12 janvier 1937 - Bibliothèque de Toulouse

ÉDITION DE TOULOUSE 

46* ANNEE - N u 16.018 

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229-83 ET 229-84 30 cr.: DU MIDI 30 C:? 

MARDI 12 JANVIER 1937 

—M "m 

ABONNEMENTS I 

3 mois 6 moi* I an 

France et Colonie* » 27» 53» 100» 

ECHANGER.../ 55» 110» 220» 

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CHÈQUE POSTAL TOULOUSE 49-36 

Les Idées 

et les Faits 

Incertitude 

La plupart des ministres du Front 

populaire se livrant aux joies des 

coiifeâ payes, ia journée politique 

n a ete marquée ruer que par deux 

Harangues uincielies, l'une de M. 

Lp • Lagrange a Luehon et l'autre de 

M. Opinasse, a Uiermont-Ferrand. 

On n'étonnera personne en disant 

que la tournée dans les neiges py- 

renéenn , de M. le Ministre des 

Loisirs ne pouvait présenter, du 

point de vue politique, qu'un intérêt 

assez limite. C est donc vers le minis- 

tre de i économie Nationale qu il 

i_ut se tourner pour a/o^ çjxfeves 

précisions sur les opinions et pro- 

jets des maîtres du jour. 

A vrai dire, les sujets d'explica- 

tion ne manquaient pas, tant pour 

le passé que pour l'avenir immédiat. 

Il y en avait un sur lequel tout le 

monde aurait été neureux de rece- 

voî quelques clartés et que M. 

Frossard a pose, ces jours derniers, 

dans L Humnie Libre. M. Frossard, 

examinant les résultats de l'expé- 

rience Blum, constate que le « pré- 

sent gouvernement fait et ne peut 

taire que la politique du Front po- 

pulaire >, et se demande s'il n'y aura 

pas lieu de la compléter par des 

« réformes de structure » sur lesquel- 

les, ajoute l'ancien ministre de 

M. Laval, « on serait en droit de 

prétendre que le pays n'a pas été 

consulté. > 

La question vaut d'autant plus la 

peine d'être posée que depuis l'avè- 

nement du Cabinet Léon Blum, le 

pays vit sur une équivoque qui con- 

siste à se réclamer le dimanche du 

« cadre des institutions existantes » 

et a proclamer le jeudi qu'on va 

faire sauter ce cadre. Tandis que 

M Léon Blum se convertit au libé- 

ralisme, le dernier jour de l'année, et 

que M. Vincent Auriol se penche avec 

anxiété sur les mouvements de ca- 

pitaux, M. Jules Moch, qui se prend 

de plus en plus au sérieux et qui ne 

SUR LA PISTE 

Depuis qu'il y a des hivers la neige 

est-ce qu'elle a toujours été: tantôt 

la blanche Jèe des paysages alpes- 

tres ,tantùt un dépôt de munitions 

pour batailles enfantines, tantôt la 

pèlerine givrée des Arbres de Noël. 

Et cela a duré très longtemps. Mais 

voila que près d'un quart de siècle, 

nos contemporains, sans vouloir en- 

lever à la neige ces trophées millé- 

naires, , ont découvert toute autre 

chose, et n'y voient plus guère que 

cela : la possibilité de faire du s/ci. 

Par quoi, les hautes altitudes jadis 

visitées seulement l'été, par quelques 

alpinistes ou, du fond des vallées, 

par la lunette des baigneurs se 

voient .maintenant envahies, l'hiver, 

par des fourmilières de touristes 

qui tantôt accrochent des grappes 

sombres ux champs de neige et 

tantil lancent des skieurs comme 

LA CRISE INTERNATIONALE 

Le retour d'Hitler à Berlin 

est marqué par une campagne de presse 

d'une violence inouïe centre la France 

Les suites de la démarche anglaise 

Paria. 11 Janvier. 

Le Relch a déclenche, hier, une cam- 

pagne de presse et de radio, sans pré- 

cèdent, contre la France. 

Nous publions par ailleurs, une dé- 

pêche du « D. N. B. » annonçant la 

constitution, dans le Midi de la France, 

d'un gouvernement communiste et l'an- 

nexion prochaine du Maroc espagnol 

par la France 1 

Voici quelques détails complémentai- 

res sur cette campagne amorcée par 

de3 flèches noires tout le long des trois dépêches ahurissantes expédiées 

immenses verticales blanches.., 

C'est plus qu'une vogue, c'est une 

ruée, presque une psychose obsé- 

dante. Quand sonne le week-end, 

vers les stations enneigées sont qua- 

druplés les départs ferroviaires. 

Dans tes gares, des parcs à skis. 

Dans les trains, des compartiments 

pour skieurs. Et les fourgons à baga- 

ges hérissés de skis : gigantesques 

spatuies pour sorbets alpins ou py- 

rénéens; étranges souliers à la pou- 

laine pour promeneurs de Prés-au- 

Neiges. Et les téléphériques qui ris- 

quent dî s'ouvrir comme des bennes 

trop chargées. Et sur les routes qui 

conauisent aux salons blancs du 

Mont-Revara, de Chamonix ou de 

Puymorens, cars et autos font glis- 

ser leurs chenilles bruyantes. 

Un bien autre chapitre : l'habil- 

lement des skieurs ! Toutes les 

coupes, tous les coloris, tous les dé- 

guisements. O sports d'hiver, que de 

folies vestimentaires on commet en 

votre nom 1 Et de quel joli nom de 

pèse pas plus ses mots que M. Paul baptême — un baptême en blanc 

Fav e ou feu M. Salengro, nous 

avise, dans le Petit Méridional « qu'il 

y a conflit entre l'économie actuelle 

qu^ le radicalisme ne veut pas dé- 

molir ci le socialisme qui s'applique 

à la jeter par terre par l'expérience 

actuelle, mais Indirectement». 

. . On voudrait donç savoir comment 

le gouvernement de Front populaire 

envisage la solution de ce conflit. 

On voudrait, en particulier, avoir 

l'assurance qu'après avoir fait une 

politique socialisante dont les résul- 

tats sont connus, il ne sera pas en- 

traîné par les faits eux-mêmes, â 

faire une politique socialiste dont 

les effets sont parfaitement prévisi- 

bles Quand on a lu le discours de 

M. le Ministre de l'Economie Natio- 

nale ou du moins l'analyse qu'ont 

bien voulu en communiquer les 

agences, on est bien obligé de con- 

venir qu'aucune réponse n'a été 

donnée par cette Excellence à ce 

problème essentiel. M. Spinasse a 

jugé prudent de ne pas même l'abor- 

der devant les épiciers détaillants 

d'Auvergne. Sans doute estime-t-il, 

comme M. Blum et M. Vincent 

Auriol, qu'on ne prend pas les mou- 

ches avec du vinaigre, surtout quand i 

lui aussi — vous couvrez les rivalités 

féminines, les compétitions de toi- 

lettes et les rencontres sentimen- 

tales. Car là-haut, grimpent volon- 

tiers les jeunes amoureux — à plus 

de mille mètres, où les parents es- 

soufflés ne peuvent les suivre I — 

et y vivent à l'américaine. Mais le 

bon Dieu lui-même n est-il pas 

skieur ! Le dimanche, à midi, dans 

les refuges nichés sous les bras 

blancs des sapins ou sous la voûte 

d'une roche, on voit soudain s'allu- 

mer les cierges d'un autel pour la 

messe des skieurs... Venu quarante 

ans plus tard, quelles jolies pages 

eût ajoutées Alphonse Daudet à son 

Tartarin sur les Alpes ! 

Mut.-, il y a là plus que matière 

à satire. La vogue des sports d'hiver 

marque une évolution profonde de 

nos goûts et de nos loisirs. Tout 

compte fait, après décantage du 

snobisme, la santé physique y trou- 

ve un fameux cordial et la santé 

morale des sources bienfaisantes 

d'énergie, une récupération de la 

personnalité. Notre civilisation ac- 

tuelle tendant à faire de nous des 

automates, des unités dans un trou- 

peau, des pupilles sous la tutelle àe 

soi-disant, par le correspondant du 

D. N .B. » à Paris. 

La première prétend pouvoir affirmer, 

d'après des informations sûres venant 

de Perpignan, qu'une République sovié- 

tique du Sud de la France est en train 

de se former avec cette ville pour ca- 

pitale. 

Dans la seconde, le correspondant du 

« D. N .B. » à Paris déclare avoir appris 

de milieux français de droite, qui ne 

6ont pas autrement précisés, que l'état- 

major français aurait élaboré des plans 

secrets de conquête et d'annexion du 

Maroc espagnol. 

Une troisième intitulée : « Saut de 

panthère de Léon Blum à Ceuta ». n'hé- 

site pas à prêter au président du Con- 

seil français le geste héroïque que fit 

Guillaume II en envoyant le croiseur 

« Panther » devant Agadir en 1911. 

La radiophonie du Reich a diffusé ces 

prétendues informations par tous ses, 

postes émetteurs pour l'Allemagne et 

pour l'étranger. 

L'agence officieuse allemande a pu- 

blié ces nouvelles, à minuit, le soir du 

tour où le chancelier Hitler et le doc- 

teur Gœbbels sont rentrés de Berchtes- 

gaden. 

Le ton de ces dépêches égale en véhé- 

mence celui dont se servirent, au der- 

nier Congrès de Nuremberg, les orateurs 

du parti national-socialiste à l'égard de 

la Russie soviétique. 

Il ne tt'.i pas de doute que cette 

campagne de presse est déclenchée par 

ordre du chancelier Hitler, d'après les 

mstructîorF»->données par le ministre de 

la Propagande et selon un plan élaboré 

par, celui-ci. 

Le texte même des dépêches prouve 

que les dirigeants nationaux-socialistes 

tentent une double manoeuvre : 

1° La référence invraisemblable à, des 

milieux de droite français qui auraient 

confié à un journaliste allemand des 

plans secrets de l'état-major français 

suffit à indiquer un des sens de l'opéra- 

tion. 

on a besoin de leur argent et qu il fl ^' excellent Que pendant 

vaut mieux remettre à plus tard 

l'exposé des projets les plus auda 

cieux du Front populaire. 

L'épée de Damoclè 

M. Spinasse s'est donc borne à 

faire, devant ses auditeurs, un cours 

d'économie politique élémentaire. Il 

leur a notamment indiqué que « de 

nouvelles hausses de salaires inter- 

viendront sans doute encore au 

cours des mois prochains, détermi- 

nant â leur tour, avec toutes ses 

con- ' luences, une augmentation des 

prix de détail plus réduite que les 

précédentes, jusqu'au moment où, 

par paliers successifs toujours plus 

rapprochés, notre économie parvien- 

dra à un équilibre stable ». L'équili- 

bre étant problématique et l'aug- 

mentation des prix certaine, M. 

Spinasse en arrive â fournir incons- 

ciemment une justification éclatan- 

te de ce que nous avancions hier sur 

la découverte du « mouvement per- 

pétuel. » 

Pour le reste, M. le Ministre de 

l'Economie Nationale s'en est tenu 

à un silence prudent qui laisse sub- 

sister sur l'activité du pays les di- 

verses épées de Damoclès qui la 

menacent. Ces épées de Damoclès, 

tout le monde les connaît et M. 

Louis Marin a indiqué, en termes 

excellents, la plus voyante qui est 

celle de l'inflation. Pas plus que M. 

Vincent Auriol, M. Spinasse n'a dit 

comment le gouvernement enten- 

dait mettre fin â l'utilisation des 

billets de la Banque de France pour 

payer les dépenses publiques». 

Si nous avions mauvais caractère, 

nous dirions que ces messieurs 

entendent continuer la détestable 

Politique qu'ils ont inaugurée il y a 

six mois et qui les a conduits à l'ali- 

gnement monétaire du 26 sep- 

tembre. 

ROgei PARANT. 

. " ww 

Le Congrès Ses J.O.G. 

quelques heures de la semaine les 

hommes, captifs de la grande ville 

ou de leurs occupations, puissent, en 

s'évadant en hauteur à mille ou 

quinze cents mètres, retrouver une 

joie animale de vivre dans une dé- 

pense de muscles, l'absence des con- 

traintes quotidienne, et le ressort du 

caractère dans la difficulté vaincue. 

Autant que les écoliers rivés à leurs 

pupitres les adultes ont besoin de 

se désintoxiquer, d'éprouver une dé- 

tente morale, de se saoûler de grand 

air, de reprendre contact avec les I d'envahir le Maroc espagnol et de cons- 

Le Reich, qui a pour le moins éludé 

ou ralenti les efforts faits pour circons- 

crire la guerre civile en Espagne, se sert 

actuellement de la crise espagnole pour 

essayer de diviser l'opinion française, 

unanimement alertée par les informa- 

tions signalant la présence d'importants 

détachements allemands au Maroc. 

2° Le Reich fait également une ma- 

nœuvre diplomatique. 

Il faut relever qu'aucun démenti of- 

ficiel précis, émanant du gouvernement 

allemand, n'a été opposé, à l'intérieur 

du pays, aux informations de Londres 

et de Paris s'enalant la présence d'ef- 

fectifs allemands au Maroc. 

La presse s'est contentée de répondre, 

ce matin, par une bordée d'injures aux 

précisions données par les journaux 

français et anglais. 

Pas un instant, le gouvernement du 

Reich n'envisage l'idée de faire con- 

trôler sur place, par des observateurs 

impartiaux, si les Informations sont 

exactes. 

Il répond en prêtant, sans la moin- 

dre preuve et sans pouvoir alléguer le 

moindre fait précis, au gouvernement 

et à l'état-major français l'intention 

La démarche anglaise 

en vue de suspendre l'envoi 

des volontaires 

8IR ÉRIC DRUMMOND 

AU PALAIS CHIGI 

Paris 11 janvier. 

Hier, le gouvernement anglais a dé- 

cide de faire une nouvelle et pressante 

démarche a Berlin, Rome, Moscou, Lis- 

bonne et Paris, en vue de suspendre le 

plus rapidement possible l'envoi des vo- 

lontaires en Espagne. 

A Rome, sir Eric Drummond, ambas- 

sadeur de Grande-Bretagne, a été re- 

çu ce matin, à 11 heures, au palais Chi- 

gi, par le comte Ciano, ministre des Af- 

faires étrangères, auquel il a remis la 

note du gouvernement britannique. 

L'entretien a duré une demi-heure. 

La note du gouvernement britanni- 

que, dont le but est de hâter la mar- 

che des conversations engagées, consi- 

dère que la réponse italienne est une 

base acceptable puisque dans cette ré- 

ponse le gouvernement italien demande 

aux gouvernements de Londres et de 

Paris de formuler des propositions con- 

crètes ; tlle observe que le Comité de 

non-intervention de Londres a déjà éta- 

bli un plan sur lequel le gouvernement 

italien est prié de se prononcer. 

Enfin, la note britannique souligne 

que le gouvernement de Londres a déjà 

pris des mesures pour interdire les dé- 

parts de volontaires à destination de 

l'Espagne et elle demande au gouver- 

nement italien d'en faire autant. 

LA WILHELMSTRASSE ÉTUDIE 

A Berlin, la note anglaise a été re- 

mise la nuit dernière. 

Les services compétents du ministère 

des Affaires étrangères sont occupés à 

l'examen de ce document. 

On fait remarquer avec satisfaction, 

à la Wilhelmstrasse, que l'aide-mémoire 

britannique n'a pas été remis à l'Alle- 

magne seulement, mais à tous les gou- 

vernements intéressés. 

UNE FLOTTE DE GUERRE 

FRANOO-ANGLAI.SE 

AU LARGE DE CEUTA 

Sir Samuël Hoare lord de l'Amirau- 

té, accompagné de Sir Ernle Chatfield, 

chef de l'état-major de la marine bri- 

tannique, s'est rendu aujourd'hui au 

Foreign-Office où il a eu, avec M. 

Eden, secrétaire d'Etat aux Affaires 

étrangères, un long entretien qui a — 

croit-on — porté sur la position des 

bâtiments britanniques de guerre dans 

l'Est du bassin méditerranéen et au lar- 

ge de la côte du Maroc espagnol. 

Une dépêche de Tanger annonce que 

des bâtiments de guerre français et 

britanniques croisent actuellement sans 

arrêt dans le détroit de Gibraltar, au 

large de Ceuta. 

On signale aussi l'arrivée, à Ceuta, 

de plusieurs sous-marins allemands. 

LES CONFLITS SOCIAUX 

LES INGENIEURS tTÂGËNTS DE MAITRISE 

de la métallurgie lilloise 

contre les provocateurs de la C. il 

M. François Poncet a lu le texte de 

Mgr Orsenigo : 

c Au commencement, disait ce textp 

d'une nouvelle année qui a été si char- 

gée d'inquiétude et de soucis, il esi re- 

confortant de nous voir reunis amica- 

lement, l'espoir au cœur et pouvant ex- 

primer le vœu de travailler tn commun 

a un meilleur avenir pour les peuple». 

« Que Dieu veuille apporter sa béné- 

diction cette année et apporter enfin 

le bien-être à toutes les classes des po- 

pulations et surtout' aux plus pauvres ; 

que la nouvelle année puisse se distin- 

guer chez tous les peuples par une as- 

cension morale dont les racines plongent 

profondément dans les éternels princi- 

pes de la justice et de la charité et 

qu'au cours de l'année qui vient une 

paix véritable puisse régner entre tou- 

tes les nations et au sein de chacune 

d'elles. 

< A ces souhaits qui s'adressent au 

monde entier, par conséquent aussi à 

l'Allemagne, nous voudrions ajouter, 

Excellence un vœu tout particulier pour 

votre pays : que l'Allemagne puisse au 

cours de cette nouvelle année assurer, 

grâce à ses efforts, dans le domaine de 

l'esprit et de l'économie, un bien-être 

croissant à son peuple et contribuer, 

dans une mesure toujours plus grande, 

à faire assurer à l'Europe et au monde 

entier cette paix solide vers laquelle 

aspirent les plus nobles cœurs et oui 

reste le véritable but de notre mission. » 

DU 

LA RÉPONSE 

FUHRER-CHANCELIER 

Dans sa réponse à l'ambassadeur de 

France, le Fuhrer-Chancelier, après 

Lille, 11 janvier. 

