24 octobre 1929 - Bibliothèque de Toulouse

38e ANNÉE - N° 13.857
Les Idées
ABONNEMENT»
ù SIoU s Hm » A»
KruM et Colonies 22tt 43h 82b
^ I demi-tarif postal 35 fr 70h 140fr
htruuer J plein tarif posta) GO»r ».OCfr 200 ) aboutiraient
tout juste à faire de notre séculaire
amie polonaise une ennemie d'autant
plus irréductible qu'elle pourrait
plus justement nous reprocher
notre ingratitude.
D'autre part — personne non plus
ne l'ignore — beaucoup de politiciens
de Paris, et des plus hautes (?)
sphères, considèrent depuis longtemps
le Foreign Office londonien
comme l'étoile polaire de toute diplomatie
fructueuse (Cela nous a,
du reste, coûté assez cher à nousmêmes
depui3 1918). Or, jama>3 les
précédentes se livraient à la criti- Anglais, ce peuple antisentimental
que du tsarisme. Pourquoi ? Parce par essence, n'ont manifesté pour
qu'ils ont compris qu'on leur ca- la Pologne et ses infortunes de bien
chait quelque chose et qu'on Ics'obli- évidentes sympathies. N'est-ce pas
geait à penser d'une certaine façon. Lloyd George le grand responsable
C'est presque toujours par contra- de l'échec des entières et si justes
diction que la jeunesse adopte des revendications polonaises au traité
idées.
de Versailles ?...
Alors, Tintelligentsia russe com- Il faut ajouter à cela que, pour
mence à se retourner contre le com- une raison qui nous échappe, les
munisme. Et la Pravda s'en désole. Polonais n'ont peut-être pas trouvé
Les vieux de la Révolution ne com- dans la grande presse française, en
prennent plus. Pour eux, c'est le
monde renversé. C'est au contraire
le monde naturel. C'est le monde
comme il va. Le Quartier latin, à
Paris, était républicain sous le Second
Empire. Les élèves de l'Ecole
polytechnique avaient fait le coup
de feu sur les barricades de 1830.
Nous sommes bien loin de là... On
s'est demandé souvent comment finirait
et comment pourrirait le bolehevisme.
Ce sera peut-être par la
tête, comme le poisson, selon le proverbe
qui a cours en Russie.
Quelles sont donc les lectures subversives
qui passionnent, d'après les
révélations indignées et attristées de
la Pravda, les élèves du Polytechnicum
de Tver et de celui de Viatka ?
Fatigués de la vérité dogmatique
qu'à révélée Karl Marx, pris de doutes
sur le Coran de ce prophète, les
étudiants se sont mis à penser que
le monde des idées n'était pas enfermé
dans un livre. Us aiment les
philosophies, les systèmes. Il y a
d'autres systèmes que le marxisme.
Ils ont voulu connaître le capitalisme
qu'on leur cachait ou dont on
ne leur présentait que la caricature.
Ils ont voulu savoir. Damnable curiosité
qui désole la Pravda.
Science, c'est comparaison. Les intellectuels
russes comparent l'état
do leur pays à Vélat de pays qui ne
sont pas en régime communiste. Et
quel est l'exemple qui les frappe ?
Vantithèse des Etats-Unis où, dans
l'épanouissement du régime capitaliste,
dans la négation et la réfutalion
vivante de Karl Marx, le niveau
de la vie est plus élevé que partout
ailleurs, — ailleurs où des doses
plus ou moins fortes de socialisme
ont été introduites dans les f0 'e* Patries tour qu'il n'est frontières si bien
isient encore, et tant qu'elles existeront,
gardées que ne traverse l'esprit du
"""'nation des secrets d'Etat sera un
«"nie contre „ la .„ Patrie iaui e et
1
et leur livraison
siècle et ils avaient eu le tort, de
«ranger constituera une trahison. croire qu'il* possédaient le monopole
de cet Csl'ril.
Basîîn GU3ZE. 1
Jacques BAiNVILLE
1 mieux agi en envoyant des missions
d'élèves de nos Facultés et do nos
grandes écoles visiter l'exposition
de Poznan. Il y a eu le voyage de
M. Bonnefous, ministre du commerce,
qui ne serait, dit-on, que le prélude
la manifestation retentissante d'une visite de M. Doumergue au
d'activité économique que repré- gouvernement de Varsovie.
sente l'Exposition de Poznan.
A cette double occasion, des pa-
Tout cela, les sensibles Polonais roles excellentes ont été prononcées.
l'ont parfaitement senti. Nous en M. Bonnefous a célébré la solidarité
avons reçu l'aveu.
complète entre la France et la Po-
Et c'est pourquoi il n'est pas aussi logne « comme un héritage que se
inutile que cela paraît de faire res- transmettent, depuis plus de quatre
sortir, même dans un modeste jour- siècles, les générations des deuxj
nal de province, quel prix revêtent pays ». Et il a proclamé hautement
à nos yeux l'amitié et l'alliance po- qu'attenter à l'indépendance de la
lonaises et pourquoi ce n'est pas du Pologne équivaudrait à replonger
tout une « lapalissade » d'en rappe- l'Europe dans le chaos.
ler la valeur.
A la bonne heure i Voilà la posi-
Depuis notre retour de Pologne, tion solide sur laquelb nous devons
il est vrai, ce regrettable état de nous retrancher désormais si nous
choses s'est un peu modifié. Faut-il voulons que les bons rapports de la
en chercher la raison dans l'atti- Pologne et de la France produisent
tude aussi grossière qu'inamicale à tous leurs fruits.
l'égard de la France des représen- L'enjeu en vaut la peine : la Potants
de l'Etat anglais à la Confélogne, nous le répétons, est un Etat
rence de La Haye ? Nos gouver- à qui de longues épreuves ont renants
ont-ils eompRs que pour troudonné l'énergie, la vigueur, l'entrain
ver en Europe de véritables amis il des jeunes nations. Sa population
fallait les chercher autre part qu'au de 38.000.000 d'âmes s'accroît an-
milieu des brouillards de la Tanuellement de fiO.OOO unités. Elle
mise ?
possède une armée solide, pour la-
Toujours est-il que depuis lors quelle, dans le seul budget de .1929,
des parlementaires français ont elle a dépensé S40.44i.000 de zlotys
voyagé en Pologne ; ce qui fut très (c'est-à-dire plus de deux milliards
bien, malgré que. nous -persistions à de francs). Son sol et son sous-sol
penser, avec notre confrère ta -Jour- renferment des richesses insoupçonnée
Industrielle, qu'on eût encore nées. Tous les éléments se trouvent
donc réunis chez elle qui assurent
aux alliances entre nations la plus
grande fécondité.
Gardons-nous, d'ailleurs, d'oublier
que, par le rôle prédominant qu'elle
est appelée à jouer de plus en plus
eu Europe centrale — témoin son
rapprochement actuel avec la Hongrie
— l'Etat polonais est appelé à
entraîner dans son orhite une masse
considérable de peuples peut-être La Crise Ministérielle
assez puissante demain pour faire
réfléchir la grosse Germania, même
arrondie de l'Anschluss.
On 1© voit, tout commande doue
à la France de resserrer les liens es Consultations de M. Doumergue
qui l'attachent à sa noble sœur polonaise.
Et cela sera d'autant plus
facile que la Pologne possède actuellement,
en la personne de son
éminent ambassadeur à Paris, M. le
comte de Shlàpowski, un diplomate
de haute valeur, qui no demande
qu'à être le bon ouvrier de cette noble
tâche. Il nous permettra de déposer
au bas de ces lignes, ainsi que
son distingué collaborateur M. le
conseiller Neuman, l'expression de
notre gratitude pour les attentions
délicates dont le rédacteur de l'Express
soussigné a été l'objet de leur
part.
11 faut que le cri de : « Vive la
Pologne ! », qui fut jadis une manifestation
politique, soit désormais
M. PHLAPOWSKI,
celui de tous les Français préoccu-
ambassadeur de Pologne à Paris. pés de la sûreté de leur avenir !
{Photo Wide-Word.)
Louïs de FERRAND.
Le Prince Héert d'Italie L'assassinat
Le Plébiscite allemand
à Bruxelles de Rigaudin
voué au fiasco
L'ENQUÊTE SE POURSUIT
Bruxelles, 23 octobre.
A MLLE
Berlin, 23 octobre.
Le mince héritier d'Italie, Humbert
Paris, 23 octobre. La journée d'hier, de laquelle les
de Piémont, est arrivé ce matin à L'inspecteur Jannaud continue ses organisateurs de la consultation popu-
Bruxelles, par la gare du Nord. investigations à Lille et interrogera, laire attendaient de nombreuses signa-
Quelques minutes avant l'arrivée de aujourd'hui, Mme Grosserie qui prétures clans le Reich, n'a point répondu
l'express de Bâle, Qui entra en gare à tendit avoir renconté, deux jours à leur attente.
8 h. 5. les automobiles de la cour après l'assassinat du comptable, un D'une façon générale, on a l'impres-
amenèrent le roi.. le. duo de Brabant, le couple dont l'homme lui parut être Alsion que la consultation sera un ûasco
comte de Flandres, tous trois en civil. niazian et qui hier, étant absente, n'a et que si elle recueille les 4.125.000 voix
Lorsque l'entrée en gare du convoi pu être interrogée.
nécessaires, ce eera avec grand peine.
fut annoncée, le chef de station condui- M. Benoît, directeur de la police ju- L'hostilité de la population à l'égard
eit le roi et les princes au çuai, 0ù le diciaire, a déclaré ce matin que les des manœuvres de M. Hugenberg et des
train princier devait stopper. Le prince témoins ayant cru reconnaître Alma- nationalistes est particulièrement remar-
héritier d'Italie descendit lentement de zian à Lille . ont sans doute été victiquable. voiture, serra affectueusement la main mes d'une hallucination collective, car
du roi puis celle des princes.
l'enquête menée à Paris a démontré
En Rhénanie, à Cologne, il n'y a eu
jusqu'ici que 1.780 signatures 6»w
que le 11 septembre Almazian était
Le haut de forme à la main, le prince
500.000 électeurs ; à. Trêves quarante,
bien dans cette ville où il fut aperçu
Huimbert accompagné du roi et suivi
à Mayence une centaine, a Coblence
par plusieurs témoins dignes de foi.
des princes belges, de l'ambassadeur et
environ cinq cents.
do Isa suite, gagna entre une double
A Berlin, il y a eu environ 100.000 si-
haie de spectateurs, qui criaient :
gnatures depuis le début, sur 3 millions
« Vive le roi I », les automobiles de Le Salon de l'automobile réservé et demi d'électeurs.
la cour, qui conduisirent l'hôte princier aux motos, aux cycles et à la T.S.F. a Les résultats ne sont pas plus bril-
au château ds Laeken.
ouvert ses portes .ce matin à raris. lants en Allemagne centrale et il n'y a
guère qu'à Test que le pourcentage est
plus élevé.
D'autre part, la Gazette de Toss
I_ie Départ de la Classe !
publie un. manifeste contre le plébiscite
nationaliste, lancé et signé par 198 personnalités
éminentes du monde économique
et scientifique de la capitale.
La santé de M. Poincaré
Paris, 23 octobre.
Le bulletin suivant a été ] -blié ce
matin sur la santé de M. Poincaré :
« L'état du président continue à être
lout a fait satisfaisant. — Signés :
MARION, GOSSBT, BOIDIN. »
ET CELLE DE M. CLEMENCEAU
M. Georges Clemenceau a passé une
nuit très calme. Telle a été, ce matin,
a, 7 heures, la déclaration qu'a liien
voulu faire' la sœur qui depuis deux
(ours passe la nuit 'au chevet do l'ancien
président r!u conseil.
Comme d'habitude. M, Clemenceau
s'est leva de bonne heure. Il s'est mis
immédiatement an travail, corrigeant
Voici à la gave dp l'Est un grou ;i3 de jeunes caïusriU
les épreuves du livre q
«u'aocon^ingncnt leurs sxurs ou leuri fiance».
; ;
Paris, 23 octobre. Convoqué à 16 heures à l'Elysée, M.
La crise ouverte hier s'annonce lon- Paul-Boncour a fait connaître aux
gue et délicate.
journalistes qui le questionnaient qu'il
Renversé dans des conditions qui ne était chargé de remettre au président
fournissent aucune indication politique de la République la motion socialiste
nette, dans une affaire de procédure et votée à la. Chambre cet après-midi et
sans que le fond ait été vidé, le cabinet demandant que la politique de M.
s'en va sans qu'on puisse percevoir Briand puisse se poursuivre avec uno
l'ombre même de son successeur. extnsion à gauche au point de vue
Il appartiendra à M. Doumergue de intérieur.
dégager, à la lumière de ses consulta- Quelques instants après, M. Bienvenu
tions, l'orientation subtile à donner à Martin, président de la gauche démo-
la crise pour la dénouer.
cratique du Sénat fait son entrée dans
H est évident que la tâche est des plus le cabinet présidentiel, tandis que
délicates et que pour la mener à bien M. Malvy en sort.
le président do la République devra Le président de la commission des
procéder à des consultations rombreu- finances de la Chambre se contente de
ses.
déclarer : « J'ai formulé au présldenn
de la République le souhait que la.
LES CONSULTATIONS crise se dénoue rapidement à Cause du
DE LA MATINEE
budget. La discussion ne commencera
guère qu'après la Toussaint et, comnn>
M. Doumergue a reçu ce matin les elle sera fatalement interrompue par-
présidents du Sénat et de la Chambre. un débat sur la politique étrangère, il
A 10 h. 30 précises, M. Doumer, pré- faudra donc aller vite et mettre les
sident du Sénat, arrive à l'Elysée, ac- bouchées doubles pour pouvoir voter,
compagné de son chef adjoint du ca- le budget avant, la tin de l'année. »
binet.
« Et le congrès radical, lui demande-
A 11 heures précises, M. Doumer dest-on Y »
cend le perron.
— « Il travaillera comme h l'ordi-
On le félicite dp son élection en Corse. naire. »
Souriant, il répond : « C'est déjà de A 16 heures 45, M. Daladier, la tête
1 histoire ancienne ».
basse, arrive à l'Elysée. D'un mu
— Sur les événements présents, que bourru, 11 déclare : « Rien à vous dire,,
pouvez-vous dire ?
messieurs. Je ne puis que vous annon-
— Rien, absolument rien. »
cer que je partirai demain pour
M Femand Bouisson. président de Reims. »
la Chambre, a quitté le palais présiden- En quittant le palais présidentiel
tiel à 11. h. 45.
M. Lucien Hubert confirme la précé
Vivement sollicité d'exprimer un avis dente déclaration qu'il a faite à U
sur la crise, il déclare :
presse et il ajoute : « Je crois qui
« Je puis vous dire simplement ceci : toutes les personnalités convoquée!
