19 janvier 1935 - Bibliothèque de Toulouse

MP91
SAMEDI 19 JANVIER 1935
i M un p si i
LES DISTILLERIES COOPERATIVES MERIDIONALES
ET LE PROBLEME DE L'ALCOOL
Les déchets dans les récoltes
M. G. Lafforgue, docteur en droit,
a composé un ouvrage sur le sujet
suivant : Les Distilleries Coopérati-
ves Méridionales et le Problème de
l'Alcool. L'éditeur est la Librairie du
Recueil Sireg, à Paris, qui s'inté-
îesse de plus en plus et d'une façon
particulièrement heureuse à la viti-
culture. Je voudrais vous présenter
ce gros livre et vous engager à ]e
lire et à le méditer. Il vient à son
heure. Il répond à nos préoccupa-
tions du moment. Il est savant et
surtout il est pratique.
Voici d'abord les grandes lignes.
Le but de cette thèse est l'étude
approfondie des distilleries coopéra-
tives vinicoles.
Le livre premier étudie l'organisa-
tion technique. Comment l'alcool est-
il fabriqué ? M. Lafforgue nous ra-
conte les transformations des alam-
bics. Il fuit revivre certaines scè-
iies catalanes pittoresques. Jadis, des
distillateurs nomades guidaient au
bout d'une longe, une mule carapa-
çonnée- Juché sur le dos instable,
l'alambic roulait et tangait. De leur
voix gutturale ils criaient « a cramar
bi ». Comme contraste, nous avons
la description fidèle et complète de
l'installation moderne des distille-
ries coopératives les plus, perfection-
nées, distillant les marcs, les lies,
les vins, en extrayant des sous-pro-
duits divers, des produits tartriques,
de l'huile de pépins, fabriquant des
savons, des terreaux, des engrais,
des combustibles. Une monographie
fidèle des principales distilleries de
France et de l'étranger est ensuite
donnée.
Le livre second est consacré aux
questions de droit. Comment faut-il
organiser juridiquement les distille-
ries coopératives ?
Comment faut-il rédiger les statuts ?
Comment régler les apports de ma-
tières premières et apprécier la ri-
chesse en alcool des marcs ? Une sec-
tion est consacrée au financement
des distilleries coopératives, aux rap-
ports avec le Crédit Agricole, le Gé-
nie Rural, le Fisc.
M. Lafforgue, suivant l'excellente
méthode recommandée par les Facul-
tés de droit, étudie le problème à
l'étranger et donne des renseigne-
ments fort intéressant. Mais la par-
tie capitale est le livre troisième. Il
a pour titre « Le rôle et la place éco-
nomique des Distilleries Coopérati-
ves », depuis la loi organique de
1916.
La loi de 1916 créait la séparation
'des alcools : d'une part l'alcool na-
turel, de l'autre l'alcool industrie].
L'un occupait le marché libre; l'au-
tre, acheté par l'Etat, servait à des
fins diverses. Depuis cette date, des
faits nouveaux se sont produits : la
surproduction viticole, la distilla-
tion obligatoire, la surproduction
des alcools dans toute la France.
M- Lafforgue ne se contente pas d'é-
mettre des affirmations d'ordre gé-
néral. Il nous donne des statistiques
nombreuses et à jour-
Ces faits établis, que de points
d'interrogation ?
Comment concilier les intérêts des
betteraviers, des sucriers, des pro-
ducteurs de pommes ? Comment don-
ner satisfaction aux pétroliers ?
Quel sera le rôle du carburant na-
tional ? Comment l'Etat s'en tirera-
t-i î au point de vue financier Quel-
les réformes faut-il apporter aux
lois du 4 juillet 1931 et du 8 juillet
1933 ? Comment les distilleries coo-
pératives joueront-elles leur rôle pra-
tique d'intermédiaires entre l'Etat et
le viticulteur en ce qui concerne
l'application de la loi du 24 décem-
bre 1934, aggravant encore et éten-
dant à de plus nombreux viticulteurs
l'obligation de distiller ?
Du point de vue juridique, faut-il
hâter le vote du statut des Coopéra-
tives ?
Pu point de vue économique, com-
ment créer des débouchés pour ces
masses impressionnantes d'alcool ?
M. Lafforgue traite tous ces points
difficiles avec clarté, compétence et
autorité.
Deux chapitres nous intéressent
particulièrement.
L'un traite du vinaigre à la cuve.
M. G. Lafforgue est partisan de
cette réforme qui compte autant de
partisans que d'adversaires. Il ex-
pose successivement les deux thèses,
Le vinaigre, dit-on, permettrait
des fraudes nombreuses, telles que
le mouillage avec addition de colo-
rants chimiques. Il serait difficile
de contrôler ces opérations.;
L'objection peut être facilement
réfutée : question de réglementation
d'abord et de contrôle ensuite.
Le mutage devrait avoir lieu à
l'aide d'eaux-de-vie produites obli
gatoirement avec le vin appartenant
au viticulteur qui en fait la décla-
ration. Le seul traitement permis se
rati celui de vins titrant 7 degrés au
minimum, par exemple, et l'on pour-
rait hausser le degré de 2 degrés au
maximum.
Le vinage existe en Espagne où il
donne d'excellents résultats. Il ab-
sorbe la majeure partie de l'alcool
de vin. Les produits espagnols ainsi
relevés sont agréables: nous en ache-
tons annuellement de grandes quan-
tités- Or, le système français permet
le vinage des crus d'exportation 1
Le vinage libérerait le marché de
l'alcool. Il ferait disparaître les pe-
tits vins.
M. Lafforgue, tout en étudiant sur-
tout les distilleries, s'occupe du pro-
blème de l'alcool et de celui du vin
qui sont connexes.
Quelle est l'influence de la distil-
lation sur le cours des vins ?
Ce chapitre ou plutôt cette section
est fort bien traitée. La documenta-
tion est riche et contient des ta-
bleaux de variations de cours des
vins et des alcools non seulement
par année, mais par mois, ce qui est
fort instructif. M- Lafforgue est pru-
dent et ne s'aventure pas.
Voici sur ce point sa conclusion
La distillation a certainement une
influence sur les cours des vins- En
libérant une masse importante de
marchandise, elle empêche l'effon-
drement des .cours. Là se borne
l'aide de la distillation. Elle est loin
d'être méprisable, mais on ne peut
guère l'examiner de façon exacte et
scientifique.
