30 octobre 1891 - Bibliothèque de Toulouse

timcs. Celle-ci ne baissera pas la téte devant ses
Nécrologie. — Nous avons le regret d'ap-
TRIBUN AU
juges. Lo droit d'accroissement appUquè, Van
prendre la mort do M. Angelini, comptable aux
dernier, s'i ses chères Sœurs des pauvres lui a
chemins do for du Midi,
arraché ee cri : « Nous no sommes pas en Répu- LKS ASSISES m: LA RÉGION Nous prions M. lo chanoino Valontin et sa fablique,
nous sommos en franc-maçonnerie. » 11*
mille d'agréer l'expression de nos vives condo
le répétera.
léances à l'occasion du deuil qui les frappe.
Cour d'assises du Tarn. — Présidence de M.
Bayard, conseiller a la cour d'appel de Toulouse. Au Conservatoire. — Nous .sommes
Assesseurs : MM. Morin, président du tribu- heureux d'annoncer que MM. Bagué, feraud et
lj Election de Lille nal, et Veyriac, juge.
Vais, lauréats aux derniers concours do chant
Audience du mercredi 28 octobre
au Conservatoire, viennent d'être admis au Con-
Le prisonnier Laforgue adresse aux élecservatoire
national à Paris.
Une erreur de mise en pages nous a empêchés
teurs la proclamation suivante :
de publier hier les condamnations prononcées L'affaire Mutas «l'IIestrcux. — Nous
Citoyens,
dans les deux affaires soumises au jury — et avons signalé dans nos télégrammes, ces jours
7,277 votes sur 11,451 donnés aux deux candi- que notre correspondant nous avait envoyé par derniers, une prétendue tentative d'assassinat
datures de protestation !
dépêche Les voici :
commise sur la personne de sa sœur par le lieute-
Vous avez remporté une première victoire
Première affaire.
nant Motasd'IIestreux, fils do l'ancien et sympa-
contre l'ennemi commun, contre Constans et la
thique colonel du 20" do ligne, actuellement
Les jurés, iprès en avoir délibéré rapportent
bando d'opportunistes qui envahissent les pré-
général et commandant l'école de Saint-Cyr.
un verdict affirmatif sans circonstances attéfectures
et les places et s'engraissent des biens
Cette nouvelle, lancée par un journal suisse,
n liantes.
de la nation.
avait très péniblement affecté les nombreux amis
La cour condamne Latger à 20 ans de travaux
M. Constans s'imaginait qu'en me gardant en
que l'honorable officier supérieur a laissés à
forcés.
prison, malgré lesJemandes réitérées des élec-
Montauban.
teurs de Lille et des chambres syndicales et or-
Incident. — Après que les jur.és sont descen
Fort heureusement, il résulte de renseigne-
dus du siège et sortis de la salle, la cour s'aperganisations
socialistes de France, il débarrassements
nouveaux et puisés à bonne source, que
çoit que l'arrêt qu'elle vient de prononcer est
rait le terrain électoral pour son candidat ofd-
cette histoire criminelle n'est autre chose qu'un gi-
nul. En effet, d'après la loi, l'accusé, âgé de
ciel Dépasse et son pis-aller Biro. Mais il compgantesque
canard ou plutôt une grossière erreur
plus de 00 ans, ne pouvait être condamné aux
tait, le g~os malin, sans le Conseil national du
commise par le Journal de Vevey.
parti ouvrier, qui envoya de Paris et do Calais
travaux forcés.