La crise sera longue et difficile à ré- aujourd'hui ont désigné M. Brianc
fondre, parce que la situation politique comme devant, être l'homme d'Lta.
est très obscure. »
chargé de constituer le nouveau
cabinet. »
UN COMMUNIQUE DE L'ÉLYSÊE A 17 h 30, quittant l'Elysée, M. Paul
Boncour déclare qu'il a fait connaître
\ midi, la présidence de Ta Républi- au président de la- République les imque
communique la note suivante • pressions de son parti sur la situation
c Le président de la République a actuelle.
commencé dès aujourd'hui ses consul-
« La crise, bien qu'ouverte, ajoutetations
en vue de la formation d un
t-il, sur la politique extérieure, laisse
nouveau cabinet, li a reçu dans la ma-
intacte la politique suivie jusqu'à ce
tinée MM Paul Doumer président du jour par M Briand. il faudra donc
Sénat et Ferna-nd Bouisson. président s'inspirer de cette idée dans la -solu-
de la Chambre des députés. »
tion du problème afin de donner a
l'étranger l'impression que la politique
française extérieure reste la mi-
LES CONSULTATIONS
me. » , ,
DE L'APRÈS-MIDI
M. Antonin Ratier arrive à 1 Elysée
dix minutes après, bientôt suivi de M.
Le président de la République a çon- Louis Marin, tandis que M. Bienvenutinuô
..-„../. cet après-midi »v**à-Tri'cs
cabinet. ,, . „„,,„
Sur notre insistance, 1 ancieo colla-
A-ffafres étrangères du Sénat rénonrl : borateur du Tigre veut bien offrir une
— C'est également mon avis. M. de ces formules incisives auxquelles
Briand doit revenir Mais je trouve excellait son redoutable patron :
qu'on est allô un peu vile a In Chambre
on brusquant les événements. Au » la cause profonde du mal, c'est que
Palais-Jïdta is-BourUôn. c'est la jeunesse et la
le gouvernement demandait a une paj>
;i paraîtra, 8S» jeunesse ne lit pas toujours roflé- tic de la Chambre, ses vote* pour fane
la politi mie do 1 autre partie. La con
pfrett il, bientôt,
chir. ». -.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

dition essentielle de la stabilité pour
un gouvernement, c'est de faire la po-
liticrue de la majorité qui le soutient.
Le cabinet Briand a voulu faire autre
chose et c'est ce qui l'a perdu. »
M. Flandin (Yonne)
M Flandin. député de 1 Yonne, nous
déclare qu'il est partisan d'un cabinet
de concentration républicaine et qu'il
estime que la politique extérieure de
M. Briand doit être continuée, car le
débat d'hier ne lui a porté aucune
atteinte
M. Flandin (Calvados)
M. Flandin. député du Calvados, nous
dit :
« Je me suis séparé d'un certain nom-
bre de mes amis et particulièrement de
M. Marin, et j'ai vote pour le gouverne-
ment parce que j'estimais nue dans les
circonstances présentes, au point (le
vue extérieur s'entend, il Importait de
laisser le gouvernail entre les mains
de M. Briand .
— Et une' prévoyez-vous pour ae-
— Sans hésiter, la continuation de la
politique de M. Briand. assurée soit
par lui soit par son successeur C est
la seule oui soit, en ce moment, de na-
ture i\ grouper une majorité. »
M. Franklin-Bouillon
M Franklin-Bouillon a voté contre
l ( . gouvernement, ne voulant 'pas, dit-
il', laife, pour sa part, la politique de
se!s adversaires.
, Cette Chambre nationale doit faire
une politique nationale et, tant qu'elle
ne la fera pas, des événements com-
me ceux d'hier seront inévitable», les
cabinets s'écrouleront successivement
Le setig national s'est réveillé hier
tlans l'Assemblée à propos de l'évacua-
tion de la Rhénanie, comme il s'était
brusquement réveillé lorsqu'il s'agis-
sait, de ratifier les dettes. Les consé-
quences de la politique de concessions
faite a La Haye, sans aucune garantie
en échange, apparaissent maintenant
aux yeux de tous ceux qui réfléchis-
sent, i
UME BOUTADE DE M, ARDHIM3AUD
Paris, 23 octobre.
Le lournal Le Tournai maorie que
M. Léon Archimbaud, député de la
Drôme, disait hier, non sans humeur :
« L'année dernière, le congrès d'An-
gers renversa le cabinet d'Union natio-
nal-! de Poincaré ; cette année 1P cabi-
net Briand prend les devants et ren-
verse le congrès radical de Reims.»
LES REPERCUSSIONS A LA BOURSE
Paris, 23 'octobre.
La chute inopinée du gouvernement
a provoque une vive émotion dans le
monde financier. Les différentes per-
sonnalités avec lesquelles nous rous
sommes entretenus ce matin ne nous
ont pas caché que 'et événement
allait encore contribuer en particulier
a aggraver le marasme de la Bourse.
< DHUX- questions sont actuellement
à l'ordre du jour, nous a déclaré un
représentant du marché officiel : la
réorganisation matérielle de la Bourse
et lé dégrèvement des valeurs mobi-
lières. M Chéron avait manifesté son
intention très nette rie voir l'étude de
ces deux problèmes aboutir rapide-
ment à une solution Son successeur
le suivra-t-il 1ans cette voie ? »
Interrogé sur le même suiet. un chef
de service d'un important établisse-
ment financier s'est montré assez pes-
simiste .
« On peut craindre l'avènement d'un
ministère de tranche peu favorable aux
valeurs mobilière qui ont toujours
'été l'objet des attaques du Cartel au
temps oh celui-ci était au pouvoir. »
Dans le monde de la coulisse, on
paraît redouter que la chute du minis-
tère n'entraîne un fort ' ourant de
Ventes de la part de l'étranger et no-
tamment de la part de l'Allemagne,
qui déjà troublée par là mort de M.
Stresernann. voit maintenant disparaî-
tre de la scène politique le dernier
artisan n>3 accords de Locarno.
Un .financier, dont le nom fait auto-
rité en Bourse, nous a dit, d'autre
Spart :
« Le monde des affaires veut travail
1er en pa'x : il a déjà témoigné en
diverses circonstances que les jeux fat-
îariei'fx de la politique ne l'intéres-
saient pas : il souhaite en otitrp que
ces iPÛx ns viennent pas "hfrnVpr son
activité. Tes autpurs de la chutp du
cabinet seront dr-nc très rertainetnent
blâmés vigoureusement dans les mi-
lieux de ta Rnnrsp. »
CE Oll'O'! PENSE
DANS LES MILIEUX COMMERCIAUX
Le commerce se montre également
Inquiet Voici, à ce sujet, les déclara-
tion.- du président de là Fédération des
commerçants détaillants :
« Ce n'est pas sans inquiétude que
l'on voit, dan» les milieux commer-
ciaux et industriels, s'ouvrir une crise
gouvernementale au moment précis
ôù la stabilité ministérielle est indis-
pensable pour régler toutes les diffi-
cultés extérieures et, par répercussion,
Intérieures. Ce que nous pouvons sou-
hait» r, c'est que cette période de tran-
sition soit, très courte et que l'on fasse
appei, pour les divers ministères, à
des hommes véritablement compé-
tents. »
DANS L'INDUSTRIE
M. Duchenois. secrétaire général de
la Production française, qui groupe les
industries chimiques, textiles, automo-
biles, etc , nous dit .
• Nous n avons pas l'habitude de noue
immiscer en aucune façon dans la poli-
tique intérieure ou extérieure. Cepen-
dant, je puis vous dire que nous consi-
dérons comme infiniment regrettable
que l'on ait renversé le ministère à un
moment oi'i tant de questions impor-
tantes, vitales même pour le paye, at-
tendent leur solution.
* « La question des Assurances socia-
les surtout nous tient à cœur. Si le rec-
tificatif n'en est pas voté le 5 février,
•vous le savpz. la loi sera intégralement
expliquée, et elle peut avoir pour l'in-
dustrie d?s conséoueneeiR mortelles
« Une autre quéstifiîi uni exigp égale-
ment une prompte solution est celle
des dégrèvement* fiscaux La chute du
cabinet neut en retarder lp vote *
L'Impression au Sénat
il v avait fort peu de monde cet
après-midi au Luxembourg ; la plu-
part des sénateurs étaient allés au
Pal ai s-Bourbon pour y avoir des pou-
Vt La S crise y a surpris et même aba-
sourdi' tout lo monde.
Seul 'des membres du gouvernement
démissionnaire, M. Henry Chéron a
fait une apparition, vers 15 heures,
dans la grande galerie, mais il s est
montré extrêmement discret se bor-
nant a serrer des mains et à dire
Quelques mots. „ l-.J
Dans des coins, on se demandait
comment se dénouera la crise l Lt nul
n'apercevait bien clairement la solu-
U Aucun homme de premier plan n'est,
à l'heure optuelle, prêt a prendre le
P °M Briand est directement atteint par
le vote d'hier et, de l'avis général, ne
nourra plus redevenir môme ministre
des Affaires étrangères. Il est d'ailleurs
très fatigué et ses intimes disent qu il
ne demande quo du repos.
Quand a M. Poine; s, son état de
santé ne lui permet pas de songer au
pouvoir avant plusieurs mois
Le plus grand nombre des sénateurs
rêve d'un ministère de concentration.
M' Tardieu avait, dit-on, un plan
tout prêt Des radicaux éminents
étaient disposés h lui fréter leurs con-
cours MM. Daladier et Herrlot eussent'
accepté, l'un la Guerre, l'autre l'Ins
un ministère
dent en con
servant l'Intérieur.
M Fofgeot eût passé des Travaux
nubiles à la Justice : M. Pierre Laval
tfftt accepté le Travail ; M. Briand au-
rait gardé les Affaires étrangères
Mais voil.à, cette belle combinaison
s'est écroulée.
Beaucoup de sénateurs de gauche
envisagent maintenant une concentra-
tion sens les auspices d'un de leurs
collègues de radicalisme peu agressif,
tels que M. Clémentel ou M. Raqul
Péret.
â> tels hommes seraient, disent-ils,
qualifiés pour anpeler à une collabora-
tion les représentants des groupes de
gauchi et du centre. Mais on ne se
dissimule pas l'incertitude et la préca-
rité de pareille combinaison.
traction publique, dars y
dont il aurait été le présic
L'OPINION DE LU PRESSE
Le ministère a, comme son prédé-
cesseur, une majorité nationale. Seu-
lement, il a suivi une politique exté-
rieure cartelliste. H n'a pas, en ce qui
concerne les affaires étrangères, les
idées de sa majorité. Et il lui est aussi
difficile de changer les premières que
de modifier la seconde, écrivait M. An-
dré Chaumeix, de Figaro. la veille de
la rentrée parlementaire.
C'est le paradoxe de cette situation
oui a causé la chute du ministère. C'est
aussi la duplicité d'Aristide Briand.
Chârgë de détendre les intérêts fran-
çais, il les a desservis en toute occa-
sion : à La Haye, au profit de l'An-
alcterre ; sur le Rhin et dans la Sarre,
au profit de l'Allemagne
Le mois dernier, les journaux alle-
mands ont reproduit de lui ce propos
insensé :
je refuserais l'incorporation du ter-
ritoire de la Sarre à l'Etat français,
même si un grand nombre d'habi-
tants étaient d'accord pour la désirer,
car la population est indubitablement
allemande, et la France ne peut plus
supporter de corps étrangers natio-
naux ' {Gazette de Cologne.)
Il faut savoir qu'au point de vue éco-
nomique surtout, les Sarrois se trou-
vent très bien de la situation présente
et désirent n'y rien changer. Que la
France de l'avis d'un Allemand même,
« a beaucoup et de fortes chances pour
que. en 1935, les Sarrois plébiscitent en
sa faveur... »
Mais Briand ne veut pas l'annexion
et Charles Maurras. dans un article
fort documenté, écrivait récemment
dam i'Action Française :
Briand ne veut pas de plébiscite fa-
vorable. Briand travaille, intrigue et
conspire pour obtenir la fin de notre
domination en Sarre. Il le voulait déjà
en 1921, quand il fit avorter le projet
Magallon, quand il débita son menson-
ge célèbre sur le texte et le sens du
traité. Tout ce qu'il y a de volonté
dans Briand tend à nous chasser des
positions qui sont pourtant notre seule
force et parce qu'elles sont notre force.
Cet homme n'aura de repos que lors-
nue nous serons une province du
Reich. L'occupation allemande de la
Garonne et de l'Adour lui fera seule
oublier l'occupation française du Rhin.
La victoire du président de la Répu-
blique Poincaré et du président, du
conseil Clemenceau ne sera oubliée, ne
sera expiée, à ses yeux, que par la
défaite d'un président de la Républi-
que Doumer et. d'un président du con-
seil Maginot. Il n'y a pas autre chose
dans le tuvau de pipe qui sert de cer-
velle à Briand. Mais cela y est bien,
et toute sa molle et retorse ténacité
s'emploie à réaliser ce bien idéal
Nulle résistance dans le personnel
gouvernemental ni le personnel parle-
mentaire ni le public endormi, abusé
ou illusionné.
Il faut donc réveiller ce public, le
détromper et lui montrer les réalités :
Les réalités effroyables, telles que
les éléments de la puissance alleman-
de, nombre, organisation, esprit d'a-
gression ; les réalités rassurantes nos
positions dans la Sarre t sur le Rhin
Faut-il s'étonner aue, cette politique
abominable ait fini par lasser les été-
menu nationaux gui soutenaient le mi-
nistère ?
L'équivoque même de la situation,
« la confiance dans la nuit » demandée
Par le ministère, le désir pour 'es po-
liticiens de gauche d'en finir avec une
politique soutenue par certains modé-
rés (d'ailleurs bien naïfs!), tout, cela a
contribué à la chute du ministère.
L'Ere Nouvelle écrit s
A gauche, on a voté contre « l'union
nationale » ; à droite, plusieurs ont
voté contre l'homme de Locarno. Pris
entre deux feux. Je gouvernement a
succombé. Cette crise comporte un en-
seignement : c'est que le temps est
passé des jeux savants qui cherchent
a contenter tout le monde et qui, tôt
ou tard, mécontentent tout le monde.
En matière de politique étrangère,
M. Briand a cherché a faire twie poli-
tique de gauche avec une majorité de
droite Si quelqu'un pouvait réussir
dans cette entreprise paradoxale,
c'était lui. Il n'a pas réussi. A plus
forte raison tout autre échouerait-il.
L'Echo de Paris :
La cause originelle de sa chute est
l'inquiétude soulevée dans une partie
de l'opinion française par le cours de
notre politique extérieure. Depuis la
conférence de La Haye, chacun avait
mesuré l'étendue de» abandons que
nous avions consentis, mais on avait
moins bien saisi lus avantagea que
nous avions obtenus, puisque des polé-
mique» retentissantes s'étaient enga-
gées sur la question essentielle de la
commercialisation de la dette alleman.
de et de sa liaison avec l'évacuation
de la Rhénanie.