Ne sommes-nous pas à une époque
de liquidation de crise et à une orien-
tation continue vers une baisse des
prix ?
En cette conjecture, les coopérati-
ves jouent un rô]e économique, so-
cial et moral. Elles réalisent l'édu-
cation du viticulteur, la défense du
vin et des sous-produits. Elles seront
un facteur très important du redres-
sement économique qui, malgré tou-
tes les tristesses de l'heure, ne man-
quera pas de se produire. Aide-toi
le Ciel t'aidera ! Remercions l'au-
teur qui vient à notre aide.
M. Lafforgue a écrit un beau li-
vre. Il a fait beaucoup mieux d'ac-
complir une bonne œuvre- Son traité
fera entendre la vérité dans des mi-
lieux où elle n'entre pas. Les débats
parlementaires, les commentaires de
la grande presse sur les lois du blé
et du vin ont révélé que les ques-
tions qui nous occupent sont totale-
ment ignorées de certaines hautes
sphères politiques, financières, jour-
nalistiques- Des ouvrages comme ce-
lui que je viens d'analyser peuvent
y pénétrer. Ainsi M. Lafforgue et
son éditeur : contribueront à réfuter
l'erreur, à faire triompher le bon
droit. Les viticulteurs et les agricul-
teurs le remercient.
R. de BOYER-MONTÉGUT
Une cause très importante de déprécia-
tion des récoltes est due à la présence de
déchets : grains atrophiés, tubercules non
développés, fruits rabougris, organes dé-
formés, etc.. Quand leur triage est fait
à la ferme, les rendements en sont dimi-
nués d'autant et, dans le cas contraire,
les acheteurs en profitent pour réduire de
façon souvent excessive la valeur des pro-
duits. De toutes façons, il en résulte une
perte sèche, souvent importante, toujours
désagréable à la bourse du cultivateur.
U est pourtant possible de réduire dans
une proportion souvent considérable l'im-
portance de ces/ déchets. A quoi sont-ils
dus, en effet ? A un développement in-
complet des végétaux qui, pour des rai-
sons diverses : maladies, sécheresse, acci-
dents divers et surtout alimentation in-
suffisante ou mal équilibrée, ne peuvent
former entièrement tous leurs organes, et,
en particulier, ceux qui font l'objet de la
récolte.
En mettant les plantes à même de résis-
ter à ces accidents, en leur assurant une
alimentation suffisante par une fumure
abondante et bien équilibrée, on permet à
toutes les parties de la plante de se déve-
lopper normalement, et on peut réduire
d'autant les déchets.
Nous en donnerons comme preuve les
résultats obtenus dans divers champs d'ex-
périences au cours des dernières années.
Pour le blé, on a observé, en 1933, aux
cultures expérimentales de Lieusaint
(Seine-et-Marne) que les petits grains mal
formés et invendables formaient 21,2 %
de la récolte totale dans une parcelle qui
avait reçu une fumure incomplète azotée
et phosphatée; cette proportion était ré-
duite à 6,4 % et 6,1 % dans les parcelles
où la fumure avait été complétée par des
engrais potassiques.
Au champ d'essais de Monlon, près de
Toulouse, on a obtenu, en 1934, des ré-
sultats encore plus frappants. Les déchets
furent réduits de 55 % à 20 et 10 %
pour deux variétés de blé, par l'apport
complémentaire de 300 kilos de chlorure
de potassium. Les déchets consistaient en
grains petits, cassés, ou fortement échau-
d-és; ces derniers étaient particulièrement
nombreux dans les parcelles sans potasse.
Les parcelles avec potasse, mûres 6 à 10
jours plus tôt, avaient totalement échappé
à l'échaudage.
Des observations plus nombreuses ont
été faites sur les pommes de terre. GrSce
à l'apport complémentaire d'engrais po-
tassiques, la proportion des petits tuber-
cules impropres à !a consommation peut
être fortement réduite, ainsi qu'on peut
en juger par les exemples suivants :
Au champ d'essais de Prasville (Eure-
et-Loir), en 1934, elle était ramenée de
18 % â 16 % et même à moins de 15 %
pour la parcelle avec sulfate de potasse;
à celui de Missy-aux-Bois (Aisne), de 12 à
9,5 %; à celui de Schœnenteinbach (Haut-
Rhin), de 30 à 20 %.
Enfin, dans les deux champs d'expérien-
ces suivants, les observations furent faites
sur deux séries de parcelles pendant plu-
sieurs innées :
A Lieusaint (Seine-et-Marne), en 1932,
la proportion de déchets passait de 23 à
10 % dans un essai et de ,10 à 4,3 %
dans un autre. En 1933, il ne fut pas
fait de mesures, les pommes de terre expé-
rimentées cette année-là ayant été desti
nées à la féculerie. En 1934, le pourcen
tage de déchets passait de 25 à 11,5
dans une parcelle, et de 35,5 à 9,5 dans
une autre.
Au Lion-d'Angers (Maine-et-Loire), le
même pourcentage passait de 41,5
22,5 % et de 39 à 23 % en 1931, et
de 89 à 25,7 % et de 80,7 à 22 %
en 1932. Depuis, il n'a plus été cultivé
de pommes de terre au Lion-d'Angers.
Ces derniers cihffres, relatifs à la ré-
colte de 1932, appellent une remarque.
La proportion anormale (supérieure à
80 %) de tubercules inutilisables était
due à l'extraordinaire sécheresse de l'été
Ces résultats montrent une fois de plus
l'infltftnce des engrais potassiques sur la
résistance des plantes à la sécheresse.
Dans l'ensemble, c'est la dose de 300
kilos de chlorure de potassium par hectare
qui a donné les meilleurs résultats. Le
sulfate s'est, en général, montré supérieur
au chlorure.
Aux cultures expérimentales de Lieu-
saint encore, on a observé avec des carot-
tes que les proportions de racines trop
petites ou éclatées, sans valeur, dans la
récolte totale, passaient de 43,8 % avec
une fumure incomplète sans potasse à
23 et 20,6 % avec la même fumure com-
plétée par 200 et 400 kilos de chlorure
de potassium.
INFORMATIONS COMMERCIALES
cours des tunm
PLACES
ÉTRANGÈRES
Lindru.. .
