24 MARS 1931 - Bibliothèque de Toulouse

LE j 

4Q B ANNEE - N° 13.868 

2 %.PRESS 

i 

jtSditicm de Toulouse 0 

DU 

Organe Régional «Je Redressement National, Je Défense Religieuse et Je Progrè* Social 

j ABONNEMENTS 

3 bit 6 Util 1 lu 

I France et Colonie» 22fr 43fr 82 fr 

... ) demi-tarif postal 35 fr 70 fr 140lr 

1 ttrMger ( plein ,„ifpo,,„j 6Ofr 100fr200ir 

m 1 = 

La Catastrophe d'Etampes 

Le Brù'ot 

Plaisanterie d'un goût douteux, déclare 

le Temps, car il faut bien rechercher les 

intentions derrière les textes ; or, « il 

semble bien, écrit-il, qu'il s'agisse ici de 

former un bloc austro-allemand indépendant 

de tout autre groupement économique 

», lequel serait en somme une préface 

a 1 union politique. 

Cela ne paraît pas douteux ; comme Tindique 

notre confrère, s'il s'était agi d'un 

effort loyal, s'il s'était agi d'une collaboration 

à l'œuvre de la S. D. N. ou à la 

préparation de la Fédération européenne, 

pourquoi les négociations auraient-elles été 

conduites en grand mystère afin de mettre 

les puissances devant le fait accompli ? 

C'est le rôle de l'Allemagne de préparer 

l'Anschluss ; c'est le nôtre d'arrêter dès 

le début toute manoeuvre qui paraît y 

conduire. Mais c'est une suprême maladresse 

de fournir au contraire à l'Allemagne 

des arguments pour le réaliser. 

M. Briand a lancé un brûlot qu'il paraît 

difficile d'arrêter avant qu'il ait causé un 

certain nombre de ravages. Ses flatteries 

pour Stresemann, certaines campagnes de 

la presse française ont laissé croire à l'Allemagne 

qu'elle pouvait tout se permettre ; 

le voilà obligé aujourd'hui de signifier au 

I> Curtius qu'il a dépassé la mesure. Encore 

est-il à craindre qu'il lui laisse seulement 

entendre qu'il est allé un peu vite! 

Gasrt*n SUEZE. 

Bastia, 23 mars. 

M. Nobilius Mattei, maire de Santo- 

Pietro-Ditenda, a été élu conseiller sénéral 

de ce canton sans concurrents, 

les élections de 1928 ayant été invalidées 

par le Conseil d'Etat. 

Mende, 23 mars. 

M. Emilien Palmier, proprièairfc agit 

culteur, maire de Chanac (conservateur), 

a été élu conseiller général de 

Jce canton par 393 voix contre 255 au 

docteur Couderc. médecin, h Chanac 

(républicain de gauche). 

Il s'agissait de remplacer M. Roulnac, 

(républicain Union démocratique) 

*iiiiiiiiiiiiai aaillllll^ 

« AVEC LES MOYENS DE" 

COMBAT DONT DISPOSERONT 5 

j DÉSORMAIS DES PEUPLES EN- n 

m TIERS DRESSÉS LES UNS CON- 

* TRE LES AUTRES, LE DÉSASTRE S 

" EST CERTAIN POUR CELUI QUI, m 

M DÈS LE TEMPS OE PAIX, N'AU- 

RA PAS PRÉPARÉ LA GUERRE. J 

m « MALHEUR A CEUX QUI SONT " 

TOMBÉS DANS LE PIÈGE DES « 

2 ILLUSIONS, MALHEUR A CEUX « 

« QUI NE SONT PAS PRÊTS ». 

B Paroles du Maréchal JOFFRE 

m citées par M. André Michelin à la S 

JJ réunion de la salle Wagram, m 

m a Paris. 

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L'Impossible progrès 

Le coureur automobiliste américain 

Car Wood, à bord de son canot 

automobile à moteur packar, a 

battu à Niami. en Floride, le record 

mondial de vitesse établi par feu 

sir Henry Seegrave. Il a atteint la 

vitesse de 162 Kil. 778 à l'heure. Il 

était accompagné par l'aviateur 

Duke Schiller. 

De gauche à droite : DUKE SCHILLER 

et CAR WOOD, dans le canot, à Niami 

Beach 

Paris, 23 mars. 

Accompagné de M. Crosswell Smith, 

représentant en France les Artistes Associés, 

Charlie Chaplin est arrivé à 

midi trente au ministère des affaires 

étrangères, où M. Briand lui offrait un 

déjeuner. 

De nombreux photographes, ainsi qrte 

des opérateurs de cinéma, braquaient 

leurs appareils sur le grand artiste qui 

saluait avec une aimable courtoisie les 

curieux et les admirateurs qui se pressaient 

aux portes du Quai d'Orsay. 

CHARLOT AURA 

LA LÉGION D'HONNEUR 


Charlie Chaplin a quitté vers 15 heures 

le Quai d'Orsay où de nombreux 

curieux étaient venus assister à son 

départ. Charlie Chaplin figurera au 

titre de chevalier dans l'une des prochaines 

promotion de la Légion d'honneur 

des Affaires Etrangères. 

En quittant Paris, Chariot se rendra 

dans le midi. U aurait, l'intention d'accomplir 

ultérieurement un voyage en 

Chine. 

Un heureux département 

Châteauroux, 23 mars. 

La session des assises, qui devait 

s'ouvrir aujourd'hui, a (Aé supprimée, 

aucunn affaire n'étant inscrite nu rftle. 

La Cour d'assises de l'Indre n'a jugé 

[aucune affaire depuis mars 1929. 

M. Louis Barthou, anolen président du 

Conseil et ancien ministre, aussi bien 

que mélomane, a décoré la célèbre oantatrice 

allemande, Mme Lotte Lehmann, 

de la Légion d'honneur, dans la grande 

salle des Concerts de la Salle Caveau. 

M. Louis BARTHOU décorant 

Mme Lotte LEHMANN, 

& S centimes MARDI 24 MARS 1931 

Manifestations à Varsovie 

m 

On avait fait voter une loi, en 

1928, 

sur 

_ 

les incompatibilités parlementaires 

et l'on avait cru ainsi résoudre 

toutes les difficultés susceptibles 

de se poser à l'avenir. On s était 

lourdement trompé. 

La Commission d'enquête, présidée 

par M. Marin, a dévoilé un cer- 

Aujourd'hui, on se demande s'il 1 Si, au contraire, elle est large et] 

existe un procédé ou un moyen d'ac- si elle se dilate d'autant plus facition 

assez efficace pour éviter le relement que l'intérêt pécuniaire entour 

d'événements aussi regrettagagé est plus important, il faut s'atbles, 

car le monde parlementaire, le tendre à tout, et ce ne sont pas des 

pfrsonnel de certaines administra- textes de loi, ni des mesures pénales, 

tions publiques et le pays lui-même même sévères, qui pareront au dan- 

en sortent amoindris. 

ger.tam 

nombre de faits, regrettables, 

mais suf le caractère délictueux desquels 

il est facile d'orgoter, car il 

y en a peu qui paraissent tombei 

sous le coup d'un article du Code 

On pose notamment la question de 

savoir si une bonne loi, très formelle, 

sur les incompatibilités parlementaires, 

qui interdirait, par 

exemple, à l'avocat tout acte pro- 

Le malheur est que trop de gens 

vont au Parlement poussés par 

leur intérêt personnel et souvent 

obéissant à des préoccupations d'ordre 

pécuniaire. 

pénal. 

Qu'un mindstre reste à la solde 

mensuelle d'une entreprise privée, la 

fessionnel aussi longtemps qu'il serait 

admis au Luxembourg ou au 

Palais-Bourbon, ru; couperait pas 

Comment empêcher des ratés, des 

fruits-secs, d'exploiter une situation 

officielle à leur profit, si, par sur- 

chose est certes inadmissible et à la court aux pratiques condamnables croît, ces hommes n'ont pas une I 

fois répréhensible. 

qui ont été relevées. A cette ques- notion précise de ce qu'ils doivent | 

Qu'un parlementaire accepte, dans tion, il est aisé do répondre par la à l'assemblée à laquelle ils appar- 

les mêmes conditions, d'être rému négative. 

tiennent, et au pays qu'ils représen- 

néré de manière régulière, et quelle 

tent. 

que soit la collaboration qu'il ap On aura beau faire, jamais les 

UN ASPECT DES VOITURES ENCHEVÊTRÉES 

porte il y a beau temps, avouons-le, gens qui sont disposés à trafiquer de 

Peut-on espérer que le recrutement Le* ieunes adeptes du part! de la Jeu nesse Démocratique polonaise se sont 

q?je la chose est entrée dans les leur influence ne seront arrêtés par 

de nos députés sera meilleur en révoltés dernièrement a Varsovie et ont manifesté dan8 les rues. Us ont étô 

CONSEIL DES MINISTRES mœurs et les noms de personnages une menace législative visant une 

1932 qu'il ne l'a été en 1928 ? Hélas ! 

arrêtés nar la police, grâce aux bombes à gaz lacrymogènes et aux lances 

. * à eau... 

non. Par conséquent, inutile do 

Les Idées 

haut placés ont été souvent cités à incompatibilité parlementaire , et 

compter sur une réforme des dispo- 

ce sujet, sans que des sanctions cela, parceixu'une telle législation 

sitions concernant les incompatibi- 

aient jamai3 été appliquées. serait forcément inégale et par con 

; Les Assurances Sociales on 

lités parlementaires : « Quid leges 

séquent injuste Elle viserait l'avo- 

et lesJFaite Les Préludes Qu'un parlementaire continue à 

sine moribus » ? Qu'importent les L'Anschluss 

cat, peut-être le médecin ou Vingé 

la loi dure... 

exercer sa profession, dans les mê- 

préceptes ou les commandements 

nieur, et elle ne pourrait forcément 

mes conditions qu'avant son élec- 

du législateur, si la conscience in- 

Coup de tonnerre 

concerner toutes les autres profestion, 

le fait est normal. Ce n'est pas 

dividuelle s'accommode de tout, mê- 

ta loi dure Mon terme est équi- 

Est-ce que, dans les sphères de gauche, de l'Anschluss 

sions, lesquelles demeureraient lici- 

parce que quelqu'un est devenu séme 

des combinaisons les plus douvoque 

; mais il est vrai dans les deux 

on commencerait à avoir des doutes sur la 

nateur ou député, qu'il ne peut plus 

tes, tandis que les premières seraient 

teuses ? 

La version de M. Curtius sens, comme verbe et comme adjectif ! 

sincérité de la politique allemande et à 

frappées d'interdiction. 

Oui, la loi se maintient ! On dit mê- 

donner des consultations médicales 

Présentement, députés et séna- 

apercevoir le but qu'inlassablement elle 


me qu'elle vivra, ayant résisté au chos 

ou juridiques, établir des plans ou Une telle inégalité serait iconsi- 

poursuit ? 

Les ministres s» sont réunis ce mateurs 

qualifient nombre de leurs col- 

Toujours est-il que l'annonce de la contin 

en conseil à l'élysée, sons la prési- des devis en tant qu'ingénieur, etc... dérée comme une iniquité et ceux 

et la vérité 

violent des grèves. Mon intention n est 

ilègues du terme d' « affairistes », 

Vas d'en remettre en question le biendence 

de M. Doumergue, 

A la Commission d'enquête, des qui en seraient les victimes n'éproufondé 

ou la portée sociale. Je lui reconclusion 

de l'union douanière austro-alle- 

mais ceux auxquels cette épithète 

nais, pour ma part, des avantages inmande 

y a fait l'effet d'un coup de foudre 

actes ont été épluchés, discutés, et veraient aucun scrupule à aocommo s'applique demeurent des camara- 

Paris, 23 mars. contestables pour certaines catégories 

éclatant dans un ciel serein. Tout cela est L'ACCORD ECONOMIQUE ils semblaient être réprouvés par les der à leur gré les textes votés contre des, on vote les ordres du jour qu'ils La conférence pour l'âissemeaa des de gens. Je déplore simplement, et ne 

à surveiller de très près, déclare l'Œuvre. 

AUSTRO-ALLEMAND enquêteurs, non pas en raison de eux. 

déposent, on se laisse manœuvrer barrières douanières vient d échouer cesserai de le faire.le caractère si abso- 

La conclusion de ce nouveau Zolwerein M .Briand a mis le conseil au couleur nature même, mais parce qu'ils 

par eux, on leur confie es rapports, 

pitoyablement. Aussitôt, M. Curtius aflument obligatoire qu'on a cru bon de 

n'a cependant rien d'imprévu ; elle est la rant de la situation extérieure et, no- sé rapportaient aux affaires de 

Certaines personnalités, consultées 

firme que la fédération européenne ne lui donner. L'Etat a tenu pour néant 

on leur accorde même la confiance 

suite naturelle de la politique pratiquée tamment, des problèmes que pose le 

par l'Allemagne et qui tend à réaliser projet d'accord économique austro-alle- 

M. Oustric, dont la Banque était en 

récemment sur cette question, ont 

se fera pas en un jour et qu u faut les qualités de la famille française, 

quand ils sont ministres. 

bien commencer par des cristallisations qui est essentiellement économe et raiu 

l'Anschluss d'abord, le Mittel-Europa enmand. 

déconfiture. 

déclaré que tout ce débat sur les in- 

partielles, c'est-à-dire par la formation gée. 

suite. 

Le conseil des ministres a pleinement C'est dire que les appréciations compatibilités parlementaires se ré- Aussi longtemps qu'il en sera ain- du bloc austro-allemand. 

approuvé les initiatives qui ont été 

Pour l'Anschluss, il n'y a pas à se dis- prises dès le premier moment par le 

n'avaient rien d'absolu ou, tout au 

solvait dans une question de conssi, il n'y a pas à espérer de progrès 

0 „-u^w Si la loi dure, la loi est surtout dure! 

A la vérité, le traité Curtius-Schceber Elle l est, d'abord, en vertu de cettz 

simuler que c'est fait ; si les anciens alliés ministre des affaires étrangères pour moins, qu'elles n'avaient de valeur 

cience. 

dans la tenue du monde parlemen- est issu d'une autre ligne que celle des obligation légale qui astreint douze 

projets ipaneurapéens. Il procède, en 

taire. 

millions de Français. Elle l'est, égale- 

acceptent que l'Autriche s'unisse écono- se concerter avec les nations intéres- qu'en çe qui concerne le scandale Si celle-ci est stricte, aucun dan- 

effet, de l'accord signé à Spa par les ment, du seul point de vue de son 

miquement à l'Allemagne, la suppression sées et faire en sorte que les traités 

empereurs Guillaume et Charles, le 

Oustric. 

ger n'est à craindre. 

fonctionnement. Et voici qui n'est pas 

du douanier sera logiquement suivie de la et les conventions soient respectés. 

NOUVELL. 12 mai 1918, alors qu'ils nourrissaient une parabole ; c'est une histoire au- 

suppression des frontières. 

Le conseil des ministres n'a consacré 

encore l'espoir de la victoire. thentique que m'a contée un honnête 

que quelques minutes à la discussion 

Voici le texte de cet accord : 

Quant au Mittel-Europa, il reste le but 

ouvrier. Il a quatre petits enfants à 

budgétaire qui va s'engager devant le 

« Sa Majesté l'Empereur d'Autriche, nourrir et vieux d'être malade pendant 

à atteindre ; la plupart des conférences Sénat. 

roi apostolique de Hongrie, et Sa Ma- un mois. Il était, depuis l'an dernier, 

économiques qui se tiennent sous prétexte 

Le roi d'Espagne 

Les médecins 

Mistral est fêté par les Méridionaux jesté l'Empereur d'Allemagne, roi de inscrit aux Assurances sociales Apres 

de collaboration européenne apportent une 

Prusse, inspirés du désir, dans 1 inté- des demandes réitérées pour pouvoir, 

pierre au jardin de l'Allemagne ; la conrêt 

du bonheur des peuples, etc., etc..., 

vention sur la répartition des blés, notam- 

a quitté Paris de Meurthe-et-Moselle et les de Poitiers 

tcucher le demi salaire, l'ouvrier s'est 

concluent l'accord suivant : 

vu inondé de paperasses à remplir^ 

« 1* La réalisation d'une alliance poment, 

a resserré lès liens qui unissent 

auxquelles u ne comprenait rien. 

l'Allemagne aux pays du centre ou de l'est 

Assurances Sociales 

litique à long terme visant à la défense 

Poitiers, 23 mars. 

de l'Europe qui dépendent plus ou moins Les Contre-torpilleurs 

et à la garantie des deux empires ; Des conseils aux voisins ? Des con- 

L'Association des Méridionaux de 

d'elle économiquement. 


« 2' La formation d'une alliance miseils à la poste ? Ni les voisins ni les 

Poitiers a célébré l'anniversaire du 

S. M. Alphonse XIII a quitté Paris ce 

Nancy 23 mars. 

Aujourd'hui, l'Allemagne et l'Autriche 

centenaire de la naissance de Frédéric 

litaire ; 

postiers ne connaissaient i a. b. c. de 

îiques 

matin, à 10 h. 50, en compagnie du duc L'Association Syndicale des Méde- Mistral. 

< 3* La conclusion d une union doua- la loi ! Il prit donc le parti de se ren- 

déclarent que leur union douanière sera 

de Miranda, grand maître de la cour cins de Meurthe-et-Moselle a tenu son 

nière et économique entre l'Aurich*- dre au chef-lieu du département Heu- 

La fête fut terminée par des audi 

ouverte successivement aux pays qui croi- 

d'Espagne, et de M- Ouinones de Léon, congrès à l'hôtel de ville de Nancy, tions de chants, de danses et de musi- 

Hongrie et l'Allemagne par une élaboreux homme, qui avait pris la précauront 

devoir y adhérer. Ce n'est pas autre- 

ambassadeur d'Espagne. 

sous la présidence du docteur Alexis que provençales. 

ration progressive, avec le but final de tion de s'y rendre en auto > (lui payement 

que la Prusse a amené autrefois les 

Londres, 23 mars. n a été salué par le général Lasson, 

Giry, conseiller général, et en présence 

supprimer toute barrière douanière enra-l-on l'essence ?) U y serait encore. 

