30 octobre 1891 - Bibliothèque de Toulouse

PREMIÈRE ANNÉE. - NUMERO 31.
SERVICE TELEGRAPHIQUE SPECIAL
Toulouse et départements limitrophes.
T - mitres départements
Trois ir.ois

timcs. Celle-ci ne baissera pas la téte devant ses
Nécrologie. — Nous avons le regret d'ap-
TRIBUN AU
juges. Lo droit d'accroissement appUquè, Van
prendre la mort do M. Angelini, comptable aux
dernier, s'i ses chères Sœurs des pauvres lui a
chemins do for du Midi,
arraché ee cri : « Nous no sommes pas en Répu- LKS ASSISES m: LA RÉGION Nous prions M. lo chanoino Valontin et sa fablique,
nous sommos en franc-maçonnerie. » 11*
mille d'agréer l'expression de nos vives condo
le répétera.
léances à l'occasion du deuil qui les frappe.
Cour d'assises du Tarn. — Présidence de M.
Bayard, conseiller a la cour d'appel de Toulouse. Au Conservatoire. — Nous .sommes
Assesseurs : MM. Morin, président du tribu- heureux d'annoncer que MM. Bagué, feraud et
lj Election de Lille nal, et Veyriac, juge.
Vais, lauréats aux derniers concours do chant
Audience du mercredi 28 octobre
au Conservatoire, viennent d'être admis au Con-
Le prisonnier Laforgue adresse aux élecservatoire
national à Paris.
Une erreur de mise en pages nous a empêchés
teurs la proclamation suivante :
de publier hier les condamnations prononcées L'affaire Mutas «l'IIestrcux. — Nous
Citoyens,
dans les deux affaires soumises au jury — et avons signalé dans nos télégrammes, ces jours
7,277 votes sur 11,451 donnés aux deux candi- que notre correspondant nous avait envoyé par derniers, une prétendue tentative d'assassinat
datures de protestation !
dépêche Les voici :
commise sur la personne de sa sœur par le lieute-
Vous avez remporté une première victoire
Première affaire.
nant Motasd'IIestreux, fils do l'ancien et sympa-
contre l'ennemi commun, contre Constans et la
thique colonel du 20" do ligne, actuellement
Les jurés, iprès en avoir délibéré rapportent
bando d'opportunistes qui envahissent les pré-
général et commandant l'école de Saint-Cyr.
un verdict affirmatif sans circonstances attéfectures
et les places et s'engraissent des biens
Cette nouvelle, lancée par un journal suisse,
n liantes.
de la nation.
avait très péniblement affecté les nombreux amis
La cour condamne Latger à 20 ans de travaux
M. Constans s'imaginait qu'en me gardant en
que l'honorable officier supérieur a laissés à
forcés.
prison, malgré lesJemandes réitérées des élec-
Montauban.
teurs de Lille et des chambres syndicales et or-
Incident. — Après que les jur.és sont descen
Fort heureusement, il résulte de renseigne-
dus du siège et sortis de la salle, la cour s'aperganisations
socialistes de France, il débarrassements
nouveaux et puisés à bonne source, que
çoit que l'arrêt qu'elle vient de prononcer est
rait le terrain électoral pour son candidat ofd-
cette histoire criminelle n'est autre chose qu'un gi-
nul. En effet, d'après la loi, l'accusé, âgé de
ciel Dépasse et son pis-aller Biro. Mais il compgantesque
canard ou plutôt une grossière erreur
plus de 00 ans, ne pouvait être condamné aux
tait, le g~os malin, sans le Conseil national du
commise par le Journal de Vevey.
parti ouvrier, qui envoya de Paris et do Calais
travaux forcés.
La Petite Gironde affirme que M. Motas d'Hes-
les amis Guesde, Delcluze, Ferroul et Duo-
Les jurés sont rappelés et reprennent leurs
treux va intenter une action en diffamation aux
Querey, pour porter le concours de leur dévoue-
places, mais l'inculpé, appelé à son tour, refuse
journaux qui ont reproduit cet odieux racontar.
ment et de leur talent aux socialistes de Lille.
la rectification qui lui est proposée. Il dit qu'il
L'empressement que tous les journaux fran-
La candidature que, par votre vote, vous avez
n'a jamais été heureux devant les assises du
çais mettront à le démentir vengera suffisam-
dressé contre le gouvernement des fusilleurs,
Tarn, qu'il lo sera peut-être davantage devant
ment, à notre avis, M. Motas d'IIestreux.
une autre cour et que là il fera valoir ses moyens
n'est pas celle d'un homme, mais celle du parti
Mais il serait bon d'en poursuivre, si fairo se
de défense comme bon lui semblera.
socialiste tout entier et de toute la population
peut, le premier autour, afin, de lui apprendre
L'arrêt est et demeure nul de plein droit.
honnête et généreuse, s'unissant pour protester
à agir avec moins de légèreté et plus de pru-
contre le massacre de Fourmies et la comédie
Deuxième affaire.
dence.
judiciaire de Douai, et contre cette transforma- Le verdict du jury étant affirmatif, avee Nous profitons de eettecirconstance pour faire
tion des soldats de France en mercenaires du admission des circonstances atténuantes, la cou- tenir à l'ancien colonel du 20° et à tous les
patronat, en policiers du capital et en assassins condamne Héral à deux ans de prison.
siens l'expression de notre vive sympathie.
du peuple, dont ils sont la chair et le sang. Cette affaire a clos la session.
Le vote du So octobre, c'est Lille réclamant la
Assises du déparlement. — La session des assises
mise en liberté de Culine et imposant l'amnistie
de la Haute-Garonne, pour le 4
pour tous les faits de grève, de réunion et de
presse.
Le vote du Î5 octobre, c'est le soufflet de Lille
s'ajoutant à celui de Marseille sur la joue do
Constans et de ses acolytes, les sieurs Rouvier
et Yves Guyot. traîtres à leurs principes radi-
CALENDRIER
caux, traitres à leurs principes libre-ôehangis- Vendredi 30 octobre : saint Quentin
Fête à souhaiter : saint Marcel.
tes .
Le vote du 25 octobre , c'est Lille se levant
Lune : D. Q. le 24. N. L. le 1.
après Marseille pour chasser du gouvernement Soleil : lever 6 h. 45, coucher 4 h. 43.
de la République ces hommes qui fusillent des Ephéméride. — 1530. Ouverture du Collège
femmes et des enfants et affament toute la na- de France.
tion par leurs droits d'entrée sur le pain, la
viande et les matières alimentaires.
A partir du 1er janvier prochain,
Le vote du 25 octobre, c'est Lille ordonnant à
I i:\l>HBS^ DU MIDI paraîtra im-
la République d'entrer dans la voie des réformes
primé en caractères neufs.
sociales.
Au scrutin de ballottage, vous signifierez encore
plus énergiquement votre volonté. Avis important. — Malgré nos avis
Paul LAFARQUE. réitérés, peu de journaux nous sont reve-
Prison de Sainte-Pélagie, 26 octobre 1891. nus avec la mention refusé.
. •
Nous sommes donc autorisés à considé-
Les financiers de la République rer comme abonnés îes personnes qui continuent
à recevoir VEocpress du Midi depuis
La RocheUe, 27 octobre. — Mercredi, comme le son apparition.
trésorier-pay-ur général de la Loire-Inférieure Néanmoins et pour qu'il n'y ait entre nos
procédait à'Bourgneuf, de concert avec un inspecteur
des finances, à la vérification des livres
lecteurs et nous, ni surprise, ni malentendu,
et de la caisse du percepteur de ce chef lieu de nous les prions de nous renvoyer'd'ici au
canton, il découvrit de graves irrégularités. 1er novembre prochain, un ou
Le percepteur, M. Paradis avait, à l'aide de deux numéros de 1' « Express » s'ils
fausses écritures, dissimulé des recettes faites
ne doivent réellement pas s'y abonner.
On fit remonter en arrière 1 examen des livres Passé cette date, nous aurons le plaisir
de comptabilité et on arriva à retrouver, dans d'inscrire sur nos registres d'abonnements,
eette seule journée, un déficit de 8.000 francs. les noms des personnes auxquelles nous
M. Béehade a immédiatement enlevé à M. Pa-
continuerons le serviee du journal.
radis ses livres et sa caisse, qui ont été confiés à
M. Decharvengt percepteur intérimaire.
En même temps, on prenait des mesures pour La lettre du cardinal
accréditer M. Decharvengt auprès des communes
intéressées.
La vérification se poursuit.
Voici le texte exact de la lettre adressée par
M. Paradis, le titulaire de la perception de S. E. le cardinal archevêque de Toulouse,
Bourgneuf, est un ancien pharmacien de la ma-
Mgr. l'archevêque d'Aix :
line.
ARCHKVECUlî Toulouse, 25 octobre, 1891.
liions de Libres-Penseurs
DE
TOULOUSE
U y a trois semaines, un incident, qui faillit
prendre de sérieuses proportions, se passait au
Monseigneur,
cimetière de Boulognesur-Soine.
Je ne croyais pas que, dans un pays où
La municipalité, paraît-il, avait décidé, pour l'on se pique dé tenir encore aux grandes
donner satisfaction aux libres-penseurs de la lo- et saintes choses, il était possible de comcalité,
que les personnes accompagnant un convoi
funèbre ne seraient plus tenues à asperger mettre un délit en faisant acte de religion
d'eau bénite, à l'aide du goupillon tendu par et de patriotisme.
l'officiant, la terre jetée sur la bière.