La Petite Gironde affirme que M. Motas d'Hes-
les amis Guesde, Delcluze, Ferroul et Duo-
Les jurés sont rappelés et reprennent leurs
treux va intenter une action en diffamation aux
Querey, pour porter le concours de leur dévoue-
places, mais l'inculpé, appelé à son tour, refuse
journaux qui ont reproduit cet odieux racontar.
ment et de leur talent aux socialistes de Lille.
la rectification qui lui est proposée. Il dit qu'il
L'empressement que tous les journaux fran-
La candidature que, par votre vote, vous avez
n'a jamais été heureux devant les assises du
çais mettront à le démentir vengera suffisam-
dressé contre le gouvernement des fusilleurs,
Tarn, qu'il lo sera peut-être davantage devant
ment, à notre avis, M. Motas d'IIestreux.
une autre cour et que là il fera valoir ses moyens
n'est pas celle d'un homme, mais celle du parti
Mais il serait bon d'en poursuivre, si fairo se
de défense comme bon lui semblera.
socialiste tout entier et de toute la population
peut, le premier autour, afin, de lui apprendre
L'arrêt est et demeure nul de plein droit.
honnête et généreuse, s'unissant pour protester
à agir avec moins de légèreté et plus de pru-
contre le massacre de Fourmies et la comédie
Deuxième affaire.
dence.
judiciaire de Douai, et contre cette transforma- Le verdict du jury étant affirmatif, avee Nous profitons de eettecirconstance pour faire
tion des soldats de France en mercenaires du admission des circonstances atténuantes, la cou- tenir à l'ancien colonel du 20° et à tous les
patronat, en policiers du capital et en assassins condamne Héral à deux ans de prison.
siens l'expression de notre vive sympathie.
du peuple, dont ils sont la chair et le sang. Cette affaire a clos la session.
Le vote du So octobre, c'est Lille réclamant la
Assises du déparlement. — La session des assises
mise en liberté de Culine et imposant l'amnistie
de la Haute-Garonne, pour le 4
pour tous les faits de grève, de réunion et de
presse.
Le vote du Î5 octobre, c'est le soufflet de Lille
s'ajoutant à celui de Marseille sur la joue do
Constans et de ses acolytes, les sieurs Rouvier
et Yves Guyot. traîtres à leurs principes radi-
CALENDRIER
caux, traitres à leurs principes libre-ôehangis- Vendredi 30 octobre : saint Quentin
Fête à souhaiter : saint Marcel.
tes .
Le vote du 25 octobre , c'est Lille se levant
Lune : D. Q. le 24. N. L. le 1.
après Marseille pour chasser du gouvernement Soleil : lever 6 h. 45, coucher 4 h. 43.
de la République ces hommes qui fusillent des Ephéméride. — 1530. Ouverture du Collège
femmes et des enfants et affament toute la na- de France.
tion par leurs droits d'entrée sur le pain, la
viande et les matières alimentaires.
A partir du 1er janvier prochain,
Le vote du 25 octobre, c'est Lille ordonnant à
I i:\l>HBS^ DU MIDI paraîtra im-
la République d'entrer dans la voie des réformes
primé en caractères neufs.
sociales.
Au scrutin de ballottage, vous signifierez encore
plus énergiquement votre volonté. Avis important. — Malgré nos avis
Paul LAFARQUE. réitérés, peu de journaux nous sont reve-
Prison de Sainte-Pélagie, 26 octobre 1891. nus avec la mention refusé.
. •
Nous sommes donc autorisés à considé-
Les financiers de la République rer comme abonnés îes personnes qui continuent
à recevoir VEocpress du Midi depuis
La RocheUe, 27 octobre. — Mercredi, comme le son apparition.
trésorier-pay-ur général de la Loire-Inférieure Néanmoins et pour qu'il n'y ait entre nos
procédait à'Bourgneuf, de concert avec un inspecteur
des finances, à la vérification des livres
lecteurs et nous, ni surprise, ni malentendu,
et de la caisse du percepteur de ce chef lieu de nous les prions de nous renvoyer'd'ici au
canton, il découvrit de graves irrégularités. 1er novembre prochain, un ou
Le percepteur, M. Paradis avait, à l'aide de deux numéros de 1' « Express » s'ils
fausses écritures, dissimulé des recettes faites
ne doivent réellement pas s'y abonner.
