M - Bibliothèque de Toulouse

Sociale et Religieuse
Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMERO D CENTIMES
-— ' ^ I H;c>xiri>jE3TM:Ei«r,aE,s»
Trois mois Six moi» Un a.
Él-RASGtR (Union p°?i» •-) «O 4»
. «ujartis ysTtm: des i» et 15 rta chaqus mois et «eut payables d'avance
**• ^ J 2« atia4*
et cavaliers vous reconnaîtrez pour (ici 5
le grade. ..) M... et vous lui obéirez en 5
tout ce qu'il vous commandera pour le '
bien du service et l'exécution des rè-
glements militaires. »
Donc, la formule, elle-même, est limi-
tative et comporte une restriction. '
Etait-ce pour le bien du service qu'on •
demandaitau lieutenant-eotoneldeSaint- '
ïtérny et au commandant Leroy-Ladu- '
rie de faire l'assaut de couvents, d'opé-
rer contre des Sœurs, de les chasser de 1
chez elles, de mettre sur le pavé des
centaines et des milliers d'enfants des
pauvres confiés à leurs bons soins ?
Nul n'oserait le soutenir, et toute la
question est là. Je serais même fort sur-
pris si ce n'était pas sur ce thème que
sera échafaudée la plaidoirie de l'avo-
cat. '
Quoi qu'il en soit, les journaux qui,
jadis, chantèrent les louanges du major
Labordere — plus tard bombardé séna-
teur pour s'être refusé à obéir à un or-
dre dont, paraît-il, il n'avait pas bien
compris le but — somment aujourd'hui
le conseil de guerre de faire son devoir,
tout son devoir, car s'il faiblissait, ce
serait, disent-ils, la condamnation défi-
nitive de la justice militaire.
Ils oublient, ces braves journaux, que,
bien souvent, ils ont conseillé aux sol-
dats de refuser de marcher contre les
bandes révolutionnaires et même de ti-
rer sur leurs chefs.
Ils oublient aussi que le ministère dé-
funt a laissé passer les élucubrations du
Pioupioii de l'Yonne, et que le minis-
tère actuel laisse, à l'heure présente, af-
ficher impunément des placards invi-
tant les futures recrues à la révolte.
« L'obéissance passive du soldat ne
doit être exigée du soldat qu'au feu de
l'ennemi... », a dit Carne- 1, l'organisa-
teur de la victoire, s'adressant, du haut
de la tribune, aux législateurs de son
époque. .. nos grands ancêtres ! — tout
au moins les lmrs. »
« Les armes dans des mains servîtes
Sont toujours plus dangereuses qu'utiles
à l'Etat », a dit un autre ancêtre, J.-J.
Rousseau.
Témoin les prétoriens et mercenaires
romains. Or, il n'en faut plus de mer-
cenaires et de prétoriens, n'est-ce pas,
monsieur Zé va es?
«Vérité en deçà, erreur au-delà», estle
mot de Pascal.
Je n'ai certes pas l'intention de discu-
ter ici la théorie des « grands ancêtres »
transformant le soldat employé à l'inté-
rieur en garde-nationale et lui permet-
tant d'avoir, dans ce cas, une obéissance
raisonnéc.
Mais puisque cette théorie du soldat
se dédoublant pour les besoins de la
cause, est celle de nos Jacobins du jour,
je ne saurais m'expliquer que bonne
dans le cas du major Labordère, elle soit
mauvaise dans celui du lieutenant-colo-
nel de Saint-Rémy et du commandant
M?oy-Ladiirie.
lje s deux cas sont identiques quant
au fond : « Refus d'obéissance. » Us ne
«nièrent que dans l'objectif,
tre nna C K 16 ' gestion politique ; de l'ait
bordére lui a fait^'' 111? du ma Jor La "
d'obéissance »> èt 0l ^" leUre un « refus
louanges! "* n B chanté ses
Les consciences reliaient. P( , r1ii ,• .
nant-colonel de Saint-Rèn y | t Vlî" e"
mandaut Leroy-Ladurio n? t\u°Z
pas permis de concourir à l'exécution
d une simple circulaire relative aux cm
grégations, de charger, sabre auchi.
contre des Sœurs, et. en cela, ils ont ac-
compli un acte parfaitement honorable
Contre eux, néanmoins, on réclame"
toutes les sévérités du code ! 11 faudrait
cependant un peu de logique...
»Jf$$' octobre 1870, au moment de la
drapeaux de sa brigade à l'arsenal pour
y être brûlés. C'était, en l'espèce, bel et
bien un refus d'obéissance et, de plus,
accompli devant l'ennemi, circonstance
aggravante d'après le Code. Sa cons-
cience de soldat ne lui avait pas permis
d'obéir à ces ordres qu'il ne jugeait pas
pour le bien du service,
Est-ce qu'on lui en a tenu rigueur?
Certes non. Quatre ans plus tard, il était
élevé à la dignité de grand-officier de
la Légion d'honneur. Ce fut toute sa pu-
nition, punition tardive, mais combien
méritée!
Dans mon jeune temps,alorsquej'étais
capitaine aux spahis, on célébrait tous
les dimanches la messe militaire. Pour
cette messe, et conformément aux pres-
criptions du service des places, un pi-
quet d'honneur était commandé sous les
ordres d'un officiel- — Toute la garnison
xqtremrrai^-^rtmt^'de' rôle , à" la forma-
tion de ce piquet, sauf nous, spahis ou
tirailleurs, parce que — Musulmans ...
tout au moins nos hommes.
A cette époque, et bien qu'on fût déjà
en République... mais non celle d'au-
jourd'hui, on avait la discrétion de ne
contrarier personne dans ses sentiments
religieux.
Est-ce donc qu'on ne devrait pas avoir
la même discrétion quand il s'agit de
demander à des officiers notoirement
chrétiens de commander un service pré-
sentant un caractère aussi formellement
opposé à leurs convictions religieuses ?
M. le président du conseil, qui ne
saurait ignorer les « immortels princi-
pes. », aurait dû se rappeler l'art. 12:
« La garantie du Droit de l'homme et du
» citoyen nécessite une force publique ; :
» cette force est donc instituée pour l'a-
«vantage de tous, et non pour l'utilité
» particulière de ceux auxquels elle est
» conférée. »
Tous, c'est nous, catholiques, c'est-à-
dire la majorité des Français...
Particuliers, ce sont les fils de la
« Veuve » qui imposent aux FF. - , du
Parlement le méprisable vœu Pochon-
Cocuia éclos dans les Loges, et veulent
l'étouffoment complet du catholicisme.
N'est-ce pas M. Combes qui, dans sa
déclaration ministérielle, a proclamé
que « l'armée devait rester limitée à son
rôle de défense nationale et se garder
des incursions sur le terrain politique'? »
Si l'armée doit être tenue à l'écart des
passions politiques, à plus forte raison
ne doit-elle pas être mêlée aux questions
religieuses.
Nous posons la question, sans vouloir
la résoudre, aux républicains partisans
ou apôtres de l'obéissance conditionnelle
en matière militaire.
S'ils admettent que le soldatait le droit
de se révolter quand on l'invite à se ser-
vir de ses armes contre les institutions
républicaines , oseraient-ils admettre
qu'on l'oblige à combattre contre sa foi
et contre ses croyances religieuses ?
Encore une fois, toute la question
est là.
Commandant A. HUBAULT.
Mais les deux me reposent délicieuse- 1 ;
ment de la politique.
Grâce à eux, je jouis réellement le
dimanche du repos intellectuel dont
nous avons tous besoin, les ouvriers de
la plume comme les ouvriers de l'outil.
Ce n'est donc jamais sans un intérêt
curieux que je suis mon critique dra-
matique en ses incursions fréquentes à
travers la politique, car il est de ceux qui
se trouveraient à l'étroit dans le champ
exclusivement littéraire, si large soir-il.
Et à chaque instant M. Faguet fait
des expéditions heureuses dans la phi-
losophie, l'histoire, l'actualité.
Un jour il formulait — l'expression
m'a frappé — ses opinions en deux mois
bizarrement accouplés, maisd'une c rande
exactitude.
« ,1e suis, disait-il, un I.IBKP.AL HAUI-
CAL. ».
C'est-à-dire qu'il pousse l'amour et le
culte de la liberté jusqu'au fanatisme.
Je ne connais pas d'exagération plus
noble, plus généreuse.
C'est par ce violent besoin de liberté,
en effet, qu'on devient un honnête
homme et qu'on domine toutes les sectes
misérables et toutes les factions mesqui-
nes.
Aussitn'ai-je pas été surpris de trou-
ver sous sa signature, à l'occasion da
soulèvement féminin en Bretagne, un
éloquent plaidoyer en faveur du droit
politique des femmes.
La thèse est pleine d'intérêt, car elle
semble d'abord partir d'un paradoxe, ce
qui ne l'empêche pas d'aboutir à une
vérité indiscutable.
J'en veux donner ici même la partie
essentielle, convaincu pleinement que le
lecteur me remerciera de lui avoir
apporté cette belle gerbe du champ voi-
sin.
Nous avons dit qu'il s'agissait dos
vaillantes Bretonnes ; M. Faguet aime à
croire que le -gouvernement, si canaille
qu'il soit, n'osera pas poursuivre les
principaux auteurs des « rébellions »,
c'est-à-dire les femmes.
Et voici les raisons qu'il donne à
l'appui de celle impunité qui équivaut,
dans' sa pensée, non pas à un privilège
mais à un droit:
I ses brutales pour que, tant a Tnris qu'a Lesno-
ven, et Innt a la campagne) qu'A la ville, elles
se croient forcées, duchesse» ou croquantes,
deUescendro dans la rue, c'est un Signe coin.
c.'eU un siyno quo la loi n'est pas aussi bien
l'aito qu'on se plaità se lo vouloir persuader.
i : .!. encore une l'ois, quo voulez-vous qu'elles
fessent

Ï.UEKII 1" Septembre IOO«
Instruite et disciplinée est indispensable i pour procéder & la bénédiction du cuirassé
pour assurer l'intégrité du territoire.
A midi et demi, un banquet de 803 cou-
verts a eu lieu dans la cour du collège.
AU dessert, huit discours ont été pronon-
cés.
A trois heures, le ministre a inauguré
l'hôpital militaire : puis il s'est rendu au
Cercle militaire, ou a eu lieu une récep-
tion .
Hazeiiles, 31 août.
L'anniversaire des douloureuses .jour-
nées des 31 août et l«r septembre 1870 a été
célébré aujourd'hui A liazeillos avec la so-
lennité accoutumée.
Lnc roule considérable, venue des diffé-
rents points du département et même de
nombreuses villes de Fennec, s'était ren-
due à In chapelle provisoire ou un service
solennel s été. célébré à dix heures et
demie. _. ,
La cortège, dans lequel figuraient plu-
sieurs Sociétés d'anciens combattants et
de nombreux patriotes, après une halte a
la maison des « Dernières cartouches »,
s'est dirige vers l'ossuaire.
De magnifiques, couronnes ont été dépo-
sées sur le monument de l'infanterie de
marine.
LE ¥0YâGE 00 HOi D'ITALIE
"Wildpark, 31 août.
Vers i) heures, l'empereur et le roi d'Ita-
lie sont arrivés du nouveau palais ;ï la
gare o i se trouvaient le. prince héritier,
le prince Bltel-Frédéric et le chancelier de
l'Empire.
lin prenant congé l'un de l'autre, les
deux souverains se sont embrassés.
Vers i) heures,
lie sont arrivés
Mb MON DE
rr r :
m CIEL
Paris, 3î août.
Le parquet de ta Seine est saisi, actuel-
lement d'une très grave affaire de détour-
nement do succession.
Le plaignant est un conseiller de préfec-
ture: l'inculpé un personnage politique
influent.
Le parquet refuse cle donner le nom
avant d'avoir terminé l'enquête.
EN
EN BRETAGNE
Quimper, 31 août.
L'abbé Pichon. vicaire non rétribué à
Concarneau, vient d'être condamné à deux
jours de prison pour infraction à la loi
sur les attroupements.
Le délit de rébellion a été écarté.
Brest, 31 août.
Mlle Oain, filleule de l'abbé Manach,
recteur à Saiut-Meen, inculpée en même
temps quo Mlle Hugo 'is, .nièce du même
abbé, de jet de seau d'ordures sur les ma-
gistrats à Saint-Meen, contre laquelle le
juge d'instruction avait lancé un mandat
d'amener, a pu échapper jusqu'à présent
aux recherches de la gendarmerie de Les-
neven.
Brest, Si aoct.
M. Pichon, sénateur, répondant à une
déclaration du commissaire de police de
Lande: neau, annonce qu'il a adressé de-
puis huit jours a l'avocat de M. Pierre
Croc une déclaration identique à celle de
M, Soubigon, conseiller général, sur l'en-
gagement formel pris à Ploudaniel par les
agents du gouvernement, à savoir qu'il n'y
aurait ni poursuites, ni procès-verbaux.
Brest, 31 ao'it.
Mme Croc et ses enfants ont été autori-
sés aujourd'hui à voir M. Croc, à la pri-
son du fort Bouguen ; l'autorisation de
voir leur fils a été également accordée au
père et à la mère de l'abbé Sàlaun ; les
entrevues ont eu lieu en présence de deux
agents du service pénitentiaire.
Mme Croc a pu obtenir qu'il lui fût per-
mis d'envoyer d'un restaurant voisin un
bouillon et un plat de viande par jour à
son ma: -1 ,que l'administration pénitentiaire
laisse mourir de faim !
Ajoutons que. M. Croc, pour avoir uno
cellule un peu propre, doit payer 0 50 cent,
par jour a la prison.
M. l'abbé Salaun occupe lui aussi une
cellule particulière.
M. Leroy, juge d'instruction intérimaire,
est parti pour Hennés où il est appelé par
le procureur générai près la cour d'appel ;
M Denier, procureur de la République, l'a
accompagné à la gare.
M. Fenoux, juge d'instruction titulaire,
qui rentre de congé, reprendra demain
matin la suite des affaires de Saint-Méen,
Le Foigoëi et Ploudaniel.
M. Seigîand, commissMira de police de
Landemeau, n eu une entrevue avec le
procureur de la République au sujet du
retour des religieuses du pensionnat Saint-
Julien.
Quimper, SI août.
Voici les jugements prononcés hier :
Le maire de Concarneau, M. Billet ta de
Yiileroche, accusé de s'être livré à des
voies de fait suc ia personne d'un touriste,
est condamné à une amende équivalant à
;ï jours de travail.
ii, Cheu>»illard, inculpé de bris de scel-
lés, a fait défaut et l'atfaire a été remise
au !3 septembre.
Le tribunal inflige deux jours de prison
à M. Pierre de Malherbe, négociant à
Cou •itmeuu, qui s'est trouvé, dit l'accusa-
tion, aux prises avec uu gendarme.
6V6S
i République.
Paris, 31 août.
M. Pelletan, ministre de la marino. l'ait dé-
mentir qu'il ait adressé ait port une circulaire
réclamant dos fonctionnaires de tout ordro une
entière fidélité aux institutions républicaines
et leur demandant de faire élever leurs entants
dans les écoles de FFlat.
Paris, 31 août.
Un journal du malin publie la note offi-
cieuse que voici :
. M. reliai an partira dans les premiers jours
do septembre pour Bizerto, alin do so randro
compte do la façon dont doivent être employés
les crédits votés par la Chambre pour l'organi-
sation do la défense.
Lo ministre de la marine visitera également
la côTe occidentale de la Corse ; il a'arrêtera à
C.alvi ot a Ajaciîio.
f,e voyago n'aura pas un caraetèro officie! et
la muislro no séjournera quo pou do temps
à. terre.
Lo départ do Toulon aura lieu lo 7 sep-
ternbre. sur un cuirassé qu'escortera un con-
tre-torpilleur : M. Pcllotan sera probablement
accompagné du chof d'ôtat-mujor do la marino.
...Comme quoi M. Pcllotan, qui s'était jus-
qu'ici contenté comme excursion maritime do
faire le tour du bassin du Luxembourg, va
s'offrir un voyage dans la Méditerranée aux
frais do la princosse.
La loi sur la. marine marchande volée à
la lin de la dernière législature n'a pu en-
core entrer en vigueur par suite, dit un
journal gouvernemental, du retard ap-
porté dans l'élaboration du règlement d'ad-
ministration publique pour l'application de
. la loi.
> Or ce retard provient uniquement de di-
vergences, on pourrait peut-être dire plus,
» qui existent entre le ministre de la marine
et le ministre du commerce, au sujet de la
composition des commissions techniques
qui doivent être chargées, dans chaque
arrondissement maritime et dans celles
des colonie* françaises où l'utilité en se-
rait reconnue, do'procéder à la constata-
tion des vitesses pour l'application de
l'article G de la loi sur la marine mar-
chande.
, Le minisire de la marine, M. Pelletan,
' exige, dans nntérèt de l'armement et du
, commerce, que la marine soit représentée
dans ces commissions par un officier de
vaisseau, par un officier mécanicien de la
marine et un officier du génie maritime.
M. Maruéjouls n'est pas de cet avis ; il ne
veut pas que la marine ait la majorité dans
\ la corn mission et il demande ins ta m ment quo
; M. Pelletai) limite le nombre de ses reprà-
i sentants à deux ofiieiers au lieu de trois.
Là comme ailleurs, dans les sphères gou-
vernementales, chacun tire a hue et à ci t.
Paris, 31 août.
. Le brait ayant couru qu'on avait reçu
e de graves nouvelles de Chine au ministère
e des affairés étrangères, nouvelles émanant
- du lieutenant de vaisseau Hourts, corn-
e mandant la canonnière Or/y, au ministère
l de ia marine on a, en ei'et, reçu du corn-
' mandant du Redoutable un certain nombre
!" de dépêches relatives à des ^incidents qui
se seraient produits à Tekengt, mais ces
nouvelles ont été singulièrement exagé-
e rées et les incidents no p:ésentent au un
e caractère de gravité.
Voici, néanmoins, le télégramme que M.
e Pelletan vient d'envoyer au commandant
e du Redoutable.
La 1 oc t uro du rapport du lieutenant do vais-
seau Hourts ot ses dépêches ma font craindra
i r qu'il ne se trompe gravement sur son rfle.
D'accord avec lo ministre des affaires étran-
gères, jo vous invite à lui envoyer l'ordre da
se, ren ermer dans les termes (le sa mission.
}' do so réserver pour ia protection do nos natio-
naux, do s'abstenir do toute immixtion dans
ie les a lî a r es chinoises et, pour notre action poli-
U I tique, do laisser laire notre consul à la dispo-
33 j si t ton do qui ces forces doivent rester.
déclare ne pouvoir dire que Voisin est In- '
nocent, mais pouvoir affirmer qu'il n'existe
pas de preuves de sa culpabilité.
Il commence aussitôt une plaidoirie en
faveur de Voisin, dans laquelle il discute
point par point chaque accusation.