(autres pays allemands à accepter l'empire. Cinq contre torpilleurs britanniques représentant le président de la Républi- de plusieurs professeurs de la Faculté 

tre les deux Etats contractants. 

En se présentant au siège des Assu- 

construits après la guerre vont étire 

démolis. 

que ; par M. Becq de Fouquières, re- 

et de nombreux médecins. 

« L'alliance douanière et économique rances sociales, il eut immédiatement 

L'Autriche et les traités Ce sont : le Tara, le Tnbune, le 

présentant M. Briand ; M. Thomé, 

Parlant dans son discours de l'ap- 

ne doit avoir aucun caraatère agressif l'impressicn qu'il y manquait la règle 

Truant, a Portsmouth, le Tintagel, à 

secrétaire générai du ministère .de l'inplication 

de la loi des assurances so- 

contre d'autres Etats et ne doit pas ag- essentielle de l'Administration • la hiétérieur, 

représentant M. Pierre Laval ; 

ciales, le docteur Giry dit notamment 

graver les relations commerciales avec rarchie des services. Une partie de sor. 

Mais il s'agit de savoir si ce nouveau ré- Devonport, le Trinidaâ, à Chatham. 

jgime est conciliable avec le traité de Saint- Ils seront remplacés par les contre- 

Renard, préfet de la Seine ; Ghiappe, 

« Nous avons signé des conventions 

eux. 

dossier était aux mains de la Caisse 

préfet de police ; de Castellane, prési- 

pour les deux tiers des assurés sociaux Chez les Mineurs 

« Les hautes parties contractantes re- départementale et l autre aux mains de 

Germain, qui stipule en son article 88 que orpilleurs Strcnghold, Scolsman, Sadent 

du conseil municipal, et par de 

du département ; nous avons fait 

connaissent qu'une solution définitive 

l'indépendance de l'Autriche est inaliénabre, Snimitar et Sardordx, de la réserve nombreuses personnalités de la colonie 

preuve du plus grand esprit de conci- 

de ces questions présuppose une en- 

la Caisse primaire. D'où compétition, 

entre le personnel de ces deux causes,. 

de la flotte à Rosyth. 

ble si ce n'est du consentement du Conseil 

espagnole. 

liation pour arriver à ce résultat, car 

tente préalable sur la question polo- oU il ne devrait, y avoir aucune riva- 

il importait que 5e corps médical ne 

Paris, 23 mars. naise. ,,,, lité, mais subordination de l'une à Vau- 

de la Société des Nations. 

Une compagnie de la garde républi- fût pas rendu responsable de la non Après les décisions prises tant par « En foi de quoi les deux hauts alliés tre. S'il est eiUendu que c est la caisse 

L'Autriche s'est, en outre, engagée encaine 

rendait les honneurs. 

application de la loi en Meurthe-et- les représentants des houillères que ont signé ledit accord et y ont apposé 

départementale qui reçoit les cotisavers 

la France, la Grande-Bretagne, l'Italie 

Moselle. Et je dois, par ailleurs, ren- par les syndicats ouvriers confédérés leurs sceaux. 

et la Tchécoslovaquie, garantes de l'emdre 

hommage aux dirigeants des cais- du Nord et du Pas-de-Calais, M. Pierre « Fait en double exemplaire, au 

tions et la (aisse primaire qui effectue 

prunt qui lui a été consenti en 1922 pour 

ses qui ont montré eux aussi le plus Laval, président du conseil, a décidé grand quartier général, le douze mai 

les versements-secours aux assurés, 

comment se fait-il qu'U y ait ainsi dis 

M. G. Rageot, Président 

son relèvement, à ne pas aliéner son indé- 

grand esprit de bienveillance et le plus de s'entretenir le plus tôt possible avec mil neuf cent dix-huit. — Signé : 

heurts et des comvétiticns ? 

pendance économique plus que son indé- 

grand désir de conciliation. 

les intéressés. 

Charles - Burian - Guillaume Comte de 

de Ea Société des Gens de Lettres 

Il se propose également de convoquer HERTLING. » 

Mon homme, qui n'était pas décidé 

pendance politique, et elle s'est interdit 

Nonyel envoi d'or soviétique 

« De notre côté nous avons fait dans son cabinet les représentants des Et voici comment, à la faveur de les- à se laisser tondre comme un mouton, 

tout acte tendant à cette aliénation. 

preuve de beaucoup de patience en compagnies houillères des autres basprit de Locarno, et de l'esprit paneuro- eut li crâne aplomb de s'exprimer, 

Est-ce là l'objet des conversations que 

collaborant jusqu'à présent avec les sins.péen 

dont M Briand prétend être l'ani- tinsi t Je ne suis pas exigeant. Je 

Vient d'avoir M. Briand avec M. von 


es 

caisses qui n'ont pas signé la convenmateur, 

se reconstitue le. duplice. viens simplement vous demander, pour 

tion. 

Hœsch, ambassadeur d'Allemagne, et le M. Gaston, Rageot a été réélu aujour- 

Or, les traités de paix sont formelle- mes trente jours de maladie, une partie 

comte Manzoni, ambassadeur d'Italie? d'hui, à l'unanimité, président de la 

€ Nous leur avons permis de foncment 

opposés à pareille entente : de la somme que je vous ai confiée, 

Malheureusement, M. Briand paraît pris Société des Gens de Lettres. 

Riga, 23 mars. tionner normalement, le moment est 

« L'indépendance de l'Autriche est prise sur mon salaire. Bien sur, je\ 

à son propre piège : la conférence inter- 

Les vke-présidents de la société sont La nuit dernière, cent caisses d'or en venu d'adresser à ces caisses un ulti- 

inaliénable, si ce n'est du consente- perds au change ; mais la loi est ainsi,, 

nationale pour une action économique con- 

MM. Sébastien, Charles Leconte, José transit de Moscou à Berlin ont passé matum poli maïs ferme qui fixera défi- En Roumanie ment de la S. D. N. » (Trianon, art. 88.) je ne demande pas aavantage. Si je ne 

Germain et .Pierre Bonardi. 

certée vient d'échouer ; mais l'Allemagne 

par Riga. C'est le sixième envoi des nitivement notre attitude à leur égard 

« L'Autriche s'abstiendra de toute né- suis pas payé, vous pouvez être cer- 

Soviets an Allemagne expédié via Riga si elles répondent par une fin de non 

gociation et de tout engagement éconotains que je ne serai plus dupe et qu'il 

y a soutenu qu'elle était prête, quant à 

depuis la mi-janvier. 

recevoir. » 

mique ou financier qui serait de nature ne sortira Plus un seul sou de ma po- 

elle, à réaliser cette entente avec les puis- 

Bucarest, 23 mars. à compromettre directement ou indiche pour entrer dans vos caisses ! » 

On rapporte que d'autres cargaisons Pour sanctionner pratiquement ces Le chargé d'affaires d'Allemagne, le rectement cette indépendance. » (Prosances 

qui seraient disposées à l'accepter. 

seront embarquées à Leningrad dès déclarations, la résolution suivante a 

La réponse ne se fit Pas attendre., 

docteur H. Kirchholtes, s'est rendu à la tocole du 4 octobre 1922.) 

L'Union européenne, la trêve douanière 

que les glaces fondront et permettront 

Dix minutes après, on lui remit 350 

été votée à l'unanimité : 

présidence du conseil, où il a eu une 

ne paraissent irréalisables que parce 

le passage des bateaux. 

francs de billet', neufs. Il les prit, ers 

• L'assemblée générale de l'Associa- longue conversation avec M. Tilea, 

qu'elles englobent trop de parties ; n'est-il Elections Cantonal 

tion Syndicale des Médecins de Meur- sous-secrétaire d'Etat à la présidence. L'ÉMOTION A LONDRES se disant « Tout de même, ce n'est 

qu'une bien petite partie de ce que j'ai 

pas plus simple et plus pratique de comthe-et-Moselle 

donne mission à son Au cours de cet entretien, le docteur 

Londres, 23 mars. versé ! » 

mencer par conclure des unions particu- 

président de faire une dernière tenta- Kirchholtes a donné des précisions sur 

lières auxquelles les voisins pourront suctive 

auprès des caisses qui n'ont pas l'accord austro-allemand. 

La conclusion de l'entente douanière Allons, Messieurs, un peu d ordre 

ÉLECTION AU CONSEIL GÉNÉRAL 

cessivement s'agréger? 

encore signé la convention-type : elle 

Un conseil des ministres se réunira 

austro-allemande a suscité une certaine dans vos affaires ! Dites-noi's où vous 

On ne raisonne pas autrement à Berlin 

Privas, 23 mars. UN NOUVEAU RECORD décide que les médecins de Meurthe 

ce soir pouir examiner la question. 

sensation dans les milieux diplomati- en êtes ' Et nous vous rendrons olort 

ques. Les diverses chancelleries dé- notre confiance. Ma sympathie pour 

quand on soutient que l'Union douanière Voici les résultats de l'élection au 

et-Moselfe cesseront toute collaboration 

ploient une grande activité : des échan- certains avant âges de la loi dure ne1 

germano-autrichienne est la première réa- 

conseil général de Thueyts (Ardèche) : 

au fonctionnement des caisses qui n'au. 

ges de vues se poursuivent notamment me permtt pas de vous taire les plainlisation 

des idées de fédération européenne 

Scrutin de ballottage. — Inscrits, 

ront pas signé la convention pour le 

à ce sujet entre l'ambassade de .Frantes sourdes qui grondent et que j'en- 

de M. Brian 3. 

3.745 ; votants, 2.795. Ont obtenu : 

30 avril prochain. » 

ce et le Foreign Office 

tends chaque jour. 

MM. Frédéric Beaume rad.-soc, 1.575 

M. Henderson, ministre des Affaires 

Que pouvez-vous nous reprocher, a dû voix (élu) ; Jean Plantévin (U. R. D.), 

étrangères, est parti à 11 heures pour 

Ne nous laissez pas l impression que, 

lui dire M. von Hœsch, quand nous ne 1.099 : Marcel Plantévin (comm.), 102. 

Mme Lotte Lehmaoa décorée Paris II a été salué sur le quai de la 

nous avons d être en société coliecti- 

faisons que mettre en pratique vos idées 

gare Victoria par M. de Fleuriau, amvitte, 

où il faut, réclamer notre dïï à 

et votre programme? 

Chariot à Paris 

bassadeur de France. 

vos guichets, comme un ticket de vain !, 

-- A. CALMEJANE. 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés 

LA PRESSE ANGLAISE 

Le Daily Telegraph souligne que les 

représentants de l'Allemagne et de 

l'Auriche ont avisé les puissances intéressées 

avant que cet accord devienne 

un fait accompli. Cependant ils ne demandent 

pas le consentement des autres 

pays à cette entente. 

Le Daily Telegraph, soulignant les 

conséquences sérieuses que peut avoir 

un tel accord, le qiialifio de « geste 

inquiétant » de la part de l'Allemagne 

et ajoute : « C'est la première fois 

qu'un Etat industriel de première 

Importance accepte de supprimer la 

barrière douanière le séparant d'un 

pays voisin. Mais on éprouve un certain 

malaise, en France et ailleurs, en 

constatant que cette association se produit 

entre les deux nations de langue 

allemande que les traités de paix ont 

cherche à maintenir définitivement séparées. 

» 

Budapest, 23 mars. 

A l'occasion de la ratification du 

traité hungaro-autrichien concernant le 

trafic ferroviaire, le député social démocrate 

Peyer a pris fa parole à la 

Chambre au sujet de l'accord économique 

germano-autrichien. 

Il a demandé au gouvernement quelle 

seTa la situation politico-commerciale 

de la Hongrie après les modifications 

qu'entraînera cet accord. 

L'orateur aurait considéré comme 

souhaitable la conclusion du plus grand 

nombre d'accords douaniers semblables 

Il serait, à son avis, également 

désirable que de tels rapports amicaux 

^'établissent entre la Hongrie et ges 

Âu Pôle Nord en sous-marin 

ARRIVÉE DU « NAUTILUS > ": 

A BROOKLYN 

New-York, 23 mars.- 

Le sous-marin « Nautilus », à bord 

duquel sir Herbert Wilkins projette 

d'effectuer une randonnée au pOle Nord, 

s'est rendu aujourd'hui aux chantiers 

navals de Brooklyn, où il sera baptisé, 

mardi prochain, par le petit-fils de Jules 

Verne. 

Au cours de ce voyage, un quartiermaître 

de l'équipage a été enlevé par; 

une vague et s'est noyé. 

voisins de façon à permettre la conclus'on 

de pareils accords. 

M. Peyer a salué avec satisfaction; 

l'union douanière de l'Allemagne et de 

l'Autriche où il voit le premier pas 

sur la voie menant à la compréhension 

mutuelle des peuples. 

L" ministre des finances, M. Wekerlé. 

a répondu qu'il ne pouvait faire de déclarations 

au nom du gouvernement, 

mais le ministre du commerce aurai* 

prochainement l'occasion d'exposer le 

point de vue du gouvernement liun- ' 

grois,

MARDI 24 MARS TOTI 

Le Drame de la rue Denfert-Rochereau! DîVSfS 

Le Mystère du Portefeuille 1 

Une des victimes est morte 

Toulouse, 23 mars. 1 

Nous avons relaté dans notre dernier 

pumero les détails du drame de la 

nuit de samedi a dimanche, mettant en 

émoi les habitants de la rue Denferi- 

Rochereau. 

La bataille terminée et le calme re- 

venu, deux jeunes gens restaient éten- 

dus sur la chaussée, très grièvement 

blessés. 

C'étaient Georges Jacquemin, âgé de 

26 ans, commerçant, 21, rue Bayard, 

décédé des suites de ses blessures au- 

jourd'hui, a l'Hôtel-Dieu, et un de ses 

amis Gabriel Marqueyssat, 24 ans, qu u 

avait comme employé dans sn maison 

de commerce de la rue Bayard. 

De l'snquôte à laquelle nous nous 

sommes livrés auprès de la famille 

Jacqnemin, il résulterait que Mar- 

queyssat se serait muni d'ur revolver 

dans l'intention d'aller trouver, avec 

Jacquemin, deux individus qui, sous la 

menace d'un revolver, auraient dé- 

pouillé celui-ci d'une somme de 4 800 fr. 

Voila le motif qui serait donné sur 

la présence de cette arme entre les 

mains de la victime par la famille 

jacquemin. 

Mais pourquoi ces renseignements 

tardifs et pourquoi les débuts de l'en- 

quête se sont-ils butés à un mutisme 

absolu de ceux qui pouvaient parler î 

Lorsque M. Sacaze, commissaire de 

police, commença son enquête. 11 y 

avait sur les lieux des gens du milieu 

au courant de l'affaire et lorsqu'on 

leur a demandé de donner un témoi- 

gnage sur les faits, ils se cantonnèrent 

dans leur façon d'agir habituelle, di- 

sant qu'ils n'avaient rien vu. et certai- 

nement, s'il v a vraiment eu vol du 

(portefeuille, le voleur ne devait pas 

être loin. 

Mais les loups ne se mangent pas 

entre eux et les 4.R00 francs ont dn 

servir à arroser la réussite de l'affaire. 

LES ARRESTATIONS 

L'enquête conduite rapidement par la 

Sûreté amena l'arrestation de Pierre 

Bacoi, âgé de 39 ans, d'origine corse, 

et de Fernand Borel, dit « le Fondu », 

âgé de 40 ans, de Marseille 

Ces deux individus, surveillés par la 

police des mœurs, de longue date, fu- 

rent interrogés et les contradictions 

Televées firent . penser qu'ils n'étaient 

pas étrangers à cette affaire Tous 

PILLEURS D'ÉGLISES 

Melun, 23 mars. 

L'église Saint-Astals, qui avait été 

cambriolée il y a trois jours, l'a en, 

Mon frèra «orth et ne KP «entlt 1 core eté cet,e nuit Dellx ciboires qui 

pas suwi ar un d* ces touturf de w Irouvuient dans a tabernacle de la 

F,SLr ôu ^M m^^^mll^^ ont M en!ev€s a P rts e,rrac - 

La Vie Sportive 

que la cupidité aiguisait. Pour un motif 

futile, bans doute, U lut Interpellé et 

So retournant se vit face a face avec 

un de ces revolvers de 9 m/m. Se lais- 

ser tuer ? Se battre sous une telle 

menace, sans moyens de défense 7 

Georges donna son portefeuille mais 

s*i précipita aussitôt chercher Mar- 

queyssat qu'il savait fort et loyal.. 

Un frère de la victime poursuit ainsi 

ses explications : 

— Les deux jeunes gens s'élancè- 

rent à la poursuite des agresseurs et 

n'hésitèrent certainement pas à les 

sommer de rendre leur larcin. Que se 

passa-Uil ?... Vous savez le reste t » 

Nous demandons : 

— D'après vous, donc, le vol serait 

strictement le mobila de ce meurtre ? 

- Absolument. 

— Votre frère n'avalt-il pas une... ou 

des amies î... Et par conséquent des 

jaloux ?... Ne fréquentait-il pas certains 

jeunes gens équivoques ? 

— Cela a pu lui arriver ; c'était un 

garçon très doux, brave, pas querel- 

leur. On l'a tué après l'avoir volé et 

alors qu'il cherchait à reprendre son 

bien 1 

LE MYSTERE DU PORTEFEUILLE 

Vraiment curieuse cette découverte 

à retardement I 

NOus causions depuis un instant avec 

la famille Jacquemin, des perquisitions 

notamment. 

— N'a-t-on pas perquisitionné dans le 

domicile particulier de votre frère, ai- 

lées Jean Jaurès ? 

— C'est exact I 

*• On n'a rien trouvé, aucune lettre, 

aucune trace de visites suspectes ? 

— Rien... 

On semble gêné : 

— Rien î... 

— Si, au fait, le portefeuille volé, 

vide de son contenu I 

Nous y sommes 1... 

En veine de confidences. M Jacque 

A la F. F. R 

On suppose que ce sont les mêmes La commisslon d calendrters a c on s 

cambrioleurs qui ont opéré récemment ; tituù comme suit îes ouMt de finale 

et qui paraissent bien connaître les (division d'honneur) delà compétition 

UNE AUTO DANS LA MER 

TROIS MORTS 

Stockholm, 23 mars. 