On fit remonter en arrière 1 examen des livres Passé cette date, nous aurons le plaisir
de comptabilité et on arriva à retrouver, dans d'inscrire sur nos registres d'abonnements,
eette seule journée, un déficit de 8.000 francs. les noms des personnes auxquelles nous
M. Béehade a immédiatement enlevé à M. Pa-
continuerons le serviee du journal.
radis ses livres et sa caisse, qui ont été confiés à
M. Decharvengt percepteur intérimaire.
En même temps, on prenait des mesures pour La lettre du cardinal
accréditer M. Decharvengt auprès des communes
intéressées.
La vérification se poursuit.
Voici le texte exact de la lettre adressée par
M. Paradis, le titulaire de la perception de S. E. le cardinal archevêque de Toulouse,
Bourgneuf, est un ancien pharmacien de la ma-
Mgr. l'archevêque d'Aix :
line.
ARCHKVECUlî Toulouse, 25 octobre, 1891.
liions de Libres-Penseurs
DE
TOULOUSE
U y a trois semaines, un incident, qui faillit
prendre de sérieuses proportions, se passait au
Monseigneur,
cimetière de Boulognesur-Soine.
Je ne croyais pas que, dans un pays où
La municipalité, paraît-il, avait décidé, pour l'on se pique dé tenir encore aux grandes
donner satisfaction aux libres-penseurs de la lo- et saintes choses, il était possible de comcalité,
que les personnes accompagnant un convoi
funèbre ne seraient plus tenues à asperger mettre un délit en faisant acte de religion
d'eau bénite, à l'aide du goupillon tendu par et de patriotisme.
l'officiant, la terre jetée sur la bière.
L'amour dje l'Eglise et celui de la France
A cet effet, ordre avait été donné au fossoyeur ont seuls inspiré votre réponse à M. le mi-
de se tenir sur le bord de la fosse avec sa pelle
pleine de terre. Les francs-maçons et autres nistre des cultes.
adeptes de la libre-pensée pourraient donc rem- Les maîtres du jour ont vu, dans cette letplacer
l'eau bénite par une pincée de terre puitre tout apostolique, un outrage, au lieu
sée à la pelle de l'employé municipal. d'un service, et ils requièrent des peines
Un des vicaires de Boulogne, l'abbé B..., ennugé
do l'insistance narquoise que semblait ap- pour un écrit à l'occasion duquel ils deporter
le fossoyeur dans l'exercice de ses foncvraient vous octroyer des remerciements.
tions— cet homme mettait sa pelle sous le nez Votre courage épiscopal ne laisse pas de
de l'abbé appelé par la famille à dire les derniè- provoquer ailleurs les sentiments qu'il méres
prières sur la tombe d'un jeune homme — se
retourna et, d'un coup do pied, envoya promener rite, depuis que vous êtes poursuivi pour
la pelle et son contenu.
avoir soutenu les droits de la conscience
i< ureur de la municipalité et de la gent libre- catholique et de la dignité française.
penseuse. Contravention dressée par le maire, D'un bout à l'autre de notre pays, les
officier de police judiciaire, contre le vicaire et
plainte au parouet.
prêtres et lesfidèles en sont fiers comme d'une
Le procureur de la République. M. Banaston, gloire qui leur est propre.
qui ôst avant tout un homme d'esprit, no crut On dirait que vous êtes devenu l'évêque
pas que, dans le délit relevé par le maire, il y de tous les diocèses de France. Aussi, voire
eut matière à poursuite. Néanmois il chargea
M. lo commissaire de police Orsatti défaire une sort inspire à. vos collègues dans l'épi^co-
enquête sur le fait incriminé.
pat, une jalousie que je n'ai pas la force de
Comme l'avait prévu le chef du parquet, M. tenir secrète, et en attendant lo jour, peut-
Orsatti, après avoir procédé à une information être prochain, où il me sera donné de vous
minutieuse, après avoir entendu lis membres
de la famille qui avbient expressément tenu à suivre, je regarde comme ûn devoir de
ce que les derniers devoirs religieux fussent vous apporter, Monseigneur, l'expression
rendus à leur mort, ne trouva pas non plus sincère de ma cordiale sympathie'.
qu'il y eut lieu de donner aucune suite à la
Veuillez en même temps, Monseigneur,
plainte du maire.
