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24 Septembre 1902 - Bibliothèque de Toulouse

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Aferoredi &4L <strong>Septembre</strong> 1909<br />

nlstre <strong>de</strong> la guerre Tient <strong>de</strong> mettre en<br />

disponibilité par retrait d'emploi le com-<br />

mandant <strong>de</strong> zouaves Van<strong>de</strong>rberg pour<br />

avoir frappé d'un coup <strong>de</strong> poing au visage<br />

«n <strong>de</strong> ses hommes qui avait commis une<br />

faute pendant une halte aux environs <strong>de</strong><br />

Sathonay.<br />

Les Congrégations à l'Etranger<br />

Thionville, 2i septembre.<br />

Hier, une cousine dururé<strong>de</strong> Volkrange,<br />

membre d'une congrégation expulsée <strong>de</strong><br />

France, se rendait au presbytère pour <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong>r l'hospitalité.<br />

Gomme le curé était absent, elle entra<br />

flans le jardin pour attendre lo retour <strong>de</strong><br />

Bon parent.<br />

Un agent <strong>de</strong> police qui l'avait aperçue<br />

supposa que celle pauvre femme était une<br />

voleuse; il courut a la mairie, réquisi-<br />

tionna l'appariteur et <strong>de</strong>ux employés puis<br />

il prit th-s menottes et un revolver, tandis<br />

que les trois autres Allemands s'armaient<br />

<strong>de</strong> fourches.<br />

Comme la nuit commentait à tomber,<br />

le maire allemand prit une lanterne et pré-<br />

céda nos quatre héros.<br />

Arrivés au jardin, ils <strong>de</strong>mandèrent à la<br />

pauvre femme ce qu'elle faisait là; la mal-<br />

heureuse, épouvantée, répondit qu'elle at-<br />

tendait M. le curé, son parent, et <strong>de</strong>manda<br />

qu'on la laissé t en paix.<br />

Mais cela ne faisait pas l'affaire <strong>de</strong> nos<br />

bourreaux; ils mirent leurs sales pattes<br />

sur la Sœur, lai passèrent les menottes et<br />

an route pour la prison.<br />

Elle s'y laissa conduire en pleurant<br />

lorsque, vers les neuf heures, le curé ren-<br />

tra chez lui, le sergent <strong>de</strong> police, lier <strong>de</strong><br />

son exploit, vint lui raconter avec force<br />

détails ce qu'il avait fait pour protéger le<br />

presbytère.<br />

« Eh bien, vous avez fait du propre, lui<br />

dit le prêtre; l'étrangère que vous avez<br />

enfermée dans la geôle est une bonne<br />

Française et ma cousine Germaine. »<br />

Et le curé courut chez le maire pour lui<br />

reprocher son acte arbitraire.<br />

La malheu euse, à moitié folle <strong>de</strong> ter-<br />

"reur, fut relaxée après cinq heures <strong>de</strong><br />

transes mortelles; elle est actuellement<br />

alitée et gravement mala<strong>de</strong>.<br />

M. Combes tressaillera <strong>de</strong> joie en appre-<br />

nant comment, en Alsace-Lorraine, les<br />

policiers allemands traitent les pauvres<br />

Sœurs expulsées <strong>de</strong> France !<br />

Le Commandant Leroy-Ladurie<br />

Nantes, 23 septembre.<br />

La séance commencera vendredi exac-<br />

tement à neuf heures; les portes seront<br />

ouvertes à huit heures et <strong>de</strong>mie ; les per-<br />

sonnes munies <strong>de</strong> cartes pourront seules<br />

pénétrer dans l'en einte réservée.<br />

L'ordre <strong>de</strong> mise en jugement a été noti-<br />

fié au commandant Leroy Laduriepar l'un<br />

<strong>de</strong>s commis-greffiers du parquet militaire.<br />

Itanpelons que le commandant, qui est<br />

né en 1859, est marié et père <strong>de</strong> cinq en-<br />

fants.<br />

Santiago du Chili, 23 septembre.<br />

Un prompt règlement <strong>de</strong>s questions pen-<br />

dantes entre le Chili et la Bolivie est pro-<br />

bable. _<br />

La Protection léple <strong>de</strong>s Ouvriers<br />

Cologne, 93 septembre.<br />

L'Association into. nationale pour la pro-<br />

tection légale <strong>de</strong>s ouvriers a commencé<br />

aujourd'hui ses délibérations.<br />

Les Etats représentés sont; l'Allemagne,<br />

la France, l'Angleterre, l'Autriche-! lon-<br />

grle, l'Italie, la Suè<strong>de</strong>, la Norwôge, la Bel-<br />

gique, la Suisse, la Hollan<strong>de</strong>, la Rouma-<br />

nie, le Luxembourg, le Saint-Siège.<br />

Pour la France, les délégués sont: MM.<br />

Arthur Fontaine, directeur du travail, et<br />

Chapsal, dire teur du cabinet du ministère<br />

du commerce.<br />

Les représentants <strong>de</strong> l'Al'emagne, <strong>de</strong> la<br />

Prusse, <strong>de</strong> la ville et <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong><br />