Niw-York....
Alllmagni...
Argentin» ...
Belglqut....
Brésil
Bulgarli
Canada
Danemark...
EMPte
Espagne. ....
Fir.landi ....
trèci
Hollande
Hongrie-...
Italie
Japon
Mexique..,.
Norvège....
Pétrograd ..
Pologne
Portugal....
Prague
Roumanie...
Yougo-Slavlt,
Suide
Suisse
Uruguay....
Vienne
UNITÉ
SE CHANGE
Valeur
•n France
au pair
COURS
DU
JOUR
Il livre 124 21 J4 17
100 dollars 2552 31 15 19
100 marks 600 31 .. .
100 pesos 1083 48 608 25
100 belgas 354 90 364 12
100 mllreis 305 34 ...
100 leva !t 44
100 dollars 2552 33
331 *.
00 couronnes 684 02
1 livra 126 17 , ». —
IN pesetas 492 49 207 16
100 marks 64 28 ....
100 drachmes 33 12
1034 76
100 florins 1026 95
100 pengos 446 41
129 60
100 lin 134 34
100 yen 1272 26
100 pesos 1272 26 .. . .
100 [couronnes 684 02 372 60
100 zlotyi 286 33
100 escudos 2758 02 • * •
100 couronnes 76 62 63 40
100 loi 16 27 15 15
100 dinars " 492 49
100 couronnes 684 02 382 50
100 francs 492 49 490 62
100 pesos 2639 71 •• * *
100 schilling 151 IS
BULLETIN FINANCIER
Paris, 18 janvier.
La fermeté reprend le dessus. La com-
munication des chiffres de la position
de place ayant montré une situation
très assainie, quelques vendeurs se sont
rachetés, tandis que les achats répre-
naient. Les avis de l'arbitrage étaient
plus favorables, les marchés commer-
ciaux reprenaient et aux changes le
calme renaissait, avec un léger tasse-
ment des cours de la livre et du dollar.
Nos rentes gagnent quelques centimes
et dans les groupes des industrielles
nationales, fermeté des banques et sur-
tout des produits chimiques. Air Li-
quide en tête.
Les valeurs en relation avec l'arbi-
trage sont également actives et fermes,
notamment les cuivres, les pétroles et
les valeurs de diamants, surtout la de
Beers.
Les caoutchoucs gagnent de modestes
fractions et les mines d'or sont un peu
irrégulières.
Principales fluctuations des cours (à
terme) : 3 % 84 (+0,10); i 1/2 %, 92,25
(inch.); Banque de France, 11.240 (+85)
MARCHÉS COMMERCIAUX
SUCRES
_., Paris. 18 janvier.
Clôture. — Courant. 19-2 à 192.50 • pro-
chain, de 193 a 1W.50 ; mars, de ' m â
194.50 ; s de février, 19* : 3 de mars, 195 1
3 avril, de 195.50 â i9e. Tous payés.
Cote ofilcielle : 191.50 à 193.
Tendance soutenue.
New-ïorli. 18 janvier
Clôture. — Centrifuge Cuba, 96 %, droits
payes, prompte livraison, 180. — Ancien
contrat : janvier, 183; mars, i87 ; mai, 193 :
juillet, -97; septembre. 202; décembre. W.
— Nouveau contrat, n" 3 : mars 185 ; mai,
190; juillet, 195, septembre, 200; décembre,
200; ajnvier 1935, 203. Ventes approximatives,
9.000 tonnes.
Londres. 18 Janvier
Base 90 %, tendance soutenue : janvier.
4 6, 4 2 1/2; mars, 4 5. 4 4 1/2; mai, 4 7.
46 3/4; août, 4 9, 4 8 3/4; décembre, 4 11,
4 10 3/4.
CAFES
Lo Havre, 18 Janvier.
Clôôture. — Tendance lourde, ventes :
2.450 balles. Janvier. 260-, février, 256; mars,
avrtl, 257-, mal. juin, 256; Juillet, août, 254;
septembre. 253; octobre, novembre, décem-
bre, 252.
New-York, 18 janvier
Rio n' 7 : disponible 9 1/4 ; mars 659;
mai, 67'; Juillet, 685; septembre,' 696; décem-
bre, 708; ventes approximatives, 2.000 sacs.
COTONS
Lo Havre, 18 Janvier.
Clôture. — Tendance calmel Ventes : 750
sacs. Janvier, 143.25; lévrier. 143.75; mars,
avril. 145.25; mai. Juin. 144.75; juillet, août,
145; septembre, octobre, novembre, 145.25;
décembre, 145.50.
New-Orléans, 18 janvier.
Clôture. — Disponible, 1261; janvier, 1226;
mars, 1240/41; mai, 1250; juillet, 1251-, octo-
bre. 1239; décembre, 1244.
Des résultats analogues ont été obser- Banque de Paris, 1.065 (+22); Crédit
vés dans de nombreuses occasions pour) Lyonnais, 1.855 (—15); Electricité de
toutes sortes de cultures : racines four- Paris, 827 (+5); Distribution. 1.235 (+15):
chues de betteraves qui se brisent à l'ar- {Compagnie Générale d'Electricité, 1.335
rachage, oignons qui « poireautent » etU* 9 >>&^fâ*JJ* 1 ,t» (+ , 8 2^ No ?{ i t et fi?
sont inutilisables, fruits rabougris et in- 1 ???- ( t 7 -L C ? tT ?u 74 .(.+5):_Métropoh:
vendables, etc., sont essentiellement la
conséquence d'une nutrition défectueuse.
Ce sont les produits de plantes qui souf-
frent et ne peuvent se développer que de
façon irrégulière. Aussi, en assurant l'équi-
libre des fumures et en particulier en don-
tain, 1.210 (+7); Canadian Pacific, 206
(+1); Air Liquide, 818 (+55); Kuhlmann.
547 (+10); Péchiney, 940 (+21); Azote,
443 (—1); Gafsa, 472 (-6)- Suez, 17.750
(inch.); Rio Tinto. 1.214 (+43); Vieille
Montagne, 752 ( + 12); Penarroya, 154
(—1); Royal Dutch, 1.429 ( + 15); Padang,
267 (+4): Crown Mines, 993 (—1); Gê-
nant une large place aux engrais potas- ! duldi 717 (+3) . Goldfields, 274 (inch.)
siques, on peut réduire dans une très
grande mesure la quantité de ces déchets
et accroître d'autant la valeur marchande
des récoltes; ceci, en dehors de toute con-
sidération d'augmentation de rendement
et d'amélioration de qualité.