Quant à la famille, elle s'était empressée de agréer l'expression de mon respectueux dé-
protester, après la cérémonie, auprès du préfet vouement.
de la Seine, contre ce qu'elle appelait Pinçon
-[ Fl. Gard. DESPREZj
venanco municipale.
Archevêque de Toulouse.
. L'affaire en était là, quand, avant-hier, un
autre vicaire, officiant au cimetière, vit se re- Voilà un noblo et patriotique langage que
nouveler devant lui le fait qui avait exaspéré tout commentaire ne pourrait qu'affaiblir.
sou collègue, l'abbé B. , Prenant lo goupillon
des mains du petit clerc qui l'accompagnait, il La Primo gratuile «le l'iîxpress «lu Mltli.
asnerg-ea d'eau bénite la terre qne contenait la
(Voir aux annonces.) d
pelle du fossoyeur. Celui-ci la rejeta et on prit I.» Primo gratuite «lo l'ifxpross «lu Midi.
d'autre. L'abbé la bénit do nouveau. Aiusi trois
(Voir aux annonces.)
fois de suite.
I.ii Prime gratuit» «le l'Iixpi'ess «lu Midi.
— Je suit, ici pour bénir, dit- il, et tant qu on
(Voir aux annonces.)
me présentera de la terre, je la bénirai.
La présence d'esprit de l'abbé a sauvé l Sl- I>a Prime gratuito «le l'Kxjiross «lu Miill.
tuation et ou assuro que M. o maire a invité
, Voir aux annonces).
son employé à ne plus offrir :i pelle aux assis-
lants que dans les cérémonies purement civiles.
e firmée ; elle a fait l'objet d'une communication
officielle au rapport des officiers du 81".
Dans dix à onze mois donc, le 17'-' régiment
d'infanterie quittera ses garnisons actuelles,
Béziers et Agde, pour venir s'installer à Rodez,
en remplacement du 81
trimestre, s'ouvrira
à Toulouse le lundi 16 novembre prochain,
sous la présidence de M le conseiller de Gentil-
Baichis, assisté de MM. Delquié et de Parade,
conseillers à la cour d'appel.
Dans ce>fte-session viendront six ou sept affaires,
entre autres la tentative de meurtre de la
rue Saint-Erembert.
Voici la liste des jurés appelés à siéger au
cours de cette session :
MM. Barrère (Jean- Pierre), négociant à l'Isleen-Dodon.
Esquié (Pierre), propriétaire à Villemur.
Sartor (François), propriétaire à Luchon.
Halsey (Frédéric), professeur su lycée, à
Toulouse.
Martin (Emile), brasseur à Toulouse.
Merle (Justin), notaire à Saint-Sulpice.
Martin (Emmanuel), avoué à Toulouse.
Deville (Jean-Pierre), tailleur à Montastrue.
Comminal (Jean), prop. à Fonbeauzard.
Perrin (Frumence), percepteur à Aspet.
Abadie (Louis), marchand tailleur à Toulouse.
Bernady (Jean-Marie), fabricant de cierg-es
à Toulouse.
Michel (Pascal), propriétaire à Luchon.
Dastel (Joseph), prop. à Villenouvelle.
Trazit (Henri), propriétaire à Caraman.
Tapie (Jean), propriétaire à Aspet.
Lapierre (Eugène), archiviste à Toulouse.
Forest (Alfred),négociant à Toulouse.
Trinqué (Victor), propriétaire à Montesquieu,
Repmale' (Paul), avoué à Toulouse.
Tanzy (Paul), pharmacien à Toulouse.
Caussé (Pierre), maire de Montgiscard,
Filhol (Michel), ancien greffier à Toulouse.
Duffaut (Antoine), propriétaire à Grépiac.
Héral (François), commandant en retraite
à Toulouse.
Fournié (Toussaint), propriétaire à Roquefort.
Dellac (Jacques), propriétaire àCastelnaud'Estretefonds.
Lamouroux (Emile), représentant de commerce
à Toulouse.