commerce <strong>de</strong> Cologne et du Saint-Siège<br />

ont souhaité la bienvenue à l'Assemblée<br />

qui a ensuite « ommencé la discussion <strong>de</strong><br />

son ordre du jour.<br />

Cet ordre du jour comprend 37 rapports<br />

préparés par l'Office international du tra-<br />

vail qui contiennent lo résumé <strong>de</strong>s expé-<br />

riences faites dans les divers pays.<br />

Les principales questions traitées dans<br />

ces rapports sont les suivantes :<br />

Travail <strong>de</strong> nuit <strong>de</strong>s femmes dans l'in-<br />

dustrie;<br />

Règlement <strong>de</strong>s industries insalubres et<br />

en particulier <strong>de</strong> celles qui fabriquent ou<br />

employent les couleurs <strong>de</strong> plomb ou du<br />

phosphore jaune ;<br />

Statistique internationale <strong>de</strong>s causes <strong>de</strong>s<br />

acci<strong>de</strong>nts du travail.<br />

aient débarqué ; Us ne tîoscondonl a terre que<br />

pour los besoins du service, mais le drapeau<br />

siamois a été enlevé a Kelantan pur ordre dos<br />

autorités anglaises ot remplacé par le drapeau<br />

du sultan <strong>de</strong> Kelantan.<br />

Kn oulie, un rési<strong>de</strong>nt anglais sans caractère<br />

orficiol. niais soutenu par le Vice roi do 1 In<strong>de</strong>,<br />

est arrivé; i! so prépare a réorganiser los ser-<br />

vices administratifs et financiers du sultanat<br />

qui ost vassal du Siam.<br />

A Kl<br />

CONGRÈS DE COMMENTRY<br />

Paris, 23 septembre. C£<br />

Csst <strong>de</strong>main, on le sait, que se réunit à<br />

Commentry, le congrès national <strong>de</strong>s mi- ,<br />

neurs ou doit être agitée la question <strong>de</strong> la L<br />

grève générale <strong>de</strong>s mineurs.<br />

Dans le Nord, a Anzin notamment, où<br />

les mineurs sont particulièrement violents,<br />

ceux-ci ne cachent pas leur intention <strong>de</strong> *!'<br />

recourir au moyen extrême <strong>de</strong> la grève L<br />

générale. „<br />

A Demain, le citoyen Cotte a pronosti-<br />

qué que la g 'ùve durerait un mois, <strong>de</strong>ux<br />

mois peut-être, et il a conseillé aux ou-<br />

vriers <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s économies en vue <strong>de</strong> ce n<br />

long chômage.<br />

Dans le Pas-<strong>de</strong>-Calais, les mineurs sont *.<br />

beaucoup plus calices ; M. Basly n'est pas<br />

partisan d'une grève générale qu'il consi- V<br />

dère comme <strong>de</strong>vant être néfaste, non seu-<br />

lement aux ouvriers mais à l'existence '<br />

même <strong>de</strong>s syndicats.<br />

11 est d'ailleurs souffrant et n'a pas<br />

assisté aux réunions <strong>de</strong> Lilie ; les chefs<br />

<strong>de</strong>s syndicats n* se dissimulent pas que les ^<br />

ouvriers courent à un échec mais ils sut-<br />

vront leurs troupes par crainte <strong>de</strong>s poli ti - *<br />

ciens qui les poussent.<br />

8<br />

Quant aux mineurs du bassin <strong>de</strong> la<br />

Loire, on sait que <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> leurs repiésea- I<br />

tants au congrès <strong>de</strong> Denain, le délégué du 8<br />

syndicat <strong>de</strong> la Loire, M. Beauregard, et le<br />

délégué <strong>de</strong> la Fédération régionale <strong>de</strong> la<br />

Loire, M. Escalier, sont partisans <strong>de</strong> la s<br />

grève générale.<br />

Le bruit court à Saint-Etienne que pour<br />

forcer la main aux délégués] au congrès, <<br />

les mineurs <strong>de</strong> Saint-Etienne et <strong>de</strong> Fir- t<br />

miny, so mettraient en grevé dès <strong>de</strong>main <<br />

matin, mais on croit plutôt que le travail f<br />

continuera jusqu'après les décisions du<br />

congres.<br />

Le syndicat <strong>de</strong>s mineurs <strong>de</strong> Villars réuni<br />

hier soir, a do idô que son représentant au<br />

congrès <strong>de</strong> Coromeiitry <strong>de</strong>vrait se retirer<br />