L'amour dje l'Eglise et celui de la France
A cet effet, ordre avait été donné au fossoyeur ont seuls inspiré votre réponse à M. le mi-
de se tenir sur le bord de la fosse avec sa pelle
pleine de terre. Les francs-maçons et autres nistre des cultes.
adeptes de la libre-pensée pourraient donc rem- Les maîtres du jour ont vu, dans cette letplacer
l'eau bénite par une pincée de terre puitre tout apostolique, un outrage, au lieu
sée à la pelle de l'employé municipal. d'un service, et ils requièrent des peines
Un des vicaires de Boulogne, l'abbé B..., ennugé
do l'insistance narquoise que semblait ap- pour un écrit à l'occasion duquel ils deporter
le fossoyeur dans l'exercice de ses foncvraient vous octroyer des remerciements.
tions— cet homme mettait sa pelle sous le nez Votre courage épiscopal ne laisse pas de
de l'abbé appelé par la famille à dire les derniè- provoquer ailleurs les sentiments qu'il méres
prières sur la tombe d'un jeune homme — se
retourna et, d'un coup do pied, envoya promener rite, depuis que vous êtes poursuivi pour
la pelle et son contenu.
avoir soutenu les droits de la conscience
i< ureur de la municipalité et de la gent libre- catholique et de la dignité française.
penseuse. Contravention dressée par le maire, D'un bout à l'autre de notre pays, les
officier de police judiciaire, contre le vicaire et
plainte au parouet.
prêtres et lesfidèles en sont fiers comme d'une
Le procureur de la République. M. Banaston, gloire qui leur est propre.
qui ôst avant tout un homme d'esprit, no crut On dirait que vous êtes devenu l'évêque
pas que, dans le délit relevé par le maire, il y de tous les diocèses de France. Aussi, voire
eut matière à poursuite. Néanmois il chargea
M. lo commissaire de police Orsatti défaire une sort inspire à. vos collègues dans l'épi^co-
enquête sur le fait incriminé.
pat, une jalousie que je n'ai pas la force de
Comme l'avait prévu le chef du parquet, M. tenir secrète, et en attendant lo jour, peut-
Orsatti, après avoir procédé à une information être prochain, où il me sera donné de vous
minutieuse, après avoir entendu lis membres
de la famille qui avbient expressément tenu à suivre, je regarde comme ûn devoir de
ce que les derniers devoirs religieux fussent vous apporter, Monseigneur, l'expression
rendus à leur mort, ne trouva pas non plus sincère de ma cordiale sympathie'.
qu'il y eut lieu de donner aucune suite à la
Veuillez en même temps, Monseigneur,
plainte du maire.
Quant à la famille, elle s'était empressée de agréer l'expression de mon respectueux dé-
protester, après la cérémonie, auprès du préfet vouement.
de la Seine, contre ce qu'elle appelait Pinçon
-[ Fl. Gard. DESPREZj
venanco municipale.
Archevêque de Toulouse.
. L'affaire en était là, quand, avant-hier, un
autre vicaire, officiant au cimetière, vit se re- Voilà un noblo et patriotique langage que
nouveler devant lui le fait qui avait exaspéré tout commentaire ne pourrait qu'affaiblir.
sou collègue, l'abbé B. , Prenant lo goupillon
des mains du petit clerc qui l'accompagnait, il La Primo gratuile «le l'iîxpress «lu Mltli.
asnerg-ea d'eau bénite la terre qne contenait la
(Voir aux annonces.) d
pelle du fossoyeur. Celui-ci la rejeta et on prit I.» Primo gratuite «lo l'ifxpross «lu Midi.
d'autre. L'abbé la bénit do nouveau. Aiusi trois
(Voir aux annonces.)
fois de suite.
I.ii Prime gratuit» «le l'Iixpi'ess «lu Midi.
— Je suit, ici pour bénir, dit- il, et tant qu on
(Voir aux annonces.)
me présentera de la terre, je la bénirai.
La présence d'esprit de l'abbé a sauvé l Sl- I>a Prime gratuito «le l'Kxjiross «lu Miill.
tuation et ou assuro que M. o maire a invité
, Voir aux annonces).
son employé à ne plus offrir :i pelle aux assis-
lants que dans les cérémonies purement civiles.
e firmée ; elle a fait l'objet d'une communication
officielle au rapport des officiers du 81".
Dans dix à onze mois donc, le 17'-' régiment
d'infanterie quittera ses garnisons actuelles,
Béziers et Agde, pour venir s'installer à Rodez,
en remplacement du 81
trimestre, s'ouvrira
à Toulouse le lundi 16 novembre prochain,
sous la présidence de M le conseiller de Gentil-
Baichis, assisté de MM. Delquié et de Parade,
conseillers à la cour d'appel.
Dans ce>fte-session viendront six ou sept affaires,
entre autres la tentative de meurtre de la
rue Saint-Erembert.
Voici la liste des jurés appelés à siéger au
cours de cette session :
MM. Barrère (Jean- Pierre), négociant à l'Isleen-Dodon.
Esquié (Pierre), propriétaire à Villemur.
Sartor (François), propriétaire à Luchon.
Halsey (Frédéric), professeur su lycée, à
Toulouse.
Martin (Emile), brasseur à Toulouse.
Merle (Justin), notaire à Saint-Sulpice.
Martin (Emmanuel), avoué à Toulouse.
Deville (Jean-Pierre), tailleur à Montastrue.
Comminal (Jean), prop. à Fonbeauzard.
Perrin (Frumence), percepteur à Aspet.
Abadie (Louis), marchand tailleur à Toulouse.
Bernady (Jean-Marie), fabricant de cierg-es
à Toulouse.
Michel (Pascal), propriétaire à Luchon.
Dastel (Joseph), prop. à Villenouvelle.
Trazit (Henri), propriétaire à Caraman.
Tapie (Jean), propriétaire à Aspet.
Lapierre (Eugène), archiviste à Toulouse.
Forest (Alfred),négociant à Toulouse.
Trinqué (Victor), propriétaire à Montesquieu,
Repmale' (Paul), avoué à Toulouse.
Tanzy (Paul), pharmacien à Toulouse.
Caussé (Pierre), maire de Montgiscard,
Filhol (Michel), ancien greffier à Toulouse.
Duffaut (Antoine), propriétaire à Grépiac.
Héral (François), commandant en retraite
à Toulouse.
Fournié (Toussaint), propriétaire à Roquefort.
Dellac (Jacques), propriétaire àCastelnaud'Estretefonds.
Lamouroux (Emile), représentant de commerce
à Toulouse.
Chauvet (Paul), propriét. à Saint-Loup.
Cassé (Bernard), fabricant à St-Gaudens.
Pichon (Yves), prop. à Saint-Loup.
Laoaze (Henri), propriét. à Fabas.
Lestrade (l'ierre), propriét. à Toulouse.
Caries (Jean-Pierre), ancien négociant à
Lèguevin.
Bergeaud, (Jean), prop. à Venerque.
Dardenne (François), négoc. à Toulouse.
Jurés supplémentaires .-
Authenac (Jean), mait.-d'hôtel à Toulouse.
Tivollier (Emmanuel), maître-d'hôtel à
Toulouse.
Rouch (Jean), propriétaire à Toulouse.
D'Albertini (Dominique), capitaine en retraite
à Toulouse.
1 Il "serait certainement arrivé quelque accident
sans l'intervention d'un passant qui s'ost brave
ment élancé à la tête do l'animal et est parven "
à l'arrêter devant le café Pontier.
-', qui doit, au même
moment, aller occuper, en se divisant, les quartiers
d'infanterie do Béziers et d'Agde. Ce changement,
dans les garnisons du 16" corps, se fera
après les grandes manœuvres de 1892.
Le 81° régimont d'infanterie était à Rodez
depuis environ 15 ans; son dépôt était vent}
deux ans auparavant, remplacer celui du 46* ;
les bataillons actifs du 81" n'ont rejoint le dépôt
qu'après l'achèvement de la caserno neuve, au
bas du Foirail.
Infanticide. — A la suite d'enquête judiciaire,
on a écroué à la maison d'arrêt la fille Emilie
Canitrot, 18 ans, de l'Horn, commune de
Manhao, prévenue d'infanticide.
Millau. — Nous pourrions bien, sous peu,
être comme nos frères du Midi — sous l'eau.
Durant la journée et la nuit do mardi, des
pluies diluviennes sont tombées sur la région de
Millau.
Le Tarn et leDourbié ont débordé sur certains
points, et, bien que les dégâts soient encore peu
sérieux, il est à craindre que,si les pluies conti
nuent, nous n'éprouvions de très grands malheurs.
Mardi soir, le Tarn est monté à 5 mèt. UO audessus
de l'étiage. Les ouvriers des fabriques et
des mégisseries qui avoisinent le quai, sont restés
la nuit entière en garde.
Courriers, voitures, chemins de fer, tout subit
des retards.
Espalion. — Notre ami, M. Joseph Lacroix,
avocat à Espalion, vient d'être nommé
sous-lieutenant de réserve au 15e dragons, à
Libourne.
Tous nos compliments à notre cher compatriote.
u
— La crue du Tarn a diminué depuis hier d
2 mètres environ.
e
Charivari. — Hier soir vers 8 heures et demi
un charivari a eu lieu devant l'habitation de ]°'
veuve Lafon do Caudaval, rue do la Croix-Vert
Les anteurs de ce tapage sont les nommés Rp 6 '
nard-Franç.ois, chiffonnier; François F'avarel,
tailleur d'habits et Gabach, Napoléon
niar.
chand.
Procès verbal sera dressé contro ces trois inrll
vidus pour tapage nocturne.
— Ce matin à 1 h. 3ô, les agent3 de servie
nuit ont constaté la présence do sept consouin,.
teurs dans le casino Falgas. Les agents ont
dressé procès-verbal à _M. Alexin Falgas l>out
fermeture tardive.
— Une femme de la campagne, qui vend it en
ville des champignons impropres à la
consoramation,
les a jetés elle-même dans l'égoût de'l'a"
petite place Saint-Martin, hier, à 2 heures, à i„
suite d'observations de M. Ohaynes, chef brici-a .
dier de police.