Chauvet (Paul), propriét. à Saint-Loup.
Cassé (Bernard), fabricant à St-Gaudens.
Pichon (Yves), prop. à Saint-Loup.
Laoaze (Henri), propriét. à Fabas.
Lestrade (l'ierre), propriét. à Toulouse.
Caries (Jean-Pierre), ancien négociant à
Lèguevin.
Bergeaud, (Jean), prop. à Venerque.
Dardenne (François), négoc. à Toulouse.
Jurés supplémentaires .-
Authenac (Jean), mait.-d'hôtel à Toulouse.
Tivollier (Emmanuel), maître-d'hôtel à
Toulouse.
Rouch (Jean), propriétaire à Toulouse.
D'Albertini (Dominique), capitaine en retraite
à Toulouse.
1 Il "serait certainement arrivé quelque accident
sans l'intervention d'un passant qui s'ost brave
ment élancé à la tête do l'animal et est parven "
à l'arrêter devant le café Pontier.
-', qui doit, au même
moment, aller occuper, en se divisant, les quartiers
d'infanterie do Béziers et d'Agde. Ce changement,
dans les garnisons du 16" corps, se fera
après les grandes manœuvres de 1892.
Le 81° régimont d'infanterie était à Rodez
depuis environ 15 ans; son dépôt était vent}
deux ans auparavant, remplacer celui du 46* ;
les bataillons actifs du 81" n'ont rejoint le dépôt
qu'après l'achèvement de la caserno neuve, au
bas du Foirail.
Infanticide. — A la suite d'enquête judiciaire,
on a écroué à la maison d'arrêt la fille Emilie
Canitrot, 18 ans, de l'Horn, commune de
Manhao, prévenue d'infanticide.
Millau. — Nous pourrions bien, sous peu,
être comme nos frères du Midi — sous l'eau.
Durant la journée et la nuit do mardi, des
pluies diluviennes sont tombées sur la région de
Millau.
Le Tarn et leDourbié ont débordé sur certains
points, et, bien que les dégâts soient encore peu
sérieux, il est à craindre que,si les pluies conti
nuent, nous n'éprouvions de très grands malheurs.
Mardi soir, le Tarn est monté à 5 mèt. UO audessus
de l'étiage. Les ouvriers des fabriques et
des mégisseries qui avoisinent le quai, sont restés
la nuit entière en garde.
Courriers, voitures, chemins de fer, tout subit
des retards.
Espalion. — Notre ami, M. Joseph Lacroix,
avocat à Espalion, vient d'être nommé
sous-lieutenant de réserve au 15e dragons, à
Libourne.
Tous nos compliments à notre cher compatriote.
u
— La crue du Tarn a diminué depuis hier d
2 mètres environ.
e
Charivari. — Hier soir vers 8 heures et demi
un charivari a eu lieu devant l'habitation de ]°'
veuve Lafon do Caudaval, rue do la Croix-Vert
Les anteurs de ce tapage sont les nommés Rp 6 '
nard-Franç.ois, chiffonnier; François F'avarel,
tailleur d'habits et Gabach, Napoléon
niar.
chand.
Procès verbal sera dressé contro ces trois inrll
vidus pour tapage nocturne.
— Ce matin à 1 h. 3ô, les agent3 de servie
nuit ont constaté la présence do sept consouin,.
teurs dans le casino Falgas. Les agents ont
dressé procès-verbal à _M. Alexin Falgas l>out
fermeture tardive.
— Une femme de la campagne, qui vend it en
ville des champignons impropres à la
consoramation,
les a jetés elle-même dans l'égoût de'l'a"
petite place Saint-Martin, hier, à 2 heures, à i„
suite d'observations de M. Ohaynes, chef brici-a .
dier de police.
— M. Ichald, chef-armurier au 143° régiment
est porté au tableau d'avancement pour l'emplo|
dé chef-armurier de 2
Yillefranclie. — Escapade. — On signale
la disparition de trois gamins dont le plus âgé
a 13 ans.
Ce sont les jeunes Gaubert, Marre et Bonnet.