A C h. ipi, le président renvoie la suite
de l'audience à ce matin 8 heures.
Troisième journée
Le Mans, 84 août.
La séance est ouverte avec un quart
d'heure de retard par suite d'un accident
survenu au commandentant d'Ormesclie-
ville.
Le commissaire du gouvernement a fait
une chute en descendant d'un tramway
électrique; ses contusions ne l'empêche-
ront pas de siéger.
M. f.'smont de Courtisigny, procureur de
la République à Cherbourg, continue sa
déposition en faveur de Voisin.
M. de Courtisigny reproche à M. d'Or-
meseheville d'avoir fait une enquêta dans*
l'arrondissement de Cherbourg sans pas-
ser par son intermédiaire ; il conteste
certains rapports de gendarmerie concer-
nant l'altitude de Voisin depuis sa rentrée
en France et qui ont été lus à la première
audience.
Il dépose sur le bureau du conseil des
conti e-rapports.
M» Uamard trouve que M. de Courtisi-
gny entre dans de i détails qu'il vaudrait
mieux réserver pour la plaidoirie.
M. d'Ormeseheville inlerromp également
le témoin qui fait une véritable plaidoirie.
Lo président, au témoin. — M. le commis-
saire du gouvernement et M. l'avocat ne veu-
lent pas que vous pariiez; mais le conseil vous
y autorise, car il veut Être éclairé.
M. Osmont continue et termine par ces
mots :
S'il y a des misérables dans la famille do
Voisin, le plus honnête de tous, c'est encore
celui-là i
leciale de
m LA PISTE m mmm
Lcns. 31 ao. t.
Le conseil d'administration du syndicat dos
mineurs du l'as do-Calais, dans une réunion,
hier soir, à L-ns, a décidé, contrairement à ce
,|ue demande la Fédération des mineurs de la
Loire, de ne pas avancer lo congrô3 de Com-
mentry lixô au 37 septembre.
Le député Lamendin ass stait à la réunion,
il a été désigné, avec d'antres délégués, pour
.e rendre au congrès do Commentry.
Becîizoville, 31 août.
Une réunion publique vient d'avoir lieu. On
i voté un crdro du jour aux cris de : « Vivo la
grève I *
il n'y a pas eu d'incident.
Florence, SI aoCi.
La grève comprend vingt-cinq catégories de
eiétiers dont les ga 21ers ; l'usine à gaz ost oc-
upôe militairement.
Les journaux n'ont pu paraître sauf un,
i'Unila CaloHca ; les types désirent reprendre
ros aux environs du ni ueau le,' S 1 ,U ''oî*
ontre \Tliopinte ot Saint-PaDoul
l °^s.
Sur la route nous rencontrons uno r„ ,
piétons qui, trompés par line oto d9nn°r' 0 4a
çoniréres. vont prendre position n.,iî!î " 9 n»
bosso de Montmêr, croyant de iV^ our 11 o u
vie la manœuvré, Los ?ih , , pouvoir u
vrrront rien. Les o^ZC^T^l»* «a -
8 kilomètres i— La ville d'Afiun Karahissac, Auatolie
centra commercial important, a été presque
entièrement détruite par un incendie qui a
duré trende-deux heures ; les dégâts sont con-
sidérables.
-^^-^ Suivant un télégramme do Managua
(Nicaragua.) ie volcan M essaya est do nouveau
en activité ; on a entendu de fortes détona-
tions.
La Stampa apprend de source cer-
taine que lo ministre du trésor travaille acti-
vement, avec lo concours de M. Toroieili, am-
bassadeur d'Italie â Paris, a préparer la con-
version do la rente.
La commissaire anglais, sic James
Maekay, mécontent du libellé de l'ôdit impé-
rial approuvant le traité de commerce anglo-
chinois, a réltisé d'apposer sa signature a co
traité et il a ajourné son départ.
Le Gouvernement général de l'Algérie
Paris, 81 ao :t.
De graves dissentiments se sont élevés,
s'il finit en croire ta République, entre
M. Kevoil, gouverneur général de l'Al-
gérie, et le président du conseil.
On va jusqu'à dire que M. Revoil ne
reprendra pas son poste.
M. Ile voit se serait, dit le. journal de
M. Méline, aliéné la sympathie de certains
parlementaires en insistant pour conser-
ver plusieurs collaborateurs dont il < ons -
dorait lo concours comme nécessaire à
1 accomplissement de sa tâcha
Il aurait, notamment, refusé de se sêpa-
COMMERCE DES VUS
VO/ficial du 93 aoct publie one statistique
donnant le nombre d'aeetolitres do vin enlevés
do ciioz les récoltants depuis lo 1er seplembro
1001 jusqu'au 1er aolit UX)2, et cn mémo temps
le nombre d'hectolitres formant, à cetlo der-
nière dato, lo stock choz los marchands en
gros.
Il a été enlevé 4 1 374 523 hectolitres ; lo stock
est do f4.16P.83S hectolitres.
Voici les chiffres pour los dôpartemonls de
la région ;
Ariège
Aude
Avoyron
Haute-Garonne
Gers
Lot
Lot-et-Garonne
Pautos-ryrènées
Pyrénéos-tirientalcs ..
Turn.
Tarn tt-Guroano
Vol: i la liste complète des candidats et des
candidates admis à ce grade universitaire.
(Los numéros qui suivent los noms indi-
quent l'ordre de mérite du candidat.)
Agrégation Ce philosophie, président du jury:
M. Lachelier. — 1. Mil ot. S. Dandin, 3, ece-
mqvo Guillaume et Wallon, 4. Bobet, 5, Au-
bert. - ---•%) a acheté son
déploiement en s'engagaant depuis le ch.itesu
de Salles .jusqu'à Bourrut et-Batiè.
Sa cavalerie s'est mise on marche sur 1s pohi
do Montver qui 0-

U PRÉSIDENCE DE IA COMME
11 paraîtrait que M. Bourgeois ao vou-
modéré, mais qui a déjà donné des an. e»
radicaux-sociahsles Ç°»tie (I ^, u ^ n {^
Quant au vieux Bnsson. il est biule.
CHRONIQUE LOCAL
maréchal des-
_ Gendarmerie. — Par déci-
R0D£Z ;^r-lîe en dale du 14 août, les
,lon miwsteiiell e en nt ^ ^
militaires. don t jt ls .
n? œ !ficBelLmîis Naval, maréchal des :
lArHê au 4»'régiment d'artillerie, p-ropose
n u son corps, nommé élève gendarme a
cheval dans l'Aveyron.
M François Charles Louis Thibaud, ex-
matelot aux équipages de la Hotte, proposé
par ia compagnie delà Vendée, nommé
gendarme à pied dans l'Aveyron.
M Michel Thomas Manus DéJean, de
Saint-ixoire, ex-cavalier au BP régiment
de cuirassiers, proposé par la compagnie
de l'Aveyron, est nommé gendarme à che-
val dans les Douches du-Rhône.
Etat olvll.— Naissances : .Tulietto-Elise Bay-
nal. avenue Tarayre, 26; Marguerite-Juliette-
Marie A'binet. rua Villaret, 4.
HAUTES-PYRÉNÉES
V1C-DE BÎGORRH. — Accident de
voiture. — Un accident de voiture est
arrivé mardi dernier au nommé Romain
Durïau, jardinier, près le pont de l'Echez,
en se rendant à Tarbes avec sa charrette
chargée de tomates qu'il transportait au
marché.
Cet accident est dû a la rupture de la
sous-ventrière et le cheval ayant pris peur
recula jusqu'à un fossé assez profond à cet
endroit et où le véhicule culbuta, sans
dessus-dessous, emprisonnant le malheu-
reux conducteur qui ne pouvait se dégager.
La victime appela au secours, mais ses
appels ne pouvaient être entendus, per-
sonne ne se trouvant en ce moment sur les
lieux de l'accident; ce n'est qu'un quart
d'heure après qu'il a pu être dégagé, par
des passants, de sa triste situation.
EVIAUBOURC5UET —Acte de probité.
— M.Alfred Dabadie a trouvé, ces jours-ci,
dans un de ses champs, une montre en or
d'un grand prix.
Ayant appris qu'un membre de la fa-
mille Berges l'avait perdue en chassant,
n'eut rien de plus pressé à faire que d'aller
porter la précieuse trouvaille à son pro-
priétaire, qui lui offrit en échange la som-
me de dix francs. M. Dabadie refusa cette
somme en disant qu'il n'avait fait que son
devoir.
Cet acte de probité et cle désintéresse-
ment fait le plus grand honneur à son au-
teur, auquel nous adressons toutes nos
sincères félicitations.
Cour d'assises
C'est le lundi, 23 septembre, que s'ouvriront
les assises pour lo troisième trimestre 1602,
Trois atïaires seront soumises au jury :
1» litiges, de Cahors, pour banqueroute fraudu-
leuse.
Ministère public r M. do Andrèis, substitut.
Défenseur : M" Munm-iiourdin.
2" Talou. de Catus. vol qualilié
Ministère publie : M. de Andrèis, substitut.
Défenseur : M« Besso.
S» r : irô„ols, de Flaugnac, attentats à, la pu-
deur.
Ministère public : M. Viilolte. procureur de
la République.
Défenseur : M< Besse.
Foires de fa semaine
Arrondissement de Cahors
Lundi 1" septembre. — Cahors.
Mardi 2. — Brayssinel-le-Gélat.
Mercredi 3. — Fontanes. Puy-l'Evêqua.
Jeudi 4. — Conçois, Monteléra.
Vendredi 5. — Lauzés.
Samedi 8. — Duravel. Bimogne, Saint-Cirq-
Litpopio, Sênaiîlac, TOuzac.
Arrondissement de Figeac
Lundi 1 ' septembre. — Aynac , Rotiquavroux
(commune de Labatbude).
Mardi 2. — Livernon.
Mercredi 3. — Bagnac-
Jeudi 4. — Capdenae. Sousceyrao.
Samedi 6. — t-aint-céré.
Arrondissement de Qourdon
Lundi \" septembre. — Montfaucon, Payrac
Mardi 2. — Frayssiaet, Le Vigan.
Jeudi 4. — Souiliac.
Vendredi 5. — (Yessensac, Dégagnac.
Samedi 6. — BeilhagueL
CAHORS. - Postes et téléaraphes.
— i ar décret, est autorisée la création
O un bureau télégraphique à Cazillac.
Tournée E. SsurelSy. — Prochainement, la
tournoo d opéra - eomiquo Edouard Daurelly
•donnera, sur la scène du théâtre da la vil'e
mie représentation avant au programme: lé
Chalet et la Fille du ilegiment.
• Collège de jeunea fille*. —Mlle Baron, char-
gée de ionclions do professeur do lettres au
cours soconda.ro da jeunes filles a Limoges,
est chargée, à titre de suppléante, des fonc-
tions de proiesseur au collège de Cahors.
Etat civil du 38 au 30 août. — Publications de
mariages : Pierre-Mathieu Baudet, charpen-
te/, et Catherine Del parier, roheuse. rue Saint*
eriest. !. ; Autcmo Baudet, cultivateur à Sai-
gne, près Cabors, et Delphine Lestrado, sans
profession, à Barapelle-Cahors
Mariages: tfèraud-.tean-Josepb, commis de
lînspecUon académique du Lot et Jennno-
Mai ,ot,.cam , maîtresse primaire au collège
î!fiîS ?8S r 0Hea; Jcan Caivet - cultivateur, et
Lugenia -Laurence (,'assan. sans profession
Décès: Jeanne Coudounéche. sans proies-
ston..lbans, rue Saint-Georges. 13- Teanne
f;.n
a
?„
!
'H
Sans
» ans. a Phospicè!
Aignon-Heary, sans proression. s» ans. boule-
ln„.,V an i b6Ua ' 93 : Jeanno-Marie-Anastasio
Ang.ade, 1 an, rua Saint-Pierre, 7.
Par codicille olographe du 23 novembre 1807 .
D 4 000 francs a chacuno des communes de
Miraval-Cabardès ot Latourette. pour la créa-
tion d'un Bureau de bienfaisance ;
2? îoîooo ir. a la fabriquo do l'église du Mas-
Cabardés; .
a» 5 000 fr. au cure dos Martys.
Par' testament olographe du 20 octobre 1001 :
i. ;;00 Tr. d l'ôgliso do Conques;
o, 300 fr. à l'éhiise du Mas-Cabardès ;
8» 400 fr. aux pauvres du Mas-Cabardès.
^-N.^. Par testament olographe en dale du
1G avril 1908. déposé en l'étude do M° Gieulle,
notaire à Castelnaudary, M. Lamy Emile, pro-
priétaire, décodé il Toulouse, lo 23 mai 1002 a
îait tes dispositions dont la tenour suit :
je donno 1.500 francs dont lo tiors pour le
Bureau de bienfaisance, un tiers à l'Hospice
civil, et un tiers à 1 Orphelinat do Castelnau-
dary.
Par tostament olographe en dato du
3 février 1000. déposé en l'étude do M* Ami-
goes, notaire à Carcassonne. M. Gilis, do son
vivant, négociant en papeterie, demeurant a
Carcassonne, où il est décédé, le 21 mai 11)02,
a légué, la nuo propriété :
I- D'une somme de LOOO francs au Bureau
do bieniaisanco d'AIzonne ;
?• D'une somme do 1,000 francs à la Caisse
des Eooles d'AIzonne.
Par testamment public en dato du
27 avril 1002. déposé en l'élude cle M 0 Hoché,
notaire à Arques, M. Jean-Baptiste Gieulles,
décédé à Bennes-Ies-Baina, le 30 mai 1003, a
lue dixième du prix do vente d'une maison
siso à Hennes-'es-Bains ot contenant une
source d'eau thermale, pour la fondation d'un
bureau de bienfaisance, a la commune do Ben-
nes-los-Bains, drnt les habitants auront droit
à l'usage gratuit des eaux de la dite source
dans lo cas où elle serait exploitée.
Los héritiers intéressés à un titre quelconque
sont invités il prendre connaissance du testa-
ment qui peut les concerner, et sont informés
qu'il leur est accordé un délai do trots mois, à
partir de la date du présent avis pour adresser
à la prôrecturc, 2e division, soit leurs moyens
d'opposition à l'exécution des dispositions tes-
tamentaires sus-ênoncées.
Dons et
mm
legs
, ill^? ,''. l e o ographo en dale du 20 décem-
bre 13,2. dépose en l'élude de M<
Monsieur le directeur de la République r
des Travail leurs. 1
Dans votre numéro du 21 août 1002 votre ré- c
dacteur attitré « Louiset de Roquelaura » par o
avec infiniment de gràco et do tact du petit 8
curé de Mauroux qu'il trouve fort laid et de
tfuilo 1res cxi (T u.i'-. ^
.1 e n'ai pas î'honneur de connaître M. Louiset i
de Boquelaure que je suppose mignon, svelto B
et bien fait.
Néanmoins, de peur da me tromper, je lui
rappellerai ce viel adage que je lui saurai gré
de méditer :
« tl n'est de loqueteux, boiteux et scroTu- .
leux. qui ne trouve à redire au corps do son
semblable. »
Votre bien humble serviteur, Do'Foun,
Curé do Mauroux.
M. le curé aura certainement les rieurs j
cle son côté et nous l'en félicitons. <
Cependant, j'exagère quand je dis tous,
car le destinataire, lui, rit pour son pro- !
pre compte aux dépens des adversaires ,
qui veulent bien lui donner la réplique
Le patoisant Louiset, le rédacteur lu- i
brique des Farceurs, serait rudement volé
si, au lieu de donner de l'importance à ses J 1
déjections, les honorables membres du !
clergé qu'il attaque lui répondaient par-
le silence, le signe le plus cruel du dé-
dain.
Certes, nous comprenons que les per-
sonnes étangéres à. la presse ne se ren-
dent pas compte de l'intérêt que peut avoir j
un journaliste, c'est-à-dire le journal, a j
recevoir des correspondances, môme très
dures de ses ad versaires ; c'est son viati- j
que, c'est le piment qui donne un sein- i
biant d'intérêt à la feuille, lui attire des
lecteurs trop curieux en même temps que :
les" éléments, de nouveaux articles.
Nous comprenons les polémiques sur des j
sujets sérieux, avec des journaux sérieux, i
mais les conversations avec les Louiset, j
quelque mordantes qu'elles soient, ont j
pour eilet principal de faire bouillir sa ;
marmite.
Or, ce n'est certainement pas là le but
des correspondants accidentels des Far-
ceurs.
La meilleure, lapins s .Ire des ripostes,
c'est le silence, le néant, le vide, c'est-à- !
dire ta mort du journal par inanition, par
défaut de combustible.
'Boutes nos excuses pour ces conseils ;
d'un professionnel qui connaît son monde. !
T. S.
Troisième session ordinaire des conseils
municipaux
En vertu d'un arrftè préfectoral, les conseils
municipaux do toutes les communes du dépar-
lement du Gers sont convoqués pour lo di-
manche 17 août prochain, à l'effet do tenir
leur troisième session ordinaire qui sera close
le 81 du même mois.
Corps de sapeurs-pompiers
M. le préfet du Gers vient d'envoyer à tous
les maires des communes tlu département du
Gers qui possèdent une compagnie de sapeurs-
pompiers régulièrement organisée uno" lettre
pourjeur induru -r les prescriptions auxquelles
ils doivent se tu {fermer afin que des dispenses
soient conférées aux hommes do l'armôo terri-
toriale faisant partio îles compagnies de leur
commune. C'est la première fois quo la loi
votéa lo 8 avril 1.902 va être appliquée dans
notre département. Espérons qu'elle le sera
dans la plus large mesure possible.
AUCH. -- La fête locale. — Voici le
programme de la fête locale qui aura lieu
du jeudi 11 septembre au mardi 16 du
môme mois :
Jeudi 11. vendredi 12 et samedi 13 septembre
grand concours spécial d'animaux de la raco
gasconno et carolaise.
Samedi 18, dimanche ii4 et lundi 15, concours
Uépartoinonlai de produits vilicoio, horticole
maraîcher, agricole ot de photographie agri-
cole, organise par la Société d'encouragement
à 1 agriculture.
Dimanche 14, ii 8 heures du matin, distribu-
tion de secôurs aux indigents do la communo
a 8 heures du soir, illumination de Photo! de
ville et do l'esplanado d'Etigay; à 8 h. Ii2
concert par la musique du 88' d'infanterie: à
10 heures, grand feu d'artifice; à U heures.
; grand ba'. bataille do Heurs, dos confetti et do
1 serpentins.
Lundi 15. grande foire; a 8 heures du soir,
illumination du cours d'Kligny; a s h. jc_>,
concert par la musiquo des sapeurs-pompiers'
; sous la direction do M. L. Bouoôe; a lu heures
; grand bal populaire.