La Dépêche :
Soutenu par une majorité hostile a
sa politique extérieure, il ne se main-
tenait que dans l'équivoque Alors qu'à
La Haye il s'était prononcé pour l'éva-
cuation de la Rhénanie à la seule con-
dition que le plan Young serait ratifié
pur tous les gouvernements, sa majo-
rité et certains de ses ministres, M.
Maginot en particulier, affectaient de
croire que cette évacuation était con-
ditionnée par la commercialisation de
la tranche inconditionnelle de la dette
allemande. On jouait en réalité sur les
mots en parlant de la mise en exécu-
tion du plan Young, que chacun inter-
prétait a sa guise, au risque de trom-
per à la fois l'opinion française et
l'opinion internationale. Il fallait sor-
tir de cette équivoque, qui pouvait
réserver, dans l'avenir, les plus péni-
bles surprises.
Il est difficile de prévoir ce que sera
la politique internationale.
En dépit des obstinés du bloc des
gauches, la France est inquiète et ne
veut pas que se poursuivent l'abandon
de la Rhénanie ni les concessions à
l'Allemagne.
L'Allemagne, qui n'a plus M. Strese-
mann pour lui faire accepter la Politi-
que de Locarno, parait prête à l'aban-
donner aussi.
La confusion pèse à tout le monde-
Le nouveau ministère aura fort a faire
s'il veut dénouer celte situation fort
embrouillée.
De M. Camille Aymard, dans la Li-
berté •
« Les élections législatives de 28, qui
envoyèrent au Parlement une majorité
nettement anticarteiliste, aboutiraient
ainsi à livrer à nouveau le pouvoir au
Cartel !
« Si un ministère nettemént natio-
nal ne se peut constituer en quelques
jours si cette Chambre s'auvère inca-
pable de dégager une majorité con-
forme à la volonté exprimée par le
Pays, sa dissolution immédiate s'im-
pose.
« Si par je ne sais quelle lâcheté
politique, on reculait devant cette me-
sure ce serait bientôt la dissolution
du régime qui viendrait.
« Le chef de l'Etat et le Sénat dot-
vent méditer cette éventualité ou plu-
tôt cette certitude.
« Le pays est tellement las de cette
constante instabilité gouvernementale,
de ces crises sans cesse renaissantes,
qu'il est à la merci de la première aven-
ture. Si, demain, un .homme ou un
parti saisissait le pouvoir avec énergie
et décision, un concert d'acclamations
monterait vers lui des profondeurs du
pays assoiffé de paix et de tranquillité.
« Souvenons-nous de la phrase par
laquelle Tacite résume d'un mot la ve-
nue d'Octave à l'empire : « Il reçut
« sous son obéissance le monde fatigué
« de discordes. »
Du Temps :
« Les règles du Jeu parlementaire
sont à la fois fixes et obscures
« La majorité — il serait mieux de
dire la majorité de la majorité — a
été hier, à gauche. Depuis deux ans, les
radicaux-socialistes la cherchent sans
la trouver. Ils l'ont trouvée hier, pa-
raît-il. sans la chercher.
« Nous nous garderions d'indiquer à
l'autorité souveraine, à la finesse aigui-
sée du président de la République, à
ses désignations : mais nous avons le
devoir de commenter une situation po-
liltique dont la clarté n'est pas le mé-
rite essentiel.
« La majorité est à gauche? Alors,
c'est un ministère de gauche qui doit
se constituer. Peut-on le former? Qu'on
essaie. Peut-il vivre? Qu'il le prouve.
» Mais, quel qu'il soit, le ministère
de demain devra gouverner pleinement
avee sa majorité, et, quelle qu'elle soit,
la majorité devra soutenir résolument
le gouvernement.
« Majorité du centre et de droite, ma-
jorité de gauche et d'extrême-gauche,
majorité de concentration, la politique
du gouvernement devra être à l'image
de la doctrine de la. majorité.
« S'il devait en être autrement, non
seulement les ministères risqueraient
de n'avoir qu'une existence médiocre
et précaire, l'ère des crises ministé-
rielles serait sans cesse ouverte, mais
l'autorité, la dignité du Parlement,
dont certains orateurs se sont réclamés
hier et jusqu'à l'existence du régime
parlementaire, menaceraient de tomber
dans un discrédit mortel. »
JEUDI U OCTOBRE 1929
tables Ce n'est pas parce que les socia-
listes et les radicaux ont voté, hier,
contre le Uiifllitère, quiis sont maîtres
de La situation. Depuis le Congrès
d'Angers, ils essaient en vain de modi-
fier la majorité, sans y parvenir.
« La coalition ciui a renversé le mi-
nistèr9 ne forme pas un parti ; elle
indique seulement que le ministère
avait contre lui deg fractions de tous
les partis
« Mais les train essentiels de la
Chambre de 1!)28 demeurent ceux que
l'on sait C'est une Chambre nommée
pour restaure.' notre situation finan-
cière et extérieure. Elle n'a ni le désir
ni le pouvoir de faire autre chose
. La crise est difficile à dénouer.
Notre histoire parlementaire en compte
quelques-unes d'aussi compliquées dont
nous sommes bien sortis. »
Au Jour le Jour
ANDRE TARDIEU EUROPÉEN
A La Haye, M. Loucheur s'était car-
rément substitué à ce pauvre Chéron,
malmené par le gars du Yorkshire.
Au Sénat, lorsqu'on interpellait sur la
politique agricole, c'était M. Poincaré qui
répondait aux lieu et place de M. Hen-
nessy, dit le Charivari.
Et voici que M. Tardieu vient, à son
tour, de faire une impertinente incursion
dans les chasses réservées de son collè-
gue de l'agriculture.
Les élus du canton de Gironiagny ont
eu dimanche dernier la primeur d'un dis-
cours-programme du député de Délie, sur
le problème du blé. M. André Tardieu a
trouvé là l'occasion de combler d'un doux
contentement le cœur de M. Aristide
Briand.
Le ministre de l'intérieur a, en effet,
préconisé une entente européenne pour
ie ravitaillement du blé. Pourquoi payer
aux vendeurs d'outre-mer un stérile tribut
de 24 milliards par an? s'est écrié M.
Tardieu.
Cette adhésion sans réserve aux Etats-
Unis d'Europe a valu au grand maître
de la place Beauvau les félicitations cha-
leureuses du Quai d'Orsay.
LE BLASON
L'Institut Héraldique de France, inscrit
au nombre des Sociétés Savantes, nous
informe que par la voie de son bulletin
officiel Le Blason, il va éditer un « Armo-
riai général, universel et officiel », don-
nant gratuitement la description des
armoiries de toutes les familles existantes.
Afin d'éviter les omissions, toute per-
sonne désireuse d'y voir figurer ses armes
doit en faire la déclaration par lettre en
faisant parvenir dans le plus bref délai
une description à l'Institut Héraldique de
France, 27, quai de Bourbon, Paris (4 e ),
mentionnant : nom et adresse écrits très
lisiblement, description complète des
armoiries, notice généalogique sommaire,
pays ou province d'origine.
Ile Anarchiste lire
sur k Président de l'Argentine
Buenos-Ayres, 23 octobre.
Une nouvelle de Santiago annonce
qu'Un individu a tiré des coups de re-
volver sur le général Obanez. président
de laVtépublique, qui n'a pas été atteint
L'auteur do l'attentat est Un anar-
chiste.
Il a réussi à prendre la fuite après
son acte criminel.
Le Raid
lestes e
De M Jean Guiraud. dans la Croix J
i En demandant lui-même l'ajourne-
ment de la discussion sur les accords
de La Haye, M. Briand ne faisait qu'ac-
croître les inquiétudes. Il avait beau
dire que la question demeurait entière
et qu après le débat sur la ratification
le Parlement aurait toute liberté d'ac
cepter ou de rejeter les accords, on se
rappelait la ratification de la dette
américaine, à laquelle on avait été ac-
culé par les faits déjà accomplis.
« N'y aurait-il pas déjà des faits ac-
complis quand viendrait le débat sur
La Haye ? L'évacuation de la Rhénanie
n'est-clle pas déjà commencée, si bien
que nous payons d'avance le prix des
concessions que nous avons été appelés
à faire ? Car ne l'oublions pas, l'accep-
tation du plan Young était déjà pour
nous un sacrifice. »
Nous Usons dans les Débats :
« Nous ne partageons pas les inquié-
tudes de nos confrères qui croient que
cette crise marque lo début d'une ère
d'aventures S'il en devait être ainsi,
c'est que ces aventures seraient inévi-
8UR LA ROUTE DU RETOUR
Shanghaï, 23 octobre.
Le Point d'Interrogation ayant à bord
Costes et Bellonte a pris son vol pour
Hanoï ce matin, à 6 heures. Le voyage
de retour ne commencera qu'à Hanoï.
Costa a demandé qtie l'on préparât
des ravitaillements en essence et en
huile à Calcutta, à Karchi, à Alep et à
Athènes Pour ne pas se trouver en
difficulté, dans un raid de cette nature,
diurne et nocturne et sans repos.
UN ATTENTÂT DEMENTI
Bucarest, 23 octobre.
Le ministère de l'intérieur confirme
qu'une tentative' a été faite pour pro-
voquer le déraillement d'un train près
de Timisoara. Mais il dément catégo-
riquement la nouvelle selon laquelle
cet attentat aurait été dirigé contre la
reine Marie. Il ajoute qu'à la date où
cette tentative criminelle a eu lieu, la
reine n'avait, nullement projeté de se
rendre à Timisoara.
Nouvelles iïxnres*
Du 23 octobre.
Giovanni Gherson, arrêté hier
pour caw.brwia'je, a été trouvé pendu
dans sa cellule, à Marseille.
m—> Le président Masaryk vient de
conférer au cardinal Gasparrt. secré-
taire d'Etai du Vatican, le collier de
l'Ordre du Lion Blanc.
m—>• On annonce d'Athènes la mort,
à 93 ans du général Vassos, ancien
commandant en chef du corps expédi-
tionnaire grec en Grèce, en 1807
m—> Le Zeppelin a quitté ce matin
Friedrichsafen, pour l'Espagne.
aîtç Divers
CONDAMNATION A MORT
Paris, il) octobre.
La Cour d'assises do la Seine vient
de condamner à la peine de moi; l'ou-
vrier métallurgiste Lucien Laigros,
qui avait le 5 juillet tenté d\ assiner
un chauffeur rie taxi et qui, le 10 juil-
let, avaii assassine un autre chauf-
fe'" die taxi.
Les jurés ont, en effet, rapporté un
verdie afflrmatlf sur toutes ies ques-
tions, sans circonstances atténuantes.
La partie civile, représentée par H<
Paz, obtient 10.000 fr. de dommages-
intérêts.
SEPT CRATÈRES EN ACTIVITÉ
Londres, 23 octobre.
Un télégramme de Moscou annonce
que sept volcans sont entrés en érup-
tion au Kamtchatka (Sibérie), crachant
de la lave et des flammes à une hau-
teur considérable.
On signale un certain nombre de
morts. Les détails manquent.
UN AUTOBUS Er-'TRE
EN COLLISION AVEC UN TRAIN
Chilliwack (Colombie britannique),
V octobre.
Un autobus transportant vingt et un
enfants à l'école est entré en collision,
à un passage à niveau, avec un train
de marchandises et a été complète-
ment détruit.
Une fillette de 14 ans a été tuée ;
une autre est mourante et quatorze en-
fants sont grièvement blessés.
INTOXICATION
PAR LES CHAMPIGNONS
Valence, 23 octobre.
A l'issue d'un banqu : qui a eu lieu
à r.oncaviile, à l'occasion de l'inaugu-
ration des écoles en présence des auto
rités et des représentants du minis-
tère de l'Instruction publique, une
grande partie des assistants ont été
indisposés, et certains gravem-nt ma
lades, à la* suite de l'absorption de
champignons.
UNE JEUNE FILLE ASSOMMÉE
PAR SES CAMBRIOLEURS
Paris, 23 octobre.
En nentrant à leur domicile, rue
Gustave-Do'-é, la nuit dernière, vers 1
h. 30 du matin, M. et Mme Louis Du-
bois aperçurent leur porte grande ou-
verte et, faisant quelques pas, trou-
vèrent leur fille Simone, âgée de 23
ans, étendue inanimée et bâillonnée
dans le salon.
M. Dubois appela à l'aide, le con-
cierge s'en fut chercher la police.
Ce n'est que ce matin que Mie Du-
bois a repris connaissance. Elle a fait
à son père le récit de l'agression dont
elle prétend avoir été victime.
Ele était allée passer la soirée chez
des amis et était rentrée vers minuit
trente Ouvrant la porte d'entrée et la
refermant derrière elle, au moment où
elle pénétrait dans l'appartement pri-
ve de lumière, elle se sentit saisie par
deux individus et reçut soudain deux
coups de matraque sur .a nuque. Mlle
Dubois perdit connaissance.
Les agresseurs après l'avoir assom-
mée, bâillonnée et ligotée, puis trans-
portée dans le salon, fouillèrent rapi-
dement les meubles, firent main basse
sur les biioux placés dans l'armoire
d'une chambre, d'une valeur de 15.000
francs, puis s'enfuirent sans attirer
l'atentlon.
DES AUT' OBILISTES MYSTERIEUX
TERRORISENT UN VILLAGE
Charoiles, 23 octobre.
La population de la commune de
Laizy a été révolutionnée, cette der-
nière nuit, par les exploits d'automo-
bilistes qui se sont conduits en vérita-
bles apaches.
Une auto, dans laquelle 6e trouvaient
plusieurs personnes, stoppa devant le
domicile d'un ouvrier métallurgiste;
Quelques secondes après, l'immeuble
était lapidé à coups de pierres et les
vitres brisées.
L'auto démarra ensuite à toute vi-
tesse et s'arrêta, uelques centaines de
mètres plus loin, devant la demeure
d'un cantonnier, où des coups de revol-
ver urent tirés à travers les vitres.
Nouveau départ, nouvel arrêt route
nationale, en face de la maison d'une
octogénaire vivant seule. Les automobi-
listes brisèrent lés vitres à coups de
pierre Un énorme pavé tomba sur le
lit de la pauvre femme terrorisée.
EXPLOITS D'UN ESCROC
Dijon, 23 octobre.
Un notaire de Dijon, demeurant rue
du Petit-Potet, recevait ces jours der-
niers la visite d'un de ses anciens con-
disciples du Collège Saint-François de
Sales. M. le baron Maurice Férot-Al-
meras-Latour. 35 ans, fils du général.
Le visiteur raconta à son ancien ca-
marade que. capitaine dans un régi-
ment de chasseurs à cheval de Stras-
bourg, il venait d'être affecté à l'état-
major du 8 e corps d'armée, à Dijon ;
ayant, dit-il, loué un appartement du
loyer de 12.000 franc6, il était momen-
tanément démuni d'argent.
Aussi pria-t-il le notaire de lui avan-
cer 3.0C0 fr pour verser un acompte
à son propriétaire.
