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Tirages et restaurations de la Cinémathèque ... - Ciné-ressources

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Native son<br />

(Sangre<br />

Negra)<br />

Pierre Chenal<br />

1949-1951<br />

Native son a été tourné en 1949, une époque où le problème<br />

noir n'avait jamais été évoqué à l'écran. Richard Wright <strong>et</strong> moi<br />

savions que <strong>la</strong> censure américaine al<strong>la</strong>it y pratiquer <strong>de</strong>s coupes.<br />

Nous ne pensions pas qu'elle irait jusqu'à mutiler le film <strong>de</strong><br />

35 minutes. Sa durée passait <strong>de</strong> 105 à 70 minutes. J'ai interdit<br />

en Europe <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te version défigurée. Vous allez<br />

voir une autre version, plus complète — 90 minutes — mais<br />

où ne subsistent que <strong>de</strong>s fragments du procès <strong>de</strong> Bigger<br />

Thomas. Pierre Chenal. (Ce dérou<strong>la</strong>nt a été ajouté, <strong>et</strong> précè<strong>de</strong> le<br />

générique). Sphinx-Films Zurich zeigt : Mer Gould présente :<br />

Native son, Copyright MCMLI par ASF International. Avec<br />

Richard Wright dans le rôle <strong>de</strong> Bigger Thomas. Jean Wal<strong>la</strong>ce,<br />

Nicho<strong>la</strong>s Joy, Charles Cane, George Rigaud, George Green, <strong>et</strong><br />

pour <strong>la</strong> première fois Gloria Madison dans le rôle <strong>de</strong> Bessie<br />

Mears. Int. : Richard Wright (Bigger Thomas), Jean Wal<strong>la</strong>ce<br />

(Mary Dation), Gloria Madison (Bessie Mears), Nicho<strong>la</strong>s Joy<br />

(Mr. Dalton), Charles Cane (Britten), George Rigaud (Farley),<br />

George Green (Panama), Wil<strong>la</strong> Pearl Curtiss (Hannah), Gene<br />

Michael (Jan Erlone), Don Dean (Max), Ned Campbell (Buckley),<br />

Ruth Roberts (Mrs. Dalton), George Nathanson (Joe),<br />

Georges Roos (Scoop), Lewis MacKenzie (Stanley), Cécile Lézard<br />

(Peggy), Charles Simmonds (Emie), Leslie Straigh (Buddy),<br />

Lidia Alves (Vera). Scénario <strong>de</strong> Pierre Chenal <strong>et</strong> Richard Wright.<br />

Dial. : Richard Wright. Les personnes <strong>et</strong> événements décrits<br />

ainsi que les noms utilisés ici sont <strong>de</strong> pure fiction <strong>et</strong> toute<br />

ressemb<strong>la</strong>nce avec les noms, les personnages ou l'histoire <strong>de</strong><br />

quiconque est purement acci<strong>de</strong>ntelle <strong>et</strong> inintentionnelle. Dir.<br />

photo : A.U. Merayo. Vues extérieures : R.A. Hol<strong>la</strong>han. Montage<br />

: George Garate. Déc. : Gori Munoz. Son : Mario Fezia,<br />

Chas. Marin, ion .- RCA System. Mus. : John Elhert. Chanson :<br />

■ The Dreaming Ring - <strong>de</strong> Lilian Walker Charles. Quint<strong>et</strong>te<br />

vocal <strong>de</strong> Katherine Dunham Company, par arrangement spécial.<br />

Produit par James Pra<strong>de</strong>s. Réalisé par Pierre Chenal. (Source :<br />

Générique copie. Note : Ce générique, sur <strong>la</strong> copie est en<br />

ang<strong>la</strong>is. Il a été ici traduit).<br />

Ad. : Caméra : Julio Dasso. Chœurs : Fanny Day. Maquil<strong>la</strong>ge :<br />

Alberto Néron. Prod. : Argentina Sono Film, Jaime Pra<strong>de</strong>s <strong>et</strong><br />

