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34 CouRRIeRs<br />
A propos de la nature<br />
insectes tardifs<br />
Malgré l’arrivée en force de l’hiver et<br />
du froid les derniers jours du mois<br />
de novembre, l’envie me prit de me<br />
rendre en Valais le 29 novembre,<br />
histoire de profiter encore du soleil<br />
et des dernières aiguilles rousses<br />
ornant les mélèzes. Là-bas, l’arrière<br />
<strong>au</strong>tomne ne semblait pas tout<br />
à fait terminé. Sur le cote<strong>au</strong> bien<br />
exposé de Saillon, dans une prairie<br />
sèche et rocailleuse, de nombreux<br />
petits criquets, adultes depuis l’été<br />
animaient encore les herbages. Il<br />
s’agissait généralement d’espèces<br />
du genre Chorthippus, de détermination<br />
souvent difficile, tels le<br />
Criquet des jachères ainsi que le<br />
Criquet duettiste. En outre, plusieurs<br />
Oedipodes de teinte grise et<br />
<strong>au</strong>x ailes turquoises ou bleu clair,<br />
étaient <strong>au</strong>ssi présents. Il f<strong>au</strong>t bien<br />
dire que dans notre pays, certains<br />
microclimats ch<strong>au</strong>ds, spécialement<br />
dans le Valais central et <strong>au</strong> sud des<br />
Alpes, permettent d’observer des<br />
fleurs s<strong>au</strong>vages ou des insectes<br />
jusque très tard dans l’année souvent<br />
même <strong>au</strong>x portes de Noël.<br />
pierre Barbey<br />
Vevey<br />
A propos du Gros-Plan sur «La société<br />
moderne, fabrique d’enfant-roi ?», Le Régional<br />
no 544<br />
Sortir de la logique<br />
de consommation<br />
Cette société dite «moderne» est<br />
d’abord une fabrique de clichés et<br />
de notions politiquement-correctes<br />
prêts à consommer! Et surtout,<br />
elle passe son temps à chercher<br />
des boucs-émissaires pour détourner<br />
notre attention des vrais problèmes.<br />
La preuve?<br />
La description de l’enfant-roi recoupe<br />
celle des consommateurs<br />
en général que nous ne s<strong>au</strong>rons<br />
voir. Cette société, pour assurer la<br />
prospérité d’une élite <strong>au</strong>toproclamée,<br />
a fait de nous des consommateurs<br />
impulsifs, égocentriques,<br />
sans <strong>au</strong>cune sensibilité <strong>au</strong>tre que<br />
celle dévolue pour l’attractivité<br />
des produits de consommation<br />
et des marchandises identificatrices.<br />
En fait, les caractéristiques de<br />
l’enfant-roi sont, ni plus ni moins,<br />
celles du consommateur lambda,<br />
formaté par l’idéologie consommatrice<br />
politiquement-correcte servie<br />
à toutes les s<strong>au</strong>ces que personne<br />
ne vient dénoncer comme on le fait<br />
pour le moindre pet du môme suspecté<br />
d’être «enfant-roi». Et le tour<br />
est joué - on veut nous faire croire<br />
que si la société est dans l’état où<br />
elle est, c’est la f<strong>au</strong>te à «une éducation<br />
trop permissive sans cadre<br />
ni limites» et non parce que nous<br />
avons choisi depuis presque 60 ans<br />
la consommation comme but et finalité<br />
de la vie.<br />
On veut imposer un cadre et des<br />
limites à des parents qui font ce<br />
qu’ils peuvent dans les conditions<br />
actuelles mais à <strong>au</strong>cun moment,<br />
il s’agirait de mettre des limites à<br />
la consommation ou un cadre <strong>au</strong><br />
lavage des cerve<strong>au</strong>x fomentés par<br />
la pub omniprésente, dominatrice<br />
et formatrice qui, elle, rend tout le<br />
monde impulsif, égocentrique et<br />