ei M. Escalier était admis à siéger.<br />

C'est la mise a exécution <strong>de</strong> la résolution<br />

prise <strong>de</strong>puis plusieurs semaines.<br />

D'autres réunions qui ont eu lieu à Ro-<br />

cbe-Ia-Morlière et à Firminy ont été agi-<br />

tées.<br />

De l'avis <strong>de</strong>s personnes compétentes du<br />

mon<strong>de</strong> syndical et même <strong>de</strong> plusieurs di-<br />

recteurs <strong>de</strong> Compagnies, la grève générale<br />

sera votée avec un seul objectif d'ordre<br />

général: ou bien la joui née <strong>de</strong> huit heu-<br />

res, ou bien plutôt la retraite <strong>de</strong> 2 francs<br />

par jour.<br />

Notons en2n que dans le congrès inter-<br />

national ou ia majorité <strong>de</strong>s délégués ont<br />

intérêt à voir les affaires se brouiller en<br />

France, la grève générale a étô votée sans<br />

avoir attendu l'avis du congrès <strong>de</strong> Com-<br />

mentry.<br />

La Cataslropîie <strong>de</strong> la Martinique<br />

Saint-Thomas. 23 septembre.<br />

Le vapeur Newinglon a recueill, diman-<br />

che après midi, à quatre milles et <strong>de</strong>mi <strong>de</strong><br />

la Soufrière, une <strong>de</strong>s extrémités <strong>de</strong> la sec-<br />

tion <strong>de</strong> Saint-Vincent, du câble rompu.<br />

11 avait à peine Uni <strong>de</strong> ramener le câble,<br />

lorsqu'une violente éruption se produisit,<br />

à l'improviste. Le navire s'éloigna rapi<strong>de</strong>-<br />

ment, poursuivi par d'épais nuages <strong>de</strong> fu-<br />

mée.<br />

LÀ LIBERTE DE Li PRESSE<br />

Paris, 22 septembre.<br />

Le bureau du Syndicat <strong>de</strong>s puhlicistes<br />

chrétiens s'associant aux protestations<br />

soulevées dans toute la presse indépen-<br />

dante à propos clu procès intenté à Y Indé-<br />

pendance Bretonne, a voté la motion<br />

suivante :<br />

Atlendu quo la procédure suivie par le gou-<br />

vernement est attentatoire a ia liberté do la<br />

presse ;<br />

Qao le recoure aux tribunaux correctionnels<br />

n pour but évi<strong>de</strong>nt d'assurer uno répression<br />

qui serait refusée par lo jurv, seul compétent<br />

en la matière :<br />

Déolaro adhérer à la délibération du Syndi-<br />

cat <strong>de</strong> la presse parisionno et tenir le juge-<br />

ment rendu par lo tribunal <strong>de</strong> Saint-Drieux<br />

comme consumant uno violation migrante <strong>de</strong><br />

la loi <strong>de</strong> 1881.<br />

Paris, 23 septembre.<br />

Nous avons signalé, d'après le Gaulois,<br />

le retour du général André et son arrivée<br />

ruo Saint-Dominique clans un état <strong>de</strong> su-<br />

rexcitation très visible.<br />

11 n'est pas douteux que ce soit là le<br />

résultat <strong>de</strong> la lecture du discours <strong>de</strong> M.<br />

Combes ; tout fait croire que la colère du<br />

général André ne s'est pas apaisée ; ce qui<br />

est certain, c'est que ce matin il se mettait<br />

en route pour Rambouillet où il allait s'é-<br />

pancher dans le sein du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

République.<br />

Le général est arrivé à 14 h. i\l et, con-<br />

formément à tous les précé<strong>de</strong>nts, le prési-<br />

<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République a retenu le ministre<br />

<strong>de</strong> la guerre à déjeuner.<br />

Que diable a-t-d bien pu se passer entre<br />

eux <strong>de</strong>ux, lorsque « la chaleur communi-<br />

cative » du festin est venue au secours <strong>de</strong><br />

la colère terrible du général?<br />

M. Combes a d i, à coup sûr, faire les<br />

frais <strong>de</strong> la conversation et quels frais 1<br />

Peut être M. Loubet, qui ne peut plus<br />

ignorer que le général sollicite un mandat<br />

aux prochaines élections sénatoriales, lui<br />

aura-t-il conseillé <strong>de</strong> s'armer <strong>de</strong> patience<br />

jusque là et d'attendre <strong>de</strong> pouvoir, du haut<br />

<strong>de</strong> la tribune, foudroyer le prési<strong>de</strong>nt du<br />

conseil.<br />

Le spectacle <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux rancunes, <strong>de</strong><br />

ces <strong>de</strong>ux colères, <strong>de</strong>vait être dans tous les<br />