A Uddeval. dans l'ouest de la Suède, 

une automobile est tombée dans la 

mer. 

Il y a trois morts. 

UNE FERME EN FEU 

Sept enfants brûlés vifs 

Sept autres enfants blessés. 

Holderness, 23 mars. 

Sept enfants de M et Mme Louis 

Aveert ont été brûlés vifs dans l'incen- 

die d'une ferme. 

Les parents et sept autres enfants ont 

été assez séiieusement blessés. 

L'Age de enfants morts varie entre 

3 mois et 19 ans. 

UN ENFANT TOMBE D'UN TRAIN 

Reims, 23 mars. 

Hie- après-midi, à 15 h. 22 au pas- 

sage d" l'express Paris-Charleville en 

gare de Bazancourt, un bébé de 3 ans, 

le petit Bernard Leclercq, fils d'un gen. 

darme de la brigade de Château-Lan- 

don (Seine-et-Marne qui voyageait 

avec son père en permission, est tom- 

bé d'un wagon et s'est tué sur le coup. 

UN JOUEUR DE RUCBY TUÉ 

DANS UN ACCIDENT D'AUTO 

Londres, 23 mars. 

Le sous-lieutenant J.-E. Webber, 

Joueur de rugby bien connu, a été tue 

pas étrangère» a uchb a. mue iuu=.. . f ' r L„ , 

deux sont des souteneurs avérés, ne ae - m ° n f r!l a u l 

min nous dit. en nous montrant le por- \ PJ ès . de Portsmouth dans un accident 

tefeuille qui ne contenait plus que la a au -tomoni 

photographie de sa sœur : 

— C'est très mystérieux I Imaginez 

que les agents de la Sûreté « n'ont rien 

trouvé » et que, » trois heures après », 

on venait me rapporter le portefeuille 

travaillant pas, et l'un d'eux, Borel, 

habite rue du Canal 

Ils protestent de leur innocence, mais 

des témoignages précis prouvent qu'ils 

ont été vus dans la soirée avec les deux 

.victimes. 

EN MARGE DE L'INFORMATION 

Jacquemin et', mort ! 

Av*c lui disparait le seul espoir 

qv'avaient les policiers de. découvrir 

exactement dans quelles circonstances 

il fut mortellement touché. 

En effet, Marqueyssat o'a pas été 

(témoin de la première scène, de 

cette première scène qui se passa, non 

devant le café Chabault. mais dans le 

bar qui fait l'angle des rues Dalayrac 

et. Denfert-Rochereau. 

Un bar à soupers froids ; un café 

moderne à tous les points de vue où 

l'on trouve facilement un plaisir, un 

Pernod et des cartes : des « books » 

aussi t 

Georges Jacquemin, Joyeux garçon, 

habitué à mener une large vie, jouait, 

gagnait Ou perdait avec le sourire.,, et 

avec n'importe qui ! 

C'est ce qui l'a perdu. 

Ce soir-la, où avec Marqueyssat H 

devait prendre le train pour se ren- 

dre à un marché, il eut la malei con- 

treuse idée de s'arrêter au café. Les 

deux camarades burent, en compagnie, 

de larges rasades. 

Ces, adieux touchants devaient tragi- 

quement se terminer. 

Georges Jacquemin, laissant la quel- 

ques heures son ami Marqueyssat. sor- 

tit et après quelques courses s'arrêta 

dans ce bar à rotonde. 

II attaqua - son jeune âge l'excu- 

sait — une manille et puis un ppker 

d'as Son portefeuibe était bourré. Pour 

Ur marché. 4.800 francs sont plus que 

' On l'entendit s'écrier, en abattant les 

— Dépêchons, on m'attend 1 Je pars. 

On lui répondit : 

— Vous partez, déjà ! 

— Oui, je vais en voyage. Je règle 

tout. 

Il sortit son portefeuille, paya et 

sortit. Marqueyssat l'attendait au Cha- 

bault. Il le savait et n'avait qu'à tra- 

verser le boulevards Qu'arriva-t-il alors? 

Nous laissons ici la place aux suppo- 

sitions telles qu'elles nous ont semblé 

log'ques après avoir interviewé le frère 

et la sœur de la victime. 

nationale qui seront Joués le 29 mars 

Nancy et Pamiers à Vienne ; Gujan- 

Mestras et Romans à Béziers ; P. U. C. 

et Bergerac, à Nantes • A. S. Police 

et Libourne, ù Poitiers. " 

MATOHES DE CLASSEMENT 

A Châteauroux, : u. A. ï. et Mazamet 

Decazeville et Lavelanet (terrain à dé- 

signer) ; Niort : u. S de Royan et La- 

Roche-sur-Yon ; Montluçon : Villefran- 

che et Carntaux • Nice et Mauléon (ter- 

rain à désigner)'; Paris . Le Havre et 

I Vierzon ; Lézignan : Perpignan et 

Saint-Girons. 

Coupe des Maoris : Charentes-Arma- 

gnac, à Co-mac • Centre-Franche-Comté 

à Clermont-Ferrànd : Lyonnais-Littoral, 

à Lyon ; Haute-Normandie-Paris, à El- 

beui. 

MATCH DE BARRAGE 

EXCELLENCE - HONNEUR 

A VILLENEUVE-SUR-LOT 

Libourne bat Pézenas par 8 à S 

Partie très disputée par les deux quin- 

zes. mais les Libournais. plus vites, 

réussirent à marquer deux essais et un 

but, tandis que rézenas ne pouvait ar- 

river à conclure. 

La seconde mi-temps vit les Piscénois 

se réveiller et réussirent à marquer un 

essai et un but. 

Grâce à cette victoire, les Libournais 

gagnent une place de plus à la Côte 

d'Argent. 

Les meilleurs : à Libourne, Fortin, 

Labayle : à Pézenas, Sidou, Delmas, 

Michelli. 

Bon arbitrage. — FOUSSAL. 

...» 

LE DANGER DES MOTOS 

— Qui f'onc l'avait trouvé ? 

— Un ami... qui fouillant après 

« eux » dans la chambre, le découvrit 

dans le tiroir de la table de nuit 1 

— Qui ? 

— Un ami, vous dis-je. 

Mutisme absolu. 

Nous n'insistons pas. 

— Et votre avis ? 

— Très simple. C'est un des agres- 

seurs — peut-être le troisième — oui ! 

connaissait la chambre et les habitudes 

de mon frère. Il se sera faufilé dans 

l'hôtel et aura placé dans Ce tiroir le 

portefeuille. 

— Dans quel but t 

— Pour faira croire à une « rîxê » et 

non à un « meurtre pour vol » 

— Vous ne soupçonnez personne 7 

— Mon frère jouait souvent avec des 

voyageurs qu'il ne connaissait pas. 

— Imprudence !... 

— Et jeunesse I... 

Mais ce portefeuille qui disparaît au 

coin d'une rue, à 2 h. 30 du matin, et 

que l'on retrouve vide dans le tiroir 

d'une table de nuit..., dans une cham- 

bre d'hôtel fréquenté par un monde 

spécial est un mystère bien troublant. 

Nous parlions un jour du « Mystère 

de la Chambre jaune ». 

Voilà maintenant un cas semblable 

au t Bouchon de Cristal ». 

Et nous n'avons pas fini 

VERS LA LUMIÈRE 

Le mystère semble vouloir s'éclairclr 

et après bien des enquêtes et des dé- 

marches nous avons acquis la certitude 

que le drame aurait eu pour cause une 

histoire de femme entre les deux vic- 

times et un cinquième individu in- 

connu dont nous avons déjà parlé, ce 

serait un nommé B..„ l'assassin et le 

principal acteur de ce drame. Nous 

Compiègne, 23 mars. 

Route du Plessis-Brion, une automo- 

bile est entrée en collision avec une 

motocyclette sur laquelle se trouvaient 

M. Maurice Richez, soldat au 67* régi- 

ment d'artillerie, et sa femme, née An- 

dré Beaujoin. 

Ces deux derniers ont été transpor- 

tés à l'hôpital chirurgical Saint-Joseph 

HIPPISME 

A'J CONCÎURS HIPPIQ'JE 

La Prix Champsavln 


La présentation des chevaux de sella 

« hacks » par quoi débutait la séance de 

cet après-midi, a eu comme chaque année 

à Comprègne, où leur état a été jugé , son grand cachet d'élégance. 

désespéré 

COLLIS'O* D'AUTOS 

Un mort ; un blessé. 

Paris, 23 mars 

Une automobile conduite par M René 

Puis ce fut le prix champsavln, auquel 

ont pris part de très nombreux concurrents. 

Celui cl est réservé aux chevaux de tous 

âbes et de toutes nationalités. Chaque ca- 

valier ne pouvait engager ni monter plus 

de deux chevau-. Le parcours dit à l'amé- 

ricaine, consiste à laisser marcher le che- 

val Jusqu'au premier obstacle renversé. 

Ce prix a été chaudement disputé par 

PRIX DB VtLLBCHET 1VE 

Chef-Nolr iBC-naventura), Limoges, (Ro- 

v«lla), Fontaine-Salée (DUgrosprez), Faveur- 

Royale (Chancelier), Bébe-Deux (Pecqueux;, 

Hublot ;Keogh), Gold-Hecls (Chevalier), 

Gaina (Laumaln), Mes-Amours 'Germond,, 

J(!-ïî..iiy (Flchet), Fille-Royale 'Herbert), Ma- 

riniate (f,avial'e), La-Chlqu'ta Leurson). 

Tialclon J>urandj, Lougre (Brunet). 

PRIX DE FLINS 

Llght-root (Datre), Hagl (Hubert), C'est- 

Clair iDtbos), Dibos), Perle-Fine-ll fVaixel- 

flsch), La-Rosalba (Guiho), Quetsche (SU> 

brltt), Joli-Blond (Anderson), Garabtt Dulo- 

Tei), Le-Protecteur 'Dupuit), Green Fleet [I*. 

fèhre), Raphaela Rtca.ud), Elmira (Pearce), 

Crey-Dawn (Lethlen). 

PAIX LA GRANGE 

Shikart (Slbbritt), Archlmède-11 (Semblât), 

Sereno (Brethes), Kars (Hervé) Sylvain Al- 

lemand), Gratius (Goldin), Chaulnes iDufo 

rez). Tapinois (Rabbe), Le-Potomac (Pecketti, 

Tambourin iBonaventure), Rosedale (Mars- 

bail). 

PRIX SANS SOOCHI 

Sao-Thomé (Ooldln), Afrlcan-Glrl ou Ja 

boteur (Pecqueux) Carlra (Lavlalle), Cava- 

lier-Seul (Maubert), Sac-à-Pnces (Daniel), 

I-e-Canderquet (Chancelier), Ayn.at (Margot), 

Manteline (Germond). 

PRIX f ALMISTE 

Mannevllle (Margot), Nattier (Ketnette), 

Kami iFlorentin., Mon-Candidat iTondui, 

Faidherbe (Pecqueux) Dorique ulaen), Brl 

quebee (Guiho). Darllng Holmesi, Chame- 

chaude (Anderson), Runa-Head iBreton), Ber 

treronnette (Germond), Cornebade (Cheva- 

lier), Langennerie Leray), Sayda (Leur 

son). Bravade (Valxelnch). Partant douteux : 

Oui-Madame (X). 

Pronostics 

Autcuil-Longchamp : Bonne-Fortune, 

La-Comète — tille-Royale, Hublot — 

CVst-Clair, Perle-Fine-Il — Sylvain, 

Tapinois — Sao-Thome, patay — Ber- 

geronnette, Langennérie. 

Le Jockey : La-Comète, La-Mauviet- 

te-11 — Jessamy, La-Tatdioni - Llgm> 

Foot, Quetsche — Sylvain, Tapinois — 

Jaboieur, Mar.teline — Langennerie, 

Oui-Madame. 

la Veine • Lonka, Eolien - Mari- 

mate. Paveur-Royale — P"rlP-Fine-iI, 

l.ight-Foot - Sylvain, Tarquin - Sao- 

Thome. African-Girl — Faioherbe, Cha- 

me-Chaude. 

L'intransigeant : Reparsac, Bonne- 

Fortune — La-Tagiioni M en-Amours — 

Hai«, Quetsche- — Tapinois, Shikuri — 

Patay, Sao-Thone — Faidnerbe, Kami. 

laru-Sport : Tonka et Eolyen — Faveur- 

Royale et Hublot — Quetsche et Perle- 

Fine-11 — Tapinois et Sylvain — Jaboteui 

et Le-Canderquet — Darling et Lange nerie. 

Les Débats • La-Mauviette-II et Tonka - 

La-Tabliono et Jessarmy — Ouetsche et 

Llght-Foot — Sylvain et Tapinois — Jano 

Cliamechaude. 

MOTOCYCLISME 

LE CRAND PRIX DE TUNISIE 

Résultats 

Classement général : 

1. Martinelli (Motosacoche), 305 km. 

136, en 3 h. 1' 9" ; 2. Tollaro (Guzzi) ; 

3. Millot (Norton) ; 4. 'iurgis (Saro- 

léal ; 5. Ponsetti (Saroléa) ; 6. Marti- 

nelli (Motosacoche) ; 7. Ghersi (Guzzi). 

Classement par catégorie : 

500 cmc. : 1. Tollaro (Guzzi) ; 2. Mil- 

lot (Norton) ; 3. Turgis (Saroléa). 

350 .cmc. : 1. Martinelli (Motosaco- 

che) ; 2. Sam (Terrot). 

250 cmc. : 1. Ghersi 'Guzzi) ; 2. Zolta- 

nowski (Terrot) ; 3. Dimalta Vincent 

(Guzzi) ; 4. Rolland (Jap spéciale) 

175 cmc. : 1. Rousquine (Monet et 

Goyon) ; 2. Rebman Louis (Dollar). 

AERONAUTIQUE 

LE TOUR DU MONDE EN AVION 

Le Bourget, 23 mars. 

Un avion américain 

LA TEIPËIUTURE 

DJ 23 MARS 

Une dépression se maintient sur l'At. 

lantique ; un minimum s'est tonné sur bi 

golfe de Gènes, un autre à son centre v«r« 

l'Ecosse. 

Les pluies ont continué sur toute 1» 

Fiance, elles ont eté abondante» 

Li température a été de o *ur la cenits» 

du pays, ? a Perpignan, Biarritz. 4 à Bre« 

3 à Bordeaux. 6 à Dunkenp.19. Cherbourg 

Nicec. Angers. 8 à Paris, Lyon, 9 à Loriem 

Marseille orient. 

Dans nos réglons, temps couvert et »« ( 

du Sud-Est. " 601 

A Toulouse, temps nuageux. 

Pression barométrique, à midi 7isi > -: 

Température. midi. 16 , mlnfrna ' & 

maxinia. 17. . . ' 1 * : 

Vent, à midi, Sud-Est modéré. 

Soleil pour le 54 mars. Lever. 8 h. . 

coucher, 1S h. 7. 

Lune : Premier quartier, le 17. 

Probabilités : Temps nuageux à couvert 

pluies orageuses. ' 

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE 

DE LA TOUR EIFFEL 

pour la journée du 24 mars 

Massif-Central et régions .-Sud-Ouest 

et Sud. — Même situation, cij,j très 

tour du monde et qui 

Bourget le 22 février, venant de Lon- 

dres, est reparti aujourd'hui à 10 h. 45, 

ayant à bord les deux aviateurs Moyer 

Stephens et Richard Halliburton. L'a- 

vion doit faire escale à Lyon et Per- 

pignan pour gagner ensuite Fez par 

l'Espagne. 

FRANCE-MADAGASCAR-RÉUNION 

Brazzaville, 23 mars. 

Les aviateurs Goulette, Salel, Bou- 

tillier et Richard, accompagnés du gou- 

verneur Alfassa, sont repartis de Fort- 

Lamy, samedi, à 4 h. 45 et ont fait es- 

cale à 15 h. 30, à Coquilhatville. Ils 

ont quitté cette première ville diman- 

che, à neuf heures, pour Brazzaville 

où ils sont arrivés à 11 h. 50 

Les aviateurs signalent qu'ils ont 

subi des pluies. 

A L'ASSAUT DES RECORDS 

rgei, IA mars. nuageux avec pluies intermitternes rVn 

qui effectue le ! Vant être accompagnées d'ora.ees «U t 

était arrive au rin secteur sud. fi a s mitiS» JM& 

! du secteur sud, 6 à 8 mètres 

1 mum de température sans change'neiît 

1 sur la nuit précédente. 

Foire du Languedoc 

M. Walter Edge, ambassadeur des 

Etats-Unis à Paris parlant de la crise 

économique, a déclaré : « Le plus maiL 

vais moment est passé » 

C'est donc le moment pour les pret 

ducteurs, les fabricants, les industriels 

puisque la crise va finir, de foutbir 

leurs batteries pour l'après-crisë. - 

Pour préparer la reprise, l'un des; 

moyens les plus pratiques pour vendre 

leurs produits ou les objets qu'ils fabrr : 

quent les foires commerciales entra* 

autres le leur offrent. 

C'est un moyen peu coûteux Pt très 

efficace pour activer, augmenterTécoul' 

tannent de leur .production 

de Castet, ingénieur, et dans laquelle une centaine de cravaches de choix tant fé- 

avaient pris place sa mère, âgée de mmines que masculines. Très intéressante 

65 ans, sa sœur, Mme Marie-Thérèse de 1 séance rie bin sport. En voici les résultats : 

Pesquidoux, et une amie, Mme Jane ' 

Loubignae, est entrée en collision avec 

l'auto de M. Robert Salomon, publi- 

ciste à Paris, alors que celle-ci sta- 

tionnait sur le bas-côte de la route. 

Dans le choc, l'auto de M. René de 

Castet fit une embardée et les occu- 

pants furent projetés à terre 

Mme de Pesquidoux, qui avait le 

crâne fracturé, fut tuée sur le coup ; 

Mme Loubignac fut grièvement blessée 

sur diverses parties du corps ; quant 

au conducteur, M de Castet. il sortit, 

ainsi que sa mère, indemne de l'acci- 

dent. 

