-
vre, très rapidement enlevée, la popu-
larité des Cactées n'a fait que s'ac-
croître. Cette réédition s'imposait donc
qui informe les amateurs du moyen de
reconnaître les différentes espèces de
leur culture, de leur emploi et des
soins à leur donner.
L'auteur a mis à contribution pour
sa documentation sur ces plantes
étranges, les documents, les collec-
tions du Muséum et tous les travaux
récents parus en langue étrangère.
Une abondante illustration familia-
rise avec les espèces les plus rares, les
plus curieuses et tous les genres sans
exception. — Sur sa demande, envol
gratis et franco du Catalogue général
de la Librairie.
LES VINS
Le commerce a repris ses achats
dans une mesure plutôt modérée, tout
en s'efforçant de résister aux exigences
de la propriété. Les cours sont indubi-
tablement plus fermes, puisque l'on
cote de 5.50 à 6,50 pour des affaires
réellement traitées pour des quantités
assez appréciables. Les vins supérieurs
valent de 6,50 à 8, selon qualité.
Bulletinjérldional
LA TEMPERATURE
DU 18 JANVIER
La pression atmosphérique est éle-
vée sur l'Europe; elle est lasse sur
l'extrême nord-ouest, nord sud cet
du Continent.
Dans nos régions, le ciel est bru-
meux avec quelques chutes de bruinés.
Les températures extr^nas dûment •
0 et 10° à Nice; — 4 et + 10' a Mar-
seille; 2° et 10" à Perpignm; 1» et 9"
à Biarritz; 3» et 7» à Pau; 3° et 10° à
Bordeaux; 4° et 9° à Nîmes.
A Toulouse : on relève, 2 m/m de
pluie tombée dans la nuit, puis ciei
couvert et brumeux.
Pression barométrique à 10 h. i 767.
Température minima ,: + 2»,
Température inaxima ' + 6*
Vent calme.
Soleil : lever ': 7 h. 21; ccr.cber .
16 h. 43.
Lune : pleine le 19.
Probabilités : Temps nuageux, bru-
meux.
Ecltpso totale d8 'a lune le 19 janvier
L'éclipsé de grandeur 1.351, le dia-
mètre de la lune étant ; fe produira
aux heures suivantes -
Entrée de la lune uans Sf pénombre :
12 h. 39' 3".
Entrée de la lune daris 1 ombre :
13 h. 53' 5". j, ,f- ,.
Commencement de l'échpse totale :
15 h. 3' 6".
Milieu de l'éclipsé : 15 h. 47 1 .
Fin de l'éclipsé totale : 16 h. 80' 6 .
Sortie de l'ombre : 17 h. 40' 7''
Sortie de la pénombre : 18 ht 54 9 .
La sortie progressive de l'ombre se-
ra donc observable au crépuscule et
au début de la nuit.
BULLETIN ACRICOLE
DE LA TOUR EIFFEL
pour la journée du 19 janvier
MASSIF CENTRAL ET SUD-OUEST.
— Ciel brumeux et très nuageux avec
pluies intermittentes; neige dans les
montagnes; vent du secteur nord-est,
modéré et irrégulier. Température eo
btj issG
SUD. — Ciel très nuageux fet bru-
meux avec pluies intermittentes; neige
dans les montagnes ; vent du secteur
Est modéré à assez fort; temo/u'aicie
en baisse; minimum en baisse.
Pour tes Pêcheurs
ETAT DES EAUX
A Samatan : La Save, qui lundi avait
franchi la digue en aval et à quelques
centaines de mètre du pont et sur la
rive gauche, reprend peu à peu son ni-
veau habituel mais elle reste trouble et
pas pêchable. Il en est de même de
1'AU.SSOU0
La Lieuse est pêchable, surtout en
amont des moulins de Monblanc et de
Savignac-Mona.
A Castelsarrasin : La Garonne et le
canal latéral sont pêchables.
L'Arize. a Rieux-Volvestre, est quel-
que peu trouble.
Le Gers, à Preignan, est haut et pê-
chable.
L'Arrats, à Mauvezin, est haut et pe
chable.
La Gimone, à Saramon, est haute et
pêchable.
La Baïse, à l'Isle-de-Noé, est haute
et pêchable.
A Gimont, la Gimone, eaux grandes,
troubles.
La Maroaoue est pêchable.
Le Tarn, à Gaillac, est pêchable.
L'Hers, à Mirepoix, est un peu tfou-
ble. mais pêchable.
L'Arière, à Auterive. est un peu Char-
gée, mais pêchable.
La Mouillonne, à Miremont, est hien
courante et pêchable.
La Lèze. à Labarthe, est claire et
pêchable.
La Hyze, à Venerque, est calme et
pêchable.
A Montauban, la Garonne est forte,
le Tarn, l'Avevron, le Tescou, la Tauge,
la Léère, le Lemboulas. la Barguelone
et le canal sont pêchables.
