26 janvier 1925 - Bibliothèque de Toulouse

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FACULTÉ DES LETTRES Cours publics du 26 au 31 janvier Lundi 26 janvier. — A 17 h. 30, M. Boussa- S'ol : « Cervantes, auteur dramatique ». Mardi 27. — A 17 h, 30, M. Fougère : « Un grand amour romantique : George Snnd et Musset. III — « Lui » (1S10-1833) Mercredi 28 — A 17 h. 30, M. Gérard : t Géo- graphie des Pyrénées : Les forêts pyrénéen- nes ». avec projections. • — M. H. C. Lancaster, directeur de l'Ame- rican University Union in Europe, fera, dans Je grand amphithéâtre de la Faculté des Let- tres, les jeudi 2!) et vendredi 30 janvier 1935. deux conférences publiques. Ces conférences porteront respectivement sur les sujets suivants ; 1» « Mise en scène du XVII» siècle en Franco ». projections ; 2" i Trois types d'Université américaines : I Université de Virginie, Amhcrst Collège et John Hpkins », projections. COURS PUBLIC D'HYGIENE ET MEDECINE PREVENTIVE • M. le professeur Larforaue traitera, dans Son cours d'Hygiène et Médecine préventive, ouvert à la fois aux étudiants en médeoine et au public, les sujets suivants : 1. Les facteurs individuels et sociaux de la tuberculose ; ses causes de germination et de propagation ; les moyens d'y rerrvxlier. 2. Comment il faut se nourrir : la valeur hygiénique ; perspective des divers régimes alimentaires : la nocivité des régimes exclu- sifs et ses cause». Ce cours aura lien les mardi, â 16 heures, les mercredis et vendredis, à 15 heures, à la Faculté de Médecine, Amphithéâtre B. L ouverture en est fixée au mardi 27 janvier. On entre sans carte. INSTITUT CATHOLIQUE Vendredi 30 janvier, à 5 heures î « La Re- naissance à Florence et les Mêdieis : une église, un palais, des tombeaux », conférence avec projections par M. le chanoine de Su- plicy. professeur. A LA SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE Mercredi prochain 68 janvier, à 20 h. 45. à l'Hôte! d'Assézat. M. Roger Basax, avocat à la Cour d'appel, donnera une conférence avec projections sur .:«»:»«> cela en parfait, accord avec l'immense majorité des populations du dé- partement qui, par plus de 2ÎO.00Q signatures, marqua son indéfoctible volonté dé voir res- >ectér la parole de la France. » t de lesquelles les orateurs avaient traduit les sen- timents et les revendications des catholiques ; puis toute l'assistance a chanté le c Credo » et Mgr Peît a donné sa bénédiction. La Défense contre les dégâts du gibier , , _ Pans, 50 janvier. !.e l«f congres de défense contre les dégâts causes par Je gibier, et, notamment le lupin et le corbeau, s'est ouvert hier-, au Musée sociai, rue Las Cases. Les vœux suivants ont été aaoptLici f ..^Quo les lois qui traitent des animaux nui- snues et les antres lois qui traitent des moyens de défense et particulièrement, avant toutes autres, la loi d'exception do lfcii sur la réparation des dommages causés aux ré- coltes par le gibier, soient" reformées dans le plus bref délai ; « Que le titulaire du droit de chasse, possesseur ou fermier, soit déclaré responsable des dégâts causés aux récoltes voisines de ses oo.'s sans que le cultivateur possesseur de îa récolte ait a prouver {a faute du chasseur • « Qu'eu matière rie dégâ'.s do gibier, no- nobstant appel, tout jugement soit exécu- toire : « Que toute clause inscrite dans les baux concernant la renonciation éventuelle du cultivateur à la réparation des dommages causes soit réputée nulle et non avenue comme ccntralve à l'ordre public « Que les chasses louées' soient frappées d un impôt spécial ou d'une majoration des ccef.i.ciente sur les bénéfices agricoles. » Mardi prochain, un projet