Richard Wright. Dist. Argentin . Argentina Sono Film (Attilio<br />

Mentasti). Dir. <strong>de</strong> Prod. : Carmelo Vecchione. Tournage :<br />

extérieurs en septembre 1949 à Chicago. Studios: Sono Film<br />

à Buenos Aires <strong>de</strong> novembre 1949 à juin 1950. Laboratoire<br />

Alex. Sortie : Première mondiale sur un vol aérien Pan Am le<br />

4novembre 1950, Buenos Aires, Gran Rex : 2 mars 1951,<br />

U.S.A. : 8 mars 1951, dist : C<strong>la</strong>ssic Picture. Présenté au Festival<br />

<strong>de</strong> Venise le 22 août 1951. Parmi les coupures opérées par <strong>la</strong><br />

censure US. : l'épiso<strong>de</strong> où Bigger tue le rat, <strong>la</strong> fabrication d'un<br />

pistol<strong>et</strong> <strong>et</strong> <strong>la</strong> tentative <strong>de</strong> hold-up, le p<strong>la</strong>idoyer <strong>de</strong> Max. ■ Native<br />

son ■ a été adapté au théâtre, avec succès, dans une mise en<br />

scène d'Orson Welles, produite par John Houseman <strong>et</strong> le<br />

Mercury Theater, première le 24 mars 1941, St. James Theater,<br />

Broadway. C'est Chenal qui a <strong>de</strong>mandé à Richard Wright<br />

d'interpréter le rôle <strong>de</strong> Bigger Thomas, les décors en studio<br />

furent reconstitués à Buenos Aires à partir d'une documentation<br />

photographique prise par Chenal dans l'East Si<strong>de</strong> of Chicago.<br />

Le film, sorti en Argentine sous le litre Sangre Negra, eut du<br />

succès. La version restaurée par <strong>la</strong> <strong><strong>Ciné</strong>mathèque</strong> est par<strong>la</strong>nt<br />

ang<strong>la</strong>is, avec <strong>de</strong>s sous-tilres français <strong>et</strong> allemands. Celle sortie<br />

en Argentine comportait <strong>de</strong>s sous-titres espagnols. {Sources :<br />

■ Pierre Chenal ■, Editions Dujarric, 1987 ; ■ Orson Welles ■,<br />

Barbara Leaming, Mazarine 1986).<br />

Tirage 1985. A partir d'une copie f<strong>la</strong>m <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong><strong>Ciné</strong>mathèque</strong><br />

Suisse, établissement d'un contr<strong>et</strong>ype négatif combiné. Tirage<br />

d'une copie standard <strong>de</strong> présentation.<br />

86<br />

Jean Wal<strong>la</strong>ce, Richard Wright<br />

Chicago, le quartier noir. Bigger Thomas, qui y vit avec sa famille, se voit proposer un poste <strong>de</strong> chauffeur<br />

chez les Dalton, qu'il accepte. Bessie Mears, son amie, est engagée pour chanter par Emie, dans son<br />

cabar<strong>et</strong>. Bigger est surpris par Emie dans le cabar<strong>et</strong>, en train <strong>de</strong> préparer un « coup », qui, à <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière<br />

minute est annulé. Le len<strong>de</strong>main, Bigger se rend chez les Dalton ; on le fait rentrer par <strong>la</strong> porte <strong>de</strong> <strong>de</strong>rrière.<br />

M. Dalton, qui, dit-il, veut ai<strong>de</strong>r les Noirs, lui explique son travail. Le soir, il doit conduire Mary, <strong>la</strong> fille<br />

<strong>de</strong> Dalton, à l'Université. En fait, Mary, qui a menti à ses parents, se rend au cabar<strong>et</strong> d'Emie, avec fan,<br />

son p<strong>et</strong>it ami, <strong>et</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à Bigger <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r le secr<strong>et</strong>. Là, ils voient Bessie chanter, Bessie qui est jalouse<br />

que Bigger soit en compagnie d'une b<strong>la</strong>nche. Ils rentrent, Marie <strong>et</strong> Jan sont saoûls. Jan donne à Bigger <strong>de</strong>s<br />

brochures politiques d'extrême gauche, <strong>et</strong> se fait déposer en route. Arrivée à <strong>la</strong> maison <strong>de</strong>s Dalton, Mary<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à Bigger <strong>de</strong> le monter dans sa chambre. Bigger, quoiqu'il ait peur d'y être surpris, s'exécute.<br />