<strong>au</strong>tre !!<br />
Ce n’est pas de cadre ou de limite<br />
qu’il f<strong>au</strong>t mais de compréhension,<br />
d’empathie et d’un peu de sens<br />
commun en se sortant de la logique<br />
de la consommation !<br />
Georges Tafelmacher<br />
Pully<br />
Elles n’aiment<br />
pas leur prénom…<br />
Surprenant le nombre de personnes,<br />
surtout les femmes, qui n’assument<br />
et n’acceptent pas leur prénom<br />
! J’ai le souvenir amusé d’une<br />
amie qui, à 45 ans faisait encore<br />
des scènes à sa maman coupable,<br />
la p<strong>au</strong>vre, de lui avoir donné un<br />
prénom qu’elle n’aimait pas… c’est<br />
oublier que les prénoms obéissent<br />
à des modes. Il <strong>au</strong>ra suffi d’une série<br />
TV à succès (belle et Sébastien)<br />
et de l’émergence de quelques articles<br />
(Delphine Seyrig, Julie Andrews,<br />
Emma de C<strong>au</strong>nes, Julie Depardieu)<br />
pour que de vieux prénom<br />
du début du XXe siècle comme Sébastien,<br />
Delphine, Emma et Julie<br />
précisément, sortent des oubliettes<br />
et deviennent très tendance.<br />
Un prénom est <strong>au</strong>ssi ce qu’on en<br />
fait et tout dépend de qui le porte.<br />
Voyez Charlotte, par exemple,<br />
qui date des années 1910-1920 et<br />
fut longtemps l’objet des railleries<br />
et de quolibets du genre: «Salut<br />
Charlotte <strong>au</strong> pommes!». Puis vinrent<br />
Charlotte Rampling, Charlotte<br />
de Turckheim, Charlotte Valandrey,<br />
Charlotte Gainsbourg, «La petite<br />
Charlotte» d’Henri Dès et Charlotte<br />
de Monaco, la fille de la princesse<br />
Caroline. On assista alors à l’événement<br />
de nombreuses Charlotte<br />
dans toutes les maternités! Et que<br />
dire de Simone ? Ce n’est peut-être<br />
pas le plus joli prénom féminin de<br />
la planète. Mais quand il était celui<br />
de l’immense comédienne que<br />
fut Simone Signoret, ce prénom-là,<br />
comme touché par la grâce, devenait<br />
sublime. Même cas de figure<br />
pour Simone de Be<strong>au</strong>voir, Simone<br />
Veil, Simone Valère ou une certaine<br />
Simone Roussel, plus connue sous<br />
le nom de Michèle Morgan.<br />
Fredy (Alfred?) Richard<br />
L<strong>au</strong>sanne<br />
Suite à l’article « Aide individuelle <strong>au</strong> logement<br />
à Lutry »<br />
pour Lutry<br />
Le président bolivien Evo Morales,<br />
cinq jours après sa prise de<br />
fonction a réduit de moitié son<br />
salaire présidentiel et a ordonné<br />
<strong>au</strong>x membres du gouvernement de<br />
ne pas recevoir de rémunération<br />
supérieure à la sienne. A Lutry,<br />
petite ville de Suisse romande, en<br />
quelques années, le syndic et les<br />
municip<strong>au</strong>x ont fait l’inverse. Lors<br />
de la dernière séance du Conseil<br />
communal, avec l’accord d’une<br />
majorité du Conseil (socialistes et<br />
verts inclus), ils ont retouché de<br />
nouve<strong>au</strong> leur rétribution, soit 38%<br />
en plus pour le maire et 46% pour<br />
les municip<strong>au</strong>x. Durant cette législature,<br />
à plusieurs reprises, les<br />
partis, dit de g<strong>au</strong>che ont accepté<br />
inexplicablement des préavis pour<br />
une taxe sur l’éclairage publique<br />
et une taxe sur l’énergie renouvelable<br />
devenant ainsi les « meilleurs<br />
alliés » de la droite. Par ailleurs, le<br />
préavis en réponse à la motion des<br />
socialistes sur l’aide individuelle<br />
<strong>au</strong> logement me laisse perplexe.<br />