Jean LARROQUE
G. Lafforgue : ï Les Distilleries Coo-
pératives Méridionales » et le « problè-
me de l'Alcool ». Un fort volume in-8",
303 patres. Librairie du Recueil Sirey,
Paris 1934.
les premiers résultats
de la loi Ffandln
Les premiers résultats désastreux de
la loi du 24 décembre justifient jus-
qu'alors les craintes des groupements
agricoles et des Chambres d'agricul-
ture .
Loi présentée sous le signe du libé-
ralisme, c'est à une multiplication des
réglementations que nous assistons.
Elles sont encore plus compliquées
que celles édictées jusqu ici. Qu'il
s'agisse de l'échelonnement des ventes
des blés de report et de stockage, de
la dénaturation, de l'exportation, la
loi, par les innovations apportées dans
l'écoulement des blés de report et de
stockage, aboutit a des réglementations
encore plus compliquées jusqu'à deve-
nir incompréhensibles : Ventes par 1/8
des bles reportés par les groupements
agricoles; par L5 des blés reportés par
les négociants; par 1/40 des blés de
stockage, chaque transaction donnant
lieu a délivrance d'attentations Ail,
BR, AE. ER, AS, BS, etc..
Lot destinée à desserrer les contrain-
tes, c'est un renforcement qu'il en faut
envisager si l'on veut éviter que ses
dispositions essentielles ne soient lettre
morte. La liquidation des blés de re-
port et de stoe'-cage ne pourra se faire
que par l'exercice d'un contrôle rigou-
reux en meunerie. Pour obliger les
meuniers à utffis» • les blés reportés a
131,50, quand le blé libre est à 65 fr.,
il faudra non seulement instituer de
nouveaux contrôles, mais encore chan-
ger totalement de méthodes.
Loi destinée à faire disparaître les
inégalités, elle les aggrave :
— Inégalités entre producteurs : On
nous annonçait que les libres se tien-
draient. Les voilà a 65 î'ran;s; la dilté-
rence entre les blés de report, de stoc-
kage et les bles libres est encore accen-
tuée.
— Inégalité entre les meuniers, dont
certains bénéficient des avantages
quasi-illimités réservés à certains bles
soi-disant d échange.
Loi destinée, a dit le président du
conseil, à apporter une aide t la cul-
ture, elle aboutit immédiatement au blé
à 65 francs, cours le plus bas qu'on ait
enregistré ces derniers semaines, même
quand il s'agissait de transactions oc-
cultes, laites en fraude, cours corres-
pondant à moins de 2 fois 1/2 le prix
d'avant guerre.
La chute des cours des blés libres
consacre ce que nous disions au mo-
ment de la discussion de la loi : reve-
nir à la liberté sans avoir au préalable
assaini le marché, c'était la baisse cer-
taine. Par ailleurs, la différence de
cours entre blés libres et blés reportés
rend l'application des autres mesures
e-urëmement difficile.
Tels sont les premiers résultats d'Une
loi qui, dès le début, fut dénoncée
comme néfaste pour la culture par les
groupements agricoles et les Chambres
d'agriculture.
Certains les taxaient alors d'exagé-
ration et de parti-pris. Les événements
montrent qu'ils n'avaient que trop rai-
son.
Certains milieux commerciaux et
meuniers se félicitaient de la loi. Ils
lui ont donné leur pleine approbation
pour cette raison bien objective qu'elle
était « critiquée par les coopératives
agricoles ». Se rendent-ils cornets au-
jourd'hui que cette politique à courte
vue n'apporte aucun remède, pas plus
aux milieux commerciaux honnêtes
qu'à la culture ?
Bref, les premiers résultats de la
nouvelle loi sont, inquiétants pour les
Producteurs. Nous les supplions, ce-
Vendant de ne pas continuer à préci-
piter leurs offres. Nous voulons espérer
encore que le grand mouvement an-
noncé de reprise des achats par 8 500
meuniers et 25.000 négociants — qui
o.evrai; être le meilleur soutien de la
liberté immédiate — va enfin se pro-
duire. — A. Q. p. B * I
I0M BMGRAIl db PRlMTEHPl
«HITROPOTASSE
,50 D'£LEM£A/TÔ C/T/LE3
TOULOUSE 1
îs Marchés Agricoles et Commerciaux
Centre d'apprentissage
et de démonstration de Roquefort
L'ouverture des cours de la session
1935 du Centre d'apprentissage et de
démonstration de Roquefort s'effectuera
le lundi 28 janvier, à 10 heures du ma-
tin.
Les jeunes gens dont l'Union ovine de
France a reçu l'inscription devront se
trouver, au jour et à l'heure ci-dessus,
à Roquefort, où ils seront reçus par les
professeurs du Centre et quelques per-
sonnalités du département s'intéressant
spécialement au:; questions d'élevage
ovin.
BIBLIOGRAPHIE AGRICOLE
Vient de paraître 1
LES CACTEEg CULTIVEES, par A.
Guillaumin. professeur de Culture au
Muséum National d'Histoire Natu-
relle (2° édition)..
LE MARCHE LIBRE DE PARIS
Paris, 18 janvier.
De notre correspondant spécial :
LES BLES ET FARINES
Les blés libres valant en commerce :
72 Seine- nferieure; 72 à 73,50 pour
l'Eure; 73 a 74, Marne; 74, Beauce; 75,
Maine-et-Loire; 75 à 76, Mayenne; 77
à 78 pour la Sarthe.
En farines, on cote 125 à 150 francs
départ.
Sons, faibles : Gros sons, 38 à 40;
ordinaires, 36 à 38.
LES CEREALES SECONDAIRES
Les avoines paraissent un peu mieux
orientées. On cote aux 100 kilos, gare
départ : Grise de printemps, Brie,
Beauce, 40 à 41. Grises d'hiver, Centre,
Poitou, 44 à 45; Beauce, Oise, Somme,
43 à 44; Bretagne, 45 à 46. Noires Cen-
tre, Poitou, 40 à 41; Est, Nord, Brie,
41 à 42; Bretagne, 46 à 47. Bigarrées,
39 à 40. Jaunes Blanches, 41 à 42.