TRANSPORTS AÉRIENS
MOUVEMENT DES PORTS AERIENS
(Communiqué de la Cie Air-France)
Route de Revel à Toulouse
do Beers, 422 (+24).
COURS DE CLOTURE
DE LA DEUXIEME SEANCE
DU MARCHE OFFICIEL
Paris, 18 janvier.
Métropolitain, 1.209 ; Young, 436 :
Foncier Egyptien, 2.305 ; Canadian Pa-
cific, 205,50 ; Philips, 1.815 ; Central
Mining, 1.606 ; Géduld, 717 ; Rio Tintû,
1.209 •• Royal Dutch (1/10"), 1.435 ; Ams-
terdam R., 1.035,
l8Uf.SE RE TOULOUSE
Du 18 Janvier.
VALEURS LOCALES. — Actions : Société
La Ruche du Midi, action, ex-coupon 37, 505;
Droit Epargne, coupon 73, 195; Société Mé-
ridionale Transport de Force, série A, ex-
coupon 58, 505; série B, ex-coupon 13," 510
Grand Bazar, capital, ex-coupon 71, 1550.
Obligations : Ruche du Midi, 6 %', i net,
441 5 Société Méridionale Transport de
Force, obligation 4 i % de 1.000 lr., 1930, 712
Centrale Thermique de l'AdoUr, 580; T. C.
R. T., 5 %, i net, de 1.000 fr., 1930, 800
Job, 5 % 1.000 fr„ 850 i 6 %, 1933, 915.
BttffltE RE BORDEAUX
Bordeaux, 18 janvier.
Crédit Commercial, 605 ; Compagnie Nou-
velle Eclairage, 4 i, 590 a 592 ; Eclairage
Electrique Bordeaux-Midi, 5 % 3\ 325
Energie Electrique S.-O. (actions), 1410; Pêy-
rissac, 65 Tekkab. (actions), 530 } passens,
6 %, 41*î , , i ..blasait
METAUX
Londres, 18 Janvier.
Clôture. — Antimoine, qualité spéciale,
77 à 78,.
Cuivra : comptant, 28 3/1 1/2; trois mois,
98 10/7 1/2; Best Selected, 30 10/ à 31 15/j
Electrolytique, 31 10/ à 31 15/.
Etain : comptant, 231 5/ ti trois mois
228 17/6.
Plomb : comptant, 10 5/; étranger, livrai-
son éloignée, 10 10/.
Zinc : comptant, il' 18/9; livraison éloi-
gnée, 12 5/.
Or : 142/1 1/S.
Mercure : 11 15/.
New-Toi*, 18 janvier
Etain s comptant, 5ioo.
Zinc : comptant, 375.
Plomb : comptant, 370.
Cuivre electrolytique : disponible, 900 ";
futur, 657. — Cuivre ordinaire, 750. — Cui-
vre exportation, prix officiel, 690.
Argent : 54 1/4.
CEREALES
Paris, îs janvier.
Clôture. — Blés : disponible. Cote offi-
cielle : 78.
Farines, maïs, seigles, orges, tous incotés.
Avoines : tendance lourde. Cote olficieUe :
46. Courant, 44 à 44.25; prochain, 44.75.
payêi mars, 45.50, payé; 3 lévrier, 45.50. :
payéi 3 mars, 46, payé; 3 avril, 46.75, payéj'.
3 mai, 47.50, payé. Llverpool, 18 janvier.
Clôture. — Blés : tendance soutenue. Mars,
4 10/ 1/2; mai, 5/0 1/2; Juillet, 5/2 1/.
Maïs .: tendance calme. La Plata, C.A.F..
Janvier, 20/1 1/2; février. 20/6; avril, 18/i 1/9.
wmnipeg, îs janvier
Blés : mal. 82 3/4; Juillet. 82 1/2.
Seigle : mai, 56 7/8; juillet, 57 1/8.
Avoine : mai, 43 1/4; Juillet, 43 1/8.
Orge : mai, 53 1/4; Juillet. 52 1/4.
CMcago, 18 Janvier
Blé dur d'hiver, n' 2 : disponible, 105 l/ïr
n' 3, disponible, 105; mal. 9T 1/2, 97 5/«;
septembre, 88 1/2, 88 5/8; septembre, 86 5/S.
Maïs bigarré, n' 2: disponible, incotés
mai, 86 1/2; Juillet, 82 1/8; septembre, 78.
Avoine : mai, 52 1/8; juillet, 45; septem-
bre, 42 1/2.
Seigle, n* 2, disponible, Incoté; mal,
68 1/2; septembre, 67 1/2.
Orges ; mai, juillet et septembre, incotés.
RÉSINEUX
Londres, 18 JanvleT.
Térébenthine : Calme. Disponible, 48 1/4.
Vendue.
Résine j Calme. Américaine B, 11 3/4 r i
F, 12 7/8; G, 13 1/8; H, 13 1/4; N," 14; WW,
16 1/8; Française FG, 14 1/2; WW, 14 3/4.
