24 Septembre 1902 - Bibliothèque de Toulouse

Opgam© quotidien tîe Déleuse Sociale et Religieuse 

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LE NUMERO 0 CENTIMES 

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FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL [ Mercredi 24 Septembre 1902. H 124 Année - N° 3,727 BUREAUX A PARIS : 2G, RUE FEYDEAU 

Les Victimes 

« La confiscation des Liens est abolie.» A 

Quand on veut établir que la France i ( 

contemporaine est un pays policé, que „ 

ses habitants vivent sous un régime qui _ 

n'est pas celui de l'empereur Soulouque j! 

ou du Grand Turc, la disposition dont je à 

viens de ci 1er le texte est une de celles r 

qu'on invoque de préférence. a 

Elle n'est pas, cette disposition, d'ori- 

gine républicaine. La première répubii- c 

que, celle des « grands ancêtres », n'a- 

vait pus aboli la confiscation, elle i'avait f : 

largement pratiquée. Ce fut la Charte de t 

1814, octroyée par Louis XVill, qui, par j 

son article 66, posa, dans les termes re- e 

produits plus liant, le principe que le ^ 

droit de propriété est un droit, autre- „ 

meut dit que sa jouissance et son exer- 

cice ne sont pas subordonnés aux capri- ^ 

ces du souverain, quel que soit son titre, j 

de l'Etat, quelle que soit sa forme. 

Que voyons-nous cependant en ce j 

présent mois de septembre 1902? De | 

nombreux propriétaires sont, en effet, , 

dépossédés de propriétés qui sont à eux, 

qu ils ont achetées et payées de leur . 

argent, dont ils supportent les charges, 

dont ils acquittent l'impôt. Ils ont été 

violemment chassés de chez eux, et 

quand ils ont voulu y rentrer, ils se sont 

heurtés à des scellés posés sur les portes. 

Ils se sont alors rappelé que des tri- 

bunaux existent, dont la mission essen- 

tielle, fondamentale, est de défendre le 

droit de propriété contre les voleurs de 

toute espèce, contre les cambrioleurs de 

toutes catégories. Ils ont saisi ces tribu- 

naux, tantôt par des actes de procédure 

et sans toucher aux scellés, tantôt par 

des gestes, forts naturels en somme, qui 

consistaient à briser les scellés. 

Ils se sentaient tellement sûrs de leur 

droit qu'ils n'ont pas été arrêtés par la 

considération que le cambrioleur, c'était 

le gouvernement, et que les tribunaux 

auxquels ils s'adressaient sont ceux que 

le parti au pouvoir cherche, depuis de 

longues années, à épurer, terme parle- 

mentaire qui est synonyme du mot : 

domestiquer. 

Eh bien, leur confiance n'a pas été 

trompée. Telle était l'évidence que, dans 

beaucoup de cas, dans la plupart même, 

ils ont eu gain de cause devant les tri- 

bunaux. 

Mais attendez : quand ils gagnent 

leurs procès, fût-ce devant les plus hau- 

tes juridictions, comme la cour d'appel 

de Lyon, ils sont pratiquement aussi 

avancés que s'ils avaient été déboutés. 

Les préfets prennent des arrêtés dits 

de conflit; et il en résulte que les pro- 

priétaires dont le droit a été reconnu par 

l'autorité qui a compétence pour statuer 

sur les questions de propriété, conti- 

nuent à être expulsés de chez eux. Les 

scellés que les tribunaux ont déclaré il- 

légaux sont maintenus ; les propriétai- 

res sont invités à battre la semelle de- 

vant leurs portes closes jusqu'à ce que 

le tribunal des conflits ait statué. 

Qu'est-ce donc, l'arrêté de conflit ? 

C'est l'acte par lequel un préfet reven- 

dique pour la juridiction administrative 

un litige qu'il estime avoir été indûment 

porté devant les juges civils ou correc- 

tionnels, et suspend l'action du tribunal 

ordinaire jusqu'à ce que la compétence 

ait été fixée. 

Par qui la compétence est-elle fixée ? 

Par un haut tribunal qui s'appelle 

tribunal des «onflits et dont la loi du 

24 mai 1872 régie ainsi la composition : 

trois conseillers d'Etat nommés par 

leurs collègues, trois conseillers de la 

Cour de cassation pareillement élus par 

teurs collègues, deux autres membres 

nommés par les six précédents, et 

enfin par le garde des sceaux, prési- 

dent. 

Certes, quand l'honnête et libérale 

Assemblée nationale de Versailles ins- 

titua cette sorte de cour suprême, elle 

ne se doutait pas de l'abus qui en serait 

fait plus tard. Elle s'imaginait, au con- 

traire, avoir sauvegardé tous les inté- 

rêts. Elle ne prévoyait que des luttes 

d'influence entre les deux autorités 

judiciaire et administrative. Elle croyait 

leur donner, à l'une et à. l'autre, toutes 

les garanties désirables en les appelant 

à désigner, l'une et l'autre, un nombre 

égal de représentants et en confiant la 

présidence au chef commun de l'une et 

Vautre juridiction, le ministre de la jus- 

i . tice. 

n |Tais le parti républicain, une fois 

bunaf pouvoir, a transformé le tri- 

trument\S;onuils 011 uu formidable ins- 

qui devait iPPression. De ce tribunal, 

justices, il a ^l9 régulateur des deux 

de justice. 

Uue machine a dénis 

l\ a émis celte T)m , . . 

Dicte commandé par h,TlUon - 

naires et exécute p 

administratif, dont 

pera, au moyen de l'arrêté de cotiflft. 

à la connaissance des tribunaux !!'!• 

naires. 

ordl " 

Il existe pourtant dans le Code pénal 

une disposition, l'article 114, qui édita 

des peines criminelles contre les fonc- 

tionnaires coupables « d'actes attenta- 

toires aux droits des citoyens». L'arti- 

cle, ajoute que si les fonctionnaires pour- 

suivis démontrent qu'ils ont agi par or- 

S^é de leurs supérieur, la peine sera 

ônoncéo contre ces supérieurs, en re- 

l*& l, . s ' il y . a lieu ' tous les degrés de 

•ûieiie jusqu aux ministres. 

a 1,4 PLUIE VIENT D'EN HAUT » 

On lit dans le Temps : 

Uno statistique officielle vient do para tre sur 

la première application de la loi qui a donné à 

l'impôt des successions un caractère progres- 

sif. Klie tire son intérêt, et un intérêt 1res vil', 

Ue la lumière qu'elle jette sur la répartition 

des loi-lunes dans noire pays Le premier ré- 

sultat qui s*en dosage, c'est que les paris suc- 

cessorales comprises entre un franc et 2.0C0 

francs dépassent !es trois quarts du nombro 

total. Ainsi il est établi une lois de p!us que la 

franco est la patrie pur exeollenco des fortu- 

nes moyennes ou plutôt des petitos fortunes. 

Ces chiffres inspirent au Temps cette 

réflexion : 

Au lieu donc de. traquer les riches comme 

c est aujourd'hui la, mode dans certains mi - 

lieux électoraux et parlementaires, il faudrait 

les rassurer, les encourager, les atlirer de 

toutes les parties du monde. C'est d'en haut 

que vient la pluie. 

C'est de ce proverbe que nos maîtres se 

souviennent, évidemment, quand ils visent 

l'assiette au beurre. 

C'est ce proverbe que les 1 04 ont mis 

en action « quand ils ont attiré à eux la 

pluie d'or du Panama » 

(Far dépêche) 

J'ai entendu, dans ma toute première 

jeunesse, P,arbcy d'Aurevilly faire une 

théorie assez Singulière, 

fnl i l )nH(il »duit que si, au sein d'une 

' s ' .donnait à quelqu'un un fort 

Sjl bat0 ». chacun sentait dans le 

fautre 

UU éch0 dLl cou l ) recu Par 

Il appelait cela : Féehine itfatUtvè 

Celait la solidarité des échines devant 

le bâton. 

Or, cette solidarité, il nous semble 

C'est assurément là un langage de 

prudence et de libéralisme. 

Nous sommes heureux de l'entendre. 

Mais combien nous nous serions féli- 

cité davantage s'il avait été tenu au 

moment psychologique, c'est-à-dire 

quand on élaborait et discutait les lois 

scélérates, moment où il aurait pu être 

utile à la cause générale de la liberté. 

Malheureusement —- à de très rares 

exceptions près — les protestants ont 

gardé une fâcheuse neutralité ; il sem- 

blait que cela ne les regardait pas et 

qu'on pouvait impunément égorger les 

catholiques sans qu'ils eussent à s'en 

émouvoir. 

Et voici qu'à présent, quand il n'est 

plus temps, ils comprennent ce qu'ils 

auraient dû comprendre dès la pre- 

mière heure, à savoir qu'après les ca- 

tholiques viendrait fatalement le tour 

des.protestants. 

Que veulent, en effet, les sectaires? 

Ils veulent déchristianiser la France, 

l'arraclier à Dieu, y détruire toute reli- 

gion. 

Que leur haine poursuive particuliè- 

rement les catholiques, ce n'est point 

douteux, car ils voient bien, ils sentent 

bien que le catholicisme est plus redou- 

table que le protestantisme, dans notre 

pays de race latine. 

Aussi, nous honorent-ils, d'une persé- 

cution spéciale. 

Mais le'protestantisme, à un moment 

donné, les gênera tout autant. 

Car Dieu s'y trouve également. 

Et c'est à Dieu qu'ils s'en prennent 

avec furie. 

Si donc la liberté de l'enseignement 

et du culte est refusée aux catholiques, 

il y a des chances pour que les protes- 

tants n'en jouissent pas longtemps. 

Ils seraient vraiment naïfs s'ils s'ima- 

ginaient que les sectaires travaillent au 

bénéfice du protestantisme et unique? 

ment dans le but de substituer à la reli- 

gion romaine la religion réformée. 

Là où. aura passé le curé, passera le 

pasteur. 

Et la même pioche qui s'abat sur les 

églises démolira les temples. 

Je conclus en disant encore que les 

protestants auraient pu voir cala plus 

tôt. 

Mais il est consolant aussi de faire 

ressortir avec quelle netteté les socialis- 

tesallemands soutiennent la cause de la 

liberté, si étrangement méconnue en 

France par leurs camarades. 

C'est que le socialiste allemand est un 

être qui pense, un être intelligent, tau- 

dis que, la plupart du temps, le socia- 

liste français n'est qu'une brute obéis- 

sant seulement à ses passions. 

Aussi était-il tout à fait curieux et in- 

téressant d'entendre, au congrès socia- 

liste de Munich, le compagnon Vollmar 

proclamer que la plus grande faute se- 

rait de combattre le parti catholique sur 

le terrain religieux et crier AUX ANTI- 

CLl'iRIGAUX ET MANGEURS DE PRÊTRES 

de laisser TRANQUILLES les socialistes 

allemands. 

Quel lier langage que celui-ci ! C'est 

Wollmar qui parle : 

« Vous pouvez combattre les abus de 

la religion, mais jamais les convictions 

religieuses à l'égard desquelles le parti 

socialiste doit montrer la plus large to- 

lérance et une absolue neumiUte, » 

Quels accents nobles dans la bouche 

de Bebel ! 

« Ecrasons l'infâme, ne sera jamais la 

devise du parti socialiste qui laisse à 

chaque compagnon toute sa liberté re- 

ligieuse. 

» Nous voulons la liberté pour tous, 

sans excepter les sociétés religieuses. 

» Ce serait une grande faute si les 

compagnons mêlaient les questious re- 

ligieuses aux questions politiques pen- 

dant la campagne électorale. {Applau- 

dissements.) » 

Quelle honte, quelle leçon pour le 

parti socialiste français composé généra- 

lement d'imbéciles et de brigands! 

Ainsi donc, voici que la ligue en faveur 

do la liberté qui se forme part du protes- 

tantisme français et va jusqu'au socia- 

lisme allemand, le vrai socialisme ! 

C'est un soufflet retentissant sur les 

joues des sectaires républicains du pays 

de! France ! 

Paul DE CASSAGNAC. 

Le gouvernement est depuis si long- 

temps' considéré comme une délégation des 

Loges, que c'est toujours des programmes 

que celles-ci lui imposent que s'inspire sa 

politique. 

C'est ainsi que le convent qui vient de 

tenir ses assises a voté les résolutions 

suivantes, que la Petite République ré- 

sume en ces termes : 

I.e convent. outre qu'il reçoit les comptes du 

conseil de l'ordre, assume une double tache: 

ii propose a l'étude des Loges les questions 

qu'il juge d'une réelle importance, et il for- 

mule des voeux définitifs sur les problèmes 

politiques ou sociaux qui ont, déjà lait l'objet 

do discussions pro'oniles dans les groupe- 

monts de .la fédération. C'est en sommo le ta- 

bleau de l'évolution maçonnique. 

Cette année, on a remarque chez la plupart 

des su ragants un désir et presque une impa- 

tience de solutions prochaines. 

Les lieux sujets d' actualité ont été l'armée et 

la mngisirature. 

Des rapports, très nourris et d'un bel accent, 

ont été produits sur les divers points de ces 

questions. 

Le convent s'est prononcé pour le système 

d'il général .>.ndré; l'assemblée a émis le vœu 

que les luturs ofiic'ors soient obligés de passer 

par le rang, et qu'ils cessent d'avo*. pur la 

propriété du grade, un état, spécial qui les 

distingue des fonctionnaires. 

Les conseils de guerre sont abolis. 

Tout le monde s'est accordé sur la nécessite 

d'enlever a l'oHieier de vaisseau les privilèges 

qu i! possède. 

On a ensuite admis le principe de l'élection 

do lu magisirfiUtré. après avoir demande la 

suppression do celte inamovibilité qui fait des 

jutres les complices de l'insurrection cléricale. 

11 y a là, on le voit, tout un programme. 

Et les sectaires au pouvoir vont tout 

faire pour l'appliquer. 

CAISSES D'EPMUÊ OPtDliYMl S 

Les opérations do ces caisses, du 11 au 

30 septembre iy02, ont donné lieu aux opéra- 

tions suivantes ; 

Dépits de fonds 8:828.668 74 

Retruiis de fonds 10.077 5^5, 38 

Excédent des retraits 7.748.S7C &4 

L'excèdent de retraits, du i» r janvier au 20 

septembre 1902 s'élève à 15.312.5S9 fr. 50. 

La mauvaise veine s'accuse à chaque 

dé ade. 

Ces retraits, nous l'avons dit, ne peuvent 

avoir que deux causes, ou peut-être l'une 

et l'autre: le besoin et le défaut de con- 

fiance. 

Le gouvernement parait vouloir en ac- 

cuser une troisième: l'hostilité. Le procès 

fait à M. de Dion l'indique. 

On n'est pis plus maladroit. 

Les proverbes ont du bon, de l'excellent 

même : 

« A bonne politique correspondent de 

bonnes lin;»nées. » 

La politique est exécrable, les finances 

en ressentent le plus funeste contre- 

coup . 

V.n \llemagne, le Moniteur de l'Empire 

reproduit la communication suivante flu 

Journal colonial allemand-, basée sur un 

rapport, en date du S juin 1902, du chef de 

l'expédition germanique au lac Tchad : 

L'expédition a quitté Garoua le 23 mars, 

franchi, en livrant des combats, les monts 

N«ooîo et L'ïboleba et atteint Dikoa le 21 avril 

et le lac Tehàrd le 3 mai Le retour s'est effec- 

tué le Ion»; du Loson par Maroua ; l'expédition 

est revenue à Garoua le 7juin. 

£ Dikoa, on trouva uno garnison française 

couimnidès par un capitaine et composée" de 

50,spahis indigènes et d'un soùs-offleier blanc, 

(.'elle troupe assista au hissement solennel du 

dr.ipoau allemand et se relira ensuite en ter- 

ritoire, français. D'autres garnisons françaises, 

a Koussftri et à Goullei. se retirèrent égale- 

ment devant l'expédition a lomande. 

îfps officieux nous diront assurément 

une ces évacuations résultent de nos con- 

ventions avec, l'Allemagne. 

H n'en est pas moins vrai que nous re- 

culons toujours devant les Allemands et 

qu'ils ne reculent jamais devant nous. 

montrer qu'ils sont partisans de la seconde 

solution. 

Cette politique de temporisation cadre 

d'ailleurs avec ce que nous connaissons , 

des sentiments des chefs du mouvement 

dans le Pas-de-Calais et même dans le 

Nord où depuis le dernier essai de grève 

partielle dans le but d'entraîner les cama- 

rades des autres centres à la grève générale, 

M. Bexant, pour ne citer que ce secrétaire 

général de syndicat, paraît disposé à ne 

plus engager son syndicat à prendre, seul, 

la tête du mouvement. 

La situation est à peu près identique à 

Montceau-les-Mines ou, avant les derniè- 

res élections générales, nous avons appris 

que l'ensemble des membres du syndicat, 

non seulement MM. Bouveri, député, 

Chalmendrin, mais aussi les membres plus 

exaltés, tels que MM. Merzet et Mieuiien, 

voulait bien d'une grève générale mais 

avait pris la sage résolution de ne conseil- 

ler la grève aux Montcelliens, à peine sor- 

tis des embarras occasionnés par la grande 

grève partielle, que lorsque les camarades 

des autres centres seraient eux-mêmes en 

grève. En d'autres termes, Montceau sui- 

vra au besoin le mouvement mais ne le 

déterminera pas. D'ailleurs, Montceau ne 

sera pas représenté au congrès deCommen- 

try. M. Bouveri, député, qu'on disait avoir 

reçu un mandat pour se rendre au congrès, 

a fait depuis démentir ce bruit et a ajouté 

qu'aucun membre au syndicat montcellien 

n'avait été désigné. 

La situation ne se dessine pas encore en 

Auvergne et à Saint-Eloy, où la dernière 

grève partielle a rendu prudents les mi- 

neurs. 

Toute l'agitation se concentre dans la 

Loire, à Saint-Etienne et dans l'Aveyron, 

à Decazeville. 

En ce dernier centre, les causes qui ont 

produit un commencement de grève, qui 

peut s'accentuer, sont locales. Les raisons 

de principes n'ont pas été seules mises en 

avant. Sans quoi, à n'en pas doutçr, nous 

aurions vu M. Joucaviel batailler auprès de 

MM. Evrard et Cotte, pour qu'on attende, 

pour le moins, la décision du congrès de 

Commentry avant de rien tenter dans le 

sens d'une grève générale. 

Dans la Loire, il en est autrement. Là, 

les partisans de la temporisation, dont M. 

Cotte est devenu maintenant le plus ardent 

champion, sont aux prises avec leurs ca- 

marades du comité régional — car, il y a à 

présent un comité national dont M. Cotte 

est secrétaire et un comité régional dont 

M.Beaurcgard est secrétaire. L'existence de 

ces deux comités qui tous les deux discu- 

tent de la question de la grève générale et 

la posent, ne serait pas nécessaire simulta- 

nément, s'ils étaient d'accord. Dès lors, ils 

sont en désaccord. 

Le comité national dit : «Je prépare le 

congrès de Commentry et j'attends » ; le 

comité régional répond : « Décidons-nous 

de suite. J'ai fait faire un référendum. La 

grève générale est votée dans la Loire par 

2,895 voix contre 861.» En vain, on ré- 

pond que trois syndicats seulement ont 

pris part au vote et que plus de 7,000 mi- 

neurs se sont abstenus. « Il n'importe », 

disent encore MM. Merzet, Escalier et 

Beauregard ; d'après le congrès de Lens, 

les abstentions doivent être incorporées à 

la majorité. ». 

Néanmoins, les membres du comité ré- 

gional ne doivent pas être très certains 

d'êtie suivis, car iis ont annoncé, non 

qu'ils allaient déclarer la grève de suite, 

après le résultat du référendum, mais seu- 

lement qu'ils allaient réunir leurs camara- 

des du comité pour prendre une décision 

aujourd'hui même. 

Aujourd'hui, on attend la décision qui 

sera prise au congrès de Commentry. 

i De plus, les exaltés de la région de la 

Loire, qui appellent politiciens les mem- 

bres du comité national, sont décidés à se 

• rendre à Commentry, pour forcer les po'.iti- 

( 

ciens, les endormeurs, dans leurs retran- 

l 

chements. Au besoin, ils feront la scission. 

La Fédération de la Loire reprendra son 

indépendance. 

| Bref, les membres du comité régional 

t donnent la grève pour certaine dans' la ré- 

s gion de la Loire, même si le comité natio- 

m m SPÊCIE 

Les mineurs et U grève générale 

Le moment approche où il va être encore 

parlé de la grève générale des mineurs de 

France. 

La situation, ù l'heure présente, évolue 

entre deux opinions : ceux qui auraient 

voulu décréter la grève avant que le con- 

grès de Commentry ait pris une décision 

et ceux qui, en tout état de cause, veulent 

attendre, avant d'essayer tout mouvement 

de grève partiel ou général, la réunion du 

congrès. 

Le Pas-de-Calais et le Nord se tiennent 

tranquilles et, par leur altitude, semblent 

nal se prononce contre la grève générale. 

Par contre, de tout ce" qui précède, il 

semble résulter que la grève n'éclatera à 

Saint-Etienne, malgaé le référendum et les 

déclarations précédentes, qu'après le con- 

grès. 

C'est déjà quelque chose ! 

Que sera le congrès de Commentry et 

quelles décisions y seront prises ? 

Cela est bien difficile à dire. Mais s'il est 

vrai que les membres du comité national 

qui ont été à Lille assister au comité inter- 

national et préparer le congrès de Com- 

mentry, ont l'intention d'interdire l'accès 

du congrès à MM. Escalier, Beauregard et 

Merzet et, en général, à tous ceux qui sont 

connus pour leurs opinions ardentes en 

faveur de la grève générale immédiate, on 

peut raisonnablement en conclure que la 

question de la- grève générale sera étudiée 

de près et ne sera résolue qu'après une 

longuediscussion. 

Dans le Nord, dans le Pas-de-Calais 

comme dans la Loire, les mineurs estiment 

que les compagnies ont diminué trop vite 

et trop sensiblement les primes accordées 

antérieurement. 

De là peut naître la grève. 

Par contre, les mineurs savent que la 

consommation du charbon diminue, que 

les prix de vente baissent et que les stocks 

s'accroissent. 

De là peut venir la sagesse. 

Trouveront-ils ce moment bien choisi 

pour faire une grève qui, dans une cer 

ta»ne mesure, serait profitable à plu- 

sieurs compagnies, celles qui ont des stocks 

BUffisants ou n'ont pas, pour le moment, 

assez de commandes? 

Paris, y3 septembre. 

Voici des détails sur le krach de la Banco 

Sconto, scandale linan ior gros de consé- 

quences et de révélations inattendues qui 

vient d'éclater à Rome: 

Une maison importante de la capitale 

italienne, la Banco Sconto. a suspendu 

tous ses paiements ; un mandat d'arrêt a 

été lancé contre le directeur,' Hernardino 

Guellino, ancien directeur de la Banque, 

qui avait donné sa démission au mois de 

février dernier et avait reçu du conseil 

d'administration, en récompense de ses 

bons offices, une gratification de 00,000 fr. 

A flieure actuelle, le chevalier est en 

fuite: un autre administrateur, ie com- 

mandeur Cattaneo, est accusé d'avoir 

employé 9 millions d'actions de la Banco 

Seonto à des spéculations privées. 

Deux députés italiens, MM. Poli et Pan- 

taleoni, se trouvent compromis dans ces 

opérations ; enfin l'on s'attend à l'arres- 

tation d'un troisième personnage qui a 

coopéréà la fusion de la Banco Sconto avec 

la Société Franco-Italienne de Paris. 

MM. Pantaléoni et Poli déclarent que 

s'ils ont prêté leur concours à la création 

de la Société Franco-Italienne, c'est parce 

que la présence de deux anciens ministres 

français, qu'on dit être MM. .Iules Roche et 

Flourens, leur avait donné pleine confiance 

dans l'honorabilité et la bonne foi du 

groupe français. 

Le parquet de Turin a décidé d'envoyer 

une commission rogatoire au parquet de 

Paris, à lin d'enquête. 

On mande de Rome à l'agence Paris- 

Nouvelles que de nouvelles et importantes 

arrestations, se rattachant a l'affaire de 

la Banco Sconto et de la Société Franco- 

Italienne, vont avoir lieu à Turin. 

Les journaax félicitent l'autorité judi- 

ciaire de son énergie et lui recommandent 

de taire la lumière complète. 

A ce sujet, un rédacteur de la Patrie 

fait les déclarations qui suivent : 

La dissolution de notre Société est unique- 

ment due au krach de la Banea di Sconto » 

de Turin. 

Je vais en quelques mots vous expliquer 

pourquoi : Notre Banque iranco itaiienne, dont 

la véritable raison sociale est « Société franco- 

italienne de crédit pour le commerce et l'in- 

dustrie » a été l'onée tout récemment, exacte- 

ment le 29 janvier dernier, par acte dressé 

chez M" ICassIer, notaire 0. Paris. 

Le capital constitutif de 20 millions avait été 

apporté en grande partie par le groupe finan- 

cier italien de la Banque escompte île Turin ; 

c'est vous dire que l effondrement de cette 

Banque paralyse, arrête fataiemont notre fonc- 

tionnement. 

Nous devions prendre une prompte détermi- 

nation ; nous l'avons prise. 

Demain, les Petites Affiches annonceront la 

convocation de l'assemblée gcnèralo de nolra 

société à la date du 16 octobre prochain. 

Cette dissolution s'opérera d'une façon d'au- 

tant plus facile que notre société n'a aucun 

créancier ; vous entendez bien : pas un créan- 

cier ! 

— Comment cela 1 

— Les 20 m liions ont été entièrement sous- 

crits par les deux groupes de Sociétés fran- 

çais et italien. 

Aucune action n'a été livrée au publie; les 

administrateurs fondateurs sont donc leurs 

propres créanciers et ils ne réclament absolu- 

ment rien; vous pouvez donc dire que la ban- 

que Franco-Italienne n'a commis aucun acte» 

délictueux, et que sa trop courte gestion a été 

absolument correcte; nous subissons unique- 

ment, je vous le répète, le contre-coup du krach 

italien. 

— Kst-il exact que MM. Flourens et Jules 

Ttocho fassent partie du conseil d'administra- 

tion de la banque franco-Italienne i 

— La vérité est que, lors do la constitution 

de la Société. MM. .iules Roche, alors député, 

et flourens, furent désignés comme adminis- 

trateurs ; mais M. Flourens, dès le jour de son 

élection, adressa sa démission ; quant à M. .iu- 

les lioehe. il n'a jamais piru au couseil'd'ad- 

ministration, même dans la séance de l'assem- 

blée constitutive, mais dans laquo le ii était 

reprèsuntô par M. Cattaneo. 

Je n'ai pas bosoin d'ajouter que noire ges- 

tion étant irréprochable, les deux députés qui 

n'ont rien à connaître dos opérations de la 

banque de Turin sont au-dessus deS tout SOUD- 

çon. 

— Votre conseil d'administration compi'onait- 

il d'autres ho-mmes politiques' Iruneais ï 

— Pas d'autres. 

' Notre confrère aurait voulu pouvoir en- 

. registre!' également les déclarations do 

1 MM. flourens et .Iules Roche; mais, dit-il 

> le premier était absent de sou domicile et 

s le second n'est pas encore de retour ù Pa- 

- ris. 

Enfin une information de source officieuse 

ainsi con ,ne vient d'être communiquée : 

Un journal du matin prétenda t quo deux an- 

1 ciens ministres, MM. Jules Hoche et Flourens 

seraient compromis dans l'affaire de la Banco 

t Sconto. 

j En réalité, MM. Jules Roche et Mourons ont 

fait partie du conseil d'administration do ce ta 

- banque italienne, niais ils ont donné leur do- 

- mission au mois de mai. 

s Dans ces conditions, on ne considère pas 

t comme probable qu'ils soient compromis 

t puisque les faits délictueux se sont passé» 

i depuis le mois de mai. 

! l'aris, 23 septembre. 

M. Flourens vient de confirmer a un ré- 

1 da-'tettr de la Liberté, que dès le mois de 

mai dernier, aussitôt après son élection do 

e député, il avait donné sa démission de la 

Société franco-italien ne, en expliquant dans 

s sa lettre qu'il estimait qu'un homme poli- 

u tique ne doit pas se mêler d'affaires Hnau. 

c oic.res. 

s L'ancien ministre des affaires étrangères 

a expliqué qu'il est donc et qu'il tient a 

rester absolument eu dehors do cette af- 

faire. 

NOUVELLES HILITAliiES 

Paris, 33 septembre. 

Nous avons annonce les promotions 

comme devant paraître entre le M et le > 1 

de ce mois. < m dit maintenant qu'elles su- 

biront un léger retard: elles seront pu- 

bliées le ;.'8 septembre. 


L Aurore, dont nous reproduisons \'\m 

.fonuatiou sous réserve, assuie

&Sc>v>woén Sepre 190» 

lustre de la guerre vient de mettre en 

disponibilité par retrait d'emploi le com- 

mandant de zouaves Vanderberg pour 

avoir frappé d'un coup do poing au visage 

un de ses hommes qui avait commis une 

faute pendant une halte aux environs de 

Sathonay. 

q 

ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE 


Voici la liste de classement de sortie 

par ordro de mérite des élèves de l'école 

de Saint-Gyr : 

1. Dentz. Bourilat. Courteau. Frère. Caillant, 

Lecomte, Uarnacho. Leeoq, Mouilleron, Cous- 

ti 11 ère 

11 Rarthéleinv. Rourdroaux. Isabelle, Cro- 

chet', Gamonet, Martin, do Blandlttiêres, Bon, 

Lanquelot. liret. . 

21 Do Kamolort, Coradin. do Mcrry, Co- 

din, Letang, Bol 11', Robin, Paillard, Grau, Ver- 

LA CONQUETE DE L'AIR 

Aix-en-Provence, 23 septembre. 

A 9 heures du matin, le Méditerranéen 

se trouvait à 40 kilomètres do Palavas, 

dans la direction de Blzertft; le temps est 

superbe, les expériences de déviateur com- 

menceront dés que la bise sera favorable. 

1 ;f ai 


81 t-echot, Halle. Gourdon. Sohmidling, 

Lovot, Gasne, Souabaut, Gaquiere, Brawe, Le- 

poutre, Boyre, _ , 1( 

41 Marckort, Hurst. Raulm, Defeyer. de r 

Luxer, Madon, Bernard Paul. Picard, do Mar- r 

guette, d'Aurotto. '. „ .. 

&1 Lecoublet, Lelong, Kaermann. Mohnie. ,, 

de Cordon. Kleindienst. Javelior. de Chabert, - 

tossat. Râlasse. 

G] Prudhoœine, d'i'seodcca, Laflon, Vita.i. 8 

Bouchot. A. Marchai, Charpentier. Sale, Sevin, e 

de la liordorio. , , ' e 

71 Lapatlu. Delly. Favrol. Bancel. Servan- u 

tre. Chemin, de Galard. Mimait. Deguu, Loi- j 

S °81 Michal, de Santal. Laurent, Landau, „ 

Hacâ, Copp»y, do Rivonne, Paillas, Doméjean. J, 

91 Guiraud. Guiehon. de Meuninck, gCouil- 0 

Jeau. Fassin, Poissonnier, Briois, i-erry, d'Ai- d 

euilion. Lefèvre. 

101. De Lamy. Maignan, Veimer, Magnin. e 

Beaumont, Dromard Pierlot, deLaveimo, Des- c 

mazes, nouais. „„ m 1 

111 Clavier. Pomarodo, Ihoumassin, Plan- 

che. Henstchel. Longin, Cottel, Larmet, do Fn- 

ramond. Hardouin. 

1 

121 Lacoste. Motzinger, Hure!, Matinco, 

Texier, Jacquemet, Potttjean, Florentin, Delà- i 

touche, Madet de Chanzy. _ E 

131 Goudv, Luzzany. Gaillard, Flavigny. Be- r 

jurd, Henry, Muller, Merson, Neuville, du J 

Boi/.el. . I 

141. Banelle, Bouvet, Marcel, Hennequin, l 

Alph. Louis, de La Gatinerte, Jean, Gazeilles, ' 

Crémière, Lhote. 

151. ChaTanne, Marée. Couder. Lachaise, ( 

Kappier, Thiry, Aujae, Labadie, de Itaguenel, ( 

Laurent (Joseph). 

161. t'estar, îlartung, Chevron, Bérengor. 

Franchi, Lac oix (Maurice), do Iriontanges, Va- ! 

'entini. Noiret, Haas. I 1 

171. De Bizemenot, Basse-Brioulo, Lemar- 

delv, Tamburtini, Bolle, Munier, Choron, Alt- 

maver. Rapide , Puchin. , 

181. Berfhier, Guigaard, Schaoi'fer, Raymond. , 

Haborslock. Leeoq. de Bourmont. Maréchal, 

Davadant. Chalumeau. ' 

191. Ponsignon. Arnaud, Vanduict, do Loa- 1 

rer, Belliard, d'UspeuilIes, Boule, Valontin, 

Jdillard. Bourg. i 

201. Robert, de Lamarzello, Adebert. Dimy, 

picard, Laehambre, de Taillandier, Vilbossier, 

des Varcnnes. Le Bourva. 

211. Seigneur, de Luget. Bruohet. Roger, Bu- 

fresno, Derville Merol, Louis (Victor), Chati- 

nieee, Debo .viez. 

221. Petit, Renard, de Rendinger, Monct, 

Baulrann. Vallier, Moutot, Bernard (André;, 

Jean André. Boissel. 

231. Bordes. Dormoy. do Boehofort, Borger, 

Schmitt, de Roehemonteix, Chabauty, Viallét, 

Quiemenez. Larissa. 

311 . Bernard Duverger, Quintard, do Beaure- 

cueil, do Maillard. Van der îleydein, do Roza- 

ven, Hérault, Robin, André. Vasseur. 

251. Pellet, Xtievant. Tibaut. Boluis, Carre, 

Benethelies, Anlier, Pugons, Maulny, Coulon. 

251. Rejeune, de Champs, de Lombares. Her- 

vieu. Fleury, Daniel, Sausse, YVilmann, Gui- 

Ihaumon, Grenier. 

271. Foucbet, Dorasso. Mignot. Vincent, La- 

noe, Hugot. Derville, Baras, de Rogoa de Pru- 

niôros, Massant. 

281-, Boigey, Audran, Maurette. Ouvrard. 

Langlois, Rosombes, Strot, Bail io, Goillot, 

d'Hotelous. 

291. Gouspy. Bomani, do Pleuralle. Magnan, 

Fischer, Baitazard, Coutard, Verdarainus, Bar- 

thélémy, Pinol. 

£01. Lacharne, LafTonl, Dubern, Dovonces, 

Boivin. Goriinet, Abadie, Jules Boissel, Millot, 

io la Monneraye- 

311. Sairetat, chasse!. Chausson de. Lassenco, 

;le Vibraye, Jouela, de ia Guillionière, d'AUard, 

Caltard, .'ioubert. 

321. Pissard. Goudouneix, Rousseau, d'Azon, 

Dop, Relaunay. Leguay, Dusurgoy. do Soubey- 

ran. Sadou!. 

MCI. Meunier. Sandrier.Maleor, Dauphin, de 

Villepin, Leblanc Dubois, Vauth. in, de Cour- 

son, do Lesquen. 

341. Belfort, l'ttHlët, Aunos, Vaffler. de V'r- 

îiraye, Bertrand, Reissor, Bolloc, Voilquo, Gi- 

lar îoni; 

35-1. Panchaud. Peyronny. Fontan, (îerfroy. 

Haac, Buseigaeur, ' Vermenouzo; David, du 

Guet, Patchal . 

o il. Laval, Taillandier, Loyer, Gérard, Cour- 

rier, Finas, de Ricard. Roinset, Martin, ds 

Solôro 

371. Roux, Romieux. Dubos Jude, Bars. d'A- 

doisar.i, Bnrbet, de Sartigcs, du Mesniklet, 

l'hibaut. 

3Sî. Deustehman, Beerner. Gauthier. Ku- 

filiard, Braaetiére, Germardi, Allard, Bougain- 

villo. Bonedotti, Navarre. 

891. Lancieo, do Montesgou, do Ladoucotto. 

Vordier. M«sseg«e. Medan, Escalle, Cossart, de 

Tavernay, Con», 

401 . DèUdHçn&c, Le Tournir, Arène, Wicls, 

Chéries Lacroix. Paoli, Boistel. Kscat. Bresson. 

Gaston Leblanc. 

411. Chevalet. Labouret. Délitât, do Rouville, 

Bergerot, Bard, de Moras, François. Maillet, do 

Surgores. 

421. Rouge. Lefort. An drain. Moroau, Man- 

coau, Boucher, Max, Thomas, Clouet, de Va- 

rax, Mi ;uei. 

cil. Hugues, de Testa, de Raucourt, Vidry, 

tle Percin Dslalande, Gorte, Curiason, do Bouï 

Jouais, .lacquet. 

Ml. LoichOt, Dolaudry, Prospéri. Mulset, de 

Kéranien, Bouquin, Boôsson, Lafargue, Boyor, 

de Beugy. 

451. Brûle, de Gonnoville. Gave. Runacher, 

Le Boette. Oopuis, Leseurre, Georges Rous- 

seau, Hillairei., do Sablet. 

401. Do HoauiPegard, Orthlier, Gras, Paul 

Frcro. Cainart, Roussol, Kayser. Millet, Huin, 

ilo Vigan. 

471. Variengion. Mathivor. Eonifloe, do Nan- 

tcuil, do Forges, Roche, Bristsch. Dullos, Hart- 

mann, Dupin. 

481. do Saileneuve, Pezen, d'Harçoort, Gal- 

lon. Perrot, Boulzin, Maraval, Gabet, .lulliany, 

Blanc!, y. 

491. Gissard, Dezitter, Pinte. Pedarro, d'Au- 

cbald, Martin de Sabattier. Garréro, About, 

Baudoin. 

ÛJI . Morit. Cari, Jung. Annosloy, do La- 

prado, Biosteh, Mores, Thanneur. Trinquet, Po- 

ràrd. 

511. Lanto-z, de Ville d'Avrav, Casteaoret, 

Kahn, Pinguet. 

un une m?sjuu\£. 


Du Gaulois : 

Le général André est rentré hier soir à Pa- 

ris, venant de Govrey-Chambortin. 

A peine arrivé dans ses appartements de la 

rue Saint-noininiquo. le ministre do là guerro 

qui paraissait très nerveux s'est l'ait apporter 

les journaux. 

Le général André n'as pas vu M. Combes et 

nous doutons qu'il ait reçu lo capitaine Ilura- 

bert. 


Nous avons signalé, d'après le Gaulois, 

le retour du général André et son arrivée 

rue Saint-Dominique dans un état da su- 

rexcitation très visible. 

11 n'est pas douteux que ce soit là le 

résultat de la lecture du discours de M. 

Combes ; tout fait croire que la colère du 

général André ne s'est pas apaisée ; ce qui 

est certain, c'est que ce matin il se mettait 

en route pour Rambouillet où il allait s'é- 

pancher dans le sein du président de la 

République. 

Le général est arrivé à 11 h. lpî et, con- 

formément à tous les précédents, le prési- 

dent de la République a retenu le ministre 

de la guerre à déjeuner. 

Que diable a-t-iï bien pu se passer entre 

eux deux, lorsque « la chaleur communi- 

calive » du festin est venue au secours de 

la colère terrible du général? 

M. Combes a de, à' coup sûr, faire les 

frais de la conversation et quels frais ! 

Peut être M. Loubet, qui ne peut plus 

ignorer que le général sollicite un mandat 

aux prochaines élections sénatoriales, lui 

aura-t-il conseillé de s'armer de patience 

jus sue là et d'attendre de pouvoir, du haut 

de la tribune, foudroyer le président du 

conseil. 

Le spectacle de ces deux rancunes, de 

ces deux colères, devait être dans tous les 

cas bien curieux. 

En outre, un résident anglais sans caractère 

ol'liciol, mais soutonu par lo vice roi do l inde, 

est arrivé; 1! so prépare A réorganiser les ser- 

vice» administratif et iinan aers du su.tanut 

qui est vassal du Siam. 

du sultanat 

LactClialeiircammunicaUYG des topls » 

Paris, 2'! septembre. 

M. Denys Cochin, député de Paris, qui 

devait, ainsi que nous l'avons annoncé, 

interpeller le président du conseil sur les 

discours récents des ministres do la ma- 

rine et de la guerre, fait savoir au Jour- 

nal des Débats, dans une lettre très spiri- 

tuelle, qu'il renonce à cette interpellation, 

« tout le inonde, à l'étranger comme en 

France, étant d'accord pour n'attacher aux 

paroles du ministre aucune importance, 

selon l'expression de M. Combes même. 

«M. Combes, écrit M. Denys Cochin, a 

n jouté qu'on devait chercher la cause de 

semblables écarts oratoires dans la « cha- 

leur communicative des banquets ». 

» Ce dernier trait m'a désarmé, car un 

interpellateur ne peut vraiment se mon- 

trer plus modéré à l'égard des ministres 

que ne l'est M. Combes lui-même et cepen- 

dant, si je répétais la propre phrase de M. 