cas bien curieux.<br />

La « tiialeiirc jmminucaiiYC (les onnpis »<br />

Paris, 23 septembre.<br />

M. Denys Cochin, député <strong>de</strong> raris, qui<br />

<strong>de</strong>vait, ainsi que nous l'avons annonce,<br />

interpeller le prési<strong>de</strong>nt du conseil sur les<br />

discours récents dos ministres <strong>de</strong> la ma-<br />

rine et <strong>de</strong> la guerre, fait savoir au Jour-<br />

nal, <strong>de</strong>s Débats, dans une letLe très spiri-<br />

tuelle, qu'il renonce à celte interpellation,<br />

« tout le mon<strong>de</strong>, a l'étranger comme en<br />

France, étant d'accord pour n'attacher aux<br />

paroles du ministre aucune impo; tance,<br />

selon l'expression <strong>de</strong> M. Combes même.<br />

« M. Combes, écrit M. Denys Cochin, a<br />

ajouté qu'on <strong>de</strong>vait chercher la cause <strong>de</strong><br />

semblables écarts oratoires dans la « cha-<br />

leur communicative <strong>de</strong>s banquets ».<br />

» Co <strong>de</strong>rnier trait m'a désarmé, car uu<br />

interpellateur ne peut vraiment se mon-<br />

trer plus modéré à l'égard dos ministres<br />

que ne l'est M. Combes lui-même et cepen-<br />

dant si je répétais la propre phrase <strong>de</strong> M.<br />

Combes à la tribune, si je parlais <strong>de</strong> l'in-<br />

fluence « <strong>de</strong> la chaleur communicative <strong>de</strong>s<br />

banquets » sur les harangues ministériel-<br />

les ne serais-je pas assuré <strong>de</strong> soulever une<br />

tempête et d'être rappelé à l'ordre, même<br />

avec inscription au procès-verbal ?<br />

» J'aime mieux admettre comme tout le<br />

mon<strong>de</strong> que l'inci<strong>de</strong>nt n'avait aucune im-<br />

portance et ne point m'exposer aux ri-<br />

gueurs du règlement.<br />

« Veuillez, etc. »<br />

<strong>de</strong>nt du conseil, M. Pelletan a prolesté<br />

contre l'horrible mensonge expédié dans<br />

un télégramme dans lequel on le repré-<br />

sentait comme un homme d'agression con-<br />

tre les nations voisines.<br />

Un <strong>de</strong> nos confrères écrit à ce sujet :<br />

En somme, M. Pelletan nie tout simplement<br />

avoir prononcé le discours télégraphié non pas<br />

pur un mais par plusieurs repoeters.ee qui en-<br />

lève h sa dénégation toute vraisemblance.<br />

Parmi toutes los dépêches venues d'Ajaeelo<br />

ou <strong>de</strong> Wlzerte, pas une n'est venue apporter au<br />

texte connu une di l'erenoe sensible.<br />

M. Combes, du reste qui était à môme d'être<br />

bien renseigne puisqu'il avait son fila aux co-<br />

tes même <strong>de</strong> M. l'olletan n'a pas essayé do<br />

nier les textes que nous connaissons ; il los a<br />

expliqués, même assez brutalement, comme<br />

« le résultat <strong>de</strong> la cbalour eouimunieutivo d'un<br />

banquet » et n'a pas craint do désavouer ceux<br />

<strong>de</strong> ses collègues «qui pariont à tort et â tra-<br />

vers.<br />

La polilip étrangère hollandaise<br />

La Haye, 23 septembre.<br />

M. Kuyper, prési<strong>de</strong>nt du conseil, répon-<br />

dant aujourd'hui à la Chambre à une ques-<br />

tion relative à une alliance <strong>de</strong> la Hollan<strong>de</strong><br />