Blanches pures. 42 à 43. Ligowo, 43
à 44.
Les seigles sont un peu plus fai-
bles : Beauce, Orléans, 52 à 53; Cham-
pagne, 53,50 à 54, Sarthe, Mayenne, 53
à 54; Allier, Au vergue, 56 à 57; Breta-
gne, 50 à 51.
En orges, les affaires sont insigni-
fiantes : Beauce, Orléans, 52 à 53;
Champagne, 53,50 à. 54; Mayenne, Sar-
the, 55 à 56; Berry, 55 à 56, Bretagne,
50 à 51. Orges de mouture, 49 à 51.
En escourgeons, les cours sont égale-
ment laibles : Beauce, Touraine, 52,50
à 53; Champagne, 53 à 53,50; Sarthe,
Mayenne, 52 à 52,50: Poitou, Berry, 52
à 52,50; Bretagne, 48 à 50; Oise, 52 à
52,50.
Les sarrasins sont toujours indécis :
Bretagne, 51 à 52; Limousin, 56 à 57;
Normandie, 55 à 56.
Maïs, faibles : Plata, 95, Dunkerque;
Indochine, 48, Le Havre; Maroc, 54,
Rouen et Dunkerque
LES PAILLES ET FOURRAGES
Cours en hausse pour les pailles, peu
offertes, mais indécis en fourrages. On
cote aux 100 kilos, pour balles pressées
haute densité : Pailles de blé et d avoi-
ne Nord. 13,50; Oise, Somme, Aisne,
13,50 à 14; Loiret, Beauce, 14,50; Cher,
Indre, 14 à 15; pailles dorge, 13 à 14.
Foin, 30 à 32; luzerne, 32 à 35; trèfle,
30 à 31.
LES BESTIAUX
Les expéditeurs provinciaux, voyant
le maintien du froid, ont un peu forcé
leurs envois; mais le temps s'est subite-
ment adouci au moment précis où les
animaux étaient mis en vente. Il en
est résulté un affaiblissement général
des cours, môme très important, pour
le gros bétail et les moutons, puisque
la hausse réalisée la semaln ; précéden-
te sur ces deux catégories a été inté-
gralement, perdue. Les veaux ont pré-
senté un peu de lourdeur et les porcs
ont un peu laissé à désirer.
Bœufs limousins, charentais. péri-
gourdins et dorachons extras, de 2,70
à 3 francs la livre nette; bons bœufs,
2,40 à 2,60; ordinaires, 2,10 à 2,30. Cha-
rollais, nivernais, bourbonnais, berri-
chons, bourguignons extras, 2,60 à 2,90;
bons bœufs, 2,30 â 2,50; ordinaires, 2
â 2,20. Normands extras, 2,50 a 2,80;
bons bœufs, 2,20 à 2,40; ordinaires, 1,90
à 2,10. Gris de l'Ouest, vendéens, par-
thenais, manceaux anglaisés, choletais.
nantais extras, 2,20 à 2,60; bons bœufs,
1,90 à 2,10; ordinaires, 1,60 à 1,80. Sa-
lers et rouges divers extras. 2,10 à 2,50;
bons bœufs, 1,80 à 2; ordinaires, 1,50
à 1,70. Sucriers du Nord, Est, extras,
2 à 2,30; ordinaires, 1,50 à 1,90. Bœuf
du Midi extras, 2,10 à 2,30; ordinaires,
1,50 à 2. Bretons extras, 2,10 à 2,40;
ordinaires, 1,50 à 2. Bœufs grossiers de
toutes races, 1,50 à 1,70.
Génisses extras : Limousines, cha-
rentaises, 3 à 3,50; charollaises, niver-
naises, berrichonnes, 2,90 à 3,20; nor-
mandes, 2,80 à 3,10; grises, choletaises,
mancelles, 2.40 à 2.80; rouges. Neton-
nes, 2,40 à 2,70. Génisses ordinaires de
toutes races 2,30 à 2,50.
Vaches encore jeunes, 2,10 à 2.50; or-
dinaires, 1,60 à 2; médiocres, 1,20 à
1,60; viande à saucisson, 0,80 a 1.
Taureaux : Bretons extras, 2,20 à
2,40; jeunes d'écurie, 1,80 à 2,10; ordi-
naires, 1,40 à 1.90.
Veaux extras au détail, de 4,50 à
5,20 la livre nette. Par bandes, on cote :
Bons Gâtinais, Brie, Beauce, 3,60 à
4,50; ordinaires, 3 à 3,60. Tourangeaux
de Richelieu, Sainte-Maure, Laugeais,
Vendôme, 3,40 à 4,50, de Chinon, Lou-
dun, Loches, 3 à 4,40
Agneaux extras à la livre nette :
Southdown, 7,20 à 7,80; croisés, 7,10 à
7,80; Loiret, 6,80 à 7,90; Poitou, 6,80 à
7,90. Bons agneaux : Dishleys, mérinos
de Beauce, Ile-de-France. 6,40 à 7;
chafpenois, bourguignons, 6 40 à 6,90;
nivernais, bourbonnais des races loca-
les et non croisés, 6,50 à 7; berrichons
non croisés, 6,50 à 7; maraîchins, bre-
tons, 6,30 à 6,70; Sarthe, Mayenne,
Vendée, 6,30 à 6,80; lorrains, 6 à 6,40;
métis, 6 à 6,40.
Moutons : Beauce, Ile-de-France. 5,30
à 5,80; Loiret, 5,80 à 6,20; nivernais,
bourbonnais, 5,70 â 6 10; berrichons,
5,50 à 6; Poitou, 6 à 6,40; champenois,
bourguignons, 5,40 à 5,80; limousins,
5,20 à 5,50; albigeois. 5,60 à 6,20; lozé-
rots, 4.80 à 5,20; bizets. 5 à 5,30; gas-
cons, 5 à 5,40; aveyronnais, 5 à 5,50;
Saint-Girons, 5 à 5,25.
Brebis : Beauce, Ile-de-France, 3,90
à 4,20; Loiret, 3,90 à 4,40; Poitou, 3,90
à 4,30; bourguignonnes, 3,70 à 4,10; gas-
connes et aveyronnaises, 3,30 à 3,90; pé-
rigourdines, 3,40 à 4; mères usées, 3,10
à 3,30.