Combes à la tribune, si je parlais de l'in- 

fluence « de la chaleur communicative des 

banquets » sur les harangues ministériel- 

les, ne serais-jc pas assuré de soulever une 

tempête et d'être rappelé à l'ordre, même 

avec inscription au procès-verbal ? 

» J'aime mieux admettre comme tout le 

monde que l'incident n'avait aucune im- 

portance et ne point m'exposer aux ri- 

gueurs du règlement. 

« Veuillez, etc. » 

dent du conseil, M. Pelletan a proleste 

contre l'horrible mensonge expédié dans 

un télégramme dans lequel on le repré- 

sentait comme un homme d'agression con- 

tre les nations voisine 1 ;. 

Un de nos confrères écrit à ce sujet : 

Eli somme, M. Polletan nie tout simplement 

avoir prononcé le discours télégraphié non pas 

par un mais par plusieurs reiiorters.ee qui en- 

lève à sa dénégation toute vraisemblance. 

Parmi toutes les dépêches venues d'A.jaccIo 

ou do lîizerte, pas uno n'est venue apporter au 

texte connu une différence sensible. 

M. Combos, du reste qui était à même d'être 

bien renseigné puisqu'il avait son (l'a aux cO- 

los mémo de M. Pelletan n'a pns essayé do 

nier les textes que nous connaissons ; il los a 

expliqués, mémo assez brutalement, comme 

« le résultat do la chaleur communicative d'un 

banquot » et n'a pas craint do désavouer ceux 

de ses collègues qui parlent t tort ot à tra- 

vers. 

FAITS 

USTATUE DE CATHELINEAU 

Angers, 23 septembre. 

C'est hier matin, à ? heures, que le com- 

missaire spécial Poata, accompagné de 

vingt-cinq gendarmes, s'est rendu a Pin- 

en-Àiauges, pour procéder à l'enlèvement 

de ia statue de Cathellnoâu. 

Le maire était absent; l'adjoint a refusé 

de procéder à l'opération qui a eu lieu sous 

la surveillance de l'architecte. 

A 11 heures, tout était terminé; la sta- 

tue a été placée dans une caisse scellée à 

l'école des garçons du Pin. 

Un héritier de Cathelineau, assisté d'un 

huissier, a protesté. 

La politique étrangère ïiaftiâii 

La Haye, 23 septembre. 

M. Kuyper, président du conseil, répon- 

dant aujourd'hui à la Chambre à une ques- 

tion relative à une alliance de la Hollande 

avec une autre puissance— il s'agit en l'es- 

pèce de l'Allemagne — a déclaré qu'aucun 

traité n'a été conclu ni préparéjet qu'aucune 

note n'a été échangée officiellement ni offi- 

cieusement. 

Cette déclaration catégorique du prési- 

dent du conseil a été accueillie avec une 

satisfaction unanime. 

La Chambre constate ensuite que les re- 

lations avec les puissances étrangères de- 

meurent amicales. 

Le Commandant Leroy-Ladiirie 

Nantes, 23 septembre. 

Voici les noms des témoins qui sont 

cités dans l'affaire du commandant Leroy- 

Ladtirie : 

Le général de Larnac, adjoint au préfet 

maritime de 1.orient ; le colonel llarret, 

du liic d'infanterie ; le lieutenant-colonel 

de llesplendy, du 19 r , et le capitaine Gas- 

lineau, du ;y. 


La séance commencera vendredi exac- 

tement à neuf heures; les portes seront 

ouvertes à huit heures et demie ; les per- 

sonnes munies de cartes pourront seules 

pénétrer dans l'en einte réservée. 

L'ordre de mise en jugement a été noti- 

fié au commandant Leroy Ladurie par l'un 

des comuiis-grefllers du parquet militaire. 

Rappelons que le commandant, qui est 

né en 1859, est marié et pire de cinq en- 

fants. 

(- 

Les yenerans tfoers en Elirons 

c 

Rotterdam, 23 septembre. 

Un dîner aôtéorïert aux généraux boers 

par les comités pro-boers, dîner auquel 

prit par le bourgmestre; Botha porta un 

toast à la reine Wilhelmine « qui est aussi 

aimée des Boers que des Hollandais ». 

Après le dîner, les deux généraux ont 

assisté à un concert populaire : l'enthou- 

siasme était indescriptible. Botha a pro- 

noncé un discours où l'on a remarqué que, 

parlant de M. Kruger, il a répété à diver- 

ses reprises ces mots :« notre bien-aimé 

président. » 

Les deux générauxsont repartis à2 heu- 

res, acclamés par la foule sur tout le par- 

cours jusqu'à la gare. 


Le général de Wet a appris hier la nou- 

velle de la mort, dans l'Afrique du Sud, de 

son fils âgé de 13 ans. 

Cependant, de Wet a pris part ce matin 

à la conférence des autres généraux. 

ÉLECTIONS AU COMIl GfflR\L 

Besan.on. 21 septembre. 

' M. Alfred Ramlwud, sénateur progres- 

siste, anc'en ministre de l'instruction pu- 

blique, a été élu au conseil général dans 

le Canton de Leviet, par 1033 voix contre 

845 a son concurrent ministériel, M. Oirod. 

Cal,lis, sf3 septembre. 

Une élection au conseil général a eu lieu. 

t'A fui îHrïf w i ivni-^cfl t r \ 

T A? U 

L fiLLlAliiiJDj IftAliLU iiîJl rVulitlLEi 

Paris, 23.septembre. 

Un journal anglais publiait ce matin la 

sensationnelle dépêche suivante : 

Saint-Sébastien, 22 septembre. 

Un haut personnage a déclaré que l'accord 

entre la France et l'Kspagne était conclu : les 

termes de l'accord n'ont pas été publiés jus- 

qu ici parce que certains détails restent A ' ré- 

gler. 

La Correspondancia croit toutefois que la 

convention sera incessamment publiée.. 

D'autre part, un de nos confrères à ti- 

rage tardif s'est fait l'écho d'une déclara- 

tion émanant du ministère des affaires 

étrangères, et qualifient de, pure fantaisie 

le bruit répandu par le journal anglais 

d'une alliance franco-espagnole. 

Enfin, un rédacteur d'eu journal du soir 

s'est rendu au ministère des affaires étran- 

gères où un fonctionnaire du cabinet de 

M. Delcassé lui l'ait, dit-il, la déclaration 

suivante : 

Il n'y a rRn do vrai dans l'information que 

vous me signalez et vous pouvez dire que lo 

ministère des affaires étrangères la dément 

officiellement. 

LES PORTS FRANCS 


M. Trouillot, ministre du commerce, qui 

était déjà dans l'intention de s'occuper de 

la question des ports francs, compte pro- 1 

iiter de l'occasion que lui offrira le dép H 

par M. Thierry, député des Bouehes-du- 

Kliône, d'une proposition de création de 

port franc à Marseille, pour demander à la 

Chambre d'étudier cette question dans son 

ensemble. 

A cet effet, le ministre réclamera le ren- 

voi de la proposition Thierry à une grande 

commission spéciale, laquelle aurait ainsi 

à se pronon er sur le principe des ports 

francs ou des zones franches et sur le 

choix des villes maritimes françaises où 

cette mesure serait appliquée. 

Presque tous nos ports marchands en 

réclament le bénéfice, mais il est évident 

qu'au moins a litre d'essai il ne sera fait 

choix au début que de trois ports au plus, 

un sur la Méditerranée, un autre sur 

l'Océan et le troisième sur la Manche ou 

sur la mer du Nord. 

Four le premier et le second cas, Mar- 

seille et Bordeaux sont tout désignés ; 

pour le troisième, il y aurait à choisir 

entre le Havre et Dunlcerque. 

LA QUESTION DES SCELLÉS 

PlOërmei, 23 septembre. 

M. Lemoine, président du tribunal civil 

de Ploërmel, a rendu son ordonnance dans 

l'instance introduite par le duc de Rofian 

contre M. Moulle, préfet du Morbihan, 

instance ayant pour but de lui re.ndré la 

libre disposition et la jouissance de l'im- 

meuble lui appartenant et dans lequel était 

installée l'école libre des Sœurs de Lanouec 

et d'obtenir l'enlèvement des scellés et au- 

tres obstacles qui pouvaient l'empêcher de 

jouir de ses droits de propriétaire. 

Le président a rejeté le déclinatoire du 

préfet du Morbihan dans une ordonnance 

dont voici les principaux motifs : 

Attendu qu'il résulte du texte de la loi du 

1er juillet rail neuf cent un et des travaux par- 

lementaires qui on ont précédé la rédaction, 

que les mesures d'exécution et la sanction des 

dispositions do cette loi ont été laissées à l'au- 

torité judiciaire seule : 

Attendu d'un autre c:Hé, que le décret du 

1er août 1302 n'ordonne que la fermeture do 

l'eecle de Lr.nouèe, sans ordonner, en outre, 

l'apposition des scellés et que cette fermeture 

a été accomplie par le fait mêrae do la sortie 

des Seours : que le décret ayant été ainsi plei- 

nement exécuté, l'apposition des scellés, pos- 

térieure et étrangère à cette exécution, sur 

une propriété privée qu'aucun lien no ratta- 

chait pus A-l'administration, n'a pu avoir lo 

caractère d'un acte administratif; 

Attendu, en outre, que le commissaire spé- 

cial, M. Gide, n'avait pas dans l'espèce qualité 

pour poser les scellés : 

Attendu que ces scellés doivent être considé- 

rés comme n'ayant jamais existe; 

Attendu que les parties reconnaissent qu'au- 

jourd'hui ils n'existent p us en réaiité ; qu'il a 

enfin été verse aux débats une déclaration 

d'ouverture d'é. ole laïque faite par une de- 

moisello Kugonio Crien ; 

Attendu que la propriété de M. lo duc do 

3'olian n'est pas contestée, que provision au 

surplus est due aux titres, 

Par ces motifs, 

En rejetant le déclinatoire de M. lo préfet 

du Morbihan, nous déclarons compétent ot 

statuant provisoirement, autorisons M. lo duc 

de iiohan A reprendre possession de son im- 

meuble, ordonnons au besoin que les scelles 

qui ont été apposés lo S août dernier soient en- 

levés et commettons l'huissier de service. M' 

Morin, pour en assurer l'exécution immedia- 

temi nt. 

Après le prononcé de cette ordonnance, 

inspirée comme on le voit par les considé- 

rations juridiques de l'arrêt rendu par la 

première chambre de la cour de Lyon, le 

leprésentant du préfet a pris la parole et 

déclaré que le préfet prenait un arrêté de 

confiit qui serait immédiatement déposé 

ou notifié au greffe. 

cas, Mar- 

désignés ; 

à choisi r 

La Sort de la Reine des Belges 

Bruxelles, 23 septembre. 

Le XX8 Siècle annonce que sur l'ordre 

formel des médecins, le roi répartira dès 

jeudi pour Luchon pour y terminer sa 

cure. 


C'est ce matin, à 14 heures, qu'a été cé- 

lébré, en l'église Notre-Dame de Laeiien, 

le premier service funèbre à la mémoire 

de la reine Marie-Henriette. 

Cette cérémonie avait attiré aux abords 

de l'église une foule énorme ; très peu de 

personnes ont été admises à l'intérieur. 

Le roi, le comte et la comtesse de Flan- 

dre, le prince et la princesse Albert, la 

princesse Clémentine, les présidents des 

Chambres, les ministres et les dignitaires 

do la cour et les serviteurs du palais ont 

assisté seuls à la cérémonie religieuse, cé- 

lébrée par le cardinal-archevêque do Ma- 

lines. 

A l'Elévation, les troupes qui rendaient 

los honneurs dans l'église, ont présenté les 

armes. 

Vers midi, la cérémonie était terminée ; 

après le service, le publie a été de nouveau 

admis dans la. crypte et a déiilé devant le 

cercueil de la reine qui. dans quelques 

jours, sera inhumée dans l'un des caveaux, 

entre son fils, le duc de Brnbant, et la 

princesse Joséphine, sa fille, décédée en 

1871. 

LE CRNGRES DE COMMENTRY 


C'est demain, on le sait, que se réunit à 

Commentry, le congrès national des mi- 

neurs ou doit être agitée la question de la 

giwe générale des mineurs. 

Dans le Nord, à Anzin notamment, où 

les mineurs sont particulièrement violents, 

ceux-ci ne cachent pas leur intention de 

recourir au moyen extrême de la grève 

générale. 

A Denain, le citoyen Cotte a pronosti- 

qué que la grève durerait un mois, deux 

mois peut-être, et il a conseillé aux ou- 

vriers "de faire des économies en vue de ce 

long chômage. 

Dans le Pas-de-Calais, les mineurs sont 

beaucoup plus calmes ; M. Basly n'est pas 

partisan d'une grève générale qu'il consi- 

dère comme devant être néfaste non seu- 

lement aux ouvriers mais à l'existence 

même des syndicats. 

Il est d'ailleurs souffrant et n'a pas 

assisté aux réunions de Lille ; les chefs 

des syndicats ne se dissimulent pas que les 

ouvriers courent à un échec mais ils sui- 

vront leurs troupes par crainte des politi- 

ciens qui les poussent. 

Quant aux mineurs du bassin de la 

Loire, on sait que deux de leurs représen- 

tants au congrès de uenain, le délégué du 

syndicat de la Loire, M. Beauregard, et le 

délégué de la Fédération léglo'nale de la 

Loire, M. Escalier, sont partisans de la 

grève générale. 

Le bruit court à Saint-Etienne que pour 

forcer la main aux délégués] au congrès, 

les mineurs de Saint-Etienne et de Eir- 

mlny, se mettraient en grève dès demain 

matin, mais on croit plutùt que le travail 

continuera jusqu'après les décisions du 

congrès. 

Le syndicat des mineurs de Villars réuni 

hier soir, a décidé que son représentant au 

congres de Commentry devrait se retirer 

si M. Escalier était admis à siéger. 

C'est la mise a exécution de la résolution 

prise depuis plusieurs semaines. 

D'autres réunions qui ont eu lieu à Ro- 

che-la-Moriière et à Eirminy ont été agi- 

tées. 

De l'avis des personnes compétentes du 

monde syndical et même de plusieurs di- 

recteurs de Compagnies, la grève générale 

sera votée avoc un seul objectif d'ordre 

général: ou bien la journée de huit heu- 

res, ou bien plutôt la retraite de 2 francs 

par jour. 

Notons enfin que dans le congrès inter- 

national oii ia majorité des délégués ont 

intérêt à voir les affaires se brouiller en 

France, la grève générale a été votée sans 

avoir attendu l'avis du congrès de Com- 

mentry. 

La Caîaslroplio Je la Marllnipe 

Saint-Thomas, 2> septembre. 

' Le vapeur Neioinglon a rccueill, diman- 

che après midi, a quatre milles et demi de 

la Soufrière, une des extrémités de la sec- 

tion de Saint-Vincent, du câble rompu. 

il avait à peine liai de ramener le eàble, 

lorsqu'une violente éruption se produisit, 

1 

;\ l'improviste. Le navire s'éloigna rapide- 

ment, poursuivi par d'épais nuages de fu- 

mée. 

Terrible drame 

Lyon, 33 septembre. 

T'n drame épouvantable vient do se produire 

dans la rue des 'le.purins, au numéro 4. Un 

alcoolique nommé Patct. ouvrier cordonnier, 

qui, depuis hier qu'il était allé voir A la voguo 

uno l'emmo to: pille, no parlait que d'électricité, 

a dit tout A coup à son en ont. uno fillette do 

7 ans : « Viens, jo vais t'élOCtri8or. -> 

Sans crainte l'en ant alla vers son père. Ce- 

lui-ci la prit dans ses bras, ouvrit la fenêtre et 

la jeta du quatrièmo étago dans la rue, où le 

pauvre petit elro s'écrasa littéralement. 

Folio do désespoir, la mère se mit A crier : 

« Au secours ! A l'assassin ! » La foule s'ameuta 

et s'empara du misérable pèro qu'ello tua a 

moitié. C'est une loque que les agents condui- 

sirent au violon. 

Sinistre tnoritirrte 

Londres, 3'J septembre. 

Lo steamer français tfanssn s.est échoué à 

Andovoranto; des essais ont été laits, niais 

sans succès, psur le remetre A dots. 

Lo crisno do Bologne 

Bologne. 33 septembre 

L'avocat Muni, dans la prison île Baveroto, 

oceupo uno chambro particulière ot so nourrit 

il ses frais. 

j| sembla très abattu ot parait avoir beau- 

coup maigri. 

Peut-être, lo changement quo l'on obsorvo 

dans sa physionomie provient-il surtout du lait 

que l'assassin a depuis quinze jours laissé 

cro tro toute sa barbe. 

Le doctour Brasuo'a a examiné le prisonnier; 

do son oxanien résulte une découverte inatten- 

due et qui pourrait fort bien fournir à la dô- 

i'onso des arguments do la plus hauto impor- 

tance. 

Murri porte A l'avant-bras droit une largo 

blessuro causéo par un instrument A doublo 

tranchant. 

Un journaliste a obtenu l'autorisation devoir 

Murri dans sa prison : « Murri, raconte lo re- 

porter, était au lit. 

» Lors do ma visite, jo lui demandai des 

nouvelles de sa blessure et l'avocat me mon- 

tra sur son avant-bras deux larges plaies A 

demi cicatrisées ot qui semblaient provenir 

d'un coup de stylet. 

» Murri parla ensuito avec la plus vive émo- 

tion de sa sœur malade et manifesta tout son 

étonnement delà savoir arrêtée. » 

On prévoit que le dépouillement de la volu- 

mineuse correspondance de la comtesse Bon- 

martin fera éclater do nouveaux scandales. 

Beaucoup de personnes de la meilleure so- 

ciété, parmi lesquelles plusieurs dames, se- 

raient sur lo point d'être impliquées dans l af- 

iairo. 

Madrid, 23 soptembre 

A Pontovedra, le plancher d'une maison oft 

vingt personnes veillaient un cadavre s'est ef- 

londro; quatre personnes ont été blessées et 

huit ont ôti! contusionnées, 

Barcelone, 23 aoptoinbro. 

Près .h; la station do C.alatayud. le train ox- 

press do Madrid A Barcelone a été assailli par 

des voleurs ; I s voyageurs ont pu en arrêter 

un qui a été livre à la gendarmerie. 

Rome, 23 septembre. 

Dans la neto qu'il a adressée au Vatican, Is 

gouvernement espagnol accepte la commission 

mixte proposée pur io saint-Siège, qui sera 

chargée d examiner la question do rôduelion 

de traitement ecclésiastique. 

Lo Vatican considère cotte concession com- 

me très impôt lanto ot ospôro qu'elle facilitera 

l'entente avec l'Espagne. 

Course3 tle chevaux 

Un faussaire rangé 

New-York. 23 septembre. 

Une des principales maisons de banque de 

Chicago va essayer de mettre en pratique un 

nouveau système de défense contre les faus- 

saires. 

i lle va engager un faussaire pour en décou- 

vrir d'autres ; elle a offert A un iaussaire èmô- 

rite, Charles Becker, de très gros appointe- 

ments s'il consent à entrer A son service. 

Son emploi consistera dans l'examen des 

baaknotes et des chèques douteux. 

Becker va prochainement quitter la prison 

de Saint-Quentin, on Californie, où il purge 

une condamnation A cinq ans. 

Toutes les banques sont enchantées, parce 

qu'ei es craignaient qu'A sa sortie do prison ce 

laussa ro ne les remît en coupe réglée et elles 

lui auraient volontiers fait des rentes pour lui 

permettre de vivre honnêtement. 

Tremblement de terre 

New-York, 23 septembre. 

Un télégramme tle Guyaquil annonce qu'une 

forte secousse de tremblement de terre a été 

ressentie hier après-midi. 

Les Aîpes homicides 

Paris, 23 septembre 

On avait annoncé hier quo deux touristes 

français, deux guides et trois porteurs ayant 

tenté de faire tie l'ascension du mont Blanc 

par lo versant italien, avaient été précipités 

dans uno crevasse et s'ôlaient tués. 

Une dépêche do Ûhamonix dit, aujourd'hui, 

que cette nouvelle est absolument inexacte : 

aucun accident n'est survenu ces derniers 

jours dans la région du mont Plane à des gui- 

des o t A des porteurs de Chamonix. 

Des guides, revenus hier d'une ascension au 

sommet, assurent n'avoir rien vu ni rien ap- 

pris d'anormal. 

Genève, 23 soptembre. 

Les guides de Grindelwald, en gravissant 

hi.r !o Wetterhoen, ont trouvé lo corps de 

M. Marcon ot «lu guide Fritz Bohren qui avaient 

été tués le mois dernier en même temps qu'un 

Irero de M. Fearon et un autre guide. 

Les quatre corps ont été réunis dans lo môma 

tombeau. 

Vionno, 23 septembre. 

A Seokugel. dans los Alpes autrichiennes, un 

médecin de Berlin, lo docteur Loiser, s'est tué 

en tombant dans une crevasse. 

A HAMnomu .rtT 

,, . Paris, 93 septembre 

Prix do Voisins, course de haies, A réclamor, 

2.0UU iranes, 2,60 1 mètres environ.— 1. Alur- 

sala, ~|2. à M. Wcaver iMaiduient); 2. Moné- 

gasque, a M. A. Rauquet-Lemailre (Berges); 

'J. Loustic, S, A M. A. Longiils (Konun). 

Non placés : Bon Vivant 80, Viscos 10. Tom- 

bouctou 2, Chandos il 10, Saint-Avcrtin 12, 

Borgerotto 13, Gamino III 7. 

Doux longueurs. Uno courte tête. 

Mutuel : gagnant 22 5') ; placés : Marsala % 

Monégasque 12, Loustic 10. 

Prix do la Société sportive d'encouragement, 

1,000 francs, 2,600 mètres environ. — 1, Gas- 

con, 4|6, A M. M. Caillault (J. RoiffR 2. Bar- 

boulin, l'qlO, A M. lo comte do Fois (Spears); 

0, I ryng Pan. 8, A M. II. Andrews (Bowen). 

Une longueur et demie. Roux longueurs. 

Mutuel : gagnant 8 50. 

Prix des Bonnellos, 5.CO0 francs, 900 mètres : 

environ. — 1, Morning Star. R'qlO, A M. Cail- 

lault (.1. Relu) ; 2, Uunico il. 4[6,à M. Io comte 

de l'els (Spéarâ) ; 3, Germain II, 25, a M. G. 

King (King). 

Non placé : Grand Old Man 25. 

Une longueur. — Cinq longueurs. 

Mutuel : gagnant, placés, Morning Star 6, 

EuniceII5 60. 

2.; prix do la Société des steeple-chasos da 

France, steepU-obase, 6e série. 2,000 francs, 

3.4 io mètres. — 1, LignonJ 4p. A M. lo duc da 

Brissac (Smith) ; 2. Brucotte, '.), A M. H. An- 

drews (Warman) : 3. Almivare. 30 A M. Mail- 

ler (Sargonti. 

Non placés : L'Aiglon II 14, Corfou 12, Adi- 

chad 12. 

Trois longueurs, 8[i de longueur. 

Mutuel : gagnant 9.50, placés Lignon 8 50. 

Brucetto 8. 

Prix de Dampierre. steeple-chase-hacks et 

hunters, handicap, gentlemen- riders, 2.000 fr.. 

8,400 mètres. — 1, Raba (S, A M. II. IJuteeh (M. 

Loubignac); 2, Bacchus l'qlO, A M. lo vicomta 

Vassal-Montviel (M. de Montègutj; 3, Nativa 8, 

à M. Alf. Moore (M. F. de Montôgut). 

Non placés : Bon-Mot 4. Pantin-H 6, Scoctcb 

Hawk 7, Bigoudi 12, Cliristiane 13. 

Six longueurs. Une tète. 

Mutuel : gagnant 101 ; placés, Baba II 50. 

Bacchus 6 50, Nativa 8. 

IE L'AVEYRON 

FITES 

IA LU 


Le bureau du Syndicat des pub-licistes 

chrétiens s'associant aux protestations 

soulevées dans toute la presse indépen- 

dante à propos du procès intenté à ['Indë- 

pendance Bretonne, a voté la motion 

suivante : 

Atlendu quo la procédure suivie par le gou- 

vernement est attentaloiro A la liberté do la 

presse ; 

Que le recours aux tribunaux correctionnels 

a pour but évident d'assurer uno répression 

qui serait refusée par lo jury, seul compétent 

en la matière : 

Déclare adhérer A la délibération du Syndi- 

cat do la presso parisienne et tenir lo juge- 

ment rendu par lo tribunal do Saint-Brieux 

comme constituant uno violation f.agranto de 

la loi de IS81. 

line 

M, 

pror 

M. uaiiet pro; 

voix. : M. Basset 

lembier, soeialist 

il y a ballottât; 

iSle, a ODKMUl 

2122; M. 

lObO 

Sa- 

LES BïPiBLiougs mw>m 

LES REPUBLIQUES À!ERÏi« 

Santiago-du-Chili, 23 septembre. 

L'échange formel des traités entre la 

République Argentine et le Chiri a eu lieu 

hier au milieu d'un grand enthousiasme, 

New-York, 23 septembre. 

Le général Hertera a abandonné son 

camp, prés de Codera, et s'est, retiré dans 

la direction d'Aqnadulce, ce qui fait pré- 

voir un combat prochain à Panama ou à 

Colon. 

bïew-York, 23 septembre. 

On télégraphie do Colon que le navire 

américain Panther est arrivé dans ce 

Port avec 380 hommes d'infanterie de ma- 

rine et G pièces do campagne à bord. 

Santiago du Chili, 21! soptembre. 

Un prompt règlement des questions pen- 

dantes entre le Chili et la Bolivie est pro- 

bable. 

Siiïgapoore, 82 septembre (source 

anglaise). 

On prétend qu'il est inexact que Kelan- 

tan ait été occupé par un détachement an- 

glais ; les Anglais disent quo le gouver- 

verneur de Singapoore a rendu visite au 

rajah de Kelanta, le 7 septembre ; il s'est 

également rendu à Tringano. 

"Ces visites n'avaient, dit-on, aucun ca- 

ractère officiel ; le commissaire siamois de 

Kelanta n aurait obligé le rajah à accepter 

les importations de Bangkok en franchise. 


Y,'Indépendance Belge publie, dans son 

édition de ce soir, la dépèche suivante 

qu'elle reçoit de sou correspondant de 

Bangkok : 

Bangkok, 23 septembre 

Il est parfaitement exact qu'un navire an- 

glais est devant les cèles de Kelantan depuis 

15 jours : il est inexact quo los marins anglais 

aient débarque ; ils no doscomlonl A terre que 

pour les besoins du service, mais le drapeau 

Siamois a otû enlevé a Kelantan par ordre clos 

autorités anglaisas ot remplacé par le «lracoau 

i du sultan Ue Kolantau. 

Le Voyage de l'amiral Pelbtan 

Marseille, 23 septembre. 

Le ministre do la marine est arrivé ce 

matin ii" 11"h. i$ à là brasserie Phocéen- 

nen où un apéritif d'nonncur lui était 

offert par l'union des gauches. 

Un millier de personnes avaient répon- 

du à l'appel des organisateurs ; dans la 

salle on remarquait tout particulièrement 

de nombreux membres et partisans de la 

municipalité et au milieu d'eux le docteur 

Flaissièies, ancien maire de .Marseille. 

Ce dernier a môme prononcé un dis- 

cours; on peut dire qu'en somme le mi- 

nistre était surtout venu pactiser avec les 

collectivistes que le suffrage universel 

vient da chasser de la mairie de Marseille. 

M. Pellôtan a parlé et de nouveau est 

revenu, comme à 'foulon, sur ses discours 

d'Ajaccio et da Bizerle, niais dans son allo- 

cution s'est glissée une note nouvelle qui 

so ressent de la lecture que M. Pelletan a 

faite du discours de M. Combes à Malha. 

11 a déclaré qu'il n'a pas qualité peur 

: parler do In politique étrangers du cabinet, 

i Après cette soumission publique A la 

leçon que lui a auiigs« dimanche le prôsi- 

23 septembre. 

Le sous-mann Niade, construit en cale sè- 

che, a été lancé avec succès hier à Cherbourg: 

le nombro des sous-marins A Cherbourg se 

trouve ainsi porté A neuf. 

M. PelP tan est arrivé A Marseille 

hier soir A 11 heures ; il est reparti ce soir 

mardi pour Paris. 

Lord Saiisbury est attendu A Beau- 

lieu vers le commencement du mois d'octobre. 

Les juristes français qui doivent 

prendre part nu congrès des criminalistes de 

Saint-Pétersbourg sont arrivés A Helsingfors. 

et y ont reçu un accueil très cordial. 

—La bibliothèque do l'Opéra va entrer en 

possession du legs tlo 800,000 francs fait par M. 

Nuitter, ancien archiviste, mort il y a trois 

ans. 

On travaillo a Cornncoz. A l'érection 

du monument élevé A la mèmuiro des cinq 

petites victimes du sombre drame, dans lo 

cimetière où elles reposent. 

~ M. Bourgeois, président delà Cham- 

bre, et M. Vallô, ministre do la justice, pro- 

noncèrent des discours A Mourm e!on -Legrand 

A l'occasion de l'inauguration d'une écolo ma- 

ternelle le i octobre. 

La reine douairière de Portugal Ma- 

ria Pia a quitté hier soir Aix-leS-Bains se ren- 

dant A Nice. 

L'empereur Guillaume IT arrivera à 

Sandringham lo ânovembroot y restera une se- 

maine seulement pour la chasse ; la visite 

sera tout inlinie ; aucun ministre n'accompa- 

gnera l'empereur. 

Frime à nos Lecteurs 

De notre correspondant particulier : 

Decazeville, 23 septembre. 

On sait que les commerçants de la ville ont 

rédigé uno alTicho pour appeler au travail les 

ouvriers grévistes. 

Celte démarche, déjà fort remarquée, vient 

d'avoir sa suite hier soir. 

A 8 heures, une réunion privée a eu lieu â 

la salle Baubil; 250 commerçants étaient pré- 

sents : M. Henry Moulinou a été nommé pré- 

sident do la réunion; la proposition suivante 

a été mise aux voix et adoptée A l'unanimité : 

« Les commerçants de Deeazevillesont d'avis • 

qu'il y a lieu de choisir parmi eux un comité 

qui soit chargé de proposer ses bons offices 

A la fois A la Compagnie et aux ouvriers gré- 

vistes, dans lo but do coopérer A la prompte 

cessation de la grève et A la reprise générale 

du travail. » 

Après le vote de cette proposition, un comité 

a été nommé. 

La Société de Commentry-Fourcham- 

bault-Decazeville vient de faire connaîtra 

par voie d'affiche sa réponse aux revendi- 

cations des mineurs, qui, à la suite des 

métallurgistes, se sont mis en grève. 

La Société rappelle d'abord que l'indus- 

trie métallurgique et minière se trouve eu 

ce moment dans une période peu prospère 

et que les établissements de Decazeville, 

en particulier, n'ont encore donné aucune 

rémunération des importants sacrifices 

faits. 

Ensuite, elle répond négativement à la 

demande d'augmentation des salaires. 

L'affiche se termine ainsi : 

Cette grève, qu'on n'a pu développer que par 

la pression et la violence, était manifestement 

repoussée, au début, par ia 1res grande majo- 

rité des ouvriers. 

Par qui a-t-elle été faite? Dans quel but? 

Les ouvriers so le demanderont ; ils se deman- 

deront aussi A qui elle prohte. alors qu'on les 

soumet A do dures privations et que l'on com- 

promet l'avenir du pays. 

Pour avoir le droit d'imposer une telle cala- 

mi.ô A une population industrielle, il ne suffit 

pas de venir après coup demander, au nom 

des ouvriers, des augmentations de salaires 

absolument injustiliées. 

Le conseil d'administration espère qu'après 

avoir réfléchi les ouvriers ne tarderont pas A 

mettre fin A cette grève qui, en se prolon- 

geant, compromett-ait gravement los deux, 

grandes industries de Decazeville. 

Le chômage est maintenant général 

dans les ateliers; les mines seuies sont en- 

core en activité. 

Environ 509 ouvriers sur 4,000 que comp- 

tent les établissements,- continuent à tra- 

vailler. 

iOyïEiEIT DES VINS 

Depuis le 1er septembre 1931 jusques à 

fin ao'Jt 1952, c'est-à-dire pour toute la 

campagne de l'année, d'après la statisti- 

que parue dans {'Officiel du 22 septembre, 

il est sorti de chez les récoltants la quan- 

tité do. 41 858.-/91 hectolitres. 

Le stock restant du 31 août 1902 chez 

les marchands de gros est de 13.C83.19? 

hectolitres. 

Voici le détail du mouvement pour les 

départements de la région : 

' souris STOCK 

AriéD-e 213.335 13.205 

Ariége , 1iVA.ô^> 

Aude 6.038.9} 

La Proleetioii légale fies Cimiers 

Cologne, 23 septembre. 

L'Association i rite . nationale pour la pro- 

tection légale des ouvriers a commencé 

aujourd'hui ses délibérations. 

Les Etats représentés sont: l'Allemagne, 

la France, l'Angleterre , l'Autriche-llon- 

grie, l'Italie, laSuède, la Norwège, la Bel- 

gique, la Suisse, la Hollande, la Uoutmi- 

nie, le Luxembourg, le Saint Siège. 

Pour la France, les délégués sont: MM. 

Arthur Fontaine, directeur du travail, et 

Coapsal,directeur du cabinet du ministère 

du commerce. 

Les représentants do l'Allemagne, do la 

Prusse, de la ville et de la Chambre de 

commerce de Cologne et du Saint-Siège 

ont souhaité la bienvenue à l'Assemblée 

qui a ensuite commencé la discussion de I 

son ordre du jour. 

Cet ordre du jour comprend 37 rapports 

précarôs par l'Ofii. e international du tra- 

vail qui contiennent le résumé des expé- 

riences faites dans les divers pays. 

Los principales questions traitées dans 

ces rapport» sont les suivantes : 

Travail de nuit des femmes dans l'm- 

dust se; , , 

Règlement des industries insalubres et 

en particulier de celles qui fabriquent ou 

employent les couleuis de plomb ou du 

phosphoro jaune ; 

Statistique internationale des causes des 

accidents du travail. 

Nous sommes heureux d'annoncer A nos 

lecteurs qui, par suite d'un traité que nous ve- 

nons de conc uro avoc l'intéressante revue 

mensuelle, le Carnet de la Femme du Monda 

nous sommes en mesura do leur offrir cetto 

publication si élégante, si utile A toutes colles 

qu intéressent le mouvement mondain ot la 

saine littérature, un prix de 0 francs par an au 

heu tle 12 iranes. 

Un numéro spécimon sera «dresse gratuite- 

ment A lous ceux do nos lecteurs qui en feront 

la demande. 

Toute demando d'abonnement devra étro di- 

rectemonl adressée A M. l'administrateur

UN DISCOURS DE Ë me RE1LLE 

no notre correspondant particulier do Maza- 

met : 

Mme la baronne llenê Reille donnait hier 

ù Mazamet une conférence sur la Liberté 

d'Enseigneméikt à laquelle les mères de 

famille étaient spécialement conviées. 

Dès avant l'heure fixée pour l'ouverture 

de cette conférence, des centaines de fem- 

mes se rendaient à l'Arnelte; mais, à partir 

do 4 heures, à l'issue des vêpres, ce lut 

comme un Lot ininterrompu, et bientôt 

plus de trois mille auditeurs furent reunis. 

Mme la baronne Ueille devait POUt se 

rendre sur l'estrade, traverser cette foule 

'•on acte et enthousiaste ; décrue l'ova- 

tion qui salua cette vaillante parmi les 

vaillantes est au-dessus de notre plume. Et 

les cris, les vivais, les chants, l'enthou- 

siasme ile cette foule ne firent que redou- 

bler lorsque Mme la baronne Amédée 

Keille, toute émue et doucement souriante, 

se montra aux cotés de sa balle-mère. 

Elle prirent place sur l'estrade, accom- 

pagnées de M. le colonel Ferret, de Mme 

et Mlle Lu Bernard, de Mos Guy, du bar- 

reau de Castres; Joseph Ménard, de Paris, 

le baron Aniénée Keille. 

De la foule 0.1 les joyeuses toilettes clai- 

res se mêlaient ait sombre costume des 

villageoises ; où les mêmes ombrelles abri- 

taient le coûteux chapeau sorti des mains 

le la bonne faiseuse et lou loupi clé las 

méninos; de la foule sympathique s'éleva 

alors un cri: « Vive la baronne I Viventjles 

baronnes Keille I » cependant que l'admi- 

rable mère de nos députés faisait des ges- 

tes pour imposer le silen e. 

Enfin les cris, les chants cessent. 

Mme la baronne Hené Keille peut parler 

au milieu d'un silence religieux. 

Elle parle avec une éloquence vraie, celle 

qui remue les foules, celle qui ne s'acquiert 

pas par l'étude, avec l'éloquence du cœur. 

Aussi jamais orateur n'eut il pareil suc- 

cès 1 

Elle dit : 

Il est parti sur on yacht de plaisance, festoyer 

avec Guillaume 11. nans ses bagages, il n'a 

sans doute pas oublié une forte lunetto d'ap- 

proche pour pouvoir, entro deux verres do 

Champagne, montrer la Franco ligollôo ot dire 

à son impérial compagnon do féto : voyez, 

siro ! c'est pour vous que jo l'ai traitée ainsi... 

que me donnerez-vous en échange? (Salve 

d applaudissements ) 

Voila, Mesdames. le sauvour qu'on nous 

prépare. Avant longtemps il sera IA; il Teindra 

la modération, il blâmera toutes les mala- 

dresses de son homme de pai i lo. dont il saura 

copondant bien payer les services. Il o 'Trîra 

uno trêve avoc un mépris diaboliquo, mais 

trop mérité par notro faiblesse, il proposera un 

semblant de paix et dos faveurs pareilles pour 

tel ou tel couvenh 

le lo sais bien moi, puisqu'on a déjà 

essayé avec moi do semblables manœuvres. 

(Longue émotion.) 

Oh ! Mesdames, ne nous laissons pas 

tromper : la irève hypocrite est plus mortelle 

que l'oppress on. Grâce A Dieu, nos tyrans 

sont lancés sur uno pente qui, fatalement, les 

conduira A l ab me. Waldeck lui-même, mal- 

gré sa ruse, sera obligé do l'aire des lois plus 

liberticides encoro et peut-êtro alors le peuple 

révolté secoura-t-il en.'in ses chaînes, et en- 

verra-t-il par un juste retour des choses do co 

monde, lo conseil des ministres se tenir. . A 

l'ilo du Diable? (Pires et applaudissements.) 

Nous no voulons pas de concessions. Nous 

voulons noire droit, nous voulons la justice. 

Kn un mot. nous voulons ou la victoiro ou les 

palmos du martyre et do toutes laçons noire 

cause sera gagnée! (Applaudissements pro- 

longés. Gris: Vive la baronne ! Vive ia liberté!) 

Mesdames. , 

Depuis bientôt deux mois j'ai lo bonheur de i 

faire souvent appel aux femmes chrétiennes de J 

toute la France. ' 

A Paris d'abord et maintenant dans mon 1 

pavs, A Castres, puis à Mazamet... à Mazamet, 1 

cette minime patito patrie, cœur de la chère < 

grande partie, à Mazaraet qui ost pour moi co ^ 

que le sanotalre est A l'église, le lieu sacré et 

chéri entre tous. (Applaudissements.) , 

Mon appel a été entendu partout et chaque ' 

jour je reçois les adhésions les plus chaudes 1 

do tous les coins do la France. Hier, c'était ] 

une lettre m'appelant A Nîmes, ce matin une i 

lettre de Mouvant dans le département du i 

Nord ! (Vifs applaudissements.) ( 

Quel soufde puissant a donc passé parmi 

nous? Quel est donc l'état d'Ame de toutes ces 

bonnes" Françaises ? .le vais essayer do vous le 

faire comprendre par une comparaison qui 

s'est présentée A mon esprit. 

Dans une famille, si la mère devient malade, 

il règne d abord une inquiétude vague. < ;h ! si 

la maladie devait s'aggraver. .. ce serait si af- 

freux pour les grands, pour les petits, pour 

tous, qu'on ne veut même pas s'avouer ia pos- 

sibilité de la chose. Maman est malade, cela 

dit-on. ne sera rien. .. écartons d'elle tout tra- 

cas, toute émotion; pas de contrariétés surtout; 

et pendant des mois la laraille so soutient par 

des prodiges de tendresse et s'illusionne par 

des prodiges 'le crédulité, courant de charlatan 

en clmrlatan, essayant do tout, croyant aux 

remèdes iss plus insensés jusqu'au jour o i la 

pauvre malade, épuisée par toutes les expé- 

rien 'es approche do la morl. (Vil mouvement 

d'attention.; 

Oh ! quels affreux instants !. . . Lo voile des 

illusions est eniin déchiré : il n'y a pas un ins- 

tant A perdre. .. il ne faut plus d'empiriques, 

i! faut un médecin habite qui proscrive ealin 

un remède sérieux, un traitement énergique. 