at«.;une autre puissance— il s'agit en l'es-<br />

pèce do l'Allemagne — a déclaré qu'aucun<br />

traité n'a été conclu ni prôparô|et qu'aucune<br />

note n'a été échangée officiellement ni offi-<br />

cieusement.<br />

Cette déclaration catégorique du prési-<br />

<strong>de</strong>nt du conseil a étô accueillie avec une<br />

satisfaction unanime.<br />

La Chambre constate ensuite que les re-<br />

lations avec les puissances étrangères <strong>de</strong>-<br />

meurent amicales.<br />

Les Généraux Boers en Europe<br />

Rotterdam, 23 septembre.<br />

Un dîner a été offert aux généraux boers<br />

par les comités pro-boers, diner auquel<br />

p. it part le bourgmestre; Botha porta un<br />

toast à la reine Wilhelmine « qui est aussi<br />

aimée <strong>de</strong>s Boers que <strong>de</strong>s Hollandais ».<br />

Après le diner, les <strong>de</strong>ux généraux ont<br />

assisté à un concert populaire; l'enthou-<br />

siasme était in<strong>de</strong>scriptible. Botha a pro-<br />

noncé un discours où l'on a remarqué que,<br />

parlant <strong>de</strong> M. Kruger, il a répété à diver-<br />

ses reprises ces mots: «notre bien-aimé<br />

prési<strong>de</strong>nt. »<br />

Les <strong>de</strong>ux généraux sont repartis à2 heu-<br />

res, acclamés par la foule sur tout le par-<br />

cours jusqu'à la gare.<br />

La Haye, 23 septembre.<br />

Le général <strong>de</strong> Wet a. appris hier la nou-<br />

velle <strong>de</strong> la mort, dans l'Afrique clu Sud, <strong>de</strong><br />

son fils âgé <strong>de</strong> 13 ans.<br />

Cependant, <strong>de</strong> "Wet a pris part ce matin<br />

à la conférence <strong>de</strong>s autres généraux.<br />

L'ALLIANCE FRTO-£SPA«LI<br />

Paris, 23 septembre.<br />

Un journal anglais publiait ce matin la<br />

sensationnelle dépêche suivante :<br />

Saint-Sébastien, 23 soptembre.<br />

Un haut personnage a déclaré que l'accord<br />

entre ia France et l'Espagne était conclu; les<br />

termes <strong>de</strong> l'accord n'ont pas étô publiés jus-<br />

qu ici parce que certains détails restent à ré-<br />

gler.<br />

La Corresvondancia croit toutefois que la<br />

convention sera incessamment publiée.<br />

D'autre part, un Je nos confrères à ti-<br />

rage tardif s'est fait l'écho d'une déclara-<br />

tion émanant du ministère <strong>de</strong>s affaires<br />

étrangères, et qualifiant <strong>de</strong>- pure fantaisie<br />

le bruit répandu par le journal anglais<br />

d'une alliance franco-espagnole.<br />

Enfin, un rédacteur d'un journal du soir<br />

s'est tendu an ministère <strong>de</strong>s affaires étran-<br />

gères où un fonctionnaire du cabinet <strong>de</strong><br />

M. Delc.assé lui fait, dit-il, la déclaration<br />

suivante :<br />

Il n'y a rien <strong>de</strong> vrai dans l information que<br />

vous me signalez et vous pouvez diro que lo<br />

ministère <strong>de</strong>s affaires étrangères la dément<br />

officiellement.<br />

LES PORTS FRANCS<br />

Paris, 23 septembre.<br />

M. Trouillot, ministre du commerce, qui<br />

était déjà dans l'intention <strong>de</strong> s'occuper <strong>de</strong><br />

la question <strong>de</strong>s ports francs, compte pro-<br />

fiter <strong>de</strong> l'occasion que lui offrira le dépôt<br />

par M. Thierry, député <strong>de</strong>s Bouches-du-<br />

Khône, d'une "proposition <strong>de</strong> création <strong>de</strong><br />

port franc à Marseille, pour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à la<br />

Chambre d'étudier cette question dans son<br />

ensemble.<br />

A cet effet, le ministre réclamera le ren-<br />

voi <strong>de</strong> la proposition Thierry à une gran<strong>de</strong><br />

commission spéaaie, laquelle aurait ainsi<br />

à so prononcer sur le principe <strong>de</strong>s ports<br />

francs ou <strong>de</strong>s zones franches et sur le<br />

choix <strong>de</strong>s villes maritimes françaises où<br />

cette mesure serait appliquée.<br />

Presque tous nos ports marchands en<br />

réclament le bénéfice, mais il est évi<strong>de</strong>nt<br />

qu'au moins à titre d'essai il ne sera fait<br />

choix au début que <strong>de</strong> trois ports au plus,<br />

un sur la Méditerranée, un autre sur<br />

l'Océan et le troisième sur la Manche ou<br />

sur la mer du Nord.<br />

Pour le premier et le second cas. Mar-<br />

seille et Bor<strong>de</strong>aux sont tout désignés ;<br />

pour le troisième, il y aurait à choisir<br />

entre le Havre et Dunkerque.<br />

lh QUESTION DES SCELLÉS<br />

Ploërmel, 23 septembre.<br />

M. Lemoine, prési<strong>de</strong>nt clu tribunal civil<br />

<strong>de</strong> Ploërmel, a rendu son ordonnance dans<br />

l'instance introduite par le duc <strong>de</strong> Rohan<br />

contre M. Moulle, préfet du Morbihan,<br />

instance ayant pour but <strong>de</strong> lui rendre la<br />

libre disposition et la jouissance <strong>de</strong> l'im-<br />

meuble lui appartenant et dans lequel était<br />

installée l'école libre <strong>de</strong>s Sœurs <strong>de</strong> Lanouea<br />