— M. Ichald, chef-armurier au 143° régiment
est porté au tableau d'avancement pour l'emplo|
dé chef-armurier de 2
Yillefranclie. — Escapade. — On signale
la disparition de trois gamins dont le plus âgé
a 13 ans.
Ce sont les jeunes Gaubert, Marre et Bonnet.
Ils sont partis... pour où ? on l'ignore.
La gendarmerie, prévenue, est à leurs
trousses.
Espérons qu'à l'heure où paraîtront ces lignes,
elle aura mis la main sur ces trop précoces
voyageurs.
Outrage aux mœurs. — Le nommé Pierre Bros,
âgé de 40 ans, a été arrêté sous la prévention
d'outrage aux mœurs.
Reeazeville. — Par suite da chagrins domestiques,
le nommé Montsoury a eu la sotte
idée de tenter de se suicider. Pour ce faire, il a
sauté d'une fenêtre haute de plus de sept mètres.
Relevé, il a été transporté à l'hospice.
Ses blessures sont assez sérieuses, mais ne
mettent pas ses jours en danger.
Tltérondels. — On a arrêté la fille Jeanne
Tourde, âgée de S7 ans, domiciliée à Nigreserre,
sous l'inculpation d'infanticide.
AStès. — Le jeune Austruy, Joseph, de
Saint-Saturnin, âgé de 11 à 12 ans, servait en
qualité de berger, chez un fermier du village
Il y a quelques jours, sur un prétexte des plus
futiles, la servante de la maison, se jette surlui,
le renverse, le piétine avec rage, et, comme le
pauvre enfant se relevait, elle lui assène, à la
téte, un coup terrible avec un seau à traire.
Ramené dans sa famille par ses parents.le pauvre
petit est mortjdes suites des coups qu'il avait
reçus .
Saint-Cyprien. — Le nommé Boyer, roulier,
est tombé, en venant de la gareSaint-Chaistophe,
du haut de sa charrette.
Malgré la gravité de son état, on ne désespère
pas de le sauver.
LOT-ET-GARONNE
Le correspondant agenais de la
e classe.
Un train en feu. — Un nouvel accident de
chemin de fer s'est produit sur la ligne d'Albi à.
Castelnaudary.
Par suite du défaut de graissage, le train de
voyageurs 712 et son fourgon sont arrivés en feu
à la gare de Lautrec.
Le premier moment de panique passé, on a
éteint les flammes, ce qui a occasionné un Ion»
retard.
Carmaux. — On pratique en ce mtment
des fouilles à tanus pour reconnaître le terrain
dans lequel on établira les fondations du fameux
viaduc do 11 5 mètres de haut.
M. l'ingénieur Bodin, auteur du projet et ku.
réat du concours institué par M. le Ministre des
travaux publics pour l'établissement de ee projet,
doit venir incessamment dans ce pays.
Agen.
France, de Bordeaux, écrit dans ce journal :
« UNE PERLE . — Nous la découvrons dans le
dernier numéro de l'Indépendant :
« Le traité Delamarre.
« Nous l'avons énergiquement soutenu, ce
» traité Delamarre, avec la pensée intime qu'il
» était de nature, à satisfaire les intérêts de
» notre cité et ceux de nos concitoyens.
« D'autres, plus clairvoyants que nous, ont
» jugé qu'il n'en était pas ainsi.
» L'administration supérieure a désapprouvé
» l'ouverture d'un boultvard, exécuté par une
» Société qui gardait trop pour elle et n'accor-
» dait pas assez aux autres.
MM.
» Nous n'avons qu'à nous incliner devant cette
« décision. »
» Ainsi, voilà tout ce que trouve à dire notre
confrère à propos du rejet de ce traité qu'il
trouvait « excellent », de « [dus en plus excel-
» lent. »
» Jamais clown n'a exécuté de pirouette avec
IN PRETRE ALSACIEN , ayant opté autant de désinvolture.
pour la France, longtemps professeur, désire un » Voilà avec quelle légèreté certaines person-
préceptorat.
nes jouent avec les intérêts sacrés d'une ville et
Connaît parfaitement l'allemand.
de toute une population. »
S'adresser au bureau du journal.
Encore « un jeune monsieur, correspondant à
Ag'en d'une feuille lointaine, qui se permet de
blâmer l'Indépendant. »
Ah ! c'est qu'il n'a pas « la saine appréciation
des choses », comme on l'a à l'Indépendant.
— On dit en ville que M. Berny, ex-proposé
en chef de l'octroi d'Agen, intenterait un procès
HALTE-GARONNE
en diffamation à M. Gros, maire d'Agen.
Cierp. — Après avoir persuadé à la dame
M. le maire ne voit pas ce procès d'un mau-
Comps qu'elle obtiendrait la nullité du jug-ement vais œil, sans doute?
rendu à son détriment par le tribunal civil de
Il a tellement l'habitude des affaires !
Snint-Gaudens, dans l'instance pendante entre — Crue de la Garonne à Agen :
son frère et elle, une tireuse de cartes disant Le 29, à 8 heures du matin, étale 5
s'appeler Marie Normand et domiciliée à Tou
louse, a disparu de Cierp en lui escroquant
68 francs.
La somnambule est âgée d'environ 40 ans
elle est de forte corpulence, a de petites taches
noires sur la peau du vikage ( et est agrémentée
d'une grousse loupe sur la joue gauche.
Elle fait partie d'une troupe de bohémiens,
composée de trois hommes, de deux autres
femmes, dont l'une allaite un enfant do quelques
mois, d'une fille de dix huit ans,, de quatre
enfants : deux garçons de dix à douze ans. une
fillette de huit ans et une autre fillette de trois
ans
Ces gens là voyagent dans trois cabanes roulantes
et se livrent au maquignonnage et à la
tonte des chevaux.
On croit qu'ils se sont dirigés vers l'Espagne,
après avoir touché barro à Toulouse et à Luchon.
Peut être se rendront-ils aussi à Bagnères-de-
Bigorre.
AUDE
Itoubia. — La créa lion d'un bureau télégraphique
a été autorisée dans notre commune
AVEYHON
I.a Prime gratuite «le l'ICxuress «lu Midi. Rodez. — Notre garnison. — La nouvelle
(Voir aux annonces.)
que Y Express a annoncée le iremitr s'est con-
m66 s à
9 heures, 8m Castres. — Souscription du pont Miredames,
— Nous lisons dans l'Avenir du Tarn :
« Les riverains du pont de Strasbourg qui
n'ont pas encore versé leur souscription ont été
requis, pour la troisième fois, d'avoir à payer la
somme promise.
» Faute par eux de s'exécuter, M. le receveur
municipal les menace de l'intervention de l'huissier.
» Est-ce que ce procédé sera le bon ?
» Nous le désirons dans l'intérêt de la commune.
»
Et parbleu, qui ne voudrait que, dans l'intérêt
de la ville, les souscripteurs s'exécutent?
Toutefois ils n'en ont pas l'air, car, non seulement
ils actionnent la ville, pour faire dire que
leurs souscriptions sont nulles et non avenues,
mais encore ils demandent des indemnités.
Ce serait vraiment drôle si, grâce à la naïveté
de nos administrateurs, la ville était obligée, uon
seulement d'abandonner les souscriptions, mais
encore de faire eu faveur des souscripteurs un
nouveau trou à la lune.
Ces hommes d'affaires étaient si perspicaces,
disait-on.
Qui ne s'en aperçoit?
Un vol d'avoine. — Les nommés Louis Cotmary
père, Célestin Cormary et Joseph Cormary
fils, ont été mis en état d'arrestation eteouduits
hier à la maison d'arrêt.
Tous les trois sont accusés do complicité dam
l'affaire d'un vol d'avoine commis par des militaires,
au préjudice de l'Etat, affaire dont nous
avons entretenu nos lecteurs, il y a quelque
temps. Ce serait en qualité de recéleurs que les
nommés Cormary auraient été arrêtés.
Cette affaire, que nous connaissons depuis de
longs mois, va enfin recevoir une solution.
Nomination. — Par arrêté de M. le préfet en
date du 28 courant, le nommé Bourniquel, adjoint
à l'école communale de Graulhet, est nommé
instituteur adjoint à Castres, en remplacement
de M. Guy, qui obtient un congé d'un an
pour faire son service militaire.
Tribunal correctionnel. — Mendicité et vagabondage
:
Persun, Emile-Prosper, sans domicile fixe,
quatre mois de prison ;
Ferrand, Claude, sans domicile fixe, un mois
de prison ;
Laroze, Jacques, sans domicile fixe, quinze
jours de prison.
Le temps qu'il fait. — Quoique couvert, le
temps semble se remettre au beau. Le vent
d'autan ne seuffle plus, L'Agoût est descendu
de 1 mètre 50 environ. C'est la fin de la crue.
Encore le pont Miredames. — On continue le
rapiècetage des maçonneries des voûtes du pont
Miredames.
Tiendra... Tiendra pas... parie-t on encore.
C'est égal ! Nous supposons que notre granit
directeur des travaux ferait un peu la mine si
son tailleur lui portait un pantalon neuf et..rapiécé.
Conseil de guerre. — C'est aujourd'hui vendredi,
à une heure de l'après-midi, que le conseil
guerre du 16e cors d'armée se réunira pour
G3.
Temps couvert.
— Les marchands de journaux vont se réunir
ces jours-ci. Ils ont l'intention de former eux
aussi un syndicat.
— M. Pujos, caporal i^u 9» de ligne, figure
au tableau d'avancement pour l'emploi de chef
armurier de 2" classe.
— Mercredi le tribunal correctionnel à prononcé
les condamnations suivantes :
La femme Cazenave à 16 fr. d'amende et aux
dépens, pour avoir insulté un agent de l'ordre
public.
Le nommé Salabert pour avoir chassé sans
permis, à 16 fr. d'amende et aux dépens,
Un domestique, à 5 fr. d'amende, pour avoir
contrevenu aux règlements du roulage. Son
maître est déclaré civilement responsable.