Toute la famille s'empreseo : on cherche le 

vrai docteur ; on le trouve, ii donne un peu 

d'espoir... mais la guûrison ne s'obtiendra 

qu'à force d'énergie. Un soutiendra les forées 

de la chère malade, on prendra sur son temps 

pour la soigner, sur son sommeil pour la veil- 

ler: les intérêts matériels seront sacrifiés pour 

un temps. Mais combien grande sera la ré- 

compense do ces efforts quand on verra revi - 

vro la mère chérie qui est l'àme de toute la 

famille! (Longs applaudissements.) 

Mesdames, c'est IA notre histoire... 

La grande et chère malade, c'est la Franco : 

les filles a-nôcs trop longtemps trompées par 

les charlatans au pouvoir co sont vous et moi, 

nous toutes! (Applaudissements ) 

Notro mère se meurt, pleurons ! Par notro 

incurie, nous l'avons laissée arriver presque 

jusqu'à l'agonie, pleurons! .. Mais surtout, le- 

vons-nous!... Plus de repos, plus d'égo sme, 

plus d'illusions ! 

Ah ! mesdames, lo salut de la Franco avant 

tout et co.Te que coûte! (Salve d'applaudisse- 

ments.) 

Voilà le sentiment qui vous pousse A venir 

do partout pour entendre parler du remède qui 

vous rendra votre belle Franco chrétienne quo 

vous aimei tant ! 

Le médecin unique que vous avez Irouvô en- 

fin, c'est Dieu ! (Vus applaudissements.) écou- 

tez-le ! Lo remède qu'il nous prescrit, c'est 

l'énergie ! Point de terreurs vaines, point d'ac- 

cablement sous lo joug inlàm.3 qui voudrait 

nous taire courber! (Applaudissements.) 

Noire grand avantage pour la lutte qui com- 

mence, c'est qu-i nous n'avons pas ''ait notre 

droit, quo nous ne savons rien dos chinoiseries 

parlementaires et dos soi-disant prudences 

humaines. Nous avons toules dans lo cœur un 

code écrit de la main même de Dieu ; lo code 

do la justice et de la liberté! (Salves d'applau- 

dissements). 

D'abominables sectaires, dans uno heure de 

démence, ont rêvé d'étouffer les derniers batte- 

ments du cœur do la Franco en arrachant ia 

Foi à nos petits enfants... Mais nous ne le 

voulons pas, nous ne lo voudrons jamais I Ja- 

mais, mères, nous ne pourrons nous résigner 

A voir corrompre nos enfants !... Lo christia- 

nisme E :ait de nous des femmes libres !.. . 

Libres nous voulons demeurer. (Longue ova- 

tion). 

Les loges aujourd'hui s'attaquent aux âmes 

dos enfants, mais aussi et surtout elles s'atta- 

quent aux àme-s des femmes...; elles savent 

qu'elles n'auront rien ait tant qu'eiles n'au- 

ront, pas détruit la divine, in .uenre do la mere 

et do l'épouse au foyer familial. Montrons-leur 

donc, debout et en rangs bien serrés, une ar- 

mée nouvelle dont ils no soupçonnent pas la 

force. .. l'armée des mères. (Salves d'applaudis- 

sements). 

Prenons l'oxomplo des pays étrangrrs Va 

Allemagne, M. de Windborst, chef du parti 

catholiitue opprime, s est chargé des justes re- 

vendications de ses coreligionnaires. Il a op- 

posé sans trévo ni merci, son courage et sa 

loi au chancelier do 1er. et ce parti catholique 

allemand, dans un pays en grande partie pro- 

testant, a fait reculer Bismarck ! 

je pense pourtant que c'était ià un homme 

tvutro quo n'est un Combes ou un Loubot ! (Ap- 

plaudissements Cris : A bas Combes ! titres.) 

La Belgique a su aussi résister aux empiéte- 

ments illégitimes du pouvoir, aile a reconquis 

sa liberté sans effusion do sang, mais par une 

union parfaito de toutes les volontés, do toutes 

les vigueurs morale- - . 

L'Allemagne et la Belgique ont triomphé : 

elles sont eu train do recueillir A nos dépens 

le .ruit do leur victoire... et tandis que la 

France s'appauvrit en chassant ses meilleurs 

Citoyens, ses cirants les plus divises, ceux qui 

ont "sacrifie toutes les joies delà famille pour 

IS consacrer aux pauvres et aux déshérités de 

Beigùni 'o famille iran--ai.se, — l'Allemagne, la 

grands p0V" "déterre ouvrent lours bras bien 

riblo teniu H.y.oeovoir loules les épaves de l'hor- 

Kons le répétons, jamais orateur n'ob- 

tint pareil succès : pendant de longues 

minutes, les applaudissements, les cris ne 

cessent que pour recommencer plus nour- 

ris, plus enthousiastes. 

Les ouvrières montent sur l'estrade, et 

offrent des bouquets à Mme la baronne 

René Keille ; celle-ci embrasse ses admi- 

ratrices et le calme ne renaît que pour en- 

tendre M" Guy. 

Notre éminent ami est toujours l'orateur 

à l'éloquence persuasive; il dépeint en ter- 

mes admirables et avec une émotion réelle, 

ce que sont les religieux et les religieuses. 

Il nous les montre sur les champs de ba- 

taille, et aussi sur ces autres champs de 

bataille qui sont les logis des pauvres, 

toujours dévoués, toujours désintéressés... 

toujours plus pauvres et plus humbles que 

les pauvres a qui ils ne marchandent pas 

leurs soins ! 11 dit qu'une grande nation 

devrait, au lieu de les proscrire, se mon- 

trer Hère de ces dévouements 

Parlant de la liberté des pères de famille, 

l'éminent avocat dit que celle-là est pri- 

mordiale, qu'il faut la défendre comme un 

patrimoine sacré et par tous les moyens... 

et, ajoute-t il, dans un beau mouvement 

d'éloquence, « s'il est besoin de bras, s'il 

est besoin de poitrines, moi-même j'offrirai 

nia poitrine et mon bras 1 s Cela soulève 

un enthousiasme réel : une vieille bonne 

femme s'exclame tout haut : « Hé bà ! 

soui via bieillo, é mai né soui ! » On lui 

fait une ovation. .. tandis que M 3 Guy ter- 

mine un dis oui s, que nous n'avons pas la 

prétention de résumer, en faisant un cha- 

leureux appel à l'union de toutes les bon- 

nes volontés pour la défensedela Liberté. 

Apres lui, M J Joseph Ménard prend la 

parole et longtemps il tient le nombreux 

auditoire soas le charme de son élo- 

quence en animée. 11 dit quels liens de 

sympathie l'attachent à la famille Reille 

et ii cette ville de Mazamet ou il débuta 

comme orateur (il a fait depuis, beaucoup 

de chemin!;, ville généreuse, toujours 

prête à se lever pour \t> bon combat. Nous 

regrettons de ne pouvoir donner un aperçu 

de son discours ; nous lui avons bien de- 

mandé, comme nous avions demandé à 

M« Guy de nous donner quelques notes, 

mais lui aussi nous a répondu : « Mon 

cher, vous avez sténographié le discours 

de Mme Keille et pas le mien et vous avez 

bien fait, parce qu'elle est le seul orateur 

ici. .. Nous ne sommes que de siens amis, 

venus pour le plaisir de l'entendre, et lui 

témoigner toute notre admiration. » 

Dans lo canton de Plaisance et d'Aignan 

les propriétaires des coteaux essentielle- 

ment vimcoles de Lasserrade et des bords 

du Midour constatent avec douleur un dé- 

chet auquel ils étaient loin de s'attendre. 

| 11 n'est pas exagéré de dire que ia ré- 

| coite sera de moitié inférieure comme 

quantité à celle de 1001. 

Par contre, et comme atténuation au 

i mal, la qualité sera sensiblement supé- 

! rieure, surtout si la belle température dont 

nous jouissons se maintient tout le temps 

des vendanges. 

Sous l'inliuence de l'humidité de la 

terre et l'ardeur d'un soleil d'Afrique, le3 

raisins qui ont résisté aux épreuves des 

cryptogames, enflent et mûrissent à vue 

d'oeil. Soumis au pèse-mous, les premiers 

raisins récoltés accusent déjà un degré 

supérieur aux meilleurs vins de la récolte 

I précédente. v 

Naturellement, les affaires sont nulles ; 

! les propriétaires qui se rendent compte de 

; la situation ne voulant pas accepter les 

prix offerts. 

Les nouvelles du Midi sont encore plus 

| mauvaises quo dans notre contrée. 

Dans ces départements, les vendanges, 

j commencées depuis plusieurs jours, cau- 

: sent une immense déception aux plus pes- 

simistes ; le Progrès Agricole de Mont- 

pellier évalue lé déficit de 40 à 30 GrO d'une 

façon générale dans l'Hérault, l'Aude et le 

Gard. 

Devant une situation pareille du vigno- 

ble français, il est permis d'espérer qu'on 

ne verra plus les prix ridicules des années 

précédentes ; si, comme certains l'ont déjà 

constaté, le vin est de bonne qualité et 

d'un degré alcoolique convenable. 

73 ans, 

Mélanie 

teur, 25 ans, hosploe de Ruthe; François 

Pelpêriô, 63 ans, à Peyremorie; Gabrielle 

Marie Irma Savignac, 17 jours, rue Bo- 

rellv; Antoine Lal'on, jardinier, 73 ans, 

rue de ia Bouteille ; Marie Anne Mélanie 

Lasserre, 2 ans, au Breil. 

DECAZEVILLE . — Tentative do 

meurtre. — Pierre Laportc, âgé de (Sans, 

demeurant à Saint-Michel, vit depuis long- 

temps en mésintelligence avec son gendre, 

Auguste Achiô, mineur. Mercredi, vers 

5 heures du soir, ce dernier déchargeait 

une charretée de pommes de terre, devant 

sa maison, lorsque le beau-père survint un 

fusil à la main et, s'approchant de lui s'é- 

cria : Attends un peu! Luis, joignant l'acte 

à la parole, il coucha son gendre en joue 

et pressa la détente. Heureusement, le 

coup rata, et Laporte, furieux, S'éloigna 

en proférant des menaces de mort. Ce 

vieillard irascible a été mis en état d'ar- 

restation et conduit à la prison de Ville- 

franche. 

§H!MS 

S 

m viin LITMMR 

La Tribuna dit qu'un membre éminent 

de l'aristocratie sicilienne est parti ces 

jours derniers pour Paris, muni d'une let- 

tre du cardinal archevêque de Païenne, 

pour engager les congrégations françaises 

a s'établir en Sicile. 

H A 

La rentrée du Borda aura lieu le 30 sep- 

tembre pour les nouveaux élèves et le i ar 

octobre pour les anciens. 

L'ouverture de l'année scolaire aura lieu 

le 2 octobre; l'amiral itoustan, préfet ma- 

ritime, arrivera sur le Borda et passera 

une inspection des élèves. 

M. l'abbé Benoit, aumônier du Borda, 

célébrera la messe du Saint-Esprit dans l'a 

batterie. 

L'amiral, les chefs de service, les offi- 

ciers, les élèves et les familles y assiste- 

ront. 

TARSES. — Nlariag . — On annonce 

le mariage tle M. Jean de Teyssière, lieu- 

tenant au 14e régiment d'artillerie, lils du 

colonel commandant militaire du Palais- 

Bourbon, avec Mlle Marguerite Maurel. 

LALAPJNE'-DE-S/IAGNOAC. — Dis- 

pute. — M. X..., propriétaire et son 

métayer habitent la même maison, mais 

ne vivent pas depuis quelque temps en 

bons termes. Mercredi dernier, dans la 

soirée, ils étaient occupés à se partager 

du trèfle incarnat. L'opération fut faite au 

milieu des quolibets de toutes sortes, à tel 

point qu'une bagarre vint à é dater entre 

le propriétaire, le métayer et son lils ; il y 

a eu des coups échangés de part et d'au- 

tre et un coup de fusil tiré dont les plombs 

ont troué une blouse. 

La gendarmerie a ouvert une enquête 

et l'affaire ira probablement s'arranger 

devant le tribunalcorrectionnel de Tarbes. 

JDHJ 

De notre correspondant particulier: 

La journée d'hier a été bonne aux pèlerins 

i de Belgique ot du Dijonnais. 

Au cours de la procession du 

Plus cfairyiîâiv-o d'applaudissements. 

comprennent q U jJfs que nous, ces nations 

ehers exilés, olkj.s aS»»nant l'hospitalité à nos 

et leur iniluence au détri ntont !eur prcsperUé 

l'on ruine à plaisir. (Virgj*nt do la franco que 

Un parlo ces jours-ci du P1 Ul ?"dissomonts) - 

Les applaudissements qui ont salué les i 

discours de MM. Guy et Ménard leur j 

prouveront combien leur talent, dont l'é- j 

loge n'est plus à faire, est apprécié des I 

amis de Mme Ueille. 

Ensuite, M. ie baron Amédée Reille pro- 

non e a son tour un discours qui soulève 

l'enthousiasme et lui vaut les chaleureu- 

ses félicitations de ses amis, félicitations 

auxquelles nous oserons joindre les nô- 

tres. Depuis longtemps déjà le député da 

la -Ze circonscription de Castres s'est révélé 

comme un orateur de grand talent. Hier 

il s'est montré supérieur à lui-même dans 

un discours «où la hauteur de conception 

pouvait seule le disputer à l'éloquence. 

Au milieu d'un tonnerre, d'applaudisse- 

ments l'ordre, du jour suivant est adopté : 

a Trois mille femmes de Mazamet réu- 

nies sous la présidence de Mme la baronne 

René Reille et de M. le colonel Fer, et, 

après avoir entendu Mme Ueille, M0 Guy, 

du barreau de Castres ; Ms Joseph Mé- 

nard, du barreau de Paris et le baron Amé- 

dée Reille, député, déclarent réprouver do 

toute leur indignation les mesures attenta- 

toires à la liberté prescrites par le minis- 

tère Combes. » 

C'est fini. 

Les baronnes René et Amédée Reille 

descendent do l'estrade... et H voir ces 

deux femmes, l'une grand'mêio dont ies 

malheurs n'ont point affaibli l'énergie et 

qui dédaigneuses de se confiner dans les 

s'ouvenirs d'un glorieux passe donne si 

hautement l'exemple de ce que peut un 

grand et noble caractère - - l'autre, admi- 

rable de charme, souriant à l'avenir de 

toute la grâce de sa rayonnante jeunesse, 

vaillante et bonne comme s ;vent être les 

baronnes Reiiles — fous les fronts se dé- 

couvrent. 

Elles vont lentement à travers la haie 

des assistants, touchant a tontes les 

mains, répondant à tous les sourires, 

émues toutes deux d'être l'objet de tant 

de sympathies. 

Et un dernier cri les salue : « Vivent les 

baronnes Reille ! » 

#** 

Quoique très entourée, Mme la baronne 

René Keille nous a fait l'honneur d'accor- 

der quelques instants au correspondant de 

ilCwpress et nous a confirmé qu'elle allait 

re. ommencer sa campagne plus ardem- 

ment que jamais. 

Dimanche elle se rendra, toujours ac- 

compagnée de sa gracieuse belle-fille, la 

baronne Amédée, à Brassac ; ensuite elles 

se rendront à Nîmes. 

— Et de là? demandons-nous curieuse- 

ment 

— De là nous répond cette admirable 

femme, de la... partout ou il sera besoin ! 

Ah ! si nous avions beaucoup de baron- 

nes Reille I G est Combes qui... la trouve- 

rait mauvaise I 

Au cours de la procession du T. S. Sacre- 

ment trois malades ont été guéris ou amé- 

liorés et ils sont venus sa présenter ensuite au 

docteur Boissarie. 

Jules Nassaux de Harlon (Luxembourg), est 

venu au monde sourd-muet, il y a neuf ans. 

fa sœur, qui a deux ans do plus que lui, est 

affligée de la même infirmité. 

Hier, au cours de la procession du T. S. Sa- 

crement, le petit garçon ressentit uno très 

grande amélioration; ii perçoit les sons ot peut 

articuler quelques mots "qu'on- lui apprend. 

Louise Verstraoten. de l'orphelinat de Ter- 

monde (Belgique*, est venue A Lourdes avec 

un certificat médical attestant: coxalgie gau- 

cho avec empalement douloureux de l'articu- 

lation, rétraction do la jambe et impuissance 

du membre. 

Hier, nu moment où lo T. S. Sacrement pas- 

sait devant elle, Louiso Verstraelen. qui so 

trouvait étendue sur un brancard, a pu so 

lever et se rendre -A pied au bureau médical. 

Angèle Arme appartient au groupe de Dijon, 

Néo à Rambouillet, mais habitant aujour- 

d'hui Dijon. Angèle Arme est âgée de 93 ans. 

11 y a près de dix mois qu elle n'a pu se li- 

vrer" à aucun travail ni partager la vie com- 

mune 

Conduite A Lourdes et hospitalisée aux Sept- 

Deuleurs, salle Sfunt-Dorr.iniquo, Angèle Arme 

a été examinée par plusieurs médecins belges. 

Au moment de l'examen, l'état de la malade 

était très aigu et elle élait dans l'impossibilité 

absolue de, supporter aucun aliment. 

Maintenant, au contraire, depuis qu'elle a 

pris (ies bains do piscine, elle digère par alte- 

rnent toutes sortes d'aliments, se promené 

sans peine et ressent un bien cire général qui 

indique le retour A ia santé. 

r!f 3 

i V Sa 

Rodez 

La ligna de» Carmauit a Roues 

Voici quel sera l'horaire des trains de cette 

nouvelle dgna dont l'inauguration est définiti- 

vement fixée au dimancho 5 octobre : 

Départ de Carmaux : G heures, H h. 35 du 

matin, r> h . 35 du soir. 

Arrivées A Rodez : S h. 10 du matin, I h. 25 

du soir, 8 h. 10 du soir. 

Départ do Rodez pour Carmaux : 6 h. 40 du 

matin, 1 h. 55 ot 7 h. du soir. 

Arrivées A Carmaux : 9 h. 5 du matin, 3 h.55 

et. 9 20 du soir. 

RODES. — Concerts militaires. — 

Désormais, la musique militaire se fera 

entendre tous les mardis, de 5 h. lti à 

G h. i\i du soir, devant le Cercle des Offi- 

ciers, place de la Cité. 

Etat oivil. — Décès : Marie Boisse, sans pro- 

fession, BS ans, mariée A Paul Fourtou, ruo 

curieuse- 

LES m DANS LE GERS 

M. Combes. On nous assure tîSH'ageaient do 

démission à la rentrée des CSamh* onner8L sa 

non. . qu'il no parte pas, j 0 r on S\MXH ~ Oh I 

une pierre trop précieuse de 1 eci -in 11 est 

que, nous voulons lo garder; nous aS 11"'- 

Soln do lui, nui mieux que lui ne pouvant 

X'jr.Ies yeux aux honnêtes gens... i; n parta°nV 

|1 laisserait la placo A Waldeck. et celui-là è":; 

J u vrai responsable do tant d'infamies; il os , 

MMHeur do cette odieuse loi d'exception qui 'a 

g»aïsô les Sœurs ; c'est lui qui a porté l'atteinte 

'"Plus grave à la liberté do son pays, et aus- 

~' l Puissent la satisfaction et les remercie- 

. ments de l'assistance le dédommager un 

' peu de ses latigues et l'engager à recom- 

mencer. Un auditeur; 

Mmo D. ... propriétaire, domiciliée A Cast»- 

not. a été allégée hier matin, un marché da 

(".apitoie, do son porto-monnaie, contenant uno 

sommo de 250 francs et d'une ho to qui roulor- 

mait peur Ï53 Iranes do bljOUX en or. 

Une aulro victime, Mme Corulio S..., née 

D»., domicillèo à Castelnnudary, do pussaga 

dans notro ville, a constaté que son portefeuille 

lui avait été enlevé. Ce portefeuille contenait : 

uno obligation du crédit Donnais, une autre 

de la Compagnie d'électricité méridionale da 

Carcassonno, plusieurs coupons d'obligations 

ottomanes, quinze coupons d'obligations do la 

Société du Bazaclo, des coupons d obligations 

autrichiennes, dos coupons d'obligations de la 

Compagnie du gaz et eaux et huit coupons do 

la République Argentine. 

Nous espérons que los autours de ces vola 

ne larderont pas A être découverts . en atten- 

dant nous conseillons A nos lecteurs do bien 

garder leurs pochos dans les rues do 'lou.ouse, 

et pr.ncipalcment dansles agglomérations delà 

foula. 

Le C octobre prochain, aura lieu la ren- 

trée au pensionnat Saint-Stanislas, de 

Salnt-Sulplce (Tarn). Sa situation excep- 

tionnelle au grand air, une ! oune et saine 

nourriture et les soins intelligents et dé- 

voués donnés aux enfants recommandent 

à tous les points de vue, aux familles, ce» 

établissement. 

Su 

Du 24 septembre 

Variétés. — TOURNÉE BARBT. — A 8 h. 1(3, 

nvoc le concours de Mllo Cavell, lo grand suc- 

cès parisien Louté, comédie-vaudeville en 4 

actes do M. Pierre Veber. 

Le bureau do location est ouvert do 10 hou- 

res du matin A 6 heures du soir. 

Mo'iveeutés. — Tous les soirs. A 8 h. 1)2, 

spectacle varié. Grand succès de toute la 

troupe. Vernier Odette duettistes, 'liste chan- 

teur comique, Frod Gillct trio les merveilleux 

équilibristes, Torina chanleuso espagnole, la 

troupe Vaysos fantaisistes excentriques, scène 

comique dans l'Hôtel des Crewlord. Dernière 

actualité. 

Incessamment, les Cursoas, nouvelle attrac- 

tion. 

Chambre de Commerce 

, A la suite du décès do M. Constantin Ma- 

nuel, vice-président do la Chambre de com- 

merce, il a été procède A son remplacement 

dans la séance du 22 septombre, 

M. Albert Delîes, secrétaire de la Chambre a 

été élu vice-président ot M. Emile Dubois se- 

crétaire en remplacement do M. Delfôa. 

La bureau do la chambre de commerce se 

trouve donc ainsi constitué : 

Président. M. Courtois de Viçose ; vice-pré- 

sident M. Albert Doffès ; secrétaire, M. Emile 

Dubois ; trésorier, M. Sixte Doat ; trésorier-sd- 

joint M. Emmanuel Bourgeat. 

M. 

Accident mortes. — Le sieur Paul Gar- 

del, 37 ans, cordonnier, rue Saint-James, 

ii',», s'est, à la suite d'un accès de fièvre 

chaude, jeté par la fenêtre d'un troisième 

étage et s'est brisé le crâne et les jambes. 

M. le docteur Darquier a constaté la 

gravité de son état. En effet, Jardel est 

mort une heure après. 

f-àoyé dans un puits. — Le sieur Clary 

Bernard, âgé de 64 ans, habitant Labarre, 

s'est noyé dans le puits derrière sa mai- 

son. 

On croit que ce suicide est dû à des 

souTranr.es intolérables. 

FiGEAC- Tribunal correctionnel. — 

Audience du 20 septembre. — Auguste 

Cabrignac, 50 ans, de Carayac, et Antoine 

Parrès, 43 ans, de Fons, poursuivis pour 

colportage de tabacet d'allumettes de con- 

trebande, sont condamnés chacun à 3 )0 

l'ran s d'amende et à la confiscation de la 

marchandise saisie. 

Victorine Galtié, épouse Latrémolière, 

53 ans, de Bagttao, deux jours da prison 

(loi Bôrenger), pour coups et blessures. 

Emilie Soulholi épouse Maury, /,i ans 

ménagère à Saint-Céré, à huit jours de 

prison, pour soustraction de bijoux (loi 

Bérenger)." 

Arsène Pèlaprat, 17 ans.de Ceint-d'Eau, 

banlieue de Figeac, est poursuivi pour ou- 

trage public à la pudeur. Le huis-clos est 

prononcé. Pèlaprat est condamné à vingt 

jours de prison (loi Bôrenger). 

Le tribunal prononce ensuite deux con- 

damnations à 16 et 10 francs 'd'amende 

contre doux ménagères do la banlieue 

pour falsification de lait (loi Uérenger). 

Police Correctionnelle 

Audience du 23 septembre 

Président. M. Finafi ; Ministère public, M. 

BOUN-IOL ; greffier, M. BONHOMME. 

VOT, D'U>Î BILTKT DIÏ 100 FiiANos. — Au cours 

d'une visite qu'il fit le 3 soptembre dernier au 

domicile de la dame W... épouse A. . .. un 

voyageur de commerce crut avoir été allégé 

d'un billet de 100 fr. dans des circonstances 

particulières. 

Il porta plainto A la police et l'affaire a eu son 

dénouement devant le tribunal correctionnel. 

Mais le plaignant n'ayant pas de preuve ab- 

solue do la culpabilité de la fommo W... et du 

sieur Louis C..., le tribunal a prononcé le re- 

laxe. 

AUTHIÎS AFFAIRES. — Lo siêor Bernard B..., 

Agé de 23 ans. le 17 septembre dernier se ren- 

dit coupable d'un vol do grains A la gare Ma- 

tabiau où il est employé. Le tribunal lo con- 

damne A 1 mois do prison. 

— r 

n M-fli —mm 11 

iAGSES-LAHEHJ 

TOULOUSE 

onv. franco gretit 

d'écù s. demanda 

AVIS DE DÉCÈS 

Les familles DESCLAUX et LATAST1L 

ont la douleur do faire part à leurs amis 

et connaissances du décès de 

Madame veuve Charles DESCLAUX 

N£c t'OSTE 

et les prient d'assisler aux obsèques qui 

auront lieu mercredi 'M septembre, tu heu- 

res précises du soir, sur la paroisse SainN 

Etienne. 

On se réunira nia maison moituairi. 

place Montgaillard, t bis. 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

MARCHE DE PARIS 

Du 23 soptembre. 

Alcools. — Courant, 31 »»; octobre, Si 35: 

novembre-décembre, 3'i 25 ; 4 premiers, 35 »» ; 

coto. 85 »». 

Sucres. — Courant, 21 50; octobre. 22 »» ; 

4 d'octobre, 22 25; 4 prem'ors, 22 «75. 

Blés. - Courant. 2) 45; d'octobre. 20 4J, 

novembre-décembre 20 35 i premiers. 20 50. 

Farines. - Courant. 23 45; octobre 27 ?0; no- 

vembre-décembre, 26 95 ; 4 premiers. 27 10. 

Corbeil. 30 50. roux. 10 76»; rallines. r J-oo. 

MARCHE DE LA VILLE l'I'B 


Bœttfs. - Amenés, 8.'.07; vendus. 2,949, A 

1 46, 1 23. 1 15. „ or ... . 

Vaches. - Amenèos, 1.135; vendues, 1,043, A 

i .io i an, i oi. 

Taureaux. - Amenés, 271; vendus, 2ul,a 

1 2 '. 1 B 1 ., 1 05, , , . 

Veaux. — Amenés, 1,223; vendus, 1 018, a 

1 85, 1 .5, 1 'lé. 

Moutons. - Amenés. 22.016 ; vendu-;, 17,000. 

* Poires 1 gras*. — Amenés, 3.336; vendus. 3,893, 

a i us. i ;is, i ai. 

Peaux de mouton, 1 IV. 50 A 3 fr. 00. 

Vrnie mauvaise sur gros bétail et, sur mon- 

tons ; dii'licile sur veaux ; plus facile sur les 

pores. 

MAP.CIIE DE BOBDEATJX 

1 u 23 septembre. 

Bios. _ on rôle : en disponible Garonne 

1G 50 A 15 75 ; \ ondée, le les S.) kil. 

Bar nés. — Marché bien tenu. On cote : pour 

livraison ao il 2) E-0 A 20 75 suivant marques 

farines do la région 28 70 A 2S 75 ; haut pays, 

,5 A 29 sous déductions d'usage. 

Sons et repasses. — Marche bien tenu. On 

cote : sons suivant linesso, de li 50 Ali; re- 

passes nues, 15 75 A 16 ; ordinaires, 11 et 14 25; 

Piata lî'. 

Ma s. — Marché calme. Lo Danube est en 

hausse. On cote. ; les 10) kilo Calatz, Cinquan- 

tini supérieur 17. Plàta 16. 

Avoines. — i aiblcs. On voie : Poitou grises, 

'disponibles 17 ; Algérie 14 75. noires Prêtai: ne 

16 25; Poitou noires 16 50; iinistére grises 

16 50 à livrer. 

Orges : Calmes. Algérie 14 sur quai. 

Seigles — Sans aiiaires. — On cote seigles 

de Champagne 15 76. 

GEBS 

Lectoure. 

Marché-foire. — Le marche a été assez, im- 

Blés. - 

16 50 îi 15 

far nos 

livraison 

Orges : Calmes. 

Seigles -- Sans 

de Champagne 15 

Marché- foire. 

portant. Les divers marchés étaient bien ap- 

provisionnés, et les transactions ont été aussi 

Importantes que nombreuses. 

Voici les cours pratiqués : 

Halle aux .crains : Blé 16 A 16 25 ot 10 50 les 

£0 Kilos ; avoine 7 50 à S les 50 kilos, maïs PJ, 

lèves 10 25 A 10 50, haricots 20. pommes do 

terre 2 50 A S 50 le tout l'hectolitre, 

Foin 2 50 A 2 75, paille 1 25 A 1 50 le tout les 

50 filos. ,. 

Marché aux vins ; Bouge :*ô A 50 les 335 h- i 

très, blanc de 3 a 3 25 le degré par 225 litres. 

Halle A !a volaille ; Poules 4 A 5, poulets 2.0 

é :; 50, dindes 0 à 10 50, dindons 8 A 0, pigeons | 

0 80 à 1 25, canards 4 A 5, pintades ij a 7, lo 

tout la paire. Lupins domestiques 1 25 A 1 50 la 

pièce. . 

Gibier : Cailles 0 50 A 0 60, perdreaux 1 a 1 25, 

lapins sauvages î 25 A 1 5 >, lièvres i A 6 60, lo 

tout la pièce. 

C uls 0 75 la douzaine. 

Foirail : Vaches do travail de 70') A 600 l'at- 

telage, taureaux et taurillons de 400 A 5C0 la 

paire, génisses do 500 A 660 la paire. 

LOT-ET-GARONNE 

Agen, 

Notre foire du Pin du 22 soptembre, une des 

plus importantes do la région, a eu cette an- 

née les transactions contrariées pur la rareté 

des iruits. 

Le champ do foire était bien approvisionné 

de bestiaux de toutes sortes. On a vendu : 

Bosufâ do boucherie 81 à 81 fr. les 50 kilos 

poids vivant ; vaches 2î A 30 fr.; veaux et voi- 

les 38 A 45 fr.; moutons 23 A 40 fr. pièce. 

P.n ufs do travail 800 A 950 fr. la paire ; Mi- 

ches (00 à 70) ir.; génisses et taureaux 400 A 

000 fr. 

Pores 40 a 45 fr los 50 kilos sur pied. Porce- 

lets, 40 à 60 fr. piôoô ; pores de la. t. 23 A SO Ir. 

I lusicurs marchands do chevaux avaient 

préalablement loué los écuries disponibles, 

atin de pouvoir remiser les bêtes qu'ils ol- 

Iraic-nt a la vente. Nous ne savons encore s'il 

y a eu de nombreuses transactions. 

II est entré à Agen, aujourd liai 1.000 A 1.200 

quintaux do prunes, marchandise jolie et 

bonne. Peu de petiis fruits. 

On a payé : P;0|127 iruits au demi- kilo. 24 A 

20 ,r. les 5') kilos ; 10ql05 33 à 33 fr.; 90|!.'5 81 à 

40 fr.; 80|S5 44 à .45 fr.; 70(75 4^ A 49 fr,: 00|G5 

50 A 54 fr.; 50(55 58 A 00 fr.; communes 14 A 

17 fr. Escompte 2 0| '. 

Un fait qui nous a paru extraordinaire, c'est 

l'absence presque complète do saltimbanques. 

La vn'.o dos graines pour semence se trou- 

vent dans dé bonnes conditions. Maison Du- 

bor jeune, à l'enseigne : « Au bon jardinier » 

Les marchands étalagistes étaient nombreux 

et la plupart étaient peu entourés. 

Sous les Cornières, un marchand de furets 

pour la chasse aux lapins, les vendait A rai- 

son de 8, 9 ot 10 fr. l'un. 

ARÏÉGE 

Mirepoix. 

Le mer. hé do lundi demie.- a et» de peu 

d'importance, vu que. la grande loir» gdc «. 

saint Maurice so tiendra vendredi piu dia.n , es emplettes pour 

la l'été. 

Mercuriale do la halle, aux grains : 

Blé, lie hect. A 14 fr. ; mal»', (50 beet. a 11 ir. ; 

avoine. 90 hoet. A 8"50' paumelle. 15 hecl. a 

1 ) fr. ; haricots, 20 A 21 fr. ; pommes de terre, 

;i0 hect. A 0 5J. 

En cette saison de pèlerinages, nous ne 

saurions trop recommander aux pieux, 

visiteurs de Lourdes lu villa de Mnrie- 

Auxiliati'ice, où ils trouveront une hos- 

pitalité confortable et un accueil empressé. 

La villa de Marie-AttxiMaïrlce est au 

bord du Gave, à deux, pas de la Basique 

BOURSE DE PARIS 

Ou 83 septembre (Uepeçtoe télforapUln«e) 

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îtdé, 103 ajl Bxlérlcii'ffl es 

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Midi, 1230 .. ; Orléans, 1S03 .. ; Ouest, .980 .. ; Sara- 

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1880, DOS 7.. : 1891 ; Foncières 18.9, 607 76j 183 ., 

Est ancienne ; nouvelle, : Midi 

ancienne, 407 .. ; nouvelle, 471 25; Nord ancienne, 

474 ..; nouvelle, ... .. : Orléans ancienne, '.67 25. 

nouvelle,. . ..: Oue.it ancienne ; nouvelle: 

4C9 .. ; p. -I,.-Méditerranée ancienne, ; nouvolle, 

471 .. : Nord Espagno !• sùrle, 3 2 .. ; Saragosss 

ancienne, 1" hypothèque 373 ..• Lombarde ancienne, 

... .., Foncières 1895 - Change: ESpaeM les 

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100 30 

101 20 

85 70 

102 00 

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10 ; 7 .. 

0.31 .. 

1061 .. 

583 .. 

3350 

755 .. 

1006 .. 

.514 .. 

210 50 

2;o ;o 

2S9 oo 

1757 . . 

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chèques), 25 19 ./ 

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7)3, Londres, 25 17 j Londres 

. Madrid (papis-- courtl, 3 u IJ2. . 

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Paris. 28 septoml.re. 

L'a""aiblissemont do nos rentes, lu maintien 

ou même l'amélioration do l'ensemble des 

fonds étrangers, le découragement absolu du 

marché des mines d'or, une nouvelle retraite 

des valeurs industrielles russes, te.les tont les 

indications do ia journée. 

Aucun do ces éléments ne peut étonner nos 

lecteurs; soit par nos communications journa- 

lières, soit par correspondance privée, nous 

avons sur tous ces po nts nettement indiqué 

cl prévu la marche dos choses sur noi rentes, 

f Nous avons assisté A un événement qui 

doit être considère comme une dure leçon 

pour nos politiciens: la perte du pair; en fin 

de compte, notre 8 0(0 reste nu cours de 100 r. 

L'Extérieure, sur laquelle les portefeuilles 

patients ont le droit d'escompter un avenir do 

cours plus élevés, vaut 80 70; les fonds otto- 

mans sont fermes sur uno baisse du cuivre 

do 8(1, 

Le liioost en nouvelle faiblesse A l.Oiifi ; la 

Thomson recule A 6 .:; ; le dangereux illogisme 

avec lequel on avait compté que la paix au 

Transvaal serait le signal de la hausso des mi- 

nes d'or est ajourd'bul passé. 

Cn avait oublie que seules les mines au- 

raient A payer l'offro; ablo carte des frais do 

guerre. 

DR LAVIOÎÏIUR, 

S2, place Vendôme. Paris. 

,«8. 

BULLETIB OËMiGÛfPE 

Pu 28 septembre 

On a recueilli 13"" de pluie A Bordeaux. 

Lo vent est modéré du su.l sur la Manche, 

faible en Bretagne et en Gascogne; il est faible 

de 

de l'fist cn Provonco, on Corsa cl m() ,i,.. ,, 

Nom-ouest vers les eûtes de la S ardaient. B 

Des pluies sont tombées sur les »« lîïiî.» 

niques; on Franco on on signale seul.- ,„?; 

amis l'Oowt ou elles ont èlè •ecompagnee» 

Ce malin, lo thermomètre marquait IBAP,, 

ris, 22° A Alger. 27» a Malte. 

I n France un temps chaud est encore pro 

bahlo; des ondôos orageuses, qui ont com 

roence dans l'Ouest, vont s'étendre aux autres 

régions. 

us 

Stations Bar. Th. Etat du ciel Min. Ma. 

Toulouse 62 6 28.6 S. 15, m. L n. 17 27 

Puy-do D. 61.2 15.9 0. ins. b. 13 ht 

Pic,da M. 4 11 

Perpign . 63.9 22.2 N. K. f. c. 18 24 

Bordeaux. 19.9 N. N.B. t.f.c 16 29 

Iitude de M* A.UD01N, notaire à Aucli. 

Suivant acte passé devant M" Audoin, 

notaire a Au -h, le premier septembre mi', 

peufcent deux, M. Joseph-Lucien Knaëbel 

négociant en grains, demeurant à Aticr,' 

place de .Strasbourg', a vendu à M. Jean 

Couzier, négociant à Auch, le fonds da 

commerce de grains et léffùmes lui appar- 

tenant, à Auch, place de Strasbourg'', s". 

Toutes notes ou réclamations devionl 

être présentées l'iM* A.UOOIN, notaire, dans 

les dix jours qui suivront la présente in- 

sertion. 

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L'Isle-en-Dodon 

A Dan (halte) 

Saint-Laurent-Salerm 

Montbernard (halte) 

Saint-Pérdel-Bosc 

Blajan (halte) 

Boulogne-sur-Gesse 

Train 

1 

MATIN 

6 1 

6 21 

6 30 

6 40 

6 49 

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Train 

11 

MATIN 

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Train 

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Train 

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Train 

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10 32 

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11 SS- 

II 42 

11 49 

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SOIR 

soin 

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-, B 

i- * 

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11 ATIN 

27 

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46 

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Train 

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6 30! 

6 531 

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7 33 

7 43 

7 48 

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8 11 

8 23 

8 30 

8 38 

8 45 

9 1 

9 15 

9 22 

SOIR 

7 48 

SOIR 

» 

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B 

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Sie B B8'temps 

Ceux qui avaient promené par les cor- 

ridors dallés le cliquetis de leurs épe- 

rons et de leur longue rapière, celles qui 

avaient rêvé en robes brodées d'or, au- 

près de la vasque murmurante du patio 

dormaient depuis longtemps leur der- 

nier sommeil, personne ne se rappelait 

leur nom... Leur noble demeure n'était 

plus qu'un repaire. 

La faim réveilla miss Ophélia et les 

fillettes ; fort heureusement on ne leur 

lit pas attendre leur déjeuner. Felipe 

vint l'apporter dans un panier et, en 

même temps, il offrit à Marie-Anne un 

petit paquet enveloppé dans un grossier 

morceau de journal. 

— Gon/alès vous envoie cela, dit-il, 

parce que c'est dimanche aujourd'hui. 

Mlle d'Artaïtz ouvrit le paquet: il con- 

tenait le vieux paroissien de sa tante 

Moreno... 

La gaine n'avait pas été recousue de- 

puis le soir où Gonzalôs l'avait en partie 

défaite pour atteindre le papier qu'elle 

récélait. Marie-Anne se promit de la re- 

mettre en ordre, le lendemain, si du 

moins leur étrange captivité durait en- 

core !... Son cousin paraissait attaché à 

cette relique... il fallait la lui conserver... 

Peut-être un jour ressentirait-il la vertu 

bienfaisante du vieux livre qui avait été 

le lidèle compagnon des heures de priè- 

res de sa mère... 

— Pourquoi sommes-nous ici ? de- 

manda Dolorès, lorsqu'elle se fut bien 

frotte, les yeux. C'est très vilain !... Je 

veux retourner chez bon papa ! 

— Nous y retournerons, ma chérie, 

soyez, tranquille, répondit Marie-Anne 

pour la rassurer. 

Spérahza ne posa aucune question ; 

elle avait compris. 

Miss Ophélia eût été absolument satis- 

faite si elle avait eu son tub !.. > Mais 

enlin, à !a guerre comme à la guerre 1... 

La toilette du matin achevée' tant bien 

que nml, Marie-Anue récita ia piïers, et 

lut l'ordinaire de la messe, puis elle pro- 

posa une exploration de la' maison. Fe- j 

lipe n'avait pas refermé la porte en. se i 

retirant, c'était signe que les prisonniè- i 

res pouvaient circuler librement à l'feté- i 

rieur de l'habitation. 