Le Syndicat des ingénieurs et agents 

cL maîtrise des industries métallurgi- 

ques et connexes de la région lilloise 

communique la note suivante : 

« Nous sommes très surpris d'avoir a 

constater, dans la presse de dimanche, 

la. réaction véhémente de la C. G. 1. à 

la suite de notre décision de ne pas 

reprendre le travail et nous tenons à 

éclairer la classe ouvrière sur les rai- 

son, qui nous ont ?onàuits à prendre 

cette décision. 

« Il nous parait étrange que ceux qui 

ont déclenché ou approuvé, sans evoir 

consulté aucun syndicat, une grève qu


L'affaire 

d'Alexandrette 

UNE ÉCHAUFFOURÊE S'EST ENGA- 

GÉE SOUS LES YEUX DES DtLEGUtS 

DE LA SOCIETE DES NATIONS 

Un tué, plusieurs Massés 

Antioche, 10 Janvier. 

Les délégués de la S. D. N. venus en 

Syrie pour étudier la question du sand- 

jak d Aiexandreue, s étaient' rendus cet 

après-midi a KUianie, localité située à 

6u kilomètres d'Antioche. Les éléments 

turcophiles avaient prépare une mani- 

festation en l'honneur des « observa- 

teurs neutres » mais ces derniers turent 

bientôt les témoins d'un spectacle moins 

Innocent. Alors que les observateurs se 

trouvaient à la municipalité et commen- 

çaient a entendre les revendications 

diverses, les extiémistes turcs, diriges 

par des agitateurs venus d'Antioche ft 

des environs, ont refoulé au second plan 

1ns Arabes, qui ont tenté un mouvement 

tournant dans le but d'arriver plus près 

du bâtiment de la mairie. 

A ce moment, les turcophiles. armes 

de courdins. se sont portés au devant 

des Arabes. Une échauflourée s est en- 

gaeée. Des coups de bâtons et des pier- 

res ont été échansés. puis on a entendu 

plusieurs coups de feu. Des pistolets et 

des fusils de chasse ont été employés et 

même un fusil de guerre arraché a un 

gendarme. 

Les délégués de la S. D. N. sj sont 

portés, dès le début de l'engagement, 

pur le balcon de la mairie pour tenter 

de ramener le calme par leur présence, 

m?is n'ont pu qu'observer les phases de 

la bataille. Au cours d* cette érhauffou- 

rée il y a eu un Arabe tué et plusieurs 

blessés' Arabes ou Turcs. 

LES NÉGOCIATIONS 

COMMENCERAIENT MERCREDI 

Londres, 10 Janvier. 

Si l'on en croit un télégramme d'Istan- 

bul, parvenu à Londres ce soir, de nou- 

velles négociations portant sur le sort 

des enclaves d'Antioche et d'Alexan- 

drette, commenceraient mercredi pro- 

chain à Paris, entre le gouvernement 

français et une délégation turque. 

Le président Kémal Ataturk qui, on 

le sait, est maintenant rentré a Ankara, 

se tiendrait constamment en communi- 

cation avec la délégation turque. 

LES PAYSANS ARABES 

MANIFESTENT 

Antioche, 11 Janvier. 

En vue de prendre part â la grande 

manifestation qui doit avoir lieu au 

cours de cet après-midi, des milliers 

a Arabes et d'Arméniens ont envahi la 

yihe dont les boutiques sont fermées. 

Les costumes aux couleurs éclatantes, 

rayes de rouge, donnent aux rues un 

aspect pittoresque. C'est à travers les 

diverses artères de la ville l'animation 

des jours de fête. 

Des montagnards, par groupe de cin- 

quante ou de cent descendent en chan- 

tant. Les gens habillés â l'européenne 

arborent, aux revers de leurs vestons, 

des insignes, des rubans divers et por- 

tent des drapeaux syriens. 

Les quartiers des Alaouites sont pa- 

LA SANTE 

du Souverain Pontife 

Paris, 11 Janvier. 

L'Agence Havas publie l'information 

suivante sur la saute du Souverain-Pon- 

tife : 

Cité du Vatican, 11 Janvier. 

L'inquiétude assez vive qui régnait ce 

matin au Vatican, en raison de la crise 

dont le Pape avait souffert aux premiè- 

res heures du jour s'est légèrement 

apaisée. 

Bien que la nuit eût été agitée le 

Saint-Père avait pu s'assoupir à plu- 

sieurs reprises, mais peu avant l'aube 

il fut pris de douleurs extrêmement vio- 

lentes et son état fut considéré si sé- 

rieux par son entourage que le docteur 

Aminta Milani dont les premières visi- 

tes ont lieu pourtant dès 6 h. M à l'or- 

dinaire, fut appelé plus '„ôt par téZé- 

Incldeits i !a \m'\t (t Droit 

UNE CREVE DE 48 HEURES 

EST DECIDEE 

Bordeaux, il Janvier 

Depuis plusieurs jours, une certain* 

effervescence régnait parmi les élu- 

uiants de la l'acuité do Droit de Bor- 

deaux qui se plaignaient de ne pas 

avoir a leur disposition la bibliothèque 

réglementaire puur laquelle, du reste, 

ils paient des droits. 

Ou leur avait promis que cette biblio- 

thèque actuellement en transformation 

serait à leur disposition au début du 

janvier. 

Il n'en est pas ainsi, d'oh géne évi- 

dente pour leurs études, surtout pour 

ceux qui prépaient leur thèse. 

Pour protester contre cet éiat de cho- 

ses, les étudiants en Droit se sont grou- 

pés ce matin, d*vant la Faculté! Le 

Doyen, M Kerradou, les harangua, leur 

demandant d'èire calme*, les assurant 

que la bibliothèque serait prête avant 

la fin du mois. 

Les étudiants ne se contentèrent pas 

de celle promesse, poussèrent des cris 

divers et décidèrent de faire grève. 

Le Doyen fit aussitôt fermer la porte 

de la Faculté. 

A 11 heures, les étudiants »nt défilé 

en cortège en ville ni i mis de pancartes 

oïl on lisait notamment : o Rembour- 

sez nos droits | », « Justinjen au po- 

teau 1 », etc. 

Aucun incident fâcheux ne s'est pro- 

duit. 

La Loterie 

Nationale 

PRECISIONS SUR LES LOTS 

CE CONSOLATION 


Quelques lecteurs nous ont fait part 

de la difficulté qu'ils éprouvaient pour 

établir la liste des numéros gagnant 

chacun un iot de consolation. 

On sait que ces lois de consolation 

sont attribués aux 616 billets qui repro- 

duisent, a un chiffre près, les numéros 

des onze billets gagnant iè gros lots de 

3 millions de francs, d'un million de 

francs et de aOu.OUO francs. 

C'est ainsi que les cinquante-six nu- 

méros suivants, qui reproduisent, à un 

chiffre près, le numéro 0 9M.534 (ga- 

gnant du gros lot de 3 millions), ga- 

gnent chacun 30.000 francs, à titre de 

consolation i 

de la Réforme fiscale 

UNE REQUETE 

AU MINISTRE bES F.NANCES 

DES PETITS 

ET MOYENS COMMERÇANTS 


La Confédération générale des Grou- 

pements de petits et moyens commer- 

çants, petits et moyens industriels et 

artisans de France et des colonies a fait 

parvenir au ministre des Finances une 

0.051.534 

0.'t51 53 i 

0.851.534 

0.901.534 

0.941.534 

0.31)1.534 

0.950.534 

0.1155.531 

0.959.534. 

0.951.034 

0.951.434 

0.951.934 

0.95 i. 504 

0.951.554 

0.951.594 

0.951.530 

0.951.535 

0.151 534 

0.551.534 

1.051 .534 

0.91 1 534 

0.961.534 

0.952.534 

0.956.534 

0.951.134 

0.951.634 

0.951.514 

0.951.564 

0.951.531 

0.951.536 

0.251.534 

0.651.534 

1.151.534 

0.921.534 

0 971.534 

0.953.534 

0.957.534 

0.951.234 

0.951.734 

0 951.524 

0.951.574 

0.951.532 

0.9M.537 

0.351.534 

0.751.534 

0331.534 

0.981.534 

0.954.534 

0.958.534 

0.951 .334 

0.951.834 

0.951.544 

0.951.584 

0.951.533 

0.951.533 

nef mïî ^'ouartfersÛtrts Vm'ae"- i Sue "relative" aux mesures "tïânsïtoîrës i 0.951.539 

«rt« quartiers turcs sont ae | ueg i. artlcle i 2 de la nouvelle! La liste des numéros gagnan les au 

•- (foi sur la réforme fiscale, article oui 11res lots de consolation s établit de la 

rts ' Plévues Par 1 article 12 de la nouvelle 

A midi, le nombre approximatif des j loi sur la réforme fiscale, article qui 

attestants déjà rassemblés est da 15 ob ige les exonères de la taxe sur le 

J „l-»irl i-a ri finoirm: a Ifl vpnîp fl nnri.lr fin 

ma 

à 20.000. 

A 2 heures, le long cortège se met en 

route; il défile au son de l'hymne syrien 

et aux cris de : « Vive la Syrie! », « Vive 

la France! » au milieu de l'enthousiasme 

de la population, 

phone. 

Après les piqûres faites par le prati- 

cien qui jugea prudent de rester long- 

temps au chevet de l'auguste malade, 

le calme revint peu à peu et le Saint- 

Père put assister à la messe au cours 

de laquelle il communia. 

A 9 h. 30. le cardinal Pacelli entrait 

dans sa chambre et pendant une heure 

entière l'entretenait des affaires couran- 

tes. Puis le Pape voulut recevoir Mgr 

Pizzardo, sous-secrétaire pour les affai- 

res extérieures à la secrétairerie d'Etat. 

Pie XI prit ensuite une légère colla- 

tion et se reposa quelques instants, 

après quoi il reçut un peu avant midi la 

visite du professeur Milani. 

On espère au Vatican que la crise 

de cette nuit et de ce matin qui n'était 

qu'une alerte ne modifiera pas l'évolu- 

tion de la santé du Pape dont l'état de- 

meure dans l'ensemble stationnaire. 

« L'OSSERVATORE ROMANO » 

EST OPTIMISTE 

Dans une note officieuse, YOsser- 

uafore Romano rassure les inquiétudes 

que l'état de santé du Pape avait fait 

naître en particulier à la suite de la 

visite que le professeur Milani a dû 

faire à, son malade ce matin avant 

l'heure ordinaire. 

Le journal du Vatican dément cer- 

taines nouvelles alarmistes qui auraient 

été publiées hier et aujourd'hui par 

quelques agences. 

Il constate que « la précieuse activité 

du Saint- Père » continue à se manifes- 

ter que le Souverain Pontife se tient au 

courant de tout ce qui intéresse l'Eglise 

et qu'il donne chaque jour, comme on le 

sait d'ailleurs, une ou plusieurs audien- 

ces h'Osservatore Romano parlant de 

l'état général du Pape assure que l'a- 

mélioration est de plus en plus riche de 

promesses. 

Le couple princier 

hollandais en Pologne 

Varsovie, 11 janvier. 

La nouvelle de l'arrivée, dans la sta- 

tion climatique polonaise de Krynitsa, 

de la princesse héritière Juliana de Hol- 

lande et dé son mari, le prince Bernard, 

a causé dans toute la Pologne une gran- 

de sensation. 

Les journaux de Varsovie n'ont pu 

vérifier que dans la matinée de diman- 

che l'exactitude de cette nouvelle venue 

de Cracovie. 

Le couple princier est accompagné 

d une suite de cinq personnes. 

Le ministre de Hollande a Varsovie 

est arrivé pour saluer les voyageurs. 

Dans la Journée d'hier, la princesse 

et son mari ont tait une excursion à 

skis. Dans la soirée, ils ont assisté à un 

match de hockey sur glace. 

La princesse Juliana et le prince Ber- 

nard logent à la villa Patria. propriété 

du fameux ténor polonais Jan Kiepura. 

Des fleurs y arrivent sans cesse è 

leur intention. 

chiffre d'affaires à la vente, à partir du 

1« février, de payer encore cet impôt 

sur la valeur de leur stock. 

« Le forfaitaire, dit la Confédération, 

n'ayant à payer qu'un trimestre de son 

forfait (soit un quart de son chiffre 

d'affaires annuel) sans inventaire au 

31 janvier pourra se faire livrer, d'ici à 

cette date, toutes les marchandises né- 

cessaires à ses besoins sur six ou huit 

mois sans payer ni 2, ni 6 %. Le nom 

forfaitaire paiera peut-être 6 %, mais 

sûrement 2 %; il paiera sur la totalité 

de son stock que celui-ci représente le 

quart, la moitié ou les trois-quarts de 

son chiffre d'affaires annuel. 

« Pour rétablir l'égalité et la justice, 

ne serait-il pas possible de l'autoriser 

a, payer 2 %, à sa convenance, soit sur 

la valeur de son stock au 31 janvier, 

soit sur le quart de son chiffre d'affai- 

res moyen fait en 1936? » 

même façon. 

Les cinquante-six numéros reprodui- 

sant à un chiffre près chacun des nu- 

méros gagnant un million, gagnent 

10.000 francs. 

Les cinquante-six numéros reprodui- 

sant, a un chiffre près, chacun des nu- 

méros gagnant 500.000 francs, gagnent 

5.000 francs. 

Nous rappelons à nos lecteurs que le 

tirage de la douzième tranrhe aura 

lieu, à Paris, le 26 janvier. En raison 

de l'afflux des demandes, nous prions 

nos clients de se hâter de se munir de 

dixièmes. 

la Politique Socialiste 

Ca Président Rooseveît 

Washington, 11 janvier. 

Le président Rooseveît a adressé au- 

jourd'hui au Congrès un message, dans 

lequel il lui demande de voter un crédit 

de 790 millions de dollars, pour assurer 

l'application de divers projets sociaux au 

cours des cinq prochains mois, ce qui 

portera à 2 milliards 215 millions de 

dollars le montant total des crédits de- 

mandés dans ce but pour les douze mois 

se terminant le 30 juin prochain. 

Dans ce message, le président Roose- 

veît critique les employeurs américains, 

qui font faire à leurs ouvriers de lon- 

gues heures de travail, ce qui, dit-il, est 

cause du nombre élevé de chômeurs. 

Il déclare également que les dépenses 

entraînés par les projets sociaux ne 

pourront être substantiellement réduites 

qu'en favorisant le recours à ia main- 

d'œuvre privée 

Enfin, le chef de l'Etat révèle qu'à la 

date du 12 décembre dernier, le nom- 

bre officiel d'ouvriers inscrits sur les re- 

gistres de l'Etat et obtenant de lui des 

secours, s'élevait à 3 millions 151.000, ce 

qui est le chiffre le moins élevé que l'on 

ait encore enregistré depuis le mois de 

novembre 1935. 

LE BANQUET 

de ia Confédération Générale 

des Vignerons du Sud-Est 

Nîmes, 10 janvier. 

A 13 heures a eu lieu à la Chambre 

de Commerce, le banquet de la Con- 

fédération générale des vignerons du 

Sud-Est, sous la présidence de M. Bou- 

vière. 

Parmi les 300 convives, on remar- 

quait MM. Barthe, député président, de 

la commission des boissons; Rouger, 

maire ; Lemome, préfet; Bechard, Syl- 

veslre, Berthezenne, Larguier, députés ; 

Bazile, Bruguier, sénateurs. 

Après diverses interventions, M Bar- 

the s'est engagé, ainsi que ses collègues 

à continuer à travailler pour le bien 

des vignerons de France, auxquels il a 

demandé de s'unir étroitement. 

Légion d'Honneur 

FAITS DIVERS 

Un tragique accident endeuille 

une épreuve sportive 

â Biarritz 

RENVERSES PAR UNE FORTE LAME 

TROIS CYCLISTES TOMBENT A 

LA MER ET SE NOIENT, 

Biarritz, 10 Janvier. 

Cet après-midi a Biarritz se disputait 

un cross cyclo pédestre. Le parcours 

empruntait le bas de la falaise de Mira- 

mar et longeait le bord de la mer. 

Un peloton de dix coureurs passait à 

cet endroit lorsqu'une lame très forte 

les projeta à terre. 

Lorsque la vague se retira, on s'aper- 

çut que trois coureurs avaient disparu 

emportés par la mer qui les rejeta peu 

après sur le rivage. 

Les efforts que Ion fit pour les rani- 

mer furent vains 

La mort avait lait son oeuvre. 

Ce sont les jeunes Henri Kouet, 16 

ans : Blavec 19 ans tous deux demeu- 

rant A Bavonne et Heuori Hataa de 

meurant a Artix 

Ce pénible acc'dent a Jeté la conster- 

nation à Biarritz. 

Asphyxiés tfans sa baignoire 

De notre correspondant particulier : 

Parties, H iativiër 

Mme ballfard. Agée de 73 ans, liabl- 

tatit il. avenue Iwlïre, a été trouvée 

asphyxiée dans s. baignuiie au début 

de l'api es nndl d : lundi. 

GRANDE CHANCELLERIE 

Paris, 11 janvier. 

Sont promus ou nommés : 

Au grade de commandeur : M. Pi- 

chard, vice-president de la Société « Les 

Médaillés » depuis 1904. 

Au grade d'officier : M. l'abbé Vin- 

devogel, ancien aumônier volontaire au 

Z6°" corps d'armée 

Au grade de chevalier : M. l'abbé 

Broussolle, aumônier honoraire du ly- 

cée Michelet, homme de lettres ; Mme 

Dhenein, née Georgina Fournier, ins- 

titutrice publique honoraire : « Cou- 

rageuse attitude à Laon pendant l'oc- 

cupation allemande. » 

le Conteurs Centra, li ppue 

(tî Repr^clfirs à Paris en 1937 


Le ministre de l'agriculture vient de 

décider 1 organisation a Paris, en 1937, 

du concours central d'animaux repro- 

ducteurs, des espèces chevaline et asine, 

qui aura heu au Parc des Expositions, 

Porte de Versailles, du mercredi. 7 au 

dimanche, 11 Juillet prochains. 