de loi en ce sens A « TOtiiciel » L£ PAIEMENT DE L'ALLOCATION EXCEPTIONNELLE Paris, 26 janvier. VOffietel publie une instruction relative aux conditions d'attribution d'ordonnance- ment et de payement de l'allocation exceptionnelle prévue par la loi du 31 décembre 132-t, en faveur des personnels militaires. Les personnels militaires appelés a bénéfi- cier de cette allocation sont les suivants : au taux de m francs, officiers de tous grades français, étrangers, indigènes et activité, a. l'exclusion des officiers do réserve terminant leur service iegal. Sous-officiers à solde mensuelle française et étrangers. Homme de troupe français de la gendarmerie, cavalier de manège. ha Mazamet. 26 janvier. La jrvève du textile, qui sji'oune environ 1.200 ouvriers, et dont la solution avr.it été annoncée, n'est pas terminée, un incident s'étant produit samedi soir. Les commissions ouvrières et pstrons.:es avaient, il est vrai, accepté "arbitrage de M. ie préfet du Tarn, mais les conditions furent rejetées par l'assemblée générale des grévistes qui refusèrent la reprise du travail et parcoururent en cortège les rues de la ville en chantant l'« Internationale ». On espère, cependant, qu'une nouvePe dé- marche du secrétaire général de la Bourse du Travail auprès da M ;e nréfet pourra' amener une décision acceptable. n m Maiarnot mnïlm COURONNES M'~ COSTES Î5 tel Montpellier, 26 janvier. Au milieu d'une nombreuse affluence a eu lieu, hier après-midi, à la Tour des Pins, a Montpellier, l'inauguration du monument fiige à la mémoire d'Albert Fabre, historien languedocien. Plusieurs discours ont été prononcés, notamment par le capitaine Mets, du 22» dra- gons, qui a remercié le comité au nom de la famille ; par l'amiral Servan, président du comité ; MM. Elov Vinent, directeur de l'école des Beaux-Arts de Nimes ; Marsal, artiste peintre et Gibert, maire de Montpel- lier. Ce dernier, après avoir retracé l'œuvre rie l'historien, a accepté, au nom de la ville, le monument qui sera conservé dans le même esprit de pieux et reconnaissant souvenir qui a animé les promoteurs. jjfe'A LE PLUS GRAND MUTItS DE TOULOUSE oui se tient toujours a la disposition des personnes qui voudraient bien lui faire leurs commandes de tous vêtements tricotes Consciencieux dans son travail, exécuté sur une machine perfectionnée, avec ses laines et sets soies de qualité supérieure, tels sont les facteurs qui lui font la renommée de parfait tricoteur, Prix modérés. A. SEGUY aveugle, sourd et manchot de guerre '9, rue Maury, 'lovloust^ FAMINE ET RÉVOLTE Riga, 26 janvier. Les nouvelles parvenues de Russie annon- cent eue des désordres se produisent dans les régions affamées de l'Ukraine et du nord de la Crimée. Dans le district d'Alexandrovsk, un pari de cavalerie cosaque a passé du côté des in- surgés et opère maintenant dans le gouvernement d'Ekaterinoslav et dans les steppes du nord de la Tauride. , , '-..„ , t Dans la région de Smielmlvovo, les trou- pes gouvernementales ont défait des bandes pavsannes mal armées. Bans la région sud du Dnieper, des auto- mitrailleuses Sont réparties dans les villages pour assurer l'ordre. 