Maître Puntila et son valet Matti
Maître Puntila et son valet Matti
Maître Puntila et son valet Matti
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Costumes ...<br />
Les costumes <strong>son</strong>t stylisés <strong>et</strong> ils empruntent aux coupes, aux matières <strong>et</strong> à l’esprit <strong>et</strong> de l’époque, <strong>et</strong> du lieu où<br />
se situe l’histoire. Ce <strong>son</strong>t les années d’écriture (1940) qui donnent le style <strong>et</strong> le caractère des costumes. Il y a<br />
aussi la période à prendre en compte : Le début de l’écriture, la mise en chantier de la pièce date du 27 août 1940. La<br />
pièce est achevée d’écrire le 19 septembre 1940. A peine 25 jours pour les 12 tableaux qui composent c<strong>et</strong>te histoire.<br />
Il faut donner un caractère très nlandais aux costumes, trouver ce qui paraît un peu exotique, un peu inconnu dans les<br />
costumes : des couronnes de eurs <strong>et</strong> de paille tressée, des broderies des tabliers, des jupons <strong>et</strong> des costumes d’homme<br />
venus de c<strong>et</strong> endroit du nord, peu familier <strong>et</strong> très diérent pour nous.<br />
Ce <strong>son</strong>t des costumes qui empruntent à un certain mode de vie, avec des références à un climat froid, où les éléments ne<br />
<strong>son</strong>t pas doux avec l’homme, où la beauté des per<strong>son</strong>nes a une grande importance dans les rapports humains.<br />
Et, malgré tout, les costumes <strong>son</strong>t proches de nous. Ils ne reproduisent ni un lieu ni une époque précis. C’est en cela qu’ils<br />
<strong>son</strong>t stylisés <strong>et</strong> évocateurs. Nous ne sommes pas dans une illustration, dans une reconstitution historique. Nous sommes<br />
dans une allégorie, dans une métaphore <strong>et</strong> ce qui est en scène doit exprimer sa puissance par sa valeur symbolique, par<br />
<strong>son</strong> épure <strong>et</strong> sa simplicité.<br />
Crédits Agathe Poupeney