Les étalons, pouliches et poulinières, 

de toutes les races françaises ainsi que I 

les oaudets et anesses. seront admis a 

y prendre part, dans les conditions pré- 1 

vues au règlement habituel du Concours' 

central. 

Ce règlement sera prochainement a 

leur disposition, au ministère de l'agrl- 

cult'.'re (direction des haras. 2" bureau), 

dans les dépôts d étalons, préfectures et 

.sous préfectures. 

L'U. R. S. S. 

n'est pas la Russie 

On nous prie d'insérer : 

La majeure partie de la presse natio- 

nale, ainsi que certains dirigeants des 

groupements patriotiques français, pour- 

suivent actuellement une vigoureuse 

campagne contre le communisme inter- 

national qui menace le monde entier et 

la France en tout premier lieu, depuis 

que la partie est virtuellement perdue 

pour lui en Espagne 

Nous éprouvons la satisfaction la plus 

vive en constatant que la nature et les 

buts de la troisième internationale sont 

enfin compris et systématiquement dé- 

voiles. Cette évolution de l'opinion met 

en relief le progrès immense obtenu par 

le pomt de vue que depuis longtemps 

nous défendons. i 

En effet, nous n'à'vohs cessé d'affirmer 

que le bolchevisme, après avoir ruiné la 

Russie, un des plus riches pays du mon- 

de poursuit son effort destructeur par- 

tout. Inspiré par la haine et par la 

lutte des classes, il porte en lui les ger- 

mes de guerre civile et des atrocités qui 

en sont le corollaire. 

Nous constatons pourtant que dans la 

belle campagne menée actuellement en 

France s'est glissée une équivoque sus- 

ceptible d; favoriser la cause de la III? 

internationale 

Il s'agit de la confusion involontaire 

que commet la presse nationale fran- 

çaise let ceci, hélas de plus en plus 

souvent) lorsqu'elle assimile le pouvoir 

marxiste installé sur le territoire russe 

à la nation russe elle-même. 

Les expressions telles que le « knout 

russe », la « diplomatie russe », la 

« barbarie asiatique propre aux Rus- 

ses » abondent dans des discours et 

écrits par ailleurs farouchement anti- 

communistes. 

C'est une erreur grave qui engendre 

des conséquences extrêmement fâcheu- 

ses. Nous ne citerons que les principales, 

1° Les nouvelles venant de l'U. R. S. 

S, attestent que le régime de Moscou 

est aujourd'hui mortellement atteint. 11 

commence à se désagréger à vue d'oeil. 

Cependant, les expressions comme cel 

les que nous citons plus haut incitent à 

croire que la III» internationale est in- 

vestie de la confiance et jouit de l'appui 

d'une population de 160 millions d'âmes. 

Ceci est naturellement faux. 

2* One pareille attitude de certains 

milieux étrangers est systématiquement 

exploitée à son profit par le gouverne- 

ment de Soviets ; celui-ci en tire des 

arguments capables d'exciter artificielle, 

ment le patriotisme de la population 

contre les nationaux des autres pays, 

et, le cas échéant, contre les fascistes 

français ». 

3° Les faits que nous déplorons font 

obstacle à l'union de toutes les forces 

anti-marxistes et françaises alors que 

cette union aurait été le gage de la vic- 

toire finale. Bien davantage ils sont de 

nature à pouvoir envenimer les rapports 

entre la France et la Russie de demain. 

Des échos arrivent jusqu'à nous de 

différentes régions de notre patrie en- 

core asservie au joug des Soviets. 

Nous, les représentants de la Nouvelle 

Russie, sommes incontestablement qua- 

lifiés pour en être les interprètes. 

A ce titre nous nous élevons avec 

force contre une équivoque susceptible 

de devenir dangereuse et faisons au nom 

de la nation russe une suprême mise au 

point. 

Seul responsable de l'infâme traité de 

Brest-Litocsk, comme de la ruine des 

porteurs de fonds russes en France, le 

pouvoir soviétique est un instrument de 

monstrueuse pression aux ordres du 

parti communiste et de Staline, son se- 

crétaire général. Ne faisant qu'un avec 

la III e internationale, ce pouvoir com- 

muniste « russe » donne des directives 

servilement exécutées par les partis 

communistes dits « nationaux » des au- 

tres pays. 

Non issu d'un suffrage national, le 

régime insiallé à Moscou n'a jamais osé 

consulter le pays par voie de scrutin se- 

cret ; animé d'une doctrine anti-na- 

tionale et Inhumaine, il recrute ses effec- 

tifs parmi les pires éléments de la po- 

pulation russe et le rebut des autres na- 

tions. 

Le peuple russe est tombé sous le Joug 

des internationalistes rouges grâce a 

une défaillance momentanée due pour 

une large part à la guerre, qui lui a 

coûté 2.500.000 soldats, alliés de la 

France. Voué depuis dix-huit ans à un 

sanglant calvaire, il expie son aveu- 

glement. 

Mais le peuple russe qui est actuelle, 

ment soumis, dans une misère atroce au 

plus abject des régimes et qui cherche 

à t'en affranchir n'entend pas qu'on le 

confonde avec ses oppresseurs. 

Engagé dans une lutte à mort contre 

ces derniers, il ne considère tout appui 

qui leur est accordé par certains milieux 

étrangers que comme une criminelle 

complicité dirigée contre lui ou la vraie 

Russie. 

Il est naturel que les amis des So- 

viets s'efforcent d'étouffer ces vérités 

qui. malgré leur zèle seront bientôt con- 

nues de tous mais les éléments profes- 

sant la doctrine opposée ne sauraient 

inconsciemment, nous en sommes per- 

suadés, en maintenant l'équivoque, fai- 

re eux-mêmes le ieu de leurs ennemis, 

fifre privé, pour un court séjour. 

LES SPORTS 

HIPPISME; 

'MMMUr 

A VINCKNNKS 

Paris 11 Janvier. 

PRIX DE FLOn AC 

10 00U Iraucs; y.'im mètres. 

Le Coran IL, Forclnal) G 

à M. L. Dufou p 

2. Louvois iDouiei'K'ce) 

à Mme Ch, liarcïlou p 

3. Loulou W. Cavey 

à M, V. cavey r 8 ^ 

Non placés ; Lançon. Louis-Onze, I.ary 

Le -Combinard, Luisetalue, l.uucald. Licteur 

Laurier, L'Oliragan-11, Loull, Luron-ll Lord 

Loulson. Laerie-H, Llsieux 11, L'Orphelin. 

Durées : a' ai" 7/10; ,V 31"; 3' 32' T10. 

Itédu.tlon t' 3î" 3/10. 

Le Coran [Enfant-de-Tr. et, line-Aï, le) en 

traîné par A. Forclnal. 

17 .» 

7 50 

10 » 

18 50 

7 50 

8 50 

DoreJ ajourne à nouveau 

départ 

son 

Le Bourget, 11 janvier. 

En raison du brouillard intense qui 

sévit sur la région parisienne, notam 

ment au Bourget, l'aviateur Doret et le 

radio Mlcheletti ont remis leur dépar 

pour Tokio à demain soir, 21 heures. 

M 

BOXE 

PRIX DE M END E 

10.00U francs; ii.8» mè'res. 

1. Lombeso (Perlturg) G 

.i AJ. M. Vidal p 

2. Let lie iHazet) 

a M. H tèr. Maillard P 

3. Langoustine (Ménager) 

à M. D. Foucault p 

Non placés : La-'l'énébreuse, La-Haute-Fo- 

lie, l^ngrune. La-NIvernalse, Limoges. 

Durées : 4' 00" 2/10; 4' 14" 4/10- 4' 14" 6/10 

Hèiluctlon : 1' 34' 9/10, 

Lambeso (Jour-d Espoir et Curieuse), en- 

traîné uar G. Vltoz. 

PRIX DE GA1LLA0 

15.000 francs; *.80o mètres. 

1. Katalont ;K. Slmonard) G 16 50 

a M. U. DeUiay p 8 »» 

2. Kerlman tp. vieil 

à M. p. ( la mare P 8 »» 

3. Keyd (R. Céran-Malllard) 

â M. céi.iii-Ma llard) P 11 50 

Non placés ; Klélier, Keluia, Kélilr-lV, Ka- 

dija. Kade D, Ksar-II, Kitl-M. 

Durées ; 4' 16" 2/10- 4' 16" 4' lfi" 5/10. 

Réduction : 1' 30" 7/10. 

Katalont (Frcnneval et Atalante-Vl), pat 

R. Simonard. 

PRIX DE QOURNAY-EN-BRAY 

10.000 francs; 2.200 mètres. 

1. Kahoui-B (Chyriacos) G 21 •> 

â M. J. Cerf p 8 

2. Kalouga-lV (Marguet) 

a Mme J. Souilhac P 9 »» 

3. Kinet-lll (Moe James) 

à M. Y. Hergot P 10 .» 

Non placés : Ktema-lll, Kick-M, Kip, Kil- 

lona-Wilkes. Kcstrel, Kingoff-Archat; Ker- 

naay, Klaude, Kappa, Kliediv . Kerimami-ni 

Kattileen, Kappa. 

Durées : 3' 26" 2/10; 3' 26" 3/10; 3' 27" 8/10. 

Réduction 1' 31" 7/10. 

Kaboul. B (r^seport et Addition), entraîné 

par J. Cliyrtacos. 

PRIX DE LOCHES 

20.000 francs; 2.800 mètres. 

iV*« 

I SPORTS D'HIVER ! 

65 » 

21 ». 

1. Ivanhoa (Gras) 

a M. R. Malileu 

2. Jaca (R.-C. Simonard) 

â M. F. Bértrin 

Non placés : italien, Jaux-D, 

Iris, Jean-Bart-H. 

Durées : 4' 21" 8/10; V 23' 

Réduction 1' SI" 8/10. 

Ivanhoa (Pro Patria et Serbie), entraîné 

par R. Mahteu. 

... P 15 »» 

Jupiter-Vil, 

6/10; 4' 24". 

PRIX DE HAOUENAU 

20.000 francs; 2.B0Û mètres. 

1. indien (R.-C. Simonard) G 20 ». 

a M. A. Caillé p 10 »» 

2. lnuiif (C. Massou) 

à M. Vidal P 43 50 

3. Jatfi.a (A. Tambieri) 

à M. H. Netter P 23 50 

Non placés ; Joinville-le-Poiit, Isly. lté, 

Inor-li. ida-B, Ile-d'Amour, indore. Ivan-P 

Jersey, Juiot, lgor-Il, Janus-lv. 

Durées : 3'50" 5/10; 3' 53"- 3' 53" 1/10. 

Réduction V 27". 

Indien (Dixmude et Délurêe-V), entraîné 

par A. Couin. 

PRIX DE M A R VEJOLS 

10.000 îrancs; 2.250 mètres. 

k 1 

[ 

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t 

1 

B I 

iiiiiiiiniiiiiiiiiaaaaiii' 

UNE VICTOIRE DE BAYOKNE A PAU 

i'uu, 11 janvier. 

Après une exhibition de catch entre 

Pucheu et Hergez, de la Secilou Pâlot- 

se, et une tleinun aration de luire libre 

et gieeu-roniiiiiie par Hourdillst (Iinu- 

llstij du Ctjailibionnai de France) 

liuyonuais et l'aluis montèrent sur le 

ring pour s'expliquer dans un match 

iiitersiilles. 

Dès la présentation des boxeurs, il 

parut évident qttï les Hasques, plus 

athlétiques, dominaient par leur poids 

les représentants de la St-ctlon t'alolse. 

Aussi, les combais ne fureUt pas équi- 

librés, l'Aviron Bayoïiiiais ajant le 

gros avantage du poids, n'eût pas de 

peine a enlever la première manche. 

Un pouriiiit leur reprocher, dans l'en- 

seinhle, d'avoir abusé de celte trop sen- 

sible différence, pour pousser constam- 

ment l'adversaire. 

Poids mouches. — Vernis (Hayonne), 

bat Proust (Pau) aux points. 

Le jeune Proust, qui combattait un 

coq, n'a dû qu â son courage de tenir 

les quatre reprises. 

Poids mi-lourds. — Jaurréguiberry 

(Hayonne), bat Lerat (Pau). 

L'arbitre arrête le combat a la troisiè- 

me reprisa. La différence de poids est 

beaucoup trop sensible ; le Bavounais 

est un lourd et pèse douza kilos 'de plus 

que le l'alois. 

Poids wslters. — Lamothe (Hayonne), 

bat Portugau (Pau) aux points. 

Le combat est plus égal, mais, tandis 

qua le Pàlois boxa a dislance, le Bayon- 

nais recherche le corps à-corps et sur- 

tout la poussette. Ce n'est pas le plus 

scientifique qui a gagné. 

Poids légers. — Hodriguez (Bayonne), 

bat Lazy (Pau) aux poiuls. 

Le couraceux Bazy a fait une excel- 

lente exhioition en face de son adver- 

saire dont la réputation n'est plus à 

faire. Cepandant, le verdict soulève les 

protestations du public Un match nul 

sût été plus équitable. 

Poids coqs. — 'Mézergues (Pau) et 

Sans (Rayonne), font majeh nul. 

Malgré un poids intérieur, Mezergues 

se défend fort bien. H domine dans les 

deux dernières reprises et le Bayonnais 

termine presque groggy. 

Poids plume. — Georges Vignes (Pau) 

bat Lopez (Bayonne) par abandon. 

Combat-vedette de la soirée où la 

science pugilistique fan son apparition. 

On voit enfin quelques esquives Au 

deuxième round, d'un fulgurant direct 

du droit à la pointe du menton Vignes 

envoie Lopez au tapis : le gong le sauve 

et, au round suivant, après avoir eu la 

face martelée, le Bayonnais abandonne 

Arbitrage impartial de Loubet, de Tar- 

bes. — FITOS. 

SKI 

Le Grand Prix 

de la ville de Luchon 

De notre envoyé spécial : 

C'est par une véritable journée prin- 

taniere qu a ete dispute le Grand f ru 

de la ville de Lucnon. Un soieil bril- 

lant, dans un ciel sans nuages, illu- 

minait les sommets neigeux du Lys, du 

Venasque et de ia Alaladetta. 

Sur le plateau de Superoagnéres un 

enneigement suffisant de neige pou- 

dreuse sur les pertes de l'Artoesquen» et 

de Kiouniaynade permettait aux concur- 

rents de s'entraîner et de lutter le di- 

manche pour l'obtention du Qrand prix. 

Ce grand prix de la ville de Luchon 

a été crée et oftert par la maison du 

Cognacq Hennessy. Les épreuves de- 

avient comprendre un slalom et une 

course de descente, le détenteur de la 

Coupe devant être le vainqueur du clas- 

sement combine. 

Seul le slalom eut lieu. Trace par les 

soins de la Société Luchon-Superbagné- 

res Sports d'Hiver, club organisateur, 

sur les pentes de l'Arbesquens au départ 

de la table d'orientation. Il comportait 

200 mètres de dénivellation et était dis- 

pute en deux manches. 

Mlle Martineau remportait la premiè- 

re place du classement dames et le Pa- 

lois Robert Olivier, du Club Pyrénéen, 

la première place du classement mes- 

sieurs. 

Sur un parcours peu rapide et sans 

imprévus, les écarts entre les concur- 

rents devaient être minimes, c'est ainsi 

que de la deuxième â la septième place 

la différence des temps est de 6 secon- 

des seulement. 

Voici d'ailleurs es résultats : 

Slalom, messieurs. — 1. Robert Oli- 

vier (Club Pyrénéen), 2' 32" 5/10; 2. 

Manaud (St-Girons), 2' 43"; 3. Estrade 

(Luchon), 2' 44"; 4. Jean Davasse (C. 

Pyrénéen), 2' 44" 5; 5. André Manaud 

(Saint-Girons), 2' 45"; 6. Georges An- 

drau (Toulouse), 2' 46" 1/5; 7. Maurice 

Jeannel (Toulouse), 2' 49" 4 5; 8. Ju- 

lien Labedan (Toulouse). 2' 56" 15; 9. 

Henri Lauriol (Toulouse), 2' 56" ; 10. 

Sarthe (Luchon), 2' 57" %5: H. Jean 

Malignas (Toulouse), 2' 57" 8/10. 

Slalom, dames. — 1 Mlle Martineau, 

2' 40"; 2. Mlle Péri; 3. Mme Gucrin. — 

D... 

19 50 

» 50 

7 50 

18 

1. Kapile (Bastien) a 

à M. L. I ebourgeols p 

2. Koiinski (Rlaud) 

à Mme Olry Rcederer P 

3. Kléber-tv (Oiioissolet! 

à Mme J. Vasseur P 

Non placés : Kapirat, Kempanla, Karikal. 

Koleus, Klngtscounly.il, Khan-M, Kovadis, 

Xarildja, Kina-ll. KUtl-lII. 

Durées . 3' 24" 8/10; 3' 25" 4/10- 3' 25" 9/10. 

Réduction : y 30". 

Kapile (Ulysoe-V et Chiçruet'e), entraîné 

par R. Gayet. 

A NICE 

Nouvelles tioepêss 

Du 11 Janvier. 

wt—* Sir Thomas lnskip, ministre an- 

glais des services de coordination de la 

Défense, souitre d'une grave attaque de 

la grippe. Il devra rester alité pendant 

plusieurs jours. 

»—» Le joueur proiessionnei de ten- 

nis Vimes, soutirant d'iniluenza, a été 

admis à l'Iiôpital de New-York et con. 

traint d'interrompre ta tournée de ten-\ l'Ile eiait la veuve de M. Gustave I tête et de 

'?iis entreprise avec le Britannique Sailidrd, Nticlen professeur au Lycée I on U ferait 

Perry. 

Nouvelles Militaires 

AU CADRE DE RÉSERVE 


Ont été placés dans la section de ré- 

serve, l'intendant général de Ire classe 

Briolay, à la disposition du ministre de 

l'agriculture, et le médecin-général Car- 

mouze, des troupes coloniales, en cor^é 

de fin de campagne. 

