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Tirages et restaurations de la Cinémathèque ... - Ciné-ressources

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Un homme<br />

marche dans<br />

<strong>la</strong> ville<br />

Marcello Pagliero<br />

1950<br />

Sacha Gordine présente Un homme marche dans <strong>la</strong><br />

ville, d'après le roman <strong>de</strong> Jean Jausion. As<strong>la</strong>n<br />

(Ambi<strong>la</strong>rès), Robert Dalban (André Laurent), Sylvie<br />

Deniau (<strong>la</strong> sœur <strong>de</strong> Ma<strong>de</strong>leine), Yves Deniaud<br />

(Albert), Dora Dol (1) (<strong>la</strong> fille), Fréhel (<strong>la</strong> femme <strong>de</strong><br />

Buck), Jérôme Goulven (Muller), Gromoff (Olen), ).-<br />

P. Kérien (Jean Sauviot), Christiane Lénier (Georg<strong>et</strong>te),<br />

Fabien Loris (Dago), Marise Paill<strong>et</strong> (Tantine),<br />

André Valmy (le commissaire) (2). Directeur <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

photographie : N. Hayer, Assistant réalisateur :<br />

P. Léaud (3). Architecte décorateur : M. Co<strong>la</strong>sson.<br />

Ingénieur du son : P. Calv<strong>et</strong>. Opérateurs : N. Martin<br />

<strong>et</strong> J. Manier. Script-girl. R. Jegou. Régie générale :<br />

R. Favre. Régie extérieure : L. Mérangel. Accessoiriste<br />

: R. Dieu. Photographe. Garimond. Montage :<br />

N. Mario (4). Laboratoire : Lianofilm. Directeur <strong>de</strong><br />

production : J. Rossignol. Réalisation : Marcello<br />

Pagliero. Distribué par Les Films Corona. (Sources :<br />

générique copie, crédits acteurs : Chirat).<br />

(1) Il s'agit évi<strong>de</strong>mment <strong>de</strong> Dora Doll.<br />

(2) Pagliero souhaitait que les noms <strong>de</strong> ses interprètes<br />

apparaissent au générique dans l'ordre alphabétique.<br />

Gin<strong>et</strong>te Leclerc, premier rôle féminin du film <strong>et</strong><br />

« ved<strong>et</strong>te • très en vogue à l'époque, s'étant opposée<br />

à c<strong>et</strong> esprit égalitaire, son nom ne figure pas au<br />

générique. Ad. : Gin<strong>et</strong>te Leclerc (Ma<strong>de</strong>leine Laurent),<br />

Pierre Léaud (l'ordonnateur), Joe Davray,<br />

René Pascal (Source : Chirat).<br />

(3) Pierre Léaud, assistant-réalisateur, interprète <strong>et</strong>,<br />

selon l'« Annuaire Biographique du <strong>Ciné</strong>ma », dialoguiste<br />

du film (non crédité au générique) est le père<br />

du comédien Jean-Pierre Léaud.<br />

(4) Pierre Cholot est crédité à ce poste par l'« In<strong>de</strong>x<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ciné</strong>mato 51 », Raymond Chirat <strong>et</strong> l'< Annuaire<br />

Biographique du <strong>Ciné</strong>ma ».<br />

Ad. : Assistant décorateur : Forestier. Régie intérieurs<br />

: Jean Auffr<strong>et</strong>. Régie extérieurs : + Georges<br />

Kougoucheff. Accessoiriste: +Paul Bollengier.<br />

Maquilleur : Boris <strong>de</strong> Fast. Assistants du son : René<br />

Moreau <strong>et</strong> Maurice Dagonneau. Enregistrement:<br />

Picot-Charo<strong>la</strong>is. Studios <strong>de</strong> Boulogne. Extérieurs :<br />

Le Havre. Tournage : 2 juin au 19 juill<strong>et</strong> 1949.<br />

Première représentation privée: Le Havre, E<strong>de</strong>n,<br />

11 octobre 1949. Première représentation publique :<br />

Paris, Gaumont-Pa<strong>la</strong>ce. Rex, 22 mars 1950. Durée :<br />

95 minutes. (Source : « In<strong>de</strong>x <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Ciné</strong>mato 51 »).<br />

Tirage 1986 : A partir d'un interpositif f<strong>la</strong>m, établissement<br />

d'un matériel <strong>de</strong> conservation <strong>et</strong> <strong>de</strong> tirage<br />

saf<strong>et</strong>y (contr<strong>et</strong>ype négatif), puis d'une copie standard<br />