Savanab, 18 janvier.
Térébenthine : 50 ï/9.
Résine ; F, 470; K, 485; WG, 5»i WW, 600.
Liane France-Espagne-Maroc
Le courrier aérien parti de Toulouse le
U janvier, à 6 h. 43, est arrivé à Casa-
blanca le 18 janvier, à 17 h. 27.
Le courrier aérien parti de Casablanca
le 18 janvier, à 5 heures, est arrivé à Tou-
louse, le 18 janvier, à 15 b. 01.
Le courrier aérien parti de Marseille le
IS Janvier, à 5 heures, est arrivé à Barce-
BOURSES ÉTRANGÈRES
Londres, 18 janvier.
Le marché a été dans 1 ensemble peu ani-
mé et plutôt hésitant. Les fonds britanni-
ques, les valeurs de diamants, les mines
d'or australiennes et les pétroles ont fait
exception à la règle et se sont montrés ac-
tifs et fermes.
Parmi les fonds d'Etat étrangers, les bré-
siliens ont reperdu une partie de leur avan-
ce de la veille sur des prises de bénéfices :
Walroan 3 i %, 109 9/16 ; Consolidated,
9 i %, 93 3/8 ; London Midland, 19 3/4 ;
Canadian Pacific. 13 3/16 ; Young, 52 i ;
Shavinigan, 19 i ; International Nickel,
23 5J16 ; General North. Tel., 38 Coats, 67/9;
Courtaulds. 48/7 i ; Importation Tobacco,
142/3 ; Guinness, 136/9 ; Mexican Eagle,
7/4 i ; Royal Dutch, 19 5/16 ; Voc, 2 1/32;
Shell, 2 i ; Central Mining, 21 1 ; Rand Mi-
nes, 7 1/8 ; Goldlields, 73/9 ; Johannes C m,
72/3 ; East Rand, 53/3; Crown Mines, 13 1/16;
Chartêred, 22/3 ; De Beers, 5 13/16 ; Lon-
dontin, 12/3 ; Rio Tinto, 16 1/4 ; Kuala-
lump, 35 ; Malaoca, 28/1 1.
Berlin. 18 janvier.
te marché a ouvert ferme et relativement
animé. Les valeurs minières et métaUurgi-
ques, les banques et les services publics
étaient particulièrement bien. disposés.
L'orientation est restée satisfaisante en
séance, mais les échanges se sont ralentis.
Bien que la clôture ne se soit pas effec-
tuée au plus haut, les plus-values n'en sent
pas moins de 1 à 1 4 % en moyenne.
Les rentes ont enregistré également des
progrès
Reichsbanï, 157 '; Deutschbank, 81 i Ha-
pag, £8 3/4 ; Chade, 193 ; Gesfuerel, 113 ;
Siemens, 142 ; Dessauer Gas, 125; Rhemis-
che Braunkohlen, 214 i ; Gelsenkirrb. 68 5/8;
Ver Stahlwer, 44 7/8 ; Farben ind , 141 3/8;
Salzdtfurth, 145 -, Schultheiss. 104 i ; » |
1930 Young, 100 i.
New-York, 18 Juillet.
Ouverture en tendance à peine soutenue.
U. S. Steel, 37 i ; General Electric, 23 1/8
lone le 18 janvier, à - le i Geneml" Moto"r's.' 3l7~A^ericar:" Canadian
paru ae ±sarceione_ i» — rv a ,' iA* «m . r^ncaiiria.
Le courrier aérien p
,8 janvier, a 19 h. 49, est arrivé à Marseille j Jj* l, ^U^'rt'n
le 18 janvier, à 15 h. 30,
EXAIENS ET CONCOURS
REDACTEUR
DANS LES MANUFACTURES
DE TABAC
Un concours pour le recrutement de
20 rédacteurs des manufactures de ta-
bacs et d'allumettes et contrôleurs-ad-
joints de la culture du tabac. aura lieu
les 8 et 9 avril 1935.
Les jeunes gens qui désireraient y
j-rendre part pourront se faire inscri-
re • _
A la Manufecture sote Beige, 457.60,
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Paris, 18 juillet.
Clôture. « Tous cours cotés. Tendance
câline : Courant, de 315 à 325 fr.; prochain,
de 330 à 330 ; 3 de février. 332.50, payé ;
mars, 332.50 payé ; 3 de mars, de 335 4
342.50 ; 3 d'avril, 340, acheteur ; 3 de mal,
342.50 à 355 ; 3 de Juin, 360, vendeur.
CAOUTCHOUCS
Paris, 18 Janvier.
Clôture. — Crêpes First Latex et feuille*
fumées gaufrées ; courant, 480, nominal ,;
prochain. 475 à 490; mars. 480 à 490-, 3 d'a-
vril, 510. vendeurs; mai, 510, vendeurs ;
3 de juillet, 520, acheteurs; août, 520, ache-
teurs; 3 d'octobre, S30 à. 540; novembre^
540. vendeurs.