Deux renions polillps 

\ Ml 

avorter la grippe 

•»—> Le huitième Congrès internatio- 

nal de la haute culture médicale aura 

lieu a Alger, au Zt> mars au b avril tÎ37, 

sous la présidence de U te professeur 

ft?rcfv, recteur de l'Université d'Alger. 

»-> On annonce que le ministre-pré. 

sirlent générai Ilcrmann Goering se ren- 

dra, ces prochains jours, en Italie, à 

de I ai bes. et la sifiu du (iènei ul "M«- 

111er. qui prit pari A la fameuse Utpi- 

dmnn Kouie'iu l.amv 

Kiie «vin eie eiie-mPme ptofelaeiir 

de Sciences au (.ollège de Jeunes f 11- 

l«>s d I .1 ct>,>rge, on prendra, comme 

uni tisane, 2 a 3 verres de 

Boisson Blanche de l'Abbe Magnat. 

Cette boisson, douée d'énergies antlmi- 

crobiennes exceptionnelles, détruit ins- 

tantanément le microbe de la grippe 

ELLES ONT ÉTÉ TENUES PAR 

LE FRONT NATIONAL DU TRAVAl_ 

ET PAR LE PARTI RÉPUBLICAIN 

NATIONAL ET i-JCIAL 

l.etz, 11 janvier. 

Un important servies d'ordre avait été 

muoiiise, hier, à Metz, a l'occasion du 

meeting du Front National d.i travail 

au Parc des Expositions et d'un autre 

du parti reoublicain national et social 

à l'Hôtel des Mines 

Ces deux iéunion,s avaient groupé près 

di cinq mille personnes, dont un gram 

nombre venues de toutes les parties du 

département. 

Le dernier meeting avait été organisé 

eu manière de protestation contre les 

incidents de Strasbourg, il y a quelques 

semaines 

M. Taittinger, députe de Paris, et M. 

'. utrin, maire, président du « Front 

Lorrain », y furent également applau- 

dis dans leurs exp-jsés de la situation 

pc" que et de la doctr'-.e du parti. 

M. Taittinger déclara, notamment : 

« Que l'Allemagne ne compte pas sur 

v divisions intérieures ; en face 'un* 1 

menace d'agression, la France, comme 

c. 1914, i lèver 't to i entièi ! pour la 

fle**nsé du territoire ». 

Ces deux réunions se terminèrent, 

sans incident, à 1B heures 

Changement de Lune 

Nice, Il janvier. 

Demain, courses à Nice. — Partants et 

montes probables : 

PRIX DU P.-L.-M 

(Steeple-chaseï lD.wo trancs, 3.400 métrés 

102. Massipée (Dunn) : 108. Le Fleuron (Ce- 

rez) ; (08. Recoure 'Mauhert); 106. Fleet Foot 

,BalI); 110. Villanova (Glelzes). 

PRIX DE LA TURBIE 

(Haies./ 13.500 frânes ; 2.800 métrés. 

202, Raslbus !Duun). 203 Presbytérien 'R 

Baies); 204. F.pl Normand (Dubus). 206. Don 

Milo (Frtgoul). 212. Faro (Brunei); 214 Sil 

Roger (Gigant). 

PRIX DES ROSES 

(Haies). 13.500 francs ; 3.000 mètres 

303. Organeau (Roc.het); 304. Caramel (Ca- 

not); 305 Lagon (Uunn); 306 Seconde (Har- 

riêson); 307. Julie IGalàurchi). 3)8. Harris II 

Bnmet); 309. Pincette II (Tremeau); 310. La 

vandine Cnmmny) 

PRIX CHARLES SAMPIER1 

(Steepie-chase . Handicap) 

30.000 francs ; 3 nOo mètres 

403 Bol d'Or ou 414. Villanova (Glelzes): 

405 Orléans 11 (Kalleyi r 407. L'Indigène (R. 

Baies); 412. Dnguay-Trouin (Maubert); 413 

Caml'Olle (nalaurctil). 

PRIX DE L'ARENAS 

;Hales- handicap) 13.50o francs : 3.000 mêtret 

504 Mareull ;Maubert) : 505. Alejo (Dubus); 

509. Crotber Bâtes); 510 Harris II (Brunet); 

511. Julie Galaurchi); 512. Saracuevaf Eigh 

teen); 51*. Pincette U (Tremeau); 516. Co- 

ralmy (Frlgout); 517. Le Val d'Or (X.) 

PROSOSTICS : 

Patis-Sport Lynx) rDulato et Massipée. — 

Royal Kidney et Zaza IV — Pol Phum et 

Organeàu, — Brididi et, Bol d'Or. — Royai 

Kidney. 

Le Jockey (Vigilant) ? Mulato et Massipée. 

— Verjus et. Vive le Roi — Organeau et 

Clatn — Faru et Brldldi — Alejo et Faru 

La veine lAugnre) . Mutatn et Massipée.- 

Prcshyterian et lia«Ihits. — Organeau et Jn 

Ile. — llridldl et Faru. — Royal Kidney e' 

Alelo. 

l.'lntransi'ifant Fteetfoot et Isara — Fpi 

Normand et Dnnmllo — Omaneau et Lagoon 

Faru et L'Indigène — Alejo et Lustucru 

PROTESTATION CONTRE 

LE MATCH SCHMELING-BRADDOCK 

New-York, 11 janvier. 

La « Ligue antinazie » adresse, aujour- 

d'hui, à la Commission athlétique de 

New-York, une protestation contre le 

combat projeté entre Schmeling et 

Braddock. 

Elle demande que Schmeling ne soit 

pas autorisé à rencontrer Braddock 

pour le titre mondial. 

Trois grandes organisations : les « Vé- 

térans Israélites de la Guerre » les 

« Amis de la. Démocratie » et l'« Asso- 

ciation patriotique des hommes et des 

femmes », ont signe cette protestation. 

Le juge Mahomey, président de l'As- 

sociation nationale athlétique des ama- 

teurs, qui u mené le combat contre la 

participation des Etats-Unis ?nx Olym- 

mades de Berlin de 1936. a adressé à la 

« Ligue antinazie » ses félicitations 

pour l'initiative qu'elle a prise. 

[RUGBY! 

DEMANDE fE MATCH 

L'équipe deuxième du T.O.E.C. se dépla 

cerait dimanche 17 Jan/icr. Faire offres et 

conditions uu secrétariat, 12 Arcades du Ca 

pitole. Téléphone, 227.59. 

L'équipe deuxième du T O .E C se dépla- 

cerait à l'extérieur, dimanche 17 janvier 

faire offre et conditions au secrétariat 12. 

Arcades du Capitole ou téléphoner au 

227.59. 

CONCOURS DE SKI FÉDÉRAL 

A CAUTERETS 

Cautcrets, 11 Janvier 

Le concours s'est déroule par une tem- 

pérature idéale au milieu d'une très 

nombreuse affluence. La coupe Pabien- 

Artigue, concours de sauts, n'a pu avoir 

lieu faute de neige au tremplin, mais 

les courses de fond et slalom ont pu 

avoir lieu, la neige étant suffisante et 

poudreuse. 

Etaient inscrites les équipes d'Agen, 

Tarbes, Argelès, Lourdes et Cauterets. 

Pond (26 partants). — 1 er Pouîot 

(Argelès), 53' 7"; 2. François Boyrie 

(Cauterets), 54' 25"; 3. Carlevaris (Ar- 

gelès), 57' 16"; 4. Pierre Boyrie (Caute- 

rets), 57' 26"; 5. Goursau (Argelès), 

58' 5"; 6. Armand Boyrie (Cauterets 1 ), 

59' 11"; 7. Auguste Boyrie, 1 h. 6"; 8. 

Laplagne (Cauterets), 1 h. 30"; 9. Vic- 

tor Boyrie, 1 h. 3' 7"; 10. Latapie, 1 h. 

3' 30". 

Coupe Meillon (course de fond par 

équipes de trois). — 1. Cauterets, avec 

François Boyrie, Pierre Boyrie, Auguste 

Boyrie, 2 h. 51' 57"; 2. Argelès, avec 

Poulot, Charlevaris et Cazaux, 2 h. 57' 

27". 

Slalom (36 partants). — l» r Capou 

(Cauterets), 24" 2/5; 2. ex aequo : Ar- 

mand Boyrie et Auguste Boyrie; 4. 

François Boyrie, 26" 2

!5 

L'Aspect international 

de la Guerre d'Espagne 

Le chef du III e Reich déclare que l'Allemagne 

veut respecter l'intégrité du Maroc espagnol 


11 règne en ce moment un calme qui 

pourrait eira précurseur de la tem- 

pew. 

seule, l'artillerie continue son action. 

Quant a l'aviation, elle se contente de 

pan et a aune, d'effectuer des vols de 

reconnaissances. 

l>es troupe nationalistes ne restent 

sonnant pas inactives : elles sont oc- 

cupées a la préparation des Oases d'où 

doit partir un nouveau bond. 

L'opération', si rudement et victorieu- 

sement menée, va se poursuivre d'un 

mutilent a . autre. 11 se pourrait que ce 

goit dans une autre direction. 

De son côté, le conseil délégué pour 

la défense de Madrid a publié le com- 

muniqué suivant : 

« Après une nuit relativement calme 

6tir tous les fronts de la capitale, les 

rebelles ont déclenché, à l'aube, de nou- 

velles attaques dans les secteurs d'Ara 

vaca et de la Cité universitaire. 

> Les troupe républicaines, fortifiées 

dans ces positions, et soutenues par 

l'aviation loyale, ont repoussé l'enne- 

mi »• 

L'ÉVACUATION DE MADRID 

PAR LA POPULATION CIVILE 

Depuis le jour où les troupes nationa- 

listes sont arrivées devant Madrid, le 

gênerai Franco n'a cessé de conseiller 

à la population civile le départ de la 

capitale. Chaque matin, des tracts jetés 

par des avions faisaient connaître aux 

non combattants que les routes du Sud 

et de l'Est leur restaient ouvertes. Ma


O u 

LA JOURNÉE 

OU 12 JANVIER 193? 

Saint du jour ; Sainte Césanne. 

Fête à souhaiter ; Sainte Véronique 

«»—» 17 h, Z5. Faculté aes lettres ; 

cours public de M. Marsan Villiers de 

l'isle Adam 

lisme ». 

Du romantisme à l'idéa- 

La réorganisation 

du marché laitier 

LE PROPOS OU JOUR 

Poursauver 

sa peau ! 

Vous avez lu ia grrrande nouvelle : les 

foucuonnaires et toutes personnalités 

des Soviets sont ctésoimais autorises a 

revêtir le smoking et même le « trac » 

pour prendre part aux grandes ceremo- 

Qies officielles. 

Doux pays, dira-t-on, sans doute, que 

celui où l'on ne peut s'nabiller d'une 

certain taçon que si I on y est autorisé 

par un arrêté en bonne et due forme. 

En bien! oui, c'est ainsi qu'on pratique 

ta liberté au pays qui n'a Jamais cessé 

d'être le pays des ukases, de la régle- 

mentation sans bornes ni mesures, de la 

lure loi implacable qui s'attache à tout, 

réglemente tout et plie tout devant elle! 

Et il y a force gens, chez nous — qui 

rie sont pas tous des ignorants ni des 

imbéciles — qui voudraient goûter de ce 

régime-là! Grand bien leur fasse! Mais 

rious leur abandonnons d'aussi singu- 

1ères attirances. 

Cela dit, ajoutons que l'édlt stalinien, 

sur le port du « frac ». pourrait bien 

embêter, chez nous, plus d'un type des 

partis avancés, qui usaient et abusaient 

du « costume » pour impressionner le 

bon « populo » et n'arboraient veston 

rayé et chapeau mou que pour mieux 

maquiller leur existence, en réalité très 

cossue et très bourgeoise 

Sans compter que cela pourrait causer 

un jour d'assez sérieuses méprises. 

Vous souvient-il qu'un de nos aimabips 

confrères, assistant à Toulouse à une 

manifestation dite « prolétarienne », fut 

pris à partie, copieusement injurié et 

assez sérieusement malmené uniquement 

parce qu'il avait canne à son bras et 

ehsoeau melon sur sa tête? 

Mais si « ces messieurs du poing levé » 

sont, désormais autorisés à s'habiller 

et kif-kif » les bourgeois, cet aimable jeu 

de massacre va devenir beaucoup plus 

comolioué. 

Voyez-vous qu'en écrasant le « melon » 

d'un passant on écrase en même ternes, 

la « figure » d'une éminence de la reli- 

gion marxiste! 

C'est ca qui serait drûle! 

En tout cas, pour ce qui me regarde, 

le jour où la révolution sera maîtresse 

de Toulouse, je me promets bien rie 

descendre dans la rue en « queue de 

mnnie » et en cravate blanche. 

Comme ça, j'aurai toutes les chances 

d'être pris pour un tout frais débarqué 

de Moscou, salué respectueusement par 

les émeutiers — le poing fermé, bien 

entendu — et de sauver ma peau. — 

K- SOULET. 

Tentative d'agression 

contre un vendeur 

volontaire 

LA VIE LITTERAIRE 

JLMLB 

Le Jardin des Lettres 

LITTERATURE 

— m parution de i Histoire de la Lit- 

térature rranoaise de 1789 a nos Jours, 

Mi Albert iiuoauutt, peut être cousi- 

idree comme une date dans l'activité 

M la critique littéraire. (Stock 7, rue 

du Vieux-Colombier, Paris). 

L'ouvrage renouvelle les cadres, prend 

hardiment position, dégage une vie in- 

Intense. Son originaire consiste dans 

sa taçon de subdiviser les temps litté- 

raires qui se sont succédé de 1789 à nos 

Jours En une malicieuse préface /-l- 

bért Thibaudet nous en explique le 

pourquoi. II ne veut ni de la division 

par « époque » ni de la division par 

« empires ». Il veut. lui. la division par 

c générations ». 

C'est ainsi qu'il nous présente succes- 

sivement U « Génération de 1789 » avec 

Chateaubriand, Mme de Staël, etc.; la 

« Génération de 1820 » avec Lamartine, 

Viguy, Hugo. Stardhal, Sainte-Beuve, 

George Sand. etc. ; la « Génération de 

1850 » ~.vec Baudelaire, Flaubert, Taine, 

Benan ,etc. ; la « Génération de 1885 » 

avec Bourget, Anatole France, Charles 

Maurras Barrés, etc. ; la Génération 

de 1914 » avec Proust et tous nos con- 

temporains. 

Une telle division pourra sembler a 

certains arbitraire; cependant elle offre 

l'avantage de respecter, selon l'expres- 

sion de Robert Brasillach, « le mouve- 

ment même de la vie ». 

On sait qu'Albert Thibaudet est mort 

subitement au mois d'avril dernier. His- 

torien, philosophe, professeur à la Fa- 

culté de Genève d'histoire de notre lit- 

térature écrivain et journaliste, il ap- 

portait a ses travaux une somme excep- 

tionnelle de savoir. 

Il achevait à peine le gros travail de 

son Histoire de la Littérature Française 

lorsque la mort le surprit. C'était pour 

lui une œuvre capitale, à laquelle il 

avait apporté tout son soin et qu'il avait 

réservé a la librairie Stock. Puisque le 

grand ouvrier disparu ne pouvait s'oc- 

cuper lui-même du labeur définitif de 

correction, organisation, ses représen- 

tants, MM. Jean Paulhan et Léon Bopp 

en prirent la charge. Ils n'eurent, d'ail- 

leurs, qu'à mettre en ordre le manus- 

crit; ce qui nécessita pourtant beaucoup 

d'application à cause des scrupules de 

l'auteur qu'ils savaient avoir hésité et 

parfois varié dans le classement de ses 

« Générations ». Us nous disent eux- 

mêmes dans la notice ; 

« Ce qui n'eût été qu'un jeu pour Al- 

bert Thibaudet nous a demandé une 

assez longue application. » 

Cependant la réussite est complète. 

Le volume, présenté dans les meilleures 

conditions, sous une couverture sobre et 

élgante. avec un texte clair, de lecture 

facile et agréable s'offre comme un 

manuel destiné à compléter et en gran- 

de partie à remplacer les manuels an- 

ciens même les plus réputés, qui ne 

sont plus au courant de l'évolution lit- 

téraire. U s'adresse au grand public 

français, tout entier, attaché à son pas- 

sé littéraire et impatient de le connaî- 

tre toujours mieux. 

On y admirera maintes pages d'une 

richesse critique exceptionnelle. On sa- 

vourera quelques-uns de ces traits ou 

celui qui s'appelait lui-même le « ba- 

daud de la République des Lettres » 

commente telle ou telle réputation éta- 

blie. On notera ce jugement sur Baude- 

laire : « La poésie de Baudelaire c'est 

la poésie de Sainte-Beuve, plus la poé- 

sie. » Et on se rappellera avec lui le 

mot de Gide à qui lui demandait : 

« Quel est notre plus grand poète 1 » 

— Hugo, hélas I » 

— Après Le grand Meaulnes, après 

Miracles, après la volumineuse et 

substantielle correspondance avec Jac- 

ques Rivière, nous ne pouvons pas dire 

que nous avons touché l'âme secrètre 

d'Alain Fournier. Constamment et quel 

que soit l'élan de franchise avec lequel 

il se dit à l'ami ou au lecteur, il de- 

meure en nous une mystérieuse interro- 

gation. Ce que nous savons n'est pas 

assez en regard de ce que nous pressen- 

tons. Physionomie, génie particulière- 

ment attachants que ceux d'Alain Four- 

nier ; ils nous hantent, et cette han- 

tise est si délicieuse que nous la solli- 

citons. 

Les circonstances de la mort de l'au- 

teur du « Grand Meaulnes » ont encore 

travaillé dans le sens d'épaissir le voile 

qui nous sépare de lui. U nous a été 

ravi ainsi qu'un héros de légende. Il 

part en 1914. Un obus... Puis plus rien. 

Le silence Pas de restes mortels sur 

lesquels on pleure. Rien que cet envol 

mystérieux d'une âme qui n'était pas 

comme les autres. 