<strong>de</strong> présentation.<br />

110<br />

Au Havre, dans le cadre d'une ville <strong>et</strong> d'un port rasés par <strong>la</strong> guerre, Jean Sauviot dirige une équipe <strong>de</strong><br />

dockers. Il tente sans succès d'obtenir une promotion pour son ami André Laurent. Sa femme, Ma<strong>de</strong>leine,<br />

s'intéresse à Jean. Dans un moment <strong>de</strong> faiblesse <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier, ils ont une brève liaison que Jean veut<br />

rompre immédiatement. André, qui <strong>de</strong>vine l'infidélité <strong>de</strong> sa femme, part à <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong> Jean pour lui<br />

« régler son compte » quand, acci<strong>de</strong>ntellement, il meurt à <strong>la</strong> suite d'un quiproquo, tué par un marin <strong>de</strong><br />

passage. Les soupçons se portent aussitôt sur Jean. Celui-ci repousse toujours les avances <strong>de</strong> Ma<strong>de</strong>leine qui,<br />

folle <strong>de</strong> dépit, le dénonce comme le meurtrier <strong>de</strong> son mari. Mais l'enquête démontre finalement l'innocence<br />

<strong>de</strong> Jean tandis que Ma<strong>de</strong>leine se suici<strong>de</strong> au gaz. (Source : Vision du film).<br />

Marcello Pagliero revendique paraît-il pour l'artiste (qu'il est) certains <strong>de</strong>s droits habituellement consentis à<br />

l'idiot du vil<strong>la</strong>ge : celui <strong>de</strong> calomnier, d'insulter qui lui p<strong>la</strong>ît, <strong>et</strong> celui <strong>de</strong> se déc<strong>la</strong>rer irresponsable. Il n'a vu,<br />

dans Un homme marche dans <strong>la</strong> ville, qu'une « belle histoire » à raconter. Puis, comme les dockers du<br />

Havre lui ont fait savoir qu'ils considéraient ce film comme une insulte, il eut ce mot admirable : « Boire <strong>et</strong><br />

faire l'amour, voyons, c'est permis ! »<br />

(...) En réalité, c'est le procès du naturalisme qu'il faudrait faire. Car le naturalisme (ou mélo-réalisme) est<br />

<strong>de</strong>venu, cinquante ans après Zo<strong>la</strong>, une arme anti-ouvrière entre les mains <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse sociale qui finance <strong>et</strong><br />

réalise les films. C<strong>et</strong>te mine à r<strong>et</strong>ar<strong>de</strong>ment éc<strong>la</strong>te aujourd'hui sous les pieds <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse ouvrière en marche.<br />

Les dockers ? Des obsédés sexuels alcooliques : voilà comment ils apparaissent dans ce film, Vous avouerez<br />

que les victimes ont le droit d'être mécontentes.<br />

Roger Boussinot, « Atteinte au moral <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse ouvrière >, L'Ecran Français, n° du 27 mars 1950.<br />

Un Italien très parisien, Marcello Pagliero, défend à sa façon l'avant-gar<strong>de</strong> française. Un homme marche<br />

dans <strong>la</strong> ville occupe dans c<strong>et</strong> effort une p<strong>la</strong>ce unique <strong>et</strong> exemp<strong>la</strong>ire. Seul cinéaste existentialiste — dans<br />

l'acception va<strong>la</strong>ble du terme - il porte témoignage d'un courant <strong>de</strong> pensée dont les auteurs - littérateurs<br />

ou philosophes — refusent <strong>de</strong> faire bénéficier l'écran par méconnaissance <strong>et</strong> sous-estimation <strong>de</strong> ses moyens.<br />

Incompris à gauche comme à droite, Un homme marche dans <strong>la</strong> ville — type même pourtant du désir<br />

d'appréhen<strong>de</strong>r une réalité sociale, <strong>de</strong> rep<strong>la</strong>cer un itinéraire individuel dans une phénoménologie du quotidien<br />

en se refusant tout ornement, toute fioriture pittoresque, œuvre sévère en fin <strong>de</strong> compte - a été étrangement<br />

passé sous silence. Il faudra bien lui rendre justice un jour.<br />

Jacques Doniol-Valcroze, « De l'avant-gar<strong>de</strong> », in Sept ans <strong>de</strong> cinéma français, Ed. du Cerf, Paris, 1953.<br />

Marcello Pagliero (francisé en Marcel Pagliéro, 1907-1980). Né à Londres <strong>de</strong> père italien <strong>et</strong> <strong>de</strong> mère<br />

française. Début <strong>de</strong> carrière en Italie : critique, assistant réalisateur, monteur, doubleur, scénariste, interprète<br />