1 Dans la région du Donetz, les voies ferrées sont protégées par les Jeunesses communistes tne.niîisées contre des coups de main des sans travail. Dans l'arrondissement de Mélitopol, on compte de" nombreux cas de mort dus à la misère physiologique. De Losovaya jusqu'à Sinferopol, toutes les gares sont encombrées de paysans affamés, mendiant aux voyageurs quelques restes - * onr un Ministère des P.LT. Paris, 26 janvier. Hier matin, à l'EgaUtaire. rue de Sambre- et-Meuse le Conseil national a adopte un im- portant ordre du jour, dans lequel il est dit notamment : « Le Comité national, considé- rant qu'il est urgent que le procédé propre â une gestion industrielle soit appliqué dans l'administration des P. T. T., demande la création d'une direction générale ou d'un se- crétariat général seul capable d'assurer aux services des P. T. T. la continuité indispen- sable. » Louqsor, 86 janvier. La tombe de Tout Ank Amon a été rou- verte, hier, en présence de représentante du gouvernement égyptien. Un haut fonctionnaire du service des anti- quités a mis alors la tombe du Pharaon, ainsi que les trésors qu'elle contient sous la responsabilité de sir Howard Carter '• il exa- mina également tous les objets et constata que tous les joyaux étaient intacts • pourtant, une des draperies, d'une richesse inouïe qui couvrait une des parties du sarcophage et qui avait été laissée en dehors de la tombe et insuffisamment protégée, est détériorée et il est probable qu'il sera impossible de la réparer. La PoiitiQïie da Directoire espagnol Madrid, 26 janvier. une deputation de maires et d'autres repré- sentants provinciaux a remis au général Pri- mo de Rivera des albums portant îa signature de plusieurs millions de partisans de Primo de Rivera et de la politique du Directoire Prenant, ensuite la parole à une grande réu- nion des Unions patriotiques, le chef du Di- rectoire a rappelé les événements qui ont pré- cédé le mouvement du 13 septembre 1923 : « Le gouverneur de Barcelone a déclaré notamment • « Le çéricral Primo de Rivera m'a « dit alors « Si les conflits actu»ls ne sont a pas réglés, je m'emparerai de tous les ins- « truments de travail appartenant aux pa- « Irons et je remettrai ces instruments aux • ouvriers ». « Là-dessus .ajouta Primo de Rivera, je me rendis à Madrid et je prévins le gouvernement qui ne fit aucun cas de cet avertisse- ment ; l'armée comprit alors qu'aile devait intervenir pour sauver le pays, et je fis le « pronuneiamiento ». —-«> . a Turquie et les Fuigsascss Constantinople, 26 janvier. I-e commissariat des affaires étrangères a rayé du budget le crédH affecté au représen- tant dudit commissariat chargé de la liaison avec les représentations diplomatiques étran- gères. Les représentants des puissances étrangères seront ainsi dans l'obligation de résider a Angora ou d'envoyer un agent de liaison. fi*rnu„ AVIS PS iECEs Madame et Monsieur Georges MARTV GUICHETEAU ; Madame et Monsieur A i' »é GUICHET EAU, née • *tv:);.- . 1 AriaF LAUGliT ; MX.""«IH, Monsieur MIGNARD, née MARTY" Vt il mille ; Madame et Monsieur Georsre» ur t», u ietir fttitiiiie : Madame * kWwS..: •'«A»- et leur famille ; Madame ph DANJOU, notaire, ft me ; Monsieur René DANJOU ; le? CANUT, MICHEL, VIDAL, SALLES, GA^ MLR et ROISSONNADE ont l'honneur de fa-'» rart à leurs e,.ii* et connaissanc •? de t R r- ^ douloureuse qu'ils viennent d'éprouver e personne de Madame Veuve Anna DAWO'J née CANUT leur mère .(rrand'mère, tante et sr^}Jjfc\ décédée à Martres-Tolosane (Hatrt*-Gerou'jj, dans sa 83-> année, munie des sacrem" 10 l'Eglise-. , _ ,,„M) L'inhumation aura lieu à Chalabre (* u dans le caveau de famille. j-i-vi' 1' Le présent avis tient lieu de lettre a m tion. . Les famille Al'DIBERT, RATIO SOOJ [nl! LE- JOUGLA et MAILHOS vous prien^ faire l'honneur d'assister à la messe u \ers'ii"-.' pour le repos de l'Urne de Monsieur François AUD!B£BT Contrôleur gênerai de VArmt Commandeur de la légion d'tio fjs Commandeur de la Couronne a m- ' Grand'Crcix de l'Ordre dv Cambod'j Chevalier du Mérite agricole qui sera, célébrée en la basilique Noj 1 e '. ^j- de la Daurade, le mardi 27 janvier, a res du matin. Il ne sera pas fait d'autre irr COUR0MHES MORïUâ'RE* Pompes Funèbres Qémf&f ->- 7, rue LAFAVETTE, 7 - R. C Seine n « 029 Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
