26 janvier 1925 - Bibliothèque de Toulouse

LUNDI m JANVIER 1925
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a mpartim*nts : an centre. Dieu le Père
donnsnt, la bénédiction ; au-dessous, ouver-
ture et niche pour le SaiPt-Sncrem«ns- ; à
gauche, en bas-relief, l'Anhomiintion^ une ni-
che avec e» coquille pour Saint-Jacques i à
dT-olts de la Nativité, la statue de Saitit-
Chrisiophe. Au-dessus de la comlctje supé-
rieur, nontispiOe et, dôme central.
Le rétable *fe Bac*»!l©r fut peins une pï^e-
mière fois par Bernard Nalot-, de mai a sep-
tembre 1545 ; une deuxième rois par Bernard
SW»t-Oaud«tis, de juillet à septembre 1618.
Ce retable fut démoli en 1741. qtwmd le con-
seil de paraisse do la Dalbede, sur la pro-
position du curé Emerie, décida de confier à
Rossa*Ta cortsmiction de l'Autel à- la romaine
g-vi existe encore. Du nétabîe de Bachelier, il
rte nous reste que les quatre bas-reliefs re-
présentant les scènes de la vie de la Vierge,
affreusement plâtrés et- dorés selon le goût du
dix-huitième siècle ; ils sont incrustes dans
les murs lat»érnux, de chaque côté de' î'autéî
ste te Dali>ade. Irfs cinq statues de la Vierge,
Sàinte Catherine Sainte Barbe, Saint Jac-
ques et Saint Christophe ont été aoquises par
les Chartreux en 1746 : elles ne se trouvent
plu? dans Téglise Saint-Pierre et les dépen-
dances de leur ancien cloître. Aucune trace
des 'colonnes et des autres parties du rôWble,
La destruction dt> rétable de la Dalba.de est
une perte irréparable pour l'art de la Re-
naissance à Toulouse.
L* présiéent proclame la vacance d'une pla-
ce dé membre résidant, laissée libre par le
rîécès de M. le colonel' de 'Bonrdès, survenue
le 8 janvier 1925. Les candidats à ceU'é place
sont invités à envoyer lejrr demande et, à
faire connaître leurs titres à M le prési-
dént de la Sociétiê Archéologioiie. H0t«! d'As-
Les Audois exilée à Toulouse ont célébré,
hier leur trentième fête annuelle.
Cette manifestation a débuté par un magni-
fique banquet, servi, à midi, dajis le jardin
d'hiver de l'hôtel d'Orléans, et présidé par
M. 1 Fau, président du tribunal civil do Florac.
A. côté de lui avalent pris place, a la table
d"hor>neur, MM. Balnies, président ; Rigal,
contrôleur des P. T. T.. vice.président ; Fa-
bre, secrétaire : Lafont. trésorier ; Lagaitie,
sficrétatfe de l'Ecole des Bejiux-Arts. etc..
Après tin succulent rléjeuner, où les petits
pois a lu française avaient rnalheureuseirhenî
remplHcé le délicieux cassoulet de Casteinau-
dary. qui avait cependant sa place marquée
dans' un bamqr.et d Audois, M. le docteur Bal-
mes, qui préside toujours aux destinées de la
Société des Enfants de l'Aude, a pris la pa-
role pour l'allocution d'usage.
Rompant avec la tradition, M. Balmes se
détend cette fois de faire un discours. Il trou-
ve que les palabres officielles et vaines ne
sont paa.de circonstance et il se borne à dire
l'ombien il est heureux d'enregistrer les pro-
grès Constants de l'Association.
Apres avoir remercié M. Fau, qui a accepte
d« déserter pour un -tour son trlbtnial. M. Bal-
nies salue tous se» collaborateurs dévoués et
lèvo sa coupe à tons les convives présents, a
ceux qui n'ont pu venir et à la prospérité du
groupement. • •
« Vive l'Anife I Vive Toulouse 1 », termlne-
t-11, et ses paroles sont saluées d'un triple
ban.
M. Pau, qui. m dépit de son ejtfl sur les
confins du TaRT», n'a pas perdu sa qualité
d'Audois. se lève à son tour pour faire l'éloge
de 'l'Association, dont les moqueurs diront
qu'elle a coiffé Sainte Catherine, mais qui
n'a connu jusqu'ici de ta part de sès adhé-
rents aucune demande en divorce ni en sé-
paration 4e cor\is.
Il salue les dames, qui jettent sur l'assem-
blée oOe note traie, et bbit à la prospérité
frrandissante de l'Association des Audois de
Toulouse.