(Roma città aperta <strong>de</strong> Roberto Rossellini, 1945) <strong>et</strong> réalisateur (Roma città libéra I La Nuit porte conseil,<br />

1946). Poursuit ses activités <strong>de</strong> réalisateur (<strong>et</strong> <strong>de</strong> comédien) en France : Un homme marche dans <strong>la</strong> ville<br />

(1949-50, boycotté conjointement par le Parti communiste, <strong>la</strong> CGT <strong>et</strong>... <strong>la</strong> Centrale Catholique du <strong>Ciné</strong>ma !)<br />

puis (notamment) Les Amants <strong>de</strong> Bras-Mort (1950-51), La Putain respectueuse (1952, en col<strong>la</strong>boration avec<br />

Charles Brabant), Vêtir ceux qui sont nus (1953-55), Vingt mille lieues sur <strong>la</strong> terre (1959-61).<br />

V.P.<br />

Joe Hamman armé, Berthe Dagmar au premier p<strong>la</strong>n<br />

Une jeune fille sort d'une maison en bois. Un cavalier arrive, qui lui passe une bague au doigt. Ils<br />

s'embrassent. Un <strong>de</strong>uxième cavalier, très élégant. Les «parents» <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeune fille sortent, le <strong>de</strong>uxième<br />

cavalier leur donne une l<strong>et</strong>tre d'introduction, ils le saluent chaleureusement. Le couple initial se r<strong>et</strong>rouve<br />

seul <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> maison. La jeune fille bou<strong>de</strong>, <strong>et</strong> rentre seule dans <strong>la</strong> maison. A l'intérieur, <strong>la</strong> jeune fille<br />

maintenant habillée d'une robe à pois, danse, parmi d'autres personnes, accompagnées d'un violon. Le<br />

cow-boy attache <strong>la</strong> poignée extérieure <strong>de</strong> <strong>la</strong> porte avec <strong>la</strong> cor<strong>de</strong> <strong>de</strong> son cheval, entre, menace tout le mon<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> son revolver, emmène <strong>la</strong> jeune fille sous <strong>la</strong> contrainte. Il attache <strong>la</strong> cor<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> porte à un poteau, puis<br />

ordonne à <strong>la</strong> jeune fille <strong>de</strong> monter sur le cheval. Dans <strong>la</strong> maison, les gens sont sortis par une porte <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>rrière. Poursuite à cheval à travers les bois. Le couple <strong>de</strong>scend <strong>de</strong> cheval, arrive chez un pasteur, qui<br />

commence à célébrer le mariage. Le cheval, resté seul sur <strong>la</strong> route, gui<strong>de</strong> <strong>la</strong> foule <strong>de</strong>s poursuivants. Ils<br />

entrent, armés, dans <strong>la</strong> maison du pasteur, interrompent <strong>la</strong> cérémonie. Le cow-boy lève les bras. Mais<br />

soudain <strong>la</strong> jeune fille saisit <strong>de</strong>ux revolvers, menace tout le mon<strong>de</strong>, <strong>et</strong> oblige le pasteur à terminer <strong>la</strong><br />

célébration du mariage. Elle embrasse son « père », qui félicite le cow-boy, <strong>et</strong> le couple <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeune fille <strong>et</strong><br />

du cow-boy s'en<strong>la</strong>cent. (Source : vision du film. Faute <strong>de</strong> cartons, les attributions <strong>de</strong> parenté sont dictées<br />

par leur p<strong>la</strong>usibilité).<br />

Le film est tourné en p<strong>la</strong>ns fixes, sans changement d'échelles à l'intérieur <strong>de</strong>s scènes. La scène finale du<br />

mariage sous <strong>la</strong> contrainte <strong>de</strong>s révolvers, est filmée en une seule séquence, frontale. Il y a cependant <strong>de</strong><br />

fréquents recadrages horizontaux, droite ou gauche, pour suivre l'action, ou attraper un personnage qui<br />

arrive. Les scènes <strong>de</strong> <strong>la</strong> poursuite à cheval, comme celles <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> maison au début, sont tournées dans le<br />

même axe, souvent oblique, puis morcelées au montage, dans l'alternance intérieur-extérieur, ou poursuivispoursuivants.<br />

On note une différence <strong>de</strong> qualité photographique entre les scènes d'intérieurs, plus définies,<br />

contrastées, <strong>et</strong> celles d'extérieurs, plus grises, très sensible, due évi<strong>de</strong>mment aux conditions <strong>de</strong> tournage <strong>de</strong><br />

l'époque. Je n'ai pas trouvé <strong>de</strong> texte contemporain <strong>de</strong> ce film.<br />