Deux affaires do chasse sont renvoyées à huitaine.
TARN
Albi. — Ce matin, vers 7 heures, un eheval
affolé à une jardinière chargée de limonade,stationnait
devant le café Gaubert.
Malgré la précaution qu'avait prise lo conducteur
de passer la chaîne à une des roues (lu véhicule,
le cheval ayant pris pour est parti à fond
de train.
e
tuer sur l'affaire concernant le soldat Paille" '
incorporé au 9e régiment d'artillerie à Cas»
Ce militaire comparaîtra devant le conseil
guerre pour refus d'obéissance.
octo-
ClUj-Toulza. — On nous écrit le
bre 1891 : _
« Par suite des pluies torrentielles d'hier
de cette nuit, la rivière le Sor et le ruisseau
Girou ont débordé.
» Les dégâts ne sont pas considérables. ^
» Actuellement, le soleil se montre; }na^l j
vent d'autan recommençant à souffler, il eS ( je .
craindre que la pluie ne tombe de nouveau
main. »
Puylaurens. — On nous écrit :
Depuis 24 années, l'église de Puylaurensjl
desservie par un de ces dignes prêtres q u
soupçon quelconque n'a jamais atteint au c
de leur longue carrière; par un hommé 'l'"'^
sonnifle toutes les vertus chrétiennes. t'eva , 1 . 1
nC [i.
quel les honnêtes gens, sans exception, s i
nentavec respect quand il passe auprès n eo
Au cours d'une de ses récentes instruct .
ce prêtre, usant du droit incontestable q lie j(
donne son caractère, s'est élevé contre l'ahu
la danse, considérant le bal comme un »,Y e f|Jf
discorde et d'immoralité Voilà ce qui i.tUre
cette tète vénérable, les grossièretés ignobl? H
l'on peut lire dans VAvant-Garde, journal i
gressiste du pays Castrais et qui soulève» ^
puis quelque temps la pitié et le dégoùj ^
ceux qui en connaissent l'auteur. ivca"''5'
Et, pour que l'on ne nous accuse point U o. «
rer, nous croyons devoir reproduire ici quei'i
lignes de cét article odieux 1 if9
« La musique profane, qui donnait litre c
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

a ux e0 ntorsions endiablées de citoyens paisibles,
a eu j 0 don de déplaire à cet oint du Seigneur
due la mort semble avoir oublié et que l'abaissement
progressif de ses facultés intellectuelles a doté
d'une espèce de delirium tremens, contre lequel la
science médicale serait absolument impuissante.
»
Voilà comment un plaisantin libre-penseur
ose traiter un prêtre vénérable ! Nous en appelons
à tous les honnêtes gens, à quelque parti
qu'ils appartiennent: n'est-ce point dégoûtant ?
Ces insultes orduriôres sont signées : « Un
membre honoraire » (de la Société de Saint-
Michel). A qui donc l'auteur anonyme, mais
bien connu pourtant, de ces ignominies prétend-il
faire croire qu'il est le porte-paroles de
cette société de braves gens?
Moi, qui fais partie de cette société, je
l'af-
firme hautement en son nom : Elle repousse
toute solidarité avec l'homme qui ose écrire de
tslles choses, fille est animée de sentiments religieux
et en donne, chaque année, une preuve
publique. Et, quoi qu'en puisse dire ou
faire le « prétrophobe » dont je no me suis que
trop ' préoccupé, elle conservera toujours -son
respect et sa reconnaissance lu digne pasteur
dont toute la carrière est faite de dévouement
et de charité.
Un membre honoraire.
NOS DEPECHES
L'alliance franco-russe. — Une révélation
de I' « Intransigeant »
Pons, 29 octobre, malin. — Quand l'amiral
Gervais dut partir pour Gronstadt, dit Ylntransineant,
il demanda des instructions diplomatiques
détaillées au gouvernement.
Partez lui dit-on, nous songerons a cela
plus tard. ,;.'„ . .
De Copenhague, de Christiania, il télégraphia
d«ns le même but, sans obtenir de réponse précise,
et, lorsque à Pétersbourg, la czar lui demanda
textuellement, en français
— Avez-vous un papier .'
L'amiral Gervais rougit et dut baisser la
tête. . .
Nous défions qu'on puisse démentir les faits
que nous affirmons ici.
NOUVELLES MILITAIRES
Paris, 29 octobre, soir
Les jeunes soldats nés en France et résidant
aex colonies françaises seront désormais autorisés
à faire, sur leur demande, leur service
dans l'un des corps de troupes de marine stationnés
dans la colonie où ils sont domiciliés.
CONSEIL DE CABINET
Paris, 29 octobre, soir. — Les ministres se sont
réunis ce matin én conseil de cabinet au ministère
de la guerre, sous la présidence de M. de
Freycinet.
M. Yves Guyot a fait connaître à ses collègues
le rapport sur la catastrophe de Moirans. Il en
résulte que l'accident est arrivé dans une courbe
de 700 métrés sur une pente de 16 millimètres
par mètre. La vitesse maxima réglementaire est
de 70 kilomètres à l'heure. La vitesse devait être
un peu inférieure au moment ou s'est produit
l'accident.
D'après le rapport mensuel du 7 octobre et
d'après la déclaration du brigadier poseur et des
poseurs placés sous ses ordres qui avaient passé
dans cet endroit à plusieurs reprises, la voie
était en bon état.
La cause principale de l'accidsnt serait la présence
de deux machines.
Il y aura à examiner si on ne devra pas interdire
l'attelage de deux machines dans les trains
dépassant une certaine vitesse.
Les ministres se sont ensuite occupés de la
discussion de la loi sur les viandes salées d'Amérique.
Ils ont décidé de maintenir à la fois les
dispositions réglementaires du projet de loi et
le taux de 20 francs qui a été accepté par la
Chambre, au lieu de celui de 2S francs proposé
par la commission des douanes au Sénat.
M. Bourgeois a communiqué au conseil le
projet de loi sur la caisse deB musées.
Ce projet comporte l'établissement d'un droit
d'entrée dans les musées et palais nationaux.
La gratuité absolue d'entrée sera maintenue
deux fois par semaine -, en outre, la gratuité
sera accordée tous les jours payants aux artistes,
aux élèves des écoles d'art et aux chefs de
service des industries d'art.
AU PALAIS-BOURBON
Séance du 29 octobre 1891
_ La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence
de M. Floquet.
On
get.
LA DISCUSSION DU BUDGET
reprend la suite de la discussion du bud-
Sur lo chapitre 2 du service des protectorats,
qui avait été réservé, l'amendemént de M. de
Mahy, augmentant ce chapitre de 100,000 francs
pour colonisation à Madagascar est adopté.
La Chambre examine les chapitres réservés
mardi dernier.
Les chapitres 25 et 40 sont adoptés,après rejet
des amendements de MM. Mesureur et David.
Sur le chapitre 47 (travaux de défense contre
les inondations), un amendement de M. Lagnel,
proposant d'augmenter ce chapitre de 1 00,000 fr.
Pour l'endiguement de la Durance et de ses affluents,
est repoussé.
Le chapitre 47 est adopté,ainsi que le chapitre
; Banque ottomane,
539.37; Egypte, »»».»»; Extérieure,
68 »»/»» ; Rio, 476.87 ; Hongrois, 90 1/2; Portuguais,
37 7/16 ; Russe nouveau, 77 9/16 ; Alpines,
»»»; Italien, 88.97 ; Orient, ;/»,»». Tharsis^
13,843.
Bourse melleure.
Fin de notre service télégraphique
Bulletin Financier
28 octobre 4891.
Tout ce qu'on peut dire du marché , c'est que
nos rentes sont fermes, car le reste de la cote
n'est toujours pas brillant.
Les places étrangères continuent à être fai-%
bles.
11 y a longtemps qu'on n'avait assisté à uns
lutte aussi vive que celle qui se livre, en ce moment,
en vue delà prochaine liquidation.
Le 3 OpO est à 65 97 1p2, le nouveau à 94 95.fR
A part le Foncier, qui se relève un peu à
1,246 25, les autres actions de nos grands établissements
de crédit sont toujours dans le ma«*
rasme : la Banque de Paris est à 747 50, le Crédit
lyonnais à 790.
Les actions des tirages français sont à 478 75.
A part la rente Extérieure d'Espagne et l'Italien,
qui s'améliorent un peu, les autres fonds
étrangers sont lourds.
Le Portugais faiblit de nouveau. U est vrai
qu'on annonce une émission de bons du Trésor
portugais de 25 millions.
La dette flottante portugaise se trouvera ainsi
portée à près de 80 millions. Qui prendra ces
bons du Trésor?
Les Fonds russes ne sont pas épargnés, il est
vrai que c'est aujourd'hui la liquidation à Berlin
et qu'on pèse sur les cours.
En Banque, nouvelle baisse des valeuis do
cuivre.
L'Alpine est mieux tenue à 157 50.
L'action Fortis cote 45.
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L.
FI E"
Du 29 octobre 1891.
(Par dépêche télégraphique.)
AU COMPTANT
ît 0/0 1801.. .
n 0/0
U o/o.
96 30
4 4/JBO/O 1883 105 80
Tunis893/12D 500 . .
Anglais c. 2/31 0/0
EmV'.n.d'lî
05 80
512 50
. Paris 1865 525 50
— 1869 413 25
— 1871 406 75
— 1875 522 ..
— 1876 522 ..
1886 405 75
« (Foncièi'esl877 389 ..
— 1879 480 50
— 1883 420 ..
— 1885 465 50
Commun 1879 474 ..
1880 469 ..
Midi 414 ..
A TERME
3 0 0 1891 04 95
0/0 90 02
0/0 amortis. . 96 45
4 1/2 0/0 1883. 105 80
Egyptienne unif. 487 50
Italie 5 O'O 88 92
Espagne 40 OEx. 67 80
Portugais 3 0/0. . 37 05
Russie 4 0/0 1880 95 65
— 6 0 0 1883 ..
