ardi 2 Mttra 109% • D*abCwd 1» R mal, te compte <strong>de</strong> U fahrifpi« H-u caries a juuor a été onv«rt In'i'-jjuMèiWinwt. «m a prétendu que te directeur précè<strong>de</strong>nt, M. Casteaa., «irait Tait déteu.iro EO.OtW jeux «k; cnr- j*os ; or, los directeurs uctio*» n'en ont rien su. Us n'ont appris le fait (nie <strong>de</strong>tuv. nos après. ï On vote. Le scrutin auquel il est procédé donne lieu à pointage. Par 270 voix contro 261, cette proposition est repoussée. La Chambre déchfo qu'elle tiendra nno séance exceptionn elle mercredi après-midi. On reprend lu discussion. M. Morte présente mie disposition addition, nello A l'amen<strong>de</strong>ment do M. Magniaudé. et portant que les oontribuahlcs pourront se pourvoir contre la décision du contrôleur dans lo délai d'un mois, à partir <strong>de</strong> la notifi- cation <strong>de</strong> cette décision, et quo les réclama- tions seront pressenties, instruites et jugées oniinuo on matière <strong>de</strong> contributions directes. (Très bien I Très bien t) M. Renoult. — La comimission .nx-eopto. • La disposition additionnelle est adoptée. M. Man<strong>de</strong>. — Jo jicéswtlo l'amen<strong>de</strong>ment sui- vant : ajouter les mots suivants : « Les infir- mes <strong>de</strong> tous âge et <strong>de</strong> toute nature âc trou- Paris, l or mars. Aujourd'hui comparaît, <strong>de</strong>vant la dixième chambre correoti-onnelle, présidée par M. Four- n-el, le garçon <strong>de</strong> café Mattis qui, ie 25 décem- bre <strong>de</strong>rnier, tira la barbe au prési<strong>de</strong>nt, l'ai Mères dans les conditions qu'on se rappelle. Il est pounstuivi pour violences sur la per- sonne d'un fonctionnairte. M. lo .pi'ocurcitir <strong>de</strong> la République Monier occupe en poisoime le siège du. ministère pu- blic, co qui no s'était pas vu à Paris <strong>de</strong>puis le jour déjà lointain où Ce baron E. Christiani comparaissait <strong>de</strong>vant ta même chambre sous la même inculpation Cette fois-là, la victime avait été le chapeau <strong>de</strong> M. Loubet. M 8 Challamel assiste Mattis. Dès le début do l'audience, Mattis, après avoir donné son nom et adresse, déclare : — J'estime que le tribunal .est incompôtieint » Aussitôt son défenseur, M 6 Ctialtanel, donne lecture <strong>de</strong>s conclusions, dont voici les parties .principales : t Attendu qu'il résulte <strong>de</strong> toutes les cireons tances <strong>de</strong> la cause, que l'acte <strong>de</strong> violence au- quel Moittis s'est livré te 25 décembre dornieT, fut un acte mûrement réfléchi et prémédité , » Attendu, en effet, que dès le premier mo ment <strong>de</strong> son airestalion, Mattis a déclaré qu'il avait formé <strong>de</strong>puis longtemps la résolution <strong>de</strong> frapper le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République qu'il en avait conçu, la pensée le 4 juin <strong>de</strong>r nier, jour du transtert. <strong>de</strong> Zola au Panthéon, et d'accomplir ainsi un acte considéré par lui comme une représailie légitime du joug igno mmieux que iê parti dreyïusien fait peser eux la France ; Attendu qu'il a fait confi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> cette résolution à plusieurs personnes ; qu'en ou- tre, dans les jours qui ont précédé l'agres- sion, l'inculpé a pris ses dispositions en vu© <strong>de</strong>s c-OTuséqueneos qu'elle allait nécessairement entraîner ; qu'étant sorti le 25 décembre pius tôt que d'habitu<strong>de</strong>, il se rendit aux Champs- Elysées, près du rond-point, pour y attendre, au (passage, le prési<strong>de</strong>rut <strong>de</strong> la République ; que l'ayant aperçu <strong>de</strong> loin, après uno attente d'urne heure environ, il traversa les Champs- Elysées et suivit, pareil.élément à lui. la con- tre allée <strong>de</strong> gauche <strong>de</strong> l'avenue du rond-point à la place <strong>de</strong> l'Etoile, soit environ pendant quinze ou vingt minutes avant <strong>de</strong> ee jeter sur lui ; » Attendu oue tous Ses faits relevés cl-<strong>de</strong>s- sus excluent <strong>de</strong> la façon la plus évi<strong>de</strong>nte l'hy- pothèse d'un entraînement soudain et, irréflé- chi ; que l'acte incriminé apparaît au con- traire comme la mise à exécution d'une réso- lution froi<strong>de</strong>ment préméditée ; Par ces motifs : Plaise au tribunal <strong>de</strong> se déclarer incom- pétent et renvoyer la cause <strong>de</strong>vant la juri- diction qui doit en connaître. » M' Challamel, sa lecture achevée, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à faire entendre dies témoins pour établir la préméditation. Le procureur <strong>de</strong> la République s y oppose. Le tribuffial se retire pour délibérer. Apres une longue délibération, il rend un jugement disant que 5m circonstances 3* prém.