Les pièces du devant étaient herméti- 

quement fermées, mais celles qui ou- ! 

vraient sur le patio s'offraient aux re- j 

gards encore plus malpropres «t plus 

délabrées que la grande salle déjà con- 1 

nue. 

D'étranges figures occupaient la cour : ! 

des jeunes filles, belles comme l'antique, 

avec de longues tresses dans le dos; des , 

enfants qui se roulaient dans la pous- j 

sière ; de vieilles femmes au profit cro- j 

chu de sorcières; et aussi quelques hom- j 

mes qui se reposaient sous les arceaux, j 

étendus sur des bancs de pierre, tous i 

ayant le même type : des yeux de dia- 

mants noir, et un teint olivâtre derrière 

lequel on devinait la puissante coloration 

d'un sang généreux. 

Ils dévisagèrent les promeneuses, mais 

personne ne leur adressa la parole : évi- 

demment ils avaient ordre de les sur- 

veiller, sans les inquiéter. 

Marie-Anne avait assez, souvent ren- 

contré en Navarre, sur la route de Pam- 

pelune, où son père l'avait emmenée 

quelquefois, de ces sombres visages de 

gitanos qu'on tolérait dans le pays parce 

qu'on redoutait leur puissance occulte. 

Ils vendaient des paniers , même des 

chapelets, et, avec une souplesse d'es- 

prit incroyable, ils s'assimilaient indif- 

féremment le basque ou l'espagnol, gar- 

dant pour eux, avec un soin jaloux, la 

clef de leur langue mystérieuse : le 

Ccflo. 

La vue de ces bizarres voisins ravit 

miss Ophélia. 

i — Dans le Secret du Caverne, s'écria- 

avan- 

t-elle, c'était tout pareil !... sauf que c'é- i 

tait un caverne au lieu d"un maison, et 

des brigands calabrais au lieu de gita- \ _ 

nos... Le lord avait été obligé de payer ! 

une rançon... Peut-être eu demandera- j 

t-on une pour nous ?. .. 

Cette idée d'être échangée contre une 

grosse somme d'argent mettait surtout 

le comble à sa félicité ! 

Par-dessus les murs qui entouraient la 

patio, arrivaient des clameurs lointaines, 

le bruit d'une foule en liesse. Marie- 

Anne se rappela soudain avoir remarqué' 

à Saint-Jean-de-Lûz, quelques jours au- 

paravant, une longue affiche bariolée 

qui annonçait, pour le dimanche sui- 

vant, une fête et des courses de taureaux 

à Fonlarabie.Ge souvenir l'affermit plus 

que jamais dans l'idée que Gonzalès les 

avait emmenées dans l'un de ces palais 

ruinés qui sont une des curiosités de la 

vieille ville espagnole, sentinelle avan- 

cée du Guipu/.coa. 

LJS petits gitanos amusaient Dolorès. 

Marie-Aune laissa donc ses élèves sous 

la garde de miss Ophélia et rentra dans 

la salle qui leur servait de prison. Elle 

reprit le paroissien de sa tante, et s'ap- 

procha de l'une des fenêtres pour sur- 

veiller, tout en lisant, ce qui se passait 

dans la cour. 

En ouvrant le livre, elle crut sentir un 

panier entre la reliure et le drap, du 

côté opposé à celui que Gonzalès avait 

déjà décousu; elle glissa ses doigts 

minces dans l'entrebâillement de la 

gaine, et retira une lettre pliée en qua- 

tre. 

Sur le dessus, on lisait de l'écriture de 

Mine Moreno : « Pour Marie-Anne d'Ar- 

taïtz, quand elle sera plus grande. » 

Le papier tremblait entre les mains de 

Mlle d'Artaïtz quand Gonzalès lit ii'l'Up- 

1 tion dans la pièce qu'il croyait vide, et 

où il venait chercher le vieux livre de sa 

mère : tout de suite, il aperçut le chiffon 

jauni. 

— Où avez-vous pris ça ? demanda-t-il 

rudement. 

— Je l'ai trouvé entre la reliure et la 

gaine de ce paroissien... 

— Jo croyais pourtant l'avoir enlevé !... 

Ce papier m'appartient!... Rendez-le- 

moi. 

— Je n'ai pas à vous le rendre !... Il 

m'est adressé !... 

— Ce n'est pas vrai !... 

— Regarde/, plutôt... I/oerilur* de vo- 

ire mi-re !... 

Le jeune Espagnol, déjà prêt à s'em- 

parer du papier, s'arrêta, saisi d'un sou- 

dain respect... 

— Je ne connais pas encore le contenu 

de cette lettre, poursuivit Mario-Anne, 

mais si vous voulez, nous la lirons en- 

semble... 

Machinalement, il enleva son béret 

Avec des soins infinis, Mlle d'Artaïtz 

déplia les feuillets usés et, d'une voix 

qui tremblait un peu, elle lut : 

« Marie-Anne, lu es encore bien pe- 

tite, mais l'on devine déjà ce que tu se- 

ras plus tard : une femme au cœur ten- 

dre et fort à la fois... A toi aussi, je veux 

confier le soin de veiller sur mon fils... 

Il n'a rien pris du noble côté dos d'Ar- 

taïtz... ,1e redoute tout pour son ave- 

nir !... Pourtant, je t'assure, il y a en- 

core en lui de bons sentiments... ne l'a- 

bandonne pas, Marie-Anne I... Tends-lui 

la main s il chancëllè... Relève-le s'il 

tombe I... Console-le... parle-lui du Dieu 

qui pardonne... parle lui aussi de sa 

mère qui aurait donné jusqu'à la der- 

nière goutte de son sang pour en faire 

un honnête homme... Dis-lui que même 

morte, je le verrai toujours, et que, s'il 

comme s'il me frappait au cœur d un 

coup de poignard t... Dis-lui tout cela..- 

et encore autre chose... tout ce que le 

dictera Ion âme pure et droite t... H ne 

sera, jamais digne de toi, Marie-Anne, 

bien qu'il ait. depuis l'enfance, une pro- 

fonde affection pour toi... C'est sur celte 

affection ([lie je compte... et si elle ne 

suffisait pas à'loucher son cœur, je prie 

Dieu qu'il mette ma voix sur tes lèvres 

afin que tu puisses, au jour de la tenta* 

tion, prononcer le mot qui sauvera 

peut-être mon lils de la damnation w 

netie ! » ,. i^ture, 

Plusieurs fois, pendant cette.-^ d0 

Marie-Anne avait cru être oPi'» . ^ eS 

s'arrêter, suffoquée par 1'BO?°V' est és 

derniers jour; cie sa, tante étaient if , 

si vivement gravés dans sou sou ; ^ 

La pauvre femme ne pouvait se rw> ^.m 

à mourir, à laisser son ins. « * celt9 

n'éteit maioigi^JjXtt.el 

longue agonie, eue ci u ~ . p l0I) za- 

à «enoux"et,la tête appuyée contre 1» 

muraille, il sanglotait. 

v,;irie-Anne se pencha vers lui. . 

- Gonzalès, lu as entendu'? dtl-e' $ 

reprenant avec lui le tutoiement us 

dans leur enfance, je ne connaissais p« t 

ce testament de ta mère, mais Dieu • 

témoin que j.ai bien tenté, dans la t0 . 

reprenant avec lui le iuioiejneu 

détourner des compagnies n*au v » à9 

Toula été inutile 1... lu t'es éloign 

i.. .k .^h^n .i 'i nous nu»; .tn. 

>.llliV yx llily., l\Jl\*\J^>, ' ~ . . .1,1 \V 

la paresse qui t'induisait au mal ei » eg> 

détourner des compagnies n*au „ à9 

Toula été inutile 1... lu t'es éloign 

nous... Lu n'as cherché qu a nous n de. 

Pour avoir de l'argent, tu 11 a V,' voV !•• 

vaut rien... Déjà tu as essaye u*- v c0 ra- 

commet des actions honteuses, ce sera 4.' ? 

Maintenant, lii n'hésiterais pas oUr- 

meltreun crlrae!...Oh! Gon»!»».? 

quoi?... Quel démon to^JJ»^ 


LE NUBIEN SCENTIMES 

gaïï© «rwoîMieii de Bîéfejasse Sociale et ïtelàgïeiise 

CTTON ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

LE NUMERO 0 CENTIME 

Trot, aob «t» moi» On 

BVH-R-OiROKNK «T eRPlKTBMKNTS U^fïHOfilKS . ... Q fr. 44 FR . 2 Q fr. 

DÊPAKTEMENTS NON l.lMnKOPUES 7 . .53 - 2 4 - 

ftTR/NOKH (Ueioa io«»«-' '« W* 1 de ' 1 *" et 16 do ch.-M.iw mots et sont payables d'avance 

r,wf •*«»«»>-..*« 4.1 th^Hgtmtm 4'oOrtat* tu.it Aht êou t »agiuu «a M mftdiMK. 

ÉDITIONS REGIONALES 

Lot, Aveyron, Corrèze, Canfa/ 

Gers, H tes -Pyrénées, Basses-Pyrénéos, Landes 

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Edition du matin spéciale a Toulouse 

âHTtONCES (4» p^«> ..,*•,»•< » 

Hf.CI.AMES — •••»•• 

RÉCLAMES f> pe*«) « . . . . • 

LOCALES. 

Les Annonças et Héolsisffls «ont reçaen «aas 

DOS Burct-Ji. ruo Boaiiftlataa. i Mou». •* t"ua Ba» 

- 4 — SO 

- 2 - » 

- S - • 

IL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL Mercredi 24 Septembre 1902. — 12* Année — N" 3,727 

nMB5Baa«aaa«miBa^^ 

BEAUX A PARIS: 26, RUE FEYDEAU 

HO 

« La confiscation des biens est abolie.» ^ 

Quand on veut établir que la France ] ( 

contemporaine est un pays policé, que c 

ses habitants vivent sous"tin régime qui „ 

n'est pas celui de l'empereur Soulouque j! 

ou du Grand Turc, la disposition dont je ^ 

viens de citer lé texte est une de celles r 

qu'on invoque de préférence. a 

Elle n'est pas, celle disposition, d'ori- 

gine républicaine. La première républi- e 

que, celle des « grands ancêtres », n'a- 

vait yias aboli la confiscation, elle l'avait ê - 

largement pratiquée. Ce fut la Charte de t 

1814, octroyée par Louis XVIII, qui, par j 

son article 66, posa, dans les termes re- ( 

produits plus haut, le principe que le j 

droit de propriété est un droit, autre- , 

ment dit que.sa jouissance et son exer- 

cice ne sont pas subordonnés aux capri- ^ 

ces du souverain, quel que soit son titre, j 

de l'Etat, quelle que soit sa forme. 

Que vojmns-nous cependant en ce j 

présent mois de septembre 1902? De ; 

nombreux propriétaires sont, en effet, 

dépossédés de propriétés qui sont à eux, 

qu'ils ont achetées et payées de leur . 

argent, dont ils supportent les charges, 

dont ils acquittent l'impôt. Ils ont été 

violemment chassés de chez eux, et 

quand ils ont voulu y rentrer, ils se sont 

heurtés à des scellés posés sur les portes. 

Ils se sont alors rappelé que des tri- 

bunaux existent, dont la mission essen- 

tielle, fondamentale, est de défendre le 

droit de propriété contre les voleurs de 

toute espèce, contre les cambrioleurs de 

toutes catégories. Ils ont saisi ces tribu- 

naux, tantôt par des actes de procédure 

et sans toucher aux scellés, tantôt par 

des gestes, forts naturels en somme, qui 

consistaient à briser les scellés. 

Ils se sentaient- tellement sûrs de leur 

droit qu'ils n'ont pas été arrêtés par la 

considération que le cambrioleur, c'était 

le gouvernement, et que les tribunaux 

auxquels ils s'adressaient sont ceux que 

le parti au pouvoir cherche, depuis de 

longues années, a épurer, terme parle- 

mentaire qui est synonyme du mot : 

domestiquer. 

Eh bien, leur confiance n'a pas été 

trompée. Telle était l'évidence que, dans 

beaucoup de cas, dans la plupart même, 

ils ont eu gain de cause, devant les tri- 

bunaux. 

Mais attendez : quand ils gagnent 

leurs procès, fût-ce devant les plus hau- 

tes juridictions, comme la cour d'appel 

de Lyon, ils sont pratiquement aussi 

avancés que s'ils avaient été déboutés. 

Les préfets prennent des arrêtés dits 

de conflit; et il en résulte que les pro- 

priétaires dont le droit a été reconnu par 

l'autorité qui a compétence pour statuer 

sur ies questions de propriété, conti- 

nuent à être expulsés de chez eux. Les 

scellés que les tribunaux ont déclaré il- 

légaux sont maintenus ; les propriétai- 

res sont invités à battre la semelle de- 

vant leurs portes closes jusqu'à ce que 

le tribunal des conflits ait statué. 

Qu'est-ce donc, l'arrêté de conflit ? 

C'est l'acte par lequel un préfet reven- 

dique pour la juridiction administrative 

un litige qu'il estime avoir été indûment 

porté devant les juges civils ou correc- 

tionnels, et suspend l'action du tribunal 

ordinaire jusqu'à ce que la compétence 

ait été fixée. 

Par qui la compétence est-elle fixée ? 

Par un haut tribunal qui s'appelle 

tribunal des conflits et dont la loi du 

24,mai 1872 règle ainsi la composition : 

trois conseillers d'Etat nommés par 

leurs collègues, trois conseillers de la 

Cour de cassation pareillement élus par 

teurs collègues, deux autres membres 

nommés par les six précédents, et 

enfin par le garde des sceaux, prési- 

dent. 

Certes, quand 1 honnête et libérale 

Assemblée nationale de Versailles ins- 

titua cette sorte de cour suprême, elle 

ne se doutait pas de l'abus qui en serait 

fait plus lard. Elle s'imaginait, au con- 

traire, avoir sauvegardé tous les inté- 

rêts. Elle ne prévoyait que des luttes 

d'influence entre les deux autorités 

judiciaire et administrative. Elle croyait 

leur donner, à l'une et à l'autre, toules 

les garanties désirables en les appelant 

à désigner, l'une et l'autre, un nombre 

égal de représentants et en confiant la 

présidence au chef commun de l'une et 

l'autre juridiction, le ministre de la jus- 

tice. 

...Mais le parti républicain, une fois 

i,',^ v ,e du nouvoir. a transformé le tri- 

Telle est donc la question qui se pose : 

M. le garde des sceaux sera-t-il frappé 

des peines que porte l'article 114? — 

Attendez : par l'arrêté de conflit, cette 

question sera soumise à un juge, un 

juge unique, qui ne sera autre que M. 

le garde des sceaux en personne. 

Pénétrez, en effet, dans le sanctuaire 

du tribunal des conflits. D'un côté, il y a 

les conseillers d'Etat ; ils sont à la dis- 

crétion du minisire. Qu'on ne dise lias 

que j'exagère : il est déjà advenu, sous 

la République, que des conseillers d'Etat 

dont le gouvernement se défiait fussent 

révoqués par lui la veille du jour où ils 

allaient rendre un arrêt qu'il redoutait. 

De l'autre côté sont les membres de la 

cour de cassation ! 

Qui départagera les juges? Le garde 

des sceaux, président. Ce sera le minis- 

tre se jugeant lui-même, s'acquittant 

lui-même! Les citoyens lésés auront été 

expropriés de leurs juges naturels, après 

l'avoir été de leurs propriétés mises sous 

scellés. 

Les Français dont les biens sont con- 

fisqués en fait ne sont plus revêtus de 

frocs religieux : ce sont des laïcs qui, 

gratuitement ou moyennant un loyer, 

logeaient, dans des locaux à eux appar- 

tenant, des institutrices donnant l'en- 

seignement chrétien. 

Qui garantit leurs voisins que, demain 

peut-être, on ne mettra pas sous scellés 

les maisons qu'ils louent à des locatai- 

res accusés de mal penser, on qu'on ne 

les mettra pas eux-mêmes à la porte de 

leurs domiciles par la raison qu'ils vo- 

lent mal ? 

Ils s'écrieront que la maison est à 

eux, que la confiscation est abolie, qu'on 

les vole. lis s'adresseront aux tribunaux. 

.Mais les tribunaux seront dessaisis par 

des arrêtés dé conflits. Aperçoit-on les 

victimes de Mandrin réduites à n'avoir 

pas d'autres juges que Cartouche? 

Parmi les "Français, tous ceux qu'on 

estimait naguère heureux et qu'on doit 

plaindre maintenant d'avoir quelque 

bien au soleil, ont lieu de considérer 

qu'il est grand temps pour eux, et grand 

temps, cie songer sérieusement à ces 

choses. 

A. DE CLAYE. 

COMBES ET LE PftPE 

b'unai\du Pouvoir, a transfonr tri- 

trumèK°nflits en un formidable ins 

T.e Défroqué a humilié la France devant 

l'étranger par le désaveu aussi outrage Mit 

que piteux qu'il a fait (le ses collègues du 

ministère. 

Pour se relever de eëtte boute qu'il a bue 

jusqu'à la lie, notre prenne:- ministre s'est 

'redressé et a insulté le vieillard du Vati- 

can. 

11 a grossi sa voix devant un désarmé. 

Combes n'admet pis « d'intervention 

étrangère » dans le règlement de la ques- 

tion des congrégations. 

Les congrégations religieuses sont bien 

cependant un des organes de la religion 

catholique. 

Kt le chef suprême. de la religion n'aurait 

pas a intervenir sous ie prétexte qu'il est 

une autorité étrangère. 

C'est taux et c'est odieux. 

Nos maîtres ont toutefois distingué, 

dans la loi des associations, les associa- 

tions civiles des congrégations précisé- 

ment parce qu'elles sont religieuses. 

Si elles sont religieuses, elles intéressent 

la religion et le chef de celte religion, en 

intervenant, reste essentiellement dans les 

limites de sa compétence. 

De par Combes, 1

Mercredi SB-4 Septembre 4 ©©35 

nistre de la guerre 'vient de mettre en 



avoir frappé d'un coup de poing au visage 

un de ses hommes qui avait commis une 


Sathonay. 

Les Congrégations à l'Etranger 

Thionvillo, Si septembre. 

Hier, une cousine au curé de Vol'range, 

membre d'une congrégation expulsée de 

France, se rendait au presbytère pour de- 

mander l'hospitalité. 

Comme le curé était absent, elle entra 

flans le jardin pour attendre lo retour de 

Bon parent. 

un agent de police qui l'avait aperçue 

supposa que cetle pauvre femme était une 

voleuse; il courut a la mairie, réquisi- 

tionna l'appariteur et deux employés puis 

il prit des menottes et un revolver, tandis 

que les trois autres Allomands s'armaient 

de fourches. 

Comme la nuit commençait à tomber, 

le maire allemand prit une lanterne et pré- 

céda nos quatre héros. 

Arrivés au jardin, ils demandèrent à la 

pauvre femme ce qu'elle faisait là; la mal- 

heureuse, épouvantée, répondit qu 'elle at- 

tendait M. le curé, son parent, et demanda 

qu'on la laissât en paix. 

Mais cela ne faisait pas l'affaire de nos 

bourreaux; ils mirent leurs sales pattes 

sur la Sœur, lui passèrent les menottes et 

on route pour la prison. 

Elle s'y laissa conduire en pleurant 

lorsque, vers les neuf heures, le curé ren- 

tra chez lui, le sergent de police, lier de 

son exploit, vint lui raconter avec force 

détails ce qu'il avait fait pour protéger le 

presbytère. 

« Eh bien, vous avez fait du propre, lui 

dit le prêtre; l'étrangère que vous avez 

enfermée dans la geôle est une bonne 

Française et ma cousine Germaine. » 

Et le cure courut chez le maire pour lui 

reprocher son acte arbitraire. 

La malheu euse, à moitié folle de ter- 

reur, fut relaxée après cinq heures de 

transes mortelles; elle est actuellement 

alitée et gravement malade. 

M. Combes tressaillera de joie en appre- 

nant comment, en Alsace-Lorraine, les 

policiers allemands traitent les pauvres 

Sœurs expulsées de France! 

Santiago du Chili, 23 septembre. 



bable. 

La Protection légale des Ouvriers 


L'Association inte. nationale pour la pro- 



Les Etats représentés sont: l'Allemagne, 

la France, l'Angleterre, l'Autriche-Hon- 

grie, l'Italie, la Suède, la Norwôge, la Bel- 

gique, la Suisse, la Hollande, la Rouma- 

nie, le Luxembourg, le Saint-Siège. 



Chapsal, directeur du cabinet du ministère 

du commerce. 

Les représentants de l'Allemagne, de la 

Prusse, delà ville et de la Chambre de 



qui a ensuite i ommencé la discussion de 



préparés par l'Office international du tra- 

vail qui contiennent le résumé des expé- 

rien es faites dans les divers pays. 

Les principales questions traitées dans 

ces rapports sont les suivantes : 

Travail de nuit des femmes dans l'in- 

dustrie; 



emploient les cotileuis de plomb ou du 

phosphore jaune ; 



aient débarque; Us no descendent à terre quo 

pour los besoins du service, mais le drapeau 

siamois a été enlevé & Kelantan par ordre des 

autorités anglaises et remplacé par le drapeau 

du sultan de Kelantan. 

En outre, un résilient anglais sans caractère 

Officiel, mais .soutenu par le vice roi do 1 Inde, 

est arrivé ; i! KO prépare à réorganiser les ser- 

vices administratifs ot financiers du sultanat 

qui est vassal du Siam. 

dent du conseil, M. Pelletan a protesté 



sentait connue un homme d'agression con- 

tre les nations voisines. 

tin de nos confrères écrit à ce sujet : 

En somme, M. Pelletan n>o tout simplement 

avoir prononcé lo discours télégraphié non pas 

par un mais p ir p'usionrs reporters, ce qui en- 

lève à sa' (lénàgation toute vraisemblance. 

insalubres et 

fabriquent ou 

plomb ou du 

ft F-,» 

'HE 

Le Commandant Leroy-Ladurie 





sonnes inunies de cartes pourront seules 



fié au commandant Leroy Laduriepar l'un 

des commis-greniers du parquet militaire. 

' Rappelons que le commandant, qui est 

né en 1859, est marié et père de cinq en- 

fants. 

f p n u PlîîrÇî 

X yii il 11 H O 

m suie MTI 

la i E 

Paris, 23 septembre. Ci 

Çfitsl demain, on le sait, que se réunit à 

Commentry, le congrès national des ml- , 

neurs ou doit èt:e agitée la question de la L 

grève générale des mineurs. 

Dans le Nord, à Anzin notamment, où 


ceux-ci ne cachent pas leur intention de * 

recourir au moyen extrême de la grève \ 

générale. . 

A Denain, le citoyen Cotte a pronosti- 

qué que la grève durerait un mois, deux 

mois peut-être, et il a conseillé aux ou- ' 

vriers de faire des économies en vue do ce 


Dans le Pas-de-Calais, les mineurs sont | 

beaucoup plus calmes ; M. Basiy n'est pas 

partisan d'une grève générale qu'il eonsi- * 

dère comme devant être néfaste non seu- 

lement aux ouvriers mais à l'existence 


Il est d'ailleurs souffrant et n'a pas 

assisté aux réunions de Lille ; les chefs 

des syndicats no se dissimulent pas que les ^ 

ouvriers courent à un échec mais ils sui- 

vront leurs troupes par crainte des poli ti - s 



Loire, on sait que deux de leurs représen- | 

tants au congrès de Denain, le délégué du 5 


délégué de la Fédération régionale da la 

Loire, M. Escalier, sont partisans de la s 



forcer la main aux délégués] au congrès, < 

les mineurs de Saint-Etienne et de Fir- i 

miny, se mettraient en grève dès demain 1 

matin, mais on croit plutôt que le travail i 


congrès. 


hier soir, a décidé que son représentant au 

congres de Commentry devrait se retirer 

si M. Escalier était admis à siéger. 

C'est la mise à exécution de la résolution 



che-la-Moi'lière et à Firminy ont étô agi- 

tées. 

Le l'avis des personnes compétentes du 

monde syndical et môme de plusieurs di- 


sera votée avec un seul objectif d'ordre 

général : ou bien la journée de huit heu- 


par jour. 

Notons enfin que dans le congrès inter- 

national ou ta majorité des délégués ont 


France, la grève générale a été votée sans 


mentry. 

La Caiastroplio {le la Martiiiiciue 

Saint-Thomas, 23 septembre. 

Le vapeur Newington a recueill, diman- 

che après midi, à quatre milles et demi de 


tion de Saint-Vincent, du cable rompu. 

11 avait à peine fini de ramener le câble, 


à l'improviste. Le navire s'éloigna rapide- 


mée. 

LA LI1E1T1 Ï~LA PRESSE 


Le bureau du Syndicat des publicistes 

chrétiens s'associa nt aux protestations 


dante à propos du procès intenté à {Indé- 


suivante ; 

Atlendu quo la procédure suivie par lo gou- 

vernement est uttenlaloiro à la liberté do la 

presse ; 

Cua le recours aux tribunaux correctionnels 

a pour but ôvidont d'assurer uno répression 

qui serait refusée par lo jurv, seul compétent 

en la matière ; 

Déclare adhérer k la délibération du Syndi- 

cat da la presse parisienne ot tenir lo jugo- 

ment rendu par lo tribunal do Saint-iî'rieux 

cotnmo constituant uno violation Uagranto de 

!a loi do 1681. 




rue Saint-Dominique dans un état de su- 









République. 

Le général est arrivé à 1-1 h. lfî et, con- 


dent de la République a retenu lo ministre 


Que diable a-t-il bien pu se passer entre 


cative » du festin est venue au secours de 


M. Combes a dû, à coup sûr, faire les 

frais de la conversation et quels frais I 


ignorer que !e général sollicite un mandat 



jusque là et d'attendre de pouvoir, du haut 


conseil. 




La, « Chaleur C3nnimnicati\c des banquets » ! 


M. Denys Cochin, député de Paris, qui , 

devait, ainsi que nous l'avons annoncé, 


discours récents des ministres do la ma- i 

rine et de la guerre, fait savoir au Jour* | 

nul des Débats, dans une lettre très spiri- 

tuelle, qu'il renonce à celte interpellation, 

« tout le monde, à l'étranger connue en 


paroles du ministre aucune importance, 


« M. Combes, écrit M. Denys Cochin, a 

ajouté qu'on devait chercher la cause de 



» Ce dernier trait m'a désarmé, car un 

interpellateur ne peut vraiment se mon- ; 

trer plus modéré a l'égard des ministres a! 

que ne l'est M. Combes lui-même et cepen- < 

dant, si je répétais la propre phrase de M. > 

Combes à la tribune, si je parlais de Fin- ; 

fiuence « de la chaleur communicative des 


les, ne serais-je pas assuré de soulever une 





portance et ne point m'exposer aux ri-. 

l'arini tontes h 

ou de Puerto, pas 

texte connu une ( 

M. C.ombos, du 

bien renseigné pu 

tés même de M. 

nier les textes qu 

expliqués, même 

« le résultat do la 

pas 

ne il 

du i 

é nul 

M. 

? qui 

ilion toute vrai 

t s (iôp eh os i 

ts uno n'est vo 

cm le une 

nues d', 

uo appui 

Ajaccto 

rter au 

5t( i u i t; 

1011 

;qu'il avait ?on l 

l'ellotnn n'a pu: 

nous connaisson 

isso/. bru'.ulcmi' 

haiour comm.unl 

ie d'etro 

o do 

los a 

ai nié 

d'un 

t, co 

ativo 



La pliikiiie étrangère iioliandaise 





a vienne autre puissance— il s'agit en l'es- 

pèce de l'Allemagne — a déclaré qu'aucun 

traitén'a été conclu ni préparéjet qu'aucune 


cieusement. 


dent du conseil a étô accueillie avec une 





GESTION 

Les Généraux Boers en Europe 


Un dîner aétéoflert aux généraux boers 

par les comités pro-boers, diner auquel 

prit part le bourgmestre; Botha porta un 

toast à la reine Wilhehnine « qui est aussi 


Après le diner. les deux généraux ont 

assisté à un concert populaire ; l'enthou- 



parlant de M. Kruger, il a répété a diver- 

ses reprises ces mots : « notre bien-aimé 


Les deux généraux sont repartis à2 heu- 




Le général de Wet a appris hier la nou- 

velle de la mort, clans l'Afrique du Sud, de 


Cependant, de Wet a pris part ce matin 


SPAGNOLE 

L'ALLIANCE FîlA^CO-KSPAfiNOLE 1 




Saint-Sébastien, 33 septembre. 


entre la France et l'Éspagna était conclu ; les 

termes do l'accord n'ont pas été publiés jus- 

quici parce que certains détails restent à ré- 

gler. 

La Corvespondancia croît toutefois quo la 

convention sera incessamment publiée. 

D'autre part, un ùe nos confrères à ti- 



étrangères, et qualifiant de pure fantaisie 



F.nfln, un rédacteur d'un journal du soir 

s'est lendu au ministère des affaires étran- 


M. Delcassé lui fait, dit-il, la déclaration 

suivante : 

Il n'y a rien do vrai dans l'information que 

vous mo signale/, ot vous pouvez diro que le 

ministère des affaires étrangères ia dément 

I officiellement. 

Ploërmel, 23 septembre. 

M. Lemoine, président du tribunal civil 


l'instance introduite par le duc de Rouan 


instance ayant pour but de lui rendre la 



installée l'école libre des Sœurs de Lanouec 







Attendu qu'il résulte du teste de la loi du 

1er juillet mil neuf cent un et des travaux par- 

lementaires qui en ont précédé la rédaction, 

que les mesuras d'exécution et la sanction des 

dispositions de cette loi ont étô laissées à l'au- 

torité judiciaire seule ; 

Attendu d'un autre côté, quo le décret du 

1er août 1903 . n'ordonne que la fermeture de 

l'école do Lauouèo. sans ordonner, en outre, 

l'apposition des scellés et que cette fermeture 

a été accomplie par ie fait même do la sortie 

des Sœurs : que le décret ayant été ainsi plei- 

nement exécuté l'apposition des scellés, pos- 


uns propriété privée qu'aucun lien ne ratta- 

chait p ! us à l'administration, n'a pu avoir lo 


Atlendu. cn outro. que lo commissaire spé- 

cial, M. Gide, n'avait pas dans l'espace qualité 

pour poser les scellés : 

Attendu que ces scellés doivent être considé- 

rés comme n'ayant jamais existé ; 


jourd'hui ils n'existent pus en réalité; qu'il a 

enfin été versé aux débats uno déclaration 

d'ouverture d'école laïque faite par une de- 

moiselle Eugénie Urien : 

Atlendu que la propriété do M. le duc do 

Rohan n'est pas contestée, que provision au 

surplus est due aux titres. 

Par cos motifs, 

fin rejetant le déclinatoire de M. lo préfet 

du Morbihan, nous déclarons compétent et 

statuant provisoirement autorisons M. le duo 

do Boban à reprendre possession de son im- 

meuble, ordonnons au besoin que los scellés 

qui ont été apposés le S no H dernier soient en- 

levés et commettons l'huissier de service. M" 

Morin. pour on assurer l'exécution immédia- 

tement. 





représentant du préfet a pris la parole et 


conflit qui serait immédiatement déposé 


banquet » et n'a pas craint do désavouer ceux t 

de ses collèguos qui parlent à tort ot a Ira- , 

vers. i t 

A ÏEâf 1EUEE JOURNAUX i 

Paris, 1^3 septembre. j 

Lo coup de balai | j 

De la Voix Nationale : j 

Tout oît faussé, tout ost perverti, tout ost ! 

anormal dans le réeimo incohérent et absurde { 

au | u el nous a conduit lo lôllchisme des .laco- ; 

bins pour les traditions du parlementarisme 

révolutionnaire. U faut, il latidra tout rolaire, : . 

tout remettre on ordre, tout recommencer, 

c'est -à-dire so ruotire à la besogne à laquelle 

s'attela Napoléon dès son retour d'I gyptë. 

Mais, auparavant, il :aut arracher la torche 

et le couteau aux mains dos fanatiques qui 

menacent et no; maisons ot nos personnes. 

Auparavant, ii faut renvoyer M. Loubet ot M. 

Combes à leur moulin, et M. André et M. Pal- , 

letan a leur cabaret ordinaire. Auparavant, U 

faut donner le coup de balai. i j 

ni lo donnera.' Nous n'en savons rien; 

mais il sera donné, nous en avons la certitude. \ 

parce que nous sommes certains aue la France i 

no veut pas et no peut pas périr. 

Epilogue 

Du Soleil : 

Puisque nous on sommes à l'épilogue de la 

farce tunisienne, les contribuables no seraient 

pas fâchés do savoir sur quels fonds seront 

soldés les nopees et foslins do ce voyage cir- 

culaire. 

L'addition d'une fête maritime so doit à 

elle morne d être salée ; celle-ci le sera à hauto : 

dose. Los Aïssaouas. qui apprennent ù nos 

ministres l'art d avaler des couleuvres; les 

bals donnés sur ie JaureguiUerry, pour l'aire 

danser M. Vallô et sa famille ; les banquets. . 

o i Is Champagne débordo avsc la gaieté des 

convives, sont des amusements coûteux. 

Sur quel ebapitro nous lera-t-on payer la 

douloureuse >. Et surtout, était-co bien lo mo- 

ment d'allonger l'ardoise des dépenses à cotte 

heure do déliât qui fait passer des nuits blan- 

ches à M. Uouvler, l'intendant chargé do 

nouer tant bien quo mal los deux bouts 1 

Interna tiona listes 

Du Figaro : 

La polémique très vivo quo la lettre tripli- ! 

cienne do M. Jaurès a soulevée, aura eu du 

moins un avantage : il s'en dégage uno cer- 

titude, d'oà l'on peut partir maintenant pour 

so débrouiller un peu dans la confusion ac- 

tuelie des idées et dans lo trouble général des 

esprils 

C'est que lo socialisme français est, avant 

tout, international. 

Gela va loin I 

Gn pourra dire qu'il s'agit, dans l'espèce, non 

pas du tout le s icialtsmo français, mais seu- 

lement du groupe dont M. Jaurès est l'orateur 

et l'interprète, sinon le chef. Nous vovons tous 

ies jours, en effet, que le parti est fort divisé 

et qu'il ne l'ait pas mystèro de ses querelles. 

Hier encore, à propos do je no sais quelle 

procession commèmoralive. la panthère dos 

Batignolles déclarait la guerre au jaguar do 

Bellevi le. 

Mais, en ce qui mo concerne, jo crois ces 

dissentions intestines beaucoup plus apparen- 

tes que réelles; on a vu los socialistes, dans 

la question de la greva générale, obéir finale- 

ment à un mot d'ordre 

Hs restent 1 

De la Libre parole : 

Lo brait a couru, hier, que l'amiral Pelletan 

1 ot F. . André étaient décidés à démissionner 

à la suite de la mercuriale do Combes. 

Dans ia soirée, cette nouvelle était démentie. 

Pelletan est un homme pratique. Il sait 

1 qu'on na trouve pas tous les "jours des places 

à soixante mille francs par an, sans compter 

' les retours du bâton, les frais de représenta- 

1 tion. lo logement, le chauffage et l'éclairage. 

Nous no parlons pas du blanchissago dont 

' PelLlan n'a jamais pu comprendre l'utilité. 

Koéditant un mot connu, le ministre do la 

' marine s écrie : « .l'y suis, j'y reste ». il fau- 

1 dru lui scier son maroquin sous ie bras. 

1 Quant à André, on aftirme qu'il est toujours 

bi n résolu à no quitter son ministère quo les 

pieds devant. 

' Pelletan et André sont prêts aux plus durs 

1 sacrifices pour no plus mécontent-. r leur chef 

do file. 

Afin d'éviter co que Combes appelle, par eu- 

1 phàmismo la cha'eur communicativo des ban- 

1 quets. ils ont promis, assure -t-on. do prouon- 

a - cer dorénavant leurs harangues avant les 

hors-d'œuvro ! 

nu'el'es crolenaiont qu'à sa sortie do prison co 

faussaire no les remit en coupe réglée et ol.os 

lui auraient volontiers fait des rentes pour lui 

permettre de vivre honn temenl. 

Tromblement de torre 

No \v-York, S3 septembre. 

TJn télégramme do Guyaquil annonce qu'une 

[.forte secousse de tremblement do terre a été 

resseutio hier après-midi. 

Lee Alpes homicides 

Paris. 23 sept"mliro 

On avait annoncé hier que deux touristes 

français, deux guides et trois porteurs ayant 

tenté do l'aire do I ascension du mont Blanc 

par lo versant italien, avaient été précipités 

dans uno crevasse et s'otniont tués. 

Une dèp Che tle chamonix dit, aujourd'hui, 

quo cette nouvelle est absolument inoxueto ; 

aucun accident n'est survenu ces derniers 

; jours dans la région du mont ftlaho à des gui- 

i dos o : à des porteurs do Chamonix. 

l'es guidos, revenus hier d'une ascension au 

: sommet, assurent n'avoir rion vu ni rien ap- 


Genève. 33 septembre. 

Los guidos do GrindeLvald, en gravissant 

btcr'Tâ Wclterhoen. ont trouvé lo corps do 

I M. l'arcon et du guido frit/, Boh'reh qui avaient 

I été tués lo mois dernier on mémo temps qu'un 

| frère de M. Feafon et un autre guido. 

: Les quatre corps ont été réunis dans le mémo 

tombeau. 

Vienno. 23 septembre, 

j A Scokugol. dans los Alpes autrichiennes, un 

médecin de Berlin, lo docteur Leiser, s'est tué 

en tombant dans uno crevasse. 

sacri lices 

plein bre. 

gravissant 

o corps do 

qui avaient 

Bfxips qu'un 

(iO. 

.ns la mémo 

un 

tua 

ek-juic,!^,^^ 

ce moment dans uno période peu prosnèr» 

et que les établissements do Decazeville 

en particulier, n'ont encore donné aucune 


faits. 

Ensuite, elle repend négativement à la 


L'afflcbeso termine ainsi; 

Cette grève, qu'on n'a pu développer quo par 


ropousséo. au début, par la très grando maio- 

rlte des ouvriers. 

Par qui a-t-elle ôlô faita'? Dans quoi but» 

Los ouvriers se lo demanderont ; ils so démuni 

doront au si u qui olla prolite, alors qu'on los 

soumet » do dires privations et quo l'on ôom* 

promet l'avenir du pays. 

l'our avoir lo droit d'imposer une tollo cala- 

muo a une population industrielle, il no suffit 

pas do venir après coup demander, au nom 

^m „r„nT\'n l ! es .,.«uS'»entations dé salaires 

ouvrit 

olumor 

o cons( 

fir rodé 

tira fin 

nt in lu 

cil d'nd 

3MÎ 

„J;?p'',w^ 

S 

?', i aa:m ' ll ' str:Uion os I V -' ro Qu'après 

n. ou lo.iouu les ouvriers ne tarderont pas à 

maure un a cette grève qui, en so prolon- 

geant, coniproiiiGtt ait gravement les doux 

grandes industries de Deca/ovillo. 

Le chômage est maintenant général 

clans les ateuers; les mines seules sont en- 

core en activité. 

Environ 500 ouvrier,, sur 1,000 que comp- 

tent les établissements, continuent à tra- 

vailler. 

îaintenant 

lines seules 

général 

sont en- 

UN 

23 septembre. 

Le sous-marin Niade, construit on cale sè- 

che, a été lancé avec succès hier ii Cherbourg; 

lo nombro dos sous-marins à Cherbourg se 

trouve ainsi porté à neuf. 

-V^-N— M . Pelletan est arrivé à Marsoillo 

hier soir à 11 heures ; il est reparti co soir 

mardi pour Paris. 

. -v^--^v- Lord Saiisbury est attendu à Beau- 

lieu vors le commencement du mois d'octobre. 

— Les juristes français qui doivent 

prendre part au congrès des criminalisles do 

Saint-Pétersbourg sont arrivés a Ilolsingfors. 

et y ont reçu un accueil très cordial. 

-C~~La bibliothèque de l'Opéra va entrer en 

possession du legs de 300,000 francs fait par M. 

Nuitter, ancien archiviste, mort il y a trois 

ans. 

-v^-^-. On travaille à Corancez, à l'érection 

du monument élevé à la mémoire des cinq 

petites victimes du sombre drame, dans le 

cimetière ou elles reposent. 

M. Bourgeois, président delà Cham- 

bre, et M. Vallô, ministre da injustice, pro- 

nonceront des discours à Mourmelon-Logrand 

à l'occasion de l'inauguration d'une école ma- 

ternelle lo 4 octobre 

La reine douairière de Portugal Ma- 

ria Pia a quitté hier soir Aix-les-Bains se ren- 

dant à Nice. 

j ->^-*^^. L'empereur Guillaume II arrivera a 

Sandringham lo 5 novembre et y restera une se- 

l maine seulement pour la chasse ; la visite 

! sera tout intime ; aucun ministro n'accompa- 

\ gnora l'empereur. 