1. « Lisa », montée par M. H. de Chl- 

zelle ; 2. « Tartarine », montée par le 

comte d'Auber de Peyrelongue ; S. « Ogy- 

gle », montée par M. J. Paulet. 

A SAÎMT CLOUO 

Paris. 23 mars. 

PRIX DE LONCPONT 

(A vendre). 7.500 fr., 1.300 m. 

G 

P 26 5f) 

13 50 

FILLETTE NOYÉE 

Tarbes, 23 mars. 

Dans l'après-midi de dimanche, un 

douloureux accident s'est produit au 

quartier de Gestas. 

La petHe Fernande Séos, âgée de 18 

mois, est tombée dans le canal qui 

passe à cet endroit Elle fut traînée 

dans l'eau pendant plus Ce 200 mètres, 

avant que l'on se fût aperçu de l'&C' 

la^sonFson" hôm "pouf nè' pas gêner | cident et que M. Melchior Lanao, ait 

l'action de la police qui tient déjà la pu la ramener sur la berge, 

clé du mystère Ce malheureux bébe respirait enco- 

M. Couronne,' Juge d'instruction, aire, mais, malgré les soins quejui_a 

c 

meurtre, 

cette affaire, en donnant mission au 

professeur Sorel, médecin-légiste, de 

procéder à l'autopsie du cadavre de 

Georges Jacquemin. l'une des victimes ; 

et à l'examen clinique de Gabriel Mar- 

queyssat, la seconde victime, dont l'état 

est toujours errave. 

Des instructions sont en outre, été 

données au chef de la sûreté à l'effet 

dé rechercher les meurtriers. 

1 Pompadour (Hervé) 

à M. G. Belhouse.. 

% Masque-d'Acier (Signoret) 

à M. M. Porte P 19 »» 

3. Kings-Parade (Price) .... 

à M. J. Wittouck P 54 »» 

Distance : 1 longueur, courte encolu- 

re, demi-longueur. 

Non placés : Agadir, Maréchal-Frim, 

The-Albanian, Fleuret, Pierre-aux-Fées, 

Masque-de-Mannequin, Clairette-De-Die, 

Le-Tréport, Coiffeur, Rauzan, Claire- 

forttaine-îï, Simone-Rock, Paillette, 

Luna, Charmille-ll, El-Pasa. 

£« Sofr • Lutétla et Tonka — La-Tagilloiii 

et Marrlmate — Light-Foot et La-Rosalbm — 

Sylvain et Tapinois — AMcan-Girl et Jabo- 

tour — Langennerie et Bergeronnette. 

CYCLISME 

LE . TRAIT-D'UNION » EST REPARTI | p(^REs''celles ..m.ne ni 

Mme Hanau ni M e Alfred Dcvnin''que 

17 »> 

8 »» 

BIBIIIIBIBIIIIIIB 

ENVOYEZ vos LETTRES et COLIS 

en ALGÉRIE en ESPAGNE* au MAROC 

en A.O.F. et en AMÉRIQUE DU SUD 

par AVIO\ 

COMPAGNIE UEN*RALE AÉROPOSTAL* 

8, Avenue tnedland. Parts Le générai de diilalcn Colin, corn., rien «Jumo:, La comoto ouforez), Bonne- 

- /mandant la onzième Ciit'IéfOft d infante- l'orume (Dupuit), LtiteUil Allsop), Lc-Llar-t 

prendre pour empêcher la baisse des , rie à Kancy, a été placé aans la section !««">»W. Le-Lonpiot (Bonhini, Re arsac I foucoux (Français) : Peequeut-Rénâlld 

salaires des mineurs. réserve, ^(labbietti). Partant douteux -. Lonka (XI. | ^Français) - Raes.Decorte (Belges), 

Résultats : 

Handicap des scolaires sur 1 km, : 

1. Scheneeberger ; 2, Dervillers. 

Championnat des jockeys : 1. Geor- 

ges Brillet ; 2. André Chatiffour ; 3. 

Gardiner. 

Vitesse, 1» match : 1. Gérardin ; 2. 

Faucheux. 

2« match : 1. Scherens ; 2. Michiird. 

3 8 match : 1. Scherens ; 2. Faucheux. 

4« mitch : 1. Gérardin ; 2. Michard. 

5« match : 1, Gérardin ; 2. Scherens. 

6« match : 1. Michard ; 2. Faucheux. 

Classement général : 1. Gérardin, 3 

points ; 2. Scherens, 4 points ; 3. Mi- 

cherd, 5 points ; 4. Faucheux, 6 points. 

Demi-fond derrière motos, 30 km : 

1. Charles Lacquehaye, en 25' 33" 4/5 ; 

2. Grassin ; A. Mœller ; 4. Linart. 

Finale de la médaille : 1. tucien Per- 

rin ; 2. Lamidoy ; 3. taumonier. 

Paris, 24 mars. 

A 23 heures, exactement le départ 

des six jours cyclistes de Paris a été 

donné aux quinze équipes engagées, 

par iaviateur Bossoutrot 

Le lot des ôqUlplers qui se sont ali- 

gnes est. tout simplement remarquable, 

tous étant des habitués do ce genre de 

course. 

Pur nationalité, les Français sont en 

plus grand nombre : 18 ; la Belgique 

a un seul coureur ; dans ce lot figu- 

rent un certain nombre de vainqueurs 

des six jours parisien? : Raynaud- 

Daven. en 1929 ; Van Kempen en 1923 

et 1925 et Charles Pélissier-Blanchonnet 

l'année dernière. 

Voici la liste officielle des coureurs : 

Charles Pélissier-Leduc, (Français) ; 

Llnari-Dinale iltallens) ; Veu Krnipen. 

Pliinenburg (Hollandais) ; Chlirliei -De- 

neef (Belges) ; Qpprman-Lamb (Aus- 

traliens'! ; R'anchonnet-Morcillnc (jràti 

çais) : Bro cardo-Ruschenhagen (Fran- 

ce-Allemagne' ; Ravnand-Dayèn (Fran. 

çais) ; Chourv-Fabre (Français) ; te- 

molne-Guimbrotière (Français) j Mon- 

ton-Brescinni iFrance-ltalie ; Mervlel 

ETAT D'ENNEIGEMENT 

Journée du 23 mars 

ttrCHON-SOt'ERBAGNERES (Altitude : 

1.800 mètres). — Température : maxima, «; 

minima, —î -, épaisseur de la neige, 0m50 < 

état da l'atmosphère beau 

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1 L'INES DE ROUBUIX : 

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ET AU POIDS m 

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Carnet de r ((Expresse 

NÉCROLOGIE 

Le samedi 21 mars ont eu ^lieu J 

Revel (Haute-Garonne), les oMMW» 

M. Emile Martin, qui avait succwna. 

l'avant-veille. aux attaques ? u */ leurSl ' 

placable qui le minait depuis J«BV» 

mois et avait fini par triompher tjfyj$ 

robuste constitution. . . «vait 

Une assistance . considérable^^va 

tenu à l'accompagner à sa 

celles que tout le monde Se plaît a 

connaître. a,«,Uè 

On comprend dès lors avec qu« 

affliction a été accueillie la nouvw 

de la mon prématurée de cet no»' 1 

de bien, mort qui fut aussi, des. 

chrétiennes et des plus édifiantes. «. 

elle laisse dans la désolation .unc nf1) . 

mille que la perte de son chef a. cot 

plètcnient désemparée, du moinsi L- s ' 

. procure-t-elle les seules consolation 

j effleace» clans d'aussi douloureuses « 

constances. ÎS 

Nous nous associons bien vivetne 

aux regrets que la mort de M. En/,.,p 

Martin a provoqués et prions J11" 

Emile Martin et ses enfants. Mme M» 1 

tln-Get et leur famille de vouloir on-" 

agréer ''expression de nos plus viv 

et sympathiques condoléances. 

£BBBBBBieBIBiailBBIBBBl

MARDI 24 MARS 1931 

Le Prélude a l'Anschluss 

Notre Ambassadeur 

chez M. Curtius 

IL FAUT SE PRESSER 

Berlin, 23 mars. , 

ministre des Affaires étrangères a 

.2Za dans le courant de la journée 

ff- ambassadeurs de France. d'Angle- 

fîm« d'Italie pour leur exposer per- 

^nellement la situation en ce gui 

Concerna l'accord économique gqrmano- 

autrichien- , . 

Il ne s'agit pas là d une démarche 

faite par les ambassadeurs. Le minis- 

tre des Affaires étrangères les avait 

conviés à cette entrevue déjà dans le 

courant de la semaine passée. 

LA THÈSE ALLEMANDE 

Dans les milieux politiques berlinois 

•on reste calme en présence de l'émo- 

tion que l'accord germano-autrichien a 

provoquée à l'étranger, car on avait 

prévu cette émotion. 

Contrairement à l'opinion selon la- 

quelle Berlin et Vienne ont surpris Us 

puissances étrangères en les mettant en 

face d'un fait accompli, on fait remar- 

quer dans les milieux autorisés que cel- 

les-ci furent mises au courant alors que 

seules les lignes directrices de l'accord 

étaient fixées et cela deux jours avant 

que les cabinets de Vienne et de Berlin 

fussent arrivés à un résultat. Ce fut 

intentionnellement qu'on évita de con- 

clure plus tôt le traité d'union doua- 

aiière proprement dit. 

En ce qui concerne les objections for- 

mulées sur la base du protocole de 

Genève de 1922 et de l'article 68 du 

traité de Saint-Germain, les mêmes 

milieux font remarquer que toute li- 

berté relative aux tarifs douaniers, aux 

accords commerciaux et au système 

iéeonornique en général avait été laissée 

à 'lAutriche. 

L'ATTITUDE DE L'ANGLETERRE 

Londres, 24 mars. 

Il paraît des plus probables que le 

Forsing-Office nàaccepterait pas qu'il 

fut porté atteinte aux traités interna- 

tionaux en vigueur et notammuit au 

protocole de 1922 

Sans porter encore du jugement sur 

le fond, de l'affaire, les milieux bien 

informés ne peuvent cependant se 

défendre de considérer l'initiative aus- 

tro-allemande comme malencontreuse, 

au moment où, à la suite de la réalisa- 

tion de l'accord naval, l'atmosphère 

internationale permettait d'envisager 

avec sérénité les perspectives offertes 

(par la prochaine conférence du désar- 

mement. 

L'arrivée de M. Henderson 

à Paris 

commence la discussion du Budget 


M. Henderson, ministres des Atralres 

étrangères de Grande-Bretagne est arri- 

vé à Paris à 17 h. 35 à la gare du Nord. 

II a été salué à sa descente du train, 

par M. Carré, directeur adtjoint du 

protocole au nom de M. A. Briand et 

par lord Tyrrell, ambassadeur de 

Grande-Bretagne à Paris. 

UNE LETTRE SYMPTOMATIQUE 

Berlin, 24 mars. 

Le comte Von Kalckreut, président de 

la Ligue agraire allemande, a adressé 

iau chancelier une lettre dans laquelle 

al salue l'union douanière entre l'Alle- 

magne et l'Autriche comme étant 1 ex- 

pression de l'interdépendance des deux 

pays. Toutefois il exprime certaines 

craintes. C'est ainsi qu'il ne trouve 

dans l'accord aucune garantie contre 

l'entrée de marchandises agricoles pro- 

venant d'autres pays par la voie de 

l'Autriche : le danger d'une brèche au 

sud peut donc se présenter très pro- 

chainement. D'autre part, la déclara- 

tion disant que l'Allemagne est oispo- 

sée en tous temps à engager avec tous 

les gouvernements européens des pour- 

parlers en vue d'accords régionaux 

semblables, parait inquiétante. 

La ligue agraire proteste par avance 

contre la conclusion de semblables 

traités avec des Etats dans lesquels des 

minorités allemandes ont à souffrir du 

fait de mesures administratives. 

La plupart des pays entrant ici en 

ligne de compte, constituent pour l'agri- 

culture allemande un danger de con- 

currence infiniment plus grand que ce 

n'est le cas pour l'Autriche. 

L'ACCORD ECONOMIQUE 

AUSTRO-ALLEMAND 

Vienne. 24 mars. 

_ La teneur du protocole dénonçant les 

EjTCctives devant présider à la conclu- 

e-ion d'un traité d'assimilation des con. 

oitions douanières entre l'Allemagne 

ét l'Autriche est en substance la sui- 

vante : 

1.-1° Le traité a pour but de com- 

mencer une réorganisation des condi- 

tions économiques de l'Europe par le 

ïrtoyen d'ententes régionales le main- 

tien de l'indépendance des deux Etats 

cl l'observation des engagements 

qu'ils ont contractés envers de" tierces 

puissances restant pleinement sauve- 

gardé.*. 

: 2«" Dans le trait?. les ueux parties 

.•se-déclareront d'une manière formelle 

prêtes à entrer er. pourparlers au su- 

jet d'un, règlement analogue avec tout 

autre pays qui en formulerait ]e désir. 

IL — 1° L'Allemagne et l'Autriche 

élaboreront une loi et un tarif doua- 

niers qui seront mis identiquement en 

vigueur dans les deux territoires doua- 

niers avec le traité ét pour sa durée. 

' 2° Loi et tarif douaniers ne pourront 

être modifiés pendant, la durée du 

traité que d'un commun accord 

,i ' :~ 13 Aucun droit d'entrée ou 

«e sortie ne devra être perçu sur les 

«Bt^s des deux pays pendant là 

curée dit traité 

ASLJ^* d , 01ix gouvernements e'enten- 

«ront par le traité sur le point de sa- 

«511, S1 • Le Journal Officiel publie la loi 

relevant, à dater du. V janvier 19;! I 

l". maximum des avances que l'Etat e$t 

autorisé à consentir en application rlr 

la loi du. 13 juillet :028, sur les Habita, 

tiens à bon marche, el les logement < à 

loyers mçyetu 

Lire en 6 me page : Nos 

Informations Commerciales 

AVIS AUX COLLECTIONNEURS 

D'IMAGES BOZON-VERDURAZ 

Les Etablissements BOZON-VERDU- 

RAZ prolongent jusqu'au 30 avril lfl:u 

leur offre d'un image au choix des 

séries E. et F. contre chaque remise de 

2î images série G (Maréchaux) 

Les envois non conformes seront an- 

nulés et m retournés. 

Adressez demandes à B07ON-VFR- 

DURAZ-ECHANGES, 54, avenue de^la 

République. Paris (Xl«) 

Après le 30 avril 1931, ja distribution 

des cadeaux continue conformément 

aux conditions de notre notice violette 

mais aucun échange ne sera fait après 

cett'i date. 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

MARDI 24 MARS 1931 

^ TOULOUSE ^ 

JOURNEE 

DU 24 MARS 1031 

i*alnt du jour Saint Gabriel. 

Fila du lendemain Ammneiation. 

*>-* [Ce Oztnnc, 9, conférence mr le 

Touclionnemeru de* Amarantes suau- 

\nê auruviei 

». 

lUlWie 

TÂT CIVIL de TOULOUSE 

Publications de mariages du SI mars 

Joseph Durand, terrassier, à Pompertiiz 

Emprunt départemental 

de 2.120.000 francs 

AUTORISÉ PAR LA LOI 

DU 1er DÉCEMBRE 1897 

Numéros sertis au 66e tirage (12 mars) 

469 

859 

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1252 

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AVIS ET CONVOCATIONS 

English Spea-kîng Club. — AU roembers 

are invUer} ta atiend the uieiting wlîiÇh 

66 164 287 307 463 

546 G55 659 643 707 

864 871 873 939 941 

1140 1141 1157 1179 1233 

1289 jf«> Ï372 1548 1566 

16i3 16S1 îysa 2062 2165 

23Û8 ^324 2371 2416 2468 

2>532 2G-14 2669 2678 2743 

mi 2974 S054 3155 3100 

3185 3275 s:si 3306 

« Christus » 

au Foyer Paroissial 

Sainte-Germaine 

Les amateurs de films religieux vrai- 

ment artistiques seront heureux d'ap- 

prendre que le Ciné-Rose donnera, cel- 

te semaine, trois représentations d" 

Ciiiistus. 

CVst itn spectacle sublime et tout de 

cii'couftance. 

La mise en scène et la projection fidè- 

le sur l'écran des visions que, depuis 

dix-neuf siècles, l'Ev&ngile a suscitées 

dans les âmes, font de Christus, dans 

l'ait. cinéniHiographique. une merveil- 

leuse, exaltation du civin. C'est la per- 

fection du gcaire. 

Les représentations de Christus au- 

ront lieu dans la rxlle salle «l'a Ciné 

Rose (près de l'église Sainte-Germain». 

— Tram n" 2) Jeudi, eu matinée à 

î heures : samedi, en soirée à 20 h. 45 ; 

dimanche, en matinée à 4 heures. 

A L'INSTRUCTION 

Journée du 23 mars 1931 

M. Couronne, doyen des juges d'ins- 

truction, a rendu son ordonnance de 

renvoi deys»! la Chambre des mises 

en accusation, dans l'affaire du faux m 

écriture de ec-miuerce. concernant Au-Jwiii be beld pn Tbursd.ay, 26 th of March 

gUSiit-Njcoias Morère, 68 iins. atfSfW 

d'affaires à Toulouse, détenu. Les faux 

portent sur dix.-sept irai tes s'élevunt a 

271.000 francs. 

M. Riuguière a renvoyé devant le 

tribunal correctionnel Martin Lhoret, 

ii.culpô de yol, détenu, et Da Siiva Abi- 

lio, détenu également, et prévenu de 

vol, bris de clôture. 

— Il a iiiieirogè et placé sous mandat 

de dépôt, Marius D..., ir-culpg de vol. 

M de Monsaber!, a enteiidu plusieurs 

témoins, au sujet d'i ne affaire de dé- 

tournement de titre au préjudice d'une 

succession. 