« Il (Jean Durand) fal<strong>la</strong>it le voir au studio, trapu, bas sur <strong>de</strong>s jambes soli<strong>de</strong>s, <strong>la</strong> tête massive, le cou puissant,<br />

le visage mo<strong>de</strong>lé comme celui d'un archer du Moyen-Âge. Le verbe haut, l'accent du faubourg, le <strong>la</strong>ngage<br />

vert <strong>et</strong> les comparaisons risquée, ses interpel<strong>la</strong>tions dominaient les cris <strong>de</strong>s acteurs <strong>et</strong> les barrissements <strong>de</strong>s<br />

éléphants. (...) Les drames d'aventure étaient réalisés en Camargue. On empruntait les chevaux <strong>et</strong> les taureaux<br />

au marquis <strong>de</strong> Baroncelli-Javon, le frère du m<strong>et</strong>teur en scène connu. Ces films se dérou<strong>la</strong>ient sur <strong>de</strong>s terrains<br />

p<strong>la</strong>ts aux étendues propices aux charges, aux fuites dans les ajoncs, aux dissimu<strong>la</strong>tions dans les roseaux du<br />

Rhône, aux bonds <strong>de</strong>s étalons au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> marais miroitants. Les paysages infinis évoquaient sans trop<br />

d'invraisemb<strong>la</strong>nce les sites du Far-West, du Cap, <strong>de</strong> l'Australie. Les acteurs portaient le costume rendu célèbre<br />

par les cow-boys avec les <strong>la</strong>rges chapeaux <strong>et</strong> le pare-culotte en poil <strong>de</strong> mouton.<br />

L'impression créée ne différait guère <strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s films américains qu'exportaient <strong>la</strong> Sélig, <strong>la</strong> Bison-Film <strong>et</strong><br />

<strong>la</strong> Biograph. Pleines d'action, <strong>de</strong> vitesse, <strong>de</strong> mouvement, animées par <strong>de</strong>s intrigues directes, les ban<strong>de</strong>s<br />

tournées en Camargue rivalisaient aux USA avec les films nationaux <strong>de</strong> même nature. Bien mieux, les<br />

productions américano-provençales <strong>de</strong> Jean Durand furent <strong>de</strong>mandées par les Etats-Unis. »<br />

Henri Fescourt,. La Foi <strong>et</strong> les montagnes » ou « Le Septième art au passé », Photo-<strong>Ciné</strong>ma Paul Montel, Paris 1959, pp. 106-107.<br />

Un mariage<br />

au revolver<br />

Jean Durand<br />

1911<br />

Un mariage au revolver. 1911. Série > Arizona Bill ».<br />

Scénario, réalisation Jean Durand. Avecjoe Hamman<br />

(le cow-boy), <strong>et</strong> Berthe Dagmar (<strong>la</strong> jeune fille).<br />

(Sources : générique copie, les crédits <strong>de</strong>s acteurs<br />

ont été ajoutés).<br />

La série <strong>de</strong>s « westerns » < Arizona Bill » était tournée<br />

en Camargue ou dans les p<strong>la</strong>ines <strong>et</strong> les carrières<br />

<strong>de</strong> Gentilly Qean Mitry, Filmographie universelle,<br />

tome XXIli, L'Ecole comique, Publication du Service<br />

<strong>de</strong>s Archives du Film - CNC, 1981). Pas <strong>de</strong> titres<br />

dans <strong>la</strong> copie. Joe Hamman, qui fut aussi caricaturiste,<br />

peintre <strong>et</strong> réalisateur, avait séjourné au début du<br />

siècle aux Etats-unis où il fut cow-boy. Sur les<br />

westerns français, voir < La Gran<strong>de</strong> aventure du<br />

Western», Jean-Louis Rieupeyrout, réédition<br />

Ramsay-poche 1987. Entr<strong>et</strong>ien avec Joe Hamman, in<br />

> Les Cahiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong><strong>Ciné</strong>mathèque</strong> » n°33-34,<br />

Automne 1981, Perpignan. > Du Far-West à Montmartre,<br />

un <strong>de</strong>mi-siècle d'aventures », Joe Hamman, Editeurs<br />

français réunis, Paris 1962, préface <strong>de</strong> Jean<br />

Cocteau. Et : « Pour une contre-histoire du cinéma >,<br />

Francis Lacassin, U.G.E. 10/18, Paris 1972.<br />

Tirage 1987: A partir du négatif f<strong>la</strong>m d'origine,<br />

établissement d'un matériel <strong>de</strong> conservation saf<strong>et</strong>y<br />

P.A. (interpositif) <strong>et</strong> d'un positif mu<strong>et</strong> <strong>de</strong> présentation.<br />

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