Ion¥0j 

LES PORTS 

La Mort de la Reine des Belges 

Terrible drame 

Lyon. 23 septembre, 

épouvantable vient do se produire 

au numéro h. Un 

ouvri r cordonnier, 

ailé voir à la fête 

riait que d'électricité, 

ont. une fillette do 

intenté à X'Indé- 

votô la motion 

suivie par ie, gou- 

à la liberté do la 





la question des ports francs, compte pro- 

fiter de l'occasion que lui offrira le dépôt 

par M. Thierry, député des Bouches-du- 

lihône, d'une 'proposition de création de 



ensemble. 


voi de la proposition Thierry aune grande 

commission. spéciale, laquelle aurait ainsi 

à se pronon er sur le principe des ports 

francs ou des zones franches et sur la 


celte mesure serait appliquée. 



qu'au moins à titre d'essai il ne sera fait 





Pour le premier et le second cas, Mar- 



entre le Havre et Dunkerque. 

LES RÉPUBLIQUES AMERICAINES 

New -York, 23 septembre. 

Le général Iterrera a abandonné son 

camp, près de, Corlera, et s'est retiré dans 

la direction d'Aquadulce, ce qui fait pré- 

voir un combat prochain à Panama ou à 

€olon. 

>,, New-York, 23 septembre. 

On télégraphie de Colon que lo navire 

américain Panifier est arrivé dans ce 

ppit avec 320 hommes d'infanterie ds ma.- 

nae et 0 pièces de campagne à bord. 


C'est co matin, à 11 heures, qu'a étô cé- 

lébré, en l'église Notre-Dame de Lneken, 

le premier service funèbre à la mémoire 

de la reine Marie-Henriette. 

Cette cérémonie avait attiré aux abords 

de l'église une foule énorme ; très peu de 

personnes ont été admises à l'intérieur. 

Le roi, le comte et la comtesse de Flan- 

dre, le prince et la princesse Albert, la 

princesse Clémentine, les présidents des 

Chambres, les ministres et les dignitaires 

de la cour et les serviteurs du palais ont 

assisté seuls à la cérémonie religieuse, cé- 

lébrée par le cardinal-archevêque de Ma- 

lines. 

A l'Elévation, les troupes qui rendaient 

les honneurs dans l'église, ont présenté les 

armes. 

Vers midi, la cérémonie était terminée; 

après le service, le public a été de nouveau 

admis dans la crypte et a dé.'ilô devant le 

cercueil de la reine qui, dans quelques 

jours, sera inhumée dans l'un des caveaux, 

entre son fils, le duc de Brabant, et la 

princesse Joséphine, sa fille, décodée en 

1371. 

Singapoore, 22 septembre (source 

anglaise). 

On prétend qu'il est inexact que Kelan- 

tan ait été occupé par un détachement an- 

glais ; les Anglais" disent que le gouver- 

verneur de Singapoore a rendu visite au 

rajah de Kelanta, le 7 septembre; il s'est 

également rendu à Tringano. 

Cea visites n'avaient, dit-on, aucun ca- 

ractère officiel ; le commissaire siamois de 

Kelantan aurait obligé le rajah à accepter 

les importations de Bangkok en franchise. 

Bruxelles, ',13 septembre. 

VIndépendance Belge publie, dans son 

édition do ce soir, la dépèche suivante 

qu'elle reçoit de son correspondant de 

Bangkok : 

Bangkok, 23 septombro. 

11 est parlaitement exact qu'un navire an- 

çjais est devant les cétos de KolanUa depuis 

lo jours ; il ost inexact quo les marias anglais 

L e Voyags de l'amiral Pelbtan 

Marseille, 23 septembre. 

Le ministre, de la marine est arrivé ce 

matin à 11 h. Ij2 à la brasserie Phocéen- 

non où un apéritif d'honneur lui était 

offert par l'union des gauches. 

Un millier de personnes avaient répon- 

du à l'appel des organisateurs ; dans la 

salie on remarquait tout particulièrement 

de nombreux inombres et partisans de la 

municipalité et au milieu d'eux le docteur 

Flaissières, ancien maire de Marseille. 

Ce dernier a môme prononcé un dis- 

cours; on peut dire qu'en somme le mi- 

nistre était surtout venu pactiser avec les 

colle tivistes que le suffrage universel 

vient de chasser de la mairie de Marseille. 

M. Pelletan a parlé et de nouveau est 

revenu, comme à Toulon, sur ses discours 

d'Ajaccio et de Bizerte, mais dans son allo- 

cution s'est glisséo une note nouvelle qui 

se ressent de la lecture que M. Pelletan a 

faite du discours de M. Combes à Mutha. 

Il ;t déclaré qu'il n'a pas qualité pour 

parler de la politique étrangère du cabinet. 

Après cette soumission publique à la 

leçon que lui a infligée dimuaoao le prési- 

Un drame épouvantable vient uo so piouuiro . 

dans la ruo dos Capucins, au numéro h. Un * 

alcoolique nommé Patet. ouvri r cordonnier. ! t: 

qui, depuis hier qu'il était allô voir à la fêle j X 

une fommo torpille, ne pi riait que d'électricité, " 

a dit tout ii coup à son en ont. une fillette do 

7 ans : « Viens, jo vais t'éloelriser. * 

Sans crainte reniant olla vers son père. Ce- 

lui-ci la prit dans sos bras, oovrit la fenêtre et e 

la jota du quatrième étage dans la rue, où le 1 

pauvre petit être s'écrasa littéralement. t 

Folio de désespoir, la mère sa mit à crier : j 

« Au secours ! A l'assassin ! » La l'ouïe s'ameuta 

ot s'empara du misérable psro qu'elle tua à 

moitié. C'est une loque quo los agents condui- 

sirent au violon. 1 

Sinistre maritime 

Londres, 23 septembre, ; 

Lo steamer français Ndnsen S f est échoué à ' 

Andovoranto; des essais ont été faits, mais 

sans succès, psur lo remetre à Ilots. 

Le crime tle Bologne 

Bologne, 33 septembre. 

L'avocat Murri, dans la prison de Kavereto, 

occupe une chambre particulière ot se nourrit 

à ses frais. 

Ii semble très abattu ot parait avoir beau- 

coup maigri. 

Peut-être, lo changement que l'on observo 

dans sa pbysionomio provient-il surtout du lait 

que l'assassin a depuis quinze jours laissé 

cro ire toute sa barbe. 

Lo docteur"l!rasao'a a examiné le prisonnier; 

de son examen résulte uno découverte inatten- 

due et qui pourrait fort bien fournir à la dé- 

fense des arguments do la plus hauto impor- 

tance. 

Murri porte à l'avant- bras droit uno largo 

blessure causés par un instrument à double 

tranchant. 

Un journaliste a obtenu [autorisation devoir 

Murri dans sa prison : «Murri, raconto lo re- 

porter, était au lit. 

» Lors do ma visite, je lui domandai dos 

nouvelles do sa blessure et l'avocat me mon- 

tra sur son avant-bras deux largos plaies à 

demi cicatrisées et qui semblaient provenir 

d'un coup do stylet. 

» Murri parla ensuito avec In plus vivo émo- 

tion de sa sœur malado et manifesta tout son 

étonnement do la savoir arrêtée. » 

On prévoit que le dépouillement do la volu- 

mineuse correspondance de la comtesse Pon- 

marlin fera éclater do nouveaux scandales. 

Beaucoup de personnes do la meilleure so- 

ciété, parmi lesquelles plusieurs daines, se- 

raient sur lo point d'étro impliquées dans l'af- 

laira. 

Un faussaire rangé 

Now-York, 23 septembre. 

Uno des principalos maisons de bnnque do 

Chicago va essayer do mettre on pratique un 

nouveau système do défense contra los faus- 

t sairos. 

i Mie va engager un faussaire pour en dècou- 

- vrir d'autres ; ello a offert à un laussairo émè- 

i rite. Charles Becker, de très gros appointa- 

i ments s'il consent à entrera son service. 

Son emploi consistera dans l'examen des 

banknotes et dos chèques doutoux 

liec.ker va prochainement quitler la prison 

* da Saint-Quentin, on Californie, où il purge 

t uno condamnation ù cinq ans. 

Toutes les banques sont onenantéos, parce 

De nos correspondants particuliers : 

Madrid, 23 septembre. 

Le conseil de la banque, dans sa réunion 

d'aujourd'hui, a examiné lo projet d'établisse- 

ment d'une succursale k Paris. 

Le rapporteur, M. Doriga, en a fait connaî- 

tre les inconvénients à cuuso des impôts éma- 

nant de l'administration française ot par sis»te 

du manque do précédent à ce sujet. 

Le conseil s'est occupé aussi des projets du 

gouvernement sur io change international, so 

montrant disposé à appuyer les projets du 

ministre. 

Madrid, 23 septembre. 

A Pontovedra, le plancher d'un» maison où 

vingt personnes veillaient un cadavre s'est ef- 

fondré; quatre personnes ont étô blessées et 

huit ont été contusionnées. 

Barcelone, 23 septembre. 

Près de la station de Galatayud, le train ex- 

press do Madrid à Barcelone a été assailli par 

des voleurs; les voyageurs ont pu en arrêter 

un qui a été livré à ia gendarmerie. 

Rome. 23 septembre. 

Dans la note qu'il a adressée au Vatican, lo 

gouvernement espagnol accepte la commission 

mixte proposée par lo iâint-Siège, qui sera 

chargée d'examiner la question de réduction 

de traitement ecclésiastique. 

Lo Vatican considère cette concession com- 

me très importante et espère qu'elle facilitera 

l'entente avec l'Espagne. 

Courses de chevaux 

A RAMBOUILLET 


Prix do Voisins, courso de haies, à réclamer, 

2,000 francs, 2,000 mètres environ.— 1. Mar- 

sula, 7 [2, à M. Weaver (Maidment); 2. Moné- 

gasque, a M. A. Fauquet-Lomaitre (Berges); 

3. Loustic, 5, a M. A. Longfils (tionan). 

Non placés : Bon Vivant 30, Viscos 10. Tom- 

bouctou 2, Gbandos II 10, Salnt-Avertin 12, 

Bergerette 16, Gamine III 7. 

Deux longueurs. Une courte tête. 

Mutuel : gagnant 22 50 ; placés : Marsala 9, 

Monégasque 12, Loustic 10. 

Prix do la Société sportive d'encouragement, 

4,000 francs, 2,500 mètres environ. — 1, Gas- 

con, 4|5. à M. M. Caillault (J. ïloifT); 2, Bar- 

boulin. Ii|i0. à M. le comte de Fels (Spears); 

3, Iryng-Pan, 8, a M. H. Andrews (Bowen). 

Une longueur et demie. Deux longueurs. 

Mutuel : gagnant 8 50. 

Prix des Bonnelles. 5,000 francs. 900 mètres 

environ. — 1, Morning Star, 13(10, à M. Cail- 

lault (J. BeUï) ; 2, Uunice IL 4[6,a M. le comte 

de Fels (Spears) ; 3, Germain II, 25, à M. G. 

King (King). 

Non placé: Grand Old Man 25. 

Une longueur. — Cinq longueurs. 

Mutuel: gagnant, placés, Morning Star 6, 

Eunice II 5 50. 

2o prix do la Société des steeplo-chasos da 

France, steopU-cbase, 6a sèrio. 2,000 francs, 

3,400 mètres. — 1, Lignonjj Ap, à M. lo duc de 

Brissac (Smith) ; 2. Brucotte, 3, a M. H. An- 

drews (Warman) : 3. Almivare, 2) à M. Mah- 

ler (Sargent). 

Non placés : L'Aiglon II 14, Corrou 12, Adi- 

chad 12. 

Trois longueurs, 3[i de longueur. 

Mutuel :'gagnant 9.50, placés Lignon 8,50. 

Brucatto 8. 

De notre correspondant de Saint-Gau 

dens ; 

Lundi soir, la commune de Liéoux a été le 

théâtre d'une scène tragique qui s'est produite 

dans les circonstantes suivantes : 

Lo soir, vers 8 heures, un nommé Dominique 

Mistrot. dit Massias, âgé da 42 ans, cultiva- 

tour dans cette communo. revenait do Cas- 

tillon. canton do Paint-Marlory. oa il posséda 

uno petite propriété. Il était porteur d'un pa- 

nier rempli de pèches et de raisins, et d'un 

instrument en fer que l'on appelle eert'-volant. 

En arrivant au quartier- do Laitiourère, com- 

mune do Liéoux, Mistrot pénétra dans la cour 

de l'habitation d'un nommé Grégoire Lafor- 

gue, âgé de 60 ans, et l'appelant par son sobri- 

quet, lui dit : « Poyrot, viens. » Lafîorgue sor- 

tit immédiatement sur la seuil de la porte de 

son écurie et demanda à Mistrot co qu'il dési- 

rait. Celui-ci sa mit alors à invectiver grossiè- 

rement le sieur Lalîorgua et l'injuria. Dos 

coups ne tardèrent pas à être échangés. 

La l'orgue reçut sur le bras gauche un coup 

de cer ('-volant et presque aussitôt un corps à 

corps eut lieu entro les deux antagonistes. 

Lail'orgue, plus vieux et plus faible, lut ter- 

rassé ; mais son fils, âgé da 20 ans, Interve- 

nant, se saisit du cerf-volant, et en porta un 

coup tellement violent à Mistrot qu'il lui fra- 

cassa lo crâne. 

Quelques voisins, ayant entendu la disputa, 

se rendirent sur les lieux. 

Malgré la violence du coup, Mistrot so ren- 

dait chez le maire de la commune pour porter 

plainte; mais bientôt le sang coula on abon- 

dance et Mistrot sentant ses forces l'abandon- 

ner s'écria : « Jo suis mort ». Il s'affaissa on 

effet et une heure plus tard il rendait le der- 

nier soupir chez lui, où il avait été transporté. 

Le docteur Ricaud d'Aulan, appelé pour pro- 

diguer ses soins, no put que constater le décès. 

Le parquet de Saint-Gaudens, prévenu pres- 

que immédiatement, s'est transporté mardi 

matin à Liéoux pour procédor à uno enquête. 

M. lo docteur Payrau était chargé de l'autopsie 

du cadavre. 

La famille Laiïorgue est très estimée à 

Liéoux, tandis que Mistrot était redouté, autant 

par son mauvais caractère que pour ses vio- 

lences. 

,— ^ffi». 

itfi 

Depuis le 1er septembre 1931 jusques à 

fin août 1932, c'est-à-dire pour toute la 

campagne de l'année, d'après la statisti- 

que parue dans {'Officiel- du 22 septembre, 

il est sorti de chez les récoltants la quan- 

tité de 41 858.791 hectolitres. 

Le stock restant du 31 août 1902 chez; 

les marchands de gros est de 13.6S3.192 

hectolitres. 

Voici le détail du mouvement pour les 

départements de la région : 

SORTIS STOCK 

Allège 

Aude 

Aveyron 

Haute-Garonne ... 

Gers 

Lot 

Lot-et-Garonne. .. 

Haut. -Pyrénées. . 

Pyrénées-Orient. . 

Tarn 

Tarn-et-Garonne. , 

213.335 

6.033.231 

83.256 

835.362 

336.775 

165.9134 

391.376 

11.414 

2. 8 't 4.183 

536.033 

233.431 

STOCK 

13.295 

423.040 

31.160 

97.978 

64.791 

6.99-1. 

48.032 

21.203 

213. 183 

23.425 

55.977 

—î^S» 

Prix de Dampierre, steeplo-chase-hacks et 

hunters, handicap, gentlemen-riders, 2,000 fr 

3,400 mètres. — 1. Baba 6. a M. H. Dutoch (M 

Loubignac); 2. Bacchus 14(10, a M. la vicomte 

Yassal-Montviol (M. de Montègut); 3, Nativa 8 

4 M. Alf. Moore (M. F. da Montègut) 

Non placés : Bon-Mot 4, Pantin-II G, Scoctcb 

Hawk 7, Bigoudi 12, Christiana 12. 

Six longueurs. Une tète. 

Mutuel : gagnant 101 ; placés, Baba il 50, 

Bacchus G 60, Nativa 8. 

Labbà Verhuot bénira mercredi prochain, en 

l'église do Vouneuil-sur-Vienne. le maria ,Tedtt 

lieutenant Pierre da Kergaradec. du 18e régi- 

ment d'artillerie, avec Mlle Marguerite do Lai- 

zer, fille aînée du comte et de la comtesse de 

Laizer. 

Les témoins du marié seront : la général de 

Courson da Villeneuve et lo marquis de Plxeuc; 

ceux de la mariée ; le marquis de Lai/.er et le 

comte de Limur. 

Graves soucis d'un coiffeur 

Un coiffeur de Maisonnais, par Saint- 

Mathieu (Haute-Garonne), vient de faire 

une expérience bien douloureuse. Depuis 

quelque temps déjà, ses clients le voyaient 

changer de caractère, il leur parlait à 

peine, était triste et maussade; il ne don- 

nait plus les mêmes soins à son travail, 

Un client assidu lui demanda un jour la 

cause de ce changement. 

— Je suis, lui dit M. Léonard, très at- 

teint; non seulement je souffre de l'esto- 

mac, mais à chaque instant je suis pris 

de coliques violentes. Cependant l'appétit 

ne semble pas mo manquer, mais quand je 

suis à table tout est fini, je n'ai plus faim- 

SI je mange un peu je le regrette aussitôt, 

car alors c'est l'heure doulouieuse, ma 

digestion est une cause de souffrances, 

j'étouffe ot il me semble avoir un poids de 

vingt kilos sur l'estomac. D'autrefois ce 

sont des aigreurs, des tiraillements et des 

envies de vomir. Mais ce n'est pas uni, 

mnmi iâ»n,v.«>. n iionnA sanoto amue, les 

envies de vomir. Mais ce n'est pas uni, 

quand l'estomac a donné sa note aiguë, es 

intestins recommencent la torture, l'e» 

(on 

mi 

LES GRÈVES DE L'AVEYRON 

De notre correspondant particulier: 

Decazeville. 23 septembre 

On sait que les commerçants de la ville ont 

rédigé uno affiche pour appelor au travail les 

ouvriers grévistes. 

Cette démarche, déjà fort remarquée vient 

d evoir sa suite hier soir. 

A 8 heures, une réunion privée a ou lieu à 

la salle P.aubii ; 230 commerçants étaient pré- 

sents ; M. Henry Moulinou a ôte nomme pré- 

sident de la réunion; la proposition suivante 

a été miss aux voix et adoptée k l'unanimité ; 

« Les commerçants do Decazeville sont d'avis 

qu'il y a lieu do choisir parmi eux un comité 

qui soit chargé do proposer ses lions offices 

a la fois à la Compagnie et aux ouvriers gré- 

vistes, dans lo but do coopérer k la prompte 

cessation do la grève ot a la reprise générale 


Après lo vote do cette proposition, un comité 


DecazBvlUe, 32 septembre. 

La Société do v'.omnientry-l.'ourchain- 

bault-Decazeville vient de faire connaître 

par voie d'affiche sa réponse aux revendi- 


métallurgistes, se sont mh en grève. 


trie métallurgique et minière se trouve ea 

coliques violentes mo rendent comme ' 

et ne cèdent à aucun remède. Et ce»» u j 

renouvelle tous les jours. — Poiu'Q ,,jfoies 

dit le client, n'essayez-vous pas' es 1 _ û9 

Pink, j'en ai entendu diro beaucoup- 

bien ainsi que do la Scavuline ; cei 

paraît-Il, est un composé de subsu . 

végétales, qui employé comme purfcai n , 

comme laxatif no cause ?i aorneu 

après, M. 

xatit no cause / ' ' leuips 

Essayez donc. Q« u gca . 

^ ona Xr,.¥^ a rlink. déclarait en 

l'IllllH. I tir A. i I t. i I UW v_ vvv. - . 

coliques. Essayez donc. cm?>>. 6 

> — ,\-, .Y-o Pintt, ueciaraii o» 

vuline puis les Pil^fgVmarquables. Cet 

noZ:r^n, %i faible après tant 

r ,l.,,r £>nll Si aiuiD aine» UUll T 

homme devenu mine *saperbe, pf 

m-Vr'iiVÎ- sans "fatigue et exercer son m* 

HnV sans interruption. ... 

«'Aujourd'hui, dôclare-t-il, après ajoH 

employé la Scavuline et los Pilules Pin»' 

jé suis redevenu fort et bien portaiU' 

Aussi je les recommande a tons m- 

amis. » | 

C'est par la reconstitution du sang 

par la régularisation des fonctions g -u 

raies que les Pilules Pink agisse^ c 

vent guérir anémie, chlorose, nom - sm 

nie rhumatismes et affaiblissement « 

tr ai 

iatis nies et 

ré- 

"harmaeic* 

paris. 

nia, rhumatismes et wiaiD.u.wm»»' » 

aérai. , „ T ,-,,., rr acie* 

( m trouve dans toutes ies pua u- # 

les Pilules Pmk et la Scavuline aa js< 

qu'au dépôt Gablin, 28, tUB u *. lo Vtrol* 

Les Pilules Pink so vendent r aI .>"^* jou* 

francs cinquante et la Scavuiin» ^ 

francs; En envoyant le montant 

on los recevra franco. 


F 

;L! 

ÉCOLE SPÊCIâL^ MILITAIRE 

Voici la liste de classement de sortie 

par ordre de mérite des élèves de l'école 

de Saint-Cyr : 

î. Dente, Boa mot. Coartoau, Frère, Caillant. 

Icèomte, Qarnache, Leeoq, Mouille'ron. Cous- 

tlllèro. " 

11. narthéloniy, Bourdroaux. rsabelle, Cro- 

thot, Gamonet, Martin, do Idandiniôros, Bon, 

Lnnquetot, t;ret, 

21, De tuunolort, Coradin. de Merry. Go- 

uin, Lttang, BollT, Bobin. Paillard, Giatr. Ver- 

Ë % Soehot, Balle. Gourdon. Schmldling, 

Loyot, Uasne. Souabaut. Gaquière, Brawe, Le- 

P T e Ma°roK e ort Hurst. Rau.in. DePster. de 

Luxer. Mailon Bernard Paul. Picard, do Mar- 

qU ot U l' côublet, Letong, Kaermann. Molinié, 

»lo Cordon. Kloindienst. Jnvolier, de Chabert, 

Itossat, Palasso. 

61 l'rudboniino, d'Hscodeca, LalTon, Vita'.i, 

Bouchot- A. Marchai, charpentier. Sale, Sevin, 

do la Hor ierie. 

71. Lapaciu, i elle. Pavrel, Bancel. Servan- 

te, C.heiuin, de uâlard, Mirault, Degua, Loi- 

Mercredi S4= Septembre tS>0« 

son. 

81. Michel, de San! 

Haca, Copp •>•, do Divoti 

91. Guiraud. Guiehon, 

leau. Fassin, Poissonni 

de Santal. Laurent, Landau, 

do Divonne, l'aillas, Dotnéjean. 

Guiehon, de Meuninck, gCouil - 

oissonnier, Briois, Ferry, d'Ai- 

Mme Fabct, de Goussaudiô (Moncstiôs). aux 

Abriols (Larrèquo). 

Mlle Nègrior, au Syrnôtols (Angles), a titre 

définitif. 

Mme Julien, do Sémalens, nommée a Salnt- 

Affrique, est maintenuo a Sèmahns. 

Mme liuynaud, de sainLBenot, nommée a 

Rosières, est maintenue à Saint-Benoit. 

At.BS. — Tribunal correctionnel, — 

Audience du 30 septembre. — Le sieur 

joly, soixante ans, cultivateur à Chimie, 

comparait sous l'inculpation de violation 

de domicile, commise à Valdériès. 

il est condamné a quarante jours de 

prison. 

Pour ivresse publique et outrages aux 

agents, le nommé Audras, chapelier, s'en- 

tend condamner à quinze jours de prison 

avec sursis, et 15 fr. d'amende. 

Le 9 juillet dernier, à Villefranche, la 

femme Catherine Villeneuve déroba une 

certaine somme d'argent à la dame Gau- I retraite aux flambe 

chand de volailles, et de Virginie Souliô, rue 

dos Lombard3 ; Benô-Antoine-Josoph-Murie 

Bourna/.eu, dis do Léon-François, ot da Mariai 

Flavienne, ruo Porlal ; .lean-Julion Sers, dis 

de felix, tonnolior, ot de Ilosa-Pauline Dour- 

Ihos, rue Xnint-.loan. 

Mariages : Côlestin -Philippo Bardou, culti- 

vateur aux Fôdies, Julio Cahuzae, à Gaillac ; 

F.io l.aurons, zingueur, a Toulouse ot Juliotte- 

Baptistine ltaynal, a Gaillac. 

Décès : Jean- Mario llénôzoth, 70 ans rue 

Saint-André ; Laurence-Emilie Seansou. 15 

jours, a villenouvelle ; Louis Massoutior, 74 

ans, cultivatour; ruo Saint Julien ; Jean- Ju- 

lien Sers, 1 heure, ruo Saint-Jean. 

KSarohé du 19 septembre. — Blé 13 CO ; 

mais 15 ; avoino 8 50 , farines 34 fr. 50 la 

balle. 

RABASTENS. — Programme de la 

féte de la Saint-Michel, qui aura lieu les 

27, 28, 29 et 3o septembre : 

Samedi 27 septembre : à 8 h.1p3, brillante 

septembre. — Blé M GO ; 

8 50 , farines 34 fr. 50 la 

guillon. Lofévre. , 

101. Do Latny. Maignan. Vcinier. Magnin, 

Beaumont, Broutard Pierlot, dol.aveimo, Dos- , 

nia /.es. Houa s. ' 

111. Clavier, Pomarodo. Thoumassln, Plan - 

cha, l-leastchel. 1 ongin, Cottel, Larmet, do Fa- 

ramond, liawiouin . 1 

121 Lacoste Mélanger, Hurel, Maurice, t 

l'exier, Jaequemot, Petitjean, Florentin, Delà- j 

'.ou lie, Madet do Chanzy. : 

181, Goudy, Ljrzzany, Gaillard, F'Iavigny, Bo- * 

jard, Henry, Mulier, Merson. Neuville, du 

Boiïol. , 

141. Banelle, Bouvet, Marcel, Hennequin, 1 

Alph. Louis, de La natin- rie. Jean, Gazeilles, , 

Crémière, Lhote. 

15L Chuvanne, Maroc, Couder, Lachaise. i 

Kappler, Tlilry. Aujac, Labadie, do Baguenel, ; 

Laurent (Joseph). 

101. Testai', fiaftung, Ghovron, Bôrenger, 1 

Franchi, Lacoix (Maurice), de Sontanges, Va- ; 

lentini, Noiret, Haas. 

171. De Bizomeiiot, Basse-Brioule, Lemar- 

doly, Tamburtini, Bolle, Munier, Cheron, Alt- 

tnayer, Bapide , Puchin. 

lb'l. Berthier. Guignard, Schaeffer, Raymond, 

Haberstock. Leeoq. de Bourmont. Maréchal, 

Bavadant. Chalumeau. 

191. Ponsignou. Arnaud, Vanduiot, de Loa- 

rer. Bolliard, d'Flspeuilles, Boule, V'alentin, 

Millard, Bourg. 

201. Kobert. de Lamar/.elle, Adebert. Dlmy, 

Picard, Lachambre, de Taillandier, Vilbessieî', 

des Varennes. Le Bourva. 

211. Seigneur, de Luget Bruchet, Boger, Bu- 

fresne, Derville Merot, Louis (Victor), Ghati- 

niece, Debowiez. 

221. Petit, Renard, de Rendinger, Monot, 

Baulrann, Vallier, Moutot, Bernard (André;, 

Jean André. Boissel. 

231. Bordes. Dormoy, de Roehefort, Borger, 

Scb.mitt, de Boehcmonteix. Chabauty, Viailet, 

Quiemenez. Larissa. 

341. Bernard Duverger. Quintard. de Beaure- 

cueil, de Maillard. Van der Heydein. do Boza- 

ven, Hérault, Robin, André, Vasseur. 

251. Pellet, Elievant. Tibaut, Bolutx, Carre, 

Bonethelies, Anlier, Pugens, Maulny. Coulon. 

261. Lejeune, de Champs, da Lombares, Her- 

vieu. Floury. Daniel, Sausse, Wilmann, Gui- 

lhaumon, Grenier. 

271. Foucbet, Dorasse. Mignot, Vincent, La- 

noe, Hugot. Derville, Baras, da Bogoa de Pru- 

nières. Massant. 

281. lîoigey. Audran. Mauretta. Ouvrard, 

Lanalois, Besombes, Strot, Baille, Guillot, 

d'Hotelous. 

291. Gouspy. Romani, de Pleurolle. Magnan, 

Fischer, Paitazard, Coutard, Verdarainus, Bar- 

thélémy. Pinel. 

£01. Lâchante, La'Vonl. Pubern, Dovonges, 

Boivin. 6ofn.net, Àbadle, Jules Boissel. Millot, 

de la Monneraye. 

311. Salvetat, i hassel, Chaussendo, Lassence, 

ne Vibraye, Jouela, de ia Guillionière, d'Allard, 

Callard, Joubert. 

321. pissard, Goudouneix, Rousseau, d'Azon. 

Eop. Delaunay, Leguuly, Dusurgoy, do Soubay- 

ran, Sadoul. 

oîll. Meunier. Sandrier.Malcor, Dauphin, de 

Villepin, Leblanc, Lubois, Vauth. in, do Cour- 

Bon, do Losquen. 

y 4L Belfèrt, caillot, Aunos. Vaffier. de Vi- 

braye. Bertrand, Reisser, Belloc. Voilque, Gi- 

lardoni; 

351. Panchsud. Peyronny. Fontan, (ierl'roy, 

Haac, lîuseigneur, Vermenouzo; David, du 

Guet. Pascbai. 

3-e*-. Laval, Taillandier, Loyer, Gérard, Cour- 

rier, Fiaas, de Ricard. Rousset, Martin, de 

Solère 

371. Roux, Rooiieux, Dubos Judo, Bars. d'A- 

floisard. Barbet, de Sartiges, du Mesnildet, 

Thibaut. 

3'-U. Ueustcbman, Bœrner. Gauthier, Su- 

chard, Brunetièro, Gormardi. Al lard, Bougain- 

ville. Bonedetli, Navarre. 

391. Lancien, de Montesgou, do Ladoueetto, 

Verdier. Messegue, Medan, Kscalle, Cossart, de 

Tavernay, Guny. 

401. Dàudignac, Lo 'fournir, Arène, Wlels, 

Charles Lacroix. Paoli, Boistel, lisent, Uresson, 

Gaston Leblanc. 

4U. (SUcvnlet, Labouret. Délitât, de Rouvillo, 

Bcrgerot. Bard, de Moras. François. Maillet, de 

Surgères. 

421, Rouge. Lel'ort, Andrain, Moreau, Man- 

teau, Bouclier, Max. 1 bornas, Clouct, de Va- 

rax, Mi juol.' 

431. Hugues, do Testa, do Raueourt, Vidry. 

de Percin Delalande, Corte, Carisson, do Bouî- 

lenals, Jacquet. 

441. Loi bot. Dolaudry. Prospôri, Mulsot, de 

Kéranien, Bouquin, Boosson, Lal'arguo, Boyor, 

do Beu .e v. 

451 Brulo, do Gonnevllle, Gayo, Runachor, 

Lo Boette, l-upuls, Loseurre, Georges Rous- 

seau, Lillairet, do Sablet, 

461. Do Beauregard. Orthlier, Gras. Paul 

Frère. Gamart, Roussel, Kayser, Millet, Huîn, 

de \ igan. 

471, Variengien, Mathivor. Bouilioc, do Nan- 

teuil, de Forges. Boche, Bristscb, Duilos, Hart- 

mann, S upin. 

181 do Saleneuve, Pezen, d'flarcourt, Gal- 

lon. Perrot, Boulzin, Moraval, Gabet, Julliany, 

BlnncUy. 

491. Gissard, Dezitter. Pinte, Podarre, d'Au- 

chald, Martin do Sabattier. Carrare, A bout, 

Baudoin. 

5)1. Morit. Cari, Jung. Annesloy. do Ln- 

prade, Diestch, Mores. Thaaneur. Trinquet, Po- 

rard. 

511. Lantoz, de Villa d'Avray, Castcnoret, 

a Cagnac 

-La 

TARN 

(Mouvements d'instituteurs 

Par décision de M. l'inspecteur d'acadé- 

pp.e, en date du 20 septembie loOS, ont été 

délégués dans les fonctions d'instiluteu; s 

et d'institutrices stagiaires : 

M. Cauquil. doSalnl-.iean de-Marcel (adjoint), 

a Pampa onne (adjoint). 

M lileys, de Carmaux (adjoint), a Cagnac 

(adjoint). 

M i'v. do Taurine à Saint-Antonin-Lacalmp. 

MMs Jourreil, do Saint-Jean (Uoutuégojx) à 

Miihavet. 

8aiiW° (Unesto, do Boquerlan '(Mazamet) a 

Minè'i"' '!" iSt-Jn ioa-du-Puy). 

ealmp. *" (Ao lleauvais à Suint-Ar.tonin-La- 

Mmo Kaf-oc, , i 

Brassac) à Lan'i ,ln Cambous (CastolBau-da- 

Mllo ! nj.ilbert, «ôî*Tio. 

maie, à innus (laîs^.oortant de l'Ecole nor- 

Mtle Calv.cnae poVP l v^> , 

au Truel (Curvalle;. "u brovet supérieur, 

Mlle. Forret. do r.anilotta . 

Après quoi la séance a été levée et la 

session déclarée close. 

La mairie et !a presse. — Nous ne 

recevons plus depuis quelque temps la co- 

pie de l'état civil, qui nous était fournie 

chaque jour par les bureaux de la mairie. 

Cette communication nous a étô suppri- 

mée à la suite de la plainte d'un de nos 

confrères, qui avait constaté qu'un de ces 

documents était incomplet. 

La conséquence de cette mesure est pour 

chacun de lions l'obligation de passer quo- 

tidiennement aux bureaux de l'état civil. 

11 paraît que nous devons cette tracasse- 

rie, passablement mesquine, à l'irritation 

de quelques employés que l'observation de 

notre confrère aurait mis dans une grande 

fureur. 

Nous devions la communication en ques- 

tion, ainsi d'ailleurs que celle du rapport 

de police, à la complaisance non pas des 

bureaux de la mairie, comme on l'a fait 

entend; e, mais d'un des prédécesseurs de 

M. Sauzède. 

U semble donc qu'un usage ainsi établi 

par un maire, ne pouvait être supprimé 

que par M le maire. 

Comme nous ne pouvons nous résoudre 

à supposer un instant que M. Faueilhon 

soit allé jusque là, c'est à croire que ce 

sont messieurs les employés qui comman- 

dent à l'hôtel de ville de Carcassonne. 

U. S. C. — Les mombros de l'Union Spor- 

tive Carcassonnaiso sont invités à sa rendre à 

la réunion générale qui aura lieu jeudi pro- 

chain 2J soptembre 1902. à 8 h. 1|2 du soir. 

Le but d» la réunion sera do leur faire con- 

nu tre les décisions prises par lo bureau au 

sujet des jeux do la saison et principalement 

au sujet da la rovanelvi du match do foot-ball 

contre, la deuxiôrr.o équipe do l'Ecole vétéri- 

naire de Tou'ouso. 

La date de cette partie étant é peu près fixèo 

du lor au 15 novembre nous prions donc tous 

los membres de ne pas manquer à l'appel, do 

façon à pouvoir. Io plus tôt possible, commen- 

cer los parties (l'entra noment. 

Le bureau informe en m 'ino temps les au- 

tres jeunes gens carcassonnais. désirant faire 

partie de la Société, qu'ils pouvent so l'aira 

inscrire d'ores et déjà au ca'é du Ilolder, siège 

do PU. S. C. ou se présenter eux-mêmes, 

jeudi prochain, à le réunion générale. 

Nous les assurons d'avance qu'ils seront les 

bienvenus parmi nous ot qu'ils recovront aussi 

lo meilleur accueil. La Bureau. 

Le présent avis tiendra lieu do convocation. 

Athénée. — Les mombros do cotte Société 

lyrique et dramatique sont priés d'assister à 

la réunion générale, le jeudi 95 septembre, é 

Université de Toulouse 

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE 

L'examen du certificat préparatoire exigé 

des aspirantes élevés sages-femmes do 2o 

classe et des candidats au titra d'herboriste do 

Ire classe, aura lieu à la Faculté de médecine 

do Toulouse, le jeudi 9 octobre, a neuf heures 

du matin. 

Les candidats devront envoyor au secréta- 

riat do la Faculté, avant le 6 octobre, leur de- 

mande accompagnée de leur acte de naissance 

to d'un certificat de bonne vie et mœurs. 

Le Pèlerinage de Rome 

Les pèlerins pour Rome sont partis lundi 

soir par io train de 7 heures 15. Ils vont dans 

la Ville Eternelle dont les regards inquiots 

sont tournés vers la France. 

Ils porteront nos hommages filiaux au Père 

commun des fidèles. Nous les prions d'obtenir 

do lui. pour la Patrie, pour Toulouse, ses plus 

larges bénédictions. 

La tempêta mugit, 

Lo nautonnier blanc est à la barre. 

Nous savons que la barque abordera au port 

ces parisien toute, comédie-vaudeville en 4 

actes do M.. Pierre Vouer. 

Le bureau do location est ouvert de 10 heu- 

res du matin à 6 heures du soir. 

Nouveautés. — Tous les soirs, à 8 h. Ii2, 

spectacle varié. Grand succès do toute la 

troupe. Vernier Odette duettistes, liste chan- 

teur comique, Fred Gillet trio les merveilleux 

équibbristos, Torina chanteuse espagnole, la 

troupe Vnyses fantaisistes excentriques, scène 

comique dans l'Hôtel des Crewlord. Dernière 

actualité. 

Incessamment, les Cursons, nouvelle attrac- 

tion. 

Fédération Colombophile de 

Toulouse et de la Haute-Garonne 

Classement des pigeons vovageurs qui ont 

pris part aux concours de l'Etat, organisés par 

la ministre do la guerre, 25 mai 1902 : 

Vieux pigeons, de Royan à Toulouso. 300 ki- 

lomètres à vol d'oiseau.— 1er prix, Cousigné. 

Amis Toulousains ; 2e, Philippe Laporte. Amis 

Toulousains ; 3e, Cabrit, Revanche Toulou- 

saine ; 4e. Bélaval. AT, ; 5e, Chaîne, A. T.; 

6e, Bousquet, A. T.; 7e, Respaud, Hirondelle; 

8e, Mader, A. T.; 9e, Tassot, A. T.; 10e, Clé- 

ment, H ; lie. Daguet, R. T.; 12e, Dulac. H.; 

l3o, Viguier, A. T.; lie, Constans, A. T.; 15o, 

Hitier père, R. T. ; lue. Bordes, A. T.; 17e 

Foulquier, IL; 18e, B. Figoac, A. T.; 19e! 

Gourdon, R . T.; 20e, Méau, A. T. 

Jeunes pigeons de Perpignan à Toulouse, 

155 kilomètres à vol d'oiseau. 3 août 1903 — 

lor prix, consigné. Amis l'oulousains ; Se, 

Foch, A. T. ; 8e. Foulquier, Hirondello; 4e! 

Grosset. R. T, ; 5o. nigaud. H. T.; (io, Uaguot, 

R. T. ; 7e. Bals. R. T. ; Se, Barbaro, R." T.; 

9e, Serres, Hirondolle; 10e, Belaval, A. T. ; 

lie, Philippe Laporte, A. T. ; 12e, Bénazot, 

A. T. ; 13e, Aboulonc, R. T.; 14o, Bousquet, 

A. Ii. : 15e. cbinchoPe. 

Concours municipaux do la ville de Toulouse, 

vioux pigoons. do la Rochelle a T'ou ouse. 350 

kilomètres à vol d'oiseau, 30 mai 1902.— 1er 

prix. Constans. A. T.; 2o, Mader, A. T,; 8e, 

Cabrit, B. T.: 4o, Chaîne, A. T.; 5e. Tassot, A 

T.; 6e, Bousquet. A. T.; 7e. B. Figeac, A. T. ; 

Fe, Méau, A. T.; 9e, Cousigné, A. T.; lOo, Phi- 

lippo Laporte, A. T.; Ho. Gourdon, R. T.; 12e. 

i'och. A. T.; 13e, Joseph Laurent, IL; 14o. 

Foulquier. IL; 15e, Aboulonc. R. T.; 16e, 

Roques, IL 

Jeunes pigeons de Port-Vondres a Toulouse, 

175 kilomètres a vol d'oiseau, 10 août 1992. — 

1er prix. Fou'quicr, Hirondelle ; 2e, Consigné 

A. T. ; 3o. Cabrit. H. T. ; 4o, Ghincholle. H. T 

5e, Foch. A. T.; 6e, 61 :aud. R. T. ; 7e. Philippo 

Laporte, A. T ; 8e, Gourdon, R. T ; 9o Fio- 

ranu, R. T. ; 10e, Aboulenc. R. T. ; llo. Da- 

guet. H T. ; 12e. Soucaret. IL T. ; 13o, Bour- 

rai, Hirondelle; llo. Môan, A. T. ; 15e. Bôla- 

val, A. T. ; 16e, Bordes. A. T. ; Lo, bals, A. T i 

18e. sesquières, B. T. ; 190. Viguior, A. T.; 

20o, Giurac, A. T. 