L'officier ministériel lui rendit aus-
sitôt le service demandé. Mais lorsque,
quelques jours plus tard, ne voyant
plus revenir le baron, il alla aux ren-
seignements, le notaire apprit que son
ancien ami de collège était inconnu
au corps d'armée et qu'au surplus il
n'était nullement capitaine de chas-
seurs à Strasbourg.
Escroc, il avait fait de nombreuses
dupes parmi les commerçants de la
ville, qu'il payait avec des chèques
sans provision.
Le baron, dont les opérations dépas-
sent 200.000 francs, est activement re-
cherché par la police.
QliPPISME
AU TREMBLAY
Paris, 23 octobre.
PRIX SPEC
7.000 francs, 1.400 mètres
PRIX D'ENQHTEN
Le Paillon (Mac Cée), Le Simoun t,
llng), Koenlsmarlt il (Vincent),";.
(Kaiser), Péribole fUsMn), L. "'""«fit
'Vincent), Tallvent IT'urner Suit „ 'W
fila (BégutrUtain), Gran.l Soleil ,i» T "°-
Magnum 111 rior.-r), Nc.ver ljn„ „"'"'"").
Valeur Or (Chère!), Trivoluu- (u 0 sw?
Chéri (Slffnorct). lsurits ,Robin) c°Co
PliONOSTICS
client),
1. Snowdrift (Semblât G 333 »»
à M Richard P 80 •»
S, Petit-Loup (hartholomew)
à M Leslie Carter P 90 50
3. Soeance (Vatard)
à M Hotfman P 11 »>
Non placés Zipa, Capitoline, Atlan-
tic-Fltght, Golden Reef, Old-Madrid,
Tertilla, Satnte-Christie, Aphrosina,
Causette, Pnlcinello, Sulbie, Cora-
Pearl, Giroflée. Morte-Fontaine, Triom-
phale, La-Pibouletto, Petit-Matelot, Vi-
vandière.
Snowdrift (Mountaineer et White-
Hel), entraîné par E. Diggle.
PRIX WISKY
10.000 francs, 2.150 mètres.
1. Controverse (Germond) ... G 36 50
à M. Guthmnnn P 13 »»
2. Ambrosia (Cbéret) à M.
James Hentiessy P 12 »»
3. Crown Jewel (Philippe)
à M. Colin P 29 50
Non placés : La Corniche. Tirelire,
Cerbère, Bastion, Phénomène, Jave-
lot II, Mascaret, Boni face.
Controverse (Monarch-Contre Mine),
entraîné par D. Torterolo.
PRIX PROTECTOR
10.000 francs, 1.100 mètres.
1 M. Bergeret (Duforez) .... G 24 50
à M. Jean Stern P 11 »»
2. British (iuard (Vatard) à
M. Bardet Arragoya P 25 50
3. Shrovina (Garner) à M.
M. Esmond P 10 »»
Non placés : Zeus II, Marsac, Pros-
pect, Ma Fortune, L'Abbesse de Trois,
Enis III, Cyprian, Idylle, Flapper, Dia-
mond, Glass Princess, Allégresse,
Emese, Flamberge, Pinh Pearl
M. Bergeret (Monarch-Berloque), en-
traîné par A. Watkins.
PRIX EDG.ARD GILLOIS
25.000 francs, 2.600 mètres.
î. M. le Maréchal (Herbert) G 196 »»
à M. G. L. de Mola P 40 »»
2. Besant (M. Allemand) à
Mme H. Pollak P 20 »»
3. Gouspin (Esling) à M.
M. Grignon 8 50
Non placés : Areska, Marrakech,
White Clover, Double Dutch, Typhon,
Britannicus, FonspertUis, Sans Bonté,
Epi de France.
M. le Maréchal (Monarch-Marcosia),
entraîné par H. Davison.
PRIX TRESPA8
15 000 fr.; 1.800 mètres.
1 Merveille (Semblât), à M. G. 57 »
Martinez de Hoz P. 13 50
2 Bouillotte (Bouillon), au
baron E de Rothcchild.. P. 7 »
3. Santa-Monica (Rabbe), à
M. Mitcheli -. P. 18 50
Non placés : Blue-Bell, Les Bossons,
Poignée-de-Main. Moisan. Irlandais,
Sunny JTf. Bellardin, iust-Clean, L'Es-
padpn, Delate, Usurtsen, Moucheron.
Merveille, par Harpocrate et Marvel,
entraînée par F. Carter.
PRIX BARON
10,000 fr. Distance, 2,000 m.
1. Red-Gauntiet, à M. Renier G 54 50
(Cheret) P 18 »»
2. Ecureuil II (Rosso), à M.
Max de Rivaud P 39 »»
3. Starry (Turner), à M. Paul
Pantali P 44 50
Non placés : Agami, Nil, Astir Èasfe-
razy, Big-Eêar, Vasounda, Sotnmière,
Flèche-d'Or, Paix, Nectar, Rhum, Pom-
ponnette, Afghan-H, Dollar-King,
Red-Gauntiet (Mac-Kinlev et Giovet-
ta), entraîné par A. Gottlieb.
AU B0iS-DE-B0r.QGNE
Paris, 23 octobre
Demain, courses eu hoir de Boulogne ;
Partants et montes prohaliles :
PRIX DE LOtîMOÏ
Sunny-Day (Roueille), Dunkeld (Bouillon);
Parts Sport. - Merle Blanc et TJltr, w
e. et A mon na - Goldea M-J^
? et nelrturtilssa _ * nn *
Msma* „ et
Ultra Violet et iw,
et Royale Basoche^ 1 !
let — Florell
et Baoulê — Gallu
raln et Ivain
Ilitch.
Lf Jockey. —
lîlanc — FIOTCIIO
lïaoïilê et roblté
MoïKlovl et Castcl Sardo — evlon "rV,,"' "~
Tallvent. IUef «t •
La Veine. — Saint-Amour et Merle
- Royale Basoche et Fête Royale —
bltA et Golden Marina
Blanc
Pr0-
Talcouni et fin,,.
- Mondovl et Castel Sardo — Tailvon.
Trivollne.
ent et
AUTOiOBÏLISiyiE
COURSE DE COTE DE GRIFFOULET
C'est dimanche prochain 27 cour a m
ue doit se disputer aux portes Àl
q
Toulouse
ço?npétition
organisée par l'Automobile-Club rtS
Midi et l'Union Motocycliste
Comme les années précédentes 1m.
motocyclettes de toute puissance 'vm
tures de tourisme, de sport èt Ù '
course, chacune dans leur catégoris
s'aligneront au bas de la célèbrei farn
pe et s'efforceront de battre les rp
cords établis depuis quatre an s t*.
jusqu'ici Inviolés, malgré toutes iZ
tentatives passées.
Cette fois, il faut le dire, les records
rie Griffoulet seront certainement nul
vôrisés. En effet, avec les engins ae
tuels aux prodigieuses vitesses, i e ô
performances seront sensationnelles
On annonce la participation de pfn
sieurs grandes vedettes de l'automo"
bile, notamment celle d'F.tancelin le W
vainqueur du Mans, du CommuWs et '
de la Baule.
Ceux qui assistèrent au dernier'
Grand Prix du Comminges ont pu se'*'"
rendre compte du formidable cran de S
ce coureur, qui parcourt les 450 km du '
dangereux et difficile circuit ù la fan-'
tastique moyenne de 13? km. à l'heure,
Il dut réaliser par conséquent des pas-
sages h 200, 210 et 220 km. à l'heure
Le Griffoulet sera donc escaladé pour i
la première fois à une allure de
vertige.
A côté des coureurs de très grande
Classe, qui se mesureront dimanche auS
chemin de Balma, tous nos meilleurs
régionaux et parmi ceux-ci les Cler-1
mont, Langlots, Rousselly, Pazé, Vié;i
Biilloin, Soulet et Lormand sont déjà!
engagés.
Durant la course, un haut parleur in-j
diquera les noms des coureurs prenant!
le départ et leurs performances. -JI
Après la course, les coureurs et les»
invités seront réunis aux tribunes où.,
un Champagne d'honneur leur sera 1
strvi, tandis que des gerbes de fleurs-
seront lémises aux vainqueurs.
Le prix des entrées générales reste j
fixé à 5 francs. Pour les membres de ".
l'A, C. M. et de l'U. M. M. porteurs de
leur carte de sociétaire ou de leur quiW
tance de cotisation, le prix sera de..
2 francs 50.
Nous rappelons que le dimanche ma-,
tin les véhicules participant à la course .
seront exposés de 9 à 12 heures sur, les
allées Jean-Jaurès.
I
NICE-PARIS
Deuxième étape
Lyon, 23 octobre.
Sur les 5-5 concourrents de Nice-Paris
mutucycliste arrivés, lundi, a Lyon,
51 ont' pris le départ, ce matin, à 1 heu-
re 45.
Seuls Barthélémy, Rigollet et Stezen-
ko ne répondirent pas à l'appel.
En raison de la pluie, le directeur
de l'épreuve a décidé de supprimer le
concours d'éclairage qui devait avoir
lieu entre Lyon et" Viilefranche
Les concurrents, groupés A
une vciitut't
ère ville
ont
Ultra-Violet (Esling); Ramon-llI ( Leroux); I putt effectif
lerrière
gagnfi cette der-
irife ri'oit le dé-'
donné, à 3 heu- ;
CWVOYiîZ vo» LETTRES n OOU&
«o MAR3C, a ALGÉRIE, » DAKAR
*WE DU SUD M AVION
3CMPACNÎE GÉNÉRALE AÊR0POSTALS
Kl. Avenu* d*tn*ni» -f-

Dernière
i aur
Le Krach
j
e
la «Gazette du Franc»
-*nlTION MYSTÉRIEUSE
Dl& OHÈ« UE DE 20O,0O ° FBAM0S
O' 0 " Paris, 24 octobre.
,, iuKô d'instruction, a en-
M après-midi Mme Hanau,
t^du M* Alfred Dominique, son
avo*» 4 ' ..Mition é^" consécutive aux
ft Ce^ auxquelles il avait été
torttfW^.Sf'ie, 17 et 18 octobre, à la
AU Franc, sur la demande de
««^"uonau et de son défenseur, en
Mg^jfdï rnagi^rat instructeur ou
§fson JTf^dfl vérifier d'une part la
Il s *Ç s S u t i?res inventoriés et d'au-
présenff ia régularité de certaines opé-
tr e part ja i s fai n,ite. et plus particu-
jations ° e ,p„ entr ees et sorties de tl-
lièrement divers encaissements
très./. 1 "?! au 10 décembre 1928.
postérieurs auM [ « effectuées, Il ré-
C S* de 200.000 francs,
suilî mr un agent de change - chè-
^Hnnt le dossier d'instruction éta-
a^f vovlstence et la réception - a dis-
jjrt i existence ^ SU p erI iciels et
pa^Mnte opérés sur les titres ont éta-
restr certain nombre d'actions et
Mi importante de Bons de la
nationale manquaient aux
Déf ^rt sans qu'aucun document de
d ^?^ e rnent en permit le contrôle.
rrJSnTplus anormal que l'admî-
*^4tion de la faillite avait, sous ser-
^l? affirmé qu'aucun titre n'était
des coffres où ils avaient été ras-
rnhiés après inventaire.
s6 ^ÏÏt en vrac, et après plusieurs heu-
recherches, qu'un certain nom-
1% ae ces titres a été retrouvé dans
?m coffre inutilisé : Mme Hanau dé-
Unnvrit 70.000 francs de titres apparte-
S anx clients de la Compagnie Gé-
nérale Financière et Foncière ; or.
?ette Société avait soldé ses comptes-
titres avec l'administration de la fail-
i te et porté à sor passif le montant
de ces actions aimi récupérées main-
'^"compte rendu déposé à l'instruc-
tion par Mme Hartau ajoute :
« Par suite de renseignements erro-
nés fournis aux experts par l'adminis-
tration de la faillite il est établi dé-
sormais que l'inventaire des titres est
inexact et inférieur à la réalité, ainsi
oue je l'avais toujours affirmé seul
un nouvel inventaire, sévèrement con-
trôlé et pointé, fixera le montant réel
des titres.
« Il est vrouvé également que ma
situation d'actif est fausse et inférieure
à la réalité, conformément à mes cons-
tantes protestations. >
Mme Hanau sera confrontée aujour-
d'hui avec M. Chardin, employé du
syndic, qui. d'après elle, détiendrait le
chèane de 200.000 francs dont il est
truestion dans sa note et ne l'a pas
encaissé depuis huit mois, ni porté à
l'actif de la faillite.
La Crise Ministérielle
Le dénouement n en est pas e
LES CONSULTATIONS
DE L'APRÈS-MIDI
Paris, 24 octobre.
Après un très court entretien avec le
Chef de l'Etat, M. Antony Ratier a
quitté l'Elysée se refusant à toute dé-
claration. . .
Peu après, M. L. Marin est sorti du
cabinet présidentiel ; il a déclaré que
la formation du nouveau ministère pré-
sentait de nombreuses difficultés.
Comme on lui demandait si un cabinet
d'union des gauches était possible il
répondit que d'après les calculs établis
sur le nombre des membres des diffé-
rents groupes de la Chambre, un minis-
tère de cartel n'était pas viable. Toute-
fois il a fait remarquer que M. Briand
pourrait constituer un cabinet, mais à
condition que celui-ci s'appuie sur la
majorité qui a soutenu le ministère
Poincaré. M. L. Marin a ensuite lon-
guement commenté le dernier vote de
la Chambre et il a précisé :
« Ce scrutin est une condamnation
du silence de M. Briand. Le président
di Conseil démissionnaire n'a, en effet,
répondu à aucune question qui lui
était posée et ce qui a le plus effrayé
le Parlement c'est l'évacuation antici-
pée de 4a Rhénanie. »
UN COMMUNIQUÉ
Le président de la République, pour-
suivant ses consultations politique, a
reçu successivement hier après-midi
MM. Clémentel et Malvy, présidents des
commissions des finances du Sénat et
de la Chambre ; MM. Lucien Hubert
et Paul-Boncour. présidents des com-
missions des affaires étrangères des
deux Assemblées ; RR. Bienvenu-Mar-
tin, président de la gauche démocrati-
oue du Sénat ; Antonv Ratier, prési-
dent du groupe de l'Union républicaine
du Sénat ; Daladier, président du parti
radical-socialiste, et L. Marin, prési-
dent du groupe de l'Union républicaine
de la Chambre.
M. G. Doumergue continuera aujour-
d'hui ses consultations.
DANS LES GROUPES
JEUDI 24 (jCTOBHIi Itf»
Au Pays
des Soviets...
UN GROS SCANDALE ADMINISTRATIF
CENT QUATORZE PERSONNES
INCULPÉES
Rostow-sur-ie-Don, U octobre.