Si l'on veut s'assurer de cette person- 

nalité, de ce « pas comme les autres », 

il n'est que de lire dans Les Lettres au 

Petit R., récemment parues aux édi- 

tions Emile-Paul (14, rue de l'Abbaye, 

Paris) les lettres du 6 septembre 1908 

et du 7 mai 1909, où il semble qu'il soit 

allé plus avant dans la confidence qu'il 

en avait coutume. Il se livre, il ouvre 

son cœur et cependant il demeure énig- 

matique. Son amour, sa douleur ont une 

résonnance étrange en nous; ils sont 

marqués d'un accent déchirant qui les 

fait chanter un poème bien au-dessus 

de ce à quoi nous ont habitués même 

les meilleurs. 

Cette prose, à la fois si nue et si re- 

tenue, éloquente et d'un ton sourd, dé- 

pouillée de sensualité et tellement vivan- 

te, on en vient à la lire avec respect 

comme un message, ou comme le té- 

moignage de ce qu'a pu apporter d'ex- 

ceptionnel une créature trop tôt rappe- 

lée hors de notre monde. 

Alain Fournier, par son œuvre en de- 

hors de tout classement et pathétique 

Jusque dans le plus menu détail, laisse 

même à ceu qui ne l'ont pas connu le 

plus beau souvenir II a des amis un 

— Le Montmartre de notre Jeunesse I 

Avec quel talent verveux et évocateur 

Roland Dorgelès vient de le décrire 

dans son livre : Quand J'étais Mont- 

martrois (Paris, Albin Michel, 22, rue 

Huyghens, Paris) I Combien d'années 

ont passé sur cette vieille et pittores- 

que place de Tertre, d'où l'on décou- 

vrait Paris ! Combien d'espoirs batti- 

rent des ailes, combien de déceptions et 

de rancœurs sont parties d'un de ces 

lieux, où souttie l'esprit I J'ai connu 

Pans à cette époque, où les enthousias- 

mes éclataient parmi une Jeunesse un 

peu folle, d'un romantisme très 1900, 

mais où l'on ne percevait aucune envie, 

aucune haine I Hélas I 

Cher Montmartre de cette époque 

dont se moqua — peut-être à tort — 

Paul Morand, où les farces de rapins 

alternaient avec les discussions dans les 

bistros — qui n'étaient point encore 

des bars —, des discussions sur l'art, 

la musique, les lettres... Nous n'en étions 

pas au poing levé et aux tristes réali- 

tés de ce jour. Nos snobismes étaient 

purs de toute alliance et nous avions la 

foi dans nos divers enthousiasmes. 

Ce Montmartre maintenant démoli, 

percé, eventré, modernisé, nous ne pou- 

vons que le regretter car il fut notre 

jeunesse. Et tous ceux qui l'ont connu 

alors ne peuvent que faire un retour 

mélancolique sur ce passé où, malgré 

de dures heures, malgré la course au 

déjeuner ou au dîner, nous étions heu- 

reux, parce que nous avions vingt ans ! 

Dorgelès a ressuscité cet heureux 

temps ; il a agrémenté ses pages de di- 

vers types drôles, d'histoires amusantes, 

vécues, sympathiques et de quelques si- 

lhouettes féminines qu'on ne retrouve 

plus là-haut. Un livre charmant et écrit 

avec l'esprit de l'auteur du Château des 

Brouillards. 

P. M. 

PROPOS DE THEATRE 

Les mardis du poète 

au Grand-Guignol 

Les Mardis du Poète furent inaugurés, 

le 17 novembre, dans la salle du Grand 

Guignol. 

L'atmosphère n'était pas dramatique, 

comme à l'ordinaire, dans ce théâtre. Tout 

ne fut qu'harmonie, au cours de ces deux 

heures : le sourire d'accueil, avec lequel 

le président, M. Emmanuel Aegerter, rece- 

vait ses invités, la grâce élégante et belle 

des artistes et jusqu'au chant pittoresque 

d'une aimable ouvreuse proclamant, avec 

l'accent ioyeux de Villandraut : t Deman- 

dez mes petites cerises ! » 

Des artistes charmantes, qu'il faudrait 

toutes citer, prêtaient leur grâce et leur 

talent très sûr à la récitation de poètes mo- 

dernes que M. Francis Cnver présentait 

et louait d'une voix magnifique. 

Mm" Segond W'eher, qui voulut bien dire 

La Mort du Loup, fut acclamée par un pu- 

blic heureux de lui rendre un affectueux 

hommage. 

Un acte Intitulé : t La Vocation de 

Téniers », de M. Pierre Valdelièvre, fut 

créé dans un décor élégant. La mise en 

scène de M. Louis Tune fit valoir le talent 

des excellent artistes qui apportèrent leur 

collaboration a cette manifestation d'art. 

La nouvelle Association des Mardis du 

Pot-la se propose de se réunir chaque mois 

pour créer une pièce nouvelle. Les poètes 

ne s'en plaindront point. Ils peuvent en- 

voyer leurs manuscrits à M. Francis Cover, 

82, rue Saint Honoré, Paris. 

A. BLANC-PERIDIER. 

Les grands problèmes du jour 

L'Unité de l'Asie 

— M. Claude Farrère, de l'Académie 

française, nous conte sous ce titre : Sil- 

lages (Paris, Flammarion, 26, rue Raci- 

ne, 1 vol. 12 fr.) ses propres souvenirs. 

Et ces confidences sont faites de la 

plus vivante et de la plus émouvante 

façon, avec cette sorte d'allégresse et 

cette sensibilité qui portent sa marque 

inimitable. 

Grâce à son art prestigieux, ses sou- 

venirs débordent le cadre de sa propre 

vie. Ils peignent en même temps une 

époque, une société. 

Dans le récit de sa vocation, de ses 

années pittoresques à l'Ecole navale, de 

ses voyages autour du monde, combien 

de marins retrouveront les images de 

leur passé ! 

Chemin faisant, tout en contant com- 

ment il devint romancier ,l'auteur évo- 

que avec une sobre et poignante émo- 

tion, les maîtres qu'il a aimés, qui l'ont 

découvert, qui l'ont aidé : un Pierre 

Louys, un Loti. Et les voici vivants de- 

vant nous, dans leur plus curieuse in- 

timité. 

Sillages n'est pas seulement un car- 

net de croquis vifs et frappants, un re- 

cueil de notes intimes, rempli de détails 

inédits et savoureux, c'est encore, par 

ses pages consacrées à Louys et à Loti, 

le livre de la fidélité. Rarement la per- 

sonnalité si attirante de Claude Farrère 

s'était incarnée avec autant de force. 

A. P. 

QUESTIONS 

RELIGIEUSES 

— Le bienheureux Michel Garricoïts, 

grand animateur, avant les apparitions 

de Lourdes, du sanctuaire de Notre- 

Dame de Bétharram, fondateur des 

Prêtres du Sacré-Cœur, naquit en 1797 

et mourut en 1863. Sa béatification date 

de 1923. C'est un Basque, un frère par 

la race et par le caractère du grand 

Ignace de Loyola. Et il ne pouvait trou- 

ver de plus digne biographe que M. 

Gaétan Bernoville, Basque fervent, 

catholique informé, écrivain éminent. 

Voici donc un des meilleurs livres 

du mois : Un saint basque, le bienheu- 

reux Michel Garricoïts (J. de Gigord, 

Paris), un récit bien vivant, un portrait 

fouillé. La description exacte et colorée 

d'un pays et d'une race, sur laquelle 

l'actualité fixe fortement l'attention. 

A lire de tels livres, édification. Ins- 

truction, régal vont de pair. Les saints 

sont aimables par eux-mêmes, mais le 

talent de l'hagiographe, qui les fait res- 

plendir, les rend plus aimables encore 

et, dans leur austérité réellement sédui- 

sants. 

— Les catholiques Usent-ils la Bible 1 

La lisent-Us assez 7 Cherchent-ils leur 

nourriture spirituelle dans la parole de 

Dieu ou bien trop souvent en pratique, 

sinon en théorie, lui préférent-ils les li- 

vres de doctrine ou de piété qu'ont 

écrits les hommes ? De la sorte n'ad- 

vient-il pas fréquemment à leur reli- 

gion, à leur conception de la vie reli- 

gieuse, de dévier et de se fausser quel- 

que peu ou beaucoup, de s'attacher pha- 

risaïquement à des méthodes et à des 

fins artificielles, de dédaigner incons- 

ciemment les volontés et les dons de 

l'Esprit ? 

A cette dernière question et au nom 

de sa propre expérience, Mme Madelei- 

ne Chasles répond par une vigoureuse 

affirmative dans son livre : Une catho- 

lique devant la Bible (Pion, Paris). 

A la vérité, nous trouvons qu'elle exa- 

gère. Non point que le conseil de vivre 

de la Parole inspirée ne soit excellent, 

certes ! Mais parce que l'exclusion est 

trop radicale des secours que nous pou- 

vons attendre des hommes pour com- 

prendre cette Parole elle-même, et 

d'abord pour décider de la reconnaître 

ou pour nous entraîner à l'aimer. Au 

cardinal Amette qui lui demandait : 

« Mon enfant quel prédicateur de Ca- 

rême suivez-vous ? », Mme Chasles ré- 

pondait : « Aucun, Eminence I ? — 

« Comment cela ? », reprenait le cardl- 

« Je lis les 

sermons de saint Léon ou d'autres Pè- 

res, chez moi; eux, ils commentent la 

Parole de Dieu. » 

ECHOS ET POTINS 

CONQUETES SOVIETIQUES 

A l'occasion du centième numéro de sa 

collection de brochures anticommunistes, le 

CILACC (Centre International de Lutte 

Active Contre le Communisme), fait pa- 

raître un magnifique album spécial illustré 

dû au caricaturiste Mad. 

Les Conquéfes soviétiques y sont raillées 

d'une façon mordante et spirituelle, par un 

humoriste doublé d'un virtuose du crayon. 

L'album du CILACC n'est pas seulement 

un recueil de beaux dessins, c'est aussi un 

excellent moyen de propagande anticom- 

muniste. 

Le ridicule tue. Hâtez-vous d'utiliser le 

poison qu'est, pour le communisme, le nou- 

vel album de Mad. 

On se procurera Conquêtes soviétiques, 

en versant 4 francs belges (étranger : 

4 fr. 30) au compte chèques portaux CI- 

LACC, Bruxelles (3, rue de Toulouse), 

n" 971.74. 

LAROUSSE MENSUEL 

Les journalistes parisiens ont une 

chance que leurs modestes confrères 

de province leur envient. Lorsque 

un directeur leur confie une < ru- 

brique », ce qui en termes du métier 

équivaut â dire une étude spéciale 

— politique intérieure ou étrangère, 

sciences ou littérature, — c'est fini, 

elle leur appartient désormais et de- 

vient leur domaine sur lequel per- 

sonne n'empiétera et qu'ils auront 

liberté et loisir de scruter jusque 

dans ses plus lointains replis. 

En province, la plupart du temps, 

le Journaliste est une sorte de Maî- 

tre Jacques, de touche â tout, qui 

n'a le temps de rien approfondir... 

On voit l'avantage de la première 

manière. Elle permet â celui qui s'y 

exerce de pousser à fond l'examen 

du sujet qui l'intéresse, de s'y entou- 

rer de toutes les garanties désirables, 

de s'y 1 .ire une compétence solide. 

Ensuite de quoi, il peut, en toute 

conscience, s'arroger le droit d'ins- 

truire ses contemporains et de les 

guider... 

M. André Dubosc, notre éminent 

et sympathique confrère du Temps, 

compte au premier rang de ces pri- 

vilégiés. 

Voici, en effet, plusieurs décades 

qu'il se penche sur les problèmes 

d'Extrême-Orient, si ardus et com- 

plexes ! Il en a une connaissance 

extrêmement sûre et étendue qui 

fait de lui un des spécialistes les 

plus écoutés en la matière. 

Il convient donc de ne pas laisser 

passer sans le signaler à tous ceux 

que ces graves-questions intéressent, 

à juste titre, l'ouvrage nourri de 

pensées et de faits, que ce grand 

Journaliste, qui est en même temps 

un philosophe et un penseur, vient 

de publier (aux Editions Unltas, rue 

du Cherche-Midi, Paris, VP) sous ce 

titre : « L'UNITÉ DE L'ASIE >. 

nos regards sur l'Asie Centrale, nous 

nous apercevrons qu'au lieu d'un 

sentiment d'anlmoslté, une politique 

économique se dessine qui les unit, 

a„ lieu de les dresser lune contre 

l'autre. > Il ne faudrait donc pas 

s'étonner outre mesure si, dans un 

temps plus ou moins prochain, loin 

de s'attaquer au Japon, la dlploma- 

t. soviétique appuyait de plus en 

plus l'expansion, en Chine, des su- 

jets du Mikado, quitte à obtenir en 

échange latitude de soulever l'Inde 

contre la domination anglaise. 

Vcilà qui est assez nouveau, n'est- 

il pas vrai V Et que l'on doit soi 

gneusement retenir. 

Une autre démonstration, non 

moins originale, de l'Intéressant ou- 

vrage dont nous nous occupons, 

c'est qu'il n'y a pas, à proprement 

parler, de fossé infranchissable, en 

dépit des apparences entre la poli- 

tique chinoise et la politique japo- 

naise, que d'aucuns se plaisent à op- 

poser l'une â l'autre. 

L'engorgement du Foie 

après les excès de table 

de fin d'année 

'— * 

Troubles digestifs - Migraines - Vertiges 

Nausées - Douleurs au côté droit 

Ki» 

Une cure salutaire 

-iii- 

E N physiologie comme en mécani- 

que, tout organe délicat auquel on ! ces résultats, 

demande un effort exagère et qui ! i 

subit, de ce lait, un surmenage continu, 

ne tarde pas à montrer des signes de du foie, j'étais contraint à de grandes 

fatigue, avant-coureurs d'un arrêt de précautions alimentaires — écrit M. M... 

fonctionnement. 

De nombreux témoignages confirment 

s résultats. En voici deux à titr» 

demande un effort exagère et qui j d'exemples : 

« A la suite d'une violente congestion 

à M... En décembre, j'ai commencé à 

Pour le foie, cette observation se vé- ' prendre de l'Hépascol François. Resui- 

rifie chaque fois qu'on lui impose un tat radical au bout de 10 jours. Mon 

travail excessif, comme c'est le cas au j foie a subi victorieusement la terrible 

moment des fêtes de fin d'année, mar- émeuve de la semaine de Noël et du 

auées par des repas plantureux où la Jour de l'An sans que j'aie eu besoin de 

cuisine savante et les vins généreux ri- m'imposer aucune restriction. C'est un 

valisent sur la table familiale. La gour- argument très convaincant, dont J'ai 

mandise l'emportant sur la raison, on se fait part à de nombreux amis » Lettre 

l_ajsse tenter_ par des mets souvent indi-| E-256. 

« Je souffrais de migraines, avec nau- 

eestes : on fait honneur aux talents cu-l 

lmaires de la maîtresse de maison ; on sées, de vertiges et manque d'appétit — 

déstuste les fines bouteilles de derrière, écrit Mme M..., à N... Après 5 à 6 jours 

les fagots. Et, les Jours suivants, on de traitement par l'Hépascol François, 

L'Asie est Une — et voici la partie 1 c 5 m êrice à ressentir sous les fausses j'allais déjà mieux. A la fin du flacon, 

Sommaire du n° 359 (janvier 1937) : 

Edmont About, par M. Emile Magne. — 

Edgard Allix, par M. Georges Revel. — 

Louis Blériot, par M. Edmond Blanc. — 

Production de chaleur par les plantes, par 

M. Henri Coupin. — Le cuirassé Dunfcer- 

que, par M. A. Thomazi. — Les propriétés 

de l'essence, par M. Jean Hesse. — Hypo- 

physe, par le docteur Henri Bouquet. — 

Louis Le Cardonnel, par M. Louis Chaigne. 

— La Mandragore, par M. Camille Meil- 

lac. — Le Mica, par M. Marcel Hegelba- 

cher. — Mustafa Kemal, par M. Paul Gen- 

tizon. — Le mois littéraire, scientifique, 

historique et juridique, cinématographique, 

théâtral, musical et artistique, 42 gravures 

Mots croisés. Le numéro, 5 fr.! chez tous 

les libraires et Librairie Larousse, 13 et 

21, rue Montparnasse, Paris (6 e ). 

LES MUSSETTISTES 

Le sujet est d'actualité puisque 

n~u.s nous demandons tous, devant 

les intrigues diverses dont cette mê- 

me Asie est le champ-clos — rivali- 

té russo-nippone, appuyée de ce der- 

nier côté par Berlin ; rivalité amé- 

ricano-japonaise, sans compter les 

autres — si l'étincelle redoutable 

d'où sortirait l'embrasement général 

de l'Europe, ne jaillira précisément 

pas dans cette direction ! 

On ne saurait donc trop méditer 

les observations que nous apporte 

— d'ailleurs avec la plus aimable 

clarté — un écrivain dont la pros- 

pection est allée jusqu'au tréfond 

même de ces redoutables problèmes 

et dont, en conséquence, le témoi- 

gnage est du plus haut prix. 

Or, précisément sur ce premier 

point des rapports russo-Japonais, 

M. André Dubosc émet une opinion 

tris différente de celle qui est ré- 

pandue dans la plupart des milieux 

où sont débattues ces sortes de ques- 

tions. Pour lui, en effet, il n'existe 

pas, entre la Russie et le Japon, 

d'opposition Irréductible... Et si 

« nous portons plus particulièrement 

culminante de l'ouvrage — Une, par 

le lien spirituel qui rattache entre 

elles les races qui peuplent ses Im- 

menses territoires. Et c'est ce que 

trop souvent ont méconnu ou né- 

gligé les observateurs superficiels ! 