I „ Mardi 16. a 2 heures, courses de chevaux au
Couloumo ; a 8 heures du soir, illumination des
allées d'Etiguy; a 8 h. 1,2, concert par l'Union
; jnuslçtle uo la liourro ; à 10 heures, grand
Le jet des fleurs, con'elti serpentins ot les
• fa &d?s'
l iet
0 s SS S ° ra SCUi aUt0I ' iSe t,0Udant
; Courses d'Auoh. - DEUXIÈME JOUR-
3 USE. -- voici le programme des courses de
• chevaux qui auront lieu, le mardi ld sep-
tembre, à a h. 90 de l'après-midi, sur l'hip-
• uni l'nmu ,1 n Cnnin .i..,A . *^
secrétaire do la Société, rao do Lorraine, 8, a
Auoh.
Prix des Haras (arabes et anglo-arabes).
800 francs, dont 500 francs oflorts par lo Gou-
vernement de la République et 300 francs par
Société, pour chevaux entiers, honaros et ju-
ments do demi-sang, do pur sang arabe et
anglo arabo, do 3 et 4 ans, nés et élevés en
France, comptant au moins 25 p. 0,0 do sang
arabe, n'ayant jamais gagné uno sommé de
5.000 irancs en un ou plusieurs prix. Kutréo :
25 francs.
000 irancs au premier; 200 francs au second;
100 francs sur les entrées au troisième Dis-
tance -. 2,100 mètres environ.
Engagements jusqu'au luuJi 8 septembro,
avant 8 heures du soir, chez M. Paul Pérès,
secrétaire de la Société, rue do Lorraine, a
Auch.
Prix international (trot attelé. — Rendement
do distance.
oevj francs offerts par la conseil municipal do
la \iilo d'Audi, pour tous chevaux de toute es-
pèce et do tous pays, de 3 ans et au-dessus.
5'JO fr. et l,!des" entréos au premier; 100
francs, et 1(3 des entrées au deuxiomo ; 50 fr.'
et lo dernier tiers au troisième. — Entrée : 25
fr. For ait 10 Ir. — Poids libro. Dislanco : 4,000
mètres environ .
Engagements jusqu'au mardi 9 soptembre,
avant 8 iieures du suir. chez M. Paul Pères,
sôcrcla re do la Société, rue do Lorraine, 8 à
Auch.
Prix do la société sportive d'encouragement,
(Prix spécial.)
2,000 francs, offerts par la société sportive
d'encouragement dont 1,600 francs au premier
et 400 francs au second, pour chevaux de 3 ans
et au-dessus, n'ayant jamais gagné un prix ce
5,000 frades, ni un prix principal de la société
sportive d'encouragement, ni 8,000 francs on
plusieurs prix. — Entrée : 50 fr. moitié forfait;
lo troisième triplera son entrèo. — Distance :
2.00.) mètres environ.
Engagements jusqu'au mardi 0 septembre
avant 2 heures du soir, chez M. Madelaino, 3,
ruo Scribe a Paris.
Prix de la villo d'Auch (course de haies t ré-
clamer :
1.000 francs, dont 853 francs offerts par le
conseil municipal de la ville d'Auch.. pour tous
chevaux do 4 ans et au-dessus à réclamer pour
5.000 fr.
— Entrée ; 40 fr., moitié forfait, 200 francs,
au second sur lo prix ; le troisième triplera
son entrée. -
Distance 2.800 mètres environ.
Engagements jusqu'au mardi 9 septembre,
avant 2 heures du so r, chez M' Laller.ient, 1
ruo do Gastiglione, h Paris.
Prix do la société (Steeple-chasse-handi-
cap) :
l.ooo francs, offerts par la société des courses
pour tous chevaux de 4 ans et au-dessus,
n'ayant pas gagné 15.000 Irancs en courses
d obstacles. — tëhlréa : 40 francs moitié forfait
les deux tiers des entrées au second ; le der-
nier tiers au troisième. Tout gagant après la
publication des poids portera 3 kilog. do sur-
charge. — Distance : 3.400 mètres environ.
Publication des poids le jeudi 11 septembre,
4 midi, à Paris.
Engagements jusqu'au mardi 0 septembre,
avant 2 heures, chez M. Lallement, 1, ruo do
Gastiglione, à Paris.
Un steeple-chas©
Les passants qui cheminaient hier, vors six
heures dans la rue Lapoyroo.se ot dans la ruo
tlu Poids-dc-l'lluilo. eurent le plaisir d assister
a un steeple-cha.se organisé par les agents ot
deux individus qui semblaient vendro des allu-
mettes de contrebande.
La police, sous l'œil bienveillant de laquelle
la vento des allumettes so consommait, perdit
enfin patience et ello enjoignit il une jeuno
femme do vingt ans. Mar.o L. ., do lui luisser
IO r le contenu du tablier. Celle-ci s empressa
do détaler cn même temps qu'un individu por-
teur d'un paquet suspect.
Les agents los poursuivirent aussitôt ; mais
la bosogna fut quelque peu pénible. L'individu
« qui a do la vitesse » disparut en un clindVril
dans la ruo Saint -Antonio du T. Quant a la
femmo ello s'entrava dans sesrobos et tomba,
barrant la route aux agents qui durent Iran-
chir « l'obstacle ».
Toutes ces circonstances sauvèrent le com-
père, qu'on perdit de vue.
Pendant co temps, la « petite », qui venait de
so relover, s'en donnait à cœur joio d'outrages
aux agents. File fut conduite au Capitolo pour
ce seul délit ; car avant do tombée, son com-
père avait ou lo tomps de lui arracher lo ta-
blier et lo contenu. Du resto quelques instants
après il reparaissait lui-même les mains aux
pichos et venait demander aux agents dans
quoi but ils lo poursuivaient ainsi. Fabula
acla erat.
Les agents ont dû so contenter do prendre
l'état civil de la demoiselle. La oupturo est
faible quand on songe a Mme Humbert !
Querelle d'Automédons
Hier, vers 5 h. 1(8 do l'après-midi, uno que-
relle a éclaté entre cochers stationnant sur la
place La ayetle en lace l'hôtel do l'Europe,
/îprés un échange d'aménités, ils en sont
venus aux arguments frappants. L'un d'eux,
monté sur son siège, injuriait son camarade,
comme de sur son IrOno. E'automèdon injurié
perdit palience ; il escalada le siego ot un pu-
gilat s ensuivit. La plus cruelle blessure lut
celle dont souffrit lo pantalon do l'assiégé
qui l'ut déchiré dans toute sa longueur.
Une foule considérable s'amassa aussitôt sur
les lieux et la polico intervint pour inscrire
deux réclamations : celle d'un uutomèdon qui
demandait des réparations pour les outrages
reçus et celle do I autre qui demandait dos ré-
parât ons pour le pantalon déchiré. Après quoi
tout rentra dans l'ordre.
Bain
Soirée de soleil et d#
Taxe du pain, a partir du 17 courant. — Bain
blanc, lo kilo, u 31; pain do monago, 0 27.
Beautnont do-Bomagno.
Marché du 30 août :
Matinée pluvieuse Soirée de soleil et d#
pluie.
Assez do inondo, il s'est traité un certain
nombre d'affaires.
Voici los cours pratiqués :
Ilallo aux grains. — Blé fin. do 15 75 ft 13 50;
blé mêlé, 15 ; avoino. 7 50 à 8 25; haricots, 2J :
lévos. îl a 12 l'heetol tre.
Fourrages. — Foin 2 a 2 50, pailla 1 h 1 ,to.
Volailles. — Poules 4 23 A 5 ;,o. poulets 2 50
à 3 00, dindes 10, pintados 5 25 à 5 ,5, canarda
3 2ô a II 85. pigoons 1 a 1 25 la puiro.
G'ufs 0 75 la douzaine.
Lapins domestiques 1 23 i 1 75 pièce.
Gibier. — Cailles 0 00, pordreaux 1, lapins
sauvages 0 00 à 1 10, lièvres 4 i 50.
Ail petit 0 40, movens 0 uo. beau o 83 à I,
extra 1 2) et 1 lo la gerbe, choix 0 50 a 1 lo 100.
pommes do terro 3.
Los gens .se plaignent de co quo lo coup de
temps d'hier votulradi a causé do réels cl sé-
rieux dégâts dans la campagne.
Ma s, vignes, gerbières, tout a été martvrisô.
IIAUTK-GAUONNE
llevol.
Marché du 23 aoat. Prix du bétail sur pied
los 50 kilos.
Bœuf :I0 fr.: vache 27 ; veau 45 85 ; mouton
48 85 ; brebis 43 80 ; porc 40.
Céréales. — Blé les 80 kilos 17 00 ; soigla
12 »» ; maïs 13 75; avoine 8 75 ; pommes de
terre i fr. 50.
17 00 ; soigla
pommes de
LUCHON
Ascenseur. — Grand hôtel du Casino.
Les MALADIES de la GORGE st da NEZ
Autour des Manœuvres
NOS HOTES
Les Iroupes qui étaient cantonnées dans la
journée de vendredi a Toulouse, nous ont
quitté hier malin. Nous avons dit ailleurs quo
la concentration s'était opérée dans notre ville;
aussi tous les régiments cantonnés, ainsi quo
notre garnison, sont parlis hier matin à qua-
tre heures et demie, se rendant aux manœu-
vres de division qui ont eu lieu dans la région
de Montastruc.
Nos casernes sont presque entièrement vides,
on n'a laissé quo la quantité d'hommes nèces-
! saires a divers services et aux besoins impré-
vus de la villo.
Au Polygone stationnent encore des détache-
ments qui travaillent au ser . ico des subsistan-
ces. Le train Scotte. composé d'une machine et
do c voitures, traversa plusieurs l'ois la ville so
rendant dos Minimes à Saint-Cyprietr pour
I pourvoir aux approvisionnements,
i Quant aux botes, ils continuent ,4 arilucr en
i ville, où il se l'ait tout un mouvement do dô-
! placements, surtout d'automobiles,
j Lo général Brugère, accompagné de sen aide
i de camp, le capitaino Anthoino. parti hier ma-
tin pour lo champ des manœuvres, est rxvcnu
: a cinq heures do l'après-midi, monté sur uno
! grosse voiture automobile que pilote lo capi-
; tains Lévêque.
! Cuire les hôtes eue nous mentionnions hier'
i sont encore descendus au Grand Hôtel do la
! tue do Metz. MM. les intendants Duhamel et
i Bupp, notra compatriote, M. lo contrôleur
j d'armée Audibert. lo capitaine do Mandres,
i attaché A l'état-major du 17» corps et un cer-
tain nombre d'officiers d'ôtat-major.
Ces officiers assisteront aux manœuvres
montés sur des automobiles. Les automobiles,
qui sont do grosses voitures de course Renault
pilotées par des amateurs qui ont olïert gra-
i cieusement leur concours pour transporter, a
do grandes vitesses, les officiers d'un point, a
l'autre do la région dos manœures. Nous n'a-
vons pas compté moins de onze voitures ran-
; gèes au garage du Grand-Hôtel où des chauf-
feurs leur donnaient avant l'étape des soins
méticuleux.
DES OFFICIERS ÉTP.ANGEBS
Un certain nombre d'officiers anglais et amé-
ricains sont arrivés hier dans notre ville et
sont descendus a l'hôtel de l'Kurope pour venir
assister aux grandes manœuvres on ama-
teurs.
1 Ce sont le général Whceler do Boston, le
capitaine Norman, le major Cot P.ildame, les
capitaines Badeliffo et Goùgts, lo major liarper,
tous venânt do Londres.
Les guérisons obtenues par l'Audiphone
invisible Bernard sont innombrables, et
tous les jours l'on signale des prodiges
nouveaux qui s'ajoutent aux prodiges ac-
complis :
Durant la dernière période, les succès
ont été considérables et à travers la multi-
tude de ceux qui ont constaté les bons ef-
fets du nouveau traitement, nous pouvons
citer :
M. Tonnot, chevalier de la Légion
d'honneur, officier d'Académie, 5, rue du
jTexel, à Paris. Surdité de l'oreille droite,
consécutive a une otite moyenne. Guèrison
en 33 jours.
M. Favier, ancien notaire, à la Rosa-
lière, commune de la Fouiilouse (Loire).
Surciité grave, affection du labyrinthe,
artliritisme. Guéri par l'usage de l'Audi-
phone Bernard.
M. Lucas Louis, chez M. Longuépée Lu-
cas, à Méricourt (Pas-de-Calais). Atteint
4'une surdité anoientia avec lésion du
tympan. Guèrison complète.
M. Tartebatte, capitaine d'infanterie,
Affection ancienne du nez et de la gorge.
Radicalement guéri.
Mlle Eugénie Bory, chez M. le docteur
Dubois, à Marcilly-lë- Player '(Aube). Sur-
dité ancienne, accompagnée de bourdon-
nements intenses. Guèrison complète, etc.,
etc.
AVIS. — M. le Directeur de l'Institut de
la Surdité, des maladies de la gorge et du
nez, rue de Londres, à Paris, enverra gra-
tuitement à toutes les personnes qui lui
en feront ia demande : P> ie journal la Mé-
decine des Sens qui exposé clairement la
méthode de traitement; 2» le Question-
naire narratif qui permet à chacun de re-
cevoir, sans aucun frais, les conseils né-
cessaires rour guérir.
. : «fe»
lu!
£41 LIEU! RRÊORGLOGIQUE
du 31 août,
La température a baissé dans l'ouest du con-
tinent; elle eluit hier matin do 15- fe Paris,
10- ii Vienne. 2S- à Malte 8- au mont Aigoual.
En France des avorses sont probables avec
baisse do température.
Nominations ecclésiastiques
M. l'abbé Duchein. professeur au petit sémi-
naire do Polianan, a été nommé curé du Plan,
au doyenné de Cazères.
M. l'abbé Carrera, vicaire à Luchon. a été
nommé vicaire-régent d'iiuos, au doyenné cle
Saint-Bertrand.
M. ! abbé Barès. pro p esseur ii Poiignan, a été
nommé vicaire ;i Luchon.
Retraites ecclésiastiques
Demain 1" soptembre s'ouvrira au grand sé-
minaire, ta première des doux retraites ecclé-
siastiques. Kilo sera donnée par M. l'abbé Far-
jou.
La seconde retraite s'ouvrira lo lundi 15 sep-
tembre.
Conseil de Préfecture
Séance du 30 août 1902
Le conseil de préfecture, dans cette séance,
a examiné les réclamations relatives à l'élec-
tion des délégués sénatoriaux dans la com-
mune do Sênarens,
L élection do M. Jean Médous comme délé-
gué a été annulée.
- M. Philistin Duteich est proclamé élu sup-
pléant au délégué da la commune de Sêna-
rens.
Echos du Palais
ipour
doml-
tembre, à 2 h. 30 de l'après-midi, sur l'hip-
podrome du Couloumé :
Prix do la Société d'Encouragement inoiir
1 amélioration du cheval français do demi-
sang. — Au trot monté) :
LOOO francs, dont 600 francs offerts par la
Société d'Encouragoment pour l'amélioration
du cheval irançais do demi-sang, au nom du
gouvernement do la République, et 5 io irancs
par le conseil municipal do la v Uo d'Auch,
pour chevaux entiers et juments do demi-
sang, de o ans et au-dessus, nés et élevés en
France.
700 francs au premier ; 200 Irancs ot 1,3 des
entrées au douxièmo ; 100 francs et 1(3 dos en-
trées nu troisième ; lo dernier tiers uu qua-
trlème. Entrèo : SO irancs. moitié lorfait. Dis-
tance : 0.003 mètres environ.
Engagements jusqu'au mardi 9 septembre
avant a hourss du soir, cites M. Paul feras,
Les nommés Joseph Jean, dit Saturnin ilgè
de 30 ans. domicilié impasse de l'Université, et
Jean Polit, ûge do U ans, suns domicile fixa,
ont été mis à la disposition do M. lo procureur
do la République, sous l'inculpation de vol et
complicité do vol do bons des fourneaux éco-
nomiques commis A la succursale do la ruo
Boclusane.
« La Gragnoto »
Au nom do la société sportive » la Gragnoto ».
M. Baul savion, président,'a versé au comité
de secours pour les sinistrés de la Martinique
la somme de cent Irancs. et â la Caisse des
écoles la somme do vingt-cinq Irancs. produ.t
do la tombola dite « du cochon gras »,
Les principaux lots ont été gagnés, savoir :
! Le cochon gras par M. Caudournao, rue
Troy. 10. aux Minimes i 8' la garniture de che-
minée par M. Ferrie, place Esquirol ; 3 lo ser-
vice porcelaine par M. Pincbon, rue do la Co-
lombelte. 89; -E la borcelonnctto par Mme
veuve Floutier, artificier, 5- la Voiture d'en-
fant par M, Laborde. ruo Biquet; 8" la montra
homme par M. Durand, à Muret; 7' la man-
doline par Mlle Vissiô, ruo Pargaminières. 73 ;
8 les loo litres do vin VltlaudriC par M. Fa-
rena place Bachelier 41; o- l'objet d'art par M.
Thuillo, place do la Colombotte, 5, etc., çtc
Plus do 30 lots ont déjà ctu retirés.
Les lois non réclames lu 4 septembre soroat
acquis â l cuuvro.
MARCHÉ DE BORDEAUX 2
du 31 août. 8
Sucres bruts. — Marché calme. On cote :
blancs n- 3 disponibles 2U 75 à 21 ; sur 4 d oc-
tobre 22 ; IOUX 8i- de 10 à 18 25. il a été im-
porté par steamer Ville de-Conslanline arrivé
do Dutikerquo. ltS« colis sucre brut ; par stea- r
mer 1 ille-Ue-Jlordeaiiar, arrivé do Dunker-
quo, 200 sacs sucro brut ; par steamer llippo- I
l'jle-Wonns. arrivé de Rouen, 3.700 sacs sucro
brut ; par steamer Breton, arrivé de Nantes,
trois barriques sucre brut.
Sucres raffinés. — Marché aetif. On coto :
pains de 03a 96 25 régulier cassé rangé de 99 à I
100 50-, irrêguiier 03 50; pilé m 50; semoule
suivant finesse de 0 ; à 9«: vergeoise n- 5 oo. i
U" 6 91, n- 7 73 50; cristal isés premier jet 8350
le tout les 10) kilos aux usages, il a été Iro-
porté par steamer : Ville-de-Consiaiiline 200 i
colis sucre raffiné ; Hippoly tc-\\'orms 810
colis raffiné; Ville-de-liordeauù' 57', colis
sucre ralînè; Ville-de-Rayonne, arrivé do
Nantes. 10 colis sucre raffiné.
Mélasses. — Nous cotons : marchandise a ,
bouche do 83 à N fr. les loo ku.
Poivres. — Prix bien tenus avec demande !
pou active. On coto : Saigon. 82 fr. ; Teltiohery,
vl ir les 50 kilos à l'entrepôt, il a été Importe
par lo steamer T/iérèse-el-Marie, arrivé du
Havre, 6 colis poivre.