Des irrégularités ont été constatées
dans l'administration du dépôt du che-
mins de far de Bostow-sur-le-Don. Cent
quatorze personnes sont inculpées dans
cette affaire, dont 52 membres du parti
communiste.
. HMMHHSSSJpjpaBnBsat,
Le groupe de la gauche radicale a
entendu un exposé du rapporteur géné-
ral, M. de Chappedeiaine, sur le bud-
get de 1930.
Un échange de vues a eu lieu ensuite
sur la situation politique et la majorité
des présents s'est prononcé contre la
reconstitution d'un gouvernement et
d'une majorité cartelliste.
incessamment a l*a Haye : la conduite
de ces pourparlers tiandoiis de Fyot, de Guerrier, Viscaslia,
Guista et Gorlong D'autre part, Richard
lut pénalisé de 7 points, Verchère de 12,
Eoux de 15 et Andréa de 28 points.
Aussitôt après l'arrivée à Montgeron, les
commissaires procédèrent à la vérification
des macbines et établirent comme suit le
classement de l'épreuve :
Motos 175 cfc. : i. ex œquo sans pénali-
sation, Garry, Max RigoUet et Midroit.
Motos 250 cmc. : 1. ex cequo sans péna-
lisation, Valette", Scnnelder et Garot.
Motos 350 cmc. : 1. ex esquo sans péna-
sation ( Sartorlo, Durand, Groppo, Perrotln,
Quenette, Chenu, Lovintosse, Aumaltre, Ar-
golles, Légal, Perjoux, Bignon, Orenga, De-
valette; 16. TJiuissier, 6 points; 17. ex œquo,
Richard et Verdhère, 12 points; la. Roux,
21 points.
Motos 500 cmc. : t. ex œquo sains pénali-
sation, Boutillier, Cagnle. Carré, Mitdhel-
son, Marguit, Jinelle, Proal, Naas, Ber-
nard. Boetsch. et Dumpulin; la. Pondant,
46 points.
Motos 750 croc : i. sans pénalisation,
Collignon.
Side-cars 850 cmc : 1. ex œquo sans pé-
nalisation, liareu et CureHer; 3. Andrée,
26 points.
Side-cars 600 cmc Y 1. ex œquo sans pé-
nalisation, tDebay, Gulgnet, Bourra et So-
aracl.
Les 48 concnrremta qui ont terminé
l'épreuve seront emmenés en groupe ce ma-
tin, à 10 heures, à Paris, où leurs machi-
née seront exposées toutes la journée sur
le terrepl-ein du Petit-Palais.
l r e partie, 3* série B (nouveau régime)
Sont déclarés admissibles aux épreu-
ves orales :
Albi : M. Latgô s
Auch : néant.
Cahors : MM. Layssac, PiganioL
Foix : Mlles Carrière, Fopet, La-
guerre ; MM. Marfaing (Frédéric).
Rumeau.
Montauban : MM. Chautard, Viaud.
Rodez : MM. Latapie, Souyri, Viguié.
Tarbes : M. Carmouse.
Toulouse : MM. Callebat, Delmas
(Omer), Duprat, Do-dinh-Tao, Mala-
camp, Malaret, Massât, Nguyen-van-
Lai, Oreckin, Pham-chan-Thê (Barthé-
lémy), Plantié, Prada, Rossignol, Tran-
Cong-Trien, Rui-Tuong-Vien.
(2 S partie, 2 e série) Mathématiques
Sont déclarés admissibles aux épreit
ves orales :
Albi : M Combes. Mlle Delrieu.
Auch : néant.
Cahors : MM. Bonnalô. Cassan (Mau-
rice). Rigoriste. Sennac, Vally.
Foix : MM. Montestruc, Sourrouille.
Montauban : MM. Bessodès. Ccmbieir,
Mélet, Prat, Razakahauoharana. Rebel.
Rodez : MM. Boudet, Calmels. Cour-
tial, Galtier, Garrigues (Pierre). Ge-
nieys, Maury, Raynal, Redon, Rivière,
Thomas.
Tarbes : Mlle Bonnet, MM. Carmou-
se, Castet-Barou, Dessens. Dupouts,
Gély, Héraut Latapy. Remignon, Rou-
chard, Soclet. Souret, Mlle Cazabat.
Toulouse : MM. Argiot, Biboulet. Bon-
net (Pierre), Bonnet (Maurice), Borde6,
Mlle Boué, MM. Brajon, Cariven. Mlle
Castaing, MM. Castet, Chai entier,
Oierpitel. Clergue, Darles, Dé^ Dide-
lot. Dossat, Escoula. Grillet. Higounet,
H t$t révondu tous ctlt» rubriaut »
toute demanda (it tensetuntmem» «c
compQonfe d'une tommt. ae d trarut
oour couvrir le townai rie ses trait
Henri, ancien sous-officier. — 1° A
quinze ans de service et sept ans et
demi de campagne, la retraite propor-
tionnelle, dans le grade de sergent, est
de 5.224 francs environ. La reversion
de cette pension au profit de la veuve
serait de i 612 francs. La liquidation
de la pension du sous-officier sera pro-
bablement effectuée vers la fin de
l'année en cours.
2° La date de nomination à l'emploi
de sous agent militaire ne peut être
indiquée, car elle dépend du nombre
des vacances a combler. Il est cepen-
dant probable que le candidat, figurant
avec le n» 61 sur la liste de classement,
sera pourvu de son emploi dans le
délai d'un an après le 11 février der-
nier, date de son examen.
3° Une mutation de Toulouse à
Agen pourra s'effectuer, à la condition
qu'il existe une vacance dans cette
dernière résidence ou que l'intéressé
trouve un permutant pour occuper le
même emploi a Toulouse.
Convocation des réservistes en 1930
— Les hommes des différentes catégo
ries de réserve, astreints à accomplir
une période d'exercices en 1830, rece-
vront, dès que seront prises les me-
sures d'exécution, une carte préavis
A cette carte sera jointe mie fiche ré
sumant les formalités à remplir pour
demander un ajournement de période
(convenances personnelles, raison de
santé, etc.) ou un changement de série,
et indiquant les différents cas d'exenup.
tion de période tels qu'ils seront fixés
par la circulaire ministérielle annuelle
relative aux convocations des réser-
vistes.
40
Départs du 22 octobre :
7 h. 10 : Toulouse-Casablanca. Poste
kilos; messageries : 125 kilos.
Départs du 23 octobre :
1* 5 b. 55 : Toulouse-Casablanca. Passa-
ger : 3. Poste : 26 kilos; messageries : 108
kilos.
2' 6 h. 45 : Toulouse-Casablanca. Passa-
gers : 2. Poste : 33 kilos; Messageries : 132
kilos.
Arrivées du 23 octobre :
1* 13 h. : Casablanca-Toulouse. Parti de
Casablanca le 22 octobre à 6 h. Passager :
t. Poste : 35 kilos; messageries : 71 kilos.
2* 17 h. 40 : CasaMan a-Toulousjfs. Parti
de Casablanca ls 23 octobre à 6 h. 15. Pos-
te : 42 kilos. Messageries : 100 kilos.
Prochains départs : Tou!ousc-Espagne-Ma-
roc : Quotidien à 5 h. .
Toulouse-Amérique du Sud : le 27 octo-
bre à 5 h.
Arrivée probable du courrier d'Amérique
et d'A. O. F. : le 27 octobre.
ti, MM Monlauzeur. Moralès, Miunier,
Palomère, de Passemar de St-André,
Pauvert. Pontier. Pradel, Raynaud. Ré-
naux, Ricard, Rieux Roulié. Mlle Sal-
gues de Géniès, MM. Solier. Soubrié,
Mlle Soumet. MM. Stanislas. Veruazo-
bre, Mlle Lavayssière.
Les intéressés seront convoqués di-
rectement et par ordre d'appels indi
.viduels, au corps, service ou établisse-
Houlie. Janis. Kahan, Lagarrtgue. La- ment dans lequel ils doivent effectuer
peyre. ^Le Blanc,_ Magné. Mile Marchet- 1 leur période. Les ordres d'appel de-
vront parvenir aux intéressés deux
mois avant la date fixée pour le com-
mencement de la période.
Les demandes d'ajournement de pé-
riode, de convocation au cours d'une
année précédant l'appel normal, de
devancèment d'appel dans la même
année, de changements de série, for-
mulées par les réservistes affectés à
des centres de mobilisation, devront
être adressées aux commandants des
centres de mobilisation intéressés aux-
quels il appartiendra de statuer direc-
tement en ce qui concerne les deux
premières catégories, après avoir pris
l'avis du chef de corps dans lequel
l'homme doit accomplir sa période en
ce qui concerne les troisième et qua-
trime. (Circulaire du 19 septembre
1929.)
Concours pour l'admission aux em-
plois de médecin et de pharmacien
sous-lieutenant du service de santé
militaire de l'armée active des troupes
métropolitaines. — Voir « Journal
officiel » du 13 octobre 1929, page 11.498
J. SOUVILLE,
Chef de bataillon d'infanterie
en retraite.
La marque
La marque est pour TacHe-
teut une incontestable garantie;
c'ert aussi pour le fabricant,;
s'il veut conserver la confiance de sa clientèle,
l'obligation de fabriquer de façon impeccable*
La griffe de Holding apposée sur une chaus-
sure aura donc pour vous une incontestable va-
leur, car Holding s'abstiendra de vous présentes
des articles de très bas prix, donc de trop basse
qualité, sur lesquels il ne pourrait mettre sa
garantie; il est, en effet, impossible, au-dessous
d'un certain prix, de donner la qualité qui, du
client occasionnel, fera un client assidu.
Holding tient essentiellement à une ciien
fidèle. Holding veut votre confiance et pour
tenir ce résultat sa marque ne figurera qu
des articles susceptibles de vous donner
satisfaction et cela quel qu'en soit le pri
Holding ouvrira ses portes très proebat
La Santé de M. Clemenceau...
Paris, 24 octobre.
Le professeur Laubry est venu hier
soir, a 18 h. 45, au domicile de M.
et celle de M. Poincaré
Paris, 24 octobre.
Voici le bulletin de santé de M. Poin-
caré communiqué hier soir, a 19 h. 30
« La situation est toujours très bon-
ne. — Signé • docteurs MARION, GOS-
SET, VOICIN et PERARD. »
La Traversés de l'Aila&iiqus
SANS NOUVELLES
DE L'AVIATEUR DITEMAN
St-Jeau-de-Terre-Ncuve, 24 octobre.
H y a maintenant plus de 24 heures
que l'aviateur Diteman a quitté Har-
bour-Grâce pour tenter de gagner l'An-
gleterre d'un seul coup d'aile, mais
on n'a reçu aucune nouvelle de lui de-
puis son départ. Les bateaux en mer
ne l'ont pas signalé et il n'a' pas été
aperçu au-dessus des côtes irlandaises.
Londres. 24 octobre.
A 18 h. 30 ce soir, on n'avait encore
reçu aucune nouvelle à l'aérodrome de
Croydon, de l'aviateur américain Di-
teman qui s'envola hier de Harbour-
Grâce pour tenter d atteindre Croydon :
si tout c'était passé normalement et
comme l'escomptait l'aviateur son ar-
rivée A Croydon aurait dû s'effectuer
vers 17 heures hier soir.
Des ordres ont été donnés pour au©
l'aérodrome reste illuminé pendant
toute la nuit.
LA CONFIANCE DES PARENTS
New-York, 24 octobre.
On mande de Portland qu'en appre-
nant le départ de son fils pour le raid
transatlantique. Mme Diteman. mère de
l'intrépide aviateur, a déclaré : « Mon
fils va réussir, j'en suis certaine. Dieu
prendra soin de lui ». Mais le père a dit
que son fils était fou « Toutefois, ajou-
te-t-il. si quoiqu'un peut réussir ce raid
aérien, c'est bien lui ; j'aurais voulu
partir avec lui •
ON CONSERVE PEU D'ESPOIR
New-York, 24 octobre.
On conserve peu d'espoir sur le sort
do Diteman. Il est a craindre qu'en
traversant la zone de froid humide si
Région Economique
de Toulouse et des Pyrénées
OFFRES ET DEMANDES
DE REPRESENTATIONS
'Articles pow lesquels on demande
des représentants dans la région. —
124 T. Alimentation : 125 T. Oranges
et citrons ; 126 T. Cacao ; 127 T. Vins ;
128 T. Vanille ; 129 T. Endives de Bel-
gique • 139 T. Légumes secs ; 131 T.
Huile d'olive : 132 T. Houppes en tous
genres ; 133 T. Fermoirs en celluloïd ;
134 T. Chaussures : 135 T. Châles bro-
dés, ceintures fantaisie, colliers, passe-
menteries pour fourrures : 136 T Bas
et chaussettes ; 137 T. Tissus d'entre-
tien : 133 T. Gommes, gommes laques :
139 T. Engrais chimiques • 140 T. Pro-
duits chimiques : 141 T. Articles de pu-
blicité, articles réclame : 142 T. Raphia
de Madagascar.
Articles vour lesquels s'offrent des re-
vrèsentants. — 613 T. Chemises : 6!4 T.
Ronneterie ; 615 T. Fournitures indus-
trielles • 616 T., 617 T. et 618 T. Tous
articles.
OFFRES ET DEMANDES
DE MARCHANDISES
Marchandises offertes. — 1.054 T.
Oranges, mandarines, dattes, dattes
farcies rafiat-loukoum ; 1-505 T. Con-
combres de Znojno • 1.056 T. Paille de
bois ; 1.057 T. Enveloppes inviolables :
1.058 T. Pavés en bois oréosotés, gou-
drons et dérivés ; 1.059 T. Pierres tech-
niques coussinets de précision pour ba-
lances automatiques ; 1.060 T. Offre de
confection en Tchécoslovaquie de vê-
tements pour hommes, garçons et en-
fants, pour maisons françaises qui en-
verraient le tissu en franchise sous le
régime de l'admission temporaire ;
1.061 T. Gazogène pour utilisation du
gaz de charbon de bois sur les camions,
tracteurs, etc ... agglomérés de charbon
de bois fours pour la fabrication du
charbon de bois.
Marchandises demandées. — 1.575 T.
Vins vinés • 1.576 T. Marbre brut en
blocs : 1.577 T. Terre réfractaire et sa-
nalée hier a environ 800 kilomètres bles réfractaires pour fonderies de mé-
fie Terre-Neuve, par le bureau météo- i taux,
••"logique, la glace ne se soit formée
sur les ailes de l'appareil entraînant'
sa chute dans les flots.
Légion d'Honneur
Paris. 24 octobre.
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR
Sont promus ou nommés dans la
Légion d'honneur :
Officiers : M. Paul, adjoint au maire
de Montpellier ; M. Mignon, publiciste
à Paris.
Chevaliers :'M. Bascoul, maire de Le
Masnau (Tarn) ; M. Bontoux, maire de
Montguers (DrOme).
OFFRES ET DEMANDES
D'EMJLOIS ET DE SERVICES
Demandes d'emplois. — 2.009 T. De-
mande d'emploi de comptable : 2.010 T.