et d'obtenir l'enlèvement <strong>de</strong>s scellés et au-<br />

tres obstacles qui pouvaient l'empêcher <strong>de</strong><br />

jouir <strong>de</strong> ses droits <strong>de</strong> propriétaire.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt a rejeté le déclinatoire du<br />

préfet du Morbihan dans une ordonnance<br />

dont voici les principaux motifs :<br />

Attendu qu'il résulte du texte <strong>de</strong> la loi du<br />

1er juillet mil neuf cent un et <strong>de</strong>s travaux par-<br />

lementaires qui en ont précédé la rédaction,<br />

que les mesures d'exécution et la sanction <strong>de</strong>s<br />

dispositions <strong>de</strong> cetlo loi ont étô laissées à l'au-<br />

torité judiciaire seule ;<br />

Attendu d'un autre côté, que le décret du<br />

1er août 1903 n'ordonne que la fermeture (ie<br />

l'école <strong>de</strong> Lanouée. sans ordonner, on outre,<br />

1 apposition <strong>de</strong>s scellés ot quo celle fermeture<br />

a été accomplie par le l'ait même <strong>de</strong> la sortie<br />

<strong>de</strong>s Sœurs : que lo décret ayant été ainsi plei-<br />

nement exécuté l'apposition <strong>de</strong>s scellés, pos-<br />

térieure et étrangère à cette exécution, sur<br />

une propriété privée qu'aucun lien ne ratta-<br />

chait plus à l'administration, n'a pu avoir lo<br />

caractère d'un acte administratif;<br />

Attendu, en outre, quo lo oonvnissnire spé-<br />

cial, M. Gi<strong>de</strong>, n'avait pas dans l'cspôco qualité<br />

pour poser los scellés ;<br />

Attendu quo ces scellés doivent être considé-<br />

rés comme n'ayant jamais existé;<br />

Attendu que les parties reconnaissent qu'au-<br />

jourd'hui ils n'existent plus en réalité; qu'il a<br />

enfin été versé aux débals une déclaration<br />

d'ouverture d'école laïque faite par uno <strong>de</strong>-<br />

moiselle Kugénie Urion :<br />

Attendu que la propriété do M. le duc dn<br />

Rohan n'est pas contestée, que provision au<br />

surplus est due aux titres,<br />

Par cos motifs,<br />

En rejetant lo déclinatoire <strong>de</strong> M. le préfet<br />

du Morbihan, nous déclarons compétent et<br />

statuant provisoirement autorisons M. le duc<br />

<strong>de</strong> iîohan a reprendre possession <strong>de</strong> son im-<br />