Vanilles. — Affaires calmes. Il a été importé
par lo steamer Labrador, arrivé du Havre,
516 caisses vanille.
Cuirs et peaux. - Transactions importantes,
bons prix. On cote : ISuonos-Avrcs. P 6 ir.:
bii ies secs de Singaporo 8.15. tÎ5 rr. ; Mada-
gascar secs, 10 12, do 75 a 80 fr. ; salés secs,
do 50 il 65 Ir.; Conafry, du 77 a 78 Ir.; Dakar,
do 7C> à 77 ir
Suifs. — Sans changement. Nous cotons :
Sui's en branche éO Ir. ; suii' fondu 70 ; suir do
tripes 03 les lut) kd ; il a été importé parle
steamer \'illb-de-liardeaux arrivé de Dunker-
quo avoo 123 sacs do suif.
Giros. — 08 sacs Madagascar ont été mis on
vente. On coto : Madagascar 315 fr. ; Sénégal
y00 ; Maroc :>3) les lOd kil.
Produits chimiques. — Demande p us calme
avec cours sans changement; sulfate de eut-
1 vro disponiblo et livrable de 51 a 52 les 100
; kil. do sou ro sublimé, livraison uin 17 et tri-
I turè 15 ; aride SUliurlque. bonbonne en sus, 7 ;
I sulfate do l'or menus cristaux 5 25 ; neige 78 ;
; gros sel 6 25.
TABN-ET-G ABONNE
t A i ^>n L. Montauban.
Marcha du 30 août : -
Bourse. — Blé lin supérieur, les 80 kilog ;
! 17 08 ; blé tendre moveu. les «a kilog., 17 53'
i blé iniérieur miUdin, les 80 kUofr, le »•
Halle. - Blé. Iro qualité, l'hectolitre, 1G 75 :
blé 2e qualité, 10 47 ; blé 3e qualité, 10 22, prix
moyen, H; pt, ;•"'. !
Prix moyen de l'hectolitre de métoil. »» ,» •
do seigle, 13 »», do loves. 18 »»; do mftfr 14 50:
LOT-ET- G A BON N E
Nôrae.
Foira. — La grando foire de vendredi 23
ao '.t, conlrariôe par la pluie qui n'a cessé do
tomber quo vers 2 heures do l'après-midi, no
nous a amené quo très peu de monde.; les
marchands forains n'ont pu déballer que fort
tard, à raison des averses et du vont impé-
tueux qui renversait los tontes des étalagistes.
Presque pas do chevaux mis en vente, atl'airea
nulles en dehors do quelques échanges outra
propriétaires et maquignons. Lo trop petit
nombre do porcs gras sur le champ do foira
ne nous a pas permis d'en établir lo cours
réel. Quant aux jeunes porcs à élever, ils sa
vendaient couramment de 28 à 45 fr, pièce
suivant qualité, espèce ou grosseur. Le loir ail
était bien garni, le bétail de labour n'était pas
recherché : seuls, les animaux propres ii la
boucherie trouvaient preneurs a un bon prix,
pendant les quelques heures d'oclaircie. Ces
volailles sont rares à la campagne, la villa
s'en ressent sur la prix exagéré do la vento.
Voici lo cours do la journée : dindes, la paire
los plus belles 12 Ir.. les moyennes. 10 Ir. ;
canards, G; pintades. 4 51; poules. 3 75 à 4 50;
poulets, 2 25; œufs. 80 C6nt. la douzaine; la-
pins domestiques, 1 25 pièce; lièvres, de 1 5(1
â 5 51 suivant grosseur ; cailles, 50 cent, pièco;
perdreaux. 8 50 la paire
220 hectolitres do blé portés sur place se sont
vendus : Iro qualité, 1G 93; 2e, 18 48; 3e, 15 98;
baisse do 0 21 sur le cours précédent : pain
ordinaire 28 cent, le kilogr. ; avoino, l'hectolitre,
10 ; fèves, 11 ; seigle, D 50.
AVEYRON
Rodez.
Marché du 30 août, cours pratiqués:
Froment, 50 hectolitres, 16 50 l'hectolitre :
seigle, 15 h., 12 00 ; avoine, 45 h., 9 50 ; pom-
mes do terre, 00 h., 6 75.
Haricots, »> »» l'hect, 4 hect. ; lait, 20 c. la
litre, 8,000 litres ; beurre. 1 80 lo kil., 25 kit.;
œufs, 80 e. la douzaine, 1,700 œul's ; volailles,
1 00 ia piéco, 750 pièces.
Foin, 5 »» ; paille 4 50 les 100 ilkos.
GERS
Jegua.
Foire. — Les travaux du dépiquage étant
fort avances, notre foire avait attiré boaucoup
de monde.
Voici los principaux cours pratiqués :
Halle aux grains. — Blé do 15 75 à 10 »» :
avoine, de 7 25 à 7 50 lo tout l'hectolitre ; los
autres grains faisaient a peu près défaut.
Marché couvert. — Dindons. 6, 8 et 10 fr. la
pairo: canards, de3 e 4 50 ; poulets. do3à 4 50;
poules, de 4 50 à 5 fr.
lEui's. de 0 70 à 0 75 la douzaine.
Gibier. — Lapins, de 1 à 1 23 pièce ; Uèvreî
de 4 à 4 50; perdreaux, do 1 ii 1 10.
Porcs. — l'eu d'affaires sur ces animaux ;
cours stationnaires.
Moutons. — Les moutons se sont pavés do
33 à 45 fr. pièce.
Les veaux do boucherie so maintiennent au
prix élevé de 80 et85 cent, le kilo, poids vif.
Foirai 1. — Cours à pou près stationnairair.
Gros atte'ages, de 750 à 85) fr.; movens da
600à 700 fr.; vaches de COO à 600 fr. la'pairs.
Riscle.
Voici les cours pratiqués à ce marché :
Blé vieux. »» •>'> : blé nouveau. 16 a 17 i'hoc-
tolitro ; maïs, de li a 18 50 ; avoine vieille, da
»,> à n» »» ; avoine nouvelle, de 8 à 9 »» ; sei-
gle. 15 fr. ; son. 7 50; reze. 8 fr. à0 ; haricots)
plats, 18 fr. ; haricots ronds, 15 fr. ; pomme?
de terre do 4 »» à 5 »» ; graine de !'aronch_ et i»N0Mda DOCTEUR FRAWCK
fr 1'50HI/3 D">(!,0 grains); 3 fr.[nB"'(tGigr»i!is>.
/Vol/Jarfa,,, ûhaaui Boîtt. TOCKS I-UAUUACI*»
DEMANDEZ UN
VIN TONIQUE AU QUINQUINA
GKÂKD PRIX f©
CHOCOLAT «Ii
Réfuter in* imUuliifHêt
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

JNMfcM
TRÉS-PRESSÏ
THÉS-PRESSÉ m°a n aft.i
jiour une affaire, assurée par;
monopole exclusif et traité,)'
un intéressé associé aveoi
apport de 70,0' Ofr. Bénéfice!
net injKM fr. Adresse, bureau !
journal YPxpress , 25, rue
lîoquelaine, Toulouse.
&îA\ u 4lS'Illi* 7,5 nna ' tlès
îwv.lilJïiljll bonnes références,
demande emploi de bureau
ou surveillance.
S'adresser aux bureaux de j
l'Express. s
â LOUER Onmd-Bond
grands appartements, bien
aérés, dont un avec vaste
jardin. Ecuries, remises, eau,
gaz.
S'adresser rue des Potiers,
10, Toulouse.
FABPJQl'E DE VOITURES
Achats (t Tentes é'ocmiflM
Maison H. lîïiîUCiE'fi
WILPlù-ëVUU.lOWli, iMllltù
43, rue Riquct, TOULOUSE:
Dépôt MOVENDE-SARREAUD
IIYOIÈNE, SAKTft, ENGnAISSKMENT
DR 'COUS I.KS ANIMAUX
\r & O'ORFÈVRERiB
POSUBE
s N!CKf,LAQg
SUR TCTW MKTJLU3
tSeVU» B'Jtol&ianns. InvitUÊÊ
mm mm, mmm cm- 1
excellent
Me, écriture parfaite, libérable
fin septembre, désire
place comptable ou employé
t!e commerce. Références excellentes.
Très intéressant.
Spécimen d'écriture et de
comptabilité déposé au bureau
de l'Express du Midi,
où on peut s'adresser pour
tous renseignements.
M PRÊTRE oeïSr,^
jjàurdhui curé dans le diocèse
de Toulouse, accepterait
un ou deux jeunes élèves
pour la prochaine année
scolaire. Si teeharniau t. Presbytère
agréable.
Pour les renseignements,
s'adresser à M. l'Aumônier
il. s Sœurs du Calvaire, rue
Caffarclli, loulouse.
ÉmMi liKriTCTESiR g? %
rcole libre est demandé. —
Ecrire, avec références, au
curé de Cahnont (Hte-Gnei.
^S'Wifi? homme '.0 ans,
Mwti/ïWBi ÎÎIISUMM femme f.5 b ans,
très iceommandablés et munis
meilleures réféi ences, demandent
place concierge où
garde dans une propriété,
«'adresser â M. Pierre Poissai*,
8 , rue Pétrolières, Tou-
Jouse.
mmm
ÎM>L TI)I7
RES
licenciés des diverses brandies
de l'enseignement, donneraient
a Sainf-Jean-dé-
Luz, pendant les vacances,
«les leçons préparatoires aux
divers baccalauréats.
S'adresser à M. l'abbé Carn»'s,
f», place Sam-Barthélémy,
Toulouse.
? -'.\\ • ./v>^'.' %,o¥"- Xl^tvVr- ^ ^^Qr^z0^^
P •.••r* T— , \ * ®te^ossatNy -j ifctnto Vf I
-, *^~«4
I
BULLETIN FINANCIER
BEVUE HEBDOMABATRE
Paris, 30 août.
Le vacances auront été courtes cette année
et le retour aux affaires so dessine
avec assez d'énergie. 11 y aurait donc un
véritable intérêt a discerner dès maintenant
quelle direction raisonnable et fructueuse
prendront les capitaux disponibles
dont l'accumulation actuelle dans les banques
prouve l'hésitation, car ce ne sont
encore que les plus alertes qui ont esquissé
le mouvement. Un fait incontestable, c'est
que pour certaines raisons beaucoup plus
politiques qu'é onomiques, les capitaux
français ont une tendance marquée à l'expatriation.
C'est un malheur, et nous appelons
de tous nos vœux le retour de principes
politiques plus favorables à une
bonne méthode financière; mais l'état
d'àme qui règne dans ce triste Parlement,
ne fait pas entrevoir d'amélioration à brève
échéance. Quand on siit que la propriété
n'est plus seulement garantie, la sécurité
linuneièie s'alarme : nous en sommes-là.
Découragés chez nous, nous avons porté
des regards plus attentifs au dehors: c'était
naturel Nous avons mis en balance
les divers éléments bons ou mauvais des
placements étrangers. Au fur et à mesure
que chez nous la sécurité diminuait, nous
étions naturellement portés à nous contenter
plus facilement de celle quo nous trouvions
ailleurs, là où nous nous procurons
en .même temps de plus gros revenus.
C'est ainsi que nos habitudes financières,
autrefois si étroitement françaises, sont
devenues internationales et tendent de
plus en plus, avec raison, à le devenir!
Même les finances américaines, si puissantes,
et les méthodes américaines encore si
imparfaitement appréciées de nous, atti-
rent parfois des comnaratann^
avoir déconcerté le a» rôi
raient bien devenir enviées m , . u-0' Po-j»
Sans sortir d'Europe>-cependant"''
encore trouver de bons élém, B° ' °n Pont
depuis un an ou deux, ifs S»- C'1 m«mi
ça.s qm ont pris des fônds ét,'àn^X Cj!
pas eu a la regretter ; il y a mÂ6l's «'ont
coup a faire et beaucoup l |aS8 Wtt
Donc, il n est pas mauvais ^f»- .
apprenne a jeter un coup dW"?, Sh»eon
nos,frontières, et, suivant K*'» de
antérieure de son porterouijfe Î2?£"«8
les variétés de placements intie °hercl>2
Non certes «nie nous voulions e-ft ?.Ssa»k
défaveur sur nos vieilles rcn LJ f.-. ei de h
elles n'en sont pas encore
second rang, elles sont sf., ^ lul,Cl' à
rées d'un air ambiant q'ff^ 1 ClW>
favorable. Nous ne demândon? 1' C.St ^
revenir mais nous n'aimons q" :t ]«:'t'
dre parler de socialisme et B«8 a em«u.
lion du capital ; nous savons nien ?,nÀUi.s*
absurde, mais tout de mémo ce Bonfi Ce «
des mots dangereux.
111 ljie«
Cela dit, nous reconnaissons mm i
de conseilleur est w Ttto M^urS S'.01*»
aussi n'apportons-nous dans ces Tll?>
causeries que le désir d'être sineèiw**8»
lement la prétention d'être in r- m»S llliJsous
le bénéfice de cette ohslnS^^
comme par le passé, nous nous meuo^f
la disposition de nos lecteurs m,, ïlk
donner les conseils qu'ils n0 I, ' 1'
ront. Nous pensons môme f '
monts
fïî O N T - D E- P I ÉTÉ DE TOULOUSE
S 1 -...._.„ .^^y
vi
ÇoiiTulaions, M:U de Kar.
AUX ENCHÊ"
Le Mercredi 3 septembre, à 1 heure et demie du soir,
rue des Lois, 2% à Toulouse, par le ministère d'un
commissaire-priseur, procédant en vertu du rôle rendu
exécutoire par M. le Président du Tribunal civil de
Toulouse.
Des nantissements déposés du l {t au 15 juillet 1931.
Au comptant, 3 1/2 O/O en sus
l a JALOUSIE REY brevet e no se fabrique pas ailleurs et la
Lmaison fait ions les svstémes-. mémo la jalousie duo « NOU-
VICLLlî JALOBSIK »• Béparalious, transformations de tous systèmes.
Stores verts et fantaisie; claies de serres. BEY r. Riquet
près l'église Saint Aubin. Xoulousc.
nu GUÉRIT vite et bien toutes les maladies secrètes,
Ull toutes celles de la peau, des deux sexes par les biscuits
dépuratifs du D> OLLIVIER de Paris, Seuls approuvés,
autorisés offlcK Vole d'une récompense de
24,000 fr. Jugez, comparez ces témoignages authentiques,
ces garanties uniques de toute confiance, 50 ans de
succès constants. l\2 b. de bise. 5 fr. Broch. de 80 p. avec
'2 bise, ratis (1 timbre). Consult. de 1 à 5 lu et par lettres.
B. Rivoli, 33.
IN; LJ O SUS LUM
\fi7 *SM& ISÊil \Sf
Asfhinc, 'feux réelles ei opiniaira
MALADIES DES VOIES RESPIRATOIRES
guéries radicalement par lo
Sirop de PliéimfoOo Onféliio Peyrard
Marque de fabrique dépose c selon la loi
i-OOO^i
LE SEUL. AD M IS AU BRÉSIL.
I.© Flacon : O Pra «o«
Dams totîto la E'rance, franco '.i fr. OO
s6l ie ^es occasions de plaça]
DE LAVIGERIE,
place Vendôme, Paris.
fga B£e.uxil3î5oai9
fâp LA PASCAL!\lt GORGE
Cuerison infaillible po,
Ea Veille ii ÏOULOUSi ÏOliLOUSE, PU» MUSAIS, l, HsM LaByeUfc
TOULOUSE
HOTEL DU GRAND BAUHR
Angle du Capitole, près St-Ss?nin
RECOMMANDÉ AO CLE KGB,
FAMILLES, T0DRIS1*S
Chambres confortables depuis
2 fr.
Appartement* meublés au
mois.
Restaurant à prix fixe et
à la carte.
Service très soigné. Pris
modérés. lSl.ECTnTC.ITi":
Englisb Bpokea— Se nabla espanol
MARQUES, Propriétaire
Hôle! -Besîaiiraiiî CareasMiiû
AUTHENAO
55, rue du l'aur — Toulouse
près le Capiiolo et l'église
Saint-Sernin
Imprimerie spéciale
Lo Gérant : A, BESSON
Inflammations, Maladies il Vessie 1
Difficultés d'uriner
cadlcalament guéries par le
Sirop (l'Aronarîa Rubra d'Afripcl
Marque de fabrique déposée selon la loi
^Tisx^t ci© s;ti.c3C5ôs» 1
î.c Flacon s ^ Francs
Dans (oiilo la France, fraaco, 4 fr. 60
PMrmacLe PEYRMID9 place du Apitoie,me k Taur ei me des Lois, TOULOUSE
SES.!© DOB.BES, Pharmacien de Première Classe, Lauréat
de la Faculté de Médecine et de Pharmacie, Successeur
LOCAUX BOÏIBICSrT LÏYBÉS SOUS QUELQUES JOUBS
Toiles et Draps, Chemises, Calicots, Cretonnes, Services et Serviettes de table, Linge de toilette, Couvertures, Lingerie, Bonneterie, Chemises
homme, Etoffes d'ameublement, Rideaux, Tapis, Portières, Descentes de lit, Linoléum, Nattes cle Chine et beaucoup d'autres articles. .
JL Jj, a- 3R DE GSTTE OCCASION "ON
Feuilleton du t* Septembre 1QG2
rfenlL liUilliMi M
PAU
JEANNE DE COULOMB
— Je ne me marierai jamais, Jean...
— Tu es pauvre, c'est vrai... Et il
n'existe pas de jeunes gens désiuléres-
6ésV
— Si, Jean, il en existe !... des cœurs
bons et loyaux... mais... enfin, je lui ai
répondu non... Je no puis pas' le dire
pourquoi... et si tu veux, nous n'en reparlerons
plus jamais !...
XI
LES ÉLÈVES DE MARIE-ANNE
Mlle d'Artaïtz et son frère se promenaient
sur le trottoir intérieur de la gare
de Saint-Jean-de-Luz.
Devant eux, au-delà de la voie, la campagne
se déployait, pareille à un imîueuse
lapis de verdure où les bois et les
Paies dessinaient des lignes plus soni-
Jtres; la rivière, diamantée par le soleil,
» attardait en mille sinuosités, comme si
elle eut vouiu relarder le moment d'aller
«e perdre dans le grand Océan ; tout au
Bout de l'horizon, fa Uhune dressait sa
lourde masse embrumée dont la cime
recourbée salue l'Orient, à l'exemple des
ïlûeies iln Coran, quand los muezzins
annoncent la pnère, du haut des mina-
uaBÎBuatîon était gronde, sur lo quai
tu*id«oW ; dm sociétés, composées do
femmes, velues de couleurs tendres et'
de tissus aériens, et d'hommes en élégants
costumes de plage, attendaient le
rapide do Bordeaux qui allait les emmener
vers l'Espagne pour une journée
d'excursion.