DÉCÈS DES 20, 21, 22 ET 23 tBl'TKMBRB 

Bonnes, ép. Glermon, C0 ans. r. Maran, 3i bis. 

Pierre Costes. 83 ans, ruo da la République, 47. 

Ducel, v. Carcasses, G0 ans. place Marengo, 7. 

Bury. y Bourguet. 72 ans. Cote- Pavée. 

Eugénie Dupin, 11 jours, r. du Pont St-Pierre. 

Fisse, v Sancholou, 79 ans, laub. Bonnefoy. 

Georges Hyeau. 19 ans, rue du Canard, 6. 

Mousinat, ép. Lagardello, 38 a., allée du Busca. 

Marie Estardiè. 8; ans. r. Pargaminières, 19. 

Jacques Deliac, 70 ans, rua Sainte-Thérèse, 12, 

Barthélémy Bastrios. 3 ans. chemin Assalit. 

Ferd. Lemouzy. 45 ans, ruo des Jardins, 13. 

F, Didebanl. 77 ans, rue Montoulieu-Vélane, 

Lechéne, v Destenay, 72 ans. rue des Redoutes. 

Marguerite Victor, 4 mois lfj, Croix-Daurade. 

O. Marquette, 77 ans. pl. de l'Ecole-d' Artillerie 

Trantoul. v» Carrère, tt3 ans, r. St-Ferrôol, 7. 

Pierre Debernard. 53 ans, rue Saint-Gabriel. 

Fabregoule, ép. Bouzou, 43 ans. av. de Lyon. 

Goste. v Desclaux, 70 ans, pUce MontgaUlard. 

Jeanne Articol, 2 [mois, route de Castres. 

Hospices, 3. 

SAINT-SAUDSN3. — Fête du Stade 

saint-gaudinoia- — Notre active société 

athlétique le Stade saint-gaudinois orga- 

nise pour le mois prochain de grandes 

fêtes en l'honneur de son quatrième anni- 

versaire. 

Au programme figurent : 

1* Des courses pédestres : 100 mètres 

scratch, 110 mètres haies, 400 mètres han- 

dicap, 1,000 mètres steeple-chase, lance- 

ment du poids et du disque ; 

2' Match de football Rugby contre l'é- 

quipe première de l'U. S. M. 

3" Bal et tombola. 

Pour la tombola, la société fait appel à 

la générosité de tous les commerçants, qui, 

nous osons l'espérer, feront bon accueil 

aux membres délégués à cet effet. 

SAINT-SIMON. — Une fc-ta. — Dimanche 

24 septembre, a 3 h. t|3 de l'après-midi, avuit 

lieu uno séance musicale «t récréative. 

Le programme des mieux remplis compre- 

nait : 

Première partie. — 1 Marche Lorraine 

(chœur), par lus jeunes chanteusos da Saint- 

Simon; 2. Air, par M. Jean liôziau : 3. iribut 

do /amora, par Mlle J. Mirai; 4. La Carotte, 

par M. A. Dolntlro ; 5. Air. par Mllo Vannier '; 

b. Chansonnettes comiques, M. Duhal, dans 

son répertoire, 

seconde partie. — 1. Bordeaux et Marsoillo 

par MM Bôzlan et-Bergogne; 2. Monologue 

par M. Marquet ; 3. La Charité (Fauro>, ' par 

Mme Galand ; 4. Charles-Quint, par M . c.an- 

del;5. Chansonnottcs comiques. M. Dubaï, 

dans son répertoire 

kniro los doux parties du concort, Los Deux 

Sourdes, comèdio on deux actos. a été jouée 

par Mlles Louise Lorinand, Joanno Dedlcu 

uermaino Bôzian. Maria Durand, Victorino 

Dastugues, Marguerite Uase. 

m. OERQULEOE 

Barcelone, 24 septembre. 

M. Déroulède est arrivé hier à Barce- 

lone par l'express de Madrid. 

Dans le plus grand secret, il a quitté la 

gare du chemin de fer pour se rendre à 

bord du vapeur Duchessa di Genûoa qui 

levait l'ancre dans ia direction de lMalie. 

M. Déroulède est monté sur le navire au 

moment où celui-ci se mettait en marche ; 

il est accompagné de sa sceur. 

Doit-on employer les Pommades 

et le Savon pour la CUcYCluro ? 

Nous trouvons la réponse dans l'excel- 

lent traité d'hygiène de la chevelure, du 

célèbre bactériologiste M. Louis Dequèant, 

auteur de la découverte du Sebumbacille, 

microbe de la calvitie, découverte consa- 

crée par un Mémoire accepté à l'Académie 

de médecine de Paris. 

« Les Huiles et les Pommades, dit-il, 

» poissent le cheveu, rancissent et retien- 

» nent facilement les poussières de l'air 

» qui contiennent souvent les germes 

d'alopécies graves. 

» Les Savons donnent des solutions in- 

» complètes, déposent sur le cuir chevelu 

» et doivent être rejetés pour la même 

» raison que les pommades. » 

Ajoutons que M. Dequôant répond gra- 

tuitement à toutes les demandes de reusei- 

et que pour recevoir, sans frais son traité 

d'Hygiène et de Maladies du cuir chevelu, 

il suffit d'écrire ou de s'adresser à sa 

pharmacie, 38, rue de Clignancourt â 

Paris. MM. Guiraud. 14, rue Temponières, 

à Toulouse; Larroque, à Albi; Gafflê, à 

Carmaux ; Guiraud, à Castres ; Bene«ech, 

à Mazamet; Rey, à Castelnaudary ; Coll. 

à Carcassonne; Gautiô à Montauban. 

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105, Rne Balnt-Domlnlquo, Paris. 

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DEC 

Les familles DESCLAUX et LATASTB, 

ont la douleur do faire part à leurs amis 


Madame veuve Charles DESCLA UX 

Néf> COSTE 

et les prient d'assister aux obsèques qui 

auront lieu mercredi H septembre, a t heu- 

res précises du soir, sur la paresse Saint- 

Un se réunira à la maison mortuaire, 

placo Montgatllard, 1 bis. ' 

l'i 


MARCHE DIS PAR[3 

Du 23 soptouibro. 

Alcools. — Courant, 81 »»; octobre. 3i 25; 

novembre-décembre. :)'» 25 ; 4 premiers. 85 »» ; 

COlO. 81 J>». 

Sucres — Courant, 21 SO; octobro, 22 »» ; 

4 d'octobre, 21 25-. 4 prem'ers, 22 «75 

«tés. - Courant. 2J 40; d octobre, 20 4J, 

novembre-décembre 20 35. 4 premiers. 20 50. 

l'urines. — Courant. 28 45; octobre ti 70; no- 

provisionnés, et les transactions ont étô aussi 

importantes efue nombreuses. 

Voici los e'ôurs pratiqués : 

Halle au* r;rains : Blé 18 ft 16 35 et 16 50 les 

80 kilos ; avoinb 7 BO ft S les 00 kilos, maïs 15, 

«f .TifMTG- nu oima fèves 10 23 à 10 50. haricots 20, pommes de 

MARCHE Du, PARIS lerr „ ;J Mkn w , Q lout ,- hocl(jli , re . 

Ou 21 soptembre. foin 2 30 a a ïô, paillo l 25 a 1 50 lo tout les 

Alcools. — Courant, 81»»; octobro. 34 M e0 fiios. 

novembre-décembre, M 25 ; 4 premiers, 8o »» , Marché aux vins : Rouge :!5 a 50 les 225 li- 

cole. 81 »». , très, blanc de :1 a 3 25 lo deprè par 225 litres. 

Sucres. — Courant, 21 50; octobro, 22»»; Hallo à la volaille : Poules 4 à 5, poulets 2 10 

4 d'octobre, 22 25-. 4 prouver». 2' lapins domestiques 1 25 à 1 50 la 

l'urines. — Courant. 28 45; octobre 2i '0; no- pU;c0 . 

vcmbro-dècembre. 25 05 ; 4 premiers. ^7 lu. Cibier : Caillés 0 50 é 0 G0, perdreaux 1 é 1 25, 

Corbeil, KO 50, roux. 16 75»; raltinés. 'J-o0. lapins sauvages 1 25 à 1 t>\ lievros 4 ù 5 50. lo 

M ALGUE DE LA VILLE rt'B tout la pièce. 

,, . „,-. ,,,,.,,,,1,-, (Luis 0 75 la douzaine. 

Pans, 22 sepuîmbre Foirall : Vaches de travail de 70?) & 000 Pat- 

Bœurs. — Amenés. 8,407 ; vendus, 4949, a lelage, taureaux et tnurdions de 400 à 5C0 la 

1 40, 1 28, 1 I >. : paire, génisses de 500 à 000 la paire. 

25; 

22 »» 

premiers. 27 10. 

rarQnds, 92 50. 

l'urines. — Courant. 23 45; oeiooro &i 

vcmbro-dècembre. 25 95; 4 premiers. 27 10. 

Corbeil, 80 50, roux. 16 75»; raltinés. J2 5U. 

MARCHE DE LA VILLE fl'IS 


Bœnfs. - Amenés. 3,407; vendus. 2,919, à 

1 46, 1 28, 1 I f ,„ , . ... , 

Vaches. - Amenées, 1,135; vendues, 1,043, a 

1 Taureaux. — Amenés. 271; vendus. 251, à 

12' 111, 1 0*. 

Veaux. — Amenés. 1,223; vendus, 1 018, a 

1 Hè, 1 .5, 1 45, 

Moulons. — Amenés. 22,010; vendue. 17.000. 

à 2 u , 1 '•'.'ur quai, 

l n cote seigles 

GEBS 

Lcctcuro. 

Morebô-'cire. — Le marché a étô assez im- 


Notro foira du Pin du 52 septembre, uno dos 

plus importantes de lu région, a eu cette an- 

née les transactions contrariées pur la rareté 

des iruits. 

Le champ de foire était bien approvisionné 

do bestiaux de toutes sortes. On a Tendu : 

Bœufs lié boucherie 81 é 81 fr. les 50 kilos 

poids vivant ; vaches 21 à 30 fr.: veaux et voi- 

les 33 â 45 fr : moutons 23 a 40 fr. pièce. 

Bd ufs de travail 800 à 950 fr. la paire ; va- 

ches (0.) à 70) Ir.; génisses et taureaux 400 à 

600 (r. 

Pores 40 à 45 fr les 50 kilos sur pied. Porco- 

lëts: «0 à 65 fr. pièce ; porcs de lait. 22 à 110 fr. 

Plusieurs marchands do chevaux avaient 

préalablement loué los écuries disponibles, 

afin de pouvoir remiser les bêtes, qu'ils of- 

Iraient a la vente. Nous ne savons encore s'il 

y a en de nombreuses transactions. 

Il est entré à Ajien, au.iourd hui l.OOOa 1.200 

quintaux de prunes, marchandise jolio et 

bonne. Peu de pntiis fruits. 

On a pavé : 1:0|12 > ruits au demi-kilo. 24 a 

26 ir. les 5 i kilos : 10 4105 33 à 55 lr.; 90f 5 8< & 

40 Ir.: 8 i| 5 41 k 45 II'.; ,"0(7:5 4 > h 49 fr : (50|85 

50 & 54 fr.; £0(55 58 à 60 fr.; communes 14 à 

17 fr. Fsconi pte 2 0| i. 

Un fait qui nous a paru extraordinaire, c'est 

l'absence presque complice de saltimbanques. 

La v«n'e des graines pour semence se trou- 

vent, dans da bonnes .conditions. Maison Lu- 

bor jeune, 5 renseigne : « Au bon jardinier » 


el la plupart étaient peu entourés. 

fous les Cornières, un marchand do furets 

pour la chasse aux lapins, les vendait 5 rai- 

son do 8, 9 et 10 fr. l'un. 

A151 KG E 

M ire poix. 

Le marché do lundi dernier a été do peu 

d'Importance, vu que la grande loire (fdo la 

saint Maurice se tiendra vendredi prochain 20 

courant, et que cette foire est renommée dans 

toulo la région vu les grandes u aires qui s'y 

traitent en tout el pour tout. 

Malgré cela, le marché a la vobiillo était bien 

approvisionné et tout s'est, vendu à un bon 

prix, car tout lo monde luit ses emplettes pour 

la féte. 

Mercuriale do la halle aux grains : 

Blé, llo hect. à 14 fr. ; mais, 60 hect. A 11 ir. : 

avoine, 00 bec!, a 8 50 - paumelle. 15 hoct. à 

1 ) fr. : haricots, 20 a 21 lr. ; pommes do terre. 

:;o hect. à 6 5J. 

En cette saison de pèlerinages, nous ne 

saurions trop recommander aux pieQX 

visiteurs de Lourdes la villa de Mime- 

Auxtiiatriçe, ou ils trouveront une hos- 

pitalité confortable et un accueil empressé. 

La villa de Mûrie-Auvciliatrtçe est au 

bord du (lave, a deux, pas de la basilique 

BOURSE OE PARIS 

Du 23 septembre (dépêche l^tffrpUtqflfl 

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AU COMPTANT procéa. dujowr 

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Montblanc (halte) 

Le Mona (halte) 

Saniatan 

Lombez 

Bspaon-Cadeilhaîi 

Boissède (balte) 

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Montbernard (halte) 

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11 

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17 

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13 

Train 

5 

Train 

15 

MATIN MATIN MATIN MATIN soin som sain 

6 1 » » 10 5 1 4 5 7 (i H0 

G 21 » » 10 32 1 25 5 27 6 53 

G 30 » » 10 41 1 34 5 38 7 2 

6 40 » » 10 54 1 45 5 46 7 12 

G 40 » » 11 4 ï 54 5 55 7 21 

G 55 7 5 8 32 11 11 1 59 G 7 27 

» 7 19 8 46 » 2 13 » 7 41 

» 7 2G 8 53 » 2 20 » 7 48 

.MATIN MATIN soin soin 

7 2 » » 11 19 » 6 7 » 

7 9 » » 11 25 6 14 

7 17 » 11 35 » 6 22 » 

7 23 » » 11 42 G 28 

7 30 » 11 49 » - 6 35 » 

7 41 » 12 8 » "-' 6 48 » 

7 55 » » 12 24 » 7 2 » 

8 9 » 12 40 » 7 16 » 

8 18 » 12 50 » 7 25 

8 28 » » 12 59 » 7 33 » 

8 36 » » 1 14 7 43 » 

8 41 » » 1 22 » 7 48 

8 58 » 1 40 » 8 5 B 

9 k » » 1 46 » 8 11 » 

9 15 » 2 3 8 23 

9 22 » » 2 11 » 8 30 » 

9 30 » 2 2G » 8 38 » 

9 37 » » 2 27 » 8 45 » 

9 53 )) » 2 4S » 9 1 

10 7 » » 3 1 » 9 15 » 

10 U » » 3 É 9 22 » 

som J MATIN soir. 

M—pM mrârxKîcsggBi-, - I3T73 

S5o 13oulogiiC-sïi.r-,Cieî*se et de IÎntc-Foy-dtt-PeyrolièsNJs a T

LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

Organe qnot$dl«*n «1© SSéïens© Social© et K.elî.gtetDS© 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

LE NUMERO b CENTIMES 

T*ah nota (RB BKÈ» 9b an 

aAPTB-tiiRortrot h- mrjuitmBrn jjjm-Roraa .... 0 44 20 

têPiHTEMENTS HOW LBHÏBÛPHKS 7 . ^3 _ 24- 

ftïU»6KR (tin»i p««W«» 40 - 20 - *0 - 

iœs Abonnements iwu-teiai des i« i« de eliaqne mob et sont payables d'airauo» 

SVtoio àemattd* &* atumgemcut (CuOiretu (toit itre Mutemnagada sie 50 ecaitr-usi. 

ÉDITIONS ï 

Lof, Aveyron, Corné*©, Ca/jfaJ 

(Sers, H^-Pyrênées, Basses-Pyrénées, L«,td conflits en un formidable ms- 

m i deTOiPîPPression. De ce tribunal, 

Kïïîffcfc régulateur des deux 

dp Wièp 

u«e machine a dénis 

justices, il a 

oe justice. 

Il a émis 

Le Défroqué a humilié la France devant 

l'étranger pai- le désaveu aussi outrageant 

que piteux qu'il a fait de ses collègues du 

ministère. 

Pour se relever de cette honte qu'il a bue 

jusqu'à la lie, notre premier ministre s'est 

redressé et a insulté le vieillard du Vati- 

can. 

11 a grossi sa voix devant un désarmé. 

Combes n'admet p:is « d'intervention 

étrangère » dans le règlement de la ques- 

tion des congrégations. 

Les congrégations religieuses sont bien 

cependant un des organes de la religion 

catholique. 

Et le chef suprême delà religion n'aurait 

pas à intervenir sous le prétexte qu'il est 

une autorité étrangère. 

C'est faux et c'est odieux. 

ÏNos maîtres ont toutefois distingué, 

dans la loi des associations, les associa- 

tions civiles des congrégations précisé- 

ment parce qu'elles sont religieuses. 

Si elles sont religieuses, elles intéressent 

la religion et le chef de cette religion, en 

intervenant, reste essentiellement dans les 

limites de sa compétence. 

De par Combes, le Pape est condamné 

au silen e et les catholiques, en tant que 

catholiques, n'ont aucun droit à faire va- 

loir, à réclamer. 

Se taire et subir. 

Voilà notre lot, d'après l'ukase contenu 

dans le discours de Combes. 

Catholiques, rappelons-nous que nous 

sommes Français et foiçons Combes, par 

une attitude enfin virile, à abandonner le 

pouvoir qu'il déshonore. 

«U PLUE VIENTBEN HAUT » 

On lit dans le Temps : 

Uno statistique officielle vient do paraître sur 

la première application de la loi qui a donné a 

l'Impôt des successions un caractère progres- 

sif, M ie ti.ro son intérêt, et un ixtérët très vit', 

de la lumièro qu'elle jette sur la répartition 

des loriunes dans notro pays Le premier ré- 

sultat qui s'en dégage, c'est que les paris suc- 

cessorales comprises entre un franc et 2,o:>0 

francs dépassent les trois quarts du nombre 

total. Ainsi il ost établi une lois de plus que la 

France est la patrie pur excellence dos fortu- 

nes moyennes ou plutôt dos petites fortunes. 

Ces chiffres inspirent au Temps cette 

réflexion : 

Au lieu donc de traquer les riches comme 

c'est aujourd'hui la mode dans certains mi- 

lieux électoraux et parlementaires, il faudrait 

les rassurer, les encourager, les attirer do 

toutes les parties (lu monde. C'est d'en haut 

que vient la pluie. 

C'est de ce proverbe que nos maîtres se 

souviennent, évidemment, quand ils visent 

l'assiette au beurre. 

C'est ce proverbe que les104ont mis 

en action « quand ils ont attiré à eux la 

pluie d'or du Panama » 

Il a émis cette 

acte commandé pa 

naires et exécuté T 

acte commandé par Mlon 1»elout 

nairos «t Avrtmitrt «. „ * ses fonction- 

naires et exécute par eux « , 

administratif, dont un acl^n,, 111 ] > acle 

pera, au moyen de l'arrêté de 'cmm'î" 

a la connaissance des tribunaux or! ' 

naires. 

l " 

Il existe pourtant dans le Code pénal 

Une disposition, l'article .114, qui édite 

des peines criminelles contre les fonc- 

tionnaires coupables « d'actes attenta- 

toires aux droits des citoyens ». L'arti- 

cle ajoute que si les fonctionnaires pour- 

suivis démontrent qu'ils ont agi par or- 

£ r o de leurs supérieurs, la peine sera 

Prononcée contre ces supérieurs, en re- 

{r.°utant, s'il y a lieu, tous les degrés de 

"«ibfllle jusqu'aux ministres. 

inspirent au 'Temps cette 

es 

(rar dépêche) 

J'ai entendu, dans ma toute première 

jeunesse, Barbey d'Aurevilly faire une 

théorie assez singulière. 

prétendait que si, au sein d'une 

„J?'J? N , d . 0,mait a quelqu'un un fort 

H?«L d v e b:lton > «bacon sentait dans le 

fautre 

é ° h ° du C0U P re « u P ar 

Il appelait cela :VAchine intuitive. 

Ç était la solidarité des échines devant 

le bâton. 

Or, cette solidarité, il nous sembla 

C'est très louable de la part de M. 

Henri Monnier, pasteur de l'église ré- 1 * 

formée, et de M. Jacques Bonzon, avo- j; 

cat à la cour de Paris, de jeter dans ia 

presse un véritable cri d'alarme et de ( 

nous parler des principes éternels aux- i 

quels il est sacrilège de porter atteinte, f 

Nous les félicitons de constater que le j 

droit des congréganistes, c'est-à-dire J 

MALGRÉ TOUT de Français, à enseigner i 

librement, est déjà gravement atteint et 1 

que Val teinte est autrement grave si , 

L'on songe à la famille, aux droits mo- i 

raux et religieux des parents. 

Nous estimons qu'ils se montrent avi- 

sés quand, s'adressant à leurs corôli- 1 

gion naires, ils redoutent de voir dans 1 

ies mesures actuelles qui frappent les , 

catholiques les avant-coureurs de res- 

trictions extrêmes peut-être d'interdic- 

tions apportées an principe de liberté 

qui, pour l'enseignement, a étô dès la 

Réforme leur revendication constante. 

C'est assurément "là un langage de 

prudence et de libéralisme. 

Nous sommes heureux de l'entendre. 

Mais combien nous nous serions féli- 

cité davantage s'il avait été tenu au 

moment psychologique, c'est-à-dire 

quand on élaborait et" discutait les lois 

scélérates, moment où il aurait pu être 

utile â la cause générale de la liberté. 

Malheureusement — à de très rares 

exceptions près — les protestants ont 

gardé une fâcheuse neutralité ; il sem- 

blait que cela ne les regardait pas et 

qu'on pouvait impunément égorger les 

catholiques sans qu'ils eussent à s'en 

émouvoir. 

Et voici qu'à présent, quand il n'est 

plus temps, ils comprennent ce qu'ils 

auraient dû comprendre dès la pre- 

mière heure, à savoir qu'après les ca- 

tholiques viendrait fatalement le tour 

des protestants. 

Que veulent, en effet, les sectaires ? 

Ils veulent déchristianiser-la France, 

l'arracher à Dieu, y détruire toute reli- 

gion. 

Que leur haine poursuive particuliè- 

rement les catholiques, ce n'est point 

douteux, car ils voient bien, ils séntent 

bien que le catholicisme est plus redou- 

table que le protestantisme, dans notre 

pays de race latine. 

Aussi, nous honorent-ils, d'une persé- 

cution spéciale. 

Mais le protestantisme, à un moment 

donné, les gênera tout autant. 

Car Dieu s'y trouve également. 

Et c'est à Dieu qu'ils s'en prennent 

avec furie. 

Si donc'la liberté de l'enseignement 

et du culte est refusée aux catholiques, 

il y a des chances pour que les protes- 

tants n'en jouissent pas longtemps. 

Ils seraient vraiment naïfs s'ils s'ima- 

ginaient que les sectaires travaillent au 

bénéfice du protestantisme et unique- 

ment dans le but de substituer à la reli- 

gion romaine la religion réformée. 

Là où aura passé le curé, passera le 

pasteur. 

Et la même pioche qui s'abat sur les 

églises démolira les temples. 

Je conclus en disant encore que les 

protestants auraient pu voir cela plus 

tôt. 

Mais il est consolant aussi de faire 

ressortir avec quelle netteté les socialis- 

tes allemands soutiennent la cause de la 

liberté, si étrangement méconnue en 

France par leurs camarades. 

C'est que le socialiste allemand est un 

être qui pense, un être intelligent, tan- 

dis que, la plupart du temps, le socia- 

liste français n'est qu'une brute obéis- 

sant seulement à ses passions. 

Aussi était-il tout à fait curieux et in- 

téressant d'entendre, au congrès socia- 

liste de Munich, le compagnon Vollmar 

proclamer que la plus grande faute se- 

, rait de combattre le parti catholique sur 

[ le terrain religieux et crier AUX ANTI- 

CLÉRICAUX ET MANGEURS DE PRÊTRES 

de laisser TRANQUILLES les socialistes 

; allemands. 

Quel fier langage quo celui-ci ! C'est 

; Wollmar qui parle : 

« Vous pouvez combattre les abus de 

la religion, mais jamais les convictions 

t religieuses à l'égard desquelles le parti 

socialiste doit montrer la plus large to- 

» Urance et une absolue neutralité. » 

Le gouvernement est depuis si long- 

temps considéré comme une délégation des 

Loges, que c'est toujours des programmes 

que, celles-ci lui imposent que s'inspire sa 

politique. 

L'est ainsi que le convent qui vient de 

tenir ses assises a voté les résolutions 

suivantes, que la Petite République ré- 

sume en ces termes : 

Le convent. outre qu'il reçoit les comptes du 

conseil de l'ordre, assume une double t;ïche: 

il propose à l'étude des Loges les questions 

qu il juge d'une réelle importance, et il for- 

mule des vœux définitifs sur les problèmes 

politiques ou sociaux qui ont déjà lait l'objet 

da discussions profondes dans les groupe- 

ments de la fédération. C'est on somme le ta- 

bleau de l'évolution maçonnique. 

Cette nnnèo, on a remarqué chez la plupart 

des su.ïragaiHs an désir et presque une impa- 

tience de solutions prochaines. 

Les doux sujets d'actualité ont étô l'armée et 

la magistrature. 

Les rapports, très nourris et d'un bel accent, 

ont été produits sur los divers points de ces 

questions. 

Lo convent s'est prononcé pour le système 

nu vénéra! André; l'assem-blêe a émis le vœu 

quo les luturs officiers soient obligés de passer 

par ie rang, et qu'ils cessent d'avoir, par la 

propriété du grade, un état spécial qui les 

distingue dos fonctionnaires. 

Les conseils de guerre sont abolis. 

Tout le monde s'est accordé sur la nécessité 

d'enlever à l'officier de vaisseau los privilèges 

qu'il possède. 

On a ensuite admis le principe de l'élection 

de la magistrature, après avoir demandé la 

suppression de cette inamovibilité qui fait des 

juges les complices de l'insurrection cléricale. 

11 y a là, on le voit, tout un programme. 

Et les sectaires au pouvoir vont tout 

faire pour l'appliquer. 

montrer qu'ils sont partisans de la seconde ' 

solution. , 

Cette politique de temporisation cadre 

d'ailleurs avec ce que nous connaissons 

des sentiments des chefs du mouvement 

dans le Pas-de-Calais et même dans le 

Nord où depuis le dernier essai de grève 

partielle dans le but d'entraîner les cama- 

rades des autres centres à la grève générale, 

M. Bexant, pour ne citer que ce secrétaire 

général de syndicat, paraît disposé à ne 

plus engager son syndicat à prendre, seul, 

la tête du mouvement. 

La situation est à peu près identique à 

Montceau-les-Mines ou, avant les derniè- 

res élections générales, nous avons appris 

que l'ensemble des membres du syndicat, 

non seulement MM. Bouveri, député, 

Chalmendrin, mais aussi les membres plus 

exaltés, tels que MM. Merzet et Mieulicn, 

voulait bien d'une grève générale mais 

avait pris la sage résolution de ne conseil- 

ler la grève aux Montceiliens, à peine sor- 

tis des embarras occasionnés par la grande 

grève partielle, que lorsque les camarades 

des autres centres seraient eux-mêmes en 

grève. En d'autres termes, Montceau sui- 

vra au besoin le mouvement mais ne le 

déterminera pas. D'ailleurs, Montceau ne 

sera pas représenté au congrès de Commen- 

try. M. Bouveri, député, qu'on disait avoir 

reçu un mandat pour se rendre au congrès, 

a fait depuis démentir ce bruit et a ajouté 

qu'aucun membre au syndicat montcellien 

n'avait été désigné. 

CAISSES D'EPARGNE ORDINAIRES 

de ces caisses, du 

ont donné lieu aux 

11 au 

opéra- 

Les opérations de ces caisses, du 11 au 

20 septembre 1902, ont donné lieu aux opéra- 

tions suivantes : 

Dépôts de fonds 2.823.668 74 

Retraits de fonds 10.077 5^5 28 

Excédent dos retraits 7.748.876 5i 

L'excédent de retraits, du 1" janvier au 20 

septembre 1902 s'élève a 15.312,539 fr. 50. 

La mauvaise veine s'accuse à chaque 

décade. 

Ces retraits, nous l'avons dit, ne peuvent 

avoir que deux causes, ou peut-être l'une 

et l'autre : le besoin et le défaut de con- 

fiance. 

Le gouvernement parait vouloir en ac- 

cuser une troisième: l'hostilité. Le procès 

fait à M. de Dion l'indique. 

On n'est pas plus maladroit. 

Les proverbes ont du bon, de l'excellent 

même : 

« A bonne politique correspondent de 

bonnes finances. » 

La politique est exécrable, les finances 

en ressentent le plus funeste contre- 

coup. 

Wm POLITIQUE ÉTRANGÈRE 

En Allemagne, le Moniteur de l'Empire 

reproduit la communication suivante du 

Journal colonial allemand, basée sur un 

rapport, en date du 8 juin 1902, du chef de 

l'expédition germanique au lac Tchad : 

L'expédition a quitté Garoua le 28 mars, 

franchi, en livrant des combats, les monts 

Ngoolo et Lebeleba et atteint Dikoa le 21 avril 

et le lac Tchard le 3 mai Le retour s'est effec- 

tué le long duLogon par Maroua ; l'oxpédition 

est revenus à Garoua le 7juin. 

A Dikoa, on trouva une garnison française 

coiïimrndôe par un capitaine et composée do 

50 spahis indigènes et d'un sous-oflicier blanc. 

Cette troupe assista au hissement solennel du 

drapeau allemand et se retira ensuite en ter- 

ritoire français. D'autres garnisons françaises, 

â Kousséri et à Gouirei. se retirèrent égale- 

mont devant l'oxpédition allemande. 

Nos officieux nous diront assurément 

que ces évacuations résultent de nos con- 

ventions avec l'Allemagne. 

11 n'en est pas moins vrai que nous re- 

culons toujours devant les Allemands et 

qu'ils ne reculent jamais devant nous. 

Les mineurs et U grève générale 

Le moment approche où il va être encore 

parlé de la grève générale des mineurs de 

Fiance. 

La situation, à l'heure présente, évolue 

entre deux opinions: ceux qui auraient 

voulu décréter la grève avant que le con- 

grès de Commentry ait pris une décision 

et ceux qui, en tout état de cause, veulent 

attendre, avant d'essayer tout mouvement 

de grève partiel ou général, la réunion du 

congrès. 

Le Pas-de-Calais et le Nord se tiennent 

tranquilles et, par leur attitude, semblent 

La situation ne se dessine pas encore en s 

Auvergne et à Saint-Eloy, où la dernière d 

grève partielle a rendu prudents les mi- q 

neurs. f 

Toute l'agitation se concentre dans la ï 

Loire, à Saint-Etienne et dans l'Aveyron, 

à Decazeville. * 

En ce dernier centre, les causes qui ont ^ 

produit un commencement de grève, qui \ 

peut s'accentuer, sont locales. Les raisons 

de principes n'ont pas été seules mises en I 

avant. Sans quoi, à n'en pas douter, nous s 

aurions vu M. Joucaviel batailler auprès de j 

MM. Evrard et Cotte, pour qu'on attende, 

pour le moins, la décision élu congrès de c 

Commentry avant de rien tenter dans le ( 

sens d'une grève générale. 

Dans la Loire, il en est autrement. Là, 1 

les partisans de la temporisation, dont M. 

Cotte est devenu maintenant le plus ardent 1 

champion, sont aux prises avec leurs ca- 1 

marades du comité régional — car, il y a à j 

présent un comité national dont M. Cotte ) 

est secrétaire et un comité régional dont j 

M. Beauregard est secrétaire. L'existence de j 

ces deux comités qui tous les deux discu- ( 

tent de la question de la grève générale et 

la posent, ne serait pas nécessaire simulta- J 

nément, s'ils étaient d'accord. Dès lors, ils i 

sont en désaccord. 

Le comité national dit : « Je prépare le ' 

congrès de Commentry et j'attends » ; le i 

comité régional répond : « Décidons-nous 

de suite. Pai fait faire un référendum. La ! 

grève générale est votée dans la Loire par 

2,8q5 voix contre 86 1. » En vain, on ré- ' 

pond que trois syndicats seulement ont ' 

pris part au vote et que plus de 7,000 mi- 

neurs se sont abstenus. « Il n'importe », 

disent encore MM. Merzet, Escalier et ' 

Beauregard ; d'après le congrès de Lens, 

les abstentions doivent être incorporées à 

la majorité. ». 

Néanmoins, les membres du comité ré- 

gional ne doivent pas être très certains 

d'être suivis, car ils ont annoncé, non 

qu'ils allaient déclarer la grève de suite, 

après le résultat du référendum, mais seu- 

lement qu'ils allaient réunir leurs camara- 

des du comité pour prendre une décision 

aujourd'hui même. 

Aujourd'hui, on attend la décision qui 

sera prise au congrès de Commentry. 

De plus, les exaltés de la région de la 

Loire, qui appellent politiciens les mem- 

bres du comité national, sont décidés à se 

rendre à Commentry, pour forcer les politi- 

ciens, les endormeurs, dans leurs retran- 

chements. Au besoin, ils feront la scission. 

La Fédération de la Loire reprendra son 

indépendance. 

Bref, les membres du comité régional 

donnent la grève pour certaine dans la ré- 

gion de la Loire, même si le comité natio- 

nal se prononce contre la grève générale. 

Par contre, de tout ce qui précède, il 

semble résulter que la grève n'éclatera à 

Saint-Etienne, malgaé le référendum et les 

déclarations précédentes, qu'après le con- 

grès. 

C'est déjà quelque chose ! 

Que sera le congrès de Commentry et 

quelles décisions y seront prises ? 

Cela est bien difficile à dire. Mais s'il est 

vrai que les membres du comité national 

qui ont été à Lille assister au comité inter- 

national et préparer le congrès de Com- 

mentry, ont l'intention d'interdire "l'accès 

du congrès à MM. Escalier, Beauregard et 

Merzet et, en général, à tous ceux qui sont 

connus pour leurs opinions ardentes en 

faveur de la grève générale immédiate, on 

peut raisonnablement en conclure que la 

question de la grève générale sera étudiée 

de près et ne sera résolue qu'après une 

longuediscussion. 

Dans le Nord, dans le Pas-de-Calais 

comme dans la Loire, les mineurs estiment 

que les compagnies ont diminué trop vite 

et trop sensiblement les primes accordées 

: antérieurement. 

; De là peut naître la grève. 

Par contre, les mineurs savent que la 

; consommation du charbon diminue, que 

t les prix de vente baissent et que les stocks 

. s'accroissent. 

1 De là peut venir la sagesse, 

t Trouveront-ils ce moment bien choisi 

t pour faire une grève qui, dans une cer 

1 tainc mesure, serait profitable à plu- 

sieurs compagntes, celles qui ont des stocks 

t suffisants ou n'ont pas, pour le moment, 

t assez de commandes? 

SCANDALE FINANCIER 


Voici des détails sur le krach de la Banco 

Sconto, scandale financier gros de consé- 

quences et de révélations inattendues qui 

vient d'éclater à Rome: 

line maison importante de la capitale 

italienne, la Banco Sconto, a suspendu 

toiis ses paiements ; un mandat d'arrêt a 

étô lancé contre le directeur, Bernardino 

Guellino, ancien dire. teur do la Banque, 

qui avait donné sa démission au mois de 

février dernier et avait reçu du conseil 

d'administration, en récompense de ses 

bons offices, une gratification de bO,u00 fr. 

A Illettré actuelle, le chevalier est en 

fuite: un autre administrateur, le com- 

mandeur Cattaneo, est accusé d'avoir 

employé 9 millions d'actions de la Banco 

Sconto à des spéculations privées. 

Deux députés italiens, MM. Poli et Pan- 

taleoni, se trouvent compromis dans ces 

opérations : enfin l'on s'attend à l'arres- 

tation d'un troisième personnage qui a 

coopéré à la fusion de la Banco Sconto avec 

la Société Franco-Italienne de Paris. 

MM. Pantaléoni et Poli déclarent que 

s'ils ont prêté leur concours à la création 

de la Société Franco-Italienne, c'est parce 

que la présence de deux anciens ministres 

français, qu'on dit être MM. Jules Roche et 

Flourens, leur avait donné pleine confian e 

dans l'honorabilité et la bonne foi du 

groupe français. 

Le parquet de Turin a décidé d'envoyer 

une commission rogatoire au parquet de 

Paris, à lin d'enquête. 

On mande de Rome à l'agence Paris- 

Nouvelles que de nouvelles et importantes 

arrestations, se rattachant à 1'àiTaire da 

la Banco Sconto et de la Société Franco- 

Italienne, vont avoir lien à Turin. 

Les journaax félicitent l'autorité judi- 

ciaire de son énergie et lui recommandent 

de taire la lumière complète. 

11 a été lait à ce sujet, à un rédacteur de 

la Patrie, les déclarations qui suivent: 

La dissolution de notre Société est unique- 

ment due au krach de la e Banco di Sconto » 

de Turin. 

Je vais en quelques mots vous expliquer 

pourquoi.: Notre Banque franco-italienne. dont 

la véritable raison sociale est « Société franco- 

italienne de

Aferoredi &4L Septembre 1909 

nlstre de la guerre Tient de mettre en 



avoir frappé d'un coup de poing au visage 

«n de ses hommes qui avait commis une 


Sathonay. 

Les Congrégations à l'Etranger 

Thionville, 2i septembre. 

Hier, une cousine dururéde Volkrange, 

membre d'une congrégation expulsée de 

France, se rendait au presbytère pour de- 

mander l'hospitalité. 

Gomme le curé était absent, elle entra 

flans le jardin pour attendre lo retour de 

Bon parent. 

Un agent de police qui l'avait aperçue 

supposa que celle pauvre femme était une 

voleuse; il courut a la mairie, réquisi- 

tionna l'appariteur et deux employés puis 

il prit th-s menottes et un revolver, tandis 

que les trois autres Allemands s'armaient 

de fourches. 

Comme la nuit commentait à tomber, 

le maire allemand prit une lanterne et pré- 

céda nos quatre héros. 

Arrivés au jardin, ils demandèrent à la 

pauvre femme ce qu'elle faisait là; la mal- 

heureuse, épouvantée, répondit qu'elle at- 

tendait M. le curé, son parent, et demanda 

qu'on la laissé t en paix. 

Mais cela ne faisait pas l'affaire de nos 

bourreaux; ils mirent leurs sales pattes 

sur la Sœur, lai passèrent les menottes et 

an route pour la prison. 

Elle s'y laissa conduire en pleurant 

lorsque, vers les neuf heures, le curé ren- 

tra chez lui, le sergent de police, lier de 

son exploit, vint lui raconter avec force 

détails ce qu'il avait fait pour protéger le 

presbytère. 

« Eh bien, vous avez fait du propre, lui 

dit le prêtre; l'étrangère que vous avez 

enfermée dans la geôle est une bonne 

Française et ma cousine Germaine. » 

Et le curé courut chez le maire pour lui 

reprocher son acte arbitraire. 

La malheu euse, à moitié folle de ter- 

"reur, fut relaxée après cinq heures de 

transes mortelles; elle est actuellement 

alitée et gravement malade. 

M. Combes tressaillera de joie en appre- 

nant comment, en Alsace-Lorraine, les 

policiers allemands traitent les pauvres 

Sœurs expulsées de France ! 

Le Commandant Leroy-Ladurie 





sonnes munies de cartes pourront seules 



fié au commandant Leroy Laduriepar l'un 

des commis-greffiers du parquet militaire. 

Itanpelons que le commandant, qui est 

né en 1859, est marié et père de cinq en- 

fants. 

Santiago du Chili, 23 septembre. 



bable. _ 

La Protection léple des Ouvriers 


L'Association into. nationale pour la pro- 



Les Etats représentés sont; l'Allemagne, 

la France, l'Angleterre, l'Autriche-! lon- 

grle, l'Italie, la Suède, la Norwôge, la Bel- 

gique, la Suisse, la Hollande, la Rouma- 

nie, le Luxembourg, le Saint-Siège. 



Chapsal, dire teur du cabinet du ministère 

du commerce. 

Les représentants de l'Al'emagne, de la 

Prusse, de la ville et de la Chambre de 



qui a ensuite « ommencé la discussion de 



préparés par l'Office international du tra- 

vail qui contiennent lo résumé des expé- 

riences faites dans les divers pays. 

Les principales questions traitées dans 

ces rapports sont les suivantes : 

Travail de nuit des femmes dans l'in- 

dustrie; 



employent les couleurs de plomb ou du 

phosphore jaune ; 



aient débarqué ; Us ne tîoscondonl a terre que 

pour los besoins du service, mais le drapeau 

siamois a été enlevé a Kelantan pur ordre dos 

autorités anglaises ot remplacé par le drapeau 

du sultan de Kelantan. 