Dans ces espaces démesurés, ces 

civilisations sont nées, ont grandi 

sous un autre signe que celui du 

progrès. Ce qui fait « l'unité de l'A- 

sie », c'est que les grands peuples 

de ce continent délaissent aujour- 

d'hui ce signe (le progrès) pour au- 

tant qu'il veut marquer autre chose 

qu'une recherche du bien-être et du 

perfectionnement matériel et re- 

viennent à leur idéal traditionnel. 

Et c'est une des raisons oserons- 

nous ajouter — des tristes raisons 

pour lesquelles on rencontre actuel- 

lement tant d'Asiatiques — en par- 

ticulier de nos étudiants lndo-chi- 

nois — si dédaigneux de notre civili- 

sation dans ce qu'elle a de matéria- 

liste et de païen. 

Ceux-là ne nous prennent certes 

pas pour des êtres supérieurs 1 

hélas 1 

côtes droites une vague douleur qui se, 1e ne ressentais plus un malaise Le» 

nrécise bientôt et devient lancinante, 1 Picotements que J'avais au foie ont dis- 

exaspérée par les mouvements : le ven- Baru. Mon appétit mes forces et ma 

Ces quelques extraits — auxquels 

force nous est de nous borner — suf- 

fisent à. classer un auteur et son 

ouvrage. Mais si la lecture de celui- 

ci est de très haute qualité, l'im- 

pression dernière qui s'en dégage est 

d'ailleurs réconfortante et rassu- 

rante. 

Loin de conclure, en effet, que 

cette Asie repliée sur elle-même est 

un danger pour l'Europe, M. André 

Dubosc estime que s'il est absolu- 

ment vain de compter conquérir ja- 

mais l'Asie à la civilisation occiden- 

tale, on peut espérer néanmoins en 

une pénétration réciproque où les 

races conserveront d'ailleurs leur 

génie propre 

tre est ballonné; l'intestin irrité; la bou- 

che pâteuse et amère: la langue se re- 

couvre d'un enduit gris sale ; la 

peau et les conjonctives prennent 

une teinte jaunâtre. Mal de tête, 

mleralne nausées, fatigue gé- 

néral© r-omolètent, ce ta- 

bleau de congestion h*oati- 

?ue. avec insuffisance hépa- 

to-bi]iaire. C'est la 

rançon des 1o''»u>r fes- 

t'-ns de fin d'an- 

gaîté sont revenus. » 

Lettre E-573. 

Le traitement 

consiste à pren- 

dre 20 à 30 goût, 

tes d'Hépascol 

née. Parfois, ces troubles persistent et 

s'aggravent ; les matières fécales se dé- 

colorent (teinte mastic), les urines ont 

un aspect acajou et diminuent de quan- 

tité ; certains malades sont atteints de 

jaunisse (ictère) bien caractérisée. 

De tels désordres réclament un trai- 

tement immédiat. La diète, suivie de ré- 

gimes plus ou moins sévères, peut re- 

poser lé foie ; elle est impuissante à ré- 

générer les cellules usées, à stimuler la 

sécrétion biliaire et la fonction antito- 

xique, si importante, de la glande hépa- 

tiaue. On obtiendra des résultats autre- 

ment rapides et décisifs en prenant de 

l'extrait d'artichaut (Hépascol Fran- 

çois). 

L'extrait d'artichaut, à condition qull 

i i» RPnrpt ri» in nai*; soit retiré de feuilles fraîches .est un 

,rf„iti , a Pa tiuissant cholagogue. Sous son action 

aans i avenir ! d'abondantes «Smisislnns rfo hilo fown-t. 

Nous en acceptons l'augure en fé- 

licitant notre éminent confrère, M. 

André Dubosc, de son très bel et très 

utile effort. 

L. de FERRAND. 

Les Mussettlstes, Société pour la propa- 

gation des œuvres d'Alfred de Musset et 

des grands poètes lyriques français, annon- 

cent l'ouverture du Concours annuel litté- 

raire pour 1937, doté d'un prix du minis- 

tre, de prix en espèces, et dé médailles de 

la ville de Bordeaux et des Mussetistes. 

Envoi gratuit du programme sur deman- 

de avec timbre faite à M. Dudon, président 

des Mussettistes, 32, rue Saint-Rémi, à 

Bordeaux. 

CHANGEMENT D'ADRESSE 

Les Jeunes Poètes de France, qui parti 

cipent au Concours de poésie, actuellement 

ouvert jusqu'au 31 décembre 1936, sont 

priés de prendre note de la nouvelle 

adresse de M. Patrice Buet : 26, rue 

Saint-Dominique, Paris (VIP). 

C'est à cette adresse que doivent désor 

mais être envoyés les poèmes (200 vers 

au maximum en pièces courtes). Nous 

rappelons que les Concours des Jeunes 

Poètes de France ne comporte aucune 

condition, aucune souscription, A toute 

demande de renseignements, joindre un 

timbre pour la réponse. 

UNE REVUE POPULAIRE 

peu partout. Des amis qui ne sont pas 

rassemblés en « Société », qui, pour la I nal. Et elle, de soncôté 

plupart, s'ignorent, mais lui conservent ' 

Une pensée fraîche et fervente et fidèle. 

Ceux-là seront pleins de gratitude en- 

Yers sa sœur, Mme Isabelle Rivière, 

pour l'aliment délicat qu'elle offre en 

nourriture à leur souvenir avec ces 

Lettres au Petit B. Elle même nous ex- 

plique qui était ce petit B ce « petit 

poète, ce brave petit compagnon ». com- 

me le nommait amicalement Alain 

Fournier. C'était René Bichet, qu'il con- 

nut à Lakanal, où il préparait une car- 

rière universitaire, qui aurait pu être 

des plus brillantes, si la mort ne l'avait 

brutalement interrompue. 

Sans éprouver pour lui la parfaite 

amitié qui le liait à Jacques Rivière, 

Alain Fournier était attiré par certaine 

« réticence d'âme qui ne pouvait se dé- 

cider à laisser voir en soi Jusqu'à l'es- 

sentiel ». Du fait de cette réticence les 

correspondants ignorèrent une grande 

part l'un de l'autre. Mais peut-être pres- 

sentaient-ils avec cette acuité qui est le 

privilège des natures secrètes naturel 

lement voilées. 

Le très beau recueil de ces Lettres au 

Petit B, dont certaines sont d'une for- 

me admirable et toujours d'un élan de 

rêve merveilleu::, est précédé d'une évo- 

cation frémissante de sensibilité due à 

la plume de Claude Aveline sous ce ti- 

tre qu'Alain Fournier a amié : La Fin 

de la Jeunesse. 

En des pages troo courtes, Mme Isa 

belle Rivière présente ie Petit B et re- 

met une fois encore en nous l'émotion, 

qu'elle seule peut sentir parfaitement, 

d'une certaine atmosohère. de certains 

jours vécus pour Jamais où elle eût la 

nwrwtmilMi part d'être la fem:-.ie de 

.Têtues Rivière et la sœur d Alain Four- 

nier. 

Andrée MARTIGNON. 

Cette anecdote est fort significative 

et le lecteur n'aura aucune peine à ima- 

giner tout ce que nous pourrions déve- 

lopper à son propos. Bien que la Bible 

soit sa Parole. l'Esprit, toujours, souf 

qe où il veut, et beaucoup de sermons 

de livres, de méditations de poèmes, 

sans avoir pour objet de commenter un 

texte biblique, peuvent servir — émi- 

nemment — :es ames. Mme Chasles pro- 

fesse une sorte de jansénisme biblique; 

l'Eglise, plus sagement, nous dit : 

Opertet heee lacère et illa non omit- 

tere. 

— Nous arrivons un peu tard — Je 

veux dire -après le mois de novembre, 

— pour signaler le recent livre de M 

Jean de Courberive : Devant le tombeau 

(Editions Spcs, Paris), ce qui signifie : 

devant la . mort et devant les morts qui 

sont des vivants. 

Les Bonnes Chansons Populaires, revue 

catholique mensuelle de bonne humeur, in- 

dispensable dans les œuvres, dans les pa 

misses, dans ies familles. Prix de l'abon 

nement : 10 francs. C.C. postai : Nancy, 

189 39, 2, rue Bezançon, Langres (Haute- 

Marne). 

Offre sensationnelle jusqu'à épuisement 

du stock ; les neuf premières années bro- 

chées : 60 francs- au lieu de 150 francs 

Recueil de dix chansonnettes comiques 

inédites, pour noces, banquets, séances ré- 

créatives, soirées familiales, etc. 3 fr. 50 

UNE MERVEILLE DE LA RENAISSANCE 

Le Château de Bournazel 

La mort, le Jugement, le Purgatoire, 

nos devoirs envers les âmes du Purga- 

toire : voilà le sujet. 11 n'est certes pas 

inédit, mais cela est sans Importance 

M de Courberive le traite en théolo- 

gien bien informé des derniers auteurs 

en orateur habile et entraînant en 

homme cultivé, riche des plus divers 

souvenir. 

La simplicité du sty:e. la propriété 

de l'expression ne sont pas ses qualités 

dominantes, et la présentation, l'im 

pression même du livre a le ne sais 

ciiiehe apparence ptétent'eu&e qui peut 

Indisposer au premier aboid Mais ce 

ne sont là OUP des défauts légers ; le 

fond est solide et la méditation a toutes 

chances d'en être fructueuse. 

Pierrù LAMBERT. 

NOS MUTONS 

Pour répondre aux demandes qui 

nous ont été adressées par certaines 

de nos lectrices de faire une part 

aux romans de sentiment, a côté 

des récits policiers et d'aventures, 

nous publierons prochainement 

Ils expieront nos fautes 

œuvre nouvelle de notre distingué 

collaborateur JEAN DE NAHUQUE 

Ils Expieront nos fautes 

est un roman dramatique, poignant 

même à certains moments et d'une 

haute élévation morale. L'émotion 

qui s en dégage est d une rare qua- 

lité. Ce n est pas seulement un récit 

qui émeut, mais qui fait penser ft 

réfléchir 

Nou* livrerons avec coTfai.ee 

Ils Êxpkront nos fautes 

a la méditation de oui lecVuts 

Un étang... Ses eaux Immobiles et 

leur reflet glauque où les nénuphars 

étalent de larges coupes offertes. Il 

faut cette magie liquide et sa vie 

mystérieuse, ce rêve que retient une 

surface morte, pour avoir, en rele- 

vant les yeux, la hantise d'une au- 

tre merveille proche : la pierre, 

Bournazel et son château. 

Il fait corps avec le village. Il s'y 

accoude, massif et nonchalant On 

le découvre sans le chercher. Un 

vieux portail rouergat, son toit d'ar- 

doises bleues et ses murs robustes 

l'encadrent au bout de l'avenue. Les 

tours hautes, assaillies de lierre, les 

lourds bâtiments de l'ancien manoir 

féodal reculent vers l'oubli. Le si- 

lence a posé Si main sur les ouver- 

tures étroites et Jusque dans les bas- 

ses salles voûtées où l'ombre de tou- 

jours a aimé se réfugier. Seules, les 

deux ailes Renaissance étincellent 

en leur pâleur dorée, leur splendeur 

souriante d'une grâce infinie. C'est 

en même temps l'Italie et sa lu- 

mière, la Loire et sa douceur. 

Peu â peu, son histoire se recons- 

truit et s'enchaîne, de la masse ort- 

mitive demeurée humble et agres- 

sive, au miracle fleuri i 3 frises et 

des colonnes sveltes; retour de la 

ter: - 3 Italienne d'un artiste génial 

dont il est le poème ébloui et re- 

c nnaissant. Guillaume de Lyssor- 

gues vient créer d'abord Graves. Ce 

chef-d'œuvre n'est encore au'une 

ébauche qui l'amène vers ce triom- 

phJ : Bournazel, son dernier rêve, 

qu'il consacre de sa mort acciden- 

telle en plein ciel. 

Au toit rapide, l'ardoise bleuie, 

serrée, se fiance à une dentelle de 

fer forgé posée comme un diadème, 

et se découpe de fenêtres aux 

encadrements brodés où la pierre 

déjà, est une symDhoi.ie céleste. 

La façade dorée, elle, a auelque 

chose de sensuel. Posée en avant de 

l'église lu* la domine de son cioch.-.r 

effilé, elle oublie d'être mystique et 

ne reflète que le plaisir. Fignolée en 

une ciselure parfaite, elle demûts 

t rnellement caressée par cet archi- 

tecte Ivre de mouvement et d'har- 

monie qui s'y révéla Jardinier et or- 

fèvre. Tout le long de ses murs 

clairs, ses gestes ressuscitent en 

fleurs, en volutes, en arabesques, 

ausi aériens qu'un désir léger ou 

qu'une ombre enchantée. 

h est difficile de l'évoauer pur de 

simples phrases, U faudrait la "han- 

ter. Ce ne sont que Jeux de 1 esprit 

libérés par l'instinct se. Il en résulte une sensation de bien- 

que. Une aile disparue ne laisse q ie être et d'auphorie, qui contraste heureu. 

le souvenir du splendide escalier ae 

marbre, d'immenses salles de récep- 

tion et le précieux vêstige ericoié si 

éclatant de la galerie én loggics 

merveilleusement sculptées, danse 

de la pierre autour des ouvertures 

arrondies. Des nymphes et des saty- 

res, des armes et des fleurs, des ani- 

maux étonnants jouent à la vie tn 

une perfection de chef-d'œuvre. Le 

ciel s'y découpe, indolent. C'est lui 

que l'on découvre entre les colonnes 

claires. Avec elles .il éblouit. Il do- 

vien. le complément de cette fac.vie 

mutilée encore plus près de nous 

dans sa perfection violée. Une fenê- 

tre ajourée comme un cloc îeton, 

s'élance au sommet vers le soleil li- 

hi e 

La clarté de la pierre se propage 

dans tout ce qui l'entoure. Auprès 

de cette ciselure, la rose est magi- 

cienne et le laurier a ce feuillage 

acéré qui pare le front des dieux. La 

sauge y est pourpre royale et la 

grande terrasse qui s'allonge avec 

sa balustrade blanche est un prétex- 

te à la lumière. Les dalhias eux-mê- 

mes, collection moderne où chaque 

année apporte son prestige nou- 

veau, fleurissent au pied de cette 

grâce ornée. L'imagination est dé- 

passée. Us sont plus beaux, plus écla- 

tants, aussi grands que des disques, 

aussi mouvants qu'une robe de bal. 

Certains ont la suavité d'un visage, 

d'autres une somptuosité qui éblouit 

en étonnant. Us sont lourds et ils 

sont légers. L'été de Bournazel a le 

bonheur de les voir vn à un s'étaier 

parmi leurs feuilles cirées et s'ar- 

rondir en une gerbe magnifique, 

comme une offrande à un culte sa- 

cré 

Cette demeure princière revêt une 

beauté qui daigne suivre les varia- 

tions des jours. Le crépuscule seul 

sait la bleuir. La nuit veloutée lui 

prête un destin romantique. Et l'hi- 

ver la clôt, telle un secret. 

Marie-Yvonne AUDIBERT 

sèment avec la lassitude et la tristesse 

des jours précédents. 

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François dans le premier verre de bol*- 

son aux deux principaux repas, durant 

deux ou trois semaines. Sous l'influen- 

ce de cette cure bienfaisante, le foie r*. 

trouve bientôt son activité normale Le» 

malaises provenant des excès de table 

de fin d'année ou d'une insuffisance 

hépatique habituelle disparaissent, sans 

laisser subsister dé séquelles désagréa- 

bles. 

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Oa trouve l'Hépascol François dans toute» 

les pharmacies, une documentation du plu» 

grand intérêt sera adressée graci«usement 

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mande aux Laboratoires de l'Hépascol Fran- 

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100 flor'ns 

(00 lire 

100 yen 

100 ilotya 

100 traies 

lit schilling 

i;5 ij 

21 42 

863 .. 

56 i 57 

1173 . 

II. 93 

491 75 

XOf ANNONCE/ 

DANS 

nos informations régionales 

N'ECHAPPERONT 

A PERSONNE 

Demandez notre tarif spécial 

à nos correspondants 

BULLETIN FINANCIER 

Paris, il janvier. 

A l'ouverture de la séance, une dé- 

pression a peu près générale se produit 

sur des ordres de vente que la province 

a sans doute transmis à la suite des 

informations de presse de samedi et 

d hier relatives à la situation extérieure 

et à, des complications éventuelles au 

Maroc. Ces otires ont au reste été fort 

aisément absorbées et la dépression a 

été de courte durée. 

Nous avons assisté à un brusque revi- 

rement de tendance et à un vif redres- 

sement des cours dans la plupart des 

groupes. 

Alors que dans le compartiment na- 

tional, toutes nos valeurs, a peu près 

sans exception, avaient débuté en repli 

sur les taux de samedi si quelques-unes 

d'entre elles né peuvent reconquérir la 

totalité du terrain perdu, il en est, en 

revanche, un grand nombre qui termi- 

nent en bénéfices sensibles, les produits 

chimiques, notamment nos charbonna- 

ges, certains titres d'électricité et de 

métallurgie et, parmi nos transports, le 

Métro qui, poursuivant son avance, 

s'inscrit aujourd'hui à 1.088. 

Le groupé de l'arbitrage a marqué 

quelque indécision et quelque irrégula- 

rité. Il faut dire que les indications de 

Londrés, sauf en ce qui concerne les cu- 

prifères, n'étaient pas des plus favora- 

bles. 

Les mines d'or et les pétrolières pa- 

raissent un peu négligées. 

Quant au Rio, après avoir débuté à 

2.335, il clôture à 2.450. 

COURS DE CLOTURE 

DU MARCHÉ OFFICIEL 

Métropolitain, 1.109 ; Young, 389.50 ; 

Foncier Egyptien, 4.600 ; Canadian Pa- 

cific 141 ; Philips, 2.870 ; S Kullag 

1.745 ; Central Mining 3.140 ;' Géduld' 

1.211 ; Rio Tinto, 2.488 : Royal Dutcri 

1/10-, 4.940 ; Amsterdam R. 3 710 ; 

H. V. A.. 29 100 ; Franco Néerlandais 

B I 393,50 ; Bons Auriol, 103,25 ; Ccrtifi- 

W j cats or, 22,15. 