Londres, 18 Janvier.
Clôture. — Tendance soutenue. — Fumé
feuilles, disponible, 6 7/16; février. 6 3/8;
mars, 8 1/2; avril-Juin, 6 9/16; JUillet-sep.
tembre, 6 3/4.; octobreniêcembre, 6 7/8. Tous
payés.
Para Fine Hard. disponible, t 7/8-, lévrier-
mars, 4 7/8.
FOURRAGES
Toulouse, 18 JanTier.
Sainfoin, l«i qualité, 16 à 18 fr.-. sainfoinn.
2« qualité, 15 à 16 fr.; foin, 14 à 15 lr.:
paille. « à 7. fr., le tout les 50 kilos.
BESTIAUX
Cenon. 18 janvier.
Amenés ; veaux, 55; génissess 36.
Vendus s 85.
Prix. — Veaux, 1" catégorie, 50 a 60 fr.ï
2", 30 à 45 Ir.i 3". 20 a 30 fr.
Génisses, — 1"* catégorie. 80 à 100 fr..i
2». 60 a 75 tr.; 3', 50 à 60 lr.
Bordeaux, 17 Janvier
Boeufs. — En réserve à l'abattoir. 283;
exposés en vente sur ie marché. 91; vendus.
25; invendus, 6«. Prix des 100 kilogrammes:
1" qualité. 500 a 550 fr.; 2" qualité, 350 a
450 fr. ; 3 qualité. 250 à 300 fr.; prix ex-
trêmes, 200 à 575 fr. poids mort.
vaches. — En réserve a l'abattoir. 40; ex-
posées en vente sur lé marché, 8; vendues.
5; invendues, 3. Prix des 100 kilogrammes,
prix extrêmes, 200 à 475 fr. poids mort.
Veaux. — En réserve â l'abattoir, 14; ex-
posés en vente sur le marché, 34-, vendus,
2â; invendus, 6. Prix des 100 Idlogrammes:
îrp qualité. 625 i 650 lr.; 2« qualité. 575
à 600 fr. ; 3» qualité. 525 a 550 fr.; prix ex-
trêmes, 500 a 700 fr. poids mort.
Moutons. — En réserve à 1 abattoir, 711.
Agneaux. — Exposés en vente sur le mar-
ché, 159; vendus, 159. Prix des 100 kilogram-
mes : prix extrêmes, 950 à 1.150 fr. poids
mort.
HUILES DE COTON
New-York, is janvier
Prime Summer, grade Jaune, base blé>
chable : disponible, incoté; janvier, 1095j
mars. 1115; mai, 1117; juillet. 1193.
LAINES
Roubaix, la. janvier
Cote officielle de la laine peignée, le kilo;
janvier «t février. 16 80; mars, 16 70; avriL
16 80; mai, 16 90; Juin et Juillet. 17; août,
17 10; septembre. 17 20; octobre, 17 30. no-
vembre, 17 «0; décembre, 17 50; ventes, 87 503
kuos. Tendance soutenue.
MEMENTO
LES FACULTÉS FISCALES DU
PAYS, NON CONTENTES D'P.TKE
ATTEINTES, SONT AUJOUR-
D'HUI DÉPASSÉES.
Fbancois P1ETR1
(i la Chambre, 11 février 19S2). î
'1
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

SAMEDI T» JANVIER T335
LES AUDITIONS PAR T. S. F.
PROGRAMMES DU 19 JANVIER
AUDITIONS SELECTIONNEES
12 h. 45, Luxembourg : Concert offert Par
m Mon programme •. — 18 h. 30, Midland
Régional : Sextuor — 19 h. 15. Kœnlgs berg
Musique d'opérettes. — 19 h. 15. Midland
Régional : Concert d'orcnestre. — 19 h. 30,
lotir Eiffel : Soirée théâtrale. — 19 n. 45,
Vienne : Emmericù Kalman. pot-pourri ra-
flloprionique de Hruby. — 20 heures. Radio
Paris : Depuis le Châtelet. Au temps des
Merveilleuses. — 20 h. 15, Bruxelles-Fran-
çais : La revue de l'orchestre, sketch, de A.
Guéry et M. Brusselmans. — 20 h. 15, Poste
Parisien : Chansons écossaises et anglai-
ses. — 20 h. 30, Bordeaux-Lafayette : Propos
en airs, fantaisie-revue. 2o ti. 30, Lyon-
La Doua : Sélection sur Dédé (M. Yvain) —
20 h. 30 : Paris-P.T.T. : Concert symphoni-
que (Schubert, d Indy). — 20 h. 30, Radio-
P.T.T.-Ouest : Julie (Octave Feuillet). —
20 h. 30, Strasbourg : Ciboulette (R. Hahn).