— 4 0 0 1801 ....
Hongrie 4 0/0 or
Autriche 4 0/0 or
Turc. 4 0,0 17 45
Banque do Fran. 4030 ..
Crédit fonc. est"" 1245 ..
Compfd'es" 15'p. 541 25
Banque do Paris. 745 ,.
Crédit lyonnais.. 78G 25
Société générale. 480 ..
Banque d'escom e . 430 ..
ganquefr.-égype
Crédit mobilier. . 255 ..
Orléans ili ..
Nord 448 ..
on (fusion). 4 15 .
(Ouest 443 50'
Est 441 50
Bonc-Guelma. 433 . .
Est-Algérien . 395 .
Quest-Algér., 403 ..
S/Saragosse 350 ..
2o\N«rd-Espagne 374 ..
Lombard and 310 ..
Portugais 180 ..
Suez 603 50
Panama 5 0/0. 28 ..
Panama 1,000' .. ..
Panama à l.iib 87 75
Panama à Lots
non^libérés. 214 25
Comptoir ancien . 262 50
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Banque ottomane 538 75
/Nord 1750 ..
(Orléans
Midi
1P. - L.- Médit. 1472 50
Ouest
Est
Bônc-Guolma. ...
c Est- Algérien.
S iUiii idionaux . 600 ..
s: ÎAurichiens 615 ..
v | Lombards 212 50
Saiagosse .
i Nord- Espagne
227 50
237 50
Portugais .... 120 ..
Suez 2767 50
Panama
Gaz de Paris
27 50
Rio-Tinto 472 50
Mines Gallao800° 13 50
Tharsis 137 50
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3 OH) 1801
APRÈS BOURSE
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3 0 0
4 112
. 90 ..
90 45
105 80
Ext, Espagne.
Rio; Tinto. ..
Egyptienne. .
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-. papier long 441 ,| . à 415 J,
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Exié ncure, 75 30.
BOURSE DE TOULOUSE
Du 29 octobre 1891.
Au comptant
Fonds français. — 3 0j0 Porteur, 3 0)0
Nominatif, .. .. — 3 0(0 promesse, .. . 3 OpO
Amortissable, 96 30. — 3 0)0 nouveau
4 1]2 porteur,
promesse, . ...
— 4 li2 Nominatif, . . . . — 4p2
fonds étrangers. — Hongrois, 4 OpO, or., 90 30 —
Italien, .... — Egypte unifiée, — Russe or 89,
— Russe consolidé, pc, .. .. — Egypte Daira
Sanieh, gc,
Chemins de fer et sociétés diverses. — Nord, 1800 ...
— Orléans, 1471, 25. — Saiagosse, 230 ... — Autrichiens,
618 75. — Portuguais,
Obligations diverses. — Ville de Paris, 1871 407 ...
Id. 1875, 521 75. — Foncières 3 OpO 1877, 391 ... Id.
1879, 482 ..; Id. 1885, 468 50. — Midi anciennes,
— Orléans anciennes, 445 75. — Ouest ancien
nés, 445 . ..
Revue des Foires et Marchés
MARCHÉ DE PARIS
Du 29 octobre.
Sucres. — Roux, 34 50; raffinés, 106 50.
Alcols. — Courant, 40 25pi0 50 ; novembre, de
39 50 à 39 75 ; décembre, de 39 60 à 39 75 ; qua
tre premiers mois, de 40 50 à 40 75.
MARCHE DE LA VILLETTE
du 29 octobre.
Bœufs. — Amenés, 1 ,993 ; vendus, 1,8G7 ; poids
moyen, 350 ; prix extrêmes, 1l6i160.
Vaches. — Amenées, 778 ; vendues, 710, poid
moyen, 214; prix extrêmes, 106(156.
Breveté S. Gl G.
Recommandé par MM. les architectes, — Premières récompenses
dans toutes les expositions.
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TOULOUSE
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MÉDAILLE D'OR fi L'EXPOSITION INTERNATIONALE DE TOULOUSE 1891
nnonc
Taureaux. — AmciK 23 ; vend n pOlQfi
moyen, 3a G ; prix extr 9, 110(1 ',2.
Veaux. — Amenés, 1 18 : vend ndus, 1,840; pouls
moyen, 80 ; prix extrèi
Mutilons. — Amenés vendus, 8,11 0 ;
poids moyen, 19; prix extrêmes, I84[210
Porcs. — Amenés, 5, 3fifi ; vendus, 5,060 ; poids
moyen, 80 ; prix extrêmes, 122[146.
MARCHE DU HAVRE
Du 2 9 octobre.
Cafés. — Soutenus. Ventes: 39,000 sacs; COIN
nt, 83 ao -, novembre, 77 75 , décembre, 74 ;
nvior, 72 25 ; février, 71 ; mars, 70 50 ; avril,
70 50 -, mai, 70 25 ; juin, 70 25 ; juillet, 70 25;
loût, 7 0 2i.
Laines. — Fermes. Ventes : 600 balles; courant,
133 50; novembre, 133 05 : décembre, 134 50;
janvier, 135 50 ; février, 1 40 50; mars, 141 50;
avril, 142 50 ; mai, 143; juin, 144; juillet,
144 50.
MARCHE DE BORDEAUX
Du 29 octobre.
Blé. — Marché calme. Prix très fermement
tenus. — On cote : les Pologne 20 fr. fo, les
Plata de 20 fr. 50 à 21 fr,, les froments du pays,
à 21 fr ; les roux d'hiver n" 2 disponible, à 21 fr. ;
les roux d'hiver n - 2 à livrer sur 3 novembre, de
21 60 à 21 fr. 75; les Bombay club, n° 1. de
21 25 à 21 fr. 40; les Saint-Louis, 21 fr. 25 ;
le tout les. 80 kilos.
Farines, — Marché calme. Prix très fermement
tenus. On cote : les marques à cylindre, de
37 fr. 50 à 38 fr. ; les marques à meule, de 30 fr.
à 36 fr, 75 les 100 kilos.
MARCHÉ AUX PRUNES
Du 28 octobre.
Les fruits comptés au 1(2 kilo et les prix par
50 kilos :
Villeneuve (Lot-et-Garonne). — Huit cents
quintaux. Baisse sur les marchés précédénts
dans les gros fruits : 40, 45, 48 à 50 francs;
50(55, 35 à 38 fr. ; 60(65, 28 à 30 fr.; 70(75, 26
à 2S fr. ; 80(85, 23 a 25 fr. ; 90(94, 22 à 24 fr. ;
100(104, 20 à 22 fr. ; fretin, 10 à 13 fr. ; communes,
12 à 13 fr.
MARCHÉS ®ES YI\!S
Béziers, 28 octobre. — Cave du domaine de
Ginestet, à M. le comte de Ginestet, 1 1,400 hec-
tolitres, vendue 17 fr. l'hectolitre, à la maison
Celte. -
mont nul ;
ont encore
arrivages <
Notrs marché do ce jour a été absolu- i français réfugié en Espagne pendant la Révolu
mauvais temps e'
g'meuté le calme des
vins espagnols dur;
on s
. Les
der-
mère huitaine ont été insignifiants.
E pérons qu'aussitôt que le beau temps re
Ira, les affaires prendront un nouve
Les petits Mayorque, qui donnaient lieu à un
certain mouvement, en raison ae l°ur bon marché,
seraient-ils sur lo point de nous abandon
ner ?
La chose est à craindre, car on annonce que
les distilleries de Pile Mayorque travaillent nuit
et jour et expédient leur 3(6 dans toute l'Espagne,
faisant ainsi concurrence aux 3)6 allemands
qui, par suite des droits dont ils sont
grevés, reviennent plus chers que ceux de pays.
Ces vins se vendent sur la base de 0 fr. 80 le
degré a la propriété ; si l'on tient compte des
frais qu'ils ont à supporter pour venir à Cette
et du bas prix auquel ils se vendent ici, il y
a tout avantage pour leurs propriétaires à les
brûler.
Los vins de Grèce ont fait leur apparition
sur notre place, mais seulement à titre d'échantillon
.
BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE
Paris, 2 9 octobre.
La baisse do la température générale est assez
importante.
Le thermomètre marquait ce matin, 19" à Haparanda,
1° à Paris, 9° à Perpignan et 29- à
Athènes. On natait 4' au mont Ventoux, {• au
Puy-de-Dôme et 4' au Pic-du Midi.
Les pluies sont encore tombées dans quelques
stations du Nord et du Sud Est de l'Europe,
ainsi que dans le Midi de la France où elles
vont cesser.
En France, le temps est au beau avec température
un peu basse.
A Paris, hier, ciel peu nuageux.
Maximum, 11-8 ; minimum, 1\
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1891. — I. Roumanille et le Félibrige, P.
Et. Cornut, — II. La Critique biblique au troisième
siècle. Les Hexaples d'Origène, P. L"; Méchineou.
— III. Le premier confesseur de
Louis XIV, le P. Charles Paulin; d'après sa
Crozals frères, de Béziers. (Courtier, M. Blan- correspondance inédite. — La première commuquier.)
' nion du roi, P. H. Chérot. — IV. Le clergé
S» M
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I Dans ce cas, la Photographie devant être détériorée par le peintre, ne sera pas rendue.
tion (suite), P, J. Delbrel. — V. Humanités
classiques et Humanités modernes, P. J. Burniehon.
— VI. La sainte Robe de Trêves, P J
Brueker. — VII. Mélanges — Suint Jean Chry'
sostome, P. Hipp Delebaye. — VIII. Bibliograî
pbie. — Boulay de la Meurthe (lo comte) : "i^.
cuments sur la négociation du Concordat, Q
Desjardins. — Naville (E.) : Le libre arbitre, J
de Joannis. — Dreves (G. M ), S. J. : An le'età
hymniea médît œvi, E. Rivière. — IX. Tableau
chronologique des principaux événements dM
mois, P. V. D.