Mais, au moment où il dépose Mary sur son lit, sa mère, aveugle, entre dans <strong>la</strong> pièce. Elle parle à sa fille<br />

qui, inconsciente, continue à parler à Bigger. Pour ne pas être découvert, il p<strong>la</strong>que sur le visage <strong>de</strong> Mary<br />

un édredon. La mère ressort, mais Mary est inanimée. Pris <strong>de</strong> panique, Bigger emporte le corps. Le<br />

len<strong>de</strong>main, quand <strong>la</strong> disparition <strong>de</strong> Mary est constatée, M. Dalton interroge Bigger, qui lui dit <strong>la</strong> vérité sur<br />

c<strong>et</strong>te soirée, exceptée <strong>la</strong> mort acci<strong>de</strong>ntelle <strong>de</strong> Mary, <strong>et</strong> il ajoute que c'est Jan qui a monté Mary dans sa<br />

chambre. Jan est arrêté. Bigger rejoint Bessie, <strong>et</strong> suggère qu 'ils projitent <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation pour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

une rançon. Au cours d'une conférence <strong>de</strong> presse chez les Dalton, un journaliste découvre, dans les cendres<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> chaudière, une vertèbre <strong>et</strong> une bague. Bigger s'enfuit. Son signalement est donné, il se cache avec<br />

Bessie dans un immeuble désaffecté. En al<strong>la</strong>nt chercher <strong>de</strong> <strong>la</strong> nourriture, Bessie est reconnue <strong>et</strong> dénoncée.<br />

La police assiège l'immeuble, Bigger est capturé. Au cours <strong>de</strong> son procès, on apprend que Bessie a disparu.<br />

En fouinant dans l'immeuble, un journaliste découvre son cadavre dans <strong>la</strong> cage <strong>de</strong> l'ascenseur. Bigger<br />

s'accuse, <strong>et</strong> explique qu'il a cru que Bessie l'avait dénoncé. (Source : vision du film.)<br />

« Native Son », une nouvelle issue <strong>de</strong> <strong>la</strong> passion, <strong>de</strong> <strong>la</strong> conviction <strong>et</strong> du génie, <strong>et</strong> qui, il y a dix ans, fut<br />

transposé en une pièce <strong>de</strong> théâtre fracassante <strong>et</strong> irrésistible, est <strong>de</strong>venu un film sincère, mais étrangement<br />

peu convaincant. Peut-être M. Wright, qui est le héros infortuné <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te transposition à l'écran, est-il moins<br />

un acteur qu'un romancier <strong>et</strong> un dramaturge. De toute évi<strong>de</strong>nce, son jeu n'atteint pas en général <strong>la</strong> stature<br />

<strong>de</strong> ses mots <strong>et</strong> ses pensées incan<strong>de</strong>scentes. Car ces propos racontent seulement l'histoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> révolte d'un<br />

noir sensible contre l'inadaptation sociale <strong>et</strong> l'étroitesse d'esprit, sans profon<strong>de</strong>ur ni vraie sensation. (...)•<br />

Psychologiquement, c'est [Bigger Thomas] un homme en révolte contre <strong>la</strong> brutale exploitation par l'homme<br />

b<strong>la</strong>nc, mais c<strong>et</strong>te matrice psychologique <strong>de</strong>s actions ultérieures n'est jamais précisé par <strong>de</strong>s faits ou <strong>de</strong>s<br />

nuances. C'est seulement dit. (...). Pierre Chenal, qui a dirigé quelques films remarquables en France, <strong>et</strong> qui a<br />

travaillé en Amérique du Sud, a évolué vers un travail terne, malgré le tournage <strong>de</strong> l'action dans <strong>de</strong>s lieux<br />

aussi inhabituels que Buenos Aires <strong>et</strong> Chicago. (...). La direction <strong>de</strong> M. Chenal est, à une ou <strong>de</strong>ux exceptions<br />

près, prosaïque. Il a mis <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie dans le climat <strong>de</strong> <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong> Bigger sur les toits, <strong>et</strong> dans <strong>la</strong> scène où <strong>la</strong><br />

mère <strong>de</strong> Bigger prie dans l'église pour son fils dévoyé, où s'infiltre une authentique angoisse. (...)<br />

A.W. (A.H. Weiler), The New York Times, 18 juin 1951.<br />

Note : Voir aussi Vari<strong>et</strong>y du 25 avril 1951, où, si le film est crédité d'une belle facture, on lui reproche ses intentions anti-américaines.<br />