— 20 h. 40. Scottlsh Régional -. Concert cho;
ral et orchestral. — 22 heures, National an-
glais : Concert varié.
TOULOUSE -PYRENEES (386,6 1,2)
g h. 30, 13 h. et 20 h. : Journal parlé, pré-
senté par M. Louis Lespine. — 9 b. 30
Conçoit symphonique • Mignon, ouverture
(A. Thomas); Magie ol love, valse de con-
cert (Ch. Vanis); Two hindos pictures (A.
Hansen); Thaïs iMassenet); Première danse
espagnole (Manuel de Falla); Lakmé, airs
de ballet (Léo Delibes); Madame Butterfly
(Puccini); Scne et valse de Colin-Maillard
(E. Guiraud). — 11 h : Relais de Grenoble.
Concert avec le concours de l'orchestre de
la station : Les mousquetaires au couvent,
ouverture (Varney).; Divertissement persan
(Renaud); Rêverie, intermezzo (L. Ganne);
La dernière valse, fantaisiel O. Strauss);
Pavillon bleu (Armandola); Mallorea (Albe-
niz); Granada (Albeniz); Barcarolle (Albe-
niz); Sevilla lAlbeniz). — 12 h. : Disques. —
12 h. 15 : Concert symphonique : Le voyage
en Chine, ouverture IF. Bazin); Quand tu
souris, menuet (Mozart) ; Vasconia, suite
d'orchestre (P. Lacôme); Il est charmant,
-opérette (R. Moretti)-, Chants d'Espagne (Al-
beniz); Nocturne (Eprinchard) ; Le comte de
Luxembourg, opérette (F. Lehar); Les airs
de Borel-Clerc (F. Salabert). — 13 h. 15 :
Suite du concert symphonique. — 14 h. :
Disques. Programme des spectacles ed Tou-
louse. — 15 h. : Relais du Poste National :
Les ondes enfantines. - 17 h. .- Relais de
Paris-P.T.T. : Concert Pasdeloup, — 18 h.
30 : Radio-Journal de France. — 19 h. 30 :
Conférence ; « Ce qu'est le spiritisme, ce
qu'il n'est pas », par M. S. Bach. — 19 h.
45 : Disques. Programme des spectacles de
Toulouse. — 20 h. 30 : Communiques divers.
— 20 h. 30 ; Soirée de musique enregistrée :
Sélections sur disques d'opéras-comiques et
opérettes. — En lin d'émission : Les der-
nières nouvelles de la soirée,
RADIO-TOULOUSE (32S m. 6)
8 h. : Les refrains dansants. — s h. 30 :
Bulletin d'informations. — 8 h. 35 : Airs
d'opéras-comiques. — 8 h. 45 : Orchestre
d'opérettes. — 1 h. : Orchestre symphonique.
— 12 h. 15 : Mélodies. — 12 h. 30 : Bulletin
d'informations. — 12 h. 45 : Le quart d'heu-
re des auditeurs. — 13 h. : Bulletin d'In-
formations. — 13 h. 05 ; Orchestre de salon.
— 13 h. 15 ; Airs d'opérettes. — 13 h. 30 :
Musique militaire. — 13 h. 45 : Extraits de
films. — 14 h. : Bulletin d'informations. —
18 h. 15 : Orchestre viennois. — 18 h. 30 :
Mélodies. — 18 h. 45 : Orchestre symphoni-
que • Rédemption (Franck); Danse macrabre
(Saint-Saëns). — 19 h. 15 ; Airs d'opéras-co-
miques. — 19 h. 30 : Bulletin d'informations.
— 19 h. 45 : Bal champêtre. — 19 h. 30 : Cau-
serie organisée par La Tour de Garde à
Paris. — 20 h. 15 : Scènes comiques. —
20 n. 30 : Orchestre musette. — 21 h. : Théâ-
tre . Cor.cert sur les Cloches de Corneville.
de Planquette. — 22 h. : Causerie du pro-
fesseur Gaetani. — 22 h. 15 : Le Journal
sans papier de l'Afrique du Nord. — 22 h.
30 : Grand concert-'de trompes de chasse :
Le moulin de la Vierge; Les Joyeux van-
neurs; Fanfare d'animaux; Messe de Saint-
Hubert; Souvenirs des Vosges; Le cor; Le
C'and retour de chasse. Mes adieux à la
trompe. — 23 h. 15 : Le quart d'heure des
auditeurs. — 23 h. 30 : Orchestre tzigane.
— 23 h. 50 : Mélodies. — 21 h. : Bulletin
d'informations. — o h. 05 : Au caveau de
minuit : fantaisie radiophonique.