Ils sont partis... pour où ? on l'ignore.
La gendarmerie, prévenue, est à leurs
trousses.
Espérons qu'à l'heure où paraîtront ces lignes,
elle aura mis la main sur ces trop précoces
voyageurs.
Outrage aux mœurs. — Le nommé Pierre Bros,
âgé de 40 ans, a été arrêté sous la prévention
d'outrage aux mœurs.
Reeazeville. — Par suite da chagrins domestiques,
le nommé Montsoury a eu la sotte
idée de tenter de se suicider. Pour ce faire, il a
sauté d'une fenêtre haute de plus de sept mètres.
Relevé, il a été transporté à l'hospice.
Ses blessures sont assez sérieuses, mais ne
mettent pas ses jours en danger.
Tltérondels. — On a arrêté la fille Jeanne
Tourde, âgée de S7 ans, domiciliée à Nigreserre,
sous l'inculpation d'infanticide.
AStès. — Le jeune Austruy, Joseph, de
Saint-Saturnin, âgé de 11 à 12 ans, servait en
qualité de berger, chez un fermier du village
Il y a quelques jours, sur un prétexte des plus
futiles, la servante de la maison, se jette surlui,
le renverse, le piétine avec rage, et, comme le
pauvre enfant se relevait, elle lui assène, à la
téte, un coup terrible avec un seau à traire.
Ramené dans sa famille par ses parents.le pauvre
petit est mortjdes suites des coups qu'il avait
reçus .
Saint-Cyprien. — Le nommé Boyer, roulier,
est tombé, en venant de la gareSaint-Chaistophe,
du haut de sa charrette.
Malgré la gravité de son état, on ne désespère
pas de le sauver.
LOT-ET-GARONNE
Le correspondant agenais de la
e classe.
Un train en feu. — Un nouvel accident de
chemin de fer s'est produit sur la ligne d'Albi à.
Castelnaudary.
Par suite du défaut de graissage, le train de
voyageurs 712 et son fourgon sont arrivés en feu
à la gare de Lautrec.
Le premier moment de panique passé, on a
éteint les flammes, ce qui a occasionné un Ion»
retard.
Carmaux. — On pratique en ce mtment
des fouilles à tanus pour reconnaître le terrain
dans lequel on établira les fondations du fameux
viaduc do 11 5 mètres de haut.
M. l'ingénieur Bodin, auteur du projet et ku.
réat du concours institué par M. le Ministre des
travaux publics pour l'établissement de ee projet,
doit venir incessamment dans ce pays.
Agen.
France, de Bordeaux, écrit dans ce journal :
« UNE PERLE . — Nous la découvrons dans le
dernier numéro de l'Indépendant :
« Le traité Delamarre.
« Nous l'avons énergiquement soutenu, ce
» traité Delamarre, avec la pensée intime qu'il
» était de nature, à satisfaire les intérêts de
» notre cité et ceux de nos concitoyens.
« D'autres, plus clairvoyants que nous, ont
» jugé qu'il n'en était pas ainsi.
» L'administration supérieure a désapprouvé
» l'ouverture d'un boultvard, exécuté par une
» Société qui gardait trop pour elle et n'accor-
» dait pas assez aux autres.
MM.
» Nous n'avons qu'à nous incliner devant cette
« décision. »
» Ainsi, voilà tout ce que trouve à dire notre
confrère à propos du rejet de ce traité qu'il
trouvait « excellent », de « [dus en plus excel-
» lent. »
» Jamais clown n'a exécuté de pirouette avec
IN PRETRE ALSACIEN , ayant opté autant de désinvolture.
pour la France, longtemps professeur, désire un » Voilà avec quelle légèreté certaines person-
préceptorat.
nes jouent avec les intérêts sacrés d'une ville et
Connaît parfaitement l'allemand.
de toute une population. »
S'adresser au bureau du journal.
Encore « un jeune monsieur, correspondant à
Ag'en d'une feuille lointaine, qui se permet de
blâmer l'Indépendant. »
Ah ! c'est qu'il n'a pas « la saine appréciation
des choses », comme on l'a à l'Indépendant.