éditation et do guet-apens sont inséparables du fond, qu'il n'y a pas lieu d'cnterwtae les témoins et que .l'exception d'incompétence sera jointe au fond. . lif, . Il dit, en outre, que ce j.ugerrwaat étant pré- paratoire, l'appel n'en serait pas suspensif. L'andtenoo est. suspendue -pendant vingt- cinq minutes pour permettre à M* aiallamel <strong>de</strong> se concerter avec son client sur la procé- dure à suivre. .'— " A la reprise, M' Challamel prend «t déve- loppe <strong>de</strong>s eonelusiûins visant seulement 1 in- compétence. , , ' M. •Manier. — Mais il faut entendre les té- moins. Le .prési<strong>de</strong>nt. — Non, nous n avons pas ««»- cere examiné las cosielusicns préjudicieltes. Nous n'avons pas statué sur la compétence. M' Challamel reprend fia discussion et dé- motnlre que l'acte <strong>de</strong> Mattis n'est pas l'agres- sion du premier venu contre te premier venu ; C'est l'acte polita-qwe loncuement prémédite, tomti fiable <strong>de</strong> la cour d'assises. Au premier abord, tout le mon<strong>de</strong> gouvernîmental — la presso en fait foi — croyait à une conspira- tion. On parlait <strong>de</strong> Réunir la Haute-Cour. M* Challamel fait le portmait <strong>de</strong> Mattis : gar- çon do café, homme da peuple, qui alla d'a- Jxwcl au socialisme fut affilié à un syndicat rouge ; mais it quitta oe parti politique, qui nie faisait do l'ouvrier que « du bétail élec- toral ». L'avocat expose alors -tous les faits contenus daars lo dossier et qui démontrent la prémé- ditation <strong>de</strong> son citent. Le procureur <strong>de</strong> la République estime quo l'on vient <strong>de</strong> perdre un temps précieux, au lieu d'entendre les témoins. Il ne 'peut, quant à présent, .répondre sains examiner te fond. Après une suspension d'audience <strong>de</strong> trois quarts d'heure, le tribunal rend un jugement décidant que pour apprécier la question d 'in- compétence, il faut connaître le fond même do 1'.affaire.. En conséquence, il Joint ce nouvel inci<strong>de</strong>nt au fond. M' Challamel déclare faire appel <strong>de</strong> ce juge- mont et dépose <strong>de</strong>s conclusions <strong>de</strong> sursis. Il Aman<strong>de</strong> au tribunal <strong>de</strong> surseoir à statuer jusqu'à ce QJ0B l'appal ail été examiné par la cour. M. Monter s'y oppose. D'après lui, lo juge- ment (Pendu est un jugement préparatoire. M" Clrallaimel. — Lo tribunal rendra-t-il nn Jugement sur la compétence •seutemient î Dans œ cas. j'accepterai die prendra part à l'audi- tion <strong>de</strong>s témoins. Y auaa-t-il <strong>de</strong>ux jueemenits ou un seul î Ije. tribunal se retire sans répondre. Pondant la suspension, M. Grêgorl s'appro- che <strong>de</strong> Mattis et engage avec lui une conver- sation fort animée. De, tribunal rapporte nn jn griment disant qu'il ne périt y evodr lieu à sursis d'appel. M' Ch-alla.mel déiiose mlors d'autres conclu- sions déclarant faire défaut sur te fond et protestant contre tout, jugement qui l'empê- cîieruit, avant l'examen u.s .s'avupoe lyfèiwi U • .07. Indas.l.nol'R'S re -^S. Mj>'"it i.iiin««- s'Alourdit 4 t'iCo, t-ivii"' ','75. IX) lli», .Stl'»l. U6 irnsulieree, i* que Ut BrtBMk 16 par mifl i"pi'iMi Oïl doiixUMmi w>U>, <strong>de</strong> NOM avanco, la Uni Mlnt« d'or, ro- , iu„'„uw-«i. ''"' '-e"U'ipn«ue et lo nord <strong>de</strong> l'Algérie. Lo veut est fatMo ou modéré <strong>de</strong> l'Esit sur toutes nos côtes. La mer est houleuse à Nice. ]>es neiges ! t <strong>de</strong>s rflulos sont tombéos dans do nord et le sud <strong>de</strong> l'Europe. En France, on a recueilli 7 mUlIraiHws d'eau il Brest, 3 au Havre ot à Paris. 2 ù Nantes. En France, dos chutes <strong>de</strong> neige et <strong>de</strong>s îiiluios sont .probables aveo temps froid dans lo Nord ct relève- ment <strong>de</strong> la température dans lo Sud. BgfMe BOURSE DE TOULOUSE 108 [S i a . : . Mi .'«. :oo: Mi 6TA.TION3 <strong>Toulouse</strong>... Puy-UOma Pic-duMldl Perpignan Biodcaux. Situai Tb;n). ' ÉTAT DU CIEt. 51.8 -10.2 N.E.calm. b. 57.0 -9.0 S.S. O. m. b. 11*1 8.6 B, falb. boau 51.9 8.4 17. falb. boau lui . it Hti ie > Teille U (tU lu -5.1 3.7 -10.5 --9.3 -1.2 O.S -3 2 1.7 'S Les bourreaux d'Asnléret Paris. 1" . mars. Une affaire qui paratt appotcn» à ivronore un ffitxi dévoioppoiucut vient dm parveuir A ia Bulletin. Financier Paris, 1" mars, tond du marché resto excellent dans l'enseaihle. Toutefois, les nouvelles extérieures d'iilcx avaient quelque l>eu refroidi ceux qui croyaient, samedi <strong>de</strong>rnier, qu'il sultlsiUI d« l'intente dos puissances pour quo -toutes les diflicultôs soient «plaîilcs. Oe retour a une pans saine aiiupréclatioii <strong>de</strong>s i-Juws S'est loin- triuluit aujourd'hui par un MtteaUWMBMBt d
Mardi 3 Mars 1901 RE&SO! S DENTIFRICE VÉGÉTAL auCocliharia <strong>de</strong>s Pyrénées. r«mi«pti