Université de Bourgogne - HAL - INRIA
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tel-00849276, version 1 - 31 Jul 2013<br />
d’insuline (205, 206) ou <strong>de</strong> cholécystokinine (203, 207), la prise d’un antisérotoninergique<br />
(171, 208), d’antipsychotiques (209, 210) ou d’un inhibiteur opiacé (211), la prise d’alcool<br />
(212) ou <strong>de</strong> nicotine (213), au cours <strong>de</strong> la perte <strong>de</strong> poids (214, 215) [avec dans ce cas<br />
l’intervention <strong>de</strong>s opiacés endogènes (215)] ou <strong>de</strong> la prise <strong>de</strong> poids (209, 210, 216), chez le<br />
nouveau-né (217) et dans <strong>de</strong> nombreuses situations pathologiques comme l’obésité (218), la<br />
dépression (219-221), l’anorexie mentale (222, 223) ou les addictions (224). En outre, elle a<br />
été observée chez le rat (201, 225-227).<br />
Dans l’étu<strong>de</strong> que je présente, j’ai voulu voir si d’autres stimulations que les<br />
stimulations thermiques, olfactives et gustatives pouvaient engendrer une alliesthésie. Plus<br />
précisément, j’ai voulu étudier l’influence <strong>de</strong>s stimulations visuelles et auditives induites par<br />
différents programmes vidéo sur les sensations hédoniques (alliesthésie en rapport avec<br />
l’environnement) ainsi que les motivations à vouloir rester ou à quitter l’environnement<br />
imposé. L’étu<strong>de</strong> a été conduite chez 15 sujets en bonne santé.<br />
II – Travail effectué<br />
Les