— On dit en ville que M. Berny, ex-proposé
en chef de l'octroi d'Agen, intenterait un procès
HALTE-GARONNE
en diffamation à M. Gros, maire d'Agen.
Cierp. — Après avoir persuadé à la dame
M. le maire ne voit pas ce procès d'un mau-
Comps qu'elle obtiendrait la nullité du jug-ement vais œil, sans doute?
rendu à son détriment par le tribunal civil de
Il a tellement l'habitude des affaires !
Snint-Gaudens, dans l'instance pendante entre — Crue de la Garonne à Agen :
son frère et elle, une tireuse de cartes disant Le 29, à 8 heures du matin, étale 5
s'appeler Marie Normand et domiciliée à Tou
louse, a disparu de Cierp en lui escroquant
68 francs.
La somnambule est âgée d'environ 40 ans
elle est de forte corpulence, a de petites taches
noires sur la peau du vikage ( et est agrémentée
d'une grousse loupe sur la joue gauche.
Elle fait partie d'une troupe de bohémiens,
composée de trois hommes, de deux autres
femmes, dont l'une allaite un enfant do quelques
mois, d'une fille de dix huit ans,, de quatre
enfants : deux garçons de dix à douze ans. une
fillette de huit ans et une autre fillette de trois
ans
Ces gens là voyagent dans trois cabanes roulantes
et se livrent au maquignonnage et à la
tonte des chevaux.
On croit qu'ils se sont dirigés vers l'Espagne,
après avoir touché barro à Toulouse et à Luchon.
Peut être se rendront-ils aussi à Bagnères-de-
Bigorre.
AUDE
Itoubia. — La créa lion d'un bureau télégraphique
a été autorisée dans notre commune
AVEYHON
I.a Prime gratuite «le l'ICxuress «lu Midi. Rodez. — Notre garnison. — La nouvelle
(Voir aux annonces.)
que Y Express a annoncée le iremitr s'est con-
m66 s à
9 heures, 8m Castres. — Souscription du pont Miredames,
— Nous lisons dans l'Avenir du Tarn :
« Les riverains du pont de Strasbourg qui
n'ont pas encore versé leur souscription ont été
requis, pour la troisième fois, d'avoir à payer la
somme promise.
» Faute par eux de s'exécuter, M. le receveur
municipal les menace de l'intervention de l'huissier.
» Est-ce que ce procédé sera le bon ?
» Nous le désirons dans l'intérêt de la commune.
»
Et parbleu, qui ne voudrait que, dans l'intérêt
de la ville, les souscripteurs s'exécutent?
Toutefois ils n'en ont pas l'air, car, non seulement
ils actionnent la ville, pour faire dire que
leurs souscriptions sont nulles et non avenues,
mais encore ils demandent des indemnités.
Ce serait vraiment drôle si, grâce à la naïveté
de nos administrateurs, la ville était obligée, uon
seulement d'abandonner les souscriptions, mais
encore de faire eu faveur des souscripteurs un
nouveau trou à la lune.
Ces hommes d'affaires étaient si perspicaces,
disait-on.
Qui ne s'en aperçoit?
Un vol d'avoine. — Les nommés Louis Cotmary
père, Célestin Cormary et Joseph Cormary
fils, ont été mis en état d'arrestation eteouduits
hier à la maison d'arrêt.
Tous les trois sont accusés do complicité dam
l'affaire d'un vol d'avoine commis par des militaires,
au préjudice de l'Etat, affaire dont nous
avons entretenu nos lecteurs, il y a quelque
temps. Ce serait en qualité de recéleurs que les
nommés Cormary auraient été arrêtés.
Cette affaire, que nous connaissons depuis de
longs mois, va enfin recevoir une solution.
Nomination. — Par arrêté de M. le préfet en
date du 28 courant, le nommé Bourniquel, adjoint
à l'école communale de Graulhet, est nommé
instituteur adjoint à Castres, en remplacement
de M. Guy, qui obtient un congé d'un an
pour faire son service militaire.