Kn oulie, un résident anglais sans caractère 

orficiol. niais soutenu par le Vice roi do 1 Inde, 

est arrivé; i! so prépare a réorganiser los ser- 

vices administratifs et financiers du sultanat 

qui ost vassal du Siam. 

A Kl 

CONGRÈS DE COMMENTRY 

Paris, 23 septembre. C£ 

Csst demain, on le sait, que se réunit à 

Commentry, le congrès national des mi- , 

neurs ou doit être agitée la question de la L 

grève générale des mineurs. 

Dans le Nord, a Anzin notamment, où 


ceux-ci ne cachent pas leur intention de *!' 

recourir au moyen extrême de la grève L 

générale. „ 

A Demain, le citoyen Cotte a pronosti- 

qué que la g 'ùve durerait un mois, deux 

mois peut-être, et il a conseillé aux ou- 

vriers de faire des économies en vue de ce n 


Dans le Pas-de-Calais, les mineurs sont *. 

beaucoup plus calices ; M. Basly n'est pas 

partisan d'une grève générale qu'il consi- V 

dère comme devant être néfaste, non seu- 

lement aux ouvriers mais à l'existence ' 


11 est d'ailleurs souffrant et n'a pas 

assisté aux réunions de Lilie ; les chefs 

des syndicats n* se dissimulent pas que les ^ 

ouvriers courent à un échec mais ils sut- 

vront leurs troupes par crainte des poli ti - * 


8 


Loire, on sait que deux de leurs repiésea- I 

tants au congrès de Denain, le délégué du 8 


délégué de la Fédération régionale de la 

Loire, M. Escalier, sont partisans de la s 



forcer la main aux délégués] au congrès, < 

les mineurs de Saint-Etienne et de Fir- t 

miny, so mettraient en grevé dès demain < 

matin, mais on croit plutôt que le travail f 


congres. 


hier soir, a do idô que son représentant au 

congrès de Coromeiitry devrait se retirer 

ei M. Escalier était admis à siéger. 

C'est la mise a exécution de la résolution 



cbe-Ia-Morlière et à Firminy ont été agi- 

tées. 

De l'avis des personnes compétentes du 

monde syndical et même de plusieurs di- 


sera votée avec un seul objectif d'ordre 

général: ou bien la joui née de huit heu- 


par jour. 

Notons en2n que dans le congrès inter- 

national ou ia majorité des délégués ont 


France, la grève générale a étô votée sans 


mentry. 

La Cataslropîie de la Martinique 

Saint-Thomas. 23 septembre. 

Le vapeur Newinglon a recueill, diman- 

che après midi, à quatre milles et demi de 


tion de Saint-Vincent, du câble rompu. 

11 avait à peine Uni de ramener le câble, 


à l'improviste. Le navire s'éloigna rapide- 


mée. 

LÀ LIBERTE DE Li PRESSE 


Le bureau du Syndicat des puhlicistes 

chrétiens s'associant aux protestations 


dante à propos clu procès intenté à Y Indé- 


suivante : 

Atlendu quo la procédure suivie par le gou- 

vernement est attentatoire a ia liberté do la 

presse ; 

Qao le recoure aux tribunaux correctionnels 

n pour but évident d'assurer uno répression 

qui serait refusée par lo jurv, seul compétent 

en la matière : 

Déolaro adhérer à la délibération du Syndi- 

cat de la presse parisionno et tenir le juge- 

ment rendu par lo tribunal de Saint-Drieux 

comme consumant uno violation migrante de 

la loi de 1881. 




ruo Saint-Dominique clans un état de su- 









République. 

Le général est arrivé à 14 h. i\l et, con- 


dent de la République a retenu le ministre 


Que diable a-t-d bien pu se passer entre 


cative » du festin est venue au secours de 


M. Combes a d i, à coup sûr, faire les 

frais de la conversation et quels frais 1 


ignorer que le général sollicite un mandat 



jusque là et d'attendre de pouvoir, du haut 


conseil. 




La « tiialeiirc jmminucaiiYC (les onnpis » 


M. Denys Cochin, député de raris, qui 

devait, ainsi que nous l'avons annonce, 


discours récents dos ministres de la ma- 

rine et de la guerre, fait savoir au Jour- 

nal, des Débats, dans une letLe très spiri- 

tuelle, qu'il renonce à celte interpellation, 

« tout le monde, a l'étranger comme en 


paroles du ministre aucune impo; tance, 


« M. Combes, écrit M. Denys Cochin, a 

ajouté qu'on devait chercher la cause de 



» Co dernier trait m'a désarmé, car uu 

interpellateur ne peut vraiment se mon- 

trer plus modéré à l'égard dos ministres 

que ne l'est M. Combes lui-même et cepen- 

dant si je répétais la propre phrase de M. 

Combes à la tribune, si je parlais de l'in- 

fluence « de la chaleur communicative des 


les ne serais-je pas assuré de soulever une 





portance et ne point m'exposer aux ri- 



dent du conseil, M. Pelletan a prolesté 



sentait comme un homme d'agression con- 

tre les nations voisines. 

Un de nos confrères écrit à ce sujet : 

En somme, M. Pelletan nie tout simplement 

avoir prononcé le discours télégraphié non pas 

pur un mais par plusieurs repoeters.ee qui en- 

lève h sa dénégation toute vraisemblance. 

Parmi toutes los dépêches venues d'Ajaeelo 

ou de Wlzerte, pas une n'est venue apporter au 

texte connu une di l'erenoe sensible. 

M. Combes, du reste qui était à môme d'être 

bien renseigne puisqu'il avait son fila aux co- 

tes même de M. l'olletan n'a pas essayé do 

nier les textes que nous connaissons ; il los a 

expliqués, même assez brutalement, comme 

« le résultat de la cbalour eouimunieutivo d'un 

banquet » et n'a pas craint do désavouer ceux 

de ses collègues «qui pariont à tort et â tra- 

vers. 

La polilip étrangère hollandaise 





at«.;une autre puissance— il s'agit en l'es- 

pèce do l'Allemagne — a déclaré qu'aucun 

traité n'a été conclu ni prôparô|et qu'aucune 


cieusement. 


dent du conseil a étô accueillie avec une 





Les Généraux Boers en Europe 


Un dîner a été offert aux généraux boers 

par les comités pro-boers, diner auquel 

p. it part le bourgmestre; Botha porta un 

toast à la reine Wilhelmine « qui est aussi 


Après le diner, les deux généraux ont 

assisté à un concert populaire; l'enthou- 



parlant de M. Kruger, il a répété à diver- 

ses reprises ces mots: «notre bien-aimé 


Les deux généraux sont repartis à2 heu- 




Le général de Wet a. appris hier la nou- 

velle de la mort, dans l'Afrique clu Sud, de 


Cependant, de "Wet a pris part ce matin 


L'ALLIANCE FRTO-£SPA«LI 




Saint-Sébastien, 23 soptembre. 


entre ia France et l'Espagne était conclu; les 

termes de l'accord n'ont pas étô publiés jus- 

qu ici parce que certains détails restent à ré- 

gler. 

La Corresvondancia croit toutefois que la 

convention sera incessamment publiée. 

D'autre part, un Je nos confrères à ti- 



étrangères, et qualifiant de- pure fantaisie 



Enfin, un rédacteur d'un journal du soir 

s'est tendu an ministère des affaires étran- 


M. Delc.assé lui fait, dit-il, la déclaration 

suivante : 

Il n'y a rien de vrai dans l information que 

vous me signalez et vous pouvez diro que lo 

ministère des affaires étrangères la dément 

officiellement. 





la question des ports francs, compte pro- 

fiter de l'occasion que lui offrira le dépôt 

par M. Thierry, député des Bouches-du- 

Khône, d'une "proposition de création de 



ensemble. 


voi de la proposition Thierry à une grande 

commission spéaaie, laquelle aurait ainsi 

à so prononcer sur le principe des ports 

francs ou des zones franches et sur le 


cette mesure serait appliquée. 



qu'au moins à titre d'essai il ne sera fait 





Pour le premier et le second cas. Mar- 



entre le Havre et Dunkerque. 

lh QUESTION DES SCELLÉS 

Ploërmel, 23 septembre. 

M. Lemoine, président clu tribunal civil 


l'instance introduite par le duc de Rohan 


instance ayant pour but de lui rendre la 



installée l'école libre des Sœurs de Lanouea 







Attendu qu'il résulte du texte de la loi du 

1er juillet mil neuf cent un et des travaux par- 

lementaires qui en ont précédé la rédaction, 

que les mesures d'exécution et la sanction des 

dispositions de cetlo loi ont étô laissées à l'au- 

torité judiciaire seule ; 

Attendu d'un autre côté, que le décret du 

1er août 1903 n'ordonne que la fermeture (ie 

l'école de Lanouée. sans ordonner, on outre, 

1 apposition des scellés ot quo celle fermeture 

a été accomplie par le l'ait même de la sortie 

des Sœurs : que lo décret ayant été ainsi plei- 

nement exécuté l'apposition des scellés, pos- 


une propriété privée qu'aucun lien ne ratta- 

chait plus à l'administration, n'a pu avoir lo 


Attendu, en outre, quo lo oonvnissnire spé- 

cial, M. Gide, n'avait pas dans l'cspôco qualité 

pour poser los scellés ; 

Attendu quo ces scellés doivent être considé- 

rés comme n'ayant jamais existé; 


jourd'hui ils n'existent plus en réalité; qu'il a 

enfin été versé aux débals une déclaration 

d'ouverture d'école laïque faite par uno de- 

moiselle Kugénie Urion : 

Attendu que la propriété do M. le duc dn 

Rohan n'est pas contestée, que provision au 

surplus est due aux titres, 

Par cos motifs, 

En rejetant lo déclinatoire de M. le préfet 

du Morbihan, nous déclarons compétent et 

statuant provisoirement autorisons M. le duc 

de iîohan a reprendre possession de son im- 

meuble, ordonnons au besoin que los scellés 

qui ont été apposés le 8 aoîll dernier soient en- 

levés et commettons l'huissier de service. Il* 

Morin. pour en assurer l'exécution immédia- 

tement. 





représentant du préfet a pris la parole et 


conflit qui serait immédiatement déposé 


Paris, î.3 septembre. 

E-e coup de balai ^ 

De la Voix Nationale : fi 

Tout est faussé, tout est porverti, tout est j 

anormal dans le réeimo incohérent et absurde tc 

auquel nous a conduit lo fétichisme dos Jaco- 

bins pour les traditions du parlementarisme ; 

révolutionnaire. H faut, il faudra tout refaire, _ 

tout remettre on ordre, tout recommencer, . ei 

C'est-à-dire 90 mettre à la besogne ft laquelle 

s'attela Napoléon dos son rotour d'Kgyple, 

Mais, an par avant, il uut arracher la torche 

et le couteau aux mains des fanatiques qui 

menacent et nos maisons et nos personnes. 

Auparavant, il faut renvoyer M. l.oubot et M. 

Combes à leur moulin, et M. André et M. Pel- 

letan à leur cabaret ordinaire. Auparavant, il F. 

faut donner le coup de balai. ! 

i.'ui lo donnera? Nous n'en savons rien; j 

mais il sera donné, nous en avons la certitude, 

parce que nous sommes certains quo la Franco , 

ne veut pas et ne peut pas périr. 

Epilogue 1 

Du Soleil : 

Puisque nous en sommes à l'épiloguo de la ' 

farce tun sienne, les contribuables no seraient ^ 

pas fâchés de savoir sur quels fonds seront j 

soldés les nopees ot festins do ce voyage cir- . 

culairo. , " 

L'addition d'uno fête maritime so doit à : 

elle-même d'étro salée; celle-ci le sera à hauto 

dose. Les Aïssaouas. qui apprennent à no3 , 

ministres l'art d avaler des couleuvres; les , 

bals donnés sur lo JauregiiiLerry, pour faire 

danser M. Vallô et sa famille ; les banquets, 

ou le Champagne dôbordo avec la gaieté des j 

convives, sont des amusements coûteux. 

Sur quel chapitre nous fera-t-on paver la 

douloureuse ; Et surtout, était-ce bien lé mo- 

ment d'allonger l'ardoise des dépenses à cette 

heure do dôiLit qui fait passer dos nuits blan- 

ches à M. Rouvier, l'intendant charge de 

nouer tant bien que mal los deux bouts î 

Internationa listes 

Du Figaro : 

La polémique très vive que la lettro tripli- 

cienne de M. Jaurès a soulevée, aura eu du 

moins un avantage : il s'en dégage une cer- 

titude, d'oii 1 on peut, partir maintenant pour 

se débrouiller un peu dans la confusion ac- 

tuelle des idées et dans le troubla général des 

esprits 

C'est que le socialisme français est, avant 

tout, international. 

Cela va loin ! 

On pourra dire qu'il s'agit, dans l'espèce, non 

pas de tout le s icialismo français, mais seu- I 

lement du groupe dont M. Jaurès est l'orateur I 

et l'interprète, sinon le chef. Nous voyons tous ' 

los jours, en effet, quo le parti est fort divisé 

et qu'il ne l'ait pas mystère do ses querelles. 

Hier encore, à propos de je ne sais quelle 

procession commômorative. la panthère des 

Batignolles déclarait la guerro au jaguar de 

Bellevi le. 

Mais, en ce qui mo concerne, jo crois ces 

dissentions intestines beaucoup plus apparen- 

tes que réelles ; on a vu les socialistes, dans 

la question de la grève générale, obéir finale- 

ment à un mot d'ordre 

ils restent 1 . - 

De la Libre Parole : 

Le bruit a couru, hier, que l'amiral Pelietan 

et F.-. André étaient décidés à démissionner 

à la suite do la mercuriale de Combes. 

Dans la soirée, cette nouvelle était démentie. 

Pelletan est un homme pratique. Il sait 

qu'on ne trouve pas tous les jours des places 

à soixante mille lianes par an, sans compter 

les retours du bâton, les frais de représenta- ; 

tion. le logement, le chauffage et l'éclairage. 

Mous ne parlons pas du blanchissage dont 

Pelletan n'a jamais pu comprendre l'utilité. 

iiôéditant un mot connu, le ministre de la 

marine s écrie ; « J'y suis, j'y reste ». il fau- 

dra lui scier son maroquin sous lo bras. 

Quant à André, on afiirme qu'il est toujours 

bi u résolu à ne quitter son ministère quo les' 

pieds devant. 

1 Pelletan et André sont prêts aux plus durs 

1 sacrifices pour ne plus mécontenter leur chef 

de fi ta. 

Afin d'éviter ce que Combes appelle, par eu- 

; phôniisme la chaleur communicative des ban- 

" quels, ils ont promis, assurot-on. de pronon- 

; cer dorénavant leurs harangues avant les' 

' hors-d'œuvro I 

nu'el'es craignaient qu'a sa sortie de prison ce 

faussaire ne les romît en coupe réglée et ei.es 

lui auraient volontiors fait dos rentes pour lui 

permettro do vivro honnêtement. 

Tremblement tle terre 

New-York. 23 soptembre. 

Un tôlôgramino de Guyaqoil annonce qu'une 

forte secousse de tremblement de terre a été 

ressentie hier après-midi. 

Les Alpes homicides 

Paris, 33 septembre 

On avait annoncé hier que deux touristes 

français, deux guidos et Irois porteurs ayant 

tenté do fairo do I ascension du mont Blanc 

par le versant italien, avuionUétô précipités 

dans une cr ivasso ut s'étaient tués. 

Une dèp che do Chamonix dit, aujourd'hui, 

quo cetto nouvelle est absolument inexacte ; 

aucun accident n'est survenu cos derniers 

jours dans la région du mont i'.lnnc à des gui- 

dos o i a des porteurs do Chamonix 

lîes guidos, revenus hier d'une ascension nu 

sommet, assurent n'avoir rien vu ni rien ap- 


Genève. 33 septembre. 

Les guides de Grindelwald, en gravissant 

hier Io Wctterhoen. ont trouvé lo corps do 

M. Farcon et du guido Fritz Bohrett qui avaient 

été tués l'i mois dernier on même temps qu'un 

frero de M. ronron et un autre guide. 

Los quatro corps ont été réunis dans le mémo 

tombeau. 

Vionno, 23 septembre. 

A Seekugel. dans les Alpes autrichiennes, un 

médecin do Berlin, le docteur Leîser, s'est tué 

en tombant, dans une crevasse. 

ce moment dans une période peu prospère 

et que les établissements de Decazeville 

en particulier, n'ont encore donné aucun» 


faits. 

Ensuite, elle répond négativement à la 


L'affiche se termine ainsi: 

Celte grève, qu'on n'a pu développer quo par 


repoussèe, an début, pur la ires grande maio- 

rile des ouvriers. 

J 

Par qui a-t-elle été faite'? Dans quel but? 

Los ouvriers se le demanderont ; ils so deman- 

deront aussi a qui ollo profite, alors qu'on los 

soumet à do dures privations ot quo l'on com- 

promet l'nvonir du pays. 

Pour avoir lo droit d'imposer uno telle enla- 

mno ti une population industrielle, il ne surfit 

pas do venir après coup demander, au nom 

des ouvrier», des augmentations de salaires 

absolument injustifiées. « d ? cll0isil " Parmi eux un comité 

qui sou charge de proposer ses bons offices 

a ia lois a la Compagnie et aux ouvriers gré- 

vistes, dans lo but do coopérer à la prompto 

cossation do la grève et a la ropriso générais 


Après lo voto da cette proposition, un comité 


r c Decazeville, 22 septembre. 

La bociétô de Commeulry-Fourcham- 

bault-Deca/eville vient de faire connaître 

par voie d'afliche sa réponse aux. revendi- 


métallurgistes, se sont mis en grève. 


< trie métallurgique et minière se trouve eu 

après, M. Léonard ^ 6claraii en 

niarcher sans fatigue et exercer son mô 

lier sans interruption. lr 

« Aujourd'hui, déclare-t-il, apu-s \[ , 

employé la Scavuline et les PHulS«i Wfi 

je suis redevenu loi l et bien >^ , 

Aussi je les recommande à tous un 

après avoir 

employé la Seavi 

jo suis redeven 

Aussi je les r€ ( à tous »w 

on du sang et 

fonctions géaf 

Aussi je les recommaiiu»

Mercredi «eplombre 1909 

SI 

Université (te Toulouse 

WACTJLTÉ DF. MÉDECINS BT DK ni AHMACTK 

T'examen du cortilicat préparatoire exigé 

«es aspirantes èlèvos Baees-rethmes «o 2o 

rlasse et dos candidats au titro d'herboriste do 

ira classe, aura lieu à la l'acuité de médecine 

j0 ioulouse. lo jeudi 9 octobre, a neuf heures 

heures 

Ire Classe, aura lieu u ia r ai uno uo uiuMuv...» 

,\a ioulouse. lo jeudi 9 octobre, a neuf heures 

dn matin. ., 

Les candidats devront envoyer ou secréta- 

riat de la faculté, avant le 6 octobre, leur . 

Les fauteuils do balcon comprennent toutes 

les premières galeries de lace ainsi que los 

premiers rangs de côté, Les premières gale- 

ries comprennent toutes les places de coté à 

partir du second rang. 

La direction a l'honneur d'informer les per- 

sonnes désireuses de s'abonner que lo secré- 

tariat, ost ouvert chaquo jour, do 2 ù 5 heures 

du soir. On traitera de gré à gré pour toutes 

sortes d'abonnements. 

Les nommés Jean-Baptiste Lozaro, Antoine 

Baudy et Julie Butla, dont nous avons annoncé 

1 arrestation, ont été conduits hier devant le 

procureur do la Hépubhque, qui les a inter- 

rogés et a décidé de les maintonir en état 

d'arrestation. 

Nos compatriotes 

C'est avec un vrai plaisir quo nous appre- 

nons qua Mlio Henriette vielle, ancienne 

élève de Mme ftuth, pro esseur de déclama- 

tion au Conservatoire ce 'Ioulouse, a signé un 

brillant engagement lundi dernier, au théâtre 

du Vaudeville, à Paris. 

Fédération Colombophile de 

Toulouse et de la Haute-Garonne 

Classement des piueons voyageurs qui ont 

pris part aux concours do l'Etat, organisés par 

ie ministre de la guerre, 25 mai 19t)2 : 

Vieux pigeons, de ltoyan à ioulouse, 800 ki- 

lomètres à vol d'oiseau.— 1er prix, Cousigné, 

Amis Toulousains; 2a, Philippe Laporte, Amis 

Toulousains ; 3o, Cabrit, Revanche Toulon - 

saine; 4e. Bélaval, A. T.; 5e. Chaîne, A. T.; 

6e. Bousquet, A. '!'.; 7e, Respaud, Hirondelle; 

8e, Mader, A. T.; Oe, tassot, A. T.; 10e, Clé- 

ment, H ; lie. Baguot. R. T.; »?e. Dulac, H.; 

13e, Viguier, A. T.; Le, Constans. A. T.; 15o, 

Hitier père, R. T. ; 16e, Bordes, A. T.; 17e, 

Foulquier, H.; 18e, B. Figeac, A. T.; 19e, 

Gourdon, R. T. ; 20e. Méau, A. T. 

Jeunes pigeons de Perpignan a Toulouse, 

155 kilomètres à vol d'oiseau, 3 août 1102. — 

1er prix, Cousigné. Amis Toulousains; 2e, 

Foch, A. T. ; 3e. Foulquier, Hirondelle; 4e, 

Grosset, R. T. ; 5e, Rigaud, R. T.; 6e. Daguet, 

IL T. ; 7e. Bals, R. T. ; 8e. Barbaro, R, T.; 

9e, Serres, Hirondelle ; 10e, Beiaval, A. T. ; 

lie. Philippe Laporte, A. T. ; 12e, Bénazet, 

A. T. ; 13e, Aboulonc, R. T. ; 14e, Bousquet, 

A. R. ; 15e. Chincholie. 

Concours m unicipaux de la ville de Toulouse, 

vieux pigeons, de la Rochelle à Tououse, 350 

kilomètres à vol d'oiseau. 30 mai 1902. — 1er 

prix, Constans, A. T.; 2e, Mader, A. T,: 3e, 

Cabrit, H. T.; 4e, Ghaine, A. T.; 5e. Tassot, A. 

T.; 6e, Bousquet, A. T.; 7e, B. Figeac, A. T. ; 

8e, Méau. A. T.; Se, Cousigné, A. T.; 10e, Phi- 

lippe Laporte, A. T.; Ile. Gourdon, R. T.; 12e, 

Foch, A. T.; 13e, Joseph Laurent, IL; 14e, 

Foulquier. H. ; 15e, Aboulene, R. T. ; i6e, 

Roques, H. 

Jeunes pigeons de Port-Vendres à Toulouso, 

175 kilomètres à vol d'oiseau. 10 août 19*2. — 

1er prix, Fou'quier, !firondelle ; 2e, Gousigné, 

A. T. ; 3e, Cabrit, R. T. ; 4e, Chincholie, R. T. ; 

5e, Foch. A. T.; 6e. Rigaud. R. T. ; 7e, Philippe 

Laporte, A. T ; 8e, Gourdon, R. T. ; 9e, Flo- 

rane, R. T. ; 10e, Aboulene, R. T. : lie, Da- 

guet, R. T. ; 12e. Soucnret. R. T. ; 13e, Bour- 

rel. Hirondelle; lie, Méan, A. T.; 15e, Béla- 

val. A. T. ; 16e, Bordes, A. T. ; 17e. Bals, A. T ; 

Î8e, Scsquières, R. T.; 19e. Viguier, A. T.; 

SOe, Gibrae. A. T. 

Les vols continuent 

Voyez le bilan do la journée d'hier. 

Un ballot contenant uno certaine quantité 

d'articles de bonneterie a été dérobé au préju- 

dice de M. Astrie, négociant, rue de Metz. 

Un porte-monnaie contenant une certaine 

somme a été soustrait au domicile de M. Far- 

rôro, rue du Goq-d'indè, 9. 

-N. Le premier arrondissement procède 

ô, une enquête au sujet de la soustraction 

d'un porte-monnaie contenant une petite 

somme commis au préjudice de Mine Casta- 

gne domiciliée rue Pargaminières, 41, dons 

l'intérieur do ia halle Victor-Hugo. 

-v^~~ One enquête est ouvert au 6e arron- 

dissement, au sujet d'un vol d'une bicyclette, 

commis dans la salle d'attente de la halte 

Saint-Agne, au préjudice de la compagnie des 

chemins do 1er du Midi. 

Comme on lo voit, la police ouvre des enquê- 

tes, mais les cambrioleurs et les pickpockets 

ouvrent, en revanche, les portes et les poches. 

Du 24 septembre 

Variétés. — TOURNÉE BARBT. — A 8 h. 1[2, 

avec lo concours de Mlle Cavoll, le grand suc- 

cès parisien toute, comèdie-vaudevillo en 4 

actes de M. Pierro Veber. 

Le bureau de location ost ouvert de 10 heu- 

res du matin â 0 heures du soir. 

Nouveautés. — Tous les soirs, à 8 h. 1|2, 

spectacle varié. Grand succès de toute la 

troupe. Vernier Odetto duettistes, Tiste chan- 

teur comique, Fred Gillet trio les merveilleux 

équilibristes, Tonna chanteuse espagnole, la 

troupe Vayses fantaisistes excentriques, scène 

comique dans l'Hôtel des Crewford. Dernière 

actualité. 

Incessamment, les Gursons, nouvelle attrac- 

tion. 

ÉWÏ CSV1L SE T©tlLOTSS 

DÉCÈS DES 20, 21, 22 ET 23 EEPTEMBtlE 

Bonnes, ép. Clermon, 60 ans, r. Maran, 33 bis. 

Pierre Costes. 83 ans, rue de la République, 47. 

Ducel, v. Carcassès. 60 ans. placo Marengo, 7. 

Bury, v« Bourguet, 72 ans, Goto-l'avêe. 

Eugénie Lupin, 11 jours, r. du Pont St-Pierra. 

l isse, v« Sancholou, 79 ans, faub. Bonnefoy. 

Georges Hyeau. 1.1 ans, rue du Canard. 6. 

Mousinat, ép Lagardcllo, 38 a., allée du Busca. 

Mario iîstardiè, 82 ans, r. Pargaminières, 19. 

Jacques Dellac, 70 ans, ruo Sainte-Thérèse. 12, 

Barthélémy Bastrios, 3 ans, chemin - ssalit. 

Ferd. Lemouzv, 45 ans, rue dos Jardins, 13. 

F. Didebanl. 77 ans, ruo Montoulieu-Vélane : 

Lechéne, v j Destenay, ^2 ans, rue des Redoutes, 

Marguerite Victor, à mois l[2, croix-Daurade. 

O. Marquette, 77 ans. pl. de l'IXcola-d'Artillerie 

Trantoul, v» Garréro, 68 ans, r. St-Ferréol, 7. 

Pierre Debernard, 5S ans, rue Saint-Gabriel. 

Fabregoule, ép. Bouzou, 43 ans, av. de Lyon. 

Goste. v» Deselaux, 7u ans, place Montgailiard. 

Jeanne Articol, 2 ;inois, routa de Castres. 

Hospices, S. 

A l'Abattoir 

Nombre d'animaux abattus à l'abattoir do 

Toulouse du 18 au 20 septembre : 

Bœufs. 39 ; vaches, 121 ; veaux, 179; mou- 

tons, 68; brebis. 103; agneaux, 809; chèvres, 4; 

chevreaux, o ; porcs, 101 ; chevaux, 13 ; mu- 

ets 0 ; ânes, 2. 

Patrons Coiffeurs 

On nous pria d'insérer la communication 

suivante : 

« Los patrons coiffeurs ayant fait abandon 

complet de leurs revendications en ce qui con- 

cerne la fermeture des salons ie dimanche à 

uno heure fixe, le Comité des patrons adhé- 

rents à cette fermeture, informe le publie que 

dès dimanche 23 courant, les salons seront 

ouverts comme par le passé. 

» La clientèle peut-être assurée de la régu- 

larité du service, car désormais, les soussi- 

gnés noieront droit aux ' demandes des ou- 

vriers quo lorsque des garanties plus sérieuses 

leur seront données. » 

Le G octobre prochain, aura lieu la ren- 

trée au pensionnat Saint-Stanislas, de 

.Saint-Sulpice (Tarn). Sa situation excep- 

tionnelle au grand air, une bonne et saine 

nourriture et les soins intelligents et dé- 

voués donnés aux enfants recommandent 

à tous les points de vue, aux familles, cet 

établissement. 

NOCES, BALS, SOIRÉES. — Loca- 

tion de costumes : Habits, Smokings, 

Redingotes, Pardessus et Pantalons. Grand 

assortiment de toutes les tailles, le tout 

de premier choix, beau de qualité et aux 

dernières modes, 18, allées Lafayetle, 18 

(au premier), Toulouse. 

qualité et aux 

Lafayetle, 18 

/ter 

S) ru som 

¥M i S OU JOUE 

La Toulousaine ai ï'Ecoie Philharmonique. 

Co soir, mercredi, répétition d'ensemble pour 

e concert do vendredi au Grand-Rond. 

Accident. — Hier matin, vers 7 h. 1(2. la 

dame l'hilomèno Gruzel, revendeuse, demeu- 

v"éi} rua (lany, passait boulevard d'Aréole 

léguratei un petit chariot à bras chargé da 

heurté Vùï" 1"1 t0!l1 à coup son véhicula a étô 

dont le eonau""' jardinière attelée d'un cheval 

a été renversée" 11 '' est demeuré incennu et elle 

n'a eu aucun mafl» la sol. urnreusoinent, elle 

Les Ohiona qui 0 °- pu continuer sa route. 

4 heures, le jeune Kdol?n n ; ~ Lundi aoir - vers 

13 ans, demourant imiîaV Gourroch, àgô de 

mordu à lo jambe gaucho D SOULT S< A ÉLÀ 

M, — Lundi soir, vers 

Oourrech. âgé de 

a?,? a ° soult 3, a été 

veuve 

Par un chien ap 

** domeuraut 

* l'Ecole vetéri- 

Ilier soir. Mrao veuvo Vi,i„i 

pnrtcnant à Mme veuve îjoat an ('''ien "P 

Place Marengo 4L *> domeuraut 

L'animal a étô condui a rR~o 

O ire. 'J-coio vetéri- 

Qrivèlerie. — Hier soir, Mrao veuvo VI i 

placo Victor-Hugo, a porté plainte contra il 

nommé Dauhriac, marchand do journaux ot 

un individu surnommé Calicot qui se sont fait 

*>'Twr chez ello un repas de 0 ir. 50 chacun et 

ont jirolito d'un moment do presse dans l'éta- 

«"'sseiuenl pour s'enfuir sans payer. 

Trouvailles. — Réclamer a M. Boue, bou- 

8n gor, ruo Saint-Gèrùmo 40, un porte-mon- 

contenant une petite somma; a M. Seiller, 

«ni, ae3 Lois • un portemonnaie contenant 

ber, P°t' te somma ; a l'agent do police ich- 

ftiôn uoul evard do Strasbourg 38, un porte- 

Jov«,,? 10 .L a l'ngont de police Daumont, rue 

musa 18, une canne ; é M. Larrieo, graveur. 

SAINT-SAUDSNS. — Fête du Stade { 

saint-gaudinois- — Notre active société 

athlétique le Stade saint-gaudinois orga- 

nise pour le mois prochain de grandes 

fêtes en l'honneur ue son quatrième anni- | 

versaire. 

Au programme figurent : t 

i' bas courses pédestres : 100 mètres 

scratch, 110 mètres haies, iOO mètres han- ; 

dicap, 1,00J mètres steeple-chase, lance- 

nient du poids et du disque ; 

2 - Match de football Kugby contre l'é- 

quipe première de l'U. S. M. ', 

3* Bai et tombola. 

Pour la tombola, la société fait appel à 

la générosité de tous les commerçants, qui, 

nous osons l'espérer, feront bon accueil 

aux membtes délégués à cet effet. 

Session d'examens pour Se certificat 

d'études.—Par décision de M. l'inspecteur 

d'académie, une session extraordinaire 

d'examen, pour le certificat d'études pri- 

mai! es élémentaires, aura lieu à Saint- 

Gaudens, dans une des salles de l'école 

primaire supérieure des filles le 20 octobre 

prochain, à sept heures et demie du ma- 

tin. Les inscriptions seront reçues jusqu'au 

88 septembre chez l'inspecteur primaire de 

Saint-Gaudens de la première circonscrip- 

tion. 

L'JCKON. — Ln mort de la reina des 

Belges. — Le personnel des Thermes a 

adressé à Bruxelies, pour les obsèques de 

la reine des Belges, une superbe couronne 

en fleurs naturelles, avec l'inscription 

suivante sur un large ruban mauve : « Le 

personnel des établissements thermaux de 

Luchon. Respectueux hommages. » 

Une autre beile couronne a été aussi 

envoyée par la ville de Luchon. 

Cette semaine, à l'église paroissiale, 

sera célébré un service solennel pour le 

repos de l'augutse souveraine. 

La foiro. — Avant hier et hier, grande 

afnuence pour la foire. Beaucoup de pâtres es- 

pagnols au pittoresque costumes viennent faire 

îles empiètes tl'osquérés et trucs pour leurs 

troupeaux. 

Bon nombre d'animaux amenés au foirail, 

les transactions paraissent devoir ëtra nom- 

breuses. 

Les étrangers encore en villégiature ont étô 

visiter la foire. 

niURET. — Tribunal correctionnel. — 

Audience du 20 septembre. — Le 28 août, 

un voleur de profession, nommé Julia, ! 

originaire de Toulouse, avait été arrêté à 

la gare du Vernet pour vol tle la somme de 

180 francs au préjudice d'un propriétaire 

de Lagardelle. 

Le tribunal l'a condamnée à trois mois de 

prison. C'est sa huitième condamnation. 

SAINT-SIMON. — Una fêta. — Dimanche 

2i septembre, a S b, 1|'3 de l'après-midi, avait 

lieu uno séance musicale et récréative. 

Le programma des mieux remplis compre- 

nait : 

Première partie. — 1 Marcha Lorraine 

(cherur). par les jeunes chanteuses do Saint- 

Simon; 2. Air, par M. Jean Bézian : 3. Tribut 

de /'amora, par Mlle J Mirai; 4. La Carotte, 

par M A. Delattro ; 5. Air. par Mlla Vannier : 

6. Chansonnettes comiques. M. Duhal, dans 

son répertoire. 

Seconde partie. — 1. Bordeaux et Marseille, 

par MM. Bézian et Bergogne; 2. Monologue 

par M. Marquât ; 3. La Charité (Faure) par 

Mme Galand ; 4. Charles-Quint, par M. Gan- 

del ; 5. Chansonnettes comiques, M. Duhal 

dans son répertoire. 

Entro les deux parties du concert. Les Deux 

Sourdes, comèdio en deux actes, a étô jouée 

par Mlles Louise Lormand, Jeanne Dodieu. 

Germaine Eézcan, Maria Durand, Viclorine 

Dastugues, Marguerite Gasc.çsssi 

| Nous avons remarqué le* qualités scôniques 

de M. Georges Masquât, dans ses monologues. 

' Il n'est pas un inconnu' pour nous. Il appar- 

' tient a ce groupe do jeunes qui a donné l'an- 

née dernière quelques pièces nouvolles telles 

i que M. Beauvnrd. le Gapitoul Blasphémateur, 

i dans lesquelles il a su se faire apprécier dû 

i public, ot nous comptons le recevoir avoc ce 

goupe de jeunes dont il faisait partio cet hiver, 

l avoc de nouvellos surprises. 

Le concert a eu heu dans la propriété de M. 

- Galan. 

liant de la montagne, le sieur Jean Clas- 

tres ou Claustres, âgé de 40 à 45 ans, dit 

liayie, cultivateur à Seigneaux, accompa- 

gné de sa tille, âgée de 11 ans, se dirigeait 

vers loix, lorsque arrivé au passage à 

niveau n« 9i, entre Tarascon et Bompas, 

il trouva la barrière fermée à cause du 

prochain passage du train 566. f endant 

cette courte attente, deux moutons passè- 

rent par le croisillon de La barrière et 

s'engagèrent sur la voie. De crainte de 

voir ses moutons écrasés, Clastres se mit 

à leur poursuite. 

Mal lui en prit, car le train qui passait 

â ce moment là le prit en écharpe et l'en- 

voya rouler à terre. 

Sa fille qui assistait à cet horrible spec- 

tacle se mit à appeler et lorsque les per- 

sonnes qu'elle avait attirées par ses cris fu- 

rent sur les lieux, elles se trouvèrent en 

prôsen e d'un cadavre. 

M. le dt> teur Philippe, mandé en toute 

hâte, examina le cadavre sur lequel il re 

leva une énorme plaie, sur l'occiput, côté 

droit, le crâne était fracassé et la jambe 

gauche écrasée ; la mort avait été presque 

instantanée. 

Le corps qui avait étô transporté à l'hos- 

pice de Tarascon a été ramené hier à son 

domicile au hameau de Seigneaux, com- 

mune da Montoulieu. 

PAWIIERS. — Fêto da quartier. — 

Les habitants de la rue des Nobles ont 

commencé dimanche dernier la série des 

fêtes de quartier qui, pendant un peu plus 

d'un mois, vont être surtout pour nos dan- 

seurs comme un écho de la grande fête. 

Malgré l'afiiuence considérable, le bal a 

étô plein d'entrain. Dimanche prochain, la 

fête sera sur la promenade des Carmes. 

A Saint-Cyr. — C'est avec un vif plaisir 

quenous avons relevé le nomde M.Malick, 

lils du regretté colonel, sur la liste des 

candidats admis à l'Ecole spéciale mili- 

taire. 

Bagarre. — Dimanche soir, vers 10 heures, 

quatre individus, les nommés J..., tous do la 

même famille, occasionnèrent una bagarra 

dans une auberge du quartier des Carmes. La 

polico, prévenue, sépara les combattants et 

dressa procès-verbal aux sieurs J... 

Etat civil de la semaine dernière. — Nais- 

sances : Jean Denjean, rue du Four Sainte- 

Hélène ; Marie-Louise Eychenne, quartier de 

Rigail. 

Décès : Emile-Henri Ribaute, 29 ans, soldat 

réserviste, hospice ; Françoise Crouzet, 78 ans, 

rue du Pont-NeuT; Joséphine liupla, épouse 

Doumene, 39 ans, avenve de Toulouse ; Marie 

Joula, 61 ans, métairie des Canongos ; Jean- 

Marie Mouchez, soldat au 59e. hospice. 

Publications : Joseph Lero, employé d'oc- 

troi, et Thérèse-Marie Garaud, a Pamiers. 

Mariages: Joseph Delmas et Catherine Bou- 

the. 

SAINT-GIRONS.— Remonte.— C'est 

i le 23 octobre prochain, à huit heures, 

place de la Mairie, que la commission du 

dépôt de remonte de Tarbes, "procédera à 

! l'achat des chevaux de trois ans et demie 

à huit ans, anglo arabes et anglais, che- 

vaux hongres ou juments de pur sang et 

de demi-sang. 

Les achats d'octobre ne porteront que 

sur un nombre restreint de chevaux. Les 

éleveurs ne devront donc, présenter que 

des animaux de choix et réserver les au- 

tres pour la tournée de janvier L 03. 

Pour plus amples renseignements con- 

* sulter l'afdche. 

CAHORS. — Ecole National© profes- 

sionnelle de Vierzon. — Le jeune Pey- 

rot Alexandre, demeurant à Cahot s, est 

nommé bouisier à l'Ecole Nationale pro- 

fessionnelle de Cahors. 

Accident mortel. — Le sieur Paul Gar- 

delj 37 ans, cordonnier, rue Saint-James, 

n» 5, s'est, à la suite d'un accès de (lèvre 

chaude, jeté par l'a fenêtre d'un troisième 

étage et s'est brisé le crâne et les jambes. 

M. le docteur Darquier a constaté la 

gravité de son état. En effet, Jarde.l est 

mort une heure après. 

Noyé dans un puiis. — Le sieur Clary 

Bernard, âgé de G) ans, habitant Labarre, 

s'est noyé dans le puits derrière sa mai- 

son. 

Oja croit que ce suicide est dû à des 

sou d'an. ,es intolérables. 

Etat civil des deux premières semaines du 

mois. — Naissances ; Adrien Eychenne, ave- 

nue d'Eycheil: Ele Calixte Daniel Mauretle, 

place des Gapats; François Dicho, rue du Tri- 

bunal ; Marie Madeleine Bordes, rue Villefran- 

che. 

Mariages : Louis Paul Hippolyte Alexandre 

Bascands, étudiant en droit, et Pauline Louise 

Joséphine Doumene, ménagère, à Saint-Gi- 

rons. 

Décès : Pierra Bollonguè. 60 ans, rue des 

Jacobins ; Jean Brunet, 54 ans, rue Villefran- 

che; Henri Elio Lefort, 10 mois, rue Saint- Va- 

lier ; Joseph Rives, 82 ans, rue du Tribunal. 

IVlïREPOIX. — Fête de la Saint-Ffjaurioe. — 

Nous apprenons que la commission des jeux a 

décidé, pour amuser la population et les étran- 

gers qu'elle ajoutera à ses jeux divers, le jeu 

du tourniquet. Avis aux amateurs. 