Notre excellent confrère Chalot remercie au
iiom de ta Presse et la parole est donnée atïx
chanteurs, qui improvisent un concert char-
mant, au cottrs duquel M. Bertran de Ralamtie,
composiléiir' -le talent, qui a su profiter des
lecone de Vincent d'Indy et de Déodat de 5è»
yereé. n faif entendre son délicieux ballet,
« Le Voile des Fées », actuellement à l'étude
ati Théâtre 'Htm Vairiétés.
Le soir à H h 30-, une soirée de famille a
réuni de nouveau les And ois au grand com-
plet,
. Après une rartie de concert confiée aux ex-
cellents artiste? que sont MM. Merson, Parreln
Morrts, nul. oossede l'exclusivité des œuvres
rte M. Clottes; Marcel. Mlle Atmès. la déîi-
cienee danseuse. Mile Denise Dates et Mlle
Gamtmdi' qui tenait le piano d'accomnapoe-
rrtent.- les invités se sont livrés aux plaisffs
de la' dans 1 ?. . . .
Nos félicitations aux Enfante de l'Aude qui
savent si bien re'ssSwer lés liens d'amitié et
apnorter sons . le ciel toulousain l'éclat d'un
ïo-leil plus méridional et plus chSud.
AjWttdris que la Société des Enfants de
t'Atirie a reçu récemment le patronage et les
libéralités de nombreuses communes du dé-
partement' rte l'Aude
Elle ne désespère pas ffe les. voir tontes ré-
pondre h son appel et lui permettre de se
irtontrer' avec Nus d'autorité et un plus pois-
sant élément d'activité'. —- E. C.
VOLS ET RECEL
Richard, surnommé le Parisien sans nro.
fession m domicile fixe, Agé de 28 ans, a' éta
présenté au Parquet et éci'tmé sous l'iac'Jlpu-
tioa de vol de bicyclette.
— Etienne Borel et François lanas, péeh«ti*»,
âgés de 40 et 41 ans, ainsi eue |aan Sàihara,
chiffonnier, ont été également présentés au
Parquet pour vol de plomb à la PoiKlrçrle et
pour îecei.
ET LA CORREOTSOf! ?
Il est regrettable de constater jonmeîlernenj
l'inconvunante attitude de trop nombreux jeu-
nes gens qui mettent un certain orgueil à
couvrir de quolibets et d'épithètes trop sou-
vent grossières les promeneurs et les prome-
neuses que retiennent dans les artères dut
centre les vitrines des grands magasins.
Dimanche soir encore. Mlle Jeanne L... qui
stationnait devant l'étalage d'une maison de
la rue LaXayette, a été assez grossièrement in-
sultée par un groupe de ces jeunes gens trop
modernes.
Seule l'arrivée des agen's a mis un terme k
la petite comédie, les damoiseaux ayant ju?«
bon de prendre prudemment la poudre d'és»
campette.
KES4VERS* PAR UîiE AUTO
Une automobile conduite par M. Delacroix,
ingénieur à la Manufacture des Tabacs, a
heurté et renversé dimanche, vers 2 heinea
de l'après-midi, rue de Metz, M. I/on Petit,
âgé de 72 ans, demeurant chemin Notre-Dame,
â la Cité Ouvrière.
M. Petit qui a été bkssé à la tête a été
transporté à l'HOtcl-Dieu où il a éoé admis salie
Saint-Maurice.
U a déclaré qu'étant un peu sourd il n'avait'
pas entendu venir le véhicule qui l'avait ren-
versé-
LA TIRE-LIRE DU COMPTABLE
Des cambrioleurs se sont introduits diman-
che soir, ii l'aide de fausses clés, chez M. An.
suste Tranchant, comptable, demeurant rue
Laganne. 25, au rez-de-chaussée.
Après avoir fouillé une armoire et; une com-
mode, les malfaiteurs ont fa.il main basse sue
une tire-lire contem
monnaie.
nt 50 francs en menue
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« A la PALETTE DOREE », 3Û, r. de la Pont.
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ne, prépare au gré du client toutes peintures
secticides, pinceaux, chromo pour paroneî,
produits d'entretien, verres à vitres au détail,
LS F'SU
Un fou de cheminée, s'est déclaré, samedi,
à midi.' 17; rue Bonrepos, au réss-de-chaussée,
chez M-më Lagardé,
Las po-mpiers de- îa caserne centrale se sont
rendus sur les lieux ci-, après une heure de
s travail, tout danger' était éeart*.