H ECS NI Chronique n problème n BLANCS £6 janvier 1925. 188—4- l'an der Yen . q - NOIRS ; 7. S2 — si 29 Df 4 - d 4 D d 3 X d i 30 F é 5 x o 4 C d 1 — 6 3 *i f 6 — f 4 g 3 X ii 32 T f 8 x f 4 T c 2 — c 8 + 33 R g 8 — h7 R g 1 — $ 2 34 b 7 — b 5 T c 8 — b 8 §6 F d 4 — b 6 T b 8 — c 8 36 F b 6 — c 5 (g) T c 8 — C 7 37 T f 4 — a 4 C é 3 — f 5 au 38 T a 4 x a 2 C f 5 X g 7 39 ï a 2 x t 2 + R g 2 _ ri 40 R h 7 rf« C g 7 _ é 6 41 T f 2 — f 7 T c 7 — C 6 42 R g6 — f 5 C é 6 X o5 43 d 6 x C 5 T c 6 X c ô 44 T ï 7 — b 7 T c 5 — c 1 45 b5 — b 4 LUNDI 26 JANVIER 1925 VARIETES ni MUE du public enti ni maintenu. Les postes d'aibonnament établis au domi-. elle des abonnés seront ou principaux, c'est, è-dire reliés au poste central, ou supplémen- taires, c'est-à-dire reliés à un poste principal. Dans tous les réseaux de plus de 1.000 abon- nés il peut être souscrit à des abonnements principaux spécialisés : 1« Soit pour l'échange exclusif des corn- munications interurbaines. 2° Soit pour l'usage exclusif de !a ligne (dans un seul sens départ : abonnement spé- cialisé A ou arrivée : abonnement spécia- lrsô B. Le prix de ces abonnements sera de 125 fr pour les réseaux de 1001 à 2.000 abonnés, 3r£iJP 2001 4 abonnés ,- au-dessus de 20.000 .abonnés MO (r. Le minimum annuel de perception pour les communications à taxe locale et suburbaine correspondra au nombre de communications suivantes ; 200. de 201 a 1.000 ; 300, dé 1 001 è 2.000 500. de 2.001 à 20.000 abonnés : 700 ou Les Blancs abandonnent (a) En jouant F c 5 — b 6, refusant le gambit. les Noirs ont une partie sûre ; les Blanos restant avec un côté affaibli. (b) F c 1 — b 2 est recommandé. Si Caôx c 4 ; IL D d 1 — a 4 + regagne la DÏèCG (c) F c 4 — d 3 devait être envisagé. L'Idée du gambit Evans étant, par le sacrifice d'un pion d'obtenir la prépondérance au centre et la possession de nombreuses lignes ouvertes, ! l'échange du principal F d'attaque contre un C noir, momentanément hors jeu, nest pas logique Le garnbit Evans ne donne que peu ! de ressourcés stratégiques aux Blancs en de- i hors de l'attaque sur le R. C'est pourquoi les ! martres modernes préfèrent les débute per- ' mettant un jeu plus «ènéral, des possibilités stratégiques plus variées. (d) Chaque échange rapproche de la fln de la partie peu favorable aux Blancs. (e) Si T 1 8 - é 8, C é 4 - f 6 + ! (f) Le C ne peut prendre îe P a d 6 à cause de T d 1 suivi de D c 1 +, puis F c 7 et D C 5 fe) Les Noirs Jugent sainement la posi- tion. Ayant la supériorité du côté D, ils doi- vent gagner sur l'aile sacrifiée par les Rlanca au début, et empêcher toute manœuvre aéfen. sive de leur T. À, (h) Contre-attaque desespérée. Les Blancs pouvaient abandonner (Notes de A. Gaigneron dé Marolles, in Nouvelliste de Bretagne ) NOUVELLES Le « Ces-Ole d'Echecs de la Rive Gauche » vient de s'installer dans les « Salons de la Rive Gauche », 09, rue d'Alésia. «e—> Le « Cercle Rouennais » joue deux parties par corre.spondanee avec Genève. _-> L'Echiquier Elbeuvien a organisé, hier samedi 24 janvier, dans son local habituel, une séance de propagande où M. Gibaud con- duira simultanément 15 parties contre les meilleurs loueurs d'Elbeuf et de Rouen. »—> L'Echiquier Toulousain a commencé le Tournoi réservé à ses adhérents le dimanche 18 janvier. Abonnement spécial ô la Chronique des Echecs : Un au France. 8 fr ; étranger, 13 fr. Adresser ies Scluiions des problèmes parus dans le mois précédent, en une seule fois, avant, le 15 du mois courant. Adresse toute la correspondance h l"Ex~ preis du MIAi, en indiquant sur l'adresse : Rubrique des Echecs. 