Porcs au kilo vif, extras, 4,10 * 4,20;
bons maigres Ouest et Centre, 3,70 à 4;
cochons un peu épais Ouest et Centre,
3,60 à 3 80; gros gras et nourrisseurs,
3,50 à 3,70; Midi, Avevron. Corré7e, 3.60
à 3.90; fonds de parquets, 3.50 à 3,70;
coches, 2 à 2,50; laitonnes, 2,60 à 3.
Un ouvrage 12 x 19 de 198 pages, orné
de 76 photographies et dessins et une
couverture en couleurs, ayant obtenu
la Médaille d'Or de la' Société Natio-
nale d'Horticulture de France. — Fran-
co : 13 francs.
Librairie Agricole de la Maison Rus-
tique, 26, rue Jacob, Paris (VIe).
Depuis la première édition de ce li-
vre, très rapidement enlevée, la popu-
larité des Cactées n'a fait que s'ac-
croître. Cette réédition s'imposait donc
qui informe les amateurs du moyen de
reconnaître les différentes espèces de
leur culture, de leur emploi et des
soins à leur donner.
L'auteur a mis à contribution pour
sa documentation sur ces plantes
étranges, les documents, les collec-
tions du Muséum et tous les travaux
récents parus en langue étrangère.
Une abondante illustration familia-
rise avec les espèces les plus rares, les
plus curieuses et tous les genres sans
exception. — Sur sa demande, envol
gratis et franco du Catalogue général
de la Librairie.
LES VINS
Le commerce a repris ses achats
dans une mesure plutôt modérée, tout
en s'efforçant de résister aux exigences
de la propriété. Les cours sont indubi-
tablement plus fermes, puisque l'on
cote de 5.50 à 6,50 pour des affaires
réellement traitées pour des quantités
assez appréciables. Les vins supérieurs
valent de 6,50 à 8, selon qualité.
Bulletinjérldional
LA TEMPERATURE
DU 18 JANVIER
La pression atmosphérique est éle-
vée sur l'Europe; elle est lasse sur
l'extrême nord-ouest, nord sud cet
du Continent.
Dans nos régions, le ciel est bru-
meux avec quelques chutes de bruinés.
Les températures extr^nas dûment •
0 et 10° à Nice; — 4 et + 10' a Mar-
seille; 2° et 10" à Perpignm; 1» et 9"
à Biarritz; 3» et 7» à Pau; 3° et 10° à
Bordeaux; 4° et 9° à Nîmes.
A Toulouse : on relève, 2 m/m de
pluie tombée dans la nuit, puis ciei
couvert et brumeux.
Pression barométrique à 10 h. i 767.
Température minima ,: + 2»,
Température inaxima ' + 6*
Vent calme.
Soleil : lever ': 7 h. 21; ccr.cber .
16 h. 43.
Lune : pleine le 19.
Probabilités : Temps nuageux, bru-
meux.
Ecltpso totale d8 'a lune le 19 janvier
L'éclipsé de grandeur 1.351, le dia-
mètre de la lune étant ; fe produira
aux heures suivantes -
Entrée de la lune uans Sf pénombre :
12 h. 39' 3".
Entrée de la lune daris 1 ombre :
13 h. 53' 5". j, ,f- ,.
Commencement de l'échpse totale :
15 h. 3' 6".
Milieu de l'éclipsé : 15 h. 47 1 .
Fin de l'éclipsé totale : 16 h. 80' 6 .
Sortie de l'ombre : 17 h. 40' 7''
Sortie de la pénombre : 18 ht 54 9 .
La sortie progressive de l'ombre se-
ra donc observable au crépuscule et
au début de la nuit.
BULLETIN ACRICOLE
DE LA TOUR EIFFEL
pour la journée du 19 janvier
MASSIF CENTRAL ET SUD-OUEST.
— Ciel brumeux et très nuageux avec
pluies intermittentes; neige dans les
montagnes; vent du secteur nord-est,
modéré et irrégulier. Température eo
btj issG
SUD. — Ciel très nuageux fet bru-
meux avec pluies intermittentes; neige
dans les montagnes ; vent du secteur
Est modéré à assez fort; temo/u'aicie
en baisse; minimum en baisse.
Pour tes Pêcheurs
ETAT DES EAUX
A Samatan : La Save, qui lundi avait
franchi la digue en aval et à quelques
centaines de mètre du pont et sur la
rive gauche, reprend peu à peu son ni-
veau habituel mais elle reste trouble et
pas pêchable. Il en est de même de
1'AU.SSOU0
La Lieuse est pêchable, surtout en
amont des moulins de Monblanc et de
Savignac-Mona.
A Castelsarrasin : La Garonne et le
canal latéral sont pêchables.
L'Arize. a Rieux-Volvestre, est quel-
que peu trouble.
Le Gers, à Preignan, est haut et pê-
chable.
L'Arrats, à Mauvezin, est haut et pe
chable.
La Gimone, à Saramon, est haute et
pêchable.
La Baïse, à l'Isle-de-Noé, est haute
et pêchable.
A Gimont, la Gimone, eaux grandes,
troubles.
La Maroaoue est pêchable.
Le Tarn, à Gaillac, est pêchable.
L'Hers, à Mirepoix, est un peu tfou-
ble. mais pêchable.
L'Arière, à Auterive. est un peu Char-
gée, mais pêchable.
La Mouillonne, à Miremont, est hien
courante et pêchable.
La Lèze. à Labarthe, est claire et
pêchable.
La Hyze, à Venerque, est calme et
pêchable.
A Montauban, la Garonne est forte,
le Tarn, l'Avevron, le Tescou, la Tauge,
la Léère, le Lemboulas. la Barguelone
et le canal sont pêchables.
TRANSPORTS AÉRIENS
MOUVEMENT DES PORTS AERIENS
(Communiqué de la Cie Air-France)
Route de Revel à Toulouse
do Beers, 422 (+24).
COURS DE CLOTURE
DE LA DEUXIEME SEANCE
DU MARCHE OFFICIEL
Paris, 18 janvier.
Métropolitain, 1.209 ; Young, 436 :
Foncier Egyptien, 2.305 ; Canadian Pa-
cific, 205,50 ; Philips, 1.815 ; Central
Mining, 1.606 ; Géduld, 717 ; Rio Tintû,
1.209 •• Royal Dutch (1/10"), 1.435 ; Ams-
terdam R., 1.035,
l8Uf.SE RE TOULOUSE
Du 18 Janvier.