D'autres personnes n'étaient venues
que pour tuer le temps, chercher les
journaux de Paris, où regarder les départs
et les arrivées.
D'autie.i enfin attendaient des voyageurs.
Mlle d'Artaïtz et son frère appartcneient
à cette dernière catégorie.
M. de Rio-Ottro avait, le matin même,
prévenu Marie-Anne de l'arrivée de ses
pelites-hlJes, et il lui avait envoyé la calèche,
attelée de mules.
Jean avait voulu accompagner sa
so;ur ; d'ailleurs, il devait, lui aussi, coucher,
dès ce soir-là, à Hftïcénia.
Mine d'Artaïtz avait eu de la peine à
retenir ses larmes en les voyant partir.
Marie-Anne avait été plus forte : depuis
le moment où elle avait piétiné son
cœur pour répondre non à Michel, rieà
ne lui semblait plus pénible par comparaison.
..
— Je suis surpris que le comte no soit
pas encore là, dit Jean en consultant sa
montre : dans une minute, lo rapide
sera en gare ; l'avertisseur électrique a
déjà signalé son passage à Guétary.
— Je me demande comment je reconnaîtrai
mes élèves sans lui 1 remarqua
Marie-Anne.
— Ce ne sera pas difficile. ..Deux fillettes
de quinze et six ans, une institutrice
anglaise, une négresse et une femme de
cbainbre.
La cloche do la gare interrompit.Tean.
Bn.-^f, Passée porta la foule vers le
Boia du quai.
t Le train arrivait a toute vitesao : aou
1C
Ru<
I s"» ns /> I
SL vendros Gorxip"fcoirsî 9 Rayonnages, etc , ot-o.
grand souffle cingla le visage du frère
et de la sueur.
Les portières s'ouvrirent : on descendait,
on montait, on se quittait, on se reconnaissait,
c'était un tohu-bohu de parole
'L d'appels, d'exclamations, indescriptible...
^
— Voilà bon papa ! cria une petite
voix perçante, qui domina le tumulte.
Marie-Anne se détourna pour cherchef
des yeux le bon papa signalé, et
elle reconnut M. de Rio-Ottro. Eortunio
se tenait à quelques pas derrière son
maître, riant de toutes ses dents blanches,
à la bonne grosse face réjouie de
sa femme Joséfa, dont le madras bariolé
s'agitait comme un beau diable à l'une
des portières.
Le comte, avec sa courtoisie de grand
seigneur, salua respectueusement Marie-
Anne, et la pria de vouloir bien venir,
avec lui, recevoir ses petites-iilles.
Mlle d'Artaïtz arriva juste à point pour
attraper au vol une jeune personne de
six ans , si pressée de descendre du
coupé que sans ces deux bras secourables,
elle se fût certainement cassé le
nez .
Elle l'embrassa, puis elle la lendit à
son grand-père, que la mignonne prit
par le cou, faisant pleuvoir des baisers
sur ses joues sans nul souci de la longue
barbe piquante.
— Mlle Doloros de Delmonto, dit en
riant le comte, lorsqu'il put enfla mettre
un terme à ces effusions.
Ce nom do Dolorès, qui monte aux lèvres
comme une lamentation, s'appliquait
mal à ce minois mutin, aux joues
creusées de fossettes, à la petite bouche
toujours entrouverte pour le rire, aux
voux malicieux que voilaient à demi de
grosses boucles brunes, encadrant, la vil
sage, d la façon des oreille» U'Opagneul
— Oh ! ce Dolorès !.., ena une voix
de l'intérieur du coupé., . Il était d'une
imprudence !... Il me faisait toujours
perdre mes esprits !
La propriétaire de la
voix vint enca-
drer presque aussitôt dans la portière sa
ligure couleur de brique où ne Se remarquaient
d'abord que les dents, des dents
solides, longues, qui avaient dù dans
leur existence, dévorer des kilos de
bcafsteah.
Un chapeau de feutre, de forme masculine,
piteusement posé de travers sur
des cheveux gris tortillés à la diable, et
une chemisette empesée, rentrée dans
une jupe bleu fûttCÔ,aussi plate que possible,
complétait la silhouette très anglaise
de 1 institutrice.
— Miss Ophôlia, lui dit le comte, je
suis vraiment désolé de la peine qite
vous a causée cette vilaine enfant !...
Mais où est donc Spéranza ?
— Je suis ici, grand-père, répondit la
fillette qui émergea soudain de derrière
les nombreux paquets, sacs, oreillers,
parapluies et couvertures qui encombraient
les bras et les mains de miss
Ophélia, et dont Fortunio et un valet de
pied travaillaient à la débarrasser.
Les deux sœurs no se ressemblaient
guère ; le nom cle Dolorès eût mieux
convenu à la ligure sérieuse et pâlotte
de Spéranza, petite femme réfléchie
déjà.
— Mlle d'Artaïtz, qui veut bien se
charger de s'occuper de vous, lui dit son
grancl-pêre.
Spéranza enveloppa sa nouvelle institutrice
d'un regard pénétrant, puis spontanément
elle lui lendit la main.
Miss Ophélia encore armé d'un oreiller
et d'un faisceau de parapluies, se tenait
sur le quai, raide comme uu piquet, et
1 Iq, Boucke piacéa.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
HBB
M. de Rio-Ouro lui présenta Marie-
Anne, et il ajouta :
— U reste 'bien entendu, miss Ophélia,
que vous conserverez toujours la direction
de vos élèves. Mlle d'Artaïtz s'occupera
surtout du français.
Cette affaire réglée, le comte voulut
mettre sa petUe-lilîe par terre.
— Je ne peux pas marcher 1 lui déclara-t-elle
péremptoirement?... J'ai que
des bas !
Le fait était patent t
— lit tes souliers ?
— Il les a jetés par la fenêtre 1 exclama
miss Ophélia... A un station, il a vu un
petit fille pauvre, nu-pieds, et au moment
où le train reparlait il lui a jeté ses
souliers...
— J'en ai d'autres dans la malle ! fit
Dolorès dans le dessein louable de rassurer
son grand-père.
— Je le pense bien ! maison attendant
il faut quo bon papa te serve de monture
!...
On gagnait la porte de sortie.
— Je pouvais pas être maître d'elle!
soupira miss Ophélia... 11 a tiré aussi le
sonnette d'alarme !...
— Et pourquoi faire
— Pour savoir si c'était vrai, que le
train s'arrêtait... Il s'est pas arrêté {...
C'était des menleries !...
— Ton idée n'était pas si bêle, après
tout I s'écria le comte en riant. .. C'est
une manière de vérifier le matériel d'une
Compagnie...
— Heureusement que la sonnette était
détraquée! il aurait attrapé une amende!
gémit miss Ophélia, comme elle débouchait
sur le trottoir extérieur...
— Hôtel do France , hôtel d'Angleterre...
hurlèrent autour d'elle des employés
à casquette.
une charrette pour vos bagages... proposèrent
les commissionnaires coiffés
du traditionnel béret bien.
Mis Ophélia, très digne, son oreiiler
toujours sur son cœur, gagna la calèche
où le comte avait déjà posé sa petite
« va-nu-pieds » , comme il l'appelait
plaisamment.
Son premier acte, une fois montée, fut
d'essayer d'envelopper les jambes de son
élôve'dans un chale : cela ne plaisait
point à Dolorès, et, déjà, elle se PléPf'
rait à jeter le châle dans la poussière ne
la cour... n'importe où... lorsque Mariej
Anne, qui était montée à son tour, v
rêla son élan en lui posant la main
le bras... i,jen La petite fille n'avait pas eiicoie _n^
envisagé sa nouvelle 58;}L'iif
a
it
1
puis
leva sur elle ui un regard s aperait i
anrès après nuelmies quelques secondes doxani .
comme intimidée par Ç9 beau ux
l'ovale pur et ces grands yeu-i
tor
tiUcr
un peu tristes, elle se laissa aau9
les jambes dans le tissu mo^ u £
oser protester. ia pof
Le comte avait fermé lui-même
lU e
Une voilure légère l'attendait :
devait y prendre place avec lur mo-
- Au revoir, cria-t-il, lorsque i les _
les s'ébranlèrent. A tout à l ^c " r v,
a
teaÛ*
La vue de la rivmre et de| llUpe charma Dolorès qui bavaroaii SpU .
une perruche, mais lo vlsaSf, nn coi»'
ranza ne s'anima que lorsque
mença à apercevoir la mer. eau aVe« - C'est si joli toute ^murV^
seulement le ciel au bon t, m" s 19
voit toujours
Belle... A Arcachon, on voit loup
côte en face, de soi. .. de votif
— Vous découvrirez la mer
ht I lui dit Marie-Anne^ ^

Religieuse
ï>êf ©:aase Sociale et Keligieuse
.fVTïON s Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMÉRO 5 CENTIMES
Trois mois Six mois Un «n
BU-TF GARONNE ET Df.I>ARTE»fENTS LIMITROPHES . \ 6 fr. H lK 20
^PÏWEMENTS NON LIMITROPHES , . . . . 7 - 13 - 24-
nnoiaen'.s parlent des 1" et 16 do chaque mois et sont payables d'avance
I* 68 ports 'itmantle de c>iangement d'adresse doit être accotnpagnèe de liO centimes.
Su mois
11 fr-
13 -
20 -
Un un
20
24 -
40 -
ÉDITIONS REGIONALES
Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal
Gers, H tRS -Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes
Tarn-et-Garonne, LQî-et-Gzronno
Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Haute-Garonne, Ariège
Edition du matin spéciale a Toulouse
ANNONCES (f page) .,,..«.*«••
RÉCLAMES — . . . » * ,v;« . , i \ #**,«** * »
RÉCLAMES (3« pngo) .....*..«..«.•>••••
LOCALES •
T.ss Annonces ot Réclames a ont reçues dans
nos Bureaux, rue lioauolaixie, 25. a Toulouse et chez tous nos
....»». i b ligne O 80
- 1-50
- 2 - »
- 3 - »
i CorreoDonA&ntas
FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL Lundi 1" Se 12* Année — N° 3,704 BUREAUX A PARIS: 28, RUE FEYQEAU
A propos du lieutenant-cololonel de J',
Saint-Rômy et du chef de bataillon Le- ~: '
roy-Ladune, le conseil de guerre de p
Nantes va avoir à trancher une question p
souvent posée, sans qu'elle ait été ja- V,
mais résolue. ,
L'obéissance passive a-t-elle une •
limite ?
111
Quelle est-elle ?
m
Los journaux antimilitaristes et minis-
tériels, qui hurlent aux chausses de ces
deux ofiieiers, seraient fort embarras- ®
sés si on leur posait cette simple ques- ; c ,
tion : « Ordre étant donné à des officiers ~*
de marcher sur le ministère de Tinté- ^
rieur, de s'emparer de l'ex-abbô Combes
et de le réintégrer dans un séminaire, . •
ces officiers devraient-ils obéir aveu- tj .
glément? » + 0
Non. diraient ces journaux, l'obéis-
sance a nécessairement ses limites.
Lesquelles, sinon celles que trace la •
conscience ?
Dans l'espèce, les officiers du conseil
de guerre ne voudront pas, sans doute,
aborder des discussions de ce genre ; ,
en quoi ils auront raison. Ils se canton- ,
neront dans l'examen des règlements ,
militaires. .
Si nous ouvrons maintenant le « ser- ^
vice intérieur », qui est le vade tnecum
du gradé, en ce qui concerne ses droits
et ses devoirs, nous trouvons à l'article ^'
« Réception des officiers » la formule P
imposant l'obéissance. La voici :
« De par le président de la Rôpubli- "
que, officiers, sous-officiers, brigadiers 8
et cavaliers vous reconnaîtrez pour (ici 8
le grade...) M... et vous lui obéirez en 8
tout ce qu'il vous commandera pour le 8
bien du service et l'exécution des rè- ,
glements militaires. »
0
Donc, la formule, elle-même, est limi-
tative et comporte une restriction.
Etait-ce pour le bien du service qu'on *
demandait au lieutenant-coloneldeSaint- [
Rêmy et au commandant Leroy-Ladu- 1
rie de faire l'assaut de couvents, d'opé-
rer contre des Sœurs, de les chasser de (
chez elles, de mettre sur le pavé des c
centaines et des milliers d'enfants des 1
pauvres confiés à leurs bons soins ?
Nul n'oserait le soutenir, et toute la
question est là. Je serais même fort sur- 1
pris si ce n'était pas sur ce tbème que ]
sera échafaudée la plaidoirie de l'avo- :
cat.
Quoi qu'il en soit, les journaux qui,
jadis, chantèrent les louanges du major
Labordôre — plus tard bombardé séna-
teur pour s'être refusé à obéir à un or-
dre dont, paraît-il, il n'avait pas bien
compris le but — somment aujourd'hui
le conseil de guerre de faire son devoir,
tout son devoir, car s'il faiblissait, ce
serait, disent-ils, la condamnation défi-
nitive de la justice militaire.
Ils oublient, ces braves journaux, que,
bien souvent, ils ont conseillé aux sol-
- dats de refuser de marcher contre les
bandes révolutionnaires et même de ti-
rer sur leurs chefs.
Ils oublient aussi que le ministère dé-
funt a laissé passer les élucubrations du
Pioupiou de l'Yonne, et que le minis-
tère actuel laisse, à l'heure présente, af-
ficher impunément des placards invi-
tant les futures recrues à la révolte.
« L'obéissance passive du soldat ne
doit être exigée du soldat qu'au feu de
l'ennemi... », a dit Carnet, l'organisa-
teur de la victoire, s'adressant, du haut
de la tribune, aux législateurs de son
époque ... nos grands ancêtres ! — tout
au moins les leurs. »
«Les armes dans des mains serviles
sont toujours plus dangereuses qu'Utiles
a l'Etat », a dit un autre ancêtre, J.-J.
Rousseau.
Témoin les prétoriens et mercenaires
romains. Or, il n'en faut plus de mer-
cenaires et de prétoriens, n'est-ce pas,
monsieur Zévaôs?
«Vérité en deçà, erreur au-delà», estle
mot de Pascal.
Je n'ai certes pas l'intention de discu-
ter ici la théorie des « grands ancêtres »
transformant le soldat employé à l'inté-
rieur en garde-nationale et lui permet-
tant d'avoir, dans ce cas, une obéissance
raisonnce.
Mais puisque cette théorie du soldat
se dédoublant pour les besoins de la
cause, est celle de nos Jacobins du jour,
je ne saurais m'expliquer que bonne
dans le cas du major Labordère, elle soit
mauvaise dans celui du lieutenant-colo-
nel de Saint-Rémy et du commandant
Ler oy-Ladiirie.
Les deux cas sont identiques quant
au lond : « Refus d'obéissance. » Ils ne
«"fièrent que dans l'objectif,
tre nu« c t- é ' gestion politique ; de l'au-
cïiT&lïf^- Dans les deux
La conscience 'K- 1CE ' , - T
bordère lui a fait qU f\ da major La "
d'obéissance » et co «tre un « refus
louantes! "" 1 a chanté ses
drapeaux de sa brigade à l'arsenal pour
y être brûlés. C'était, en l'espèce, bel et
bien un refus d'obéissance ot, de plus,
accompli devant l'ennemi, circonstance
aggravante d'après le Code. Sa cons-
cience de soldat no lui avait pas permis
d'obéir à ces ordres qu'il ne jugeait pas
pour le bien du service,
Est-ce qu'on lui en a tenu rigueur?
Certes non. Quatre ans plus tard, il était
élevé à la dignité de grand-officier de
la Légion d'honneur. Ce fut toute sa pu-
nition, punition tardive, mais combien
méritée I
Dans mon jeune temps, alors que j'étais
capitaine aux spahis, on célébrait tous
les dimanches la messe militaire. Pour
cette messe, et conformément aux pres-
criptions du service des places, un pi-
quet d'honneur était commandé sous les
ordres d'un officier — Toute la garnison,
concourait, à tour de rôle, à la forma-
tion de ce piquet, sauf nous, spahis ou
tirailleurs, parce que —Musulmans ...
tout au moins nos hommes.
A cette époque, et bien qu'on fût déjà
en République... mais non celle d'au-
jourd'hui, ou. avait la discrétion de ne
contrarier personne dans ses sentiments
religieux.
Est-ce donc qu'on ne devrait pas avoir
la même discrétion quand il s'agit de
demander â des officiers notoirement
chrétiens de commander un service pré-
sentant un caractère aussi formellement
opposé à leurs convictions religieuses ?
M. le président du conseil, qui ne
saurait ignorer les « immortels princi-
pes », aurait dû se rappeler l'art. 12:
« La garantie du Droit de l'homme et du
» citoyen nécessite une force publique ;
» cette force est donc instituée pour l'a-
«vantagede tous, et non pour l'utilité
» particulière de ceux auxquels elle est
» conférée. »
Tous, c'est nous, catholiques, c'est-à-
dire la majorité des Français...
Particuliers, ce sont 'les fils de la
« Veuve » qui imposent aux FF.-, du
« veuve » qui imposent aux ppv. au
Parlement le méprisable vœu Pochon-
Cocula éclos dans les Loges, et veulent
l'ètouffement complet du catholicisme.
N'est-ce pas M. Combes qui, dans sa
déclaration ministérielle, a proclamé
que « l'armée devait rester limitée à son
rôle de défense nationale et se garder
des incursions sur le terrain politique? »
Si l'armée doit être tenue à l'écart des
passions politiques, à plus forte raison
ne doit-elle pas être mêlée aux questions
religieuses.
Nous posons la question, sans vouloir
la résoudre, aux républicains partisans
ou apôtres de l'obéissance conditionnelle
en matière militaire.
S'ils admettent que le soldat ait le droit
de se révolter quand on l'invite à se ser-
vir de ses armes contre les institutions
républicaines , oseraient-ils admettre
qu'on l'oblige à combattre contre sa foi
et contre ses croyances religieuses ?
Encore une fois, toute la question
est là.
Commandant A. IIUBAULT.
— «39»
Mais les deux me reposent délicieuse-
ment de la politique.
Grâce à eux, je jouis réellement le
dimanche du repos intellectuel dont
nous avons tous besoin, les ouvriers de
la plume comme les ouvriers de l'outil.
Ce n'est donc jamais sans un intérêt
curieux que je suis mon critique dra-
matique en ses incursions fréquentes à
travers la politique, car il est de ceux qui
se trouveraient à l'étroit dans le champ
exclusivement littéraire, si large soit-il.
Et à chaque instant M. Faguet fait
des expéditions heureuses dans la phi-
losophie, l'histoire, l'actualité.
Un jour il formulait — l'expression
m'a frappé — ses opinions en deux mots
bizarrement accouplés, maisd'une grande
exactitude.
« Je suis, disait-il, un LIBÉRAL RADI-
CAL ».