500 comunications selon un arrêté ministériel. Dans les réseaux de plus de 20.000 abon- j n«!'S, à Paris par conséquent, le minimum sera fixé à 2.000 communications et ramené suc- cessivement, toujours par arrêté ministériel, a. i.500, puis 1000 et enfin 500 communications. Pour aider le Ccalrikabk Pour ceux trer patte blanche _ d'une, carte permanente ou temporaire donnant accès soit dans les tribunes de la salle • des séances, soit dans la salle des Pas-Perdus (salon de la Paix), tout va bien. Mais pour qui se présente les mains vides, c'est le supplice de l'attente epri com- mence. L'huissier vous toise des pieds à la tê'.o et semble scruter des yeux le fond de vos poches, car la consigne est sévère depuis la bombe Vaillamt Vous Êtes ensuite introduit dans une salle garnie de quelques bancs et de tables où se trouvent des bulletins à remplir pour demander à parier au député que l'on con- naît Quand l'huissier en a un paquet, il le passe à un collègue, qui part en quête k travers les couloirs, les salons, la buvette, la salle de» séances. C'Ost bien vingt bonnes minutes avant la réponse. Ou le député s'est esquivé ou il se pré- sente : « Diable ! pas facile ! Justement, je viens de donner mes deux places... Enfin, Je vais voir a la questure ; restez-là cinq minutes ! » Les cinq minutes durent un quart d'heure et vous vous estimez heu- reux si, muni du précieux carton, vous arrivez à. être casé tant bien que mal, plutôt mal et Dieu sait après combien de , nouvelles péripéties 1 Pendant ce temps, et- même depuis longtemps, le président a traversé la salle des Pas-Perdua pour aller occuper son fauteuil et ouvrir la séance. C'est une des cérémonies les plus avidement recherchées du public, fort restreint du reste, autorisé à y assister. De la porte d'entrée des couloirs qui donnent accès au palais présidentiel, sur une cinquantaine de mètres de parcours, les soldats du piquet d'honneur font la haie. Précédé d'un huissier à chaîne, le président, en cravate blanche et habit noir, apparaît entre le capitaine et le lieutenant, en grande tenue de service, l'épée au poing. 1/09 tambours battant, le président paâse. Au moment où il va franchir la porto de la salle des séances, il salue à curieux. LES PRODUITS RESINEUX LA SITUATION VUE EN FACE Le calme que, depuis trop longtemps, nous devons signaler après chaque réunion com- merciale, devrait inquiéter le monde des rési- neux. Peut-être quelques fabricants s'en préoccupent ; nombreux sont pourtant ceux . qui s'absorbent dans la certitude d'une fin de Aux yeux du spectateur qui s'assied pour I campagne tout au moins compensatrice si la première fois dans les galeries aména- non rémiinératrier |.ICirie Utf lit E-.il LiA.c^>, il caium Q, , pur UO Vali droite et à gauche les deux officiers qui ,4 redingote. géee en demi-cercle sur tout le pourtour, la salle des séances représente à peu près une salle de théâtre dont la scène serait remplacée par la tribune des orateurs et, derrière, l'estrade où siègent le président et ie bureau. Dans les loges, aux fianitemls de balcon, surtout dans la loge diplomatique, qui s'ouvre sous l'Horloge et qui est le point de mire, se mêlent les vêtements sombres des hommes et les claires toilettes fémini- nes. Le public féminin est très friand des débats parlementaires et cest naturelle- ment vers lui que nos honorables braquent la lorgnette que certains d'entre eux ont dans leur pupitre, pêle-mêle avec leur papier à lettre au timbre de la Chambre et leur boîte de bulletins de vote. Debout, devant uni