BOURSES ETRANGERES 

oLndres, il Janvier. 

Malgré un volume d'affaires assez restreint 

le marché a fait preuve de dispositions sa- 

tisfaisantes. 

Les fonds mrltanr.iques et les valeurs sidé- 

urrgiqués ont été soutenus. 

Parmi les titrés internatlonaujt d'Interna- 

tional Nicekl et, la Brazilian Traction ont i 

sensiWement progressé. 

Bruxellse. 11 Janvier. 

Marché en ive reprise générale après une 

ouverture déjà raffermie. 

Tous les compartiments ont terminé en 

notable progrès, mais ce sont l'Union Mi- 

nière et la Oéo Mines qui ont le plus retenu 

l'attention . 

Campotnt actif et deln disposé 

New-Tork, n janvier. 

Ouverture en bonnes dispositions. 

BOURSE DE BORDEAUX 

ou n janvier. 

Enérgie Electrique du Sud-Ouèst 605 T 

Peyrissac. 2(5o ; Têkkali. action, KOo j 

Tramways dé Bordeaux, actions, 238 s 

D. O. Soula, 61 ; Chambre de Commerce, 

3 1/2 %, 400 ; Eclairage Compagnie Nou- 

velle. 4 1/2 u il janvier. 

VALEURS LOCALtS. — Actions : Société 

La Ruche Méridionale, ex-coupon 32 , 334 ; 

Société Méridionale de Transport de Force, 

actions capital ex-coupon 62 : 490 -, T. C. 

R. T. capital, ex-coupon n 29. ex-droit : 130; 

Etablissements Duffour et, Igon ex-cou- 

pon 2) : «25. 

Obligations : Société Méridionale de Trans- 

port, da Force, 5 % : 400 Société Méridio- 

nale de Transport de Force, obligation 4 1-2 

P % de t.000 fr. 1931 : 624- Verreries dp Car- 

maux, 5 % : 720 ; T. C. R. T., 5 %, demi- 

net, de 1.000 fr. 1930 : 640. 

MARCHÉS COMMERCIAUX 

COTONS 

LE HAVRE. Il Janvier. — Clôturé. _ 

Tendance calme : ventes 7100 baUe». Janvier 

381 : février. 385 • mars, 289 ; avril. 39I,50Î 

mai. 395,50 ; Juin, 396 , Ju.llet, 400 ; août, 

31W.S0 ; septembre. 398 ; octobre, 398 ; nô» 

vembre, 398 ; décembre 400. 

NEW-ORLEA.VS. Il janvier. — Clôture, 

piaponlbl», tS.98 ; Janvier. 1-2.27. 12.33 exacts 

mars, 12.36, 12.38 ; mal. 12.27 ; Juillet. 

12.19 ; octobre. 11,79 11 80 • décembre. 11 84. 

CAFES . 

LQ HAVRE, il janvier. — Clôture. — 

Tendance soutenue ; ventes. 2.500 sacs. Jan- 

vier, 226,75 ; février, 228 ; mars. 230 : 

avrie, 231 ; niai. 235,25 ; Juin, 23950 ; 

Juillet. 241,25 : aoflt. 241.25 septembre, 

246.50 1 octobre. 848.75 : Dovembre. 250.75 ; 

déeettibre, 951,25 

NKW-YORH, il Janvier. - Rio n* 7 t Dis- 

ponible, 8 7/8. Ancien contrat : Mars S75. 

Nouveau contrat : Mars, 729 mal, 730; Juil- 

let , 714: septembre, 746; décembre, incoté, 

ventes. 2.000 sacs. 

I 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


SI LA TOUX 

VOUS 

ÉTRANGLE 

le Sirop des Vosges Cazé 

vous soulagera 

T A TOUX vous épuise. "Vous ne 

pouvez vous alimenter norma- 

lement. Vous dormez mal. Le Sirop 

des Vosges Cazé assainira vos pou- 

mons et vos bronches, adoucira 

vos muqueuses enflammées, cal- 

mera votre toux et tarira vos cra- 

chats. Lisez ce qu'écrit Sœur Marie 

des Filles de la Charité, 32, rue 

Geoffroy-l'Asnier, Paris : 

"Votre excellent Sirop des Vosges 

a fait ici preuve de sa grande effi- 

cacité. Avec lui, toux, bronchite, 

Moutons : Albigeois, de 6.70 a, e fr.; «as. 

«ma, de s.so à & fr. eo ; aveTromuds, de 6.80 

à 5 fr. 70 -, plateau central, de 6.30 a 5 fr 80. 

Brebis : Gasconnes, de 4.20 à 4 fr. 70 ; Py- 

rénées, de 4.10 i 4 fr. 60 ; ordinaires, de * fr. 

a 4 fr. 20. 

PORCS. — Cours au kilo vif : Arrivages. 

1.523 : réserves vivantes 1.385. Vente calme, 

sauf pour les porcs gras Qui sont Tares et 

particulièrement recherchés. Maigres, extra, 

de 6.70 à 6 fr. 80 ; bons maigres, de 6.50 à, 

6 fr. 70 . épais' de 6.40 à 6 fr. 60 • gros gras, 

de 6 fr. 40 à 6 fr. 50 ; Midi, de 6.40 à 6.60 ; 

coches, de 4 fr. 60 a 5 fr. 

Invendus • 95 bouts : 109 vaches, 23 tau- 

reaux t 13 veaux ; 134 moutons. 

emphysème . disparaissent rapide- 

ment. Il nous rend de grands ser- 

vices journellement et je me fais un 

devoir de le recommander à tous, 

petits et grands". 

Le Sirop des Vosges Cazé est le 

médicament éprouvé qui rend 

chaque hiver d'inappréciables ser- 

vices aux milliers de gens dont les 

bronches sont le point faible. Il 

vous soulagera, comme U en a 

soulagé tant d'autres avant vous. 

bsges (azé 

|Le gd llac. : 10.80. Ttes pharmacies. Cazé, pheien, 68 bis, Rue de Ch&tlllon, Parid 

UfcHEALES 

PARIS, 11 Janvier. — Clôture. — Avoines : 

Tendance lourde . cote officielle, 12u ; cou 

îaJt, 127,àO. 121,75 pa>e ; prochain, 131,25 

payé ; mars, 134,25, 134 paye , a lévrier, 

133.50, 134 ; 3 mars, .36,50 pa; e ; 3 avril, 

139,75 paye ; 3 mai 1J9 payé — Mais : 

tous incoi.es. — Seigles . tours incotes. 

MVERPOOL, 11 janvier. - Clôture. — 

files : tendance facile ; mars, 8/10 3/4 ; 

triai, 8/10 3/4 ; Juillet, 8/10 1/8. Mais : 

tendance calme, La Pla'a caf ; Janvier, 

24'l 1/2 • février. 24 t'2 .-mars, 24/7 1/2. 

CHICAGO, 11 Janvier — Blé dur d hiver 

>V -2 Disponible 140; n* 3 incoté ; mai, 

1(3 3/4 a 133 5/8- Juillet, 116 18 à 116 1/'; 

remembre, 112 3/4 a 114 7/8. — Maïs bigarré 

a» 1 : Disponible, incoté; mai 107 3/4; 

Juillet, 102 7/8; septembre 102 1/8. Nouveau 

contrat : Mal. 110 S'8- juillet 106 1/4. — 

Avoines ; Mal. 53: Juillet 46 7/8. septembre, 

44 1/2. — Seigles n' 2 : Disponible ,incoté; 

mai 112 1/4- juinet, 104 1/4- septembre, 

9>i 3/4. — Orges : Mal 84 

WINN1PEG, 11 lanvier. — Blés : Mal. 

128 3'*; juillet 123 14; octobre. 112 1,2. — 

Seigles • Mal 107 1 4; Juillet. 102 3/4. — 

Avoines : Mai, 55. juillet /4. — Orges : Mai, 

83 3/8: Juillet, 73 3 4. 

CAOUTCHOUCS 

LONDRES, U Janvier. - Clôture. — Ten- 

dance calme. Fumé feuilles . disponible, 

10 13/16 non payé ;f février, 10 13/16 payé ; 

mars, 10 13/16 payé ; avril-Juin, 10 13/16 

pavé ; Juillet-septembre, 10 3/4 payé ; oc- 

tobre-décembre, 10 5/8 payé acheteur. — Pa- 

ra FiOe Hard : disponible, 14. 

METAUX 

LONDRES, 11 Janvier. — Clôture. — Antl 

moine de Chine, 54, 56. — Cuivre comp- 

tant, 53 1/3 ; à trois mois, 53 3/9 ; Best 

6eiected, 56 15/ 58 ; Electrolytlque, 57 5/, 

AS — Etain : comptant, 230 12/6 ; à trois 

mois, 231 12/6. — Plomb ; comptant, 29 3/9; 

livraison éloignée, 28. - Zinc : comptant, 

20 13/9 ; livraison éloignée, 20 18/9. — Ar- 

gent : disponible, 22 3/1 ; à trois mois, 

2-2 3/4. — Or , 14 1/8. — Mercure, 14 5/, 

14 5/. — Plom banglals, 30. — Argent : 

comptant. '-1 1/4 : a 9 mcU. 21 1* 

\ UW-YORK, 11 Janvier. — Etain : Comp- 

tant 5.135. — Zinc : Comptant 580 — 

T inmt) • Comptant «00. —Cuivre électroly- 

lirpie : Disponible. 1.250; futur 1.245; ordi- 

naire. 1.162; exportation pTix officiel, 1.267. 

— Argent : 45 3//8. 

VINS ET ALCOOLS 

Nîmes* Il Janvier. — La commission de 

or.iation deg cours de vins ayant donné sa 

démission, pas de cote officielle. Signalons 

que les affaires se traitent de 15 à 16 fr. le 

degré, les petits degrés étant les plus deman 

l'oULOtlSE, 11 Janvier. — Vin rouge 8' 

à 10", de 14 50 à 15 fr. le degré. Marché 

fueraie mais peu d'affaires traitées. 

SUCRE8 

PARIS 11 Janvier. — Clôture : Courant. 

S37; prochain 237.50 à 238- mars, 139 à 

2iii. :,(>; 3 de février, 238 50 :3 le mars, 240.50 

à -.'il 3 d'avril 243 à 243.50. tons payes, 

cote officielle : 236.50 à237. Tendance 

calme 

i,- t.NDRES 11 janvier, — Base 96' : Ten- 

dance Irrégullère, vendeurs et acheteurs : 

.1 nouer 6 à 5/9 ; mars. 5/11 3/4 à 5/H 1/4; 

mal «/o 1/4 payé; août, 6/1 payé- décembre 

t. pavé. 

\ KW-YORK. 11 janvier — Centrifuge Cu- 

lia X°, droits payés : Prompte livraison. 

359. Ancien contrat : Janvier, 307 nominal 

mare 298 à 300; mal, 300 a 30i; Juillet 298 â 

3o0; septembre, 301 à 302- novembre 300 

nominal; décembre, 303 nominal. Nouveau 

contrat : Mars 121; mai 125 1/2; Juillet. 

127 1,2; septembre, 129- décembre, incoté 

mars 1938, 135 1/2 Ventes. 17.000 tonnes. 

RESINEUX 

SAVANNAH, il Janvier. - - Essence de té- 

rébenthine, 44 1/2. — Eésine ; F, 1045 ; 

K, 1045 ; WG, 1200 ; WW, 1300. 

BORDEAUX. 11 janvier. — bssence de té- 

rébenthine : Tenuance ferme Acheteurs, 

475. — Biais : INoirs, 190- clairs 215. — 

Colophanes ; N 220; WG, 225- WW, 235; X, 

240- ï. 245: AAA, 255; AAAAÀ 265. — Po- 

teaux de mine : Cours Inchangés 67. 

LONDRES. U Janvier. — Térébenthine : 

Calme Disponible. 44 3/4 vendeurs. — Ré- 

sine : Américaine : B, 24 3/4; F, 25 1/2; G, 

25 1/2; H. 25 1/2; N. 25 1/2; WW, 25 1/2. 

française • FG, 25; WW. 26 3/4. 

HUILES DE CLTON 

NEW-YORK. 11 Janvier. — Prime summer, 

grade Jaune, base bléchable : Disponible, 

incoté; Janvier. 1.155- mars 1.165; mai 1.179- 

Juillet, 1.182. 

BESTIAUX 

La Vlllette. 11 Janvier. 

On cote à la livre nette : 

GROS BETAIL- — Arrivages : Bœufs, 2990- 

vaches. 1.994 : taureaux, 570. Réserves vivan- 

tes ce matin, aux abattoirs ; bi-9 La vente 

a été calme. mals comme les envois r>'aiai 

n 4. 

5/ . 

i3 3 

>9 i 

7/ 7S 

£41 

7 b/ 

1,6) 

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1472 ['. 

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191 . 

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0 .. 41,0 .. 

632 .. 65o . . 

I46i .. 1461 .. 

950 .. 975 .. 

M .. 143 .. 

546 .. 333 .. 

515 .. 465 . 

1SJ .. 

1» 50 

1320 .. 1325 

i60 .. -t» .. 

815 .. 809 

823 .. 718 . 

bb2 .. 868 

I9OJ .. I9'JJ .. 

1 33 .. 1221 .. 

IbUl . lo.J 

ils .. 5u3 . 

140/ .. 14.5 . 

/16 Iti . 

60 .. 63/ . 

7/7 .. 793 .. 

ii .. /8 .. 

603 .. 622 . 

,bu .. 7" .. 

>.5 .. 74/ . 

392 .. 3oJ .0 

2IJJ .. 213 j . 

16 

M .. 

i> ! 

174 . 

3.9 .. 5.b . 

31/ . 3U3 .. 

VALEURS 

Cours 

précéd. 

Cours 

du jour 

FEUILLETON 

Loiiaii jOiiCin 1 ar 

e. PMiips mnwm 

Banque Ottomane. . 

Cr. Fonc. Egyptien.. 

CanadianPac.Railw. 

Wagons-Lits 

Philips 

Central Mining 

Géduld 

Montécatin' 

Rio Tinto 

Soc. Norvég. Azote. 

Pétrofina 

Royal-Dutch I/I0V. 

Amsterdam Rubber. 

Portug. deTabacos. 

Suer. d'Egypte ord.. 

BANQUE 

A TERME 

Mexicain Int. 5% ... 

Mexicain Int. 3 % • • • 

Bons Mexicains 6 % . 

Mines d'AIbi 

Aréas consolidé 

Astra Romana 

Banq. Nat. d'Egypte 

Barcelona Traction 

Brakpan Mines- ... 

American Tobacco. - 

Bruay 

Cairo Héliopolis 

C* du Cambodge . . 

Canadian Eagle Oil 

Soc. F. Caoutchoucs. 

Soc. F. Caoutc. Act.V 

Charîered 

Colombie 

Concordia 

Crown Mines 

Daggafontein Mine. 1 

De Beers ordinaire . 

De Beerr. préfér. . -. 

Dong Trieu 

Durban Roodepoort 

Eastern Int. ïubber. 

East Geduld 

501 .. i 7 

4603 .. 4600 

334 .. 339 

88 .. 88 

2 60 .. 2870 

31 0 .. 3140 

1219 .. 1216 

182 .. 182 

2359 .. 245J 

1337 . 1383 

S47 . 552 

49IJ . 494) 

3700 

37c 0 

394 . 395 

709 710 

VALEURS 

Cours 

précéd. 

Cours 

du iour 

146 50 139 

140 . 136 

398 . 394 

508 . 312 

212 . 212 

134 . 1.3 

4591 . 4580 

IbJ .. 166 50 

312 .. iU Su 

7s6 .. 7/5 

195 . Is4 

I2„8 .. 1193 

t4b . . =45 

101 .. 101 50 

239 .. 2-8 

%l .. 9-b 

230 . 234 5'. 

k4 50 

143 

So .. 8 75 

17/0 . 17/0 

2b9 . 2b8 

1646 .. 1641 

18/5 .. 18/6 

150 .. 129 

578 .. 38J 50 

272 . 270 

1125 . 112/ 

East Rand 

Equateur 

Estrellas Mining .... 

Extrême-Orient .... 

Franco Wyoming... 

Général Mining ..... 

Goldfields 

Gula Kalumpeng... 

Hotchkiss M C* 

La Houve 

Huanchaca 

Huiles dr ?étrole... 

Hydro-E, c. Cère... 

Jagersfontein 

Johannesburg 

Kuala Lumpur 

Langlaafte 

Liévin 

London lin ord 

London Tin préfér 

Lorraîne-Dietrich . 

Main Reef 

MalaccaRubbei ord. 

Malacca Rubber pr. 

Mexican Eagle Oil. - 

Michelin '/o ... 

Mines et prod. chim. 

Moteurs Gnome 

Maghreb (Moul-du). 

Mozambique 

M'Zaïta (C Minière) 

Naraguta Tin M'nes 

Navig. Afr. du Nord 

New Stc.te Areas . .. 

Padang 

Pernod 

Phosph. Constantin© 

Phosphates M'Dilla. 

Phosph. Tunisiens. .. 

Pointe-à-Pître 

Randfontein 

Rand Mine: 

Roan Antelopo 

Robinsor. Deep 

Shans' 

Shel! 

407 403 .. 

274 274 .. 

177 177 .. 

554 555 

641 633 .. 

613 612 .. 

318 310 10 

1210 1205 .. 

5C0 505 .. 

119 50 121 .. 

304 3u2 

102 99 50 

239 257 .. 

489 50 487 .. 

375 372 .. 

127 124 . 

187 50 193 50 

66 50 66 .. 

95 50 95 50 

500 505 

269 50 263 .. 

364 339 .. 

165 0 16/ .. 

1032 1670 .. 

28/ 305 . 

8Ï,9 

84/ .. 

78 22 . 

54 50 

54 25 

64 Su 67 73 

143 3U 142 .. 

2/3 210 .. 

359 :o 562 .. 

719 

71b .. 

1/10 1683 .. 

5>9 399 . 

186 1/8 30 

137 50 135 . 

380 591 .. 

42u 50 421 .. 

1004 99) .. 

4u9 4.2 . 

336 336 . 

