tablettes numériques - Information dentaire

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Nouvelles
technologies
Tablettes
Gérard Duminil
L’extraordinaire évolution de l’informatique
et de ses dérivés amène sans cesse sur le marché
de nouveaux matériels. Actuellement, les téléphones
ne sont plus seulement des appareils destinés
à passer des communications, mais de véritables
ordinateurs dont les fonctions sont pratiquement
illimitées. Qui n’a pas son iPhone ® ,
son BlackBerry ® ou son Androïd ® ?
Ces “engins” se sont répandus très rapidement
dans le grand public ; à tous les coins de rue,
des gens pianotent laborieusement
sur leurs petits appareils. Ces « smartphones »,
équipés de programmes dédiés (les Apps),
remplissent toutes sortes de fonctions.
L’INFORMATION DENTAIRE n° 40/41 - 23 novembre 2011
tablettes numériques
utiles ou futiles ?
Sur les tablettes,
l’interface est conçue
pour que le contact
des doigts déclenche
l’exécution des actions.
Balayage, pincement
permettent de changer
de page ou de zoomer
dans l’image, etc.
Une nouvelle génération d’appareils est
apparue l’an passé, ce sont les « tablettes
», sorte d’ordinateurs sans clavier,
munis d’écrans tactiles sur lesquels fonctionnent les
mêmes applications que sur les smartphones.
Le propos de cet article est de présenter les modèles
en présence et d’en décrire les principales utilisations.
La première tablette sortie sur le marché en mars
2010 fut l’iPad d’Apple : 30 millions d’appareils vendus
la première année, et déjà une nouvelle version,
l’iPad2, est apparue (plus rapide, plus léger et plus
de fonctions). Cet extraordinaire engouement ne
pouvait laisser indifférents les autres constructeurs
qui proposent petit à petit des modèles pour prendre
des parts du marché (fig. 1).
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PArtS dE mArché En 2011 (%)
1. En 2011, l’iPad d’Apple représente presque
70 % des parts de marché, loin devant Androïd,
qui devrait combler son retard petit à petit avec
l’arrivée de nouvelles tablettes utilisant ce système.
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Les systèmes d’exploitation
Ces tablettes fonctionnent dans des environnements
logiciels différents, ce que
nous allons tout d’abord expliquer. Un
logiciel, appelé système d’exploitation (OS
= operating system), est à la base du fonctionnement.
C’est lui qui détermine les
types d’interactions entre le matériel et les
logiciels applicatifs, c’est-à-dire : l’interface
utilisateur (voir figure en première page).
Plusieurs OS coexistent actuellement :
Androïd, BlackBerry, iOS, Linux, MeeGo,
WebOS, Windows 8. Mais deux systèmes
dominent : IOS (Apple) pour iPad et
Androïd (Google) pour la majorité des
autres.
L’interface utilisateur est sensiblement la
même quel que soit l’OS, l’écran tactile est
tapoté pour entraîner des actions : lancer
un logiciel, faire défiler ou agrandir des
images, etc. Des capteurs d’accélération
adaptent le contenu de l’écran en mode
“portrait” (écran tenu verticalement) ou
en mode “paysage” (écran horizontal). Ces
dispositifs sont également utilisés dans certains
jeux pour diriger l’action. La différence
majeure concerne les programmeurs.
En effet, l’IOS d’Apple est un système
“fermé”, ce qui signifie que le développeur
doit soumettre son travail à Apple avant
la diffusion dans la boutique d’applications en ligne
(Appstore). Ce qui semble être une contrainte est en
fait une sécurité pour l’utilisateur. En effet, l’application
n’est autorisée à la diffusion qu’après vérification
qu’elle suit bien les recommandations d’interface et
que son fonctionnement est correct.
Androïd, pour sa part, est un système dit “ouvert” :
tout un chacun peut mettre à disposition, en ligne,
des applications sans véritable contrôle a priori. La
majorité d’entre elles fonctionnent, mais la diversité
des tablettes proposées sous Androïd rend les choses
un peu plus complexes en raison, par exemple, de la
diversité des tailles d’écran et des processeurs. Les
applications ne sont pas aussi à l’aise dans toutes ces
configurations différentes et, pire encore, des applications
malveillantes ont déjà circulé avec quelques
dégâts pour les utilisateurs.
Tableau I - Comparatif technique des trois systèmes
Marque Apple Archos Asus BlackBerry
Modèle IPad2 G9 Transformer Play Book
OS IOS 5 Androïd 3.0 Androïd 3.0 RIM OS
Taille
de l’écran
9.7 in 10.1 in 10.1 in 7 in
Résolution 1 024 x 768 1 280 x 800 1 280 x 800 1 024 x 600
Processeur / A5 / 1 GHz Cortex A9 Tegra Cortex Dual
Cadence
1,5 GHz
Core 1 GHz
RAM 16-32- 16 Gb / DD 32 Gb 16-32-64 Gb
64 Gb 250 Mo
Autonomie
batterie
10 h 10 h 7 h 8 h
Poids 601 g 755 g 1 320 g 425 g
Prix 489 - 813 € NC 650 € 499 - 699 €
Flash player Non Oui Oui Oui
3G Oui Non Non Oui (uniquement
avec téléphone
BlackBerry)
Caméras 2 1 frontale 2 2
Applications * * * * * * * * * * * * * * *
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Dell HP HTC Motorola Samsung
Streak 7 Touch Pad Flyer XOOM Galaxy Tab
10.1
Androïd 2.2 Web OS Androïd 2.3 Androïd 3.0 Androïd 3.0
7 in 9,7 in 7 in 10.1 in 10.1 in
800 x 480 1 024 x 768 1 024 x 600 1 280 x 800 1 280 x 800
Tegra 1 GHz Qualcomm/
1.2 GHz
Caractéristiques techniques
L’iPad d’Apple, premier arrivé sur le marché et
premier en parts de marché, sert de référence. La
dimension de l’écran a une diagonale d’environ 25 cm
(10 pouces) et s’établit comme un standard. Cette
dimension permet un visionnage confortable à distance
de lecture. Les tablettes de dimensions plus
réduites – Playbook de BlackBerry, Streak7 de Dell et
Flyer de HTC – ont des écrans de 18 cm (7 pouces), ce
qui les situe entre les smartphones (écran de 9 cm) et
le reste des tablettes. L’avantage est un encombrement
et un poids moindre, mais le confort d’utilisation s’en
ressent dans certaines applications (tableau 1).
Les processeurs, bien que différents, ont des performances
similaires, les variations mesurées sont peu
sensibles à l’utilisation.
La capacité mémoire est variable selon les modèles :
16 Gb est un peu juste si l’on doit stocker des médias
photos ou vidéo, 32 à 64 Gb conviennent parfaitement.
Qualcomm /
1.5 GHz
Tegra 2 /
1 GHz
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Tegra 2 /
1 GHz
16 Gb 16-32 Gb 16-32 Gb 32 Gb 16-32 Gb
6 h NC 6 h 10 h 9 h
439 g 740 g 420 g 730 g 599 g
300 € 480 - 499 €- 580 - 679 €
580 € 649 € 700 €
Oui Oui Oui Oui Oui
Oui Oui Oui Oui Oui
2 1 frontale 2 2 2
* * * * * * * * * * * * * * * *
tablettes numériques
L’autonomie de la batterie est un critère
important qui conditionne l’utilisation
nomade de ces appareils. Seul l’iPad ne peut
lire le format Flash ® d’Adobe ® , ce qui restreint
la lisibilité de certains sites Internet, cette
limitation devrait disparaître avec le développement
d’un nouveau langage HTML5 qui
tend à remplacer le flash dans la conception
des sites et devrait s’imposer comme standard
dans les mois à venir.
Toutes ces tablettes communiquent par WiFi
pour échanger des données ou consulter
Internet, et la majorité ont des versions 3G
assorties d’un abonnement téléphonique spécifique.
La présence de caméras est aussi un
standard : au moins une de face à des fins de
vidéoconversation, une autre éventuellement
au dos pour la prise de photos ou l’enregistrement
de vidéos. Il convient cependant de
noter que si la prise de photos avec les smartphones
est d’une utilisation très pratique, la
dimension des tablettes les rend peu propices
à cette fonction.
Le système Androïd est le plus répandu. La
version 3.0 qui vient d’apparaître a été conçue
plus particulièrement pour les tablettes, alors
que les versions précédentes étaient plutôt
destinées aux smartphones.
BlackBerry se distingue par un OS très
orienté BlackBerry ! En effet, cette tablette
ne peut se connecter en 3G que par l’intermédiaire
du smartphone de la même marque
en utilisant une liaison bluetooth entre les
deux appareils. Une très bonne sécurisation
de l’échange des données entre ces appareils
et les PC, ce qui peut séduire les entreprises
dont les collaborateurs ont à échanger entre
eux des données sensibles.
Le système d’exploitation IOS 5 qui
vient d’arriver chez Apple améliore encore les
fonctionnalités, notamment l’utilisation du
“Cloud”, le nuage. C’est un système de stockage
des données à distance dans des serveurs.
Les données sont synchronisées automatiquement
entre les divers appareils de l’utilisateur
(tablette, smartphone, ordinateur), ce qui en
garantit une mise à jour parfaite.
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Aux dernières nouvelles, HP aurait mis fin à la
production de sa tablette, et abandonné le langage
Web OS, laissant le seul stock fabriqué
se brader. Les acheteurs éventuels sont donc
dès le départ assurés qu’aucune évolution ne
sera disponible. Apple intente un procès pour
plagiat envers Samsung, entraînant un retard
de commercialisation de la Galaxy tab.
L’énorme marché potentiel attise toutes les
convoitises.
Mais à quoi peut servir
une tablette ?
Selon une étude commandée par Google
(avril 2011) portant sur un échantillon de
1 400 possesseurs de tablettes, 68 % des utilisateurs
passent au moins 1 heure à utiliser leur
tablette. 77 % répondent avoir diminué l’usage
de leur ordinateur depuis qu’ils en possèdent
une. 82 % ont un usage essentiellement à la
maison et 1 sur 3 affirme davantage utiliser sa
tablette que regarder la télévision. Seulement
11 % l’utilisent pendant des transports et 7 %
au travail.
La majorité des utilisations concerne les jeux
et l’accès aux médias (Internet, mail, nouvelles)
(fig. 2). Le format des tablettes les rend en
effet confortables pour consulter ses mails ou
se décontracter en jouant dans son fauteuil à
la maison ou dans sa chambre d’hôtel lors des
déplacements. Il est aussi agréable de visionner
un film pendant un long trajet en avion ;
l’autonomie de 10 heures les prend rarement
en défaut dans ce genre de situation.
Tous les modèles sont fournis prêts à l’utilisation
avec des applications de base : navigateur
Internet, messagerie mail, agenda, fichier de
contacts, bibliothèque musicale, vidéos, plans
et cartes, lecteur de livres électroniques, prise
de photos et gestion de photos. À ce sujet, une
tablette est un excellent moyen de sauvegarder
ses photos pendant les vacances afin de les
consulter plus agréablement, de les éditer et
de les transmettre aussitôt à ses proches par
mail ou via des réseaux sociaux (Mobile me,
Twitter, Facebook, Flickr, Picasa, etc.).
Toutes les utilisations listées permettent déjà
de bien utiliser son appareil. Mais l’offre s’est
cependant grandement étendue et diversifiée.
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UtiliSAtion dES tABlEttES En 2011
10
2. Graphique montrant le type d’utilisation des tablettes sur un échantillon
de 1 400 personnes.
Les utilisations
professionnelles sont
minoritaires pour
l’instant, mais cette
tendance va se modifier
dans un proche avenir
avec l’apparition
d’applications
spécifiques.
Les boutiques d’applications
ont des classements thématiques
pour permettre au
consommateur de faire plus
facilement son choix.
Les jeux, très nombreux, sont
des adaptations des jeux disponibles
sur ordinateur, soit
des jeux d’action pour lesquels
le déplacement de la tablette
conduit l’action, par exemple :
courses de voitures, labyrinthe,
combat, oiseaux fâchés
(angry birds), soit des jeux de plateau classiques (scrabble,
sudoku, monopoly, échecs, etc.).
Grâce aux livres numériques, il est aussi possible d’emporter
en voyage une pile d’ouvrages dans l’espace
réduit de sa tablette. Certains sont gratuits : ce sont tous
les classiques du domaine public, mais aussi les derniers
best sellers. La lecture sur tablette est agréable. Elle
évite notamment de perdre sa page, puisque le livre
se rouvre là où l’on s’est arrêté. La taille des caractères
est ajustable (pratique si l’on a oublié ses lunettes !).
La presse quotidienne ou magazine est aussi disponible
par le biais d’abonnements. Dans ce cas, une liaison
WiFi ou 3G est indispensable pour récupérer les mises
à jour.
Le tourisme compte de nombreuses applications : guides
touristiques, cartes, météo, navigation, horaires des
compagnies aériennes, possibilité de s’enregistrer en
ligne et de recevoir sa carte d’embarquement.
Les utilisations professionnelles sont minoritaires pour
l’instant, mais cette tendance va se modifier dans un
proche avenir avec l’apparition d’applications spécifiques.
Air France, par exemple, va équiper ses cockpits
L’INFORMATION DENTAIRE n° 40/41 - 23 novembre 2011

a
d’avion avec des iPad pour la consultation des documents
techniques à l’usage de pilotes. Des lecteurs de
fichiers PDF, Word ou encore Excel permettent par
ailleurs de travailler en déplacement. La frappe sur clavier
écran nécessite un peu d’adaptation, mais permet
sans problème de rédiger ses mails. Des accessoires
(claviers) sont disponibles pour certains modèles afin
de faciliter la saisie de texte. À noter l’astuce d’Apple
dans IOS 5 qui propose l’affichage d’un clavier scindé
en deux parties, ce qui facilite la frappe avec les deux
pouces tout en tenant l’écran.
Il existe déjà une grande variété de possibilités, grâce
à une très vaste bibliothèque d’applications. Apple
a franchi la barre symbolique des 500 000 approuvées
sur sa plateforme applicative pour IOS. En 34
mois d’existence, la performance est notable. Avec les
retraits, abandons et mises à la porte, le chiffre total
d’applications disponibles est moindre d’environ 20 %.
Aujourd’hui, la boutique compte 400 000 apps, dont
356 000 pour iPhone et iPod touch et 95 000 pour iPad
(les doubles comptes sont des applications universelles).
La forte croissance des applications Androïd et l’apparition
massive de tablettes dédiées à ce système réduisent
régulièrement l’écart.
Pour se procurer ces applications, rien de plus simple, il
suffit de se connecter à la boutique en ligne et de faire
son choix, l’application se télécharge et s’installe automatiquement
sur l’appareil.
Sur l’AppStore (Apple), les coûts sont faibles : 37 %
des applications sont gratuites, pour les autres, le prix
moyen est de 2,5 €. Parfois, l’application existe en deux
versions : l’une est limitée (“light”) et gratuite, l’autre
complète et payante. Cela permet de tester l’application
avant de l’acheter. Si vous vouliez vous procurer toutes
les apps proposées, il vous faudrait débourser plus de
633 000 €.
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3. image issue
de l’app orasphère
qui montre, avec
deux vidéos,
l’anatomie
dentaire
coronaire
et radiculaire.
a : bloc section
de dents ;
b : voyage
à l’intérieur
du canal ;
c : obturation
complétée.
tablettes numériques
b
c
Et dans notre exercice
professionnel ?
Bien entendu, ce qui vient d’être énoncé sur un plan
général présente aussi un intérêt dans le domaine professionnel.
Le navigateur donne accès aux sites Internet
de formation en ligne. Outil de communication par
excellence, la tablette devient un élément d’information
pour nos patients. Orasphere propose des vidéos
spectaculaires de l’anatomie dentaire et de l’anatomie
canalaire avec un voyage virtuel en 3D dans le canal.
Ces documents pédagogiques permettent d’argumenter
les traitements canalaires (fig. 3). Plusieurs autres apps
proposent ce même genre de service, mais nécessitent
une connexion Internet active et, pour la plupart, un
accès payant aux divers chapitres. Citons également
Checkdentpro…
Toujours dans le domaine de la communication, Bausch
Dental a édité DentalNavigator, une app propose de
superbes vues d’un crâne en 3D exécutant les mouvements
masticatoires. Il est possible d’orienter l’image
dans toutes les directions. Cette première partie est
gratuite, des compléments vidéo peuvent être acquis
pour illustrer les domaines de l’implantologie et de l’occlusion.
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4. Keynote,
déjà connu
sur mac, permet,
dans sa version iPad,
de préparer et de
présenter des visuels
de communication.
5. le temps par temps
de diverses situations
de dentisterie
restauratrice
est magnifiquement
illustrées dans l’app
de Gc.
6. les attachements
cm dental
en fonction des
indications des classes
d’édentation
7. comme
une carte de forme
traditionnelle,
les formes de bouche
défilent. choisissez
une forme et passez
votre commande
aussitôt.
30
Mais pourquoi ne pas préparer soi-même ses documents
de communication ? C’est possible avec l’app Keynote,
homologue de l’application homonyme sur Mac. Cela
permet de réaliser des présentations et de présenter les
fichiers préparés directement sur l’iPad ou sur l’ordinateur
(fig. 4). Connectez votre iPad à un vidéoprojecteur,
et votre conférence peut être partagée avec une assemblée.
L’iPad peut aussi servir de télécommande évoluée
pour piloter l’ordinateur, avec un retour image pour le
conférencier (app Keynote remote).
Des apps spécifiques sont proposées gratuitement par
des fabricants pour servir de catalogue ou de mode
d’emploi de leurs produits. GC décline ainsi sa gamme
de composites et leurs indications en techniques stratifiées
(fig. 5).
CM dental présente ses attachements en fonction
des indications des classes d’édentation ; chaque
pièce est décrite et consultable également en vue
3D (fig. 6). Thommen dental, fabricant suisse d’implants,
publie une élégante brochure en anglais de ses
produits.
Chez Candulor, l’app « Toothscout » est un catalogue
de formes qui permet la commande immédiate par mail
du choix que vous avez réalisé (fig. 7). Ludique, Teeth
Timer est un simple compte à rebours de la durée du
brossage des dents (fig. 8), éducatif pour les enfants,
mais assurément ne justifie pas à lui seul l’investissement
tablette !
Plus sérieusement, des applications qui sont
des transferts de bases de données FileMaker sont
utilisables sur iPad grâce à FileMaker Go. Ainsi, vous
pouvez établir votre dossier patient et son suivi chirurgical
et implantaire (Implant FollowUp de Logistic) (fig. 9).
Avec le développement de la CFAO, les armatures
de bridges complets sont réalisées dans des centres
d’usinage. Certains fabricants (GCtech par exemple)
peuvent vous transmettre les fichiers de conception
avant leur exécution, ce qui permet de les visualiser
sous tous les angles avec l’app iRhino avant de valider la
fabrication (fig. 10).
La saisie sur clavier vous incommode ?
Munissez-vous d’un stylet et utilisez Noteshell, l’interface
est celle d’un carnet sur lequel vous rédigerez vos
notes, vos prescriptions pour le laboratoire de prothèse
(fig. 11). Ces documents sont transmissibles par mail.
Et pour terminer : votre hebdomadaire dentaire
préféré est désormais disponible sur
iPad (fig. 12 et 13) ! Peut-être êtes-vous déjà en train de
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8. Adapté aux enfants, ce compte
à rebours montre les zones à brosser
de manière amusante.
9. Une véritable base de données
de l’activité implantaire sur iPad conserve
trace de vos actes, et assure le transfert
d’informations vers le patient
et vos correspondants.
10. irhino est un lecteur de fichier 3d qui
utilise les capacités de l’iPad pour visualiser
des fichiers exportés des logiciels de cAo.
11. noteshell permet d’annoter des photos
à la main et d’expédier ces documents
par mail.
%
32
lire cet article sur votre tablette. Dans ce cas, nul n’est
besoin de vous convaincre de la performance de ce
nouveau média. Sinon, rendez-vous sur l’App Store et
téléchargez l’ID, vous allez bénéficier d’un nouveau
moyen de lire L’Information Dentaire et d’interagir
avec elle : des liens vers les sites des annonceurs, de
la vidéo à portée de clic. Tous les abonnés ont accès
gratuitement à la version électronique.
14. les raisons d’utilisation d’une tablette plutôt qu’un ordinateur.
Conclusion
12 et 13. l’information dentaire
sur iPad, gratuit pour les abonnés !
Utiles ou futiles ? L’énoncé de ce panorama non exhaustif
des applications disponibles tend à montrer les possibilités
des tablettes et leur intégration dans le monde professionnel
et notre exercice en particulier. L’incroyable
engouement du public encourage les fabricants et programmeurs
à toutes sortes de développements dans ce
domaine. L’ordinateur de bureau n’est pas encore remplacé.
Les tablettes en sont un excellent complément,
une extension mobile du bureau, à l’aise dans presque
toutes les situations (fig. 14). Maintenant, s’il devait rester
un embarras, ce serait celui du choix.
Auteur
Gérard Duminil - DCD DSO
Correspondance
15 rue de France - 06000 Nice
gduminil@mac.com
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