P.A.<br />

Raquel Meller<br />

Tandis que là-bas dans le Rif ses fils combattent l'étranger, <strong>la</strong> terre d'Espagne, indifférent <strong>et</strong> belle,<br />

s'endort au crépuscule andalou. Dans c<strong>et</strong> hôtel, tout près <strong>de</strong>s cimes, où les touristes trouvent un gîte, où<br />

les ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s cherchent l'air pur... une femme... promenait chaque jour sa peine solitaire dans le calme du<br />

soir. Ce soir-là, un ouragan soudain envahit <strong>la</strong> vallée. Alors que l'hôtel s'endormait au chant p<strong>la</strong>intif <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> bourrasque... elle veil<strong>la</strong>nt encore fiévreusement, rêvait... <strong>et</strong> son regard, fixant <strong>la</strong> f<strong>la</strong>mme, s'en al<strong>la</strong>it<br />

autre part... loin... où était son âme... <strong>la</strong> guerre... l'homme aimé... <strong>et</strong> les doux souvenirs. Au milieu <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

nuit... un voyageur, seul, un officier. Lui... Mais non elle savait sa venue impossible... (livre liste <strong>de</strong>s<br />

voyageurs). A c<strong>et</strong>te heure tardive elle dormait sans doute... Mieux va<strong>la</strong>it <strong>la</strong> <strong>la</strong>isser reposer si fragile... Une<br />

simple cloison <strong>la</strong> séparait <strong>de</strong> lui... Voix du cœur <strong>de</strong> l'amour, resterais-tu mu<strong>et</strong>te? ... Tant aimer... <strong>et</strong><br />

mourir... Le jour parut enfin, calme, innocent du drame... Lui, joyeux s'apprêtait à éveiller l'aimée... Ses<br />

yeux le regardaient, grands ouverts, sans le voir. Alors, par <strong>la</strong> fenêtre du balcon ouverte, monta un bruit<br />

qui prit pour lui, dans c<strong>et</strong> instant, le sens précis d'un ordre. Soldat avant tout, il fait taire sa douleur<br />

pour obéir à l'appel sacré du pays. La mort passe... Un cœur saigne... l'oubli viendra ; le tourbillon <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

guerre emporte, comme <strong>la</strong> feuille au vent, le souvenir <strong>de</strong> nos pauvres souffrances. (Relevé <strong>de</strong>s intertitres,<br />

Archives Albatros, <strong><strong>Ciné</strong>mathèque</strong> française, Alb.F 235.)<br />

Note : l'action se passe dans un grand hôtel du Sud <strong>de</strong> l'Espagne, parmi un groupe <strong>de</strong> curistes <strong>et</strong> <strong>de</strong> touristes. Une jeune fille (Raquel<br />

Meller) attend son amant, un officier <strong>de</strong> l'armée. 11 arrive une nuit, s'installe dans une chambre attenante, attend le jour pour <strong>la</strong> réveiller.<br />

Le matin, quand il <strong>la</strong> prend dans ses bras, elle est morte d'attente <strong>et</strong> <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die. Le c<strong>la</strong>iron appelle l'officier.<br />

C'est pendant le séjour en Espagne <strong>de</strong> <strong>la</strong> troupe Albatros que Marcel Silver eut l'idée <strong>de</strong> réaliser, entre les<br />

prises <strong>de</strong> vues <strong>de</strong> Carmen, une p<strong>et</strong>ite ban<strong>de</strong> dramatique sur un suj<strong>et</strong> simple <strong>et</strong> poignant, dont le scénario<br />

était tout prêt dans ses cartons. Le m<strong>et</strong>teur en scène avait auprès <strong>de</strong> lui l'interprète idéale pour une production<br />

<strong>de</strong> ce genre en <strong>la</strong> personne <strong>de</strong> Raquel Meller qui incarnait alors l'héroïne <strong>de</strong> Prosper Mérimée, sous <strong>la</strong><br />

direction <strong>de</strong> Jacques Fey<strong>de</strong>r, <strong>et</strong> qui fut séduite, dès l'abord, par le thème profondément humain <strong>et</strong><br />

profondément douloureux que Marcel Silver proposait à son talent. Le film fut donc tourné dans d'admirables<br />

paysages d'Andalousie, où les cinéastes avaient établi leur quartier général, dans l'hôtel même où ils étaient<br />