Licencié en droit, diplômé E. S. C,
connaissant l'anglais, demande emploi.
Offres de services. — 2.011 T. Encais-
sement de créances en Hongrie ; 2.012
T Offres de locaux pour entrepôts à
l'une des portes de Paris.
Le6 offres et demandée de représen-
tations, do marchandises et d'emplois
oui précèdent sont publiôés sous les
réserves d'usage.
Pour 'es adresses, se rendre ou écrire
a. la IX 8 Région Economique (Région
Economique de Toulouse et des Pyré-
I nées), Hôtel de la Chambre de com-
1 nierce de Toulouse. Tél. 9-09.
FACULTÉ DES LETTRES
Baccalauréat — Philosophie
Sont admissibles :
Toulouse. — MM. Aigon, Alexandre,
Almayrac, A. Amy, Mlle Augô, MM.
Augier de Montgxénier, Averseng,
Mlie Arjot, MM. Bastiàn, Bayard, Mlle
Benoît, MM. Berchaud, Bertrand, Bès,
Mlie Besscn, M. Betu, Mlle Blazy, MM.
Blois, Boou, Boucay, Mlles Bouche,
Brau, Campario, M. Cautau, Mlle Capi-
taine, M. Cassagnavères , Mlles Car-
rière, Cassagne, MM. Castex, Cazard,
CeliCjes, cheminaut, Clavé, Court, Cra-
madeils, Darris, Mlle Delaty, M. Del-
mas, Mlle Duchenne, M'. Dubuc, MM.
Domengue, Tude, Fabre. Fauré, Fran-
chassin, Prié, Gavraud, Geneuil, Mlle
de Genot de Nieukekrkeu.
MM. Gentile, Garse, Gouzi, Grausague,
Grenier, Guittard, Hubac ; Mlle Izard
M. Kulezewski ; Mlles Lagerle, Latour
MM. Launet, Laville, Legraud, Leidier
Mlles Loubet (M.-M.), Loubet (Juliette);
MM.Malafosse, Martin (Robert), Marty
Massol, Maurel, Maurette, Mayaux , s
Mlle Méjanès ; M. Mielot ; Mlle Migno-|
nac ; MM. Mir, Caudinat, Igo van j
Ikhem, Ollé ; MM. Prayry, Peyron,
Plantier, Poulet, Prêtre, de puybusque,
Totens, Ranfaste-Madamat, Revertat ;
Mlle Rius; MM. Rose, Roudière (Henri)
Rouvrière, Saillél ; Mlles Segonne, Si-
cart ; MM. Souquet, Taillefer, Théron,
Thomas (René), Vaissière, Valat, Vi-
gnon.
Albi. — M. Asslé ; Mlle Bataillon ;
MM. Déjean, Duclos, Grand, Larroque;
Mlle Mathieu ; M. Maury ; Mile Poui-
lhès ; M. Prom ; Mlles Simon, Vergues.
Auch. — Mlles Coustau. Deneits ; MM.
Desbarats, Desclaux • Mlle Fourcade :
M. Peyrusse.
Cahors. — MM. Bessac, Cambomac,
Cancès : Mlle Chapy : MM. Chavanié,
Colonge. Constant, Courdès, Guérin,
Lacoste, Massip, Neuville, Rayzal.
Foix. — Mlles Audebat; M. Cassagne;
Mlle Denjean ; MM. Hérisson. Lamotte,
Pont, Tricoire.
Montauban. — MM. Bouniol, Cons-
tans, Delfau, Dumas, Durieu, Ferre,
Gleyze, Gras, Jalabert, Lamothe,
Marty ; Mlle Ousset ; MM. Plantade,
Raffln, Savignac, Suisseron ; Mlle Tel-
lhac.
Rodez. — Mlles Barrés, Bouyssou ;
MM. Canltrot, Caries, Couderc ; Mlles
Frayssinhes, Heisser, Lacombe ; MM.
Ladet, Lebr^jal ; Mlle Marbot ; M. Nes-
poulous ; Mlles Palaugié, Raoul, Sa-
hut ; MM. Souyris.
Tarbes. — Mlles Arnould, Bédout,
Bequignon, Biaune, Bonhomme ; MM.
Buréou, Cazenave, Cazenavette, Cou-
métou ; Mlles Darré, Dasque ; MM. Di-
charry, Diebjê, Duhac, Dumestre; Mlles
Esquoubar, Gély Martin ; MM. La-
borde, Lacaze, Le grand, Mauvezin,
Ortet, Prat, Rausac. Vagnair.
Sont définitivement admis •
Nouveau régime (série A) : MM. Albes-
sard, Bachet, Bepmale. Caralp, Delmas,
Rouzaud. de Rude! le, Sindou. Volette.
Série A' : MM. Bonnecarrère, Cazot-
tes, Codaccioni. Devienne Duzert, Ju-
lien, Laveau. Pauzié. Pouydebat, Rey.
Philisophie : MM. Barthet, Boué. Cou-
Ion, Dandine, Daurade, Mlle Deipuech,
MM. Fauroux. Loups, Puig. Vialcs,
Mlles Violon, Fieux. Chantarel.
Académie des Jeux F/oraux
LE GRAND PRIX DE POÉSIE
L'Académie des Jeux Floraux décer-
nera en 1930 le Grand Prix de Poésie
Fabien Artigue de 10.000 francs, qu'elle
a attribué précédemment aux poètes
Tristan Derême et Frédéric Saisset.
Ce Prix est. attribué a un volume de
vers imprimé dans le courant de l'an-
née 19^9. Ce concours sera clos le
31 décembre 1929.
Le programme frera envoyé gratis et
franco à toute personne qui en fera
la demanda au Secrétariat de l'Acadé-
mie, Hôtel et Piace d'Assézat, à Tou-
louse-
L CANEZ
OBJETS D'ART
16, Rue Alsace-Lorraine, 18
TOULOUSE — Téléph. 25-84
GRAND CHOIX de LUSTRERIE
Maroquinerie
Meubles anciens et modernes
BRONZES - MARBRES
BIBELOTS D'ART
i*ev
"-. pondre
"il - l 1
LT.PIV
;. v PAR
i POUR VOTRE CHAUFFAGE CENTRAL...
l ANTHRACITE
30"/.
S'ECOROHIE
>- DK019BIE
est le plus ECONOMIQUE
da tous les combustibles.
Concessionnaire exclusif pow le SudrOaesl:
F. LACAZE-TREIL
68, r. des Chalets, TOULOUSE ^ e-ao
«EPRÉSF3TA .XT CES
HOUILLÈRES DE ROGHEBELLE
(Boulets et «nthrscitel
HTHRflCITES INGLA1S
CHARBQHS POLONAIS SANS FUMEE POUR FOURNEAU! DE CU1SIBE
STAND FOIRE DE TOULOUSE Hall O Stand GOS
LWr&lsoiu * domicile et «xpéditions, pour toutes destinations en sacs et par wagons complet»
12 AU
^OÇTODREIOQQ
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Informations
Commerciales
BiaSBetim financier
Paris, 23 octobre.
LA etiule uu ministère lirland produit
en Bourse une impression défa-
Toralili-; mai» la nouvelle est accueillie
neanuKiuki avec sang-froid.
,Nio» renie» r6iu:tioiiiien, : 3 %, 76,50 ;
t % lUIh, «3.50 ; b % 1980, 123.45.
Rentes turques fwines le 5 % 1914
•jrogress» A 95
Rncu! des banques : Banque de
t'rajuya tS-WH Banque de Paris, 3 040,
Wuloo Parisienne «.095 : Crédit Foncier
6 ««S Société Générale, 18?* ;
Crédit Lyonnais, inchangé, 3015.
Aux râleurs internationales, lermetè
AU Snee A 20 700. du RIO a 6.375, du
Crédit Foncier Egyptien h 4.115 ; Azote,
«650 . BHJiqu« Ottomane. 1.510.
AUX mine», nouvelle avance de la
ae Béer» » l.MO La Chartered revient
A «5*1 Ranrt-Mlnes. 3G5
Balsa* 4« la Goldflel a «59 contre 298.
Cupt1f«r».a. nalmes : Tanganyilsa. 369;
AUX 'potroiiferes. nansse de Mexican
fiae-ie * 195 ; la Royal Dutch reste à
CASO Sh»l! «il : Wyoming revient à
«/) • Petron'na, 873 • Malapolska. 308.
Ca'out/ùmiuières. calmes : Indochine,
1165 Financière £55 : Paddang. 995 ;
Terres Ronges, «72
Aux valeurs diverses, recul de Lens,
« 1 42? • d" Pathé. jouissance à 321 ,
du Métropolitain, h 1.163 Distribution
a 2.7io : Générale Electricité,
8 595 • Thomson. 1190 • Hunnrhaca,
Ê43 • fermeté de lorraine à 378, de
f*oty à 1.194. de Motard n 340.
xocléU d'Etudes et information.
Financière*
48 rue de Londres. Paris (S»).
BOURSE 0E TOULOUSE
Toulouse, 23 octobre,
râleurs locales. — Actions : Société la
auctie Méridionale, ex. coupon 53, 540; Société
Méridionale de Force, parts, ex. coup.
•0. Uni»; Ferronneries du Midi, ex. coup.
«8. *K> '
Obligation» : Tramways Pons, nouvelle
teinte Meoe, * %. 825; Chaux et Ciments
du r-nruruertoc, 1 %. c. 5, «5-, Maison Lapersonne.
fi %. MO.
MARCHÉ DES SUCRES
Paris, 23 octobre.
ouverture. — Marcné â terme. Courant,
S34 a «35; yroi;tialn, 235, 235.50 et i3U,
«léeembre, '£16; 3 rte novembre, 236 a 235.50;
s de janvier. 238.50 A 439 Tendance faible
Clôture. — Courant, 234 à 234.50; prochain.
235; décembre. 236 a B36.50; 3 de
novembre. 236; 3 de janvier. 239. Tendance
calme.
Cote officielle : Courtiers assermentés :
«34 * «34.50.
MARCHÉ AUX MÉTAUX
Londres, 23 octobre.
Antimoine — Comptant, ordre manque;
qualité spéciale, 52, 52.10.
Ou ivre — Comptant. 73 1/10 1; A trois
mois. 13 9/4 t; best selected, 77.10. 78.15
électrolytique. 83.15, 84.10.
Ktaln — Comptant, 119 12/6; A trois
mois. 193 17/6.
Plomb — Anglais, comptant, 24.15; étranger,
comptant, 23 11/3; étranger livraison
éloignée. 23.10.
Zinc. — Comptant, 22 7/6; livraison élol
«née. 22.15.
Arjrent. — Comptant, 23; A trots mois,
23 1/8. 1
Or. — 84.11 i.
Mercure. — 22.10, 22.15.
MÉTAUX PRECIEUX
Paris, 23 octobre.
Or fin. le grain.. 16 fr. 650. — Platine,
Sî _ Argent fin. 0 fr. 405.
tant. -23 11/3; étranger, livraison éloignée,
MARCHÉ DES CÉRÉALES
Blés — Disponible, Céte officielle, 141.50.
curant, 144,75; novembre, 147; novembre-dé-
(«iuiire, 147.75-, * de novembre, 148.75; jan-
*ler-févrler, 150.25.
farine Heur. — Courant, 182
1M; novembre décembre, 186; 4
bre'. 188; Janvte'-féviler, 190.
novembre,
de novem-
LA JOVENÉE
DU 24 OCTOBRE 1929
Saint du jour : Saint Magloire.
Pète à souhaiter Saint Crèpln.
»—» poire de Toulouse . inauguration
de l exposition internationale d avi
culture.
s»—> Orphelinat de la Grande-Allée
inauguration de la statue du Christ-Roi.
«*—> 8 h. 30, Théâtre du Capitole
« Itigoletto ».
s*-». 8 h. 30, Thêdtre des Variétés
« Pluv ».
Cour d'Assises
Audience du 23 octobre
Président : M. le conseiller Charrier-
Ministère pubiic : M. l'avocat général
Cros ; Greffier : M. Andrieu.
UN DRAME PASSIONNEL :
Le Meurtre
de la Place Saint-Cyprien
La dernière audience de la session
s'ouvre dans une atmosphère de lièvre
: elle est consacrée a un meutre.
C'est une chose tragique qu'évouuer
un drame au cours auquel un nomme
a été volontairement et mortellement
frappé Cela devient émouvant lorsqu'il
s'agit d'un meutre passionnel, rapide,
inattendu, commis par un tout
ieun.e homme auquel ne manquent
pas les sympathies, dans les circonstances
' troubles et difficiles à préciser
d'une rixe.
Le 11 août dernier, un dimanche,
vers la fin de l'après-midi, sur la place
quasi déserte Saint-Cyprien, deux
jeunes gens, Marcel Môda et Alexandre
Guy, se prenaient de- querelle : entre
eux des coups étaient échangés et
Marcel Méda était jeté à terre ; au même
moment son adversiire le chauffeur
Guy, 20 ans, sortait un pistolet
amomatique de sa poche ; un témoin,
le jeune Rouquet, iuervena't, le maîtrisait
et l'obligeait à lâcher son arme:
au même insiant, Méda qui se relevait
s'emparait de celle-ci tombée a
ses côtés et lirait. Atteint a la nuque-,
Alexandre Guy s'effondrait et ne tardait
pas à exilirer.
Ce drame sanglant mettait, tragiquement
lin à une inimitié qui séparait
depuis plus d'une semaine les deux
jeunes gens. Une femme en était l'origine
Une quinzaine de jours avant le
meurtre, Alexandre Gùy rencontrait
Victorine Arias, ia lianc^o de Marcel
Méda, il lui Mirait le chamuagne et
avec lui l'entraînait à Biarritz passer
quelques jours.
Lorsque Méda eut connaissance de
l'existence et de la conduite de son rival,
il voulut de lui une explication. Le
4 août déjà les deux jeunes gens se rencontraient
ailées Charles de Fitte et
l'explication que Meda recherchait se
ponctuait à coups de poing. Ce jour-là,
un tiers intervenait et séparait les
deux antagonistes. Pour achever
do vider leur différend, en se séparant
ils prenaient rendez-vous pour la soirée
mais Marcel Méda décidait de ne pas
s'y rendre.
La semaine suivante, loin d'apaiser
l'hostilité entre Méda et Guy, ne faisait
que 1 envenimer. Des commentaires allaient
leur train et excitaient le dépit
de Guy.
Ce fut dans ces circonstances de haine
que les deux jeunes gene de nouveau
s'affrontaient le dimanche 11 août.
LES DEBATS
:
1
:
I
:
Mais — Courant, 111; novembre, 116;
novembre-décembre, 116.50; 4 de novembre
H8.50; 4 de Janvier, 119.
Seigles. — Courant, 98.50; novembre, 98;
novembre décembre, 99; 4 de novembre, 99;
Janvier-lévrier. 102.