M 0N MICHEL MALETURE
Prêt U CimMhre de Terre-Cabade (côté gauche).
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TOULOUSE, 44, rue Saint-Rome, au premier étage.
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times. Celle-ci ne baissera pas la tête devant Bes
ÏUÉïes 1-e droit d'accroissement applique, l'an
d&rnier, à ses chères Sœurs des pauvres lui a
af»aohé ce cri : « Nous ne sommes pas en République,
nous sommes en franc-maçonnerie. » Il
le répétera.
1 jCaT^i*»0 Rraliiite de l'Express du Midi.
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l*i>is

dire l'attelage de deux
machines clans les trains
déliassant une certaine vitesse.
ministres su sont ensuite occupés do la
EL.
discussion do la loi sur ' los is viandes salées d'An d Airié- • inue. Us Ils ont décidé de maintenir i\ à la fois les
dispositions réglementaires du projet de loi et
la taux de 20 francs qui a été accepté par la
Chambre, au lieu de celui de 25 francs proposé
par la commission dos douanes au Sénat.
M. Bourgeois a communiqué au conseil le
projet do loi sur la caisse des misées.
Ce projet comporte l'établissement d'un droit
d'entrée dans les musées et palais nationaux.
La gratuité absolue d'entrée sera maintenue
àaux fois par semaine i en outre, la gratuité
sera accordée tons les jours payants aux artistes,
aux élèves des écoles d'art et aux chefs de
service des industries d'art.
AU PALAIS BOURBON
Séance du 29 octobre 1891
La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence
de M. Floquet.
LA DISCUSSION DU BUDGET
On reprend la suite de la discussion du bud-
g6 Sur le chapitre 2 du service des protectorats,
nui avait été réservé, l'amendemént de M. de
Mahy augmentant ce chapitre de 100,000 francs
pour colonisation à Madagascar est adopté.
La Chambre examine les chapitres réservés
mardi dernier. ,
Les chapitres 25 et 40 sont adoptés,après rejet
des amendements de MM. Mesureur et David.
Sur le chapitre 47 (travaux de défense contre
les inondations), un amendement de M. Lagnel,
proposant d'augmenter ce chapitre de 100,000 fr.
pour l'endiguement de la Durance et de ses affluents,
est repoussé.
Le chapitre 47 est adopté,ainsi que le chapitre
H (frais généraux du service de contrôle et de
surveillance des chemins de fer concédés).
La discussion de l'interpellation de M. Basly
au sujet de la récente grève de Vicoigne est
renvoyée à la prochaine séance.
Sur la demande de M. Antonin Proust, l'urgence
est déclarée sur une proposition de M.
Berger, relative à l'affectation de la Cour des
comptes au musée des arts décoratifs, et l'approbation
d'une convention intervenue entre
les min ;s.tr,es des travaux publics et des finances
et le^rfésident de l'Union centrale des arts
décoratifs.
M. Royer (de l'Aube) combat le projet, qu'il
déclare inexécutable. (Bruit continuel de conversations.)
Le projet, défendu par M. Berger et le ministre
des travaux publics, est adopté.
LES ACCIDENTS DE CHEMINS DE FER
Question de M. Rey
M. Rey (Isère) adresse au ministre des travaux
publics une question relative à l'accident
de chemin de fer de Moirans.
Je tiens, dit l'orateur, à appeler spécialement
l'attention du ministre sur les deux voies qui
conduisent, l'une de Valence à Grenoble, l'autre
de Grenoble à Valence. Depuis deux ans, Moirans
a été le théâtre de deux accidents. La nouvelle
catastrophe a même été prévue par la
presse et a eu lieu à l'endroit indiqué. Il importe
tout au moins de prendre des précautions
de nature à rassurer les populations.
Réponse de M. Yves Guyot
M. Yves Guyot, ministre des travaux publics,
répond que la voie était en bon état, le 7 octobre.
Le jour de l'accident, il y avait deux loeomo
tives attelées au train qui a été victime de l'ac
cident. Il y a eu une faute commise, en ce sens
que la vitesse de l'une des deux locomotives dé
passait celle de l'autre. Le ministre de la justice
aura ici à intervenir en ce qui le concerne
quant à moi, je tiendrai la main pour que la
plus grande surveillance soit exercée et que
toutes les responsabilités soient établies.
Interpellation Dumay.
M. Dumay dit que 838 employés et ouvriers
des chemins de fer ont été renvoyés à la suite
de diverses grèves, 130 seulement ont été repris,
line vient pas demander la réintégration des
ouvriers renvoyés;parce qu'ils taient syndiqués,
puisque le ministre a dit que, si la Chambre le
demandait, il ne le ferait pas.
M. Yves Guyot interrompant : J'ai simplement
dit que je ne serais pas le ministre qui ferait
cette réintégration. (Rumeurs â l'extrême gauche.)
M. Dumay dit qu'il y a une certaine connexité
entre la disparition d'un personnel habitué à son
travail et remplacé par un personnel inexpéri
menté et les acc ; dents. Aussitôt que les acci
dents se multiplient,les mécaniciens sont démo-
. ralisés et perdent confiance, mais les compagnies
ne sont pas plus infaillibles que les ouvriers,et,
quand elles,, ont des torts, il faudrait en tenir
compte et agir en conséquence,
Loin d'appliquer les instructions ministérielles,
on a aggravé le travail des mécaniciens. Il en
est qui font ce travail continu de 15 à 16 heures
c'est là un surmenage dangereux. Le ministre,
quand il le veut, sait imposer sa volonté aux
Compagnies, mais dans le cas actuel la Chambre
ne peut pas se contenter de la déclaration plato
nique du ministre qui vient dire qu'il a fait son
devoir ; elle doit inviter le ministre à prendre des
mesures énergiques contre le relâchement des
compagnies. (Très bien à gauche).
Réplique du ministre
M. Yves Guyot, ministre des travaux publics,
ait qu'on a reconnu qu'il savait faire des injonc
tions aux compagnies On aurait pu citer une
circulaire pour le chauffage des wagons.
Mais le gouvernement ne peut nas intervenir
pour assurer la sécurité des voyageurs. (Exclamations
et rires sur tous les bancs).
A la suite d'excitations qui ont résulté de la
grève il y a eu un relâchement de discipline
qui, peut-être, a contribué à augmenter le
nombre des accidents (Rumeurs à gauche),
Quant aux ouvriers congédiés au moment de la
grève et non réintégrés depuis, ce sont des
ouvriers qui travaillaient dans les ateliers
comme peintres ou selliers. Leur absence n'a pu
avoir aucun effet sur les accidents.
Intervention de OT. Laur
M. Laur explique que le ministre a le droit
d imposer aux compagnies la traverse métallique
substituée à la traverse de bois, le rail plus
pesant et bien d'autres modifications qui rendront
les accidents plus rares.
M. Yves Guyot répond que les expériences
laites jusquà ce jour no sont pas assez concluantes.
M. Dumay propose, pour clore son interpellation,
un ordre du jour invitant lo gouvernement
a obtenir la réintégration des ouvriers révoqués
et à déposer un projet portant des pénalités
sévères contre les administrateurs des Compagnies,
lesquels seraient, en outre, rendus
pécuniairement responsables des accidents dus
a leur incurie.
M. Jourde appuie cet ordre du jour.
_ M. Yves Guyot roclamo l'ordre du jour pur et
simple, qui est adopté à une faible majorité
toutefois : 267 voix contre 205.
Une question de M. Calvinhac
M. Calvinhac pose une question sur la caisso
de retraite des employés de la compagnio du
Midi.
M. Calvinhac expose comment cette compagnie,
pour faire des économies, vient de diminuer
de moitié le salaire qui était accordé à ses
employés, en cas de maladie.
L'orateur dit que les employés de la compagnie
ont droit, chaque année, à quinze jours de
congé.
Pendant ces quinze jours, ils touchent la partie
fixe de leur traitement, mais n'en touchent
pas la partie éventuelle.
La compagnie essaie ainsi do réduire les maigres
retraites qu'elle doit aux employés.
— Qu'elles mesures le gouvernement comptet-il
prendre ?
M. Yves Guyot répond en affirmant lo droit
d'homologation qu'à le gouvernement sur le règlement
dont M. Calvinhac vient de lui signaler
l'application abusive et préjudiciable aux
employés. Le ministra va examiner de près le
règlement dont il est question, en tenant compte
des observations de M. Calvinhac. (Approbation.)
Proposition du juif Dreyfus sur la
séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Au moment où tout le monde s'y attendait le
moins, M. Dreyfus dépose une proposition demandant
la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Le juif Dreyfus demande l'urgence.
M. Yves Guyot, seul membre du gouvernement
présent à la séance, parait tout interloqué.
11 déclare cependant qu'il s'oppose à l'urgence.
M. Cunéo-d'Ornano s'étonne que M. Dreyfus
(Rires) ait laissé passer le budget des cultes sans
soulever la question.
C'est à cette heure, une véritable querelle
d'Allemand. (Applaudissements à droite )
M. Dreyfus répond qu'au moment du budget,
la discussion de sa proposition eût été platonique.
M. Pelletan, venant au secours de son ami,
fait observer que l'heure est bien avancée, et
qu'il vaudrait mieux renvoyer à un autre moment
un débat auquel les derniers incidents
ont donné une grande actualité, et qui présentement
pourrait être étranglé. (Rires à droite.)
Intervention de M. Déroulède
M. Déroulède appuie la demande d'urgence.
« Il est temps d'en finir,dit-il,dans un beau mouvement
d'éloquence, et de savoir si les chrétiens
se laisseront mener par les
juifs.
Quant à nous, nous sommes prêts à faire
rentrer les Dreyfus dans leurs synagogues. »
La droite applaudit.