VALEURS LOCALES. — Actions : Société
La Ruche du Midi, action, ex-coupon 37, 505;
Droit Epargne, coupon 73, 195; Société Mé-
ridionale Transport de Force, série A, ex-
coupon 58, 505; série B, ex-coupon 13," 510
Grand Bazar, capital, ex-coupon 71, 1550.
Obligations : Ruche du Midi, 6 %', i net,
441 5 Société Méridionale Transport de
Force, obligation 4 i % de 1.000 lr., 1930, 712
Centrale Thermique de l'AdoUr, 580; T. C.
R. T., 5 %, i net, de 1.000 fr., 1930, 800
Job, 5 % 1.000 fr„ 850 i 6 %, 1933, 915.
BttffltE RE BORDEAUX
Bordeaux, 18 janvier.
Crédit Commercial, 605 ; Compagnie Nou-
velle Eclairage, 4 i, 590 a 592 ; Eclairage
Electrique Bordeaux-Midi, 5 % 3\ 325
Energie Electrique S.-O. (actions), 1410; Pêy-
rissac, 65 Tekkab. (actions), 530 } passens,
6 %, 41*î , , i ..blasait
METAUX
Londres, 18 Janvier.
Clôture. — Antimoine, qualité spéciale,
77 à 78,.
Cuivra : comptant, 28 3/1 1/2; trois mois,
98 10/7 1/2; Best Selected, 30 10/ à 31 15/j
Electrolytique, 31 10/ à 31 15/.
Etain : comptant, 231 5/ ti trois mois
228 17/6.
Plomb : comptant, 10 5/; étranger, livrai-
son éloignée, 10 10/.
Zinc : comptant, il' 18/9; livraison éloi-
gnée, 12 5/.
Or : 142/1 1/S.
Mercure : 11 15/.
New-Toi*, 18 janvier
Etain s comptant, 5ioo.
Zinc : comptant, 375.
Plomb : comptant, 370.
Cuivre electrolytique : disponible, 900 ";
futur, 657. — Cuivre ordinaire, 750. — Cui-
vre exportation, prix officiel, 690.
Argent : 54 1/4.
CEREALES
Paris, îs janvier.
Clôture. — Blés : disponible. Cote offi-
cielle : 78.
Farines, maïs, seigles, orges, tous incotés.
Avoines : tendance lourde. Cote olficieUe :
46. Courant, 44 à 44.25; prochain, 44.75.
payêi mars, 45.50, payé; 3 lévrier, 45.50. :
payéi 3 mars, 46, payé; 3 avril, 46.75, payéj'.
3 mai, 47.50, payé. Llverpool, 18 janvier.
Clôture. — Blés : tendance soutenue. Mars,
4 10/ 1/2; mai, 5/0 1/2; Juillet, 5/2 1/.
Maïs .: tendance calme. La Plata, C.A.F..
Janvier, 20/1 1/2; février. 20/6; avril, 18/i 1/9.
wmnipeg, îs janvier
Blés : mal. 82 3/4; Juillet. 82 1/2.
Seigle : mai, 56 7/8; juillet, 57 1/8.
Avoine : mai, 43 1/4; Juillet, 43 1/8.
Orge : mai, 53 1/4; Juillet. 52 1/4.
CMcago, 18 Janvier
Blé dur d'hiver, n' 2 : disponible, 105 l/ïr
n' 3, disponible, 105; mal. 9T 1/2, 97 5/«;
septembre, 88 1/2, 88 5/8; septembre, 86 5/S.
Maïs bigarré, n' 2: disponible, incotés
mai, 86 1/2; Juillet, 82 1/8; septembre, 78.
Avoine : mai, 52 1/8; juillet, 45; septem-
bre, 42 1/2.
Seigle, n* 2, disponible, Incoté; mal,
68 1/2; septembre, 67 1/2.
Orges ; mai, juillet et septembre, incotés.
RÉSINEUX
Londres, 18 JanvleT.
Térébenthine : Calme. Disponible, 48 1/4.
Vendue.
Résine j Calme. Américaine B, 11 3/4 r i
F, 12 7/8; G, 13 1/8; H, 13 1/4; N," 14; WW,
16 1/8; Française FG, 14 1/2; WW, 14 3/4.
Savanab, 18 janvier.
Térébenthine : 50 ï/9.
Résine ; F, 470; K, 485; WG, 5»i WW, 600.
Liane France-Espagne-Maroc
Le courrier aérien parti de Toulouse le
U janvier, à 6 h. 43, est arrivé à Casa-
blanca le 18 janvier, à 17 h. 27.
Le courrier aérien parti de Casablanca
le 18 janvier, à 5 heures, est arrivé à Tou-
louse, le 18 janvier, à 15 b. 01.
Le courrier aérien parti de Marseille le
IS Janvier, à 5 heures, est arrivé à Barce-
BOURSES ÉTRANGÈRES
Londres, 18 janvier.
Le marché a été dans 1 ensemble peu ani-
mé et plutôt hésitant. Les fonds britanni-
ques, les valeurs de diamants, les mines
d'or australiennes et les pétroles ont fait
exception à la règle et se sont montrés ac-
tifs et fermes.
Parmi les fonds d'Etat étrangers, les bré-
siliens ont reperdu une partie de leur avan-
ce de la veille sur des prises de bénéfices :
Walroan 3 i %, 109 9/16 ; Consolidated,
9 i %, 93 3/8 ; London Midland, 19 3/4 ;
Canadian Pacific. 13 3/16 ; Young, 52 i ;
Shavinigan, 19 i ; International Nickel,
23 5J16 ; General North. Tel., 38 Coats, 67/9;
Courtaulds. 48/7 i ; Importation Tobacco,
142/3 ; Guinness, 136/9 ; Mexican Eagle,
7/4 i ; Royal Dutch, 19 5/16 ; Voc, 2 1/32;
Shell, 2 i ; Central Mining, 21 1 ; Rand Mi-
nes, 7 1/8 ; Goldlields, 73/9 ; Johannes C m,
72/3 ; East Rand, 53/3; Crown Mines, 13 1/16;
Chartêred, 22/3 ; De Beers, 5 13/16 ; Lon-
dontin, 12/3 ; Rio Tinto, 16 1/4 ; Kuala-
lump, 35 ; Malaoca, 28/1 1.