<strong>de</strong>scendus, <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te « chanson triste » en images fut chantée par Raquel Meller avec l'accent d'une émotion si<br />

sincère <strong>et</strong> si véridique que nul spectateur, parmi ceux qui verront Nocturne, ne pourra rester insensible<br />

<strong>de</strong>vant l'extériorisation d'une pareille douleur.<br />

Louis Lerch, qui fut dans Carmen un Don José inoubliable, donne à <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> artiste une réplique digne<br />

d'elle <strong>et</strong> <strong>de</strong> lui.<br />

Lynx, <strong>Ciné</strong>magazine n°21, 27 mai 1927.<br />

C'est le seul texte que j'ai trouvé sur ce film, qui n'est mentionné ni dans « La <strong>Ciné</strong>matographie française., ni même dans le<br />

'Tout-<strong>Ciné</strong>ma. 1928.<br />

Marcel Silver. Né à Bor<strong>de</strong>aux en 1891. Publie <strong>de</strong>s nouvelles <strong>et</strong> <strong>de</strong>s poèmes. Entre dans Je cinémaira11921,<br />

<strong>et</strong> s'occupe d'abord <strong>de</strong>s actualités <strong>et</strong> <strong>de</strong>s documentaires pour <strong>la</strong> Fox Movi<strong>et</strong>one. Réalise L Horloge^ (iMi), ia<br />

Ron<strong>de</strong> <strong>de</strong> nuit (1925) en France. Engagé à Hollywood, en 1929, dirige les scènes <strong>de</strong> revues <strong>et</strong> chorégraphique<br />

<strong>de</strong> Fox Movi<strong>et</strong>one Follies (réal. : David Butler), <strong>et</strong> réalise Married in Hollywood. En 1930 : One Maa KISS,<br />

En cada puerto en amor, film tourné à Hollywood en version espagnole. 1933 : El preao <strong>de</strong> un beso.<br />

P.A.<br />

Nocturne<br />

(Chanson<br />

triste)<br />

Marcel Silver<br />

1927<br />

Les Films Albatros présentent Raquel Meller dans<br />

Nocturne (Chanson triste) <strong>de</strong> Marcel Silver. Avec<br />

Louis Lerch. Photographies <strong>de</strong> Roudakoff <strong>et</strong> Fouqu<strong>et</strong>.<br />

Décors <strong>de</strong> Meerson. (Source : générique copie).<br />

Ad : Dist. : Les Films Armor. Sortie : 13 mai 1927,<br />

Aubert-Pa<strong>la</strong>ce. (Publicité publiée dans Filma n°2l4<br />

du 15 juin 1927, qui atteste que ce film est sorti en<br />

même temps que La Proie du vent, film <strong>de</strong> René<br />

C<strong>la</strong>ir, produit également par les Films Albatros <strong>et</strong><br />

distribué par Armor.) Métrage.- 725 m. Nocturne est<br />

resté trois semaines à l'affiche <strong>de</strong> l'Aubert-Pa<strong>la</strong>ce<br />

(<strong>Ciné</strong>magazine n°19 à 21, 13-27 mai 1927). Extérieurs:<br />

Andalousie. Tournage: effectué durant le<br />

tournage <strong>de</strong> Carmen <strong>de</strong> Jacques Fey<strong>de</strong>r, qui eut lieu<br />

<strong>de</strong> novembre 1925 à mars 1926. D'après une l<strong>et</strong>tre <strong>de</strong><br />

Marcel Silver à Alexandre Kamenka, du 7 septembre<br />

1926, le film serait au montage à c<strong>et</strong>te époque.<br />

(Archives Albatros). Marcel Silver était l'assistant <strong>de</strong><br />

Fey<strong>de</strong>r sur Carmen.<br />

Restauration 1986-87: A partir du négatif f<strong>la</strong>m<br />

d'origine, établissement d'un matériel <strong>de</strong> conservation<br />

saf<strong>et</strong>y (interpositif) <strong>et</strong> d'un positif mu<strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

présentation. Mise dans l'otdre du positif <strong>de</strong> présentation.<br />

Réalisation, puis intégration <strong>de</strong>s intertitres dans<br />

c<strong>et</strong>te copie. Conformation <strong>de</strong> l'interpositif.<br />

8^

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