M. Dreyfus, furieux, déclare.qu'il n'accepte
pas le qualificatif de libre-penseur. (Huées à
droite.)
M. Déroulède, reprenant, s'écrie : « Je
chrétien et républicain et je défendrai
foi. » (Applaudissements à droite.)
SUIS
ma
L'ajournement de la proposition,mise aux voix,
est repoussé par 375 voix contre 185.
M Dreyfus demande maintenant le renvoi de
la discussion sur l'urgence à samedi.
M. Yves Guyot s'y oppose.
M. Pellettan déclare que le vote a été confus,
qu'un débat de cette importance ne peut pas
être étranglé. (Le tumulte est à son comble.)
La confusion est complète.
Le renvoi de la discussion sur l'urgence à
samedi est mis aux voix et repoussé par 352 voix
contre 1 48.
M. Basly demande le renvoi à demain, qui est
repoussé par 339 voix contre 183.
La discussion immédiate est ordonnée.
Le président. — Il y a huit orateurs iuscrits.
(Exclamations et rires ironiques.)
M. Dreyfus se plaint amèrement de l'intolérance
et du manque de courtoisie de ses collègues.
Il accuse le gouvernement de déserter la
cause républicaine. 11 invite ceux qui ont promis
aux électeurs la séparation de l'Eglise et de
l'Etat, de se souvenir de leur programme.
L'orateur bat la campagne.
M. Floquet l'invite à rester dans la question
Cris : La clôture ! A demain !
M. Dreyfus descend tout déconfit delà tribune
Le renvoi à demain est repoussé. La clôture
est prononcée.
M. Dreyfus, furieux, déclare qu'il retire sa
proposition, mais qu'il la représentera (Bruits
et rires.)
La séance est levée au milieu du tumulte
à 7 h. 25.
APRES LA SÉANCE
Pans, 29 octobre, 10 h., soir. — La machination
que nous faisions pressentir hier, a éclaté au
jourd'hui.
On a vu avec quel à propos, calculé savam
ment, M. Dreyfus a déposé, à la fin de la séance
et à l'improviste, sa proposition de séparation
de l'Eglise et de l'Etat.
Le gouvernement ne se trouvait représente
que par M. Yves Guyot, dont on devine l'embarras,
C'était absolument risible.
Heureusement les amis du ministre ont vu le
parti à tirer de la situation et ont manoeuvré de
façon à retourner complètement la machination
de M. Dreyfus contre son auteur.
La question à donc été étranglée , après une
heure et demie de discussion, et à la confusion
absolue de M. Dreyfus.
Le député israélite en est sorti dans un piteux
état.
On a vu comment M. Déroulède l'a exécuté.
Le député d'Angoulème a eu les honneurs de
cette fin de.journée orageuse.
Vainement les amis de M. Dreyfus, M. Pelletsn,
notamment, sentant à quel point il s'était
mal engagé, ont essayé de provoquer l'ajournement.
La majorité a tenu bon et M. Dreyfus, mis
au pied du mur, a été obligé de parler et s'est
vu infliger, comme dernier camouflet, un vote
de clôture.
Il ne lui restait plus qu'à retirer sa proposi-
tion ; c'est ce qu'il a fait, en jurant qu'il la reprendrait
dans un moment plus favorable.
Séance du 29 octobre 1891.
Ouverture
M. Le Royer.
Le Sénat adopte, à l'unanimité,
1,200 ,1.00 franrs pour les victimes
orages et inondations.
heures, sous la présidence de
le crédit de
dos derniers
L'ordre du jour appelle la discussion du projet
do loi sur les viandes de porc salé.
MM. Jules Roche, ministro du commerce, ot
Jules Ferry, président do la commission des
douanes, réclament l'urgence.
M. le baron de Lareinty, au nom de la minorité
do la commission, s'oppose à la déclaration
d'urgence.
L'urgence, miso aux voix, est prononcée par
le Sénat.
M. Fresneau proteste. Il dit quo la hàto du
gouvernement a vouloir faire voter ce projet est
inadmissible. Contrairement à ce qua dit lo
gouvernement, la France a été la dernière à
mettre des droits prohibitifs sur les salaisons
américaines.
Lo gouvernement nous a dit ensuite que le
comité d'hygiène publique venait de déclarer le
contraire do co qu'il avait dit en 1881, et il
ajoute quo l'Allemagno venait de lover la prohibition
sur les viandes salées d'Amérique.
Les Facultés de médecine de Paris et de Montpellier
ont établi que les viandes salées en
question sont le véhicule de la trichinose et que
la proportion des décès est de 1 à 3.
Tous les. essais tentés pour détruire lo germe
sont restés infructueux. Il s'agit, à côté do l'intérêt
sanitaire, do défendre les intérêts de nos
nationaux. Plusieurs pétitions demandent le
maintien do la prohibition, notamment les charcutiers
de Marseille qui, pourtant, appartiennent
à une région libre échangiste. Le vrai moyen de
diminuer le prix des denrées est de favoriser la
production indigène.
Nous n'avons qu'un moyen logique do ne pas
nous associer à la mesure quo le gouvernement
nous propose, c'est de ne pas passer à la discussion
des articlos. Dans trois semaines, la discussion
reviendra devant nous avec l'ensemble du
tarif douanier. (Très bien ! très bien!)
Après quelques mots de M. Franek-Chauveau,
rapporteur, le Sénat décide, par 179 voix contre
64, qu'il passera à la discussion de l'article.
La s^ite de la discussion est renvoyéo à demain.
La séance est levée à six heures.
ECHOS PARLEMENTAIRES
Paris, 29 octobre, soir. — La commission chargée
de l'examen du projet de loi sur le travail
des femmes, a nommé aujourd'hui M. Chauvet,
rapporteur, en remplacement de M. Tolain, démissionnaire.
Paris, 29 octobre, soir. — Deux importantes
commissions, celle relative aux sociétés corporatives,
et celle relative aux sociétés de secours
mutuels, se trouvent incomplètes par suite de la
mort de M. Maze et il a été procédé aujourd'hui
au choix du successeur de ce sénateur.
M. Rey, dans la première, M Félix Martin,
dans la seconde, occuperont son siège.
Paris, 29 octobre, soir. — M. Piou, qui avait
été porté par erreur comme retenu à la commission
du budget pendant les scrutins sur l'amendement
Hubbard et Dumay relatifs au budget
des cultes, a pris part à ces scrutins et voté
contre l'amendement Hubbard et Dumay et pour
le budget des cultes.
Paris, 29 octobre, soir. — On annonce que M.
Dide, sénateur, adressera son interpellation sur
l'attaque du clergé, aussitôt après l'issue du procès
intenté à M. Gouthe-Soulard.
Paris, 29 octobre, soir. La commission sénato
riale, relative à l'exercice do la médecine, a pris
les résolutions suivantes :
» Nul ne peut exercer la médecine en France,
s'il n'est muni d'un diplôme de docteur en médo
cine délivré par le gouvernement français à la
suite d'examens subis devant un établissement
d'enseignement supérieur médical de 1 Etat, Faoultés,
écoles de plein exercice et écoles prépara
toirés réorganisées. Les douze premières inscrit^
tions pourront être prises et les deux premiers
examens probatoires subis devant une école préparatoire
réorganisée. »
Paris, 29 octobre, soir. —M. Raynal a déposé, au
nom de la commission des douanes, son rapport
concluant à l'adoption de la convention de
Bruxelles sur la publication des tarifs internationaux.
Paris, 29 ootobre, soir. — La commission du
budget a reçu une lettre de M. Etienne, sous
secrétaire d'Etat, relative aux crédits pour le
Tonkin. Il demande, dans cette lettre, 12 millions
pour combler le déficit des années 1890-
1891, et 16 millions pour le prochain exercice.
Une lettre de Mgr Fava
Paris, 29 octobre, soir. — Mgr Fava, évêque de
Grenoble, a adressé à Mgr Gouthe-Soulard une
longue lettre de félicitations.
La lettre insiste surtout sur le rôle prépondérant
de la franc-maçonnerie dans les affaires
publiques.
« La République, dit Mgr Fava, ne vivra qu'à
la condition d'être chrétienne. »
LES BURINS RUSSES A BREST
Brest, 29 octobre, soir. — Une délégation des
élèves du lycée s'est embarquée à 10 heures au
pont Gueydon. Un des plus jeunes élèves du lycée
accompagnait, portant un magnifique bouquet
En remettant au commandant du Minine
le bronze destiné au grand-duc Alexandre,
M. Féret, élève de mathématiques, a prononcé
une allocution patriotique, dans laquelle il a
déclaré que la jeunesse française offrait à la
jeunesse russe, en la personne de son chef, le
grand duc Alexandre, un modeete souvenir de
son affection et de sa gratitude.
Puis, il a terminé ainsi :

I
BOURSE DE PARIS
a o/o 1891
3 0/0
0/0.
4 1/80/01883..
SEÈnis803/12D.c.
Anglaise. 2/34 0/0
EmV',n.(P"125p.
/p. . Paris 1805
1869
1871
1875
1870
Du 29 octobre 1891.
(Par dépôchç télégraphique.)
1886
a (Foncièresl877
— 1879
— 1883
— 1885
Commun 1879
1880
Midi
8 0 0 1891
0/0
0/0 amortis. .
4 1/ï 0/0 1883.
Egyptienne unit".
Italie 5 0 0.....
Espagne 40 OEx.
Pertugais 3 0/0. .
Russie 4 0/0 1880
— 6 0 0 1883
— 4 0 0 1891
Hongrie4 0,0 or.
Autriche 4 0/0 or.
Turc. 4 0 0
Banque de Fran.
Crédit fonc. est»"
Coinpt r d'es e lâ'p.
Banque de Paris.
Crédit lyonnais. .
Société générale.
Banque d'escom e .
aanquefr.-égype.
Crédit mobilier. .