meuble, ordonnons au besoin que los scellés<br />

qui ont été apposés le 8 aoîll <strong>de</strong>rnier soient en-<br />

levés et commettons l'huissier <strong>de</strong> service. Il*<br />

Morin. pour en assurer l'exécution immédia-<br />

tement.<br />

Après le prononcé <strong>de</strong> cette ordonnance,<br />

inspirée comme on le voit par les considé-<br />

rations juridiques <strong>de</strong> l'arrêt rendu par la<br />

première chambre <strong>de</strong> la cour <strong>de</strong> Lyon, le<br />

représentant du préfet a pris la parole et<br />

déclaré que le préfet prenait un arrêté <strong>de</strong><br />

conflit qui serait immédiatement déposé<br />

ou notifié au greffe.<br />

Paris, î.3 septembre.<br />

E-e coup <strong>de</strong> balai ^<br />

De la Voix Nationale : fi<br />

Tout est faussé, tout est porverti, tout est j<br />

anormal dans le réeimo incohérent et absur<strong>de</strong> tc<br />

auquel nous a conduit lo fétichisme dos Jaco-<br />

bins pour les traditions du parlementarisme ;<br />

révolutionnaire. H faut, il faudra tout refaire, _<br />

tout remettre on ordre, tout recommencer, . ei<br />

C'est-à-dire 90 mettre à la besogne ft laquelle<br />

s'attela Napoléon dos son rotour d'Kgyple,<br />

Mais, an par avant, il uut arracher la torche<br />

et le couteau aux mains <strong>de</strong>s fanatiques qui<br />

menacent et nos maisons et nos personnes.<br />

Auparavant, il faut renvoyer M. l.oubot et M.<br />

Combes à leur moulin, et M. André et M. Pel-<br />

letan à leur cabaret ordinaire. Auparavant, il F.<br />

faut donner le coup <strong>de</strong> balai. !<br />

i.'ui lo donnera? Nous n'en savons rien; j<br />

mais il sera donné, nous en avons la certitu<strong>de</strong>,<br />

parce que nous sommes certains quo la Franco ,<br />

ne veut pas et ne peut pas périr.<br />

Epilogue 1<br />

Du Soleil :<br />

Puisque nous en sommes à l'épiloguo <strong>de</strong> la '<br />

farce tun sienne, les contribuables no seraient ^<br />

pas fâchés <strong>de</strong> savoir sur quels fonds seront j<br />

soldés les nopees ot festins do ce voyage cir- .<br />

culairo. , "<br />

L'addition d'uno fête maritime so doit à :<br />

elle-même d'étro salée; celle-ci le sera à hauto<br />

dose. Les Aïssaouas. qui apprennent à no3 ,<br />

ministres l'art d avaler <strong>de</strong>s couleuvres; les ,<br />

bals donnés sur lo JauregiiiLerry, pour faire<br />

danser M. Vallô et sa famille ; les banquets,<br />

ou le Champagne dôbordo avec la gaieté <strong>de</strong>s j<br />

convives, sont <strong>de</strong>s amusements coûteux.<br />

Sur quel chapitre nous fera-t-on paver la<br />

douloureuse ; Et surtout, était-ce bien lé mo-<br />

ment d'allonger l'ardoise <strong>de</strong>s dépenses à cette<br />

heure do dôiLit qui fait passer dos nuits blan-<br />

ches à M. Rouvier, l'intendant charge <strong>de</strong><br />

nouer tant bien que mal los <strong>de</strong>ux bouts î<br />

Internationa listes<br />

Du Figaro :<br />

La polémique très vive que la lettro tripli-<br />

cienne <strong>de</strong> M. Jaurès a soulevée, aura eu du<br />

moins un avantage : il s'en dégage une cer-<br />

titu<strong>de</strong>, d'oii 1 on peut, partir maintenant pour<br />

se débrouiller un peu dans la confusion ac-<br />

tuelle <strong>de</strong>s idées et dans le troubla général <strong>de</strong>s<br />

esprits<br />

C'est que le socialisme français est, avant<br />

tout, international.<br />

Cela va loin !<br />

On pourra dire qu'il s'agit, dans l'espèce, non<br />

pas <strong>de</strong> tout le s icialismo français, mais seu- I<br />

lement du groupe dont M. Jaurès est l'orateur I<br />

et l'interprète, sinon le chef. Nous voyons tous '<br />

los jours, en effet, quo le parti est fort divisé<br />

et qu'il ne l'ait pas mystère do ses querelles.<br />

Hier encore, à propos <strong>de</strong> je ne sais quelle<br />

procession commômorative. la panthère <strong>de</strong>s<br />

Batignolles déclarait la guerro au jaguar <strong>de</strong><br />

Bellevi le.<br />

Mais, en ce qui mo concerne, jo crois ces<br />

dissentions intestines beaucoup plus apparen-<br />

tes que réelles ; on a vu les socialistes, dans<br />

la question <strong>de</strong> la grève générale, obéir finale-<br />

ment à un mot d'ordre<br />

ils restent 1 . -<br />

De la Libre Parole :<br />

Le bruit a couru, hier, que l'amiral Pelietan<br />

et F.-. André étaient décidés à démissionner<br />

à la suite do la mercuriale <strong>de</strong> Combes.<br />

Dans la soirée, cette nouvelle était démentie.<br />

Pelletan est un homme pratique. Il sait<br />

qu'on ne trouve pas tous les jours <strong>de</strong>s places<br />

à soixante mille lianes par an, sans compter<br />

les retours du bâton, les frais <strong>de</strong> représenta- ;<br />

tion. le logement, le chauffage et l'éclairage.<br />

Mous ne parlons pas du blanchissage dont<br />

Pelletan n'a jamais pu comprendre l'utilité.<br />

iiôéditant un mot connu, le ministre <strong>de</strong> la<br />

marine s écrie ; « J'y suis, j'y reste ». il fau-<br />

dra lui scier son maroquin sous lo bras.<br />

Quant à André, on afiirme qu'il est toujours<br />

bi u résolu à ne quitter son ministère quo les'<br />

pieds <strong>de</strong>vant.<br />

1 Pelletan et André sont prêts aux plus durs<br />

1 sacrifices pour ne plus mécontenter leur chef<br />

<strong>de</strong> fi ta.<br />

Afin d'éviter ce que Combes appelle, par eu-<br />

; phôniisme la chaleur communicative <strong>de</strong>s ban-<br />

" quels, ils ont promis, assurot-on. <strong>de</strong> pronon-<br />

; cer dorénavant leurs harangues avant les'<br />

' hors-d'œuvro I<br />

nu'el'es craignaient qu'a sa sortie <strong>de</strong> prison ce<br />

faussaire ne les romît en coupe réglée et ei.es<br />

lui auraient volontiors fait dos rentes pour lui<br />

permettro do vivro honnêtement.<br />

Tremblement tle terre<br />

New-York. 23 soptembre.<br />

Un tôlôgramino <strong>de</strong> Guyaqoil annonce qu'une<br />

forte secousse <strong>de</strong> tremblement <strong>de</strong> terre a été<br />