— I) s'est occupé d'un accident surve- 

nu le 13 septembre dernier, au cours 

duquel M- Jeap de la F représentant 

en soieries à Lyon, a heurté ot renver- 

sé deux piétons, avenue de Bayoïme, 

en face la Cartoucherie. 

reste de l'interi rétation est sans 

grande inïportance D'aiiinir*, inal«ré 

sa conscience, cette troupe correcte , 

n'est pas arrivée à sauver cette œuvre \ 

mat posée, mal rèsu.lœ, où il peut y 

atoir du sadisme, d« la folie, de ia per- 

«^n»«*«l~ P ***^ * ètra4 Wî " f' 4 ' 9 i truand Lansalott, employé, rue Sainte- 

ou ne se trntiVe pas la motnare traça ; Tuprèsa m e* TosAnhin* ii'in««« mit-i 

d'hnmsnité waie, le n-crtidra battement 1 S à Luchon. 8BldWwa * -* 0Wt4 

(H. G.), et Marie Doumeng, sjini, protessioa, 

à iio-niaudran. 

Jeau Salvan, ingénieur, à Lacaune-|e$i- 

i Bains, et Lydia (jalxet, saxis pruxe^siou, 

rue des Paradoux, 51. 

diim îoitf propre et sincère. Armand 

P1UVIEL, ' 

« Le Trouvère » 

le TreUrère bénéficiera ce soir manli 

d'une interprétatioa suseeptibls d'en assu- 

rer pleinement la succès. M. Carrère prê- 

tera sa be}le et puissante voix au persoj- 

aago de Mauriqus et Mme Barrau donnera 

à t.éonere teqte J expression dr.nnatlque dé- 

sirable. C'est M. Vahnoral, notre excellent 

baryton, qni Interprétera le comte Lu.)« 

arec toijt-a l'autorité que l'on sait. M. i>et- 

paay présentera iih fernand C* ilèbî* allu- 

re et Mnie dp Swetfka une Alpuena de la 

bonae tradition. 1^ ballet, préparé avec 

soin par Mme Nercy, sera dapsé avec la 

p)us "parfaite ^légarnce par Mme* pavlu 

Dyncoun, Marllnaf et les dames du ball't. 

L'orebe6*re. sous ta ijj»rti,-in de M ï,n 

fîorle, exécutera brillamment la partition 

da Verdi. 

Mercredi, à 90 h. 30, Bip, an bénéfice des 

Petits Toulousains aux Pyroné-,. avec Mnies 

Gelard, Gardy, de Lavareille. Jacqueline 

Saint-Pierre, MM. Deldl f 

Aliiony, jLavlgne, 

Csstel, Edouard Pfispax. 

Jeudi, 4 so ji. Thaï*. 

Location ouverte pour mardi et mercredi 

Pour jeudi, mercredi matin à dix heures. 

Allocation du Combattant 

Le maire de Toulouse informe ses 

administrés que le livret d'allocation 

du Combattant ne peut être remis qu'à 

l'allociitaire, ou. en cas d'in'prdictign, 

à son représentant légal 

Pour la délivrance de ce livret, il sera 

çjçigê de la partig la production d« la 

earte dij conibattànt, ainsi que la con- 

vocation qui lui aura été adressée par 

les soins du servjçe municipal des affai- 

res militaires. 

Le Coin du Locataire 

On nous communique : 

l.a Fédération des loe-ajairee et com 

merennts loi ataires de la Haute-Garni- 

nfi prévient tous le6 locatgirts et ses 

jidiiérents, en particulier, que, plus que 

jamais, i! est de tout*; nécessiié pour 

eux d'être écliirés sur la façon dont 

i'aufrnientatinn de 15 %. prévue par la 

loi du 29 juin 1929, doit être appliquée 

au 1er juillet 1031 

Tout récemment (en décembre 1930 et 

février lt-31), la Cour de cassation a 

donné ra ! oon à lu thèse soutenue par !» 

Fédérntjo i deyrtm les tribunaux cou- 

(A niant la m^-s'on des experts au su- 

jet de la valeur loraijvu des iccau.x en 

l'Jti 

Locataires, dans votre intérêt, ne si- 

gnez rien n'acceptez rien, sans venir 

nous consulter 

Défense devant tous les tribunaux, 

adhésions et renseipnements juridiques 

ions les iours, de 9 4 11 h 30 et de 14 à 

19 heuras ou sRifT* social, 5,•rue du 

Lanartjedoc, 4 Touioi-se. 

Nouvelles Religieuses 

UNION PAROISSIALE SAlNïrMI- 

CHEL-SAINT-EXUPÊRE — Aêmbl-'e 

générale, r* Le samedi 2S mars, à 

8 h. 30 du soir. 4, rae du Sachet, 

l'Union Paroissiale saint-Michel-Salnt- 

Exupère tiendra sa piemière assam- 

blée générale de l'année. 

Mgp l'Archevêque présidera cette im- 

portante réunion aq tours de laquellsi 

M. G--E. BQuchet fera une conférence 

su.' l'Encyclique « Rerum Novarum »- 

CONFÉRENCE 

DES AVOCATS STAGIAIRES 

La corférence des avocats stagiDirfls 

sous la présidence de M 8 Pigasse, bâ- 

tonnier de l'Ordre, a discuté la ques- 

tion suivante : 

Le propriétaire d'un fonds que sur- 

plombe une ligne électrique, a t-il un 

droit à indemnité pour le fait, même du 

L'irplomb 1 

M* Ramière de Fortanier, rapporteur; 

H« Vedel a soutenu l'affirmative ; M" 

Costa a soutenu la négative. 

Ont pris part à la oiscussion : Mes 

Roudié. de Monsnbert. H. Titubai, Si- 

gnorel, Mérimée, Mlle. Gardés. 

M' Ed. Tirr.bal a cenelu m qualité 

de ministère public. 

Après le résumé présenté sur la ques- 

tion par M. le Bâtonnier, la conférence 

consultée, s'est prononcée pour l'affir- 

mative. 

Sports etPrëparation Militaire 

at nlne P. M. la tîie sjiug rooni Qt the ftsat 

tloor, Café Durand, 12, Arcades du Capito- 

le. An English member, wiîl speak about 

an yery inieiesting topic. 

Orphéin Mixte de Lardenne. — Répétition 

générale ce soir mardi 24 courant, â 9 heu- 

res du soir au siège. 

Numéros gagnants de la topiiola du 22 : 

23S5 9347 955 2712 2475 2499 9477 2451 2512 

8301 2573 2488 2.617 Î466 8788 299S 

Les lots devi- t être retirés au ïlège, 

café Brousse-Foustié. 

Aurore ; Soeictô de centralisation artisti- 

que, pépélitiop du groupe orchestre mar- 

di 24 niars. à ?} heures précises, 12, me 

Traversière Saint-Geprges- 

Prochain concert ; présence Indispensable. 

Anciens Combattants. — L'Assoeiatloij rte 

Toulouse rappelle 4 ses membres adhérents 

que rassemblés générale aura lieu le jeudi 

2(j mars, 4 il heiifes, salle de l'Ancienne 

Faculté des Lettres, rue d© gémttfftt et les 

invite à y assister. 

Syndicat des Chasseurs des cantons Cen- 

trs-Sud, — Les sociétaires sont invités à firlcé par M. Jean Gaillard 

assister à la deuxièms assemblé» générale i h" mPme ?es rpuvres 

CONCERT DES CAPITOULS 

L'Association symphoniqiie * Les Capt 

trmls » a l'honneur d'informer le public 

j qu'elle donnera un concert le dimanene 19 

j mars, 4 dix heures du rn.itia, dans la saltej 

des fêtes du Conservatoire, ET6f \ e con. , 

coufs de M. nejdi. dn thâtrx d'» Capitole J 

I da M, Albert cor anglais, du tthéatre du 

; CapH 

et vous prient d'a^s'ster à ses obsècues 

-qui auront iieu le mercredi 25 mars 

l^rnand Kiquier, 58 ans. ru« Saint-Re- ^ à 10 neur es, sur la paroisse Saint. 

* sy . "'• 1 Nicolas 

rmussion, 72 ans. reuve casquet, r 0n se ré-jntra ft la roa«son mortuaire.. 

6? ruiï»de 'a Rèpiï-ilique. 

I1 p? s-ara pas fait d'autre invitation. 

On peut se procurer de» carte* d'invita 

tifTi 4 19, maison Martin-Goutié, 10, me 

d'Al--4ce. 

POUR LES PETITS TOULOUSAINS 

AUX PYRENEES 

La nonv0H7'fp, pour la 

soirée dé bienfaisance de demain mercredi, 

a été accueillie avec faveur. 

En effet. nif> enstitue uni spectaele du 

meillejir goflt pour tous le> «ires, avec sa 

mise en scène éclatante, ses deux ballets, 

s* musique et une interprétation supérieure' 

Aussi la feuiilA de loeation «e garnit, ra- 

pidement, au grand dommage des retarda- 

taires. Au prix ordinaire des places, la salle 

du Capitol* sera trop petite mercredi soir. 

MUSIC-HALLS ET CINÉMAS 

DE7 24 MAES 1031 

NOUVEAUTES. - Ce soir, à 8 h 45 

Gesky, la plus belle voix du music-hall et 

Je comiqpe Laurent dans l'opérette arabe : 

Virgile et son 

OIE DU CAPITOLE, — Tous les soirs 

et dimanche en matinée An"e nescluze.iu. 

Lucile Joël, Pierre Drlanh 1 oie Tout 

mésy 

Marte Dar.ssion, 72 ans. 

ehemin des Argonlets, Pcrlole. 

Marie Oisiieaux, 77 ans, épouse Simorre, 

rue Jeannott, h. 

Catherine Maury, 70 ans, épouse Bonnet, 

rue de la Concorde, 88. 

Paul Rois, 6g ans, rue des Tf ours. 56. 

nerthe Rarrère, 38 ans, rue Mi 1 - bri'er,!, 

Pierre Duffau, 68 ans, rue du n "nois/ij 

Bernard Feuillerat, 6i ans, rue Escoussjf;- 

res-Montgailîard, 29, 

COURONNES MORTUAIRES COSTES 

25 rue de Rémusat 25 

3S. 

Pompes Funèbre* Municipales 

rue Pargaminières, Toalous* Tel t! 10 

AVIS DE DÉCÈS 

Anciens Combattants et Victimes de la 1 est nouveau l rovuede Ch. Fprge. Succès, 

guerre (Union Fédérale . — Le comité fédê- , si ccès. 

Club Alpin Français et Ski-Club Toulou- 

sain. — Jeudi 26 mars. A 20 h. 45, nouvelle 

salle de rétablissement d'éducation physi- 

que du Docteur Arlaud, 40, rue des Coute- 

liers, proclamation des résultats des con- 

cours de sports d'hiver de la saison écou- 

lée. Distribution des récompenses ; pro- 

jections par M. Ramière de Fortanier. 

rai de la jj.njte-Garonae se réunira ie rtl 

manche 29 mars, & 9 h. du matin, salie da 

Café Bcrios, 14, Arcades du (jqpltqla. 

Troi.valltes. — Réclamer : a l'agent P3S- 

triot a la permanence, un portefeuille ; a 

M. nucheiro, téléphoniste au poste des 

pompiers au Capitole, une gabardine ; A 

M. Auriol, quartier Casselardlt (lac Maderj. 

une bicyclette. 

BÉiectiH privé 

, Ex-poiiciar dlpi. de la SOr. 

'T. enquête- rerher . surv 

13 rue Maletache 

TOULOUSE 

« QU'ON NE VIENNE PAS DIRE " 

QUE TOUS LES PEUPLES OOl- 

VENT ETRE TRAITÉS SUR LE œ 

MEME PIED D'ÉGALITÉ. SI L'ON 3 

VEUT DIMINUER LES RISQUES £ 

DE GUERRE, il EST JUSTE QUE « 

LES AGRESSEURS SUBISSENT 

DES LIMITATIONS PLUS SÉVÉ- ] 

RES QUE LES NATIONS QUI SE , 

REFUSENT A COMMETTRE DES g 

AGRESSIONS. « S 

M. MACINOT, 

Ministre de la Guerre. 

paramount . - spectacle p-rma- 

nerq, de 13 h. a 19 u 30 ; soirée â 21 h., 

it/aUons-nou», 

G ALLIA-PALACE. — H 

et a 21 b., l'Etranalre. 

15. 10 h. 30 

Monsieur Louis CLERC et sa famille; 

Magume veuv Jule-j GOMBER1' et sa 

famille : Madame veuve Elie AUREN- 

(JUE et sa famille, parents et alliés, 

opt la douleur de vous faire part de 

la perte cruelle qu'ils viennent d'éprou- 

vei en la personne ds 

Madane Louis CLERC 

Née Marie-Thérèse COMBERT 

Professeur au Conscrratc-ire 

Officier d'Académie 

leur épouse, fille, nièce, parente et 

alliée, pieusem it décédée à Toulouse 

le 23 niars 1931 munie des sacrements | 

de l'Eglise, et voug prient do bien vou- ! 

loir assister à b»3 obi^ques qui auront 

lieu la me.rcradi 25 mars, à 8 heures, 

en l'insisne Basilique Saint-Sernin. 

"in se réunira à 'a maison mortuaire 

18, rus Bnlayrae. 

A l'iç-ue rie la cérémonie rclipieusp. 

ie corps ««ra Iransporté a Apen, où 

l'inhtimatio.i aura lieu dan» le caveau, 

dp famille 

Il no sc>'a pas fait . 'autre invitation. 

Monsieur Henri FOURNIS, adjoint 

technique principal de r Hydraulique 

agricole, et Madame Henri FOUR£lfc . 

Madame et Monsieur Raoul PQ^"" 1 *': 

voyageur de commerce ; Maaarne « 

Monsieur René l-l)UliXlL, voyW«ur dt, 

commerce Madame et Monsieur la 

MARQUE, professeur à A «r i »«}. 

me et Monsieur Paul FOURNIE, eam 

taine d'infanterie à le^âJ^S!jS 

Rosé ; les familles FOURNIE et LA 

COMME ont la douleur de vou« «irt 

pa de la perte cruelle qu'ils ViaBfte» 

d'éprouver en U personne de 

Madame veuve Marie FOURNIE 

née FOURNIE 

leur mère, bello-mere, grand-mère . et 

tante, decédée le 22 mars l'.Ol, a ' Jt? 

,1» ui ... ..„,„ ,„-ior>i d assister • 

le 

tante < , _ 

de 84 ans. et vou» prient d a^s'^r 

ses obsèques qui auront lieu le m^cre 

di 25 mars 1031, A 10 heuiî» sur l» P a 

roisse Sainte-Germaine. „,»„«ire 

On se réunira à la maison mortuaire 

rue Capus, 11. , .,„,inn 

U ne sera pas fat', d'autre invitation- 

Pompe» Funèt.res Municipales 

u rue Paruamtnl*ree - réieulioo» 

TRIANON. — A 15 heures et â 21 

Héaernftlon . attractions 

n. 

AMÉRICAN-GOSMOGRAPH.- Ce »ot>. 

a 9 ht'iires, t'£col« des Siren:s et l'Entant 

de Noël. 

Mmmmmmtmm^tWÊtmitWÊ^mmi^. 

ï THEATRE DU CAPITOLE 

Madame 

I.ACOMUE veuve MALATEP.RE 

, Mademoiselle Lêa 

l'ERRE ; Monsieur Marcel MALAU'" 

„h, ,„a r.nston MA 

î... 

pompe,» Funâtira* Générales 

nie Lafnv*tte - TélèHione !0-Sf 

'A 

AUJOURD'HUI 

Bureau 20 h. PJdeau 20 h. a 

« LE TROUVÈRE » 

MM. GArlBERg, VALMQRAL, 

DliLP/\.\Y, MKSTBF 

Mmes M, BABRAD, ,ie SWETSKA, 

de LAVA|tE|U,{i 

Chef d'orchestre : M. LAPORTE 

Madame veuve Etienne BUCHE ; les 

familles, parents et alliées, ont la dou- 

leur de vous faire art de la perte 

cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la 

personne dp. 

Mademoiselle Jeanne BUCHE 

pieusement decédée le 22 mars 1931, à 

Tape de 7/ ans, et vous prient d'assister 

à ses obsèques uni auront lieu le mer- 

credi 25 mars 1931, à huit heures, sur 

In. paraisse Notre-Oanio la Dalbade, 

On se réunira à l'église. 

Jl ne sera pas fait d'autre invitation. 

PonU'es FunAhrns Uum.uuaje* 

ft rue i'anrsmtnl*r»« Félè m« t1-«t 

RE ; Monsieur et Maih.ine Gaston * £ 

L.VH'.KiîK et leur fils : 'es fa»»» 

M XLATFitRE. I.ACOMBE. DEBONJ - J 

MAMER8, ont la douleur de vous'»'' 

part de la perte cruelle qu'ils vienne» 

d'éprouver en 'a personne de 

Monsieur Jules MALATERRE 

Gendarme en retraite 

Médaillé militaire 

Croi.r de guerre 

Chevalier du Nichan IfllUar 

leur époux, père, beau-père, 

père, frère, beau-frère et gendre, «

REMERCIEMENTS 

* Ie %KHMAN ; Monsieur Léon DEtiE et 

SSclame née COU HIJ ET .Mademoiselle 

5? J^cJ ner.Ë • Monsieur Louis Dfc.CE ; 

£f 'mmiuës ' BOURDET, DANOELY. 

ÏBRM*N et DÊGfi. profondément tou- 

?hés des nombreux témoignages de 

sympathie qui leur ont été donnés à 

l'occasion du dé les Allemands, plies sous une 

discipline de fer, jouissaient d'un 

certain bien-être. 

On ne peut qu'indiquer en un court 

aperçu tout '.s les grandes questions 

que soulève dans l'esprit du lecteur 

les pensées de ce grand méditatif 

qu'eit M. André Bridoux. 

« ta quali'ê de nos souvenirs est 

liée, dit-il à la qualité d'âme dont 

nous avons fait preuve en les re- 

cueillant. » 

Cest ce qui fait lr beauté pro- 

fonde des Souvenirs du Temps des 

Morts. 

Lucien PRADELL, 

de l'ouvrage extraordinaire de M. 

G.-B. Means, enquêteur du minis- 

tère de ' (ustice aux Etats-Unis sur 

la Mort étrange du Président Har- 

ding. (Paris, Pion, 8, rue Garanciè- 

re, 1 vol. 15 (r.) 

Ouvrage extraordinaire, c'est le 

mot, et il est faible. Je ne sais pas 

de roman plus extravagant. 