Tribunal correctionnel. — Mendicité et vagabondage
:
Persun, Emile-Prosper, sans domicile fixe,
quatre mois de prison ;
Ferrand, Claude, sans domicile fixe, un mois
de prison ;
Laroze, Jacques, sans domicile fixe, quinze
jours de prison.
Le temps qu'il fait. — Quoique couvert, le
temps semble se remettre au beau. Le vent
d'autan ne seuffle plus, L'Agoût est descendu
de 1 mètre 50 environ. C'est la fin de la crue.
Encore le pont Miredames. — On continue le
rapiècetage des maçonneries des voûtes du pont
Miredames.
Tiendra... Tiendra pas... parie-t on encore.
C'est égal ! Nous supposons que notre granit
directeur des travaux ferait un peu la mine si
son tailleur lui portait un pantalon neuf et..rapiécé.
Conseil de guerre. — C'est aujourd'hui vendredi,
à une heure de l'après-midi, que le conseil
guerre du 16e cors d'armée se réunira pour
G3.
Temps couvert.
— Les marchands de journaux vont se réunir
ces jours-ci. Ils ont l'intention de former eux
aussi un syndicat.
— M. Pujos, caporal i^u 9» de ligne, figure
au tableau d'avancement pour l'emploi de chef
armurier de 2" classe.
— Mercredi le tribunal correctionnel à prononcé
les condamnations suivantes :
La femme Cazenave à 16 fr. d'amende et aux
dépens, pour avoir insulté un agent de l'ordre
public.
Le nommé Salabert pour avoir chassé sans
permis, à 16 fr. d'amende et aux dépens,
Un domestique, à 5 fr. d'amende, pour avoir
contrevenu aux règlements du roulage. Son
maître est déclaré civilement responsable.
Deux affaires do chasse sont renvoyées à huitaine.
TARN
Albi. — Ce matin, vers 7 heures, un eheval
affolé à une jardinière chargée de limonade,stationnait
devant le café Gaubert.
Malgré la précaution qu'avait prise lo conducteur
de passer la chaîne à une des roues (lu véhicule,
le cheval ayant pris pour est parti à fond
de train.
e
tuer sur l'affaire concernant le soldat Paille" '
incorporé au 9e régiment d'artillerie à Cas»
Ce militaire comparaîtra devant le conseil
guerre pour refus d'obéissance.
octo-
ClUj-Toulza. — On nous écrit le
bre 1891 : _
« Par suite des pluies torrentielles d'hier
de cette nuit, la rivière le Sor et le ruisseau
Girou ont débordé.
» Les dégâts ne sont pas considérables. ^
» Actuellement, le soleil se montre; }na^l j
vent d'autan recommençant à souffler, il eS ( je .
craindre que la pluie ne tombe de nouveau
main. »
Puylaurens. — On nous écrit :
Depuis 24 années, l'église de Puylaurensjl
desservie par un de ces dignes prêtres q u
soupçon quelconque n'a jamais atteint au c
de leur longue carrière; par un hommé 'l'"'^
sonnifle toutes les vertus chrétiennes. t'eva , 1 . 1
nC [i.
quel les honnêtes gens, sans exception, s i
nentavec respect quand il passe auprès n eo
Au cours d'une de ses récentes instruct .
ce prêtre, usant du droit incontestable q lie j(
donne son caractère, s'est élevé contre l'ahu
la danse, considérant le bal comme un »,Y e f|Jf
discorde et d'immoralité Voilà ce qui i.tUre
cette tète vénérable, les grossièretés ignobl? H
l'on peut lire dans VAvant-Garde, journal i
gressiste du pays Castrais et qui soulève» ^
puis quelque temps la pitié et le dégoùj ^
ceux qui en connaissent l'auteur. ivca"''5'
Et, pour que l'on ne nous accuse point U o. «
rer, nous croyons devoir reproduire ici quei'i
lignes de cét article odieux 1 if9
« La musique profane, qui donnait litre c
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés