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Tirages et restaurations de la Cinémathèque ... - Ciné-ressources

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L'Ingénu<br />

libertin<br />

Emilien Champ<strong>et</strong>ier<br />

1929<br />

Loca Films présente Ma<strong>de</strong>leine Guitty (Mme Portebeaux),<br />

Henri<strong>et</strong>te De<strong>la</strong>nnoy (Yv<strong>et</strong>te Saint-C<strong>la</strong>ir), Jean<br />

Ayme (le comte <strong>de</strong> Puyfontaine), Jean Gaubens<br />

(l'ingénieur Roger d'Ormoy), Florence Gray (Irène<br />

<strong>de</strong> Bernac), Christiane Rho<strong>de</strong>s (B<strong>la</strong>nche <strong>de</strong> Bernac),<br />

Paul Jorge (l'abbé Boniface), dans L'Ingénu libertin.<br />

Auteur <strong>et</strong> réalisateur : Emilien Champ<strong>et</strong>ier. Asst. :<br />

Max Dorigny. Prises <strong>de</strong> vues : André Raymond.<br />

Textes <strong>de</strong> J.(oseph) Faivre. Paul Montaignac (Nico<strong>la</strong>s<br />

Royans). (Source : générique copie).<br />

Ad. : Prod. : Emilien Champ<strong>et</strong>ier <strong>et</strong> Alex Nalpas. Se. :<br />

Emilien Champ<strong>et</strong>ier. Métrage : 1 302 m. Projection<br />

corporative : 24 juin 1929.<br />

Restauration 1986-87 : A partir du négatif f<strong>la</strong>m<br />

d'origine, établissement d'un matériel <strong>de</strong> conservation<br />

saf<strong>et</strong>y (interpositif) <strong>et</strong> d'un positif mu<strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

présentation. Mise dans l'ordre du positif <strong>de</strong> présentation.<br />

Réalisations, puis intégration <strong>de</strong>s intertitres<br />

dans c<strong>et</strong>te copie. Conformation <strong>de</strong> l'interpositif.<br />

70<br />

Paul Montaignac, Paul Jorge<br />

En province, un jeune garçon <strong>de</strong> dix-huit ans, poussé par une marraine austère, s'apprête à entrer au<br />

séminaire. C<strong>et</strong> avenir ne lui sourit guère <strong>et</strong> lorsqu'il arrive à Paris, sa vocation ecclésiastique disparaît comme<br />

par enchantement. Celui qui se préparait au noviciat préfère, maintenant, les établissements où l'on s'amuse.<br />

C<strong>et</strong>te p<strong>et</strong>ite pocha<strong>de</strong>, d'un goût discutable, arrive parfois à être drôle, mais par <strong>de</strong>s moyens qui rappellent<br />

trop souvent le théâtre. Elle est convenablement interprétée par Ma<strong>de</strong>leine Guitty, à <strong>la</strong> silhou<strong>et</strong>te amusante,<br />

Henri<strong>et</strong>te De<strong>la</strong>nnoy, Paul Jorge <strong>et</strong> Jean Ayme.<br />

Marcel Carné, <strong>Ciné</strong>magazine, 5 juill<strong>et</strong> 1929.<br />

L'auteur du film <strong>et</strong> également celui du scénario a accompli une double besogne qu'il aurait pu <strong>la</strong>isser à <strong>de</strong>s<br />

cinégraphistes plus compétants. Son histoire est d'un mauvais goût, <strong>et</strong> le réalisateur n'infirme pas, au<br />

contraire, c<strong>et</strong>te première impression.<br />

Lucie Derain, <strong>Ciné</strong>matographie Française, 6 juill<strong>et</strong> 1929.<br />

Emilien Champ<strong>et</strong>ier, acteur, m<strong>et</strong>teur en scène, compositeur. Ecrit <strong>et</strong> réalise Pascale, Une vieille marquise<br />

très riche, Les Deux pou<strong>la</strong>ins <strong>de</strong> Luc<strong>et</strong>te, L'Eveilleur d'instincts.<br />

L.B. <strong>et</strong> CM.<br />

Bradley Barker à gauche<br />

La police <strong>de</strong> New York enquête sur <strong>la</strong> disparition <strong>de</strong> jeunes héritières. Bob C<strong>la</strong>yton, le frère <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière<br />

en date, Madge, <strong>et</strong> son fiancé, le policier Bert Moore, enquêtent <strong>de</strong> leur côté. Peu après, une amie <strong>de</strong> Bob,<br />

Natalie Van Cleef est enlevée, elle aussi. Bob <strong>et</strong> Bert découvrent les coupables : une femme du mon<strong>de</strong> qui<br />

a un tripot à Manhattan <strong>et</strong> une maison <strong>de</strong> p<strong>la</strong>isirs à Long Is<strong>la</strong>nd, <strong>et</strong> un « docteur ». Ils rançonnent leurs<br />

victimes <strong>et</strong> les font travailler comme hôtesses dans leur boite c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stine. Le chef <strong>de</strong> <strong>la</strong> ban<strong>de</strong> est un<br />

oriental au cerveau ma<strong>la</strong><strong>de</strong>. La police libère les jeunes filles <strong>et</strong> l'oriental se suici<strong>de</strong>. (D'après copie, New<br />

York Times, The Bioscope, Kine Weekly, Londres, 13 novembre 1924).<br />

Le premier film du préf<strong>et</strong> <strong>de</strong> police Enright, Mo the N<strong>et</strong>, a été montré hier soir en avant-première, au<br />

Central Théâtre, à une assemblée <strong>de</strong> fonctionnaires municipaux <strong>et</strong> <strong>de</strong> leurs amis,(...) Procédé inhabituel, le<br />

préf<strong>et</strong> Enright, en tant qu'auteur, a été invité à faire un discours avant <strong>la</strong> projection <strong>de</strong> sa création celluloïd.(...)<br />

L'entreprise filmique a été fortement app<strong>la</strong>udie lors <strong>de</strong> divers inci<strong>de</strong>nts qui parsèment ce long-métrage<br />

semb<strong>la</strong>ble à un sériai. Comme l'avait fait remarquer d'entrée le préf<strong>et</strong> Enright, c'est <strong>la</strong> vérité rendue p<strong>la</strong>isante<br />

aux sens ; aussi, ce qui avait vraiment <strong>de</strong> <strong>la</strong> force dans ce film, c'était <strong>la</strong> manière dont le crime était combattu,<br />

ainsi le système <strong>de</strong> fichage <strong>de</strong>s photographies <strong>et</strong> <strong>de</strong>s empreintes <strong>de</strong> criminels. Une fois admis qu'il y a un<br />

épais revêtement <strong>de</strong> fiction sur c<strong>et</strong>te histoire, elle n'en est pas moins infiniment plus intéressante <strong>et</strong> captivante<br />

que bien <strong>de</strong>s films ayant coûté dix fois ce qu'on a investi dans Mo the N<strong>et</strong>. Le fait que le préf<strong>et</strong> Enright était<br />

1 auteur <strong>de</strong> l'histoire a imposé certaines limites aux producteurs, <strong>et</strong> dans les scènes ordinaires <strong>la</strong> mise en<br />

scène est excellente. Dans une longue séquence qui montre <strong>de</strong>s policiers poursuivant <strong>de</strong>s kidnapppeurs, il<br />

est évi<strong>de</strong>nt que les producteurs ont eu l'assistance <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> police, y compris un policier motocycliste<br />

pour dégager <strong>la</strong> route tandis que les automobiles fonçaient à travers le trafic <strong>de</strong> New York. Mais ce qu'il y a<br />

<strong>de</strong> plus intéressant dans le film, ce sont les moyens rapi<strong>de</strong>s grâce auxquels les criminels peuvent être<br />

appréhendés, que ce soit le téléphone, le numéro d'une automobile, les photographies du fichier <strong>de</strong>s<br />

criminels, les ved<strong>et</strong>tes <strong>de</strong> police, les signaux lumineux adressés aux hommes à bord <strong>et</strong> un savoir expert au<br />

suj<strong>et</strong> <strong>de</strong> certains suspects.<br />

■ Enright's Movie Glorifies Police •. New York Times. 23 août 1924.<br />

(•■■) Dans (...) l'intention, certes louable, <strong>de</strong> grandir l'orgueil <strong>de</strong> ce pays à l'égard <strong>de</strong> ses forces <strong>de</strong> police, le<br />

revers <strong>de</strong> <strong>la</strong> médaille a été peint avec <strong>de</strong>s couleurs tellement sinistres qu'on est obligé <strong>de</strong> se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si<br />

auteur a tiré les faits <strong>de</strong> ses propres archives, ou <strong>de</strong> celles <strong>de</strong> drames cinématographiques antérieurs. Qu'elle<br />

que soit <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> premier p<strong>la</strong>n faite à <strong>la</strong> police dans son ai<strong>de</strong> au héros, elle n'est pas à <strong>la</strong> gloire d'une<br />

orce <strong>de</strong> Police qui perm<strong>et</strong>trait à un pratiquant <strong>de</strong> <strong>la</strong> Traite <strong>de</strong>s B<strong>la</strong>nches <strong>de</strong> faire fonctionner une organisation<br />

aussi perfectionnée au centre <strong>de</strong> Long Is<strong>la</strong>nd, jusqu'à ce qu'elle soit signalée à l'attention <strong>de</strong> <strong>la</strong> police par<br />

1 intermédiaire d'un détective privé,<br />

The Bioscope, Londres, 13 novembre 1924.<br />

Georges Bjrack<strong>et</strong>t] Seitz (3 janvier 1888, Boston-7août 1944, Californie). Frère cad<strong>et</strong> <strong>de</strong> l'opérateur John<br />

Prin i 8 ? 8C Pai ?athé en 1913, Acteur <strong>et</strong>/ou scénariste <strong>de</strong>s serials <strong>de</strong> Pearl White puis leur réalisateur,<br />

mcipal réalisateur <strong>de</strong>s serials Pathé jusqu'en 1925 : l'année à?Into the N<strong>et</strong>, on n'en compte pas moins <strong>de</strong><br />

q (chacun en dix épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux bobines). Passe ensuite au western (The Vanishing American, 1925 ;<br />

Harriv (u S n ' 1926) 6t au film d ' action ' A <strong>la</strong> MGM a P artir <strong>de</strong> 1933 > cnevi "e ouvrière <strong>de</strong> <strong>la</strong> série Andy<br />

u > 1.15 tums a lui seul, jusqu'à Andy Hardy's Blon<strong>de</strong> Trouble, l'année <strong>de</strong> sa mort).<br />

B.E.<br />

Into the N<strong>et</strong><br />

(traduction :<br />

Dans les<br />

mailles du<br />

fil<strong>et</strong>)<br />

Georges B. Seitz<br />

USA 1924<br />

Prod <strong>et</strong> Dist. : Pathé Exchange. Se. : Frank Léon<br />

Smith, d'après l'histoire <strong>de</strong> Richard E. Enright. Longueur<br />

: (version en épiso<strong>de</strong>s) dix épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

bobines ; (version long métrage) : ? Métrage <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

version restaurée : 2169 m. Sortie : 3 août 1924.<br />

Int. : Edna Murphy (Natalie Van Cleef), Jack Mulhall<br />

(Robert C<strong>la</strong>yton), Constance Benn<strong>et</strong>t (Madge C<strong>la</strong>yton),<br />

Harry Semels (Ivan Ivanovitcb), Bradley Barker<br />

(Bert Moore), Frank Lackteen (Dr. Vining), Frances<br />

Landau (Mme Lillian Fawc<strong>et</strong>te), Thomas Goodwin<br />

(Inspecteur Cabot), Paul Porter (l'< Empereur').<br />

Chapitres <strong>de</strong> <strong>la</strong> version en épiso<strong>de</strong>s A.-.The Shadow<br />

of the Web. 2. : The due. 3. : Kidnapped. 4. :<br />

Hid<strong>de</strong>ns Talons. 5. : The Raid. 6. : The House of<br />

the Missing. 7. : Ambusbed. 8. : The Escape. 9. : To<br />

the Rescue. 10. : In the Tolls. (Sources : Continued<br />

Next Week. The Bioscope, acteurs <strong>et</strong> crédits sur <strong>la</strong><br />

copie).<br />

Le suj<strong>et</strong>, censé être l'œuvre <strong>de</strong> Richard Enright,<br />

préf<strong>et</strong> <strong>de</strong> police <strong>de</strong> New York City, avait en réalité<br />

été écrit par Frank Léon Smith. Smith a récemment<br />

raconté une anecdote amusante sur <strong>la</strong> gratitu<strong>de</strong> du<br />

préf<strong>et</strong> : ■ A <strong>la</strong> fin du film, plusieurs d'entre nous ont<br />

été amenés au Q.G. <strong>de</strong> <strong>la</strong> police pour faire <strong>la</strong><br />

connaissance du préf<strong>et</strong>. J'ai été présenté comme > le<br />

jeune homme qui a écrit le scénario ■, <strong>et</strong> j'ai tendu<br />

<strong>la</strong> main. Enright a pris ma main <strong>et</strong> m'a tiré un peu<br />

en avant ; grand sourire — <strong>et</strong> je croyais qu'il al<strong>la</strong>it<br />

dire quelque chose. Que dalle. Pas un mot pour le<br />

type qui lui avait servi <strong>de</strong> nègre sur un sériai en dix<br />

épiso<strong>de</strong>s. Il me tirait en avant pour m'écarter du<br />

chemin, afin <strong>de</strong> pouvoir accueillir Miss Edna Murphy,<br />

qui se tenait <strong>de</strong>rrière moi. > (Kalton C. Lahue, « Continued<br />

Next Week. A History of the Moving Picture<br />

Sériai», University of Ok<strong>la</strong>homa Press. Norman,<br />

1964, p. 177)<br />

Restauration 1983-86: A partir d'un contr<strong>et</strong>ype<br />

f<strong>la</strong>m d'origine, établissement d'un matériel <strong>de</strong> conservation<br />

<strong>et</strong> <strong>de</strong> tirage saf<strong>et</strong>y (interpositif) <strong>et</strong> d'une<br />

copie mu<strong>et</strong>te <strong>de</strong> présentation. Traduction française<br />

<strong>de</strong>s intertitres par Dominique Haas. Réalisation, puis<br />

intégration <strong>de</strong>s intertitres dans <strong>la</strong> copie. Conformation<br />

<strong>de</strong> l'interpositif. Le matériel restauré concerne<br />

<strong>la</strong> version longue du film.<br />

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