Harding va succomber. Le scan- 

dale est aux portes de la Maison- 

Blanche. Déjà ocs journaux entre- 

prennent des campagnes. Aucun ins- 

tant n perdre. Mme Harding lance 

la nouvelle du voyage en Alaska. 

Chose étrange, elle choisit, elle-mê- 

me, la suite et le personnel qui ac- 

compagneront le Président. Elle est 

sévère dans son choix... Le train 

quitte Washington, roule vers 

l'Ouest, traverse des plaine* et des 

Pendant tout le gouvernement I déserts, atteint Vancouver, tout bai 

Harding, la Maison-Blanche était gnô dans la lumière polaire. Quel- 

repaire de voleurs et ! ques heures plus tard, les éditions 

Koies, RsiMps et piaita 

Pour ne pas faire de faux pas, on doit 

ne point sortir des limites de ses dons. 

* * 

Je vols dans l'homme un grain de pous- 

sière qui nourrit des illusions et qui est 

fondé pourtant à entretenir des espérances. 

{ feu ; pour ceux-là, il ne s'agit que de 

triompher ; tous les moyens sont bons, 

même la justice : c'est une de ces conven- 

tions dont on se sert toujours sans y 

croire jamais. Ces gens-là ont trop peu de 

candeur pour y croire pour leur compte. 

Us calculent mal, ce* calculateurs : si 

leurs maximes ne sont pas vaincues par la 

force du christianisme éternel, le bolche- 

visme viendra, il s'emparera de leurs 

biens, U confisquera leur liberté. 

* 

* * 

Les six jours cyclistes 


C'est te champion aviateur Rossoutrot 

aui, hier, à 23 heures, a donné le 

ftépart. 

Classement à l'issue des sprints • 

Jer. Mouton-Bresciani, couvrant dans 

l'heure 42 km. 750 : à un tour 2°, Cou- 

pry-Boucheron ; 3° Pecqueux-Renaud; 

4 e , Linarl-Dir.ale ; 5e, Pélissier-Leducq; 

6", Raynaud-Dayen ; 7», Blanchonnet- 

Marciliac. 

8. Charlier-Deneef; 9. Choury-Fabre; 

Le bolchevisme codifie ce que l'hypo- 

crisie pratique en se cachant. 

Mes maximes sont écrites pour les ca- 

ractères qui ne se résignent pas aux 

maximes du duc de la Rochefoucauld. 

• 

* * 

L'envie taxe Indistinctement toute supé- 

riorité d'orgueil. 

* 

• • 

Partout, dans notre société, pragmatiste 

et utilitaire, nous voyons personnages dé- 

brouillards, experts à tirer leur épingle du 

Bordeaux 

16 Juin - I^Juillet 

te 

Kempen-Pijnenburg ; 12. Merviel-Fou- 

caux ; 13. Raes-Decorte ; 14. Broccardo- 

Buschenhagen, à 2 tours ; 15. Opper- 

man-Lamb. 

A la fin de la deuxième heure, après 

2 heures de course. 82 kilomètres sont 

parcourus par l'équipe Mouton-Bre- 

soiani tou jour seule en tête. 

chromé 205 

plaqué SCO 

or....l05£ 

devenue un repaire de 

de comparses douteux. On y trafi- 

quait, on y violait les lois, on y 

transgressait les principes sacrés 

sous le regard Intègre de Washing- 

ton. 

Voulez-vous une liste sommaire de 

quelques-unes des faveurs dont on 

faisait la vente 1 

Droit de vendre l'alcool sous la 

protection du gouvernement ; 

Chantage envers tous les services 

du gouvernement ; 

Ventes d'acquittements. 

Pauvre Harding I II faut le recon- 

naître, il n'a été qu'un instrument 

du sénateur Daugherty, qui le pous- 

sa au gouvernement de l'Ohio, puis, 

lentement, à la présidence des Etats 

Unis. Harding résistait. Il voulait 

continuer sa profession de directeur 

de journal. Il aimait la tranquillité, 

le silence, la vie bourgeoise. Les 

missions, les honneurs officiels l'ef- 

frayaient et son ambition était de 

courte vue. Mais Daugherty, avec 

son flair politique, ne le lâchait 

pas d'un pouce et, sans cesse, il 

affirmait à Warren Harding qu'il 

avait la tête d'un Président des 

Etats-Unis. 

En réalité, ce dernier avait sur- 

tout de forts appétits. Il cachait mê- 

me derrière son masque d'homme 

respectable une histoire de mœurs. 

Daugherty comptait là-dessus pour 

tenir son homme et transformer la 

Maison-Blanche en une caverne de 

voleurs. 

Aussi, à peine Harding est-il nom- 

mé et installé qu'il se fait donner 

le ministère de la justice ; puis il 

s'entoure d'une sinistré bande de 

politiciens, de capitalistes, d'indus- 

triels, de hauts fonctionnaires, de 

gens du monde dont ce Jess Smith, 

qui se servait de télégrammes offi- 

ciels pour se faire expédie» les com- 

plets dont il avait besoin. 

Le Président était ligoté. Il si- 

gnait, contre-signait lej pièces que 

lui présentait son ministre. Lente- 

ment, il déshonorait les Etats-Unis 

tout en passant en revue la flotte, 

l'ar.ée, les cadets de l'Ecole mili- 

taire, les Sociétés des anciens com- 

battants. Enfin, chaque fois que 

l'exigeaient ses hautes fonctions, de 

son wagon, il saluait d'un large 

coup de chapeau les suffragettes, les 

boys-scouts, les écoliers d'Harward 

qui agitaient, avec enthousiasme, 

de petites bannières étoilées. 

La gloire ! 

Non, le drame... Un drame qui at- 

teindra des dimensions shakespea- 

riennes, avec l'entrée, en scène, de 

Mrs Harding. Le policier Means ne 

cache pas, à plus d'une reprise, l'ef- 

froi que lui donnait le caractère de 

cette femme, à la fois froide, calcu- 

lée, ambitieuse, amoureuse malgré 

sa décrépitude. Elle sera le nœud 

du drame et sauvera Harding mal- 

gré lui. Elle le fera suivre. Elle en- 

tourera les amis du Président de 

pièges Soigneusement dissimulés. 

Bref, aidée d'un inspecteur de grand 

style, elle fera les choses les plus 

inouïes : enquêtes sur tous les fonc- 

tionnaires de la Maison-Blanche, 

vols de documents, de correspondan- 

ces, vol de la fourrure de la maîtres- 

se de Warren Harding. Elle veut 

des preuves î Puis elle agit... 

du soir annonçaient la mort du Pré- 

sident des Etats-Unis. Les détails 

étalent brefs : 

« Le décès est dû à une intoxica- 

tion alimentaire. » 

L'honneur était sauf. 

Il faut lire ce livre puissamment 

dramatique, mille fois plus passion- 

nant qu'un roma i pour apprendre 

à connaître mieux cette Amérique, 

dont l'imitation fatale menace de 

nous étouffer. Peut-être, en démas- 

quant le monstre hypocrite, arrive- 

rons-nous peut-être à nous dégager 

de son étreinte et à nous sauver. 

Armand PRAVIEL. 

Amaigrissement, Tristesse, Inappétence, Insomnies, Anémie, 

Maladies de la Peau (Gourmes, Impétigo, Dartres, Eczémas), 

Maladies nerveuses, Glandes, Ganglions, Perte des forces. 

A Travers les Lettres 

CHARLES GÉNIAUX 

Nous avons appris avec regret la mort 

prématurée du romancier Charles Géniaux, 

qui, originaire de Bretagne, avait fini par 

adopter le Languedoc comme seconde pa- 

trie. 

Charles Géniaux avait brillamment dé- 

buté dans les lettres et avait obtenu, un 

des premiers, le grand prix du roman que 

lui décerna l'Académie Française pour son 

célèbre roman, la Passion d'Armelle Loua- 

nais. 

Dîans ces dernières années, les duretés 

de la vie littéraire l'avaient obligé à une 

production intense et, partant, inégale. Sa 

signature infatigable se retrouvait dans 

les feuilles les plus diverses, du Corres- 

pondant à la Dépêche. De là, des œuvres 

fort disparates, comme le Château du Clair 

de Lune, roman d'aventures, ou les Fau- 

cons, audacieuse transposition d'une his- 

toire de chez nous. 

Un de ses derniers livres, les Hiboux, où 

revit un peu de sa sauvage Bretagne, rap- 

pelle cependant sa première manière. 

C'est une triste époque au point de vue 

intellectuel, que celle où l'écrivain est 

obligé à un travail matériel écrasant et 

multiple, qui l'empêche de poursuivre en 

toute indépendance une grande oeuvre. 

UNE LAURÉATE 

C'est dès les premières années 

qu'on doit songer à prévenir le 

rachitisme chez nos enfants, c'est 

dès ses premières atteintes qu'il 

faut se hâter de le soigner. Voici 

quelques éclaircissements qui per- 

mettront à bien des mères d'inter- 

venir à temps. Dès le début de 

cette terrible maladie, les chairs 

de l'enfant deviennent molles et 

flasques, il perd ses forces, sa gaieté 

l'abandonne, il reste morne et silen- 

cieux, tous mouvements lui répu- 

gnent. C'est le moment d'inter- 

venir au plus vite, sinon le mal ne 

tardera pas à se développer, la tête 

et le ventre prennent bientôt un 

volume considérable, les os com- 

mencent ù s'affecter, l'épine dor- 

sale fléchit, se courbe en divers sens 

et le squelette est plus ou moins 

déformé. Un enfant maladif doit 

donc être constamment surveillé 

de près, et soumis sans tarder non 

seulement à un exercice rationnel, 

mais surtout à un régime fortifiant, 

tonique et reconstituant où doivent 

dominer la chaux, les phosphates et 

les rayons ultra-violets judicieu- 

sement dosés. Chacun de ces élé- 

ments possède ses vertus propres, 

soit pour nourrir et recalcifier les 

os, soit pour faciliter la croissance 

et le développement du corps, soit 

pour favoriser la multiplication des 

globules rouges qui font d'un sang 

pauvre un sang pur et riche. C'est 

en tenant, compte de toutes ces 

indications que l'Ultra-Fortifiant 

Richelet a été créé, afin d'appor- 

ter à l'enfance et à l'adolescence) 

un secours indispensable. Cette nou- 

velle découverte a brillamment fait 

ses preuves, tous les enfants et 

jeunes gens soumis à son influence 

ayant été guéris. Grâce à l'Ultra- 

Fortifiant Richelet, renfermant do 

la chaux vivante sous forme de 

poudre d'os frais, du phosphore 

et du manganèse assimilables en 

totalité, des vitamines et des rayons 

ultra-violets indispensables à ia 

croissance et à la vie, les petits 

malades sont transformés à vue 

d'oeil. L'anémie, le lymphattsme, le 

rachitisme^ les glandes, les acci- 

dents nerveux, l'insomnie, l'amai- 

grissement disparaissent; l'enfant 

retrouve l'appétit et reprend son 

poids normal en même temps que' 

son sang se purifie et devient plus 

nutritif. Devant ces résultats, on 

P eut affirmer sans crainte que 

Ultra-Fortifiant Richelet est le 

remède par excellence des maladies 

de l'enfance et de l'adolescence, dues 

au développement et à la croissance 

notre descendance est désormais 

placée sous sa puissante sauvegarde, 

L'Ultra-Fortifiant Richeletse vend 

16 fr. 80 la grande boîte (impôt 

compris), dans toutes les bonnes 

pharmacies. A défaut et pour 

tous renseignements sur le trai- 

tement, écrire à L. Richelet, de 

Sedan, 6, rue de Belfort, Bayonne 

(Basses-Pyrénées), qui vous _• les 

enverra gratuitement. 

Marguerite Jouve, dont le dernier ro- 

man. Nocturne, publié par les Editions du 

Tambourin, vient d'obtenir le Prix Mi- 

nerva, s'était déjà, il y a quelques mois, 

signalée à l'attention de la critique par 

Le Maléfice. 

Ces deux oeuvres différentes comme fac- 

ture, révèlent l'une et l'autre un sentiment 

singulièrement tragique de la vie et des 

préoccupations métaphysiques. C'est que 

leur auteur appartient au Languedoc albi- 

geois, terre de tous temps favorable aux 

spéculations mystiques. 

Plus jeune de quelques années que le 

siècle, elle fit ses études dans le nord de 

l'Espagne. Venue par la suite à Paris 

pour s'y consacrer à ia littérature, elle y 

écrivit ses deux romans à quatre ans d'in- 

tervalle, consacrant toute la période qui 

les sépare à des études sur l'Inquisition 

méridionale, dont une partie va paraître 

prochainement. 

LES CONGRES 

EUCHARISTIQUES 

En dehors de l'alexandrin, toute me- 

sure sera admise. 

Les coupes devront être régulièrement 

reproduites dans chacun des couplets. 

Les poèmes, mis sous double enveloppe, 

l'une portant nom, adresse, devise et nu- 

méro ; l'autre uniquement la devise et le 

numéro, seront envoyées à la permanence 

du Congrès, Central des oeuvres diocésai- 

nes, 39, rue de la Monnaie, à Lille. 

Le dernier délai du concours est fixé au 

31 mars. 

SUR CLEMENCEAU 

A l'occasion du cinquantenaire des Con- 

grès eucharistiques et du Congrès national 

eucharistique de Lille (1 er au 5 juillet 

1931), un concours de poésie, avec 

500 francs de prix, est ouvert à dater du 

25 février. 

Les concurrents devront soumettre les 

paroles d'un cantique populaire, compre- 

nant le refrain et huit ou dix couplets. 

Le thème général sera La Royauté de 

Jésus-Christ dans l'Eucharistie et Le Cin- 

quantenaire des Congrès (1881-1931). 

M. José Vincent publiera prochainement 

à la Librairie du Dauphin : Clemenceau ; 

la médaille avait deux faces. 

On trouvera dans cet ouvrage non seu- 

lement la première tentative de jugement 

impartial sur Clemenceau politique, mais le 

premier essai consacré à Clemenceau écri- 

vain, «t Sur cet homme étrange et puis- 

sant, écrit José Vincent dans sa préface, le 

moment est venu de dire simplement le 

vrai... J'adore admirer et aimer. Je veux 

toutefois que ce soit à bon escient et ja- 

mais comme une brute... La vérité n'est 

jamais neutre... Il me faut mes coudées 

tranches et mon franc parler.... » 

LE BANQUET ERNEST PRÉVOST 

Le 27 février, a eu lieu à Paris, un 

dîner offert à notre collaborateur le poète 

Ernest Prévost, à l'occasion de sa croix de 

la Légion d'honneur. Ce dîner, qui compta 

120 convives, fut très affectueux et très 

brillant. 

Après quelques paroles du président, 

M. Paul Doumer, MM. Ch. Le Goffic, 

Edmond Haraucourt, au nom de la Fonda- 

tion Victor-Hugo; Sébastien-Charles Le- 

conte, au nom de ia Société des Poètes 

français; MM. Gaston Rageot, président 

de la Société des Gens de Lettres; Charles 

Méré, président de la Société des Auteurs 

dramatiques; MM. Paul Fort, Fernanr 

Gregh; M. Eugène de Ribier, au nom de 

la Revue des Poètes; M. Gérard Bauër, au 

nom des Critiques littéraires; M. Gaston 

Guillot; MM. Joseph-Emile Poirier, Châte- 

lain, Jacques Noir, et Mlle Lya Berger, au 

nom des amsi personnels et des collabora- 

teurs de la première heure de la Revue 

des Poètes; M. Gustave Zidler, en un 

à-propos en vers, louèrent tour à tour 

l'œuvre poétique et critique d'Ernest Pré- 

vost, « poète de la tendresse », et défen- 

seur de otutes les belles causes, son ac- 

tion indépendante et courageuse, la géné- 

rosité et la noblesse de son caractère, M. 

Paul Fort ie proclama « chevalier dîs Let- 

tres » et lui donna, au nom de teûs, l'ac- 

colade. 

Puis Mmes Segond-Weber, Andrée de 

Chauveron et M. Jean Hervé, de la Comé- 

die-Française; M. Stéphan Audel, et Mlle 

Fanny Robiane, de l'Odéon; Mlle Suzanne 

Rouyer, firent applaudir quelques-unes des 

plus vibrantes pages des Poèmes de Ten- 

dresse, de L'Ame inclinée, du Livre de 

l'Immortel Ami et du recueil qui leur 

succédera bientôt : L'Hosanna des Quatre 

Saisons. 

UN BEAU LIVRE A PARAITRE 

Nous signalons avec le plus grand plai- 

sir l'ouvrage que prépare actuellement 

M. Joseph Lacouture sur le Mouvement 

royaliste dans le Sud-Ouest (1797-1800). 

Cet ouvrage, important au plus haut 

point pour l'histoire locale et l'histoire gé- 

nérale, fera connaître les fluctuations de 

l'opinion publique à la fin de la Révolu- 

tion. Depuis le 9 tehrmidor, les Français 

débarrassés momentanément de la Terreur,- 

mais insuffisamment rassurés pour l'ave- 

nir, désirent un régime plus stable et 

moins arbitraire. Le mécontentement est 

exploité par les royalistes. L'insurrection 

qu'ils déclanchent dans la Haute-Garonne 

et le Gers (1799), loin d'être un soulève- 

ment spontané purement local était desti- 

née à s'étendre dans une grande partie de 

la France si le succès avait favorisé les 

insurgés dès le début. 

L'auteur à l'aide de nombreux docu- 

ments inédits journis par les diverses archi- 

ves du Sud-Ouest et les archives nationa- 

les, se propose d'étudier la préparation, les 

ramifications et les suites de cette révolte 

toujours sur le point de se reproduire jus- 

qu'au moment où la victoire de Marengo 

vient décourager les royalistes et les mé- 

contents. 

Jusqu'ici le mouvement royaliste pendant 

la Révolution n'a guère été étudié que dans 

la région de l'Ouest et un peu aussi dans 

la vallée du Rhône. Son action dans le 

Sud-Ouest est ignorée. L'ouvrage dont 

nous annonçons la publication prochaine 

comblera cette lacune et par la masse des 

renseignements nouveaux qu'il fournit con- 

triWjera à éclaircir un grand nombre de 

points obscurs de l'histoire du Sud-Ouest 

de la France à cette péi

Informations Commerciales 

Hcallotln financier 

Parut 23 mars. 