BORDEAUX LAFAYETTE
8 heures : Relais de Paris-P.T.T. : Revue
de presse et informations. — 11 heures :
Relais de Grenoble ; concert. — 12 heures ••
Informations, communiqués et disques. —
12 h. 15 : Concert : La plus jolie Fille de
France, ouverture (Fourdrain); Fra Diavolo
ouverture (Auber); La Dame en décolleté,
fantaisie ; Le Chemin du rêve (E. Gillet);
Turandot, fantaisie (Puccini); La Roussotte,
fantaisie 1 Hervé); Suite exotique : Caravane
orientale. Dans le bled, Danse sacrée, fan-
tasia (Delmas-Popy); La Comtesse Maritza,
suite de valses (Kalman). — 13 heures ge-
lais de Paris-P.T.T. Informations.— 13 heu-
res 15 : Suite du concert de Bordeaux. —
14 heures : Relais de Paris-P.T.T. La T.S.F.
à l'hôpital. — 17 heures : Relais de Paris-
P.T.T. : Concert Pasdeloup. — 18 h. 30 •
Radio-Journal de France. — 19 h. 45 : In-
formations. — 20 heures : Cours de langue
aoiglaise, par M. de Maltes. directeur de De
Maltes'Academy. — 20 h. 15 : Dernières
nouvelles. — 20 h. 30 ; Soirée : Propos en
airs, fantaisie-revue en deux actes et douze
tableaux, de René Bastien et Patrice Braet,
Interprétée par Mme Jane Lobts, Yvonne
Farvel. MM. Pierre Sameon, Reval'c, Gabo-
rta, Mlle Germaine DyrvHIe et M. Roger
Bonal.
BORDEAUX SUD-OUEST (221.1)
U h. 30 : Orchestre symphonique. —
11 h. 35 : Duo Hawaïen. — 11 h. 40 : Cinq
minutes d'humour. — 11 h. 45 : Ouvertures
d'opéras. — 12 heures • Extraits d'opéras.
— 12 h. 15 : Musique de danse. — 12 heu-
res 30 : Extraits de lilm. — 12 h. 40 : Mu-
sique degenre. — 12 h. 45 : Paso doble. —
13 heures, Heure exacte ; fin d'émission. —
IS h. 30 : Concert de musique enregistrée. —
2o h. 15 : Ein d'émission.
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permettant de prévoir la
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S E S M F o H m T R
PROBLÈME N. 503
a
1 2 3 4 5 6 •. 6 9 10
HORIZONTALEMENT
1. Ont fait l'objet de savantes études.
2. Supérieur. — On fête sa venue sans
connaître ses intentions.
3. Plateau.
4. Sentiment qui fait manquer plus
d'un succès.
5. Phonétiquement déesse, — Termi-
ne un infinitif de la première conju-
gaison. — Ce qui s'y appuie est iné-
branlable.
6. Condition. — Familier. — Sur la
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7. N'indique pas touiours une grande
valeur. — Symbole chimique.
8. Entre deux grands repas. — Une
règle.
9. Une inquiétude. — Début d'un
conte.
10. Laisse échapper goutte à goutte.
VERTICALEMENT
1. Qu'on adore. — Initiales de deux
amants célèbres de l'antiquité.
11. Ce que n'a pas répondu le duc de
Kent le jour de son mariage. — L'hom-
me traque avec faste leurs époux.
3. Vient après. — Interjection. >
4. Résultat de l'intempérance. — Le
régime actuel.
5. Cris hostiles.
6 Cela vaut mieux dit-on qu'attendre.
— Symbole chimique.
7. Soulèvements.
8. Morceaux littéraires.
9. Se hausse dans l'indignation. —
Trois.
10. Petite économie.
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nautique (adjudication militaire).
175. — Bonnets couvTe-molgnons en liloe
et coton, pour les hôpitaux militaires .'ad-
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sellle.
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Bourgogne ; liqueurs ; apéritifs, conserves
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Si. — Fruits secs, morue sèche, harengs,
pour l'Egypte.
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166. — Vins, Champagne, liqueurs, pour
Paris.
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95. — Sacs pour marchandises, en prove
lîance de la Grande-Bretagne.
120. — Matériel de voie ferrée, de prove-
nance allemande.
127. — Réchauds à gaz de pétrole, à (raz
d'alcool, à essence ; lampes et fer à sou-
der, de fabrication autrichienne.
128. — Huiles essentielles. Jus de fruits
hespéridés, en provenance de la Crête,
(commissionnaire-représentaat demandé).
ISS. — Articles de sports, de provenance
Japonaise,
DIVERS ;
63. — Le consulat de Norvège à Bordeaux
désire connaître les commissionnaires de :
merlan noir de la place de Borleaux.
63. _ Le consulat des Etats-Un,» désire
connaître les fabricants et exportateurs de
pulpe ce fruits de la région de Bordeaux. ;
125. _ Les Services de Renseignements
pour le Commerce Extérieur de iTance de
slrent entrer en rapport avec maisons de
haute couture susceptibles d'acheter dsj
modèles.
N. B. — Ces demandes et ces oflres *»"*t,
publiés sous toutes reserves.