fauteuil, surveillant l'orateur à la tribune, le président domine la salle, un coupe-papier d'une main, l'autre main posée sur la sonnette. Ah ! cette sonnette, comme elle tinte furieusement, aux jours d'émeute parlementaire, jusqu'à ' qu'il lui arrive de ne plus sonner que dune voix plaintive, fêlée. L'accident ce produisit jadis sous, la main nerveuse du président Deschanel et, du coup, le turnuite s'apaisa de lui-même. Ce fut un éclat de rire général. Les privilégiés parmi le public peuvent pénétfrer dans la salle des Pas-Perdus ; mais un accès défendu à tout profane est celui du buffet, plus vulgairement (toïnrii sous le nom de buvette. C'est à la buvette que l'on converse aimablement entre collè- gues des nuances les plus diverses. Les anecdotes sur elle sont innombra- bles. En voici une qui eut pour l'un de ses héros des conséquences inattendues. Il y a quelque 35 ans, un député aujourd'hui dis- paru et que l'on appelait entre collègues le « père Michou », avait l'habitude d'em- plir do sandwiches les vastes poches de sa trice. Totalement acquis à cette conviction, ils ont négligé des mesures de prudence que la continuité du calme sem- blait indiquer. Cest taire preuve d'un opti- misme insuffisamment étayé. La faiblesse de l'exportation, l'importance des stocks officiellement relevée, le peu d'ac- tion du change, l'inactivité des marchés sont autant de facteurs qu'il faut, considérer et donc il faut tenir compte pour régler sa con- duite. Dca Chiffres et des Faits A la fin du septième mois de la campagne 1924-1925, les statistiques officielles accusaient & l'exportation des chiffres s'êlevant pour l'essence à 4.753 tonnes 8. Ce total était infé- rieur de 1.360 tonnes 9, vis-à-vis de la période mai- novembre 1923. 2.532 tonnes 2, vis-à-vis de la période mai- novembre 1922. 1.334 .tonnes 9, vis-à-vis de la période mai- novembre 1021. L'Exportation est donc nettement en recul. Considérons maintenant l'importance des stocks en entrepôt d'octroi : 1923. — Novembre : 920.095 kilos ; décem- bre : 913.019 kilos. 1924. — Novembre : 1.167.472 kilos ; décem- bre : t.122.490 kilos. L'avantage n'est point en faveur de 1924. On veut laisser entendre que le change fa- vorisant certaines nations, il y aurait des dangereuse i il est possible qu'elle favorise quelques intérêts particuliers, mais est-elia de nature à donner au marché une allure d'activité qui ne pourrait lui nuire ? Cette dissimulation éventuelle suscite ac t.uellament quelques réclamations. Remar- quons, en passant, que ces réclamations n'é- manent pas de ceux qui furent si arvisnts & réclamer un cours officiel. Nous serions curieux de savoir s'ils on* maintenant modifié leur façon do penser. Mais si des affaires ont été traitées en dehors ries réunions omelettes, si f\ee affaires directes ont été conclues, peut-on aftirmei| «•. l'oiite conscience qu'elles ont été suffisan- tes pour ramener le stock en 'abrique à detj proportions normales ? Beaucoup de gens eu doutent. Ouant aux affaires à livrer qui, d'après quelques-uns, ont eu une certaine importance, il en doit être tenu compte sans doute., Mais ne s'en trouve-t-i! aucune qui Inquiétai légèrement ceux qui les ont conclues et a-t- on manifesté un grand empressement à les terminer ? Les statistiques On conteste parfois, la valeur des statistiques officielles. Nous ne les établissons pas, dès lors, nous n'avons aucun intérêt à las défendre. Si nous les utilisons, c'est, qu'il n'en existe pas d'autres. Que ceux qui les discutent oient la complaisance de donner des chiffres plus autorisés. Alors ! Alors !... la situation n'est pas très enso- leillée. Des gens voient à travers les nuage» une prochaine aurore brillante. Nul, plus que nous, ne souhaite qu'ils soient bon prophè- tes. Cependant, combien de temps verrons-nous chances de pouvoir réaliser des ventes Cest ! iF*^'* 'fi2*S*?!