C'est-à-dire qu'il pousse l'amour et le
culte de la liberté jusqu'au fanatisme.
Je ne connais pas d'exagération plus
noble, plus généreuse.
C'est par ce violent besoin de liberté,
en effet, qu'on devient un honnête
homme et qu'on domine toutes les sectes
misérables et toutes les factions mesqui-
nes.
Aussi, n'ai-je pas été surpris de trou-
ver sous sa signature, à l'occasion du
soulèvement féminin en Bretagne, un
éloquent plaidoyer en faveur du droit
politique des femmes.
La thèse est pleine d'intérêt, car elle
semble d'abord partir d'un paradoxe, ce
qui ne l'empêche pas d'aboutir à une
vérité indiscutable.
J'en veux donner ici même la partie
essentielle, convaincu pleinement que le
lecteur me remerciera de lui avoir
apporté cette belle gerbe du champ voi-
sin.
Nous avons dit qu'il s'agissait des
vaillantes Bretonnes ; M. Faguet aime à
croire que le gouvernement, si canaille
qu'il soit, n'osera pas poursuivre les
principaux auteurs des « rébellions »,
c'est-à-dire les femmes.
Et voici les raisons qu'il donne à
l'appui de cette impunité qui équivaut,
dans sa pensée, non pas à un privilège
mais à un droit :
sez brutales pour nue, tant a P.iri3 qu'a Lesna- i résoudre à les payer par un procédé
ven. et tant à la campagne qu'a la ville, elles
se croient forcées, duchesses ou croquantes,
do descendre dans la rue, c'est un signe colu.
c'est un signe nue la loi n'est pas aussi bien
fnito qu'on se p'.ait à se le vouloir persuader.
Rt, encore une fois, quo vouloz-vous qu'elles
fassent? Qu'elles usent d'aimable persuasion
sur M . Moardesî
Qu'elles usent de douce influence sur los
gendarmes?
Non. il n'y a pas à dire, 'lu moment qu'elles
no voifnt pas, elles ont lo droit de se révolter
comme les nommes avant 1818 ; la révolution
de 1; 4J a en'evèaux hommes lo droit dépor-
ter los armas et l'a incontestablement donné
aux femmes ; ello a rédigé un article constitu-
tionnel que je n'ai pas pu retrouver mais qui
doit tire rédigé ainsi, qui no piulnepas ne pas
être rédig.à ainsi : » Tout ie monde, en France,
a la droit de porter les armes pour la défense
du droit, excepté les hommes. » C'est l'esprit
m âme, c'est l'unie mémo do nos institutions.
— Mais, monsieur, tout cela va h dire qu'il
fauJrn.it que les femmes lussent éleetnees.
— Monsieur, il y a très longtemps que ,iô
peaso qu'en pays da suffrage universel lu suf-
irttje universel devrait être universel.
Il est difficile d'unir plus d'esprit à
plus de raison.
La préoccupation de M. Faguet est
légitime.
La première République guillotinait
les femmes.
La troisième les traînera en prison.
Sur la question du suffrage, je pense
absolument comme M. Faguet : je vou-
drais voir attribuer aux femmes le droit
de vote.
Les élections n'en seraient que plus
sages et mieux équilibrées.
Je n'ai d'ailleurs jamais admis la su-
périorité absolue de l'homme sur la
femme.
Comme chrétien, je ne crois pas que
Dieu ait créé deux espèces d'âmes, de
qualité différente, les unes pour les
hommes, les autres pour les femmes.
Comme homme polilique, j'ai pu
constater, au cours d'une assez longue
carrière, que les femmes n'avaient ni
moins de lion sens, ni moins d'intelli-
gence que nous.
Si physiquement elles ne sont pas
aptes à tous nos travaux au même degré,
l'inégalité qui règne entre l'homme et
la ,femme est seulement apparente et
disparaîtrait ainsi que coia s'est déjà
constaté sous le moindre effort de l'édu-
odieux. » Le gendarme iit à son chef cette
réponse : « Je suis à la veille do prendra
ma retraite, et je ne veux pas me salir les
mains à la besogne quo vous nie deman-
dez. »
Le brigadier s'incline devant cette ré-
ponse et confie ses ordres à un second
gendarme.
Celui-ci se met en devoir do les exécuter.
Il vient trouver la supérieure des religieu-
ses, l'émotion dans les yeux : « Madame,
dit-il, veuillez croire que je remplis à mon
grand regret ma triste commission , il
faut que j'y sois forcé par la dure néces-
sité ; je m'étais fait gendarme pour pour-
suivre les voleurs et les assassins, et non
pour inquiéter les honnêtes gens. »
Voilà quelles tortures morales sont in-
fligées à d'honnêtes gardiens de l'ordre;
voila ce qu'ils pensent des œuvres, soi-
disnnt de haute poli e, qu'on les force à
exécuter.
d'unir plus d'esprit à
-ion de M. Faguet est
Ré publique guillotinait
ïl £-4
a m
mai
M m
t passé à Brest un incident fort
Il s'est passé à Brest un incident fort
grave .
M. Bouan du Chef du Boscq, beau-frère
de M. de Kerdanet, récemment arrêté;
s'est, présenté hier devant le procureur de
la République, auquel il a déclaré que ce
n'était pas son beau-frère, M. de Kerda-
net, qui avait frappé le sous-préfet, M.
Verne, mais lui-môme.
Il a ajouté qu'il s'était entendu avec son
beau-frère « pour laisser les faux-témoi-
gnages se produire » et amener l'arresta-
tion de M. de Kerdanet.
Le procureur de la République en a ré-
féré au procureur général de Rennes.
Hier soir, le juge d'instruction a signé
un ordre de mise en liberté provisoire de
M. de Kerdanet. Celui-ci est rentré dans
sa famille.
Lo juge d'instruction avait cependant
convoqué des témoins, recueilli des témoi-
gnages et incarcéré M. de Kerdanet sur
ces dépositions.
Que fera-t-on de ces faux témoins et de
ces faux témoignages ?
KM mm
M.
La ciïiïfàg***- A
bordère lui a fait co^ lqu f» d
d'obéissance » èt. ^ ettr
et..
louanges! 1 a chanté ses
Les consciences religieux r ,
nant-colonel de Saint-Kérn| ?nS"
mandant Leroy-Ladurie ne iè ur n ,
pas permis de concourir à l'exécution
d une simple circulaire relative aux côn
grégations, do charger, sabre au clair
contre des Sœurs, et, en cela, ils ont ac-
compli un acte parfaitement honorable
Contre eux, néanmoins, on réclame
toutes les sévérités du code ! 11 faudrait
^pendant un peu de logique...
Ï-JAAS' octol)I ' e 1870, au moment de la
* usa «Wgon

ï.ïiaidîî V Septembre l»OS
Instruite et disciplinée est Indispensable i
pour assurer l'intégrité du territoire.
A midi et demi, ûn banquet de 800 cou-
verts a eu lieu dans la cour du collège
Au dessert, huit discours ont été pronon-
cés.
A trois heures, le ministre a inauguré
I hôpital militaire ; puis il s'est rendu au
Cercle militaire, oi a eu lieu une récep-
tion.
Bazeilles, 31 août.
L'anniversaire des douloureuses jour-
nées des 31 août et 1" septembre 1870 a été
célébré aujourd'hui à Bazeilles avec la so-
lennité accoutumée.
Lue foule considérable, venue dos diffé-
rents points du département et même de
nombreuses villes de France, s'était ren-
due à la chapelle provisoire où un service
solennel a été célébré a dix heures et
demie
Le cortègeï dans lequel figuraient plu-
sieurs Sociétés d'anciens combattants et
de nombreux patriotes, après une halte à
la maison des Dernières cartouches »,
s'est dirigé vers l'ossuaire.
De magnifiques couronnes ont été dépo-
sées sur le monument de l'infanterie de
marine.
Saulxures-sur-Moselotle (Vosges), 31 août.
Aujourd'hui a été célébrée la l'été an-
nuelle de l'Union fraternelle patriotique
des anciens combattants de l'arrondisse-
ment de Re mi rem ont
Ce matin, réunion générale des membres
de 1'Onion pour le service commémoratif;
a midi, un banquet de 200 couverts a eu
lieu sous la présidence do M Méline qui
avait a ses cotés MM. NoH, président des
combattants, Velin, industriel, maire de
Saulxuies. Adam et Grosjean, adjoints, e
les membres du bureau dé la société.
.IIME:
S il.ii
Paris, 31 août.
Du Mémorial Diplomatique :
L'administration coloniale allemande an-
nonce, que le 13 avril prochain, à neuf heures
de relevée, sera vendu aux en hères publiques
le royaume do Pouape, dans l'océan Pacifique.
Ce royaume, qui appartenait à l'explorateur
Jean Stanislns-hubary. no compte pas un seul
habitant : par contre, il occupa environ neuf
cents hectares sur l'île de Pouape, nie Taatjik,
grande de quatre-vingts hectares, et enfin nie
Japulik, qui occupe sept hectares.
Wildpark, 31 août.
Vers 9 heures, l'empereur et le roi d'Ita-
lie sont arrivés du nouveau palais à la
gare où se trouvaient le prince héritier,
le prince El tel-Frédéric et le chancelier de
l'Empire.
En prenant congé l'un de l'autre, les
deux souverains se sont embrassés.
s'ofTrir un voyage dans la Méditerranée aax
irais do la princesse.
La loi sur la marine marchande votée à
la fin de la dernière législature n'a pu en-
core entrer en vigueur par suite, dit un
journal gouvernemental, du retard ap-
porté dans l'élaboration du règlement d'ad-
ministration publique pour l'application de
la loi.
Or ce retard provient uniquement de di-
vergences, on pourrait peut-être dire plus,
qui existent entre le ministre de la marine
et le ministre du commerce, au sujet de la
composition des commissions techniques
qui doivent être chargées, dans chaque
arrondissement maritime et dans celles
des colonies françaises ou l'utilité en se-
rait reconnue, de procéder à la constata-
tion des vitesses pour l'application do
l'article u de la loi sur la marine mar-
chande.
Le ministre de la marine, M. Pelletan,
exige, dans L'intérêt de l'armement et du
commerce, que la marine soit représentée
dans ces commissions par un officier de
vaisseau, par un officier mécanicien de la
marine et un officier du génie maritime.
M. Maruéjouls n'est pas de cet avis ; il ne
veut pas quo la marine ait la majorité dans
la coin mission et il demande instamment que
M. Pelletan limite le nombre de ses repré-
sentants à deux officiers au lieu de trois.
Là comme ailleurs, dans les sphères gou-
vernementales, chacun tire à hua st à dia.
Paris, 31 août.
Le bruit courait hier qu'on avait reçu
de graves nouvelles de Chine au ministère
des affaires étrangères, nouvelles émanant
du lieutenant ce vaisseau Houst, com-
mandant la canonnière Qrly,m ministère
de la marine on a, en e et reçu du com-
mandant du RedoxUiible un certain nombre
de dépêches relatives à des incidents qui
se seraient produits à Tékengt, mais ces
nouvelles ont été singulièrement exagé-
rées et les incidents ne présentent aucun
caractère de gravité.
Voici, néanmoins, le télégramme que M.
Pelletan vient d'envoyer au commandant
du Redoutable.
La lecture du rapport du lieutenant do vais-
seau Houst et ses dépêches me l'ont craindre
qu'il no so trompe gravement sur son rôle.
D'accord avec le ministre des affaires étran-
gères, jo vous invite à lui envoyer l'ordre de
so ren ermer dans les termes do sa mission,
do so réserver pour la protection de nos natio-
naux, do s'abstenir do toute immixtion dans
IPS alfa ros chinoises et, pour notre action poli-
tique, do laisser (aire notre consul à la dispo-
sition do qui ces forces doivent rester.
les
d'Crlêans adressait aux royalistes on leur di-
sant :
« Ce qui reste d'une des précieuses conquê-
tes de co siècle, la liberté d'enseignement, est
gravement menacé par la secte Iranc-ir.a-
ijonna qui commando au pouvoir ; les royalis-
tes seront avec moi, au premier rang, parmi
ses défenseurs, »
Plus que. jamais, convaincus de la nécessité
do la lutte immédiate et implacable contre un
régime qui tyrannise et déshonore la France ;
Adressent un pressant appel à tous les I ran-
çais restés libres et Indépendants ; les con-
vient à l'action énergique ot sans trêve qui dé-
livrera la Franco du joug des sectaires, et, la
rétablissant dans ses antiques libertés, la ren-
dra par cela môme u l'intégrité do sos tradi-
tions nationalos.
aie ne
Classement de sortie en 1902
quer, dit-il, ils créèrent de l'agitation
parmi les chômeurs; ils firent réunions sur
réunions, organisèrent manifestations sur
manifestations jusqu'à ce que lu munici-
palité effrayée leur décrochât à chacun
une gibecière et 150 francs d'appointe-
ments plus le traitement de la fédéra-
tion. »
» Depuis, tout est calme; Merzet gagne
20) francs par mois, Meulien 150 Irancs,
libre à celui qui n'a pas de pain de crever
à son aise. »
Efl terminant, Chanot déclare qu'a son
départ de Montcesu il a laisse en dépôt au
s.\ tidioat on/.e cents francs qui devaient
être distribués aux chômeurs.
« Au syndicat, conclut-il, on m'a refuse
des comptes et des chi.ires; je suis obligé
d'en appeler a la justice pour savoir si cet
argent n'a pas pris le chemin de la caisse
volée. »
la justice pour savoir si cet
pris le chemin de la caisse
EN BRETAGNE
Brest, 31 août.
M. Pichon, sénateur, répondant à une
déclaration du commissaire de police de
Landerneau, annonce qu'il a adressé de-
puis huit jours à l'avocat de M. Pierre
Croc une déclaration identique à celle de
M, Soubigou, conseiller général, sur l'en-
gagement formel pris à Ploudaniel par les
agents du gouvernement, à savoir qu'il n'y
aurait ni poursuites, ni procès-verbaux»
Brest, 31 août.
Mme Croc et ses enfants ont été autori-
sés aujourd'hui à voir M. Croc, à la pri-
son du fort Bouguen ; l'autorisation de
voir leur fils a été également accordée au
père et à la mère de l'abbé Salaun ; les
entrevues ont eu lieu en présence de deux
agents du service pénitentiaire.
Mme Croc a pu obtenir qu'il lui fût per-
mis d'envoyer d'un restaurant voisin un
bouillon et un plat de viande par jour à
son mari,que l'administration pénitentiaire
laisse mourir de faim !
Ajoutons que M. Croc, pour avoir une
cellule un peu propre, doit payer 0 oO cent,
par jour à la prison.
M. i'abbé Salaun occupe lui aussi une
cellule particulière.
M. Leroy, juge d'instruction intérimaire,
est parti pour Rennes où il est appelé par
le procureur général près la cour d'appel ;
M Denier, procureur de la République, l'a
accompagné à la gare.
M. Fenoux, juge d'instruction titulaire,
qui rentre de congé, reprendra demain
matin la suite des affaires de Saint-Méen,
Le Folgoct et Ploudaniel.
M. Seigland, commissaire de police de
Landerneau, a eu une entrevue avec le
procureur de la République au sujet du
retour des religieuses du pensionnat Saint-
J ulien.
Quimper, 31 août.
Voici l*s jugements prononcés hier :
Le maire de Concarneau, M. Biilette de
Villeroche, accusé de s'être livré à des
voies de fait sur la personne d'un touriste,
est condamné à une amende équivalant a
3 jours ds travail.
M. de Chamaillard, inculpé de bris de scel-
lés, a fait défaut et l'affaire a été remise
au 13 septembre.
Le tribunal inflige deux jours de prison
à M, Pierre de Malherbe, négociant à
Concarneau. qui s'est p ouvé, dit l'accusa-
tion, aux prises avec un gendarme.
SUR LA PISTE 1!E DAUMfiSAG
Paris, 31 août.
Un rédacteur de la Pairie est allé ce
matin 14, rue Duret, pour contrôler les
renseignements donnés par la préfecture
de police dans la circulaire aux cochers
que nous avons publiée.
Le concierge a fait la déclaration sui-
vante :
C'est inexaet ; .j'ai vu pour la dernière fois
M. Romain Daurignac quatre ou cinq jours
avant son départ et lo jour où il est parti ce
n'est pas moi qui ai chargé sa valise sur la
voiture.
— Est-il vrai cependant quo le jour de sa
fuite Romain DaurigTiao soit revenu chez lui et
que sa sœur Maria l'ait attendu dans un fia-
cre?
- Le service do la Sèreté m'a fait déjà de-
mander des renseignements à ce sujet, mais
j'ai répondu co, que je vous dis aujourdhui, que
je ne savais rien do cela.
La piste aurait été communiquée au ser-
vice de la Sûreté par un habitant de la
rue Duret dont on veut tenir le nom se-
cret.
Le Procès en Wmûm du Soldai Voisin
Troisième jour-née
Le Mans, 84 août.
La séance est ouverte avec un quart
d'heure de retard par suite d'un accident
survenu au commandemant d'Ormesche-
vilîe.
Le commissaire du gouvernement a fait
une chute en descendant d'un tramway
électrique; ses contusions ne l'empêche-
ront pas de siéger.
M. Osmont de Courtisigny, procureur de
la République à Cherbourg, continue sa
déDosition en faveur de Voisin.
M. de Courtisigny reproche à M. d'Or-
mescheville d'avoir fait une enquêta dans
l'arrondissement de Cherbourg sans pas-
ser par son intermédiaire ; il conteste
certains rapports de gendarmerie concer-
nant l'attitude de Voisin depuis sa rentrée
en France et qui ont été lus à la première
audience.
Il dépose sur le bureau du conseil de3
contre-rapports.
M" Hamard trouve que M. de Courtisi-
gny entre dans des détails qu'il vaudrait
mieux réserver pour la plaidoirie.
M.d'Ormescbeville interrompt également
le témoin qui fait une véritable plaidoirie.
Lo président, au témoin. — Si. lo commis-
saire du gouvernement ot M. l'avocat no veu-
lent pas qus vous parliez; mais le conseil vous
y autorise, car il veut s tre éclairé.
M. Osmont continue et termine par ces
mots :
S'il y a dos misérables dons la famille do
Voisin, le plus honnête de tous, c'est encore
Les
Florence. 31 aoM.
l.a greva comprend vingt-cinq catégories de
métiers dont les gazier* ; l'usina à gaz est oc-
cupée militairement.
Les journaux n'ont pu paratre sauf un.
l'Uni Ut Cu.'oHea ; les typos désirent reprendre
le travai'. mais ils ont pVur d* mécontenter les
autres corporations.
Hier soir, la plus grand* partis do la ville
était éclairé». bi*n que le* porapi«r9 se soient
refusés à a lumer Us r«Terberes ; los patrouil-
les parcourent la ville ; jusqu'ici aucun inai-
dent grave ne s'est produit.
DteazeTille, SI août.