39 10 40 

752 . 73U . 

VALEURS 

Cours Cours 

précéd. du jour 

130 50 

151 50 

92 75 95 50 

212 .. 212 .. 

385 . 376 .. 

1554 1528 . 

102 50 106 50 

38 /5 39 25 

203 . 104 .. 

567 .. 571 .. 

326 .. 328 .. 

143 .. 143 

171 .. 176 50 

1073 .. 10 7 . 

3542 . 3695 . 

3450 .. 35.0 . 

3405 .. 3560 . 

72 25 71 50 

275 . 272 ... 

2Ï/5 2195 '. 

360 .. 372 .. 

540 .. 544 .. 

217 . 215 . 

Silva Plana 

Simmer and Jack. .. 

Springs Mines 

Steaua Française... 

Sub Nigel 

Tanganyika 

TavoyTin Dredgïng. 

Terres Rouges. .... . 

Tharsis 

Transwaal tard ...< 

Tubes de Sosnovice . 

Soie de Tuoize priv 

Union Corporation . 

Un.Hî-Katanga priv. 

— cap, 

— div. 

Union Tropic. Plant. 

Urikany 

Verminck 

Vieille Montagne . 

Vins et Spiritueux .. 

Viscose (Nation, de] 

West Rand.... 

PARQUET COMPTANT 

3 X perpétuel 

3 i amortissable ... 

3 X% amortissable .. 

47. 1917 

*% 1918 

5% 1920 amortis.... 

*% 1925 

4 1% 1932 A 

4 ï % 1932 B 

Obi. Tr. 4U 1933. 

Out.Nat.4U '932. 

P.T.T. 5 % 1928 

P.T.T.4X7. 1929 ... 

Bons Trésor 7 ï 1926 

4«I933 

Caisse Autonome. .. 

Crédit Nation. 919 

92C 

921 

Banq. Nat. Com. Ind 

Dunlop 

VALEURS 

Cours 

précéd. 

Cours 

du jour 

Ii 95 73 GC 

77 3^ 77 85 

73 io 72 55 

72 30 71 8i, 

96 90 96 1:0 

95 3u 95 33 

79 25 78 75 

7/ 55 7/ 10 

842 833 

757 . 816 

415 .. 410 

390 .. 392 

8Ù5 \\ 884 

771 .. 7/u 

486 .. 483 

470 .. 465 

515 " 515 

446 

Suez jouissance) .... 

Est jouissance 

Indo-Chîne-Yunnan. 

Lyon jouissance .... 

Midi jouissance .... 

Nord jouissance 

Orléans jouissance. 

Ouest action 

Tramw.de Bordeaux 

Eaux(C* Générale). 

Electr. de Paris act.. 

— par.. 

Energ. Electr.Sud-O. 

Energie Industriel ; 

Est-Electrique ord... 

Est-Lumière 

Force Motr. Rhône. . 

Havraise Energie. .. 

Maroc. Distribution. 

Ouest Lumière 

Pyrénéenne Ener. El . 

T.S.F 

Téléphon. (Soc. Ind.) 

Toul.Basaclepr.nou. 

Force et - Lumière ... 

Dollfus Mieg etC". . 

Pérenchies 

Lebon jouissance- .. 

Eclairage Bedeaux 

Fusion des Gaz 

Gaz et Eaux 

Gaz de Paris. 

Aciéries Firminy.... 

— Longwy 

— du Nord. .. 

Chant, de la Loire .. 

de Bretagne- 

Construct. Mécan... 

Fîves-Lille 

Fond. Pontgibaud .. 

Acîér. de la Marine. 

Const. Elect. Jeu me n 

Métaux 

Saut-du-Tarn 

Creusot 

Charb. du Tonkin .. 

25550 .. 25400 

225 .. 275 

1689 

393 " 380 

249 .. 250 

375 .. 373 

387 .. 376 

599 .. 600 

237 .. 2ù2 


611 .. 619 

9000 .. 9340 

605 .. 624 


420 .. 425 

228 .. 244 

625 .. 623 

830 .. 845 

550 .. 565 

650 .. 685 

1024 .. 1010 

555 .. 552 

300 .. 305 

647 .. 650 

100 .. 102 

5lu0 .. 5150 

396 .. 420 

15/5 .. 1352 

158 .. I38 

650 .. b73 

475 .. 495 

253 .. 260 

450 442 

290 .. 288 

3lU 50 1 

255 50 24'J 

190 . 131 

825 .. 850 

1850 .. 1845 

460 .. 470 

455 .. 43J 

2600 .. 26 5 

3/9 .. 395 

1465 .. 14/0 

3495 .. 5480 

VALEURS 

Cours Cours VALEURS 

| Cours Cours 

précéd. du jour 

{précéd. du jour 

Mine* d'Aniche .... 

— d'Anzin 

— Blanzy 

Carmaux action.... 

— puissance 

Mines de la Loire... 

— de Maries ... 

Mines d'Ostricourt . 

Aguilas 

Bor crdinaire 

Guergour(Zinc) .... 

Min. du Congo act. . 

— part. 

Mokta-el-Hadid act. 

— iouî. 

Nickel 

Ouenza 

Tekkah (Etain) act. .. 

— part . 

Crédit Pét. parts . .. 

Lille-Bonnières ord.. 

Pechelbronn 

Bordelaise Pr. Chim. 

Kali Sainte-Thérèse. 

Rhône-Poulenc 

Richer 

Saint-Gobain 

Verrer. de Carmaux 

Salins du Midi act... 

Port Rosario jouis. .. 

Havr. Pén. act. A... 

Messageries Mar. or. 

Omnibus de Paris 

Bénédictine act 

—' m 

jouis. .. 

Brasserie Quilmès.. 

Chapeau Gend. act. 

parts 

Damoy [Etablis.) ... 

Distillerie îndo-Ch.. 

Duval 

Félix Potin 

Saint-Raphael 

"ocrer. Brésiliennes. 

Ciments Français ... 

Cimentsd'lndochine 

1000 .. 1019 

515 .. 535 

550 .. 570 

635 .. 641 

420 .. 4 0 

152 .. 159 

465 .. 465 

8i)9 .. 915 

69 

2225 . 2350 

2390 . 239J 

59 . bO 

1820 .. 1920 

5250 .. 5200 

4640 .. 4670 

1340 .. 1335 

1350 . 1350 

1580 .. 1450 

3355 .. 3290 

170 .. 

258 .. 25i 

474 .. 4/0 

110 .. 78 

1500 .. 1630 


783 

1800 1 1815 

350 

798 7/0 

5803 .. 5790 

693 676 

5789 . 5800 

574J . 5750 

4410 . 4489 

239 .. 234 

3445 .. 359J 

1433 .. 1385 

5.1 .. 530 

330 .. 

MO .. iio 

6020 .. 6049 

622 .. 608 

2090 .. 2100 

312 : 526 

Poli.t et Chausson.. 

Bon Marché 

Paris-France 

Printemps 

Agence H.vcs 

Afrique Occidentale 

Air liquide parts ... 

Bergougnan ....... 

Chapal Frères 

Compt.etMot.à Gaz 

lndustrielle(C"Gén.) 

Ouest-Africain 

Peugeot action 

Roquefort 

Panama 

Est 6 % 

— 35; 

P. L M.6% ; 

- 3 X 

- 6X192IA.. 

Midi 6% 

- 3% 

Nord 6% 

- 3X 

- 5%I92IA... 

Orléans 6 % 

- 3% 

- 6X1921 A. 

- 5XI92IA. 

Médoc3% 

Energ.S.O. 57.(500) 

Young 

Brésil 1889 

Bulgarie 1907 

Chine 1895 

Egypte Unifiée 

Espagne Extérieure. 

Italien 3 X X 

Japon 1907 

Mexique 1910 

Roumain 1922 

Russe ! 880 

- '889 

Serbe 1906 

- IÏ:O 

- 1911 

190 .. 200 .. 

7^5 .. 743 .. 

200 .. 210 .. 

660 .. 152 .. 

28/0 .. 30-30 .. 

3750 .. 3720 .. 

669 .. 689 .. 

825 .. 850 .. 

780 . 799 .. 

210 .. 

541 552 .. 

605 .. 623 .. 

1765 .. 1755 

131 .. I3J 50 

336 335 

3/6 .. 575 .. 

314 .. 311 .. 

33/ .. 332 .. 

3b8 .. 3/1 .. 

318 .. 31/ .. 

410 .. 

348 50 345 .. 

603 .. 602 .. 

363 .. 565 .. 

545 .. 345 . 

bl J .. 604 .. 

696 .. 702 .. 

265 . 256 .. 

322 . 

593 . 385 

215 214 

262 .. 

2192 !' 2194 .. 

1670 ! 1675 

163 . 18/ .. 

Ils III .. 

6 75 

7 . 6 50 

145 . 10 . 

I4J . 145 .. 

I4J .. 145 .. 

VALEURS 

Cours Cours 

précéd. du Ionr 

Cr.Fon.Fr. Canadier 3)60 : "575IT 

Saragosse (Ch. def. 

AstunennedesMine: 177 ; iw 

... . 390 

Trifail 109 . lOt 

Zinc de Silésie ord.. 134 . 13» •• 

BANQUE 

COMPTANT 

Créd. Fo ncie rrra nco- 

Canadien parts . . 15950 .. 15950 

Rente Fonc. parts ... 

Câbl. Téléqr. I" série 

481 .. 4,1 

2* série 26 M 

Pyrénées (El. et Gaz ... . 200 

160 

Sidro 200 210 

Aciéries Chili ord. .. 3850 . 3800 e 

Soudure Autogène . ... . 27S 

Harpener(Charbons 

Héraclée parts 8050 • . 

Mexican Eagle prêt 164 164 M 

Omnium Pétroles. . . 

195 

Silva Plana parts ... 380 '.' 385 t , 

Steaua Romana .... 75 .t 

765 !' 765 

Kinta (Etains) jouis.. UOu . 1400 . « 

Talcs de Luzenac ... 2i30 . 2345 

Hydrocarb. St-Denis 

Cambodge parts ... 18503 '. 18050 

Franco-Javanaise .. 250 . 255 m # 

Hutchinson ord 150/ . 1460 

245 

Sumatra cap 2500 

div .... , 1250 

l'apanoëlie cap 2U5 

div .... . 1182 

lhanh fuy-Ha act. .. ... , toa 

— parts 560 

PlanteurCaïffa part 449 '. 448 

1525 1500 

Saint-Raphaël parts I7U0J . 16950 , . 

Vieille Cure parts .. 1950 . 2960 ( t 

Cercle Monaco act.. lu 84 I35J 

DU 12 JANVIER 1937. 

Iratiuit de l'anglais 

pep l et P. CAILLE 

CHAPITRE XXXILV 

1 Les deux hommes sortirent leurs por- 

teieuilles. Patiemment, soigneusement., 

: Thomas Ryde disposa ses fragments du 

-mieux qu'Us put et decu' pa la tormuie. 

E C'était une triste Desogne, car les deux 

morceaux provenaient d endroits dittê- 

rents et leur aspect chiffonné Jurait avec 

s le reste de la feuille. 

« Je me demande s! nous allons réus- 

l Blr, avoua Thomas Ryde. D'un autre côte, 

Il faut agir. Nous n'avons aucune raison 

de considérer le reçu d'Hartley Wright 

comme à Jamais perdu, mais, par contre, 

Je crains que nous n'ayons traité sir Mat- 

thew avec un certain manque de tact. » 

Thomas Ryde s'arrêta pour se gratter 

' le menton. 

« J'ai une proposition à vous faire, re- 

prit- il. Je possède deux fragments du re- 

çu, le mien et celui d Huneybell. Confiez- 

moi les vôtres et je m engage, dans la 

mesure du possible, a reconstituer le do- 

cument, soit en me procurant les mor- 

ceaux qui r us manquent, soit par le 

moyen que je vous montre. > 

Le docteur Hisedale et de Brest échan- 

gérei.t un regard furtil. 

« N'est-ce pas un peu Jouei toutes nos 

chances sur le même cheval, Ryde ? ris- 

qua Hisedale. 

— Jusqu ici, cela ne nous a guère réussi 

de les répartir, riposta Thomas Ryde 

Quatre mois se sont à peine écoulés que 

nous avons déjà perdu deu : reçus. Tout 

ce q^.1 nTa été confié est intact. Je ne 

cours p^JxTun risque. Ce n'est pas mon 

genre. » 

D»- 8test et Hisedale tendirent Kurs re- 

çus. Thomas Ryde les assembla au dos 

de la feuille et esquissa grossièrement les 

centours des deux morceaux absents. 

< J'ai peur que nous ne trouvions M. 

Hogg un peu tâtillon, peut-être même 

un peu réticent, tint-il â dire. J'ai re- 

marqué qu'il avait sur son bureau une 

rangée de loupes qui doivent lui servir 

â vérifier les documents douteux. Enfin, 

J'ai mon plan. 

— Eh bien ! nous vous faisons con- 

fiance, lança de Brest avec un soupir. 

Vous avez toujours été le cerveau de no- 

tre entreprise. 

— Oui, l'organisateur, mais pas le fi- 

nancier. C'est ici que nous en appelons 

à vous, de Brest. J'ai été navré de vous 

imposer cette réunion, seulement vous 

devez tenir à notre disposition une très 

forte somme et J'ai pensé que vous étiez 

en mesure de nous communiquer le relevé 

de nos comptes ainsi que d'y Joindre un 

chèque. Hartley Wright. Hisedale et moi- 

même, nous étions tombés d'accord pour 

engager chacun cinq mille livres dans vo- 

tre spéculation contre la Bnothroyd. Les 

actions étalent à quatre-vingts quand 

vous avez rntnmê vos opérations. Ce soir 

elles sont à cinquante-sept. Cela fait un 

loll petit profit II serait peut-être aussi 

bien de nous en tenir là pour le mo- 

ment. > 

De Brest ajusta nerveusement sa cra- 

vate. 

« Je dois vous révéler â tous les deux, 

commença-t-il, qu'en ce qui concerne vos 

comptes, il a surgi une grosse difficulté 

qui vous touche beaucoup moins que moi- 

même. 

— SI, pjur le moment, avoua de Brest, 

et Je rie puis réaliser. J'ai mené la plu- 

part de mes négociations par l'intermé- 

diaire d'une maison d'agents de change 

d'Amsterdam à laquelle Je suis associé et 

dont Je partage les responsabilités. D'heu- 

re en heure, je reçois d'elle des télégram- 

mes affolés. Nous sommes ni plus ni 

moins en présence d'une conspiration. 

Celui qui la dirige perd de l'argent, beau- 

coup d'argent, mais voilà ! Cinq ou six 

maisons, toutes liées par le secret profes- 

sionnel, et par conséquent taisant le nom 

de leur client, passent à jet continu des 

ordre- d'achat de Boothroyd. Toutes sont 

alimentées en argent frais et exigent la 

remise des titres. » 

Thomas Ryde retira ses lunettes et les 

essuvn soigneusement. 

« Cela me paraît une fable bien piteu- 

se, bnron, déclara-t-11. 

— Ça ne serait pas arrivé si mes atta- 

ches avec la firme Jansen et de Brest 

d'Amsterdam n'avaient fait tout le mal. 

D'ailleurs, en temps ordinaire, de tels or- 

dres d'achat auraient rendu prudents les 

spéculateurs, mais l'affaire a été conduite 

tellement en secret que personne ne sem- 

ble s'être rendu compte de ce qui s'est 

passé. 11 aurait dû y avoir pour cinq cent 

mille livres d'actions sur le marché. Dut- 

le 7 a tout bloqué. Il n'a rien vendu. Notre 

spéculation n'avait pourtant rien d'effré- 

né. Mais elle s'est heurtée à un manque 

stupide de titres. 

— Je ne saisis pas très bien, fit Hise- 

dale. Je voudrais mon argent. Vous avez 

commencé à vendre nos actions alors 

qu'elles cotaient soixante-dix-hult. Elles 

sont maintenant â cinquante-sept et il v 

a déjà eu deux liquidations. Il devrait v 

avoir une grosse somme pour nous » 

Une lueur inquiétante brilla dans les 

yeux de Thomas Ryde. De Brest tremblait 

en feuilletant des nfpiers. 

« Je suppose baron. Insinua Ryde avec 

un sous-entendu plein de mépris, le sup- 

pose qu'il ne vous est lamals venu à l'es- 

prit que la personne qui a lancé ces or- 

dres d'achat et vous a proprement berné 

est sans doute ce Jeune homme que vous 

avez toujours considéré comme un ni- 

gaud, lord Dutley lui-même. 

— Je l'ai annrls 11 y a quelques heures, 

reconnut de Brest. Tout ce qu'un homme 

pouvait tenter, Je l'ai tenté. J'ai même 

voulu acheter à lord Dutley un gros pa- 

quet d'actions bien au-dessus des cours.- 

J'avais la ferme intention de prendre la 

perte a ma charge. Il a refusé de traiter ' 

avec moi. 

— Et sans nous consulter, poursuivit' 

Thomas Ryde, vous avez essayé mala- 

droitement d user ae son certificat de dé- 

pôt et d'introduire ses actions sur le mar- 

ché grâce â un taux. Là encore vous avez 

échoué et, en sacrifiant Harley Wright, 

vrus nous avez mis dans une situation 

c-îtique 

J'ai étd amené à taire ce que bon 

m'a semblé, s'exclama de Brest avec un 

accer', de passion. Vous autres, person- 

: 

r ^s anonymes, vous ne comprenez pas. 

Moi, je suis un banquier CJ réputation 

européenne. J'ai une position de premier 

plan â maintenir. Je ne voulais pas que : ; 

le monde financier sache que le me suis 

Iriss.'; p endre r-'e court. Pour un ban-, 

quier, le crédit, c'est le souffle même Au-, 

jourd'hul. 1e suis millionnaire. Mais Dieu 

seul sait ce ane le serais demain si cette 

affnlre s'ébruite. 

A suivre). 

imprimer. c Spe< uut 

Le Gérant : O LAGARDE 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

12 janvier 1937 - Bibliothèque de Toulouse

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