Avoines diverses. — Courant, 95; novembre,
77.75; novembre-décembre, 99.50 ; 4 de
novembre, 10.75; janvier-février, 103.
Toulouse, 23 octobre.
Marché nul.
L'acte d'accusation, dans son Impartiale
simplicité, laissait de côté les raisons
sentimentales profondes du drame,
la réputation du meurtrier et celle de la
victime. Les débats longuement vont
les agiter et une atmosphère de
sympathie ne cesse de se faire à l'audience,
en faveur de Méda. L'attitude
même de l'accusé plaide pour lui
Maroel Méda, aiusteur mécanicien aux
usines Latécoère a 22 ans De taille
moyenne, vêtu d'un complet sombre,
pendant toute l'audience il ne cesse dî
MARCHÉ AUX FOURRAGES pleurer, la tète dans ses mains, parfois
Paris, 23 octobre.
Paille de blé. — 210, 19ô à 305 et 180 à 190.
Seigle, — 210. 195 A 205 et 180 A 190,
A voirie. — 205, 190 A 200 et 175 A 185.
fom — 415. 390 A 406 et 370 A 385.
:,n/erne. — 435, 410 A 425 et 300 A 400.
Regain. — 425, 400 A 410 et 380 A 385.
ses épaules se soulèvent sous se>; sanglots...
Dès le début des débats, le public qui
afflue dans l'enceinte réservée, laisse
penser sa partialité en faveur d-e Méda.
Au fur et à mesure de l'émotion que
suscitent les dépositions, des murmures,
des mouvements se succèdent, accueil-
Toulouse, 23 octobre lant chaque nouvelle question du dé-
Sainfoin, 1" quai. : de 49 fr. A 43 fr.; 2*
quai. • de 40 fr. A 41 fr. ; Foin : de 36 fr.
ri fr. : Paille : de 16 fr. à 17 fr.; le tout
;es 50 kilos.
fenseur, M* Milhaud.
Après la lecture de l'acte d'accusation,
M. le conseiller Charrier procède
à l'interrogatoire. Méda répond d'une
voix un peu étouffée, mais sans hési-
MARCHÉ DU HAVRE
tation... et voici les témoins. Une jeune
femme d'abord, celle-là même qui a
Le Havre, 23 octobre.
Cotons. — Tendance à ueino soutenue.
Ventes 3.450 balles; janvier, 603; lévrier,
«15, inars-avrn. eos; mal-juin, oio-, juillet,
m*; août, «115; septembre. M; octobre. 616;
novembre, 609; décembre. 602.
•laies — Tendance facile. Ventes, 2750
mes: janvier, 330.25-, février, 329.25; mars.
330.25. avril. S33.50-, mal. 330.75; juin, 329.75;
i l/uillet. «0.75; août, 328.75; septembre,
•88.75; octobre, 332.75; novembre, 329.75; dé-
; «ambre, sst.
jjUne, _ Tendance calme; janvter h mal
11«u-, }nir. ii septembre. Incoté; octobre A
décembre, 1140.
MARCHÉ DES BESTIAUX
Bordeaux, 23 octobre
_. En réserve, i73; araeiife, 1.444;
-•endos, 14.80. Prix : Ire qualité, de 440 A
ne, tr ; 2* qualité, de 400 A 470 fr.
dressé l'un contre l'autre les deux jeunes
gens : Victorine Arias.
Elle évoque devant les jurés sa fugue.
C'est un soir, entre deux jeunes filles,
Victorine et l'une de ses amies, et
deux jeunes gens, Guy et Arségel, le
Champagne que l'on sable. Puis la
proposition faite par Alexandre Guy :
« Partons tous quatre .pour Biarritz ! ».
Les jeunes filles hésitent, finalement se
laissent entraîner... et l'on part.
A son retour, la jeune fille ne sait
pas cacher à Méda sa villégiature en
compagnie de Guy et, entre les deux
jeunes gens, c'est la jalousie et la
haine plus forte peut-être de Guy pour
Méda que de Méda pour Guy.
De nouveaux témoins défilent à la
barre. Celui-là même qui, le 4 août, au
cours de la première rixe, sépara les
deux jeunes gens. Ce jour-là Guy avait
eu le dessous et déjà, brandissant son
browning, songeait peut-être à compenser
son intériorité physique par
MARCHÉ AUX PRUNES l'usage de son arme. Sagement, le
Duras, 23 octobre
Pruneaux d'Agen. — Apport : 100 quintarn
environ. Cours p fiijués : Ils sont en
Mç&re uaus.se A cause de la fin prochaine.
*» marche* sur les cours précédents. Le
a» a la livre . 600-, le 45 : 510 et 520; le 50 :
MU et t25; le 60 • 350-, le 70 : S10; le 80 :
la»». Us 100-110 ! son-, le fretin s'est payé 100
tr.: 'e tout le quintal ord' ce (50 kilos).
Tins. — f/w affaires deviennent pins nombreuses-,
le commerce de gros traite ft 190
francs le degré. Tonneau livrable courant
novembre, mais ceci A la condition rigoureuse
qr'il n'y ait i de noba.
témoin avait dissuadé Méda de se rendre
au rendez-vous que lui avait fixé
Guy en le quittant pour le soir.
D'autres témoignages sont apportés
à la barre par l'agent Castagné qui
survint au moment où s'achevait le
drame • par Ramon Rosinach, qui, de
loin, vit la lutte ; pa r Jean Bouquet
surtout, l'ami de Méda, uni, mêlé intimement
au drame, assista dès le début
à la discussion, se jetta sur Guy pour
le désarmer et provoqua la chute du
pistolet automatique.
La déposition de Rouquet est laborieuse,
car un point d'une extrême importance
divise l'accusation et la dé-
MARCHÉ AUX COTONS
NewOrléans, 23 octobre.
! Ouverture. — Deuxième avis : Octobre.
1R13; décembre, 1835 A 1829 ; mars 1870 à
1X71 et 1888; mal, tfCT7 A 1893.
fense. Meda s'est-il baissé pour ramasser
l'arme, s'est-il relevé et est-ce debout
qu'il a tiré.
« Non, déclare Rouquet, le pistolet
est tombé pour ainsi dire dans les
mains de Meda et j'ai eu l'impression
Clôture — Disponible : 17.94; octobra
17.DÎ-, décembre : 18.08 A 18.09; janvier : 18.20
qu'il lirait avant de se relever, de bas
en haut. •
mars : 18.45 A 18.47; mai : 18.72; juillet: 1C.79. C'est sur ces dernières paroles que
PRODUITS RESINEUX
vient à la barre M. le professeur Sorel
et 1 attention do l'assistance se (concentre,
car ia déposition du médecin
Londres, 23 octobre.
Essence de térébenthine. — Calme.
Disponible, 43 1/4 ; octobre-décembre,
4:t 8'4 : janvier-n vril, 45 1/4.
- .. M,,. — l'.aline. MnévlcalTie mart;ue
B, r9 9/4 : V. «0 1/4 • G, 20 1/4 :
fl, 20 1/4 : N. ? P8 ; WW M. Française
: marque F G. 19 1/4 ; WW, 20 li.'i
Savaniuili. ?:i octobre.
Essence de térébenthine 49 3/4.
Résine : Tvpe F, 8 : VV G, 8,15 :
WW. 8.50.
légiste, en dévoilant le trajet de la
bulle, vu infirmer ou continuer la déclaration
du témoin précédent
Le savant praticien a fuit, lo 12 août,
1 autopsie de la victime, La halle tiré
M 'ïf"'; soixante centimètres ntte-igni
t a in brise de la nuque, ricocha à
intérieur de la boiie Crânienne et sP logea dans le cnnal rachidleu
L'impression de M le professeur
Bon] est que a bnllf n été lirée '
bas en haut. La défense marque un
point. «t«i.u« uu
JEUDI ->\ OCTOBRE 1029
'OULOUSE
LE RÉQUISITOIRE
ET LA PLAIDOIRIE
Après une courte suspension d'au
dience dêtilent a la barre les témoins
ii décharge. Tous, témoins de moralités
attestent la bonne réputation dont
jouit l'accusé. 11 n'est pas jusqu'à
l'agent Salles qui ne viennent témoigner
des bons renseignements recueillis
sur Méda et leur oppose cepx obtenus
sur Guy, individu louche soumis
à ia surveillance de la police.
Et c'est le réquisitoire.
La tâche est difficile pour l'accusation
; l'atmosphère de ia salle tout
entière se dessine en faveur de l'accusé,
cependant, celuici a tué, et devant
un meurtre, l'opinion publique
s'émeut toujours,
Avec une éloquence sobre, M. l'avocat
général oppose à tous les bons
renseignements dont veut taire état ia
défense . le crime qui a été commis.
Ce geste est-il bien celui d'un homme
doux, pacitique ? Quant aux témoignages
favorables, quel est l'accusé qui ne
saurait en trouver ? — « Les absents
ont toujours tort dit encore M. l'avocat
général Cros, et il faut s'attendre
à voir la défense après s'être traditionnellement
incliné devant le cadavre de
la victime, la peindre sous les jours
les moins flatteurs. Un homme dangereux,
a-t-on déjà appelé Guy, de
l'autre côté de la barre. Peut-oh. cependant
mettre à son compte la moindre
condamnation pénale î
Abordant les circonstances même du
drame, le ministère public essaie d'anéantir
par avance la thèse du défen
seur sur l'état de légitime défense de
Méda. Sans doute, aceorde-t-il au
meurtrier l'excuse de la provocation,
mais au moment où il a tiré son adversaire
était désarmé il ne risquait
plua rien de lui. C'est donc un verdict
affirmatif. mitigé par i'idmission de
cette excuse légale oue M. l'avocat général
Cros sollicite du jurv dans une
forte Péroraison.
La parole est à M» Milhaud, défenseur
de Marcel Méda.
« «Ce n'est pas un verdict de pitié,
déclare tout de suite l'éloquent avocat,
que j'attends de vous, Messieurs les
iurés. La pitié elle ne peut aller qu'à
Alexandre Guv. Nous, nous voulons un
verdict de jusiiee, un verdict d'acquittement
»
M» Milhaud, développant simplement
les dépositions apportées à la barre
par les témoins à décharge, campe le
véritable caractère de son client, bon
ouvrier apprêt iie de ses chefs, bon camarade
entouré de l'estime générale et
l>cn fils.
Peut-on une minute le comparer à
. L i? L' h aljattu dans un mouvement
d affolement après avoir été
sous la menace de son revolver ?
« un apache, Monsieur l'avocat général,
ce n'est pas Méda, trouvé sans
une arme, un apache c'est Guv qui
vient au rendez-vous armé d'un browning
et d'un couteau : un apache, c'est
Guy qui au cours de la rixe sort son
revolver de sa poche, libère le cran
arrêt, arme le premier coup. »
A son tour, M° Milhaud évoque devant
les jurés la rapide et dramatique
scène du 11 août, ies refus de Méda
à toute provocation, le calme moral
que huit jours passés à la campagne
lui avait rendu. Il se bat. mais poussé
à bout, et s'il tire, c'est encore sous
l'affolement de la menace terrifiante
qu'il vient d'essuyer.
Dans son émouvante péroraison,
l'avocat de Méda supplie le jury de
rendre à ses parents malheureux ce fils
oui !PS fait vivre et dont tout le monde
attend avec impatience le retour.
LE VERDICT
A 5 h. 40, le jury se retire dans la
salle des délibérations. Deux questions
lui sont posées : la première est la
question de meurtre • la seconde, subsidiaire,
est. la question de provocation
de Marcel Méda.
Après un ouart d'heure de délibération
les iuges populaires rapportent
un verdict négatif sur la question subsidiaire.
Marcel Méda est acquitté. — Guy B.
OSCAR, chapelier Hommes, Dames,
enfants {face Pastivrel-Gaspy) coiffe
« chic » à des prix infiniment avanta
geux.
VflICS LES FÊTES IE U TOUSSAINT
Achetez, Mesdames, vos manteaux: sport ou habillés,
vos robes de ville chez
:. Q 5 Ë
COUTURE, 7, rue Alsace Lorraine
où vous trouverez de jolis modèles à des prix inconnus
jusqu'à ce jour :
Façon soignée, Coupe élégante, Tiesusde premier choix î
Nos ï^rusc :
ROBES velours imprimés, belle qualité, façon soignée. 265, 285, 295
ROBE couture Chine, lourd.... 295
ROBE Ceorgette, modèle élégant 293
ROBE crêpe satin lourd, modèle riche 295
MANTEAU sport, beau twed, garni fourrure 245 et 285
MANTEAU drap zibeliné, doublé satin, garni nutria 385
MANTEAU velours, modèle élégant, doublé satin, garni fourr. 595
MESDAMES,
Voici les Fêtes de la Toussaint
achetez vos Tissus unis et fantaisies
BALPH
7, Rue Alsace-Lorraine (Entre pl. lisquirol et Rouaix).
si vous voulez être élégantes tout en étant pratiques, car vousî
trouverez chez M, d des prix très avantageux,
des TWED pure laine en 140 cm do large A partir de 39 fr. le môtrf.|
dos VELOURS imprimés, dessins inédits, qualité souple à partir dp]
39 fr. Je mètre,
de BEAUX DRAPS pour manteaus à 5-9 fr.
des CREPES salin lourds à 49 fr. le mètre,
des CHINE lourds à 45 fr. le mètre,
1cs Ceorgetto pure soie, coloris riche, dps Taffeiai moire, Ciôpe satiné
Volours unis,
VISITE S'IMPOSE —
mètre,
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
L'ADRESSE D'UN BON COIFFEUR
Dames, Messieurs ; OUtSTRY, rue Fourbasiard,
22 (C. ru e Alsace). On n'attend
pas.
DEM. bon magasinier-comptable et
un expéditionnaire au courant pièces
mccati.ques. Ecrire : 6851, Bureau
« Express ».
AUJOURD'HUI, OCCASIONS EN BAS
et chaussettes de Puniii qualité Nouveaux
prix en paisse sur bas et chaussettes
de marque. Voyez les étalages :
« AU BAS ROYAL ». 3, rue ïtomiguiôres
(la bonne maison spécialisée).
M. Morère (Léonce), prévient le public
qu'il ne paiera pas les dettes que
pourrait contracter sa femme Suzanne
Blanc, épouse Morère, qui a quitté le
domicile- conjugal.
APRÈS LA FOIRE DE TOULOUSE,
M. Gustave montrera dans ses salon
G, place st-Pi'.ntaléon. T lK , les création
de postiches el d'indéfrisables, qui ont
obtenu un si vif succès à son exposition.
CHAPEAUX « AU CAPRICE », 9, rue
Alsace (entre la place Esquirol et la
place Rouaix) De chics modèles, des
prix toujours abordables. Feutres ré
clanne à 25 et 29 francs. Rayon spécial
de chapeaux fillette. Voir à l'intérieur.