Ce matin, ù. !) heures, a eu iiou. à la mairie,
une réunion d« grévistes ; ils ont nommé des
délégués pour chaque catégorie d'ouvriers do
forgo ot ils ont établi un cahier dos revendi-
cations qui sera présenté au directeur de ia
Compagnie,
Les grieia des grévistes sont au nombre do
doux : d abord ils rcprêeheat à la Compagnie
le tarif que eoK«-ei leur imposait le mois der-
nier et qui no fut accepté qu'à contre cœur.
L'autre «ri *r »1*s grévistes consiste en ce
qu'il s pfpreet)*nt h la Comparais do leur im-
pos r trois *KCS do eteértUMfr* par semaino.
Les wtvrier» d* la sciprio et les empaque-
tours l'.r- vieux fers dans une réunion tenue
cette nuit, ont décidé do se solidariser avec, los
«.'hauil'ours et mécaniciens.
On craint rpiooette grève ne so généralise ot
ne revote même d'ici bientôt cn caractère des
plus aigus.
l.a sitaaltofl «st donc très grave et il v n
malhsur

ï, u mil 1" Septembre
I A MANŒUVRE DE MARDI
rjemam lundi, repos pour toutes les troupes
^ti'proXne rencontre des S3e et 34e divi-
ren, aura lieu mardi matin, vers sept Heures.
aa^\ZÏSl ^s*n*H a nos lec-
«r^WS« dernières troupes
re^S»iiSttt cantonnements.
les dernièros troupes
.; 2o, 30 (T.;
siège de la
H août. le
40, le kilog.
ilog. do pain
Subventions au* communes
..détail dos sommes allouées. pw
6» SS : XIAISONS D'
sommes allouées par le
i'arn, dans sa dernière
subventions aux comme-
. «e-ifi * ' t
, ùar-ons (secours
MAISONS U tCS)t&
ir. pour réparations
en
s a
180ti
'école
189a,
nenir construction d'ôco-
oo
,u hameau
à la mai-
d0 garions" (seccors alloués en MOB. 1W3,
13 Lautrec. - 1.100 fr. pour construction d'ôco-
ios 'lsecours allouo en 1897 1 .
s»into-"emmo - &'0 fr. pour réparations
aux è -oi*s de. i lies du chef-Ueu et du hameau
cl .ers .secours alloué en l*:o, .
/.rtuôs - so fr. pour réparations a la mai-
6 t^eftStntV - W fr. ponr construction d'un
préau . ouvert â l'école do garçons (doponso
supplémentaire).
Bourna el. — $89 fr. pour agrandissement
de la salie do classe de I école mixte.
Les Gabanm s . — 837 lr. pour ecnstréct on
d'un preau couvert aux écoles des filles et des
garçons-
c.adalen. — 700 lr. pour reconstruction de la
maisod d'école do Saint-Jean,
car maux. — 400 fr. pour réparations aux
écoles. .... „. , '
Oastclnaa-do-T.evis. — SI fr. pour répara-
tions à ta maison d'écolo do- garçons ; 5K) fr.
rlour lonstruction de iatrines à l'école da
pour (Oiisuucuun
a»»e. „
Coufiouleux. —
garçons.
Cuq-les-Violmur.
a Pecolo de garçons
l'école de &l es.
0 fr. réparations é l'école de
. — 150 fr. pour réparations
s ; 50 if. pour réparations à
Durfort.
scolaii-o.
Fauch.
de filles.
Fayssae
- ï0 fr. pour réparations au groupe
— 130 ir. pour réparations à l'école
130 fr. pour réparations à ia
Fayssae. - 50 fr. pour réparations au loge- '
ment de l'instituteur.
;
Florentin. — S0 fr. pour installation d une
nom DO au puits do l'école.
Frayssines. — 120 fr. pour réparations à ia
maison d'école. . ,
Fréiairolies. - S0 fr. pour réparations a la
maison d'école do garçons.
?niiiac — 820 fr. pour réparations aux cabi-
nets u aisance de l'école de la place d'Haut-
P0 Garrevaque9. - 80 fr. pour réparations t la
maison d'écolo. .
I,e uarric. — 600 fr. pour réparations au
groupe scolaire. , ,
Lobarthe-Bleys. — 4o0 fr. pour réparations a
îa maison d'écolo.
Labastlde-Gabausse. — laO fr. pour répa-
rations nu mur de clôture du jardin des écoles.
Laboutartè. — 50 fr. pour réparations à la
maison d'école.
Lacabarède. — 1C0 fr. pour réparations aux
locaux scolaires.
Lacapelle-Ségalar. — 83 fr. pour reparat.o ns
à ia maison d'écolo.
Lamillariè. — S0 fr. pour réparations aux
maisons d'école.
Lèdas. — 80 fr. pour construction d un puits
dans l'enclos du groupe scolaire.
Lescure. — 150 fr. pour réparations a l'école
de garçons.
Marions. — 80 fr. pour réparations a la mai-
son d'école.
Milliers. — 100 fr. pour réparations au groupe
scolaire.
Miolles. — 500 fr. pour réparations au groupa
scolaire.
Montdurausse. — 200 fr. pour réparations à
-ia maison d'école.
Mouzens. — 1C0 fr. peur réparations à la
maison d'école.
Mouzieys-Paaens. — 300 fr. pour réparations
aux écoles.
Mouzieys-Teulet. — 80 fr. pour réparations a
la maison d'école.
radies. — 120 lr. pour réparations au groupe
scolaire.
Poudis. — 50 lr. pour réparations à la mai-
Son d'écola et au logement de l'instituteur.
Puycalvel. — 250 fr. pour réparations à la
maison d'école du chef-lieu ; 50 fr. pour clô-
ture du champ d'expériences agricoles pour les
élèves do l'école.
Puycetei. — 1S0 fr, pour réfection des privés
de l'école Sainte-Catherine.
Puylaurens. — 150 fr. pour réparations â la
maison d'école.
Rôalmont. — 750 fr. pour construction d'une
classe enfig'ine.
Rosières. -- 80 fr. pour réparations au groupa
scolaire.
fîoussayrolles. — 50 fr. pour réparations à la
maison d'école.
Saint-Benolt-de-Carmaux. — 80 fr. pour ré-
parations à la maison d'école de garçons.
Saint-Cirgua. — 50 fr. pour construction d'un
préau couvert à l'école dos garçons.
Sainte Gemme. 350 fr. pour réparations a la
maison d'ccole des garçons.
Saint-Gcrmain-des-Près. 140 fr. pour répara-
tions à la maison d'école cks garçons.
Saint-Grégoire. — 70 lr. pour réparations au
groupe scolaire.
Saml-Juèry. — 70 fr. pour installation d'une
3e classe d'adjoint à l'écut» do garçons.
Saint Marcel. — 30 ir. pour réparations à la
toiture de la maison d'ésole.
Saint-Michel Dabadie. — ICO fr. pour répara-
tions au logement de 1 instituteur.
Saint-Sulpice. — 800 fr. pour réparations à la
maison d'école des garçons.
-fiaint-Ureisse, — 150 lr. pour reconstruction
du bûcher de l'école.
Saïx. — 1,000- fr. pour réparations à la mai-
son d'écoie de garçons du cher-lieu. — 150 fr.
pour réparations a ia maison d'écolo de Lon-
guegineste.
Sémaiens. -, 400 fr. pour réparations aux
maisons d école.
Sçrviés. — 100 fr. pour réparations au groupe
scolaire.
H^?„ U ^' 7, m fr "
P, 0UP ^Pa^ tiens au local
scolaire et au mur du jardin de l'école
c^rî." 8 ', - ? 11 rr ' Rour r«Ptt''a*ions a"la mai-
son d'école da garçons.
ïéobu. —«00 r. pour travaux supplémen-
taires à la maison é'erote. w«e«i«u
Terssac - 50 lr. pour réparations à la mai-
son d école et au logement cîa j'instituteur.
wŒAz tr - pour -*«*»« «
appropriation et construction de deux maisons
d'école : l'une à Rorborèro, l'autro aGil
Sons b d r
ècoTe 45(>rr - pOUP
scotaire.- ~ 4 °° fr - pour r éparati 0nS au groupe
Vtlleneuve-les-l.avaur. - 100 fr M „ r rr . nn
rations à la maison d'école. pour repa-
Yiviers-Ies-Moutagnes. _ eo "r. pour rimarn
tioas à la maison d'écola de fi des.
Championnat de 50 kilomètres - 1er ^r*.
60 rr. et une .médaille de 1 U. V. F se. 30 £
et une médaille do PU. v. F. . Je. à 9«; vergeoiso n- 5 96.
n- 6 91, n' 7 78 o0; cristal. isés premier jet 8350
le loul les 10) kilos aux usages. Il a été im-
porté par steamer : \ illc-de-Comluntine 200
colis sucra raffiné; UippolyLe-W'orms 840
colis raffiné; Ytlle-de-lîurdea it.r 576 colis
suera rail né: Ville -d-c- tut yonne. arrivé do
Nantes, 70 colis sucre raliinè.
Mélasses. — Nous colons : marchandise 4
bouche da 28 é ao rr. les loo lui.
Poivres. — Prix Lien tenus avec demanda
peu active. On cote : Saigon. 82 rr. ; Teilicbery,
il fr les 50 kilos à l'entrepét. Il a été imparte
par le steamer Thérèse-et-Mavie, arriva du
Havre, 6 colis poivro.
Vanilles. — affaires calmes. 11 a été import*
par le steamer Labrador, arrivé du Havre.
36 caisses vanille.
Cuirs et peaux. -- Transactions importantes,
bons prix, on cote: Buenos -Ayres, 1 « lr.:
bu. les socs de singapore 3.15. 65 lr. ; Mada-
gascar secs, 10 12. de 75 à 80 rr. ; salas secs,
de 50 à 65 ir.; Conakry, de 77 à. 73 fr.; Dakar,
de 7.; à 77 rr
Suifs. — Sans changement. Nous cotons u
Sui s on branche 53 lr. : suif fondu 70 ; suif de
tripes 01 les 100 kil ; il a été importé parla
steamer Villb-de-hordciiax arrive da Dunker-
que avec 123 sacs de suif.
Cires. — 68 sacs Madagascar ont été mis en
vente. On cota : Madagascar 315 fr. ; Sénégal
300 ; Maroc 880 les 10'J kS
Produits chimiques. — Demande p us calma
avec cours sans changement ; sutlate do cui-
vra disponible et livrable do 51 à 33 los 100
kil. da sou ra sublimé, livraison juin 17 ct tri-
turé 15 ; acido suliunque. bonbonne cn sus, 7 ;
suliato do fer menus cristaux 5 25 , neige 75 ;
gros sel 6 25.
CAUl'E-G ABONNE
îiovel.
Marché du 33 août. Prix du bétail sur pied
les 50 kilos.
Bœuf 30 rr.: vache 27 : veau 45 35 ; mouton
48 35 ; brebis 43 85 ; pore 46.
Céréales. — B'e les 30 kilo-s 17 00 ; seigle
18 -» ; maïs 13 75; avoino 8 75 ; pommes da
35 ; mouton
18 -» ; maïs 13
terra 4 lr..50.
17 00 ; seigla
pommes da
TARN
Lnvaur.
Marché du 30 aoill :
Blé. 72) hectolitres i lf.fr. 93 l'hectolitre;
mais, 2) hect. à 13 75 : fèves, 35 hact. é i) 50;
avoino 180 hect. a 3 lr. 53; vasces 210 hect. à
à 14 r.
Veaux 45. à 0 Tr. 90 le kilo.
Poules, à 4 fr. 50 la paire; poulets. 2 fr. 70.
Œufs, 0 fr. 75 la douzaine.
Si vous avez les digestions pénibles,
lourdeurs, somne-'ence, congestions,
après les repas, prenez les Pilules Suisses
et vous serez soulagé. I IV. 50.
GÏÎMNS
de Sanlâ
du docteur
. contre îa con
et oeo oon
Contre la GURSTIPATiBi
et e&a eon&èqiieneeu :
&PURGATIPS, DÉPURAVlPf
13 — ASi'itixPTjiiivBia -
ffnCHMER les ¥ËRïTASLS3
/f avec l'Êf/(JUeftOcl-jeinte en 4 COll/eùTl
* ,11, KOIH linDOOTEUR FRANCK
1 "SO 1» 1/2 B*»f5Q emios); 3 fr.!«.S" (ÏOS cnidiV
Notice dina chacu» tfo/la. TOIITK, PM.KUÀCIU
DEMANDEZ UN
i
VIN TONIQUE AU QUINQUINA
GRAND PRIX 1300
~ ; ...J,J.^,.JL,.._.._^. ; £
[ACAHOUT!
MAGNK-LAHiiNS (
Pliouphat.- dn ChdUK R
;hitiiiqu«niont par *i
'NTS krniï SCttWAllK, HQUAttJCfl. H
i.' -..M.. Kftcr.iiiTt», M
ivAk.tr.ctNT», pot i .tiriHiK.- i, Lfc. ËL
£0 «astre rirnmtsrt do -t o f J»
LTMENIER
Ue fuser les Imitation*
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

TRÉS-PRESSÊ ZatJ.
pour une affairé, assurée par •
monopole exclusif et traité, -
un intéressé associé avec
apport de 70,OfO fr. Bénéfice
net 40,000 fr. Adresse, bureau
journal YExpress, 25, rue
HAVCirill) 45 ans, très
."iv.iî5ÎF,Lït bonnes références,
demande emploi de bureau
ou surveillance.
S'adresser aux bureaux de
l'Express,
E
â LOUER Grand-Rond
grands appartements, bien
aérés, dont un avec vaste
Jardin. Ecuries, remises, eau,
gaz.
S'adresser rue des Potiers,
10, Toulouse.
| pepip DE VOITURES
Ithts «t Telles d'trœioii \
fi Maison II. MEKCIEn I
iGlLUS-SOllIiASSOL, 8UM» r
| 43. rue Riqùet, TOULOUSE f
H Dépôt *?u0VEîIDS-GARREAUD|
H HYGIÈNE, SANTÉ, ÉNGRAISSEÛENT j
i DE TOUS I.F.S ANI.UAUX
ET D'ORFÈVRERIE
jf V NIC K*5, LAQ8
«s
& sua Tcon MÉTAUX
«ifea Même JSooeléenna. JfeiitessS
EErSlft'Ei ITAUliff excellent
l&tjlU Illrllllfj comptable,
écriture parfaite, libérable
fin septembre, désire
place comptable ou employé
de commerce. Références excellentes.
Très intéressant.
Spécimen d'écriture et de
comptabilité déposé au bureau
de l'Express du Midi,
où on peut s'adresser pour
tous renseignements.
H PïtiTRI
H PRfiïS!EceU e Sr. p au é :
jourd'bui curé dans le diocèse
de Toulouse, accepterait
un ou deux jeunes élèves
pour la prochaine année
scolaire. Si te charmant. Presbytère
agréable.
Pour les renseignements,
s'adresser â M. l'Aumônier
des Sœurs du Calvaire, rue
Caffareîli, Toulouse.
INSTITUTEUR îï r ï£
école libre est demandé. —
Ecrire, avec références, au
curé de Gahnont (Hte-Gnei.
fjé^îtififji BêfCiri1 nomme homme ; 'u ans,
II EBllilurJ BJII/IÇUFJ femme femme £5 ans,
très recommandabies et muais
meilleures références, demandent
place concierge où
garde dans uno propriété,
{s'adresser à M. Pierre Foissac,
8.', rue Pétrolières, Toulouse.
licenciés des diverses branches
de l'enseignement, donneraient
à Saint-Jean-de-
Luz, pendant les vacances,
des leçons préparatoires aux
divers baccalauréats.
S'adresser à M. l'abbé Carfius,
9, place Saint-Barthélémy,
Toulouse
s ,Pr ^V 5—^S
tJ
i :-.»'.'";fr--. ;^^.;--r'.i: .H-..-7:-..-. rr.?-. --.7---
!
H
kZ -J M
Bruira. «M IL'* SejilomÏM?© HïBCB.fi
ÉaiMBaMBewcaitHMilteBi^^
— 1 11'-IxMJfl-i BULLETIN FINANCIER atS&wa*^
rent parfois dos comparaison « ^
avoir UWJII irei,uniAi déconcerté ic io le vieux morm« moîlitn Pr8»
raient bien devenir enviées par ni
Sans bans sortir a d'iïurone rmrope cenerwi, cependant '_
encore trouver de bons éléments et petrt
depuis un an ou deux, les canitonl et mémi
çais qui ont pris des fonds étrano-n?. ivMpas
eu a le regretter ; il y a en 8,n °nt
coup à faire et beaucoup à (ra "n'ai bo»u«
Donc, il n'est pas mauvais q^',,
aonrenne a leter un mm, A-~:, HI[Q coup à faire et beaucoup à ga "n'«n'
Donc, il n'est pas mauvais m
apprenne a jeter un COUD d'œil ô,, \'n?^rin. «marn*
nos frontières, et, suivant la rn" l,elà de
antérieure do son portefeuille ,v?p, 0s raient bien devenir enviées nar ni6' Pour-
EEVCii HEBDOMADAIRE Sans sortir d'iïurope cependant
Paris, 31) août. innove trouver de bons éléments eîn
mp,e°"t Le vacances auront été courtes cette an-
'tiori
les variétés do placements int/sT«bei'clla
dePuls ! in an °." d,eilx, les capitaux
née et le retour aux affaires sa dessino £ d's 1U1 . °. nt Pris des fonds étranger» ?.n«fi~
avec assez d'énergie. Il y aurait donc un g*» 8 . ÎLfc/îf * tter » 'l y a eacora
h
, °n*
véritable intérêt S discerner dès mainte- C0 , uP à
n/ : '° .f'^ucoup a pagn^ b°»unant
quello direction raisonnablo et fruc- n ''f" " ; t& t/
pas mauvais queVb.
tueuse prendront les capitaux disponibles SW^nqe A jeter un coup d'œil au-deft"!1»
dont l'accumulation actuelle dans les ban- no ^° ' - et - lulvant la comnio-*6
ques prouve l'hésitation, car ce ne sont i rff 11 jP°r'efeuille, rechî» • ?"
encore que les pins alertes qui ont esquissé l 6 ^^^ •*• À^»" intére»
le mouvement. Un fait incontestable, c'est ^ ^ '«n» jeter »
que pour cortaines raisons beaucoup pl us r„\ ei„ vieilles rentes franeM8 ,fk
politiques qu'éonomiques. les capitaux Slfond t^ Lflas* S'' 6 à lombe^»»»;
français ont une tendance marquée a l'ex- \Llf' ?" e b
W* seulement eni^
patriation. C'est un malheur, et nous ap- f/^f ««I»' ne leur e«t „t
pelons de tous nos vœux le retour de pria- Avenir mais nm?s „l e I man«©M qu'à îSnï
cipes politiques plus favorables a une àro "a ^
bonne méthode linnncière; mais l'état froVK et (le "ocîaltaï
d'âme qni règne dans ce triste Parlement, &nw> ,?'V= n ?", s sa vons bien quecW
ne fait pas entrevoir d'amélioration à brève S^i do, >> iais tout «e mémo ce sont ml5
échéance. Quand on s lit que la propriété aes 1 >° s dangereux. ljiea
n'est plus seulement garantie, la sécurité f1„ , naissons que l

de Bêîeîiîse Soeiale et
K'JSiÉRO 5 CENTIMES RÉDACTION ET ADW58N8STRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
g&euse
Trois mois
LTEMENTS LIMITROrilEÇ .... G tr.