Le premier prix sera une montre de 20 fr. 

en nickel avec la cha ne. On est prié de se 

faire inscrire sans retard. 

Taxe du pain. — Le maire de Mirepoix, vula 

taxe officielle du pain de la ville de Pamiers, 

fixe le prix du pain comme suit ; pain, Ire 

qualité, les 4 kit., 1 fr. 15 ; 2a qualité, les4 kil. 

1 fr. 10. 

Bulletin commercial. — Ainsi quenous 

l'avions prévu, c'est la baisse qui a régné 

sur les marchés du Tarn-et-Uarontie. 

Les battages retardés par le mauvais 

conditionnement de la récolte seront ter- 

minés dans une dizaine de jours. 

Le résultat de la récolte est mauvais 

comme qualité et médiocre comme quan- 

tité, aussi, il y a d'énormes différences de 

prix. 

Les beaux blés arrivent pour le Qnercy 

supérieurs à 16 75 et on voit d'autres blés 

dont on ne veut à aucun prix. 

Aussi, il est peu aisé de faire une mer- 

curiale sérieuse. 

Voici à peu près les prix de vente : 

Blés de Quercy supérieurs, 16 75; beaux 

blés de plaine, de 16 à 10 25. cependant 

quelques qualités de choix passés au trieur, 

arri.ent a 10 50, le tout par b'O kilos ren- 

dus dans les usines. 

Les blés inférieurs, de 15 à 16, suivant 

mérite. 

Les quelques blés mitadins offerts à la 

vente se paient de 15 à 15 50. 

Les méteils n'existent presque plus et 

cependant ils réussissaient bien dans les 

fonds brouillardeux. C'est un grand tort 

que la culture les ait supprimés. 

Farines. — Première marque de farine 

de gruau, 36 50; deuxième marque, 85 o0; 

troisième marque, 34 50, le tout logé, par 

122 kilos. 

Les blés sont cette année de faible ren- 

dement aussi la minoterie est obligée de 

faire venir des blés d'Afrique et du Centre 

suivant son genre de fabrication. 

A signaler un incident qui vise la mau- 

vaise tenue des blés livrés par les proprié- 

taires. 

En Tarn-et-Garonne, les cultivateurs 

vendent leur blé sans épurer et avec de 

grandes quantités de déchets de toute 

sorte. 

Certains départements limitrophes vou- 

laient imiter cet exemple et voici la déci- 

sion qui a été prise par le Syndicat de la 

meunerie du haut pays. Le Syndicat con- 

sidérant que les cultivateurs livrent à la 

vente des blés très chargés en déchets de 

toutes sortes, décide que désormais elle 

refusera d'rcheter tout blé dépassant le 

pourcentage de 1 à 2 0f0 de corps étran- 

gers. C'est ainsi du reste que cela se pra- 

tique dans le Centre et le Nord de la 

France. 

S'il en est décidé ainsi par le Syndicat 

de Montauban, il appartiendra donc à la 

culture de Tarn-et-Garonne de nettoyer et 

de passer au trieur ou au tarare ses blés 

de manière à éviter de se les voir refuser 

comme blés marchands, de mouture. 

IWIOISSAC. — Incendie. — Un com- 

mencement d'incendie s'était déclaré hier 

dans une chambre de la maison du sieur 

Lantourne, père, charpentier à Saint- 

Benbist. 

Le foyer mal éteint s'est rallumé et tout 

l'immeuble est devenu la proie des flam- 

mes, ainsi que son contenu. 

Les pertes sont couvertes par une assu- 

rance. 

Les chasselas. — Rien de nouveau à 

signaler sur la place de Moissac toujours 

bien garnie ; les qualités et les prix va- 

rient. 

Rarement le cours de 12 et 13 francs est 

dépassé. 

Pour les détails, voir l'affiche spéciale. , 

Les intéressés pourront so faire inscrire , 

au secrétariat de leur commun. jusqu au 

vendredi 20 septembre, à quatre heures du 

soir. 

SEVCHES. — La grâle. — Les inté- 

ressés sont informés que les réclamations 

pour les pertes occasionnées par la giete 

le 4 septembre sont reçues a la mairie de- 

puis le li septembre. 

NERAC, — Halle métallique. — Une 

enquête est ouverte sur le projet de cons- 

truction d'une halle métallique sur biplace 

de la Mairie. , .. 

t e projet ci-dessus visé, avec les pièces 

à l'appui, sera déposé à la mairie, dii2î 

septembre au 0 octobre 1. 0 ; inclusivement, 

pour que les habitants puissent en pren- 

dre connaissance, tous les jours, de dix 

heures du matin à quatre heures clu soir. 

A l'expiration de ce délai, un commis- 

saire enquêteur désigné à cet e ;et par M. 

le préfet, recevra a la mairie pendant trois 

jours, les s et 0 octobre prochains, de 

10 heures à i heures, les observations qui 

pourraient être faites sur ledit projet. 

VIANNE. — Voleur volé. — Dans la 

soirée de vendredi, une caisse contenant 

des accessoires de pose pour le gaz acéty- 

lène, et une bouteille de liquide épurateur, 

fut déposée par un constructeur de Vérac 

dans la salle de bal du calé Lalanne. 

Quelle ne fut pas la stupéfaction du 

propriétaire en s'apercevant, samedi ma- 

tin, que le colis avait été ouvert. Tout 

était au complet, seule la bouteille avait 

disparu. Le liquide contenu était un épu- 

rateur à base d'alcool pour le gaz acéty- 

lène. 

Le voleur avait cru enlever une bouteille 

de liqueur. Voulant éviter, s'il était temps 

encore, l'empoisonnement du coupable, M. ] 

M... iit publier à son de caisse que la bou- 1 

teille volée contenait un poison violent, ce 

qui était vrai. 

Inutile de dire que le voleur ne s'est pas 

fait connaître. 

MONHEURT. — Chien enragé. — Un 

chat qui présentait tous les fsymptômes de 

la rage a été abattu dans notre commune. 

Ce chat, qui est étranger à la lo 'alité, 

vient on ne sait d'où, il a mordu plusieurs 

de ses congénères, ainsi que des chiens. 

L'autopsie do l'animal a été faite par un 

vétérinaire, qui a conclu que ce chat était 

adulte et atteint de la rage. 

Nous ne saurions trop engager nos con- 

citoyens à surveiller leurs chats et leurs 

chiens, plus particulièrement les animaux 

qui sont soupçonnés d'avoir été mordus. 

HOUEiLLES. — Accident grave. — 

Un fermier de Péjouans, nommé Mirot, 

revenait dans la nuit de la foire de Lerm. 

Il était assis sur le devant de sa charrette, 

à un moment il perdit l'équilibre et tomba 

si malheureusement sous la roue du lourd 

véhicule, qu'il eut la cuisse et la jambe 

cassées. 

Le bétail continua son chemin et arriva 

à une heure avancée de la nuit devant la 

grange. Là, s'étant couché attelé, sans 

faire grand bruit, ce ne fut que le matin, 

vers quatre heures, qu'on s'aperçut de 

l'absence de Mirot. 

On partit de suite à sa recherche. On le 

trouva dans sa triste situation et dans un 

endroit désert, d'où ses cris n'avaient pu 

être entendus. 

Il était ainsi resté six heures sans se- 

cours. 

distributeur des bulletins do M. Sénescail, 

au cours de la derniôro campagne législa- 

tive. 

Ce trait suffit à éclairer ces révocations 

et ces remplacements. 

Pour nous, nous n'insisterons pas davan- 

tage sur ces histoires. 

t .lies n'étonnent certes pas nos lecteurs; 

il parait que ce n'est pas la, lin. 

A quand donc la nouvelle série? 

Au violon ? — Nos agents ont conduit hier 

au violon lo nommé Séménou natif de Labâ- 

ci'de ilgé do 49 ans. qui faisait un tapage dia- 

bolique au calé Eraisse. Ce « pochard » e»l 

coutumiej' du ,ait. Mais cette lois il a dépasse 

les bornes et a été mis a la disposition du par- 

quet. 

•ime à nos Lecteurs 

Nous sommes houroux d'annoncer a nos 

lectours qui, par suite d'un traité quo nous ve- 

nons do conc ure avoc l'intéressante rovue 

mensuelle, le Carnet de la Femme du Monde, 

nous sommes on masure da leur o frir cette 

publication si élégante, si utile à toutes collos 

qu'intéressent la mouvement mondain et la 

saine littérature, au prix do 0 francs par an au 

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Carnet de la Femme du Mo ide. 29, squaro 

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tacher cette réclame et à l'adresser a l'admi- 

nistration du Carnet de la Femme du Monde 

pour obtenir l'abonnomont au prix de 6 francs. 

couché attelé, sans 

ne fut que le matin, 

qu'on s'aperçut de 

La Mort ds la Rdue des Belges 

Bruxelles, 24 septembre. 

On lit dans l'Etoile Belge que le roi ne 

quittera pas Bruxelles jeudi soir pour 

Bagnères-de-Luchon. 

Sofia, 2'i septembre. 

Les nouvelles de Macédoine font savoir 

que le mouvement révolutionnaire prend 

de l'extension. 

De nombreux cas de destruction de ma- 

tériel de chemin de fer et de matériel télé- 

graphique se sont produits. 

On dit, d'autre part, que le lieutenant- 

colonel de réserve Nic.olof. agent du comité 

macédonien, qui était interné à Dobritch, 

s'est ènfui en Roumanie. 

Belgrade, 23 septembre. 

Le bruit a couru hier que Sarafof, le 

chef du parti macédonien, a de nouveau 

pissé ici et a pris l'Express-Orient pour 

aller à Paris. 

A la suite d'instructions reçues de Cons- 

tantinople, le chef albanais Issa Bolieti- 

nac, qui s'opposa comme on sait à l'éta- 

blissement d'un consulatrusseà Milrovitâ, 

est assiégé dans son castel par les troupes 

ottomanes, mais pas suffisamment pour 

assurer la sécurité des chrétiens serbes. 

Des renforts ont été demandés. 

Conduisant un troupeau de moutons ve- 

BONNE REPONSE 

M. le docteur Garens, maire suspendu du 

Houga par le très noble et très musical secré- 

taire général delà préfecture; satrape intéri- 

maire, adressa â ce dernier, la digne riposte 

suivante ; 

Le Houga, 21 septembre 1932. 

Cher Monsieur Soucaret, 

Plusieurs de mes amis s'étonnent de me 

voir garder le silence sur la mesure qui 

m'a suspendu de mes fonctions de maire. 

Je m'explique tout d'abord en affirmant 

que, n'ayant pas la moindre amertume 

dans le cœur, je n'éprouve aucun besoin 

d'invectiver l'auteur de ma disgrâce. 

L'arrêté de M. le secrétaire général m'a 

causé non pas de la mauvaise humeur, 

mais une certaine surprise qui ne pourra 

manquer de paraître légitime à vos lec- 

teurs. 

Quel est, en effet, le crime que j'ai com- 

mis plusieurs fois depuis deux mois et qui 

a attiré sur ma personne les foudres admi- 

nistratives? 

J'ai protesté simplement, en toute occa- 

sion contre la fermeture de l'école libre de 

filles de ma commune et contre l'expulsion 

des Sœurs qui la dirigaient depuis plus de 

soixante ans. 

Or, quelle sanction le Conseil d'Etat 

a-t-il donné à mes démarches et protesta- 

tions? Comment a-t-il jugé l'application de 

la circulaire Combes à l'école' congréga- 

niste du Houga? 

Il vient de se prononcer en déclarant 

valable le décret de tutelle que je n'ai 

cessé d'invoquer en faveur de nos reli- 

gieuses et en prescrivant la réouverture 

immédiate de leur établissement, ce qui 

démontre très clairement que l'acte par 

lequel elles ont été chassées était entaché 

d'illégalité. 

D'où il suit que mes protestations ne se 

sont élevées que contre une mesure illé- 

gale et que le tort le plus grave qui puisse 

m'être imputé, est celui... d'avoir raison. 

Il est vrai que M. le secrétaire-général 

veut bien qualhâer d'inconvenants les ter- 

mes que j'ai employés dans une de mes 

lettres; pour moi, je persiste à les trouver 

d'une correction absolue et je défie le jury 

le plus sévère d'y découvrir une infraction 

aux règles de la politesse et du bon ton. 

Ln maire n'est pas, que je sache, telle- 

ment au-dessous d'un préfet, qu'il n'ait le 

droit de discuter avec lui les instructions 

données en opposition avec l'opinion du 

Conseil d'Etat. 

Agréez, cher Monsieur Soucaret, l'ex- 

pression de mes meilleurs sentiments, 

Docteur Ed. GARENS, 

îiaire suspendu du Houga. 

AUCH.— Au conseil de querre de 

Bordeaux.— Jeudi dernier, à l'audience 

du conseil de guerre, on pouvait voir au 

banc de la défense, parmi les avocats, un 

jeune caporal à la physionomie sympathi- 

que et éveillée. 11 défendait un malheureux 

troupier qui avait eu le tort de fêter Bac- 

chus et de décharger ensuite sa colère 

contre de paisibles gendarmes. L'élo- 

quence chaude et vibrante du défenseur a 

pour une fois llôchi la sévérité des juges 

et son client a été remis en liberté. Le 

nom du caporal-avocat intéressera plus 

d'un lecteur de la Voix du Peuple t c'est 

M. l'abbé Branet, vicaire de Condom, qui 

fait actuellement ses vlugt-iiuit jours à 

Bordeaux. 

GAILLAC. — Nos vendanges. — La 

récolte de l'année 1903 s'annonce comme 

devant être, tant au point de vue de la 

quantité que de la qualité, des plus mal 

distribuées. 

Il est, en effet, des quartiers à l'aspect 

peu réconfortant ; ceux-là surtout que la 

grêle a visités il y a environ deux mois. 

11 en est, au contraire, dont l'aspect flo- 

rissant réconforte et qui nous promettent, 

en qualité, un vin pouvant rivaliser avec 

celui des années les mieux réputées. 

Si nous nous en rapportons aux rensei- 

gnements qui nous ont été fournis sur les 

différents points du vignoble gaillacois, 

nous croyons pouvoir dire que le rende- 

ment général dépassera — oh ! pas de beau- 

coup cependant — la moyenne annuelle. 

La récolte du portugais blanc a com- 

mencé il y a quelques jours et, même, cer- 

tains propriétaires ont déjà décuvé. 

L'ensemble du rendement n'a pas ré- 

pondu, comme quantité, aux espérances; 

il est, nous dit-on, sous ce rapport, infé- 

rieur à celui de l'année 190L 

En revanche, il est sous le rapport de la 

qualité, légèrement supérieur. 

La récolte des plants du pays n'a, pour 

ainsi dire, pas commencé. 

C'est vers la fin de cette semaine que 

l'on se mettra sérieusement à vendanger. 

La semaine prochaine, les vendanges 

battront leur plein en deçà, comme au 

delà de notre rivière. 

L'on sait que, peu à peu, clans la contrée 

qu'en patois l'on dénomme : « de la Tarn » 

la plantation en vignes a acquis une éten- 

due qui a bien son importance. 

Elle menace même de dépasser, à ce 

point de vue, le territoire, connu sous le 

nom de : « bignié de Gaillae ». 

Les résultats de l'année 1002 démontrent 

que, comme pour les années précédentes, 

les soins apportés à la culture de nos 

champs de vignes deviennent de plus en 

plus nécessaires, pour qui veut utilement 

récolter. 

Maintenant il ne nous reste plus qu'à 

noter une dernière observation : 

La qualité du crû de l'année dépend en- 

core de la température qui sera dévolue à 

la période des vendanges. 

Si le beau temps continue, réjouissons- 

nous. 

Si la pluie intervient, ré3ignons-nous â 

voir la qualité perdre en valeur. 

11 est prouvé, par l'expérience, que les 

raisins cueillis et mis en cuve par un 

temps pluvieux fermentent dans des con- 

ditions plutôt mauvaises et donnent un 

degré moindre en liquide, que ceux qui 

sont cueillis et rentrés par un temps seo. 

Puisque nous en sommes à parler du 

degré relatons co pronostic, qu'on a bien 

voulu nous indiquer : « Le vin de cette an- 

née aura une moyenne générale de neuf 

degrés. » E. C. 

L.f)T«ip ! T>anADrkEU M) SB- 

Gendarmerie 

Par décision ministérielle du 13 septembre 

1902, M. Bertrand Artigue. maréchal-des-logis 

à pied do gendarmerie à Mas-Cabardès, passe 

en la même qualité à Albi (larn). 

M. Victor Moulis, brigadier de gendarmerie 

à Oba (Corse), passe en la mémo qualité è Tu- 

chan (Aude), en remplacement du brigadier 

Franeès, admis à ia retraite. 

Par décision ministérielle du 20 septem- 

bre 1902, M. Jean Diribarne. brigadier de gen- 

darmerie à Alzonne, est nommé maréchal-des- 

logis a Mas-Cabardès. 

M. Jean Pujol, brigadier de gendarmerie à 

Cuxac-Cabardès, passe en la même qualité a 

Alzonne. 

M. Marc Foulquier, gendarma à Perpignan 

(Pyrénées-Orientales), est nommé brigadier a 

Cuxac-Gabardôs. 

Ecoie primaire surérieure de Limoux 

Par arrêté du ministre de l'instruction pu- 

blique et des beaux-arts, en date du 1" sep- 

tembre 1902, M. Guiraud, professeur à l'école 

primaire supérieure de Thènon-les-Bains, est 

nommé professeur à l'école primaire supérieure 

de Limoux. 

Chemin de fer de Quillan à Rivesaltes 

Le samedi, 25 octobre prochain, à 2 heures 

du soir, il sera procédé a la préfecture de 

l'Aude à l'adjudication des travaux de cons- 

truction de douze barrières doubles métalli- 

ques et portillons. 

Les travaux sont évalués à la somme da 

12,000 francs. 

On pourra prendre connaissance des pièces 

du projet à la préfecture (3« division), et dans 

les bureaux de M. Garau, ingénieur ordinaire, 

rue Victor-Hugo, 3i, à Carcassonne. 

NARBONNE. — Suicide. — Diman- 

che, dans la soirée, le sieur Louis Fabre, 

âgé de 66 ans, ancien concierge de la mai- 

rie de Narbonne, s'est pendu dans sa mai- 

son, rue des Fours à Chaux, 13. 

Fabre était depuis longtemps malade; 

c'est pour échapper à ses souffrances qu'il 

aurait pris sa funeste détermination. 

Découverts d'un cadavre. — Hier matin, 

vers huit heures, lo cadavre d'une femme pa- 

raissant âgée de 45 ans, a été trouvé dans le 

canal de la Robine, près du bateau-lavoir. 

G est le sieur Sicra, pensionnaire a. la Cha- 

rité, qui a aperçu le corps et en a informé te 

commissaire central. Celui-ci s'est rendu sur 

les lieux et l'a fait transporter a la Morgue. 

Cette personne n'a pas été reconnue ; on 

ignore si elle s'est noyèo volontairemeat ou 

accidentellement. 

Trouvé une canne en bambou ; la réclamer 

au poste de police. 

Ecole pratique de commères et d'industrie, 

— La section industrielle, h l'Ecole do com- 

merce, s'ouvrira dès les premiers jours d'oc- 

tobre. 

Le concours d'admission aura lieu le 30 sop- 

tembre, à l'Ecole de commerce, rua du Puits, 

a huit heures précises du matin. 

On peut se faire inscrire dès aujourd'hui chez 

M. le directeur da l'Ecole de commerce. 

Pour être admis à concourir, il faut être âgé 

de 13 ans, toutefois les candidats munis du 

certificat d'études primaires pourront sa pré- 

senter a 12 ans. 

En s inscrivant, les candidats devront four- 

nir les pièces suivantes : 

1' Une demande sur papier libre signée Ou 

père de l'enfant ot mentionnant la section 

choisie; 

2' Un extrait do l'acte de naissance; 

3 - Un certificat de vaccine; 

4- Un certificat de bonne conduite. 

N.-B. — 11 ost rappelé aux intéressés quo les 

cours s'ouvriront le mercredi 1er octobre, à huit 

heures du matin, et qu'un internat recevra los 

élèves du dehors. 

Sport-Club.— Nous enregistrons avec plai- 

sir la victoire remportée par notre champion 

TREMBLEMENT DE TERRE 

Kingston (Jama v que\ 24 septembre. 

On a ressenti hier uno vioiento secousse da 

tremblement de terre, qui n'a pas occasionné 

de dégâts. 

Depuis quinze jours, des ouragans électri- 

ques s'abattent sur lo nord da l'ile ; la foudra 

a tué plusieurs personnes ; on signala des dé- 

gâts. 

LE PRESIDENT ROOSEVELT 

Indianopolis (Etats-Unis), 2i septembre. 

Un petit abcès s'était déclaré entre la 

cheville et le genou de la jambe gauche 

du président Koosevelt, à la suite d'une 

coatusion reçue lors de l'accident de voi- 

ture de Pittsfields. 

Les docteurs estimaient qu'il valait 

mieux l'opérer immédiatement ; en consé- 

quence, tous les engagements du président 

ont été contremandés ; l'opération a été 

faite ; l'état du président est tout à fait 

satisfaisant. 

m. DEROULEDE 

Barcelone, 24 septembre. 

M. Déroulède est arrivé hier à Barce- 

lone par l'express de Madrid. 

Dans le plus grand secret, il a quitté la 

gare du chemin de fer pour se rendre à 

bord du vapeur Duchessa di Genova qui 

levait l'ancre dans la direction de l'italie. 

M. Déroulède est monté sur le navire au 

moment où celui-ci se mettait en marche ; 

il est accompagné de sa sœur. 

Doit-on employer les Pommades 

et le Sayon pour la talure? 

Nous trouvons la réponse dans l'excel- 

lent traité d'hygiène de la chevelure, du 

célèbre bactériologiste M. Louis Dequèant, 

auteur de la découverte du Sebumbacille, 

microbe de la calvitie, découverte consa- 

crée par un Mémoire accepté à l'Académie 

de médecine de Paris. 

« Les Huiles et les Pommades, dit-il, 

» poissent le cheveu, rancissent et retien- 

» nent facilement les poussières de l'air 

» qui contiennent souvent les germes 

d'alopécies graves. 

« Les Savons donnent des solutions in- 

» complètes, déposent sur le cuir chevelu 

» et doivent être rejetés pour la même 

» raison que les pommades. » 

Ajoutons que M. Dequèant répond gra- 

tuitement à toutes les demandes de rensel- 

et que pour recevoir, sans frais son traité 

d Hygiène et de Maladies du cuir chevelu, 

U suffit d'écrire ou de s'adresser à sa 

pharmacie, 38, rue de Clignaneourt à 

Paris. MM. Guiraud. 14, rue Temponières, 

à Toulouse; Larroque, à Albi; Gafflô, à 

Carmaux; Guiraud, à Castres ; Bene/.ech, 

à Mazamet; Rey, à Castelnaudary ; Coll. 

à Carcassonne, Gautiô à Montauban. 

UiSJML ÉLiXIR DE GOUDRON 1 

I MAGNKS-LAHENS 

: 

temps pluvieux fermentent dans des con- înoTâi^ d ° Cftrcussonne -L1- 

ditions plutôt mauvaises et donnent un Notre coureur est arrivé premier malgré une 

degré moindre en liquide, que ceux qui chuto. Brillant succès pour notre société qui se 

sont cueillis et rentrés par un temps seo. prépara à l'heure qu'il est à des fêtes qui so- 

Puisque nous en sommes à parler du rout l'apogée de notro société, 

degré relatons co pronostic, qu'on a bien 

Etat olvil QU 23 septembre 1902. — Naissan- 

voulu nous indiquer :« Le vin de cette an- cea ; Germaine-Henriette Poussin; Julienne- 

née aura une moyenne générale de neuf Adehne leuro. 

degrés » F r . Maria "e' s : Paul-Urbain-Mario Paloque, mé- 

ô u" deein-ma;or de 2o classe, et Germaine-Ant&i- 

LOTÊT-GÂKOIWIi; a ^ a l^X7^ 0. « an. 

TONNEINS. - Concours d'animaux CASTELNAUDARY.- A d'autres! — 

domestiques. - Conformément aux dis- La série des exécutions continue à la niai- 

E?n l T S i 

U le S s(:hab "«.u» concours d'à- rie. Après MM. Pein'amond on-le et ne- 

nimaux domestiques des communes de veu, c'est le tour de M. Bras coViei se"de 

Saint -Gayrand Sérignac-de-Lauzun et l'hôtel de ville, et de M. Aribaud èmolové 

'lonneins, aura lieu pendant les fêtes du dans les bureaux '"manu, empioje 

comice agricole des 2/ et 28 septembre. n3 sont remplacés lo Diémier mr M 

ie%o1hffi ^FSl 

ttA atég0rlel a! B°»»»>ure f leWnd pa.V Fage. P M ' 

.«r S ' i 3 , 'i uu s de J P" x eu es l )è " En annonçant ces nominations le Petit 

ces ; 2o chevaux, 22 , francs de prix ; 3" bé- Méridional, qui s' "ToiK 

^â^ç^^^^nci 

50 ^ qUe n ° US dan « 168 Vlrïï l 

de a 

ÏÏ\m B 5 

J° oiseaux de basse-coui, ou fiauci. nous apprend que M. Bonhoure était lé 

MAGNES-LAHENS 

TOULOUSE 

onv. franco gratis 

d'éch, s. donjanuO 

LEïp. 2P1. F«= 

flj ExBMp. d'Alcsi1 et miscible eveo 

» EAU. ¥lfi. LAI7, ClftîlE, TISANE, ETC. 

Saveur trëa aroiMiUiiue 

IlSf BM CH 10 t ANTI r.H *Tt_ 

,111*0 ANTICAi AtiHHALI. DM HIVE.H. 

FRANCO contre, mandat do jr 

Savon princesse IVlakoko, parfum nouveau. 

GÈ3 

TONNEINS. — Concours d'animaux 

domestiques. — Conformément aux dis- 

positions du legs Chabrié.un concours d'a- 

nimaux domestiques des communes de 

Saint - Gayrand , Sérignac-de-Lauzun et 

Tonneins, aura lieu pendant les fêtes du 

comice agricole des 2i et 28 septembre. 

Ce concours comprend cinq catégories : 

1° Gros bétail, 325 francs de prix en espè- 

ces ; 2° chevaux, 335 francs de prix ; 3 bé- 

Les familles DF.SCLAUX et LATASTE, 

ont la douleur de faire part à leurs ami» 


Madame veuve Charles DESCLA UX 

et les prient d'assister aux obîèques qui 

auront lieu mercredi :iî septembre, à« heu- 

res précises du soir, sur la paroisse Saint» 

Ltionne. 

On se réunira a la maison mortuaire, 

place Montgailiard, 1 bis. 

llu

MARCHE DE PARIS 

Du 23 soptembre. 

Alcools. — Gourant, 31 »»; octobre; 3i 25; 

novembre-décembre, 31 25 ; 4 premiers, 35 »» ; 

cote, 84 »». 

Sucres. — Gourant, 21 5a-, octobre, 22 »» ; 

«d'octobre, 22 25; 4 prom ers, 23 875. 

Blés. - Courant. 21 45; d'octobre, 20 40, 

novembre-décembi'o 20 35 4 premiers. 20 60. 

l'arines. — Courant, 28 45; octobre 27 70: no- 

vembre-décembre. 86 95 ; 4 iJiomiers. 2/ 10. 

Corbeil. 30 50, roux. 1G 76»; raffinés, -02 oo. 

MARCHE DE LA VILLETTE 


Bœufs. - Amenés. 3,407 ; vendus. 2,949, a 

1 46. 1 28. 1 16. -' 

Vaches. — Amenées, 1.135; vendues. 1,043,4 

1 Taureaux. — Amenés, 2/1; vendus. 351, a 

1 2i, 1 14, 1 0!. . . 

Veaux. - Amenés. 1,228; vendui 1018.4 

1 8^ 1 '5 1 

Moutons. — Amenés. 22.01s;; vendus, 17,000, 

Ci 2 os 1 8$ 1 53. 

Porcs gras. — Amenés, 3.836; vendus. 3,395, 

a 1 s», 1 3),1 21. 

Peaux do mouton, 1 fr. 50 à 3 fr. 00. 

Vente mauvaise sur gros bétail et sur mou- 

tons ; dini Cile sur veaux ; plus faciio sur les 

porcs. 

MARCHE DE BORDEAUX 

Tîu 23 septembre. 

BléS. — On cote : en disponible Garonne 

10 50 a 15 75 ; Vendée, 18 les 89 kil. 

Farines. — Marche bien tenu. On cote : pour 

livraison ao "it 2 s 50 à 29 75 suivant marques 

farines do la région 28 50 a 23 76 ; haut pays, 

Bi ,5 ii 29 sous déductions d'usage. 

Sons et repasses. — Marché bien tenu. On 

eole : sons suivant finesse, de 12 50 à li ; re- 

passes Unes, 15 75 à 16 ; ordinaires, 14 et 14 25; 

plnta 1''. 

Ma s. — Marché calme. Le Danube est on 

haussé, < n cote : les 10» kil.) Galatz, Cinquan- 

lini supérieur 17, Plato 16. 

Avoines. — f aibles. On coio : Poitou grises, 

disponibles 17 ; Algérie 14 75, noires Bretagne 

16 25; Poitou noires 16 50; Hnistère grises 

16 50 ii livrer. 

Orges : Calmes. Algérie li sur quai. 

• Seigles — Sans affaires. — en cote seigles 

de Ghampagno 15 75. 

GERS 

Lcctoure. 

Marché-foire. — Le marche n été assez im- 


provisionnés, et les transactions ont étô aussi 

importantes que nombrousos. 

Voici les cours pratiqués : 

Halle aux grains : Blé 1$ a 16 83 el 16 50 les 

80 kilos ; avoine 7 50 à 8 les-50 kilos, maïs 15, 

fèves 10 25 à 10 50. haricots 20, pommes de 

terre 2 50 a 3 60 le tout l'bectolilre. 

Foin 2 50 à a 75, paillo 1 25 à 1 50 le tout les 

50 kilos. 

Marché aux vins ; Rouge 35 à 50 los 325 li- 

tres, blanc do 3 a 3 25 lo dogrô par 225 litres. 

Hallo é la volaillo : Poules i à 5, poulets 8 :0 

a 3 50, dindes 9 a 10 50, dindons 8 à 9, pigoon3 

0 80 à 1 25, canards 4 à 5. pintades 6 à 7, lo 

tout la paire. Lapins domestiques 1 25 a 1 50 lo 

pièce. 

Gibier : Cailles 0 50 a 0 60, perdreaux 1 à 1 25. 

lapins sauvages 1 25 a 1 69, lièvres 4 à 5 60. le 

tout la pièce. 

Œufs 0 75 la douzaine. 

Foi rail : Vaches do travail do 709 a 900 l'at- 

telage, taureaux ot taurillons de 400 4 500 la 

paire, génissos de 500 à GUO la paire. 

LOT-ET-GARONNE 

Agcn. 

Notre foire du Pin du 22 septembre, une dos 

plus importantes de la région, a eu cette nn- 

néo les transactions contrariées par la rareté 

des Iruits. 

Le çhamp de foire était bien approvisionné 

do bestiaux de toutes sortes. On a vendu : 

Bœufs de boucherie 31 à 3i fr. les 50 kilos 

poids vivant ; vaches 2< à 30 fr.: veaux ot vel- 

los 38 à 16 fr.; moutons 88 à 40 fr. pièce. 

Boeufs de-travail 800 à 950 fr. la paire; sa- 

ches ( 00 à 70) fr.; génisses et taureaux 400 à 

600 fr. 

Porcs 40 4 45 fr les 50 kilos sur piod. Porce- 

lets. 40 4 (i!) lr. pièce ; porcs de lait. 22 4 30 fr. 

Plusieurs marchands do chevaux avaient 

préalablement loué les écuries disponibles, 

afin de pouvoir remiser les bêtes qu'ils of- 

iraicnt a la vente. Nous no savons encore s'il 

y n en de nombreuses transactions. 

il ost entré a Agen, aujourd'hui 1.000 4 1.200 

quintaux de prunes, marchandise jolio et 

bonne. Peu de petiis fruits. 

On a pavé ; 120il25 ruits au demi-kilo. 24 à 

26 lr. les 5 ) kilos : 101(105 33 4 85 lr.; 90f. 5 Si 4 

40 fr.: 80|-5 41 4 45 fr.; 70(75 il é 49 fr.; 60(65 

50 k 54 fr.; E0|55 58 4 60 fr.; communes li 4 

17 fr. Escompte 2 0f\ 

Un fait qui nous a paru extraordinaire, e'ost 

l'absence presque complote do saltimbanques. 

La vente des graines pour semence se trou- 

vent dans de bonnes conditions. Maison lui- 

bor jeune, 4 l'enseigne : « Au bon jardinier. » 


et la plupart étaient pou entourés. 

Sons los Cornières, un marchand de furets 

pour la chasse aux lapins, les vendait 4 rai- 

son de 8, 9 et 10 fr. l'un. 

ARI i.GE 

Mirepoir. 

Le marché do lundi dernier a été do peu 

d'importance, vu que la grande loiro fide la 

saint Maurie.fl so tiendra vendredi prochain 2'» 

courant, et quo cette foire ost renommée dans 

touto la région vu los grandes a aires qui s'y 

traitent cn tout et pour tout. 

Malgré cela, le marché é la volaillo était bien 

approvisionné et tout s'est veudu ii un bon 

prix, car tout le monde lait ses omplottes pour 

la féte. 

Mercuriale do la halle aux grains : 

Blé, 110 hect. h li fr. ; ma s. 60 hect, 4 11 fr. ; 

avoine, 90 hect. 4 « 5u • paumelle, 15 hect. à 

10 fr. ; haricots, 20 4 21 lr. ; pommos do terre, 

30 hect. 4 6 5J. 

En celte saison de pèlerinages, nous no 

saurions trop recommander aux pieux 

visiteurs de Lourdes la villa de Mai-ie- 

Auxiliatrice, où ils trouveront une hos- 

pitalité confortableet un accueil empressé. 

La villa de Marie-AuxUialri.œ est au 

bord du Gave, à deux pas da la Basilique. 

BOURSE DE PARIS 

I>,i 23 septembre (dépêche télégraphique) 

AU COMPTANT 

f! flO 

3 0)0 

3 (!2 0,0...... 

Cette tunisienne..... •• 

... consolide anglais. 

A Egypte unifiée 

f-U Russe 1JB0 

«) — 1889 

_ 1893 

Autriche or 

Hongrois 4 0/0 

Espagne extérieure. 

Italien 

Cour 

precud. 

Cour 

du jour 

, Banque de France 

Crédit Foncier 

Comptoir d'Escompte 

Crédit Lyonnais — 

Société Générale. 

Midi 

Orléans 

« Paris-Lyon-.Méditerranée. • 

U, Nord 

g (Ouest 

fj \Est 

3 25 

87 20 

102 50 

8770 .. 

733 .. 

583 .. 

ior.o .. 

Ci'.l .. 

1235 .. 

1534 .. 

«455 .. 

18C0 .. 

980 .. 

.975 .. 

740 .. 

030 .. 

742 . . 

765 50 

100 .. 

210 .. 

92 .. 

108 . 

100 23 

101 07 

!lH 30 

m 80 

103 30 

ioi) 

10 i 95 

10S 30 

S0 (K) 

103 35 

3760 . 

'43 50 

082 .. 

1090 .. 

019 .. 

1230 .. 

1583 .. 

1430 .. 

1SS5 . 

.'Ô70 

780 50 

025 i, 

754 .. 

771 .. 

102-, .. 

200'. . 

M .. 

AU COMPTANT Rwite) I C. pr | C. du j 

Ville de Paris 1805 

f — 1869...., 

— 1871 

— 1875 

— 1870... . 

— 1892 

Foncières 1870 

— 1883 

— 1885 

Communales 1879 

— 1830 

Midi 

Orléans ;. .. 

Lyon (fusion) 

Ouest 

Est : 

Nord 

list- Algérien 

Ouest-Algérien 

Bône Guelpna 

Saragosse 

Nord Espagne 

Portugais 

Autrichiens 

Lombardes anciennes. 

Sue/. 

Pana nia 5 0/0 

Panama lois 

''Oural-Volga 

362 25 

» 2>; 8 1)2 1891, nominatif. 

lînsso 18f 108 50 ; HUMO 1893, 103 .. ; nusse con«o 

iidé 103 03 Extérieure estampillée, 83 90 otto- 

nii'iie i), .. ; Cliuio s * 0/J, 10' 7 >. „„_, ,. 

Valeurs diverses factions) . — Moulins du Ba/. »cw, 

1460 ... ; soc, été d'élec'trlolté, ; Minai U) 

Carmaux, ; l'Epargne ; l'-st, .978 ..; 

Parls Lyon-Médlterranée, 1461 .. : Nord, 1860 ,.i 

Midi, 123 1 .. ; Orléans, 1333 .. ; Ouest, .983 .. i Sara- 

gosse, 827 . ; Nord Espagne, 209 .. 

Obligationsdiuerses. — Moulin du fla/.icle ; 

Sociéléd'Eleotricitô .99 .. ; Ville de Paris lii> 

1«"!>, 40.1 .. : 1893, 42J (.0; communales 1373, 438 60. 

1880, 603 75 ; 1891, i Foncières 18/9! 507 76j 183-,, 

: Est ancienne, : nouvelle ; Midi 

ancienne, 467 .. nouvelle, 471 2;,; Nord ancienne, 

474 ..1 nouvelle : Orléans ancionne, 467 25. 

nouvelle,. . .. : Ouest ancienne ; nouvelle: 

409 P. L.-Méditerranée ane eims, : uouvolle, 

471 .. : Nord Espagne ! aèr e, 3/2 ..; Saragosse 

ancienne, 1" hypothèque 373 ..; Lombards uncienno, 

Foncières 1805 — Change : Espagne Us 

100 pesetas 73 86 

8 0;O amortssabîa, 1i0 2, 

.: Totlkin,2 1(2 p 84 2 

ronds d Elai étrangers. - Hongrois 4 0/3 io i 15. 

BULLETIN FINANCIER 

Paris. 23 septembre. 

L'affaiblissement do nos rente.", lo maintien 

ou même l'amélioration de l'ensemble des 

fonds étrangers, le découragement absolu du 

marché des mines d'or, une nouvelle retraite 

des valeurs industrielles russes, telles «ont les 

indications de la journée. 

Aucun de ces éléments ne peut étonner nos 

lecteurs ; soit par nos communications journa- 

lières, soit par correspondance (.rivée, nous 

avons sur tous ces points nettement indique 

et prévu la marche des choses sur nos rentes. 

« Nous avons assisté 4 un événement qui 

doit être considéré commo uno dure leçon 

pour nos politiciens: la porto du pair; en (ln 

do compte, notro 3 0]0 resto au cours do 100 :r. 

L'Extérieure, sur laquelle los portefeuilles 

patients ont le droit d'escompter un avenir do 

cours plus élevés, vaut 8'i 70 ; les fonds otto- 

mans sont fermes sur une baisse du cuivre 

do 

I.o Itio ost en nouvelle faiblesse 4 1,036 ; la 

'Thomson recule 4 608 ; le dangereux illogisme 

avec lequel on avait compté que la paix au 

.Transvaal serait lo signal de la hausse des mi- 

nes d'or ost njourd'bui passé. 

Cn avait oublié quo seules les mines au- 

raient ù payer l'effroyable carte des frais de 

guerre. 

DE LAVIOBRIB, 

22, placo Vendôme, Paris. 

EISLLETII METEOROLOGIQUE 

Du 23 septembre. 

On a recueilli 18 m " do pluie à Bordeaux. 

•Le vont- est modéré du sud sur la Manche, 

laible en Bretagne et en Gascogne; il est faible 

de l'ilst en Provence, en Oorso et mou Ara ..- 

Nord-ouest vers les côtes do In Sar7at„o * 

Des pluies sont tombées sur los Mrs i rit» 

niques; on Franco on en signale souVemané 

m-r,,s ; i,)uest o:. elles ont eto accompagné^ 

Ce malin, lo thermomètre marquait 11» A p. 

ris, 82- a Alger, 27» à Malte. 

a " 

En France, un temps chaud est encoro pro- 

bable: des ondées orageuses, qui ont co n 

répons ' ° UeSt ' V0 ' U * a„„„ (Urwlnlcoit on mal et a» " 

sure de mes forces, de vaincre ciiez ^ 

la paresse qui t'induisait au mal et- "° s . 

détourner des compagnies mauvai 

: 

Tnnt * MA inutile !... tu t'es éloign/' 

détourner des compagnies niau^' â9 

Tout a été inutile!... tu t'es éloigne 

nous... lu n'as cherché qu'à nous, iiun , 

Pour avoir de l'argent, tu nas recui , . 

vant rien... Déjà tu as essayé de voi 

Maintenant, tu n'hésitera» pas J* ^ 

mettre un crime !... Oh 1 Gonzalès, v . 

,quoi Quel démon te R°JgJ^ 

m crime!... Oh I Gonzalès, i 

Quel démon to pousse»^

24 Septembre 1902 - Bibliothèque de Toulouse

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