Le marche, dans r«n&emble, continue 

, lourd et sans a flaires. 

Rentes bden tenues : 6 % 1290 pro- 

gresse à 104 75 , 3 % reste à 88 20. Recul 

du Starbe 4 % & 118 60. d/u Turc 5 % a 

37 5u 23 mars 

ÀVALEURS LOCALES. — Actions : Société 

!ïa Ruche Méridionale, ex-coupon 24, 575 ; 

[(Société Méridionale Transport de Force, ex- 

ïcoupon 60, série A dédoublées, 850 ; série B 

nex-coupon 5, 880 ; Distributions Electriques 

MARCHÉ DES SUCRES 


Ouverture. — Courant, 186 50 payé ; pro- 

chain, 18 760 paye ; mal, 188 payé ; 

S d'avril, 18 750 ISS ; 8 de mal, 188 50 à 

189 ; 8 de Juta, 180 60 à 190 payés ; s d'oc- 

tobre, 190 a 190 50 payé» ; 3 de novembre, 

190 50 k 191 payes. Tendance lourde. 

Clôture. — Courant, 185 50 A 186 payes ; 

prochain, 18c 5o paye ; mal, 187 50 A 188 ; 

3 d'avril, 188 payé ; 3 de mal, 188 k 189 ; 

3 de juin, 189 50 à 190 payés ; 8 d'octobre, 

190 A 190 50 3 de novembre, 190 50 payé. Ten- 

d.tncecalme . 

Cote officielle ï 185 50 à 186. 

MARCHÉ DES CÉRÉALES 


Blés. — Courant, 18S ï avril, 180 ; mal- 

Juin, 178,74 i disponible, cote officielle 

178 et 180. 

Avoines. — Courant, 80,75 et 81.50 ; avril, 

!,75 vendeur» ; mal-Juin, 85,50 vendeurs. 

Farine» de consommation. — Cote offi- 

cieuse, 257. 

MARCHÉ DU HAVRE 

Bu 23 mars. 

Cotons. — Tendance soutenue. Ventes, 1,900 

balles i Mars, S71 ; avril, 878 ; mat,' 870 ; 

Juin, s 27; Juillet, 373 ; août, 37S ; septem- 

bre, 376 ; octobre. 37» ; novembre, 375 ; 

décembre, 380 : Janvier, 382 : février, 382. 

Cafés. — Tendance soutenue. Vente» 7.250 

sacs : Mars. 199 ; avril, 198 25 ; mal, 192 25; 

Juta, 191 50 ; Juillet, 189 25 ; août, 189 75 ; 

septembre. 188 6o t octobre. 185 25 ; novem- 

bre, 184 23 ; décembre, 183 50 ; le reste, 

ta cote. 

Laines. — Tendance estai» t Mare, 710 ; 

avril. 710 j mal, 710 ; Juta, 710 t JuUlte. 710; 

août, 710 iseptembre, 710 ; octobre, 710 ; 

août, 710 ; septembre, 710 ; le reste. Incote. 

MARCHÉ AUX BESTIAUX 

La Valette, 33 mars. 

Boarals. — Amenés, 2.226 ; Invendus iso ; 

ire Qualité, î.ieo ; 2e, MO ; 3«. 830. ' 

Taches. — Amenées, 1.U2 ; Invendues, 75; 

trlel qualité. 1.160 ; 2e, 910 ; 3e, 790. 

Taureaux. — Amené», 320 • invendus, 3o ; 

Ire qualité. 810 ; 2e, 830 ; Se. 770. 

Veaux. — Amenés, 1.493 ; taverdus, 20 ; 

lr» «raallté, 1.500; 2e, 1.300 Se, 1.160. 

MOutons.— Amenés, 11.108 ; Invendu», 400; 

Ire qualité, 1.020 ; 2e, 1.490 ; 3e, 1.310. 

Porcs. — Amenés, 2.351 ; Invendus, néant; 

Vente calme, cours en baisse sur le gros 

bétail ; vente très terme, cours en hausse 

sur les veaux ; vente calme, sans change- 

ment sur les moutons et le» porcs. 

Que de personnes traitent à la légère 

.une maladie d'estomac, et attendent, 

au milieu, pourtant, de plaintes répé- 

tées, que le temps la dissipe 1 C'est une 

profonde erreur, qui peut amener les 

suites les plus lâcheuses. Une maladie 

d'estomac assombrit l'existence, jette 

la tristesse dans tout un foyer, com- 

promet ou même ruine la santé. Com- 

bien de cas n'en connaissons-nous pas7 

Il n'y a pas de santé possible, pas de 

vie heureuse, avec un estomac qui di- 

. gère mal. Toute maladie d'estomac 

mars, j mérite, dès lors la plus sérieuse atten- 

e. can- 1 tion. C'est au début du mal qu'il faut 

aussitôt opposer Je remède, mais un 

remède qui guérit et qui ne donne pas 

seulement une satisfaction passagère 

provisoire. 

Pour digérer facilement n'importe 

quel aliment ; pour éviter la lourdeur, 

f oppression après les repas, neutrali- 

ser l'acidité stomacale, supprimer les 

migraines dues aux mauvaises diges- 

tions, désinfecter l'intestin, il suffit de 

prendre à chaque repas des Poudres 

de Cock. 

Les Poudres de Cock sont particuliè- 

rement indiquées dans les cas de gas- 

trites, dyspepsies, entérites, dilatations, 

vomissements, brûlures, indigestions, 

ballonnements, aigreurs, excès de bile. 

Les résultats sont merveilleux. 

Une boîte suffit pour démontrer leur 

efficacité ; 10 francs (cachets et com- 

primés), dans toutes pharmacies et aux 

laboratoires du Dr de Cock, à Jeumont 

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Oloniac, 22 mars. 

Vin» rouge», de 17 A 18 fr. 50 le degré, 

suivant qualité et conditions de retlralson 

avec appellation d'origine mtnervols. 

Ce» prix s'entendent A l'hectolitre nu, 

pris che zle récoltant, tous frais en sus et 

selon degré, qualité et conditions. 

Nîmes, 23 mars. 

Cours officiel de la Chambre de com- 

merce : Trois-six bon goût, 86', 1.000 Jr. ; 

trots-slx marc 86*, sans affaires ; eau-de- 

vie de marc, 62', 585 fr. ; vins rouges, Ara- 

mons et Montagnes, de 15 à 16 fr. 50 le 

degré ; Cost.lères, de 18 à 19 fr. le degré, 

selon couleur, qualité, situation, le tout 

nu. pris A la propriété : blancs, clairettes, 

rose, paUlet gris, sans affaires. 

MARCHÉ DES COTONS 

New-Orléan», 23 mars. 

Ouverture. — 2 1 avl». — Marcs, 10.82 à 

10.83 ; mai, 10.95 A 10.94 ; Juillet. 11.22 A 

11.19 ; octobre, 11.51, 11.52 à 11.50. 

Clôture. — Disponible, 10.44 ; mars, 10.69; 

mai, 10.81 ; Juillet, 11.07-11.OS ; octobre, 

11.37 ; décembre, 11.57 .; janvier, 11.68-H.i 

PRODUITS RÉSINEUX 

Londres, 23 mars. 

Térébenthine, soutenue Disp. : 43 1/4: 

mai-juin : 43 3/4. 

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F : 33 h : G : 13 | ; H : 13 5/8 : N : 15 3/4; 

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W W ; 14 3/4. 

Savannah, 23 mars. 

Térébeinttolne : 50. 

Résine : F: 485 ; W G : 680 ; W W 750. 

Bordeaux, 23 mars. 

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395 ; tendance ferme. Acheteurs repous- 

sent nettement des demandes de 400. 

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Exportations février. — Essence téré- 

bentine, 498 tonnes 2, soit 6092 tonnes 

depuis le premier mai. 

Produits secs : 2926 tonnes 4, soit 

43.094 tonnes 9 dtepuis le premier tnâi. 

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MARDI 24 MARS 1991 

Les Auditions parlS J. 

PROGRAMMES Du 94 MARS 

RADIO-PARIS (1.7ÎB m., 12 hw.) 

, .\ a h aa '„~~ Disques 1 Peer Gynt, Rlgo- 

letto. Les Truc» de Boltaclou, monnlogue ; 

Frères Joyeux, vais» , Dne Simple Pourée 

(Halet) ; La Forge de la Forêt (EUlenberg). 

1 3 h. 05. — Chansons populaires. 

18 h. 30. — Disque». 

19 heures. — Radlo-dUlogu* : Frédéric 

Lefebre et Jean-Richard Blarch. 

19 h 30. - Cour» d'allemand. 

„, ... h8urM ' ~ Radio-concert : Othello 

(Verdi), avec le concours de Mme Yvonne 

Gall, M. de Trévl, Slngher et Sorla, de 

l'Opéra ; orchestre sou» la direction de M. 

Henri Defosse. 

TOUR EIFFEL (1.740 mètres) 

19 h. 30. — Concert offert par L'Européen . 

Notre point de vue, pa, M. Etienne Fou- 

gère, directeur critique de L'Européen. Fes- 

tival Ernest Chausson. Notice d'Ernest 

Chausson, par M. André Delacour : Qua- 

tuor pour vlano et cordes ; Dcuz Mélodies ; 

a) Les aptlloms ; t>) Chanson perpétuelle 

(Charles Gros) ; Quelques danses : a) Dédi- 

cace ; b) Sarabande ; c) Pavane : d) Fer- 

lai» ; Trois mélodies : a) Nocturne (Mau- 

rice Bouchor) • J>) Amour d'Antan (M. Bou- 

chor) ; c) Le Temps des Lllas ; Pièce pour 

violoncelle et piano 

ÉCOLE SUPERIEURE DES P. T. T. 

13 h. 30. — Concert de musique enre- 

gistrée. 

15 heure». — An Collège de France, diffu- 

sion du cours de M. Miaxtineau sur « His- 

toire de l'Ile de France ». 

1 7h. 30. — < Le Satut des Colonies », par 

M. Marc Fraysslnet ; « Madagascar au 

temps Jadis ». par M. Vally. 

20 heures, — Concert de musique enre- 

gistrée. 

20 h. 30. — 800s les toits, pièce en un 

acte en vers de René-Paul Grotte ; L'Idole, 

drame en un acte de Robert de Thiac ; 

Le Joli rôle, comédie on un acte de Rap. 

mond Genti 1; Nous t'attendons pour pren- 

dre le Café, sketch radlophonlque. 

RADIO-TOULOUSE 

la S. 4», — concert. Accordéon • 

13 heures. — chansons espagnoles : Gra- 

nadtaa (Nln) 1 Cantllènede la Jeune FUle 

(Nin) ; Chant Andalou (Nln) ; Clavelito» 

(Valverdl) . Can tares (Turlna). 

13 h. 15. — Musique de danse. 

13 heures 30. — informations de dernière 

heure. 

17 h. 15, — Chansonnettes. 

17 h. 30. — Dernières nouvelles. 

17 h. 45. — Chants russes. 

18 heures. — Piano : Rhapsodie espa- 

gnole (Liszt) i Isoldina (Doucet) ; Etude Je 

Piano. 

18 h. 15. — Concert. Musique de danse. 

18 h. 80. Informations. 

18 h. 4S — Mélodies : H y avait un 

Thé tango (Borel-Clerc) ; Totnon, Lison (Cla. 

ret) j Danse Macabre (Satat-Sates) ; L'Or- 

gue (Loréal). 

19 heures .— Guitare hawaïenne. 

19 h. 15. — Tangos chantés, 

19 h. 30. — Information», 

19 h. 45. — Orchestre viennois 

20 heures. — Chansonnettes et monologues 

20 h. 15. — Soll divers. 

Do » h. 25 à 2a h. 55. — Mlle Phoscao 

présentera quelques disques. 

20 h. 55. — Chronique de la mode. 

De 21 heures.à 21 h. so. — Concert : Sym- 

phonie n*34 en do (Mozart) ; Allegro vl- 

vace ; Andante di molto ; Finale ; Qutatet 

en la majeur (Schubert) ; Andante. 

31 h. 30. — Chant. Opéra-comlquo : Lakmé 

(Del lies) • Des Pêcheurs de Perles (Blzot) : 

Thaïs (Massenet) ; Mireille (Gourod) ; Ma- 

non (Massenet). 

22 heures. — Retransmission d» l'orches- 

tre Jazz du Slon. 

23 tu 15. — Informations. 

23 h. 30. — Musique militaire. 

23 h. 45. — Chansonnette». 

24 heures. — Fin de l'émission. 

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12 heures 45. — Concert symphonique. 

17 heures. — Concert de musique enre- 

gistrée. 

17 h. 30. — Diffusion, depuis la Faculté 

des lettres de Toulouse, du cours public 

de M. Dottta, professeur. Sujet : « Les 

Grandes étapes de la Littératutre anglaise. » 

18 h. 30. — Radio-journal de France. 

20 heures. — 37* émission du Journal 

parlé de huit heures du soir », présenté 

par M. Louis Lespine. 

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extrêmement efficace contre les troubles 

ayant pour cause l'appauvrissement du 

sang et U dépression nerveuse, tels que 

l'anémie, la chlorose, la neurasthénie, 

l'affaiblissement général, les troubles de 

la croissance et du retour d'âge, les maux 

d'estomac, les maux de tête, l'irrégularité 

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21 heures. — Diffusion, depiUs le café dn 

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569 528 

553 526 

511 — 6 % 1924.. .. 533 

1065 — 5% 1928 1015 

632 — 414% 1929... 1017 

565 — 4 % 1930 997 .. 

569 10 Foncières 1879. . 520 

525 50 370 

545 405 

560 — cinquième ... 85 

"9 . 41« 

575 . 440 

440 . 220 

480 . — 1913 3 yt %. 458 

433 — 4% 1913 498 . . 

72 303 50 

425 . — 4% 1930 998 

4C3 72 25 

75 72 50 

84 45 Communalesl879 508 

500 . — cinquième ... 102 

517 , 5« . 

376 366 

438 409 . 

410 50 395 

409 429 

105 50 224 

507 506 . 

513 . 511 

325 . 509 

Communale»1926 

— 1927 

— 1929 

— 1930 

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Compt. National 

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— Lyonnais. ... 

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Rente Foncière . 

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Est 

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— 3 % nouvelle. 

— 2H% 

Lyon 

— 3% 

Méditerranée 5 % 

— 3% 

— 3% fusion. .. 

— 3% nouvelle. 

— 2V>% 

Midi 

— 3% 

— 3 % nouvelle. 

— 2*4% 

Nord 

3 % 2* série . .. 


— 2%% 

Orléans 

— 3% «ouvèlle. 

— 2%%. 

Ouest 

— 3% 


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Est Algérien. . 

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1012 

985 

124 

18400 

1250O 

1277 

2300 

1339 

1865 

606 

1650 

1235 

5150 

2615 

694 

1502 

834 

848 

969 

1060 

399 

3% 

375 

1545 

394 

595 

393 

389 

392 

373 

1180 

390 

395 

373 59 

2150 

407 

420 

397 

1429 

405 

392 

382 

879 

4()5 ' 

394 

376 

300 

605 

363 

567 

365 

'9 . 

— 3% 

Tunisiens 

— B.-Guel. 3%. 

Suez 

— 5% 

Métropolitain ... 

— 3 *5% 

— 4%. 

Distribution.... 

— 3 3/4% 

— 4% 

— 5% 

Générale électriq 

Thomson 

Elect. Métallurg. 

Tréflleries Hâvre 

Courrières 

Lens 

Boléo 

Penarroya 

Platine 

Kuhlmann 

Gaf sa 

— part» 

Prod. Chim. Alês 

Chargeurs Réunis 

Messageries 

— priorité 

— §H% 

— 5% 

Transatlantique . 

— priorité 

— 3% 

— 4% 

Voitures 

Air Liquide 

Pathé jouissance 

— capital 

Say 

B. Londres-Mex. 

Mexique 

Ottomane 

Foncier Egyptien 

Wagons-Lits ord 

Central Mining. . 

Rio-Tinto 

Azote 

Lautaro 

Naphte 

Carpe'c 

Pétroflna 

Raffiner. Egypte 

— parts 

Tabacs Ottomans 

Bque Indochine. 

367 . — Privée 2313 

830 . Crédit Algérien.. 930 

363 . Havraise Pénins. 115 

15900 . Nord-Sud 50! 

2470 .. — 4% 1909 447 

1265 . — 4% 1913 437 

463 . Omnibus 1004 

474 . — 4% 434 

22 35 Parisienne Ind. .. 472 

395 ,. Tram.Bordeaux. 308 

503 , — Français .... 5 j4 

526 . — 4% 406 . 

2645 .. —• Nice 510 

605 .. — Seine 250 

2230 .. — Var. 88 . 

1913 ,. Docks Marseille . 612 

1099 Magas. Généraux 2150 

790 . 1 Air Comprimé. .. 4770 . 

160 .. Câbles Télégraph 305 . 

460 . Electricité Paris. 1200 

456 j — 4% 477 

615 . ! Energie Méditerr 1284 

591 .1 — 5% 504 . 

1078 . — 4% 445 

2020 — Sud-Ouest... 1580 

456 . — Tndustrlelle. . 399 

192 Havraise Energie I620 

197 . Téléphone 845 

411 Gaz de Paris.... 500 

485 • Firminy 381 

450 Aciéries France . 360 

185 Longwy 1275 

352 Micheville 1330 

468 . Paris-Outreau. .. 1960 

1000 .. Chant. Bretagne . 22! 

1035 ! — France 140 

130 . — Loire 546 

140 . At. Nord-France 1100 

1782 . Chant.St-Nazairn 555 

93 .. Chât.-Commentry 4275 

359 . Constr. T ocomot 100 

825 Deeauvllle 300 

3745 .. Fives-LIlle 1445 

303 . Pontgibaud 2230 

1235 . Alès 136 

3575 . Forges Marine .. 900 

I445 . Jeumont 788 

422 .. — parts 2195 

10 50 Méditerranée... 810 

315 . Montataire 480 

572 .. Denan-Anzin... 2090 

600 Ariège 294 

700 .. Normandie 53 

125 . Métaux 2260 

8200 ,. Montbard 400 

Creusot 1600 . 