COBtrï la PoniOgrapMe l dégâte sont insignifiante et couverts par
la Kevista îîczicaîa Oèeitaftâ »
La Bevista Musicala Octitana (Bulletin de
îa Chorale Déodat de Séverac) a publié à l'oo-
casion du IV» Centenaire de Ronsard qui eut
lieu avec un si grand éclat a Théâtre 'du
Capitol?, un numéro spécial consacré à. îa
gloire du grand noète
Véritable anthologie que tout le mondé sera
heureux de çiosséder et de conserver.
En. voici le sommaire :
Marc Laf argue : Ode aux Jeunes Filles de Ven-
dôme, 5. — E. Beluel : Le IV "Centenaire de
Ronsard, 10. — J. Marsan' : Lee Musiciens de
Ronsard, 11. — J. Angïade : Ronsard bon vi-
vant. 14.'— Pro^raimme de la soirée,littéraire
et musicale du %i janvier 1925, au Capltôle, 15.
—"F. de Gelis : Ronsard et les Tonlousains,
liR. —- Tombeau de Ronsaîtid : poèmes, 211 —
Bibliographie des musiciens de Ronsard, 24. —
Bureau et membres exécutants de la Chorale
Déodat de Séverac. 26.
Ce numéro -est en vente dans toutes les. li-
brairies et chez les bouquinistes au prix de
1 franc.
A LA FOURMI 81, m» iAtstwe TOW-COT»
rtnuerf» - tsonneterte — fivrje 4e Mnisirn
Les Meil laeras ^unlttês - Lee l»rt»s Bat Prts 1 ment
•V?. Roger Teu3!é, avocat, président de ta Pé-
dèrntion des Associations des chefs tf» famille
dé Sa Hauie-Garonne, nous communique la
lettre suivante qu'lî adresse à Monsieur le
maire de la 'ville "de Toulouse :
, . « Toulouse, 24 janvier 1925.
t Monsieur le Maire,
; « Comme président de ia Fédération des As-
sociations des Chefs de Famille de la Haute-
Gerenne et de la Ligue Toulousaine contre
l'immoralité publique, je m'adresse à vous,
en: dehors -de toute préoccupation soit politi-
que, soit confessionnelle poiir : solliciter votre
liante intervention.
V îl* n'est ^tte . temps de ; faire cesser l'im-
monde propagande pornographique qui se dé-
veloppe-fous les jours davantage dans notre
ville, corrompt la jeunesse et' menacé l'avenir
du pays. . >
* Connaissartt. Monsieur. le. maire, votre ar-
dent désir de bien faire, je n'hésite pas à vous
demander de prendre des mesures qui s'impo-
sent et qui on*, été adoptées par plusieurs de
vos collègues, notamment par le maire de
Saint-Etienne, te gênaient Soulier, qui a pris
un arrêté interdisant, clans la ville qu'il admi-
nistre.Tesposition de quatorze journaux licen-
cieux. Cette mesure a eu, les plu» .heureux ré-
sultats et tslîe a mérité l'arjorohation tuianime.
4 En vous écrivant. Monsieur îe maire, je
sniB l'interprète de tous. les' honnêtes gens qui,
sans .distinction 'de partis, veulent assurer la
préfeervatton-moraje -de leurs .eni'ants et le
salut de îa race -française.
Veuillez agréer l'assurance do nés -sentî-
tes plus dtstingués. — Roger Tzvui. »
deux Compagnies d'assurances.
— tî« feu d se feront entendre.
Mercredi soir, Mme Fieury-Roy, prix de Ro-
me, prêtait son gra,cieux concours. L'élite uni-
versitaire et mondaine, les nombreux dilet-
tantes de la cité palîadieiuie formatent tôD
auditoire particulièrement compact et bril-
lant
Les salves ^applaudissements ont témoisrné!
de l'intérêt porte à i'aiiriab.le érudition, aux;
idées on gi finies et clairement ordonnées à la
proie sobre et élégante dont M Lavedan- ai
le, secret.
Applaudie, Van dernier, au Capitale, comme
fin et délicat compositeur sympliocique Mmet
Fleury-Roy a remporté une fois de olu? uit
grand saBcès; comme virtuose du piano, pour,
S«» . fiaeles interprétations d'une Toccata,)
d une Etude de Rythme de la Rhapsodie d'Au-
vergne et des valses Mignonne et Canariote
Mme Flctiry-Roy et H. Lavedan ont bien
mis en relief certains traits de la psychologie
et du geme de l'aute-uî dë « Ramsôn et Da-
ma c Us ont fo.it ressortir quelques coins rjit-
toresques de son harmonieux jardin à la fran-
Notîs avons pn parfois saisir le
Lqtïe^ de Sabi-Saér.s r une form
ttem ' moderne sur un ît ~
que ; un beau génie j
d'unité et de clarté, de <
sérénité, mais trop aca
caractérîs-
ine de coîora-
â. la Jlg.ie classi-
CO'.latiin passionné
eatesse et de séré-
dérnique et, intellee-
si-iblime et passionné.
tuel pour êtr
H d'Arcdixon.