Berlin. 18 janvier.
te marché a ouvert ferme et relativement
animé. Les valeurs minières et métaUurgi-
ques, les banques et les services publics
étaient particulièrement bien. disposés.
L'orientation est restée satisfaisante en
séance, mais les échanges se sont ralentis.
Bien que la clôture ne se soit pas effec-
tuée au plus haut, les plus-values n'en sent
pas moins de 1 à 1 4 % en moyenne.
Les rentes ont enregistré également des
progrès
Reichsbanï, 157 '; Deutschbank, 81 i Ha-
pag, £8 3/4 ; Chade, 193 ; Gesfuerel, 113 ;
Siemens, 142 ; Dessauer Gas, 125; Rhemis-
che Braunkohlen, 214 i ; Gelsenkirrb. 68 5/8;
Ver Stahlwer, 44 7/8 ; Farben ind , 141 3/8;
Salzdtfurth, 145 -, Schultheiss. 104 i ; » |
1930 Young, 100 i.
New-York, 18 Juillet.
Ouverture en tendance à peine soutenue.
U. S. Steel, 37 i ; General Electric, 23 1/8
lone le 18 janvier, à - le i Geneml" Moto"r's.' 3l7~A^ericar:" Canadian
paru ae ±sarceione_ i» — rv a ,' iA* «m . r^ncaiiria.
Le courrier aérien p
,8 janvier, a 19 h. 49, est arrivé à Marseille j Jj* l, ^U^'rt'n
le 18 janvier, à 15 h. 30,
EXAIENS ET CONCOURS
REDACTEUR
DANS LES MANUFACTURES
DE TABAC
Un concours pour le recrutement de
20 rédacteurs des manufactures de ta-
bacs et d'allumettes et contrôleurs-ad-
joints de la culture du tabac. aura lieu
les 8 et 9 avril 1935.
Les jeunes gens qui désireraient y
j-rendre part pourront se faire inscri-
re • _
A la Manufecture sote Beige, 457.60,
ALCOOLS LIBRES
Paris, 18 juillet.
Clôture. « Tous cours cotés. Tendance
câline : Courant, de 315 à 325 fr.; prochain,
de 330 à 330 ; 3 de février. 332.50, payé ;
mars, 332.50 payé ; 3 de mars, de 335 4
342.50 ; 3 d'avril, 340, acheteur ; 3 de mal,
342.50 à 355 ; 3 de Juin, 360, vendeur.
CAOUTCHOUCS
Paris, 18 Janvier.
Clôture. — Crêpes First Latex et feuille*
fumées gaufrées ; courant, 480, nominal ,;
prochain. 475 à 490; mars. 480 à 490-, 3 d'a-
vril, 510. vendeurs; mai, 510, vendeurs ;
3 de juillet, 520, acheteurs; août, 520, ache-
teurs; 3 d'octobre, S30 à. 540; novembre^
540. vendeurs.
Londres, 18 Janvier.
Clôture. — Tendance soutenue. — Fumé
feuilles, disponible, 6 7/16; février. 6 3/8;
mars, 8 1/2; avril-Juin, 6 9/16; JUillet-sep.
tembre, 6 3/4.; octobreniêcembre, 6 7/8. Tous
payés.
Para Fine Hard. disponible, t 7/8-, lévrier-
mars, 4 7/8.
FOURRAGES
Toulouse, 18 JanTier.
Sainfoin, l«i qualité, 16 à 18 fr.-. sainfoinn.
2« qualité, 15 à 16 fr.; foin, 14 à 15 lr.:
paille. « à 7. fr., le tout les 50 kilos.
BESTIAUX
Cenon. 18 janvier.
Amenés ; veaux, 55; génissess 36.
Vendus s 85.
Prix. — Veaux, 1" catégorie, 50 a 60 fr.ï
2", 30 à 45 Ir.i 3". 20 a 30 fr.
Génisses, — 1"* catégorie. 80 à 100 fr..i
2». 60 a 75 tr.; 3', 50 à 60 lr.
Bordeaux, 17 Janvier
Boeufs. — En réserve à l'abattoir. 283;
exposés en vente sur ie marché. 91; vendus.
25; invendus, 6«. Prix des 100 kilogrammes:
1" qualité. 500 a 550 fr.; 2" qualité, 350 a
450 fr. ; 3 qualité. 250 à 300 fr.; prix ex-
trêmes, 200 à 575 fr. poids mort.
vaches. — En réserve a l'abattoir. 40; ex-
posées en vente sur lé marché, 8; vendues.
5; invendues, 3. Prix des 100 kilogrammes,
prix extrêmes, 200 à 475 fr. poids mort.
Veaux. — En réserve â l'abattoir, 14; ex-
posés en vente sur le marché, 34-, vendus,
2â; invendus, 6. Prix des 100 Idlogrammes:
îrp qualité. 625 i 650 lr.; 2« qualité. 575
à 600 fr. ; 3» qualité. 525 a 550 fr.; prix ex-
trêmes, 500 a 700 fr. poids mort.
Moutons. — En réserve à 1 abattoir, 711.
Agneaux. — Exposés en vente sur le mar-
ché, 159; vendus, 159. Prix des 100 kilogram-
mes : prix extrêmes, 950 à 1.150 fr. poids
mort.
HUILES DE COTON
New-York, is janvier
Prime Summer, grade Jaune, base blé>
chable : disponible, incoté; janvier, 1095j
mars. 1115; mai, 1117; juillet. 1193.
LAINES
Roubaix, la. janvier
Cote officielle de la laine peignée, le kilo;
janvier «t février. 16 80; mars, 16 70; avriL
16 80; mai, 16 90; Juin et Juillet. 17; août,
17 10; septembre. 17 20; octobre, 17 30. no-
vembre, 17 «0; décembre, 17 50; ventes, 87 503
kuos. Tendance soutenue.
MEMENTO
LES FACULTÉS FISCALES DU
PAYS, NON CONTENTES D'P.TKE
ATTEINTES, SONT AUJOUR-
D'HUI DÉPASSÉES.
Fbancois P1ETR1
(i la Chambre, 11 février 19S2). î
'1
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