AU COMPTANT
95 07
96 .10
105 80
500 ..
05 80
54-2 50
5-25 50
413 25
406 75
522
405 75
389 ..
480 50
420 ..
405 50
474 ..
469 ..
444 ..
A TERME
94 95
90 02
96 45
105 80
487 50
88 92
07 80
37 05
95 05
17 45
4630 .,
1245 ..
541 25
745 ..
786 25
480
430
255
Orléans
Nord
I.yon (fusion).
Ouest
Est
Bône-Guelma.
,Esl-Algcrien .
lOuest-Algcr. ,
. Saragosse. ...
S^Ntrd-Espagne
Lombard anc.
Portugais ....
Suez
l'anamaô 0/0.
Panama 1,000'
Panamaàl.iib
Panama à Lots
| non libérés.
Comptoir ancien.
4-U ..
1-J8 ..
445 .
443 50
441 50
433 ..
395 .
403 ..
350 ..
374 ..
310 ..
180 ..
603 50
28 ..
87 75
214 25
202 50
Banq. impie aut
Banque ottomane 538 75
Nord 1750 ..
Orléans
Midi
P. -L-.M.Médit.
1472 50
lOuesl...
mé .. ..
'^ùne-Guelma.
.2 jïïst- Algérien.
S i.licridionaux .
JË ÎAuriehiens. ..
u Lombards . ...
I Saiagosse
; Nord-Espagne
Portugais ....
Suez
Panama
Gaz de Paris ....
Bio-Tinto
Mines Gallao800°
Tharsis
600 ..
615 ..
212 50
227 50
237 50
120 ..
2707 50
27 50
472 50
13 50
137 50
3 0/0 1891
3 0/0
3 0 0
4 1|2
Banque ottomane
Turc, nouveau ...
APRÈS BOURSE
91 97 27 50
90 Ext. Espagne. .. 07 78
Oïl 45 Bio- T'inlo 472 50
105 80 480 56
537 81 90 25
17 52 —
BaiiqiiH do France: escompte, 3 0/0 ; avances, 3 1/2
— Changes Hambourg, 122 7 8 à 123 1/8 ; Londres
4 ./. ; Londres chèque, 25 25 1/2 — Madrid : papier
court, 441 .(. à 415 .\ . , papier long 441 .|. à 445 ./.
ISuenus-Ayics, ur — Bourse de Madrid, Intérieure,
.. .. ; Extérieure, 75 30.
BOURSE DE TOULOUSE
Du 29 octobre 1891.
Au comptant
Fonds français. — 3 0(0 Porteur,
Nominatif, .... — 3 0(0 promesse, ....
Amortissable, 96 30. — 3 0(0 nouveau,
4 1\2 porteur, — 4 1\2 Nominatif, . ,
promesse, . ...
Fonds étrangers. — Hongrois, 4 0(0, or . 90 30 —
Italien — Egypte unifiée, ... . —; Russe or 89,
— Busse consolidé, pc., . . .
Sanieh, gc, ... ...
— Egypte Daïra
Chemins de fer et sociétés diverses.
— Orléans, 1471 25. — Saiagosse,
trichiens, 018 75. — Portuguais,
Plis et Plastrons, Faux-Cols, Manchettes
n
n 1
1 » 1
El L
4 S|E» AILLES
Seule Maison, Sï, rue Alsace-Lorraine, Toulouse
JALOUSIES
- 3 0(0
- 3 OpO
. . — 4[2
- Nord, 1860
230 . .. — Au-
Obligations diverses. — Ville de Paris, 1871 407 ..
Id. 1875, 521 75. — Foncières 3 0p0 1877, 391 . . Id
1879, 482 ..; Id. 1885, 468 50. — Midi anciennes
— Orléans anciennes, 445 75. — Ouest ancien
nés, 445 . ..
Revue des Foires et Marchés
MARCHÉ DE PARIS
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Sucres. — Roux, 34 50; raffinés, 106 50.
Alvots. — Courant, 40 28pi0 50 ; novembre, do
39 50 à 39 75 ; décembre, de 39 50 à 39 75 ; qua
tre premiers mois, de 40 50 à 40 75,
MARCHE DE LA VILLETTE
du 29 octobre.
Bceufs. — Amenés, 1,993 ; vendus, 4,867 ; poids
moyen, 350 ; prix extrêmes, 116i160.
Vaches. — Amenées, 778 ; vendues, 710, poids
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iDRILLE D'OR A L'EXPOSITION INTERNATIONALE DE TOULOUSE 1891
Taureaux. — Amenés, 1 21 ; vendus; 118 ; poids
moyen, 396; prix extrêmes, 110pH2.
Veaux. — Amenés, 1,318 ; vendus, 1,24 0; poids
moyen, 80; prix extrêmes. I2Gi?IO.
Moulons. — Amenés, 8,26ï; vendus, 8,440 ;
poids moj^en, 19 ; prix extrêmes, 15'i|2to.
Porcs. — Amenés, 5,366 ; vendus, 5,060
moy*n, 80 ; prix extrêmes, 12ÎI146.
poids
MARCHE DU HAVRE
Du i0 octobre.
Cafés. — Soutenus. Ventes. 39 ,000 sacs; collant,
83 r,0 ; novembre, 77 75 : décembre, 7 4 ;
janvier, 72 25 -, février, 71 ; mars, 70 50 ; avril,
70 50 ; mai, 70 25 ; juin, 70 85 ; juillet, 70 25 ;
août, 70 25.
Lames. — Fermes. Ventes : 600 balles-, courant,
133 50; novembre, 133 05 ; décembre, 134 50;
janvier, 135 50 ; février, 140 50 ; mars, 14 1 50;
avril, 142 80 ; mai, 143; juin, 144; juillet,
144 60.
MARCHE DE BORDEAUX
Du 29 octobre.
Hlé — Marché calme. Prix très fermement
tenus. = On cote : les Pologne 20 fr. P0, les
Platade20 fr. 50 à 21 fr,, les froments du pays,
à. 21 fr ; les roux d'hiver nu 2 disponible, à 21 fr. ;
les roux d'hiver n- 2 à livrer sur 3 novembre, de
21 60 à 21 fr. 75; les Bombay club, n" 1. de
21 25 à 21 fr. 40 ; les Saint-Louis, 21 fr. 25 ;
le tout les 80 kilos.
Farines, — Marché calme. Prix très fermement
tenus. On cote : les marques a cylindre, de
37 fr. 50 à 38 fr. ; les marques à meule, de 36 fr.
à 36 fr, 75 les 100 kilos.
MARCHÉ AUX PRUNES
Du 28 octobre.
Les fruits comptés au 1[2 kilo et les prix par
50 kilos :
Villeneuve (Lot-et-Caronne). — Huit cents
quintaux. Baisse sur les marchés préeédénts
dans les gros fruits : 40, 45, 48 à 50 francs
50p55, 35 à 38 fr. ; 60J65, 28 à 30 fr.; 70p75, 26
à 2S fr. ; 80185, 23 à 25 fr, ; 90)94, 22 à 24 fr.
100)104, 20 à 22 fr. ; fretin, 10 à 13 fr. ; commu
nés, 4 2 à 13 fr.
MARCHÉS DES YIXS
Béziers, 28 octobre. — Cave du domaine de
Ginestet, à M. le comte de Ginestet, 11,400 hec
tolitres, vendue 17 fr. l'hectolitre, à la maison
Crozals frères, de Béziers. (Courtier, M. Blan
quier.)
Celte. — Notrs marché de ce jour a été absolument
nul ; le mauvais temps Pt les inondations
ont encore augmenté le calme des affaires. Los
arrivages do vins espagnols durant cette dernière
huitaine ont été insignifiants.
Espérons qu'aussitôt que lo beau temps reiendra,
lus affaires prendront uu nouvel
essor.
Les petits Majorque, qui donnaient lieu à un
ertain mouvement, en raison de leur bon irinrhô,
seraient ils sur le point de nous abandonner
?
La chose est à craindre, car on annonce que
les distilleries de l'île Mayorque travaillent nuit
et jour et expédient leur 3pi dans toute l'Espagne,
faisant ainsi concurrence aux 3|6 allemands
qui, par suite des droits dont ils sont
grevés, reviennent plus ehers que ceux do pays.
Ces vins so vendent sur la base do 0 fr. 80 le
degré i\ la propriété ; si l'on tient compte des
frais qu'ils ont à supporter pour venir à Cette
et du bas prix auquel ils se vendent ici, il y
a tout avantage pour leurs propriétaires à les
brûler.
Les vins de Grèce ont fait leur apparition
sur notre place, mais seulement à titre d'échantillon.
UUIJLËTIN MÉTÉOROLOGIQUE
Paris, 29 octobre.
La baisse de la température générale est assez
importante.
Le thermomètre marquait ce matin, 19° à Haparanda,
1° à Paris, 9° a Perpignan ot 20- à
Athènes. On natait 4 - au mont Ventoux, r au
Puy-de-Dôme et 4' au Pic-du Midi.
Les pluies sont encore tombées dans quelques
stations du Nord et du Sud Est de l'Europe,
ainsi que dans le Midi de la France où elles
vont cesser.
En France, le temps est au beau avec température
un peu basse.
A Paris, hier, ciel peu nuageux.
Maximum, 11-8 ; minimum, 1 - .
Etat civil de Toulouse des 28 et
39 octobre 1891 ;
Décès. — Hippolyte Troullet, 46 ans, rue Gramat,
13. — Fiançoise Barthe, épouse Espitalier,
34 ans l[2, rue Marceau. — Pierre Sirven,
6 4 ans, rue Bachelier, 25. — Anne Ciry, veuve
Diligent, 71 ans, côte Pavée. — Pierre Abatlie,
IMHBEBBBUUI
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tation de sa quittance d'abonnement, se présenter chez M. Hf A ɧɻI P,
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avec l'administration de VExpress du Midi, leur tirera sur le champ
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