DEMANDE FEMME de ménage ma
tinée. sérieus. référ. Galeries Lafayette,
36, rue de la Pomme,
Machines à Coudre « L'AMAZONE .
et tous systèmes. — Maison f ALAYS1
J. Sl£ Suc r . 25, rue St-Rome, Toulouse
LOUISE JEAN
FOURRURES. - Atelier ae i=r Ordre
1, Rue Baour-Lormian (1" étage)
Téléphone ;-i4.S5.
SI VOUS ETES ACHETEUR OU VEN-
DEUR d'un fonds de commerce, immeuble
ou propriété, votre intérêt est
de consulter le bureau « Au Manoir
G9, boul. Carnot. Toulouse, Tél. 27-25.
MADAME, n'achetez aucune FOUR
RURE avant d'avoir vu, AU PETIT
CRIS, 15, rue Rémusat, face la rue de
la Poste.
CHAUSSURES LAFFI1E, 22, rue Ta
layette : toujours le plus grand choix
au meilleur prix.
ART et LUMIÈRE, 23 rue des Arts
» Lustrerie artistique, objets d'art
fantaisies modernes. »
COURONNES MORTUAIRES, 93, rue
de la Colombs-ttte (près le canal), Très
beau choix. Prix infin 1 avantageux.
RIVA, 30, rue de Metz, Toulouse,
expose un choix unique et incomparable
de tricots de luxe, d'ensembles
ville et sport. Bas et gants. Articles
pour Dames et Messieurs.
RYSOR, 63, rue de la Pomme, vend
le pull et l'ensemble qui babille, les
dernières créations de Paris, modèles
haute couture, les bas, chaussettes et
cravatas dernier « chic ».
DEIVJ. bons comptables, sér. réf. exigées.
Ecr, N J ' 1583, Bureau « Express ».
Sport du Sud-Ouest »
est en vente tous les samedis aux kios
ques de la ville et aux halls de 1" « Exoress
du Midi »
BR 4 SSERllî PERE ' ÊON
Dégustation Bières Walsheim
A Minuit SOUPERS
OUVERT TOUTE l -4AAÉB
Place Esquirol Tèlèvh tOS9
des Mines de Campagnac et
Houillères de Oecazeville, Aveyron
ANTbRACITêS
ANGLAIS ET FRANÇAIS 1
Boulets ovoïdes — Houilles f|
Agglomérés, Coke, etc...
et la garantie de votre poids
avec les véhicules munis de
bascules vous permettant ainsi
de contrôler
Voilà ce que vous offre la Maison
SERT et NEVEU
IMBERT Jean Suc r
Quai des Minimes Têl
Bureau de commande :
Marche Victor Hugo, Loge 222
Pou r le même prix
sera PLUS JOLIE et de PLUS
PELLE QUALITE, SI vous
l'achetez
DIRECTEMENT Fil FABRIQUE
à la
Pelleterie la Française
RÂMET
2 et 4; rue du Crucifix
tau fond de la rue Viguerle
arrêt tram Hôtei-Bieu)
A 100 mètreB de ia Foire
VENTE AUX ATELIERS MEMES
Tsirtorcs - Tannages - Tr-amformatioas
^ ,., Tél. : 9-78
f RESTAURANT
I GRILL - ROOM
SAL.C -ide TH£
LE GRILLON
PljtXS WUSIHI «tl. rue d'Austerlili
I" KTAdlC fu-rienu* »•'•'
àon repas à
VIO COfVM'fi*^
1 Moteurs Electriques < L'AMAZONE „
1 garantis 2 ans pour tous systèmes de
machinée à coudre. Maison 1 ALAYSi.
J. SIÉ Suc 25, me St-Rome, Toulouse.
CHAUSSURES . UNIC »
La qualité garantie par la marque.
Seul dépositaire : TÊTE, 21, rue Alsace.
ETUDIANTE en droit appartenari ,
très bonne famille désirerait trouver
chambre et pension a Toulouse dans
famille honorable. Ecrire Mlle Cocural,
15, avenue Thiers, Pau.
VOUS POUVEZ ENCORE vous offrir
un merveilleux costume ou pardessus
sur mesure à 339 fr. , mais dans deux
jours il sera trop tard car la vente
cessera aux Etabl. INGLEBERT, 55, rue
d'Alsace, Toulouse.
SPA — Contre très bons soins donnerions
chien Si ou gui arabe très doux.
8, rue Bayard, V' étage.
sports et Réparation Militaire
Automobile-Club et union Motocycliste du
Midi. — -emmiscion Sportive. — Les membres
de la commission sportive de l'A CM.
iont convoqués dans les bureaux du secrétariat,
3, rue du Polds-de-1'I.lull, aujourd'hui
jeudi, A 19 heures.
Ordre du jour : dispositions générales
à prendre peur la course de cûte de Griffoulet.
MS ET C0H¥0GATI0N*
Rotraité» militaires .proportionnels. —
Les membres du Conseil d administration
de l'Association départementale ainsi que
les sociétaires libres de leur temps sont
priés Ce se rendre aujourd'hui jeudi A 15
heures, au siêtfe de la fédération des Fonctionnaires,
place VVIlson n' 1.
Le camarade Ncumeyer, ^crétaire adjoint
de I Fédération nationale des Syndicats
des Fonctionnaires traitera les. questions
intéressant les retraités.
i iciération départementale des Fonctlenr.r.iros
de ia Haule-Garonne. — Les membres
du Comité fédéral et des Conseils syndicaux
so Instamment priés d'assister ;
la réunion qui se tiendra 1, plaie Wllson,
le jeudi Vi t :obr- à 21 h. précises A laquelle
assistera n.tre camarade Neumeyer,
-ecrétalre-adjoint 1 é la Fédération nationale
des Syndicats Ces fonctionnaires qui
iiter» de la question d: la revalorisation
toîale de nos traitemc-.ts.
Estudiar.tlna « ta Palladienne ». — Ce
soir au siège '71. rue du T.-.ur), répétition
générale. Programme pour rte-Ctctle. Nouvelles
adhésions.
THEATRE DU CAPITOLE
Aujourd'hui, A 20 h. 30 Bigoietio, avec
Mmes Lucy Berthrand, Sonia Rasumny;
MM. Valmoral, Max Moutia. TrtBy.
Ballet de Thaïs, dansé par Mlles Davin,
Techeney, Delshon et les dames du ballet.
THÉÂTRE DES VARIÉTÉS
Ce soir jeudi, deuxième représentation de
Flap,
MUSIC-HALLS ET CINÉMAS
NOUVEAUTES. —• Immense succès de
Lyjo et sa troupe dans Un bonjour de t'aris,
fantaisie opérette en trois actes. Dan
eing après le spectacle.
L'OIE DU CAPITOLE. — Ce soi)
mardi et demain mercredi, relAche poui
représentation A Carcassonue. Saint
G-rons etc Nouveau spectacle leudl 34
PARAMOUNT. — A trois neures et
à 9 heures Les nouveaux messieurs
G AU M ONT-PAL ACE. — A3 heureet
à 9 heures. Tu m'apparttens.
BON CINEMA :5, rue des Cuves
Saint-Sernin). — A 3 h. 30, Saint Françoii
d'Assise, avec Alberto Pasquali et Romuald
Joubé; Les Joies du Uèlro, comique.
iêâtre du Capitole
Bureau
AUJOURD'HUI
20 h. — Rideau 20 h. 30
Rigoletto
MM. Valmoral, Max Moutia, Triby
Mmes Lucy Berthrand, Rasummy
BALLET DE « THAÏS »
dansé par Mlles Davin. Techeney,
Delshon et Jes Dames du Ballet.
Chef d'orchestre : M. LËMPERS
te célèbre oomlque
CINÉ BLEU n
tral). _ Ma8n.ee
l>lf,nchei L\-hé
A
actualité,
r-'ir
P-O.M.
OLYMPIA. _ A
allé
heurté
A 3
ftPOLLO-THEATRE
heure!. ,.y, „
re
heures, dernière
Un
dans metn aux A? Wsen '^ tf
a
n CQSMOCRAPM
1 y - . * —'
» 9 heures. Corrdià de ,„ A 9
3, place Wiison Tél
Matinée : 3 n. _
Une émouvante
38)
SCENE
4
réputés acrobates
dans leurs »v„„..f5llst

JEUDI 2i OCTOBRE 1029
tr=
La Crise Agricole
DANS LE SUD-OUEST
sommes heureux de publier le
nu discours prononcé dimanche
^ i^r au banquet de la Foire de Tou-
louse par M. de Palaminy :
Monsieur le Préfet,
Messieurs,
hardis promoteurs de la Foire de
^nufe ont bien voulu convier les
rroU^teurs â des agapes amicales,
titrant ainsi tout l'intérêt qu'ils por-
^ontr à a l'agriculture de notre région.
te"1 insomnies empressés d'accep-
>'0U8nP nvitation dont nous leur som-
ler uH,rmaissant6.
»&.îfmo permettrez, messieurs, de ne
V° me co tenter d'un simple remer-
:*35 i,? et de vous faire entendre la
C,EME P la terre. S'il s'agissait d'attirer
voix de ia viUase5 les sympathies de la
v^ nous essaierions d'être virgillens;
^"fc nuànd h s'agit dje faire entendre
? ial V' imes revendications des agri-
16 Items "°tre voix doit être impô-
notre voix
^^ant à. d'autres à nos charmants
Je?è= le soin de vanter les bienfaits
52 i vie des champs, ie tenterai seu-
wnent de faire un croquis de ta phy-
Itnnomie de notre région à l'heure pré-
8 ÏÏP ceux qui veulent savoir toute la
ÇgiS 'iront avec profit le livre de
Tnbert
, 0 note un peu mélancolique mais
une nom u" , .,„ tny^a^ ^an.
La Foire de Toulouse
12-27 OCTOBRE 1920
M Hubert Eagardelle. Ils y rouveront
W ri0 note un peu mélancolique mais
aussi des espérances et de fortes pen-
6é rti'er"hons, si vous le voulez bien,
les raisons du marasme des affaires
dfns notre Sud-Ouest et de la crise
feunef sont"d'ordre général, telles
mie les charges écrasantes qui pèsent
tnr l'industrie, le commerce, l'agricul-
?,m> et le contribuable français ; la
nrs=e conception, née de la eruerre,
/l'un développement trop grand de 1 in-
SusTrie au détriment d'une «gricinture
nationale sacrifiée à l'opinion publique
mal éclairée ; la diminution et la cherté
Se la main-d'œuvre : le désir pour tous
Ae oa«ner trou vite beaucoup d'argent.
Ce n'est pas sans une vive inquiétude
que nous constatons l'énormité de no-
tre budget 11 atteindra, en 1930, 48 mil-
liards ?O0 millions, auxquels il faut
iio' ter un prélèvement de 7 milliards
au profit de la Caisse d'amortissement
et les 10 milliards des budgets dépar-
tementaux au lieu de dégrever les
malheureux contribuables, on envisage
de nouveaux impôts et des charges
nouvelles Celle des Assurances socia-
les nouvelle entreprise d'Etat, sera
bien lourde Elle aura pour consé-
quence l'augmentation du coût de la
"o'uand un char est trop lourd, les
animaux de l'attelage tirent a hue et à
dia et leurs gestes montrent leur éner-
vement. Ils font de mauvaise besogne
et ne tirent iamais à. plein collier. Les
hommes affiséant de même : quand le
fardeau est trop lourd, ils se montrent
hargneux et envieux les uns vis-a-vis
des autres ,, ... •
Les autres raisons sont particulières
à notre région. Noue sommes des indi-
vidualistes peu encline a nous airier
et à nous défendre Nous sommes fai-
bles vis-à-vis de nos semblables, nous
avons peur des responsabilités. Vis-a-
yis des pouvoirs publics, nous ne sa-
vons pas réclamer notre dû. Notre pa-
role est d'or, mais où sont nos actes?
Soue l'empire de la nécessité, cet état
d'esprit ne peut que

LES AUDITIONS PAR T. S. F.
PROGRAMMES DU JEUDI M OCTOBIUS
JOUR EIFFEL (1.740 mètres)
îs A is h. 5. — Informations.
12 h. & k 12 H. 15. — Chronique agricole.
13 h. u à a i. » - ire partie de
l'heure musicale.
là li. 30 a 12 n. 35. — Informations.
rt il. 35 à 13 h. — Deuxième partie.
13 11. à 13 11. 5. — Informations.
13 h. 5 à 13 h. 15. — Troisième partie
de l'heure musicale,
13 h. 15 à 13 b. 20. — Ouverture de la
Bourse.
13 h. 20 A 13 n. 30. — Quatrième partie
de l'heure musicale.
13 H. 30 à 13 h. 35. — Informations.
13 h. 35 à 13 n. 50, — Chronique du
travail.
13 li. 50 et 14 ncures. — Chronique et
actualités du Monde du Théâtre.
14 û. 10 à 14 h. 15. — Ctiroiilque et actualités
du monde médical.
14 h. 35 à û b. 40. — Ouverture de la
BouTse de commerce de Paris.
14 ù. 55 A 15 û. — Chronique du Monde
aéronautique.
15 h. 5 âl5 h. 20. — Clôture de la Bourse
de Paris.
15 h. 25 à 15 h. 30. — Informations municipales
et urbaines.
15 h. S5' à 15 h. 40 .— Clôturé de la
Bourse de commerce de Paris.
17 ti. 45 à 19 H, 10. — Journal parlé.
19 n. 20 à 21 h.'— Radio-concert.
ECOLE SUPÉRIEURE DES P. T. T.
s Heures. — Informations de la nuit.
12 h. 15. — Chronique du tourisme.
U h. 30. — Radio-concert.
1.1 li. 30. — Informations.
13 b. 45. — Le quart d'heure familial
et social.
14 heures. — Radio-concert.
15 heures. — Une heure de mrrsixrae enregistrée.
13 heures. — Cours d'espéranto,
ia h. 30. — Emlslon du «a'
renées, Toulouse. 10 à' 11 heures.
MACHINES ET MOTEliUS
LES MOTEURS DIESELS DEUTZ dj
t: a 3.000 CV reviennent 0 0 fr 15 le C>
heure, démarrant à froid . 10:12 rrcou.-
Visitez leur Sland Foire de Toulous-S-
Asrents demandes. 7, rue P: inirni Ps- Toulouse
INDUSTRIELS et MEOAKICIENS '. V;
:ous vos besoins, consultez le- Atelier |
ne mécanique L. SAVKNH °t r.ie. 13. ri:e
Soulr. Toulouse Tél. te 1G. Vous vous
en féliciterez sûrement.
AVIS IMPORTANT
L'n EXPRESS DU MiDi n ne donns
au'eun renscticncmcnt pur les annonce»
au- coniportenl rJco initiales, fins niin1 "*
tes de références ou des nains conventionnels
n se borr*c - outlïcf
textes qui lui snnt confies inut' 1 *
donc de demander n t'administrât!*"
les noms el adresses dos auteur? M
annonces Les i»'té