Composites ferroélectriques/diélectriques commandables pour ...
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Chapitre 2 : Techniques instrumentales<br />
un effet de la taille des grains : lorsque la dimension des cristaux élémentaires<br />
ou cristallites, au moins dans une direction cristalline, n’est plus suffisamment<br />
grande <strong>pour</strong> respecter l’approximation du cristal infini, les raies subissent un<br />
élargissement,<br />
un effet de micro-distorsions : les micro-distorsions au sein d’une famille de<br />
plans (hkl) entraînent une distribution de la valeur de la distance interréticulaire<br />
qui a <strong>pour</strong> conséquence un élargissement des raies.<br />
Les trois effets apparaissent dans le profil de la raie expérimentale. Les deux<br />
derniers effets peuvent exister simultanément dans un matériau. Comme ils se<br />
manifestent différemment, il est a priori possible de les distinguer moyennant des<br />
hypothèses simplificatrices.<br />
Les analyses des profils des raies permettent d’accéder aux positions angulaires des<br />
raies de diffraction. En utilisant ces positions et le programme d’affinement CELLREF<br />
ou EVA (logiciel commercial intégré à l’application DiffracPlus), il est possible de<br />
déterminer le paramètre de maille.<br />
2.1.2 Observation de la microstructure : MEB<br />
La microscopie à balayage consiste à exploiter les particules émises par la surface<br />
de l’échantillon soumise à un bombardement d’électrons. Différentes particules sont<br />
émises selon la nature du choc entre les électrons incidents et la surface de<br />
l’échantillon. Les différents signaux sont captés par le détecteur approprié, de façon<br />
synchrone avec le balayage de la surface à imager, et ceci de manière à reconstituer<br />
une image électronique en 2 dimensions de l’original.<br />
Selon leur énergie, on peut distinguer différentes particules émises par la surface :<br />
les électrons rétro-diffusés, les électrons secondaires, les photons X, et les électrons<br />
Auger.<br />
Les électrons rétro-diffusés sont les électrons du faisceau incident qui ne subissent<br />
que des chocs élastiques avec l’échantillon. Ils ressortent donc avec une énergie<br />
similaire à l’énergie du faisceau incident.<br />
Les électrons secondaires, ceux qui servent à faire de l’imagerie. Ils sont le fruit de<br />
collisions inélastiques au cours desquelles les électrons du faisceau incident cèdent<br />
une partie de leur énergie aux atomes de la surface imagée en les excitant par<br />
éjection d’un autre électron, appelé électron secondaire et de faible énergie<br />
(quelques centaines d’eV).<br />
Ces deux espèces, électrons rétro-diffusés et électrons secondaires sont collectés<br />
par un scintillateur. Celui-ci transforme l’énergie cinétique de l’électron entrant en<br />
photon. Le signal transformé est ensuite amplifié par un photomultiplicateur <strong>pour</strong><br />
obtenir l’image.<br />
Les poudres broyées, obtenues par voie solide, ainsi que les précurseurs (MgTiO3,<br />
MgO, BaCO3, SrCO3 et TiO2), et les microstructures des céramiques ont été<br />
observés au MEB. L’appareil utilisé est un HITACHI S4000, présenté Figure 2.3. La<br />
tension d’accélération varie de 0,5 à 30 kV. Le grossissement est compris entre 20x<br />
et 300000x.<br />
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