Ainsi par exemple, une famille monoparentale<br />
avec 2 enfants, habitant<br />
dans un 3 pièces avec un loyer<br />
net de Fr.1700.- et avec un revenu<br />
de Fr. 60’000, recevra une aide de<br />
Fr. 45.- seulement. Il y a eu un <strong>au</strong>tre<br />
préavis, cette fois proposé par les<br />
verts, qui concerne l’implantation<br />
d’une station de distribution de gaz<br />
naturel, tout cela pour un nombre<br />
dérisoire de véhicules. Je trouve<br />
qu’utiliser l’argent des lutryens afin<br />
de financer un projet pour une société<br />
privée (Tamoil) est inacceptable.<br />
Salvatore Nappi<br />
Lutry<br />
Lutry,<br />
le samedi matin...<br />
Lutry, bourg vigneron, ses terrasses<br />
à la belle saison, sa Grand-<br />
Du 19 <strong>au</strong> 26 janvier 2011 - N 0 547 - www.leregional.ch<br />
Rue animée le samedi matin, jour<br />
de marché, les chalands <strong>au</strong> coude<br />
à coude... une jolie carte postale<br />
mais qui reflète le Lutry d’hier.<br />
Aujourd’hui, le samedi matin, Lutry<br />
est une ville désertée. Depuis la fin<br />
de la saison des terrasses, depuis<br />
que le marché a été déplacé, on ne<br />
croise plus un chat dans la Grand-<br />
Rue s<strong>au</strong>f peut-être quelques chats<br />
égarés cherchant le marché et son<br />
animation et regrettant que la rue<br />
soit si calme et si vide. Les commerçants<br />
se plaignent, une pétition<br />
a circulé, une deuxième semble<br />
se préparer. Je suis intervenue<br />
<strong>au</strong> Conseil communal à ce sujet en<br />
juin 2010... La Municipalité a pris<br />
note !!! Le temps passe, rien ne<br />
bouge.<br />
Soutenir les petits commerçants,<br />
c’est <strong>au</strong>ssi écouter leurs doléances<br />
et essayer d’y répondre. Remettre<br />
le marché dans la Grand-Rue et redynamiser<br />
le bourg ne paraissent<br />
pas être le bout du monde et pourtant...<br />
Quel dommage!! Le jour où<br />
les petits commerces <strong>au</strong>ront disparu,<br />
il sera trop tard, ce sont <strong>au</strong>ssi<br />
eux qui font de notre bourg un lieu<br />
vivant.<br />
Claire Gl<strong>au</strong>ser<br />
Lutry<br />
Une patinoire à Vevey<br />
Une patinoire, oh que oui mais<br />
en glace... Cela fait deux ans que<br />
la Municipalité de Vevey connaît<br />
le statut de la patinoire provisoire<br />
et les exigences du canton pour sa<br />
mise à l’enquête <strong>au</strong> bas de la Place<br />
du Marché. Les amateurs de glisse<br />
s’interrogent : pourquoi n’y a-t-il<br />
toujours pas de projet concret présenté<br />
par nos cinq municip<strong>au</strong>x pour<br />
une mise à l’enquête publique ?<br />
En lieu et place la Municipalité a<br />
proposé lors du dernier Conseil<br />
communal de l’année une patinoire<br />
en plastique. Tous les utilisateurs<br />
de la patinoire savent que le plastique<br />
ne peut pas apporter <strong>au</strong>tant de<br />
plaisir que la glace.<br />
On pourrait me rétorquer : mieux<br />
v<strong>au</strong>t une patinoire en plastique<br />
que rien du tout. Mais dans ce<br />
projet, il n’y avait pas de toit (comment<br />
patiner en cas de pluie, de<br />
neige, etc....), la surface de glisse<br />
était be<strong>au</strong>coup plus petite (d’abord<br />
450m2 en commission des finances<br />
qui sont devenus 525m2 <strong>au</strong> Conseil<br />
Communal, <strong>au</strong> lieu des 740m2 de<br />
l’année passée), pas de buvette et<br />
comble de tout, pas de lieu définitif