ressentie hier après-midi.<br />

Les Alpes homici<strong>de</strong>s<br />

Paris, 33 septembre<br />

On avait annoncé hier que <strong>de</strong>ux touristes<br />

français, <strong>de</strong>ux guidos et Irois porteurs ayant<br />

tenté do fairo do I ascension du mont Blanc<br />

par le versant italien, avuionUétô précipités<br />

dans une cr ivasso ut s'étaient tués.<br />

Une dèp che do Chamonix dit, aujourd'hui,<br />

quo cetto nouvelle est absolument inexacte ;<br />

aucun acci<strong>de</strong>nt n'est survenu cos <strong>de</strong>rniers<br />

jours dans la région du mont i'.lnnc à <strong>de</strong>s gui-<br />

dos o i a <strong>de</strong>s porteurs do Chamonix<br />

lîes guidos, revenus hier d'une ascension nu<br />

sommet, assurent n'avoir rien vu ni rien ap-<br />

pris d'anormal.<br />

Genève. 33 septembre.<br />

Les gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Grin<strong>de</strong>lwald, en gravissant<br />

hier Io Wctterhoen. ont trouvé lo corps do<br />

M. Farcon et du guido Fritz Bohrett qui avaient<br />

été tués l'i mois <strong>de</strong>rnier on même temps qu'un<br />

frero <strong>de</strong> M. ronron et un autre gui<strong>de</strong>.<br />

Los quatro corps ont été réunis dans le mémo<br />

tombeau.<br />

Vionno, 23 septembre.<br />

A Seekugel. dans les Alpes autrichiennes, un<br />

mé<strong>de</strong>cin do Berlin, le docteur Leîser, s'est tué<br />

en tombant, dans une crevasse.<br />

ce moment dans une pério<strong>de</strong> peu prospère<br />

et que les établissements <strong>de</strong> Decazeville<br />

en particulier, n'ont encore donné aucun»<br />

rémunération <strong>de</strong>s importants sacrifices<br />

faits.<br />

Ensuite, elle répond négativement à la<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'augmentation <strong>de</strong>s salaires.<br />

L'affiche se termine ainsi:<br />

Celte grève, qu'on n'a pu développer quo par<br />

la pression et la violence, était manifestement<br />

repoussèe, an début, pur la ires gran<strong>de</strong> maio-<br />

rile <strong>de</strong>s ouvriers.<br />

J<br />

Par qui a-t-elle été faite'? Dans quel but?<br />

Los ouvriers se le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ront ; ils so <strong>de</strong>man-<br />

<strong>de</strong>ront aussi a qui ollo profite, alors qu'on los<br />

soumet à do dures privations ot quo l'on com-<br />

promet l'nvonir du pays.<br />

Pour avoir lo droit d'imposer uno telle enla-<br />

mno ti une population industrielle, il ne surfit<br />

pas do venir après coup <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r, au nom<br />

<strong>de</strong>s ouvrier», <strong>de</strong>s augmentations <strong>de</strong> salaires<br />

absolument injustifiées. « d ? cll0isil " Parmi eux un comité<br />

qui sou charge <strong>de</strong> proposer ses bons offices<br />

a ia lois a la Compagnie et aux ouvriers gré-<br />

vistes, dans lo but do coopérer à la prompto<br />

cossation do la grève et a la ropriso générais<br />

du travail. »<br />

Après lo voto da cette proposition, un comité<br />

a été nommé.<br />

r c Decazeville, 22 septembre.<br />

La bociétô <strong>de</strong> Commeulry-Fourcham-<br />

bault-Deca/eville vient <strong>de</strong> faire connaître<br />

par voie d'afliche sa réponse aux. revendi-<br />

cations <strong>de</strong>s mineurs, qui, à la suite <strong>de</strong>s<br />

métallurgistes, se sont mis en grève.<br />

La Société rappelle d'abord que l'indus-<br />

< trie métallurgique et minière se trouve eu<br />

après, M. Léonard ^ 6claraii en<br />

niarcher sans fatigue et exercer son mô<br />

lier sans interruption. lr<br />

« Aujourd'hui, déclare-t-il, apu-s \[ ,<br />

employé la Scavuline et les PHulS«i Wfi<br />

je suis re<strong>de</strong>venu loi l et bien >^ ,<br />

Aussi je les recomman<strong>de</strong> à tous un<br />

après avoir<br />

employé la Seavi<br />

jo suis re<strong>de</strong>ven<br />

Aussi je les r€ ( à tous »w<br />

on du sang et<br />

fonctions géaf<br />

Aussi je les recommaiiu»

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