Ropsum 7 "*
io -
Six mois
H fr.
13 -
20 -
On u
20 fr-
24 -
«O -
HAUTE-GA 1-'.'iNNT. ET DÉPARTEMENTS I.IMirKOrUCS 6 fr- ,2 ?'
PÊPARTEMKM .S NON USIITHoriU» 7 « _ 2* _
ÉTRANGER (Unieo posut*)
.v. nrements partout dos 1« et 16 do eliaque mois et sont payables d avance
U>» *" e de ,nunde de oluximement d'adresse doit itre accomv»—-" «ntiaw
ÉDITIONS RÉGIONALES
Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal
Gers, Htes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes
Tarn-et-Garonne. Lot-et-GaronnQ
Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Haute-Garonne. Ariège
Edition du matin spéciale a Toulous*
la li-ne C fr.
•1 -
2 -
80
FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL Lundi 1 er Septembre 1902. —12* Année — N° 3,704
ANNONCES (4. page) «S» O h. VQ
RÉCLAMES — , f t"
RÉCLAMES (3. page) ......
LOCALES.
Les Annonces et Réclames «oat reçuos dans . r ,.
nos Bureaux, rue ItoquoUine, S5, à Toutous*, et chea tou* oue Otrt»««^*a*«W«
A propos du lieutenant-cololonel de ^
Saint-Ilémy ei du chef de bataillon Le-
roy-Ladurie, le conseil de guerre de ^
Nantes va avoir à trancher une question ç
souvent posée, sans qu'elle ait été ja- 7
mais résolue.
L'obéissance passive a-t-elle une ,'
limite ? j
Quelle est-elle ?
u
Les journaux antimilitaristes et minis-
tériels, qui hurlent aux chausses de ces ,
deux officiers, seraient fort embarras- '
sés si on leur posait cette simple ques- ~,
tion : « Ordre étant donné à des officiers
de marcher sur le ministère de Tinté- ^
rieur, de s'emparer del'ex-abhé Combes °
et de le réintégrer dans un séminaire, .
ces officiers devraient-ils obéir aveu- t
glément? »
Non, diraient ces journaux, l'obéis-
sance a nécessairement ses limites.
Lesquelles, sinon celles que trace la •
conscience? •]
Dans l'espèce, les officiers du conseil
de guerre ne voudront pas, sans doute,
aborder des discussions de ce genre ; ,
en quoi ils auront raison. Ils se canton-
lieront dans l'examen des règlements [
militaires. ,
Si nous ouvrons maintenant le « ser- '
vice intérieur », qui est le vade mecum
du gradé, en ce qui concerne ses droits ,
et ses devoirs, nous trouvons à l'article ;
« Réception des officiers » la formule •
imposant l'obéissance. La voici :
« De par le président de la Républi- ;
que, officiers, sous-officiers, brigadiers ;
et cavaliers vous reconnaîtrez pour (ici
le grade. ..) M... et vous lui obéirez en ;
tout ce qu'il vous commandera pour le
bien du service et l'exécution des rè-
glements militaires. »
Donc, la formule, elle-même, est limi-
tative et comporte une restriction.
Etait-ce pour le bien du service qu'on
demandait au lieutenant-coloneldeSaint-
Rémy et au commandant Leroy-Ladu-
rie de faire l'assaut de couvents, d'opé-
rer contre des Sœurs, de les chasser de
chez elles, de mettre sur le pavé des
centaines et des milliers d'enfants des
pauvres confiés à leurs bons soins ?
Nui n'oserait le soutenir, et toute la
question est là. Je serais même fort sur-
pris si ce n'était pas sur ce thème que
sera échafaudée la plaidoirie de l'avo-
cat. Quoi qu'il en soit, les journaux qui,
jadis, chantèrent les louanges du major
Labordère — plus tard bombardé séna-
teur pour s'être refusé à obéir à un or-
dre dont, paraît-il, il n'avait pas bien
compris le but — somment aujourd'hui
le conseil de guerre de faire son devoir,
tout son devoir, car s'il faiblissait, ce
serait, disent-ils, la condamnation défi-
nitive de la justice militaire.
Ils oublient, ces braves journaux, que,
bien souvent, ils ont conseillé aux sol-
dats de refuser de marcher contre les
bandes révolutionnaires et même de ti-
rer sur leurs chefs.
Ils oublient aussi que le ministère dé-
funt a laissé passer les élucubrations du
Pioupiou de l'Yonne, et que le minis-
tère actuel laisse, à l'heure présente, af-
ficher impunément des placards invi-
tant les futures recrues à la révolte.
« L'obéissance passive du soldat ne
doit être exigée du soldat qu'au feu de
l'ennemi... », a dit Carnot, l'organisa-
- teur de la victoire, s'adressant, du haut
de la tribune, aux législateurs de son
époque. .. nos grands ancêtres I — tout
au moins les leurs. »
« Les armes dans des mains scrviles
sont toujours plus dangereuses qu'utiles
à l'Etat », a dit un autre ancêtre, J.-J.
Rousseau.
Témoin les prétoriens et mercenaires
romains. Or, il n'en faut plus de mer-
cenaires et de prétoriens, n'est-ce pas,
monsieur Zévaès?
«Vérité en deçà, erreur au-delà», estle
mot de Pascal.
Je n'ai certes pas l'intention de discu-
ter ici la théorie des « grands ancêtres »
transformant le soldat employé à l'inté-
rieur en garde-nationale et lui permet-
tant d'avoir, dans ce cas, une obéissance
raisonnee.
Mais puisque celte théorie du soldat
se dédoublant pour les besoins de la
cause, est celle de nos Jacobins du jour
je ne saurais m'expliquer que bonne
dans le cas du major Labordère, elle soit
mauvaise dans celui du lieutenant-colo-
nel de Saint-Ilémy et du commandant
Leroy-Lad iirie.
Les deux cas sont identiques quant
R u fond : « Refus d'obéissance. » lis ne
différent que dans l'objectif.
D'un côté, question politique ; de l'au-
5' question religieuse. Dans les deux
La I e de conscience.
bordère h^^ ce .,Politiqiie ^ ma.ï0i' La"
drapeaux de sa brigade à l'arsenal pour
y être brûlés. C'était, en l'espèce, bel et
bien un refus d'obéissance et, de plus,
accompli devant l'ennemi, circonstance
aggravante d'après le Code. Sa cons-
cience de soldat ne lui avait pas permis
d'obéir à ces ordres qu'il ne jugeait pas
pour le bien du service,
Est-ce qu'on lui en a tenu rigueur?
Certes non. Quatre ans plus tard, il élait
élevé à la dignité de grand-officier de
la Légion d'honneur. Ce fut toute sa pu-
nition, punition tardive, mais combien
méritée!
Dans mon jeune temps, alors que j'étais
capitaine aux spahis, on célébrait tous
les dimanches la messe militaire. Pour
cette messe, et conformément aux" pres-
criptions du service des places, un pi-
quet d'honneur était commandé sous les
ordres d'un officier — Toute la garnison
concourait, à tour de rôle, à la forma-
tion de ce piquet, sauf nous, spahis on
tirailleurs, parce que —Musulmans ...
tout au moins nos hommes.
A cette époque, et bien qu'on fût déjà
en République... mais non celle d'au-
jourd'hui, on avait la discrétion de ne
contrarier personne dans ses sentiments
religieux.
Est-ce clone qu'on ne devrait pas avoir
la même discrétion quand il s'agit de
demander à des officiers notoirement
chrétiens de commander un service pré-
sentant un caractère aussi formellement
opposé à leurs convictions religieuses ?
M. le président du conseil, qui ne
saurait ignorer les « immortels princi-
pes », aurait dû se rappeler l'art. 12:
« La garantie du Droit de l'homme et du
» citoyen nécessite une force publique;
» cette force est donc instituée pour l'a-
«vantagede lotis, et non pour l'utilité
» particulière de ceux auxquels elle est
» conférée. »
Tous, c'est nous, catholiques, c'est-à-
dire la majorité des Français...
Particuliers, ce sont les fils de la
« Veuve » qui imposent aux FF. - , du
Parlement le méprisable vœu Pochon-
Cocula éclos dans les Loges, et veulent
l'étouffement complet du catholicisme.
N'est-ce pas M. Combes qui, dans sa
déclaration ministérielle, a proclamé
que -«-l'armée devait rester limitée à son
rôle de défense nationale et se garder
des incursions sur le terrain politique? »
Si l'armée doit être tenue à l'écart des
passions politiques, à plus forte raison
ne doit-elle pas être mêlée aux questions
religieuses.
Nous posons la question, sans vouloir
la résoudre, aux républicains partisans
•*J ^ i vie i y îiii „ r^' u •*— •*
d'obéissanco\ L
Comm ettre un (< refus
louanges i "• on a chanté ses
ses
Les consciences r-

I,nn n i e m
u US
v t, ,, qU6
le général Brugère. qui surv-ei le y .« ori
^'J a ±^^
In I ? tr °UD
co-
deU«e brigade d'infanterie et la"tf ? g Q»£
Le clairon sonno de nouveau • «v,», ,
cette fois; la critiquo rassembla' i« 0 Ua fin.
des deux divisions. Ello a duré ; . 8 of ociers
heure et demie.
re Jusqu'à une
Los troupes cantonnent sur les n»,,» , „
division à Poyri
poul, issel. etc.
î, x ' la 32a
^aint-p a .
f" 11 ' ls v s .e -etc. ; la 31e division à Saint M.Î
11 n'i?;^"' Vi los Py- Ga sillons décorées dans la goût du seizième siècla
; ot qui furent commandées, dit-on. par le car-
1 dinal Jean d'Orléans, dont un pilier de la ca-
thédralo de Toulouso porta le nom.
Au grand quartier, on mo signalo un grava
i accident do bicvclolte survenu ù un soldat du
- 88» qui, à Montastruc. a franchi lo pont du
chemin da for ct est tombé sur la voie.
r Le pauvre garçon, très grièvement blesse, a
3 été transporté, dans la maliaoo, à l'iicjpitai
s militaire de Toulouse,
i
" LES CANTONNEMENTS
Voici les cantonnements du XVIR rorps pour
s la journée et la nuit do domain fo n ,' lJ '„c,-adroi»
l. Grand quartier général à Vcrlod ; ^,,, g enia
. divisionnairo k En Vorre ; compagn^6 , ":? e du
s k Saint-Sernin ; 9o chasseurs, zone ur ° l
r ,m a .
u Girou, enlro Ginesta ot Borde-ltlanqiie , i"
. rio divisionnairo à la Bovello et à 'l'ouïe'» ,
11 68o brigade, élat-major à Verfeil. ainsi ip-»
s les 88o ot 59e. ,

.Lundi l v Septembre lî>0«
Santos-Dumont
Blets fort bien
et de sas
dirigés; le
Demain lundi, repos pour
Aa 17e corps.
E «ARui ba , tong a aes coupl

^'î)î*/v OBïH'Cif en de-
InD'l ilîi'bSL raandf,
pour une affaire, assurée par
monopole exclusif et traité,
un intéressé associé aveci
apport de 70,0,0 fr. Bénéfice f
net 40,003 fr. Adrette, bureau
journal VEœpress, 25, rue
Roquolaine, Toulouse.
M 0 N SIE 11 R bo n nés rè f é r è nc«s,
demande emploi de bureau
ou surveillance.
S'adresser nmt bureaux de
TEizpress.
êLQUER G?arînU ona
grands appartements, bien
itérés, dont un avec vaste
jardin.. Ecuries, remises, eau,
gaï.
S'adresser rue des Potiers,
io, Toulouse.
I
mm W YOITIRES I
MtUcott H. &EUCIE11
4.:, rue Riquct, TUHJ.DUSR j
Dépôt PEGVËKDS-GARREAUD j
HYGIÈNE. SANTÉ, KNOn.USSEMF.NI'
Mi TOI R I.RS ANIMAUX
ET IVORf è'VIERiE
POHUhE
N S C K *= L A Q
eun TSW MÉTAUX
••• .-fRj-ss* £OK»>C;?IJJS, 3*etUeutf
Lie, écriture parfaite, libéra-
Lie fin septembre, désire
place comptable ou employé
tle commerce. Références excellentes.
Trfs intéressant.
Spécimen.d'écriture et de
comptabilité déposé au bureau
de VEœpress du Midi,
où on peut s'adresser pour
tous renseignements.
^IlÈlllE^Sr,^
tiiTi
jourd liui curé dans le diocèse
de Toulouse, accepterait
un ou deux jeunes élèves
pour la prochaine année
scolaire. Si te charmant. Presbytère
agréable.
four les renseignements,
s'adresser à M. l'Aumônier
d: s soeurs du Calvaire, rue
Gatïarelli, Toulouse.
INSTITUTEUR S
école libre est demandé. —
Ecrire, avec références, au
«uré de Calmont (Ilte-Gne).
H^RUfl? norame 40 ans,
MilWllfi femme fi5 ans'
très recommandables et munis
meilleures références, deïnand.ent
place concierge où
garde dans une propriété.
S'adresser à M. Pierre Foissac,
3:, rue Pétrolières, Toulouse.
PEIJIB PIIÊTIÎES
licenciés des diverses branci,es
de l'enseignement/donneraient
à Saint-Jéan-de-
Luz, pendant les vacances,
des leçons préparatoires aux
divers baccalauréats.
S'adresser à M. l'abbé Garni-*,
«t, place Saint-Barthélémy,
Toulouse.
POUR EN TERMîNI
CI
REVU
REVUE HiîDrjOMAOAiniî
Par is, 30 ao :t
Le vacances auront été courtes cetto unnlo
et le letour aux affaires se dessine
avec assez d'énergie. Il y aurait donc un
rentable intérêt a discerner des maintenant
quelle direction raisonnable et fructueuse
prendront les capitaux disponibles
dont l'accumulation actuelle dans les banques
prouve l'hésitation, car ce ne sont
eacat'e que les plus alertes qui ont esquissé
11 mouvement. un fait incontestable, c'est
'jiie pour certaines raisons beaucoup plus
politiques qu'é onomiques, les capitaux
, français ont une tendance marquée a l'expatriation.
C'est un malheur, et nous appelons
de tous nos vœux le retour de principes
politique:; plus favorables à une
bonne méthode flnnncièio: mais l'état
d'.unc qui règne dans ce triste Parlement,
ne fait pas entrevoir d'amélioration à brève
échéance, fjuand on sait que la propriété
n'est plus seulement garantie, la sécurité
iinanciè-.e s'alarme : BOUS en sommes-là.
Découragés chez nous, nous avons porté
dès regards plus attentifs au dehors; c'était
naturel Nous avons mis en balance
les divers éléments bons ou mauvais des
placements étrangers. Au fur et à mesure
que riiez nous la sécurité diminuait, nous
étions naturellement portés à nous contenter
pïus facilement de colle que nous troufions
ailleurs, là «ù nous nous procurons
en même temps de plus gros revenus.
C'est ainsi une nos habitudes financières,
autrefois si étroitement françaises, sont
devenues internationales et tendent do
•. plus en plus, avec raison, à le devenir!
Même les finances américaines, si puissantes,
ct les méthodes américaines en ore si
imparfaitement appréciées de nous, atti-
Vil O WT-D E- P t ÉTÉ DE TOULOUSE
VENTE AUX ENCHÈRES
Le Mercredi 3 septembre, à i heure et demie du soir,
rue des Lois, 20, à Toulouse, par le ministère d'un
commissaire-priseur, procédant en vertu du rôle rendu
exécutoire par M. le Président du Tribunal civil de
Toulouse.
Des nantissements déposés* du 1" au 15 juillet 1931.
Au Comptant, 3 1/2 O/O en sus
a JALOUSIE REY brevet e no se fabrique pas ailleurs et la
Lmaison fait tous les systèmes, même la jalousio dite « NOU-
VELLE JALOUSIE ». Réparations, transformations de tous systèmes.
Stores verts et fantaisie; claies de serres. REY r. Riqùet
près l'église Saint Aubin, Toulouse.
O
P GUÉRÎT vite et bien toutes les maladies secrètes,
toutes celles de la peau, des deux sexes par les bis-
cuits dépuratifs du Df Oi_l-IVIER de Paris, Seuls ap-
prouvés, autorisés offià. Vole d'une récompense de
24,000 fr. Jugez, comparez ces témoignages authentiques,
ces garanties uniques de toute confiance, 50 ans de
succès constants. If2 b. de bise. 5 fr. Broch. de 80 p. avec
2 bise, ratis (1 timbre). Consult. de 1 à 5 h. et par lettres.
II. Rivoli, 33.
*' Aste, Toox rebell^«t o^aiâlrcs
MALADIES DES VOIES RESPIRATOIRES
guéi-ios radicalement par le
Sirop de Pliénatccîc Calcme Peyrard
Marque cïe fabrique déposée selon la loi
i—««Oi'tn
rent parfois des comparaisons mu .
l
raient
,
w
\ïS
v
J
bien devenir enviées
vieux
nu.
moude
i,,i
rfA. '
.îent bien devenir enviées par lui ' pour- P°U|%
Sans sortir d'fiurope cependant" on
i oi e trouvée de bons éléments «i
fc
Pe«t
muis un an ou deux, les camWv ! •ncora trouver de bons éléments «i
depuis un au ou deux, les capitan* ' "jeirij 'Jû,!l«
çais qui ont pris des fonds êtrahffnî,
nus fil :'i 1A rpirrollm. . 11 ,. _ "fs'-i! s a ont
avoir déconcerté le vieux mon fi -pr6«
nos frontières, et, suivant h> co m, elà do
antérieure de son portefeuille in Pi'^On
les variétés de placements inlen*HPc'l«
Non certes que nous voulions ptl, SiWs
défaveur sur nos vieilles renies fi -,, (i° la
el:es n'en sont nas encore .-. ', u l es n cn sont pas encore à tonw«'.'aisA. . a,s el:es n'en sont pas encore à 'tomh«'als«S- «S"
seond rond rang, elles sont seulement seuleine.' i' ' ^ R;{
rées ies d'un air ambiant qui no leu*. 'eu'' P^vu
favorable. tvorable. Nous ne demandons
e
nu-- n .? iPa' ,l1a>
revenir, niais nous n'aimons Q .« • A lo0ï di e parler de socialisme et