*&. vraisemblablement à l'Angleterre que l'on l Von vc,lt!l8 bwn réfléchir * ce qui « existe » fait allusion H^S LECTEURS NOTRE CONSEIL. NOUS RAPPEL0M3 A QU'ILS TROUVERONT A OFFICE, RUE ROQUELAINE, 25, AU f ÉTA- GE, TOUS LES RENSEIGNEMENTS DÉSIRA- S LES AU SUJET OE LEURS IMPOTS. CONSULTATIONS GRATUITES LB LUNDI ET LE VENDREDI, DE 2 HEURES A 4 HEU- RES, SUR PRÉSENTATION DU BON INSÉRÉ DANS LE NUMÉRO DE LA VEILLE OU DS LA BANDE D'ABONNEMENT. CONSULTATIONS PAYANTES LE MER- CREDI. AUX MÊMES HEURES. CONSULTATION PAR CORRESPONDANCE i ÉCRIRE AU DIRECTEUR DU CONSEIL-OF- FICE, RUE ROQUELAINE, ÏS, EN JOIGNANT WANOAT POSTE DS 10 FRAKOS. de leur côté, inclinent leur épée. Chaque président a son salut à lui. Celui de M. Painlevé e>st solennel. Le président a gravi les marches de la \ tribune. Il a pris "place dans le large fauteuil d'acajou aux décorations de bronze doré ; — le fauteuil des Cinq-Cents. La dis- cussion promet-elle d'être intéressante, le salon de la Paix, les couloirs, la buvette se vident rapidemenh Au contraire, si c'est une séance ordi- naire, le salon de la Paix se remplit peu à peu de députés qui causent par groupes dans les embrasures des hautes fenêtres, sous les regards du Laocoon et d'Aria et Poetus, très étonnés de se trouver là. Autour des tables, les journalistes se mettent à la besogne, qu'ils distribuent ensuite, morceau par morceau, aux bicyclis- tes do leur journal. On s'interroge, on rit, on fume. C'est dans le salon de la Paix que naissent et se développent les « potins » parlementaires qu'on retrouve, le lendemain, dans les gazette», BOUS le titre d' « informations ». Tout près, la Rotonde offre son bureau de tabac. C'est là que se débitent les fameux « cigares de députés ». Simples cigares faits avec des rognures de havane. Mais il semble cpie de leur fumée s'évapore quelque parfum de souveraineté et une boîte de « députés » conquiert à fout jamais un électeur influent. Les ouvrières attachées à îa manufacture d'Issy, où ils se fabriquent, sourient quand on leur demande si elles les garnissent de feuilles de havane... Cest encore une légende qui s'en va. .Mais revenons à la Salle des séances. Si ia séance est sensationnelle, tous les dépu- tés sont à leur banc, silencieux, jusqu'au montent où se déchaîne l'otrage et alors, au milieu des cris poussés, des gestes me- naçants échangés, quand ce n© sont pas des coups, on se croirait littéralement et, sauf le respect que l'on doit aux représen- tants de son pays; dans une mêlée faubou- rienne. Que si, a.u contraire, la séance est à la douce, nos « honorables » disparais- sent un à un et il ne reste guère à leur place que ceux qui ont leur correspondance à mettre à jour ou ceux qui se reposent i en dessinant des bonshommes ou des bouts ACHATS, LOCATIONS ET VENTES !BÈR!A, maison de famille moderne, chauff. cent., eau chaude, bain. Px mud Coud. p. sej. 18, rue Pharaon, Toulouse. Télépa " Un jour, il se croyait seul et procédait le plus tranquillement du monde à son opération favorite. Il n'avait pas aperçu derrière lui son collègue, M. Clemenceau, qui, d'une main légère-, repêchait les sandwiches au fur et à mesure qu'ils tom- baient dans les profondeurs des basques. Enfin, !e père Michou s'aperçut du manège. Jamais il ne le pardonna et ce fut faute de ea voix que M* Clemenceau échoua dans une élection à la présidence de la Cham- bre, où M. Méline ne l'emporta qu'au béné- fice de l'âge, Georges ROCHES. 