Senelle-Maubeuge 2545 . 

Basse-Loire 17 25 

Béthune 8675 . 

Bouch.-du-Rhône 674 

Tonkin 5025 . 

Comm.-Fourch .. 1267 .. 

Aniche 2640 .. 

Blanzy 1020 .. 

Carmaux 1251 . 

Grand'Combe... 853 .. 

Mines Loire 409 .. 

Maries 887 . 

Vicoigne 970 . 

Aguilas 190 . 

Algérie-Tunisie.. 4215.. 

Assoc, Minière . . 130 . 

Cuivre Pyrites . . 388 

Guergour 1780 

Krivol Rog 39 

Mokta cap 6850 . 

Nickel 331 . 

Ouenza 1902 

Tekkah 813 . 

— parts 2505 

Lil-e-Bonnières.. 655 

Pétroles 660 . 

Dynamite (cent.) 2475 

Saint-Gobaln . .. 3155 . 

Ctéar Fournier. . 528 . 

Rhône-Poulenc. . 1070 . 

Cusenier 2440 . 

Sucreries Brésil . 381 . 

Cim. Indochine . 660 

Polie -Chausson . 2310 

— parts 19175 

Galer. Lafayette. 143 .. 

Nouvell Galeries 709 . 

Paris-France.... 1780 . 

Agence Ha vas .. 1438 

Bergougnan .... 945 . 

Compteurs à gaz. 1655 

Gaumont 112 50 

Auer 1440 . 

Peugeot 340 . 

— parts 225 .. 

Pl. Young 5 % %. 860 

Angleterre 2 %%. 278 10 

Argentin 1896 . . 429 75 

— 1900 195 .. 

— 1907 2265 .. 

— 1909 2230 .. 

— 1911 358 .. 

Autrxhe 3%1"H 390 .. 

— sér e A 390 .. 

Autriche 4 %... 346 .. 

Belge 3%1873-09 58 50 

Brésil 4% 1889.. 228 75 

— 5% 1898 411 . 

— 5% 1909 M60 . 

Chine 1895 491 50 

— 1902 748 . 

— 1903 216 .. 

— 1908 1640 . 

— 1911 660 . 

— 1913 réors... 1599 . 

Egypto unifiée.. 381 75 

—- 3 y2 % 330 50 

Espagne Extér.. 289 75 

Hellén. 4% 1887. 1505 

— 5% 1914 393 . 

Italie 3 %% 97 . 

Japon 1907 462 

— 191 0 378 75 

Maroc 1910 1168 . 

Mexique 4%1904 40 10 

— 4% 1910 48 50 

Portug. 3% 1 s. 213 10 

Roumain 4%... 595 

Russe 1880 2 35 

— 1889 2 40 

— consolidé.... 4 40 

— 1901 2 20 

— 1891 I 90 

— 1896 I 85 

— 3 y» % 1894... 2 05 

— 1906 3 70 

— 1909 2 05 

— 1914 2 05 

Serbe 1895 118 50 

— 1902 695 .. 

— 1906 635 .. 

— 1909 620 . 

— 1913 134 50 

Suisse 3 ya %1910 482 . 

Turc unifié 48 05 

— 1914 36 90 

Bque Athènes. .. 167 . 

Land Bank 1400 . 

Orient 260 

Franc. Rio-Plata 841 .. 

Danube Save obi. 317 .. 

Nord Espagne... 1060 . 

— 1" 900 . 

Portugais 125 .. 

— 3% 1" 366 .. 

— 3 % 2« 45 50 

— 4% 1» 530 

— 4% 2' 62 75 

Saragosse 

— 1" 

Salonique 

Briansk ord 

Héraclée 

Sosnowice 

Silésie Zinc ord.. 

Lagunas 

Prowodnik 

Tabacs Portugal. 

Banque 

comptant 

1100 

850 

800 

665 

168 

' 2 

332 75 

Argentin 6 %. . . 399 

270 

373 

230 

Espagne Intér.. . 

499 

Dnieprovienne ,. 52 

480 

562 

Saut-du Tarn ... 1156 

, , 

602 

4610 

1145 

Ekaterinowska. . 239 

14900 

Astra Romana. . U4. 

Bakou 

Fco Wyom. ord. 307 

Grosnyl privil.. . 332 

— ordinaire. ... 139 

Mex. Eagle préf. 

Omnium Pétroles Ï47 

Royal Dutch 29325 

2975 

Shell 414 

61 

Steaua Romana. 84 

Victoria Pétroles 250 

32 50 

Kinta jouissance 680 

630 

64 05 

2260 

Vieille -Montagne 1640 

160 

232 

21 50 

2435 

Pointe-à-Pitre. .. 2455 

200 .- 

Sumatra 1795 . 

Tapanoélie 902 .. 

Casino Nice 322 .. 

Monaco 6150 

— cinquième... 1235 ,. 

— obligations.. . 288 . 

Est Asiat. Danois 5400 

B. Esp. Rio-Plata 382 .. 

A TERME 

Mexicain 5 %... 

3 % 

— 6 % (bons)..'. 

Balia... 

Brakpan 

Cambodge...... 

Caoutchoucs.... 

Chartered 

Colombie 

Concordia 

Crown-Mines.... 

De Beers ordin.. 

— préférence ... 

Diétrich 

Eastern 

I East-Rand 

Franco-Polonaise 

Fco Wyom. ord.. 

Geduld 

Goldfields 

Gula 

HotchWss....... 

Kuanchaca ..... 

Jagersfontein.. .. 

Kuala 

Malacca 

— préférence ... 

Malopolska 

Mexican Eagle. . 

Moza mbique.... 

Navigation 

Padang 

Phos.Constantlne 

— Tunisiens.... 

Randf ontein.... 

Randmines 

Shansi 

SUva 

Steaua France .. 

Tanganyika 

Terres Rouges. . 

Tharsis 

Transvaal 

20 35 

14 40 

371 .. 

51 

377 . 

113 . 

115 .. 

177 

92 75 

82 

536 .. 

671 . 

1092 . 

218 

83 50 

70 

79 50 

307 

509 

193 

112 

1640 

72 50 

168 

152 . 

127 

156 

56 50 

59 

51 75 

196 . 

346 

549 . 

250 .. 

125 50 

377 . 

43 50 

37 27 

203 . 

197 50 

236 . 

439 . 

147 .. 

Tubes Sosnowice 105 

Tubize privilégié 280 

Cours 

oomplémentalr 

Parauet 

Comptant 

Sexen.5%1931. . 101 55 

Groupement Cail 310 

Fonc. Indoch 290 , 

Suez Soc. civile. 4475 .. 

Elect. Gaz Nord. 970 .. 

Union Electricité 1055 .. 

Forges Nord-Est 874 . 

Dabrovf. Pétrol.. 35 . 

Bozel 445 . 

Union Europ... 1260 .. 

Montecatinl 280 .. 

Banque Guadel. . 3445 

Fonc. Colon 400 . 

Ch.l.B.Ayres obi. 2380 .. 

Pyr. En. Electr.. 2230 . 

Radio-Electrique 194 . 

Toul. Baz. privil. 1700 .. 

Toul.Baz. parts. 1730 ,. 

Gaz Lebon 840 . 

Horne et Buire. • 55 50 

Graissessac 305 .. 

Anderry-Chevill.. 951 .. 

Bor ordinaire. .. 3350 . 

Verr. Carmaux. . 460 .. 

Et.Roquelortact. 1645 .. 

SUcr. Coloniale. . 152 .. 

Bon Marché 605 . 

Paris-Maroc 67 ., 

Printemps 601 .. 

C" G" Industr.. 435 . 

Etab. Leroy.... 30 ., 

C" G'» Tabacs.. . 17 ., 

Est 6% 1921 A. 490 .. 

C* des Eaux 3% 391 ,. 

Bulgare 5% 1902 686 . 

— 1904 5% 729 .. 

— 1907 4H%... 618 .. 

Hellén. 4% 1910. 314 .. 

Asturienne Mines 281 

Kreuger and Toi. 3905 ., 

Central Pacifique 2055 ., 

Pampelune 890 ., 

Barcelone 960 ., 

Asturies obi. 1" s 860 . 

Wagons-Lits 4% 491 .. 

Banque 

Comptant 

Paris Foncier a. . 22 

Paris Foncier p.. 450 

Andalous. 570 

Electr. Gaz Pyr. 740 

Soud. Autog. A. 350 

Soud. Autog. B. 321 

Mines Albi parts. 565 

Roumano-Belge. 

Taies de Luzenac 

Azote Français.. 

Explosifs Minél.. 

Nav. Ext.-Orient 

Kong 

Soc. Tubize ord.. 

Andalous 

Indoch. Transp.. 

Haut Katanga privé,. 

22 .. 

2355 .. 

155 . 

80 30 

370 .. 

48 .. 

469 .. 

570 .. 

240 .. 

3345 

COURS DES CHANGES 

PLACES 

ÉTRANGÈRES 

LMdru. .. 

New-York . 

Allemagne. 

Argentine . 

ùr.v. 

Bulgarie .. 

Canada ... 

Danemark. 

|WPte ... 

Espagne .. 

Finlande .. 

Grèce .... 

Hollande.. 

Hongrie... 

Italie 

Japon 

Mexique .. 

Norvège... 

Petrograd , 

Pologne 

Portugal . 

Prague .. 

Roumanie 

rouge-SlavIe . 

Suide.... 

Suisse 

Uruguay .. 

l'Iatme 

UNITE 

DE CHANGE 

Valeur 

en France 

au pair 

1 livre 124 51 

100 dollars 2562 S« 

100 marks 608 01 

100 pesos ' 1083 48 

100 ttlgai 354 90 

100 mllrtlr 305 34 

100 leva 18 44 

100 dollar! 2582 38 

00 couronnes 684 02 

1 livre 126 17 

100 pesetas 492 49" 

100 marks 64 28 

100 drachmes 33 12 

100 florins 1025 95 

100 pengtt 44S 41 

100 lira 134 34 

ICO yen 1272 26 

100 pesos 1272 26 


100 zlotys 286 33 

100 escudos 2758 02" 

100 couronnes 75 62* 

100 lel 15 27 

100 dinars 492 49" 


100 francs 492 «9 

100 pesos 2639 78 

100 schilling 1 369 16 

CODES 

DU 

JOUR 

124 17 

25 55 

609 .. 

355 75 

683 75 

273 25 


133 85 

45 • 

684 25 

COURS 

DELA 

VE1LLB 


25 5S 

609 25 

355 50 

685 25 

271 50 


133 90 

686 50 

75 80 

684 50 

491 75 

Feuilleton du 24 mars 1931. 

LES LOUPS DU KL0NDYKE 

I 

GRAND ROMAN D'AVENTURES 

par* OTTWELL BINJNTS 

TRADUIT DE L'ANGLAIS PAR 

H. DE FONSECA ET. LE COMTE DE CASSARET 

CHAPITRE XVI 

UNE INTERVENTION 

QUI ARRIVE A PROPOS 

Ensuite, la proposition que devait lui 

faire Slackman l'intriguait... Ah 1 se di- 

sent-ils, si l'aveuglement qui m'annihile 

pouvait venir à disparaître 1... J'agirais 

par moi-même. Combien de temps reste- 

rai-je aveugle ? Je sais que cette infirmité 

disparaîtra... Mais, quand ?... 

L'infortuné restait assis, les yeux fer- 

més, évitant toute clarté, lorsqu'il enten- 

dit soudain un pas léger qui s'appro- 

chait... La voix do Charley s'écria : 

— Miss Stefanson, je vais rejoindre 

Slackman. N'oubliez pas votre promesse. 

— Soyez rassurée, je veillera', répondit 

la jeune femme, placée juste au-dessus du 

prisonnier. J'ai de la patience..-. Je ne 

fais que regarder son visage. 

L'homme se mit à rire et s'éloigna. 

Un léger murmure frappa l'oreille de 

Purnell. 

— Il ne faut rien leur apprendre... 

Vous comprenez : Ils vous tueraient dès 

qu'ils sauraient l'endroit du placer... Je 

les al entendus parler. 

— Je comprends t répondit Purnell. 

CHAPITRE VIII 

L'HISTOIRE OU LOUP-GRIS 

Lisette et son père firent entrer Roy 

— celui-ci encore tout étonné du titre 

qu'en l'accueillant lui avait donné le 

Loup-Gris — dans l'intérieur de la cabine 

en planches, demeure du chef de la tribu 

des Nohohis. Le jeune Anglais devait 

avoir une nouvelle surprise en pénétrant 

dans la pièce où on le reçut. Cette pièce 

était une révélation du confort de la terre 

du Nord. Les meubles étaient de fabrica- 

tion indienne, mais, dans leur simplicité, 

ils révélaient un charme particulier. Un 

tapis, composé de peaux d'ours et de 

loups, recouvrait le plancher de bois. Des 

tentures de cuir tanné ornaient les mu- 

railles. On remarquait trois ou quatre 

tableaux de valeur. Sur des étagères des 

livres étaient rangés. Un « cello » dans 

un coin, et sur une petite table à portée 

un violon et une pile de cahiers à musi- 

que. Au centre de la chambre préparée 

pour le repas du soir, une grande table 

recouverte d'une nappe à la blancheur 

éclatante ; trois couverts, de l'argenterie, 

des verres de cristal, sur lesquels se 

jouait la lumière d'une grande lampe... 

Autour de la salle, sur les murs des tro- 

phées de chasse témoignaient des goûts 

du maître de la maison. On y voyait la 

tête d'un élan, munie de superbes antlers 

(andouillers) celle d'un caribou, une tête 

de mouton de la montagne avec larges 

cornes recourbées en boucles... A une ex- 

trémité de la chambre, presque dissimu- 

lée par une tenture de cuir, une porte 

ayant de chnquc côLé des chevalets por- 

tant suspendus des armes, des cannes, 

des filets de pêche. 

Au premier coup d'oeil Roy se souvint 

des descriptions qu'il avait lues du con- 

fort et du luxe dont s'entouraient les an- 

ciens trapeurs de la Baie d'Hudson, long- 

temps avant que les chercheurs d'or eus- 

sent envahi la contrée, il pensait que ces 

vieux explorateurs avaient un digne suc- 

cesseur dans la personne du Loup-Gris. 

Lisette, après s'être excusée gaîment, 

quitta la salle et sortit par la porte que 

Roy avait remarqué. Cette ouverture don- 

n r t probablement dans la chambre à 

coucher. Le Loup-Gris prit la parole : 

— Je m'aperçois, sir Roy, que ma de- 

meure vous étonne ! 

— Oui, répondit franchement le jeune 

Anglais. J'étais loin de m'attendre à trou- 

ver dans cette solitude une installation 

aussi bien aménagée. 

— Vous le voyez, dit le Loup-Gris en 

souriant, môme les exilés recherchent un 

certain bien-être lorsqu'ils en ont le 

moyen. 

Le chef de la tribu des Nahonis marcha 

lentement le long de la pièce et s'arrêta 

devant l'un des tableaux. 

Voilà une toile qui, sans doute, vous 

intéressera ! 

Roy s'approcha du maître de la maison 

et jeta un coup d'œil sur la peinture. 

Ranleigh tressaillit vivement. 

Le tableau représentait, s'élevant. dans 

un vaste parc, un vieux manoir des Tu- 

dor. 

Le jeune homme, au comble de l'éton- 

nement se mit à siffler. Le Loup-Gris re- 

garda son hôte : 

— Vous reconnaissez la demeure, n'est- 

il pas vrai ? 

— Oui, c'est l'ancien château d'Anthor- 

pe ! Ma demeure ! Mon home ! 

— Elle fut la mienne jadis ! 

Ces quelques mots furent prononcés 

avec un accent de tristesse, qui impres- 

sionna le jeune baron ; celui-ci se tourna 

rapidement, la surprise peinte sur son 

visage : 

— Votre demeure autrefois ? deman- 

da-t-il. 

— Oui, il y a trente ans, avant votre 

naissance, mon jeune ami. Ici, je suis 

connu sous le noi.. du Loup-Gris, cela me 

suffit. Mais en Angleterre, dans le mon- 

de, je m'appelais Maurice Ranleigh. 

Tout en parlant, les yeux de l'exilé fi- 

xés sur son hôte exprimaient une dou- 

le profonde. 

— Vous n'avez jamais entendu nommer 

Maurice Ranleigh, ce prénom vous est 

inconnu. Je le comprends. Il y a des cho- 

ses que les familles honorables préfèrent 

oublier, des membres qu'elles retranchent 

de l'arbre généalogique, — comme du bois 

mort. 

— Mais, monsieur. 

— Chut ! Lisette arrive ! Le soir, nous 

serons libres de causer. Ah ! j'oubliais 

mes devoirs de maître de maison. Aprèa 

la course que vous venez de faii , vous 

serez bien aise, je pense, de vous débar- 

bouiller et de changer vos vêtements. 

Voulez-vous me suivre ? 

A ce moment, la tenture de la porte, sir 

tuée à l'extrémité de la salle, fut écartée 

et Lisette apparut... Une Lisette transfor- 

mée. Elle n'était plus la jeune fille que 

Roy avait contemplée agenouillés sortant 

l'eau du bateau dans le rude trajet de 

SUagwery à "yea ; ni celle qui pilotait la 

barqu: à travers le Box Canon et qui di- 

rigeait l'embarcation avec tant d'adresse 

et de calme au milieu des récifs du White 

Horse, celle, enfin, qui avait battu Ran- 

leigh à la course, lorsque tous les deux 

se rendaient au pays du Loup-Gris. C'é- 

tait une autre personne, une élégante Pa- 

risienne, revêtue d'une robè, faite à la 

dernière mode, se® pieds chaussés de mi- 

gnons souliers, une épingle de diamant, 

piquée dans ses cheveux. Roy la regarda 

ébahi et s'écria : 

— Oh ! Lisette ! 

Un rayon de plaisir et de gaîté et d'a- 

musement traversa les profonds yeux 

noirs de la jeune fille. 

— - Vous êtes étonnés et... 

— Non, interrompit-il vivement; je suis 

émerveillé, ravi. 

(A suivre.) 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

24 MARS 1931 - Bibliothèque de Toulouse

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