UNE CONFERENCE SENSATIONNELLE
On annonce la conférence ds Paul H"azê 1
- feeprHtf et Féntôrnes » (enquête sensàtfon-
gSLSS e s P? ri| i s me) avec projections pho-
tr>graphiques inédites et divtMgattcJi
d'unaraleur de 50 francs. Le service" dêla"^ j cSite PB^^tt*
raté n4té avisé. '^ ^Z^l^é^
des
sous, jes ausci-
Bpquel, est fixée au lundi % février,-
P
IM
WOerré
reste française
I DE M. hl.-iîîtOT
Aymard, dans la
«'-Cïi.l.E. 1 ;
de î
POfi'i rl Ai
Camille
| M. Herriot a repondu A M. Biiand.
h H.. e f" V o US vu paiL'is, dans les villages de
tovon i avoie - l Sk3 - M S u r ' lîlfi()!ls avp c la Russie bolche-
i^>Ué4s- î"^ rl .°; ne les a sans doute pas ;
! lw les ? hâtivement? Il a sans doute :
|fch? M u an, î es nécessaires? Et a
v J -? r '. s'é'-,;, f>i!lot - «vant d'abandonner la
! «t r-'i'o'-J? y 5 !;rè l'Allemagne désar-
j* le pi,, ,' au •
! ° r '!e s'é,-ÎJ. r( " ,,e - fut d'entendre ce mastc-
L! - On" nvn ,Vt ''" un * mimique désolée :
•esse;.
m accuse do corrompre la jeu-
^im tu,X portX >u ' x,r ' roc!,e ' C'est l'accusation
•sii^Pcrate "fmT, Socrat e Et c'est pour-
. reprocha V condamné à boire la ciguë,
t» f o-,ir„„'i° a Peur
fco n'es
'.cernent
reux comme un imbé-
tion pour demander au président Cooïldge de
convoquer une conférence qui aurait pour
objet la conclusion d'un accord international
en vue de réduire et de limiter les armements
sur terre et sur mer
Le Temps fait quelques remarques de bon
sens :
« Il ne saurait être question de réduire les
armements avant que des garanties de sécu-
rité aient été définitivement acquises, avant
que les nations les plus exposées a une agres-
sion aient la certitude absolue qu'elles seront
désormais A l'abri de toute mauvaise sur-
prise. Personne ne peut songer sérieusement
à réduire ses moyens de défense alors qu'il
n'a aucune certitude quant à l'efficacité de
l'appui qu'il devrait trouver è l'heure du dan-
ger. Or, ce ne sont pas les dispositions que
l'on connaît aux Etats-Unis, qui refusèrent de
donner à îa France la garantie solidaire an-
glo-américaine prévue par le traité de Ver-
sailles et qui ne veulent sous aucun prétexte
engager l'avenir, qui . sont particulièrement
rassurantes à cet égard- t
Et. l'Angleterre, quelle sera son attitude*
Va-t-ell« se désintéresser du problème de la
sécurité :
• Nullement, C'est précisément, par les for-
mules que l'on met en avant dans le* contro-
verses actuelles que cellescl valent d'être sou-
lignées. Dés l'arrivée au pouvoir du cabinet
Be.ldwln et l'entrée de !?l Aurten Chamberlain
au Foreign Office, l'idée du pacte anglo-frau-
co-belge pour ia sauvetrorde de l'Occident fut
préconisée de l'autre côté de la Manche. Lors
des visites que M Chamberlain fit à Paris et
à Rome, au mois de décembre dernier, d'ar-
dentes polémiques s'engagèrent a ce sujet,
bwn iiue !e secrétaire d'Etat pour le Foreign
Office n'eClt pas touché spécialement ce point
dans les conversations qu'il eut avec M. Her-
riot. La seule précision que l'on ait à ce soiet,
c'est le passag-e de ta note Reuter assurant que
le gouvernement britannique ne peut sotveer
à renoncer au protocole dé Genève sans aupa-
ravant examiner la question de la sécurité,
« afin, y est-il dit, de mettre la France à
l'abri de toti.i danger ». Certains journaux de
Londres ne manquent jamais de souligner, en
ce qui concerne le pacte de garantie, que la
grande difficulté réside dans le fait que la
France a d