POSSIBILITES D'AFFAIRES
Les noms et adresses, des annoncier» ci-
dessous sont fournis sur demande adressée
en franchise au ministère du C'cmmerce
(Service des Renseignements pour k Com-
merce Extérieur), 22. avenue Vlctor-Emna-
nuel-lli, à Paris.
Pays-Bas : achat do machines et outils
agricoles ; articles et accessoires de mari-
nes et ménage (1184).
Etats-unis. : Représentation de parfume-
rie (10).
Belgique : Achat de récipients en carton
paraffiné (1187) ; représentation de van 1 lie
de Bourbon (1194) -, représentation d'échar.
pes de soie et articles fantaisie (1201) ; re-
présentation de produits d'entretien (n* 5).
Allemagne : représentation de fabricants
de peignes en corne (1189).
Portugal : représentation de produits chi-
miques et pharmaceutiques (13).
Indes Néerlandaises : achat d'étiquettes
pour parfumerie (1193).
Canada : représentation produits pharma-
ceutiques, parfumerie, achat de crème de
tarte (15).
Roumanie : représentation de marchands
de ferraille (1195).
Pays-Bas : achat d'abreuvoirs pour oi-
seaux (1199! ; achat de cages à oiseaux U3).
Tunisie : représentation de fabricants de
couverture et bonneterie (1197).
Canada : achat de grès, porcelaines et
faïences artistiques (1199).
Indes Anglaise» : représentation d'appa-
reillage électrique (1204).
Suède : représentation de bijouterie fan-
taisie (1205).
Egypte : représentation de cognacs, vins
fins, eaux minérales et conserves alimenal-
res U206J).
Pologne : représentation confections hom-
mes et femmes ; cacao, calés ; ouvrages as
dames (n "11.
Imprimerie spéciale.
Le Gérant : G. LAGARDE.
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50 Feuilleton du 18 janvier 1935.
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Le Mystérieux
M. Werner
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1 Roman Par Jean de BAR ASC
XVI
— Le mariage est pour samedi pro-
chain, à Vaux, dit Urbain. J'aurai la per-
mission ce j'our-là... Si ces Messieurs veu-
lent nous faire la laveur d'assister à no-
tre noce, nous en serons très honorés...
— Désolés de vous refuser, mon cher
Prégontier, répondit Séquard.-. Croyez
que c'aurait été avec plaisir. Mais nous
(venions juste vous dire que nous partons
pour le Midi ; où sans doute nous serons
.Obligés de rester quelques jours... L'assas-
sin de M. de Parilly a été signalé à Mar-
seille. La police est à ses trousses.
— Diable ! fit Urbain... Ça se corse..*
— Et nous tenons, continua Séquard un
peu surpris de l'expression du valet de
chambra, à ce que nos détectives privés
aident de toute leur adresse les inspec-
teurs de la Sûreté !-..
— Je comprends ça, plaisanta Prégon- .
tier, Et si c'est en effet le camarade Le-
bœuf qui est chargé de la poursuite, le
criminel peut en prendre à son aise...
C'est ce que je me suis même permis de
dire très respectueusement, parlant à sa
personne, à M. le Juge d'instruction qui
m'a fait l'honneur de me regarder de tra-
vers...
— A propos, que vouait-il savoir en
vous convoquant, questionna Taillis cu-
rieux.-
Prégontier mit l'index devant les lèvres :
— Secret professionnel.
Puis, à l'oreille du jeune homme, il su-
surra :
— Une histoire de lettre... poste res-
\ tante... à cause d'Ariette qui est jalouse-.?
Ça n'a aucun rapport avec l'affaire Pa-
rilly...
— Alors, poursuivit Séquard, nous ve-
nions vous demander encore une fois-.»
D'un geste et d'un sourire entendu l'ex-
valet de chambre l'arrêta :
— Compris, Monsieur. Depuis votre
dernière visite la somme est sous enve-
loppe, prête à yous être remise, au moin-
dre signe...
Tandis que, Urbain Prégontier allait ou-
vrir le tiroir d'un secrétaire dont il gar-
dait la clé dans sa poche, Taillis et Sé-
quard se regardèrent.
En vérité, l'ancien domestique de leur
ami avait d'étranges façons.
Mais ce qui choquait le plus désagréa-
lbement les deux jeunes gens, c'était l'in-
souciance, sinon l'ironie avec laquelle il
accueillait l'annonce de l'arrestation im-
minente de l'assassin de son maître.
Evidemment, \ insèrent-ils tous deux, le
gaillard n'a plus en tête que son prochain
mariage avec la jolie Ariette. L'amour
abolit en lui toute autre préoccupation.
Prégontier revint vers eux la bouche en
cœur, une enveloppe gonflée à la main :
— Voici, Messieurs, fit-il, désinvolte, en
la laissant tomber dans les doigts de Sé-
quard.