2 aa 15 Mers Depuis le mois de Juillet, la livre n'a point fléchi au-dessous de 79 francs (11 août), elle a dépassé 89 francs et peut être vue en moyenne entre 84 et 86 francs. On ne saurait nier que ces cours favorisent les acheteurs anglais. Mais les chiffres de l'exportation sur l'Angleterre, pendant les sept mois dont nous possédons les résultats (mal à novembre) sont très inférieurs à ceux des expédi- tions sur l'Italie, sur la Belgique, sur la Tchéco-Slovaquie. Il est donc bien permis d'avancer que les fluctuations du change n'ont aucune importance. Fera-t-on valoir que l'on a pu trouver une compensation dans les affaires avec la con- sommation intérieure. L'augmentation des stocks dans les entrepôts d'octroi a déjà dé- menti cette hypothèse, mais admettons que l'argument ne soit pas concluant et regar- dons ce qu'ont été les marchés pendant le dernier trimestre à la Bourse de Dax. Octobre. — Cinq réunions ; trois sans cours officiel, c'est-à-dire sans affaires, une passable, une active. Novembre. — Quatre réunions ; une sans cours, une où le cours n'a été établi qu'après enquête, une active, uno passable, Décembre. — Quatre réunions cours, une active, deux passables. Examinons Janvier. Nous trouvons quatre réunions, deux sans cours, une médiocre, une faible ! C'cst.-il là un biîara bien réconfortant et bien prometteur ? Nous ne le pensons pas. On nous dira, peut être, que l'on répugne , aux déclarations d'affaires et que l'on dis- simula les transactions. C'est mie manœuvre I une sans encore dans les usines et dans les entrepôts C'est «hose difficile, puisque personne n« veut avouer l'importance de son stock. Der- nièrement un fabricant offrait une marchan- dise, mais devant l'impossibilité d'arriver a son prix il déclarait qu'il avait besoin da contrôler ce qui restait dans se3 cuves. Pour terminer, nous rapporterons que le chef d'une grande industrie de transformation, oous disait très récemment. « L'emploi du « v.-hitc spirit » est maintenant définitivement admis dans des fabrica- tions pour lesquelles, il y a dix ans, l'essence paraissait seule, utilisable. » Cette déclaration est grave. Elle affirma une réalité qu'on ne peut discuter. Tous oeuirj qui ne tiennent pas leurs yeux systématique- ment fermés eh reconnaissent l'exactitude.. L'emploi du « white sptrit » ou diS tout autre succédané est une menace certaine et la menace est mondiale. On s'en occupe et Ywt s'eni tnnuiète m&me eh Amérique ! î/e € Naval Star» Revew », de Savannah, écrit cette axio- me : « Vessenec de térébenthine de pure gemmé revient, après examen, meilleur marché Que le succédané. Demandes au peintre. » Voilà une phrase que le Sud-Ouest forestier! devrait faire afficher, avec quelques autre»' du même genre. Aussi grande que soit la qualité d'un produit aussi éclatante que soit sa supériorité- il faut défendre ce produit contre ceux qm opposent à sa vente la vente d'un produit d» contrefaçon. On ne se défend ipas seulement en faisant des procès, on se défend en éd* quant le consommateur- P. Joseph LACOSTE.' mm îTomsiisz âne pont i'Mfiîsr pi oroGHaiue réemon ào la Foire ds Lyon 2 m t3 mrs wjd L'Administration de la Foire (Hôtel de Ville de Lyon) vous adressera sur demande : 1» I *>- conditions d'entrée gratuite au Pal ; 2° D.o opinions autorisées sur l'utilité de cette vaste entreprise, j Et, contre envoi de la scar~~e de Cinq France, le GlHCJo Hitistré dâ 'AC'iet80P Eczémas ::: Dartres Ulcères variqueux . 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Page 3: LUNDI m JANVIER 1925 ire î,a temp

26 janvier 1925 - Bibliothèque de Toulouse

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