Puis il poussa un soupir de satisfac-
tion :
— Ouf !... Je ne suis pas fâché d'en être
débarrassé. Obligé de garder ça chez moi,
je n'osais m'absenter un quart d'heure
sans crainte de trouver à mon retour l'ap-
partement cambriolé
lis- Voulez-vous un reçu ? demanda Tail-
Prégontier protesta :
— Fi 1 Messieurs... de vous !... jamais !-.»
Monsieur le Baron ne le voudrait pas !
Cet argent est à lui; ce serait offenser sa
mémoire que de n'en pas disposer avec j
le chic qu'il mettait dans ces sortes d'af-
faires-..
Il n'y avait rien à redire à cës maniè-
res de gentilhomme : les amis d'Hubert ne
purent que remercier le délicat valet. En
le quittant ils lui renouvelèrent leurs com-
pliments et leurs vœux de bonheur ainsi
qu'à sa gracieuse fiancée quelque peu cha-
virée par les fumées du Champagne.
Quelques minutes de métro suffirent à
nos jeunes gens pour gagner la rue du
Ponceau.
Charles Colmés siégeait comme d'habi-
tude dans son fameux fauteuil, inspirateur
de tant d'inductions merveilleuses. Mais
cette fois, il avait son chapeau sur la tête
et son parapluie dans la main droite-
— Le Maître vous attendait, dit Forte-
bille, qui était déjà également coiffé et en
tenue de voyage.
— Comment, fit Taillis, vous saviez ?.*•
— Que vous partiez pour la Côte d'A-
zur ? Parbleu ! après les notes parues
dans les journaux de ce matin, nous en
étions sûrs...
— Prodigieux ! admira Séquard éberlué.
— Effarant I appuya Taillis, en écho.
Puis, pénétré de gratitude, il demanda :
— Mais, si j'en crois mes yeux.-s vous
nous accompagnez donc 1
— Parbleu 1 dit Fortebille, l'œil luisant
de malice, en présentant aux jeunes gens
deux tickets de première classe. Et voici
vos billets pour Monte-Carlo !...-
— Stupéfiant 1 souffla encore Taillis.
— Renversant ! répéta Séquard. Mais
pourquoi Monte-Carlo ?
— Parce que l'assasin du baron de Pa-
rilly y est en ce moment, à l'hôtel de Pa-
ris--.
— Comment le savez-vous ? s'écrièrent
les deux jeunes gens, au comble de l'ahu-
rissement.
— C'est ce que ne vous avouerait pas
mon trop modeste ami, expliqua le pro-
fesseur Colmes. Grâce à son vertigineux
talent d'acrobate, il a réussi, sans donner
l'éveil à personne, à rester accroché plu-
sieurs heures à la fenêtre d'un bureau de
la Sûreté. Ainsi, non seulement il a pu
entendre causer les inspecteurs, mais voir
de ses yeux le télégramme envoyé par le
Commissaire Couchetôt : « Cloier traqué.
Sera cerné Monte-Carlo, hôtel Paris. »
— Ah ! Messieurs ! s'écria Taillis, quelle,
reconnaissance nous VOU3 devrons 1 assis-
ter à la capture de l'assassin d'Hubert, y
aider au besoin, que ne donnerai-je pas
pour cette satisfaction !
Le professeur Charles Colmes leva un
index :
— Il y a toutefois une condition sine qua
non à la mise en œuvre de notre projet,
Messieurs. L'achat de ces billets de che-
min de fer a absorbé, et même un peu au-
delà, le dernier reliquat de la petite som-
me que Vous nous aviez remise.^ Ainsi,
malgré notre violent désir; de suivre jui»
qu'au bout cette affaire passionnante,;
nous serions obligés de l'abandonner si.s,
— Sans doute, interrompit Séquard ea.
tirant de sa poche l'enveloppe toujours
fermée reçue de Prégontier... Mais, rassu-
rez-vous ! Nous avons encore là six milla
francs qui suffiront j'espère à ces. quel-
ques jours de recherches--.
Les yeux de Charles Colmes Brillèrent
de satisfaction. Fortebille fit un saut pé-
rilleux :
— Ça^ va ! dit-il eii retombant sur "ses
pieds. Ça va superlativement 1 Auriez-
vous l'obligeance de me remettre person-
nellement un acopmte sur ces billets, Mon-
sieur Séquard ? Il est en effet utile que
je prenne les devants... Et d'ailleurs notre
action de surprise sera d'autant plus effi-
cace qu'on nous aura moins aperçus en-
semble.
— Remarquablement' juste ! opina Char-
les Colmes.
C'était aussi l'avis des. deux jeunes
gens.
— Combien voulez-vous ? demanda Sé-
quard sans discuter.-
— Quinze cents... Le quart de la "80fn>
me... Je n'ose en exiger davantage.
Séquard cependant avait déchiré ren-
veloppe. Lui et Taillis poussèrent un
« Oh !» de surprise
C'était une liasse de vingt-cinq billets
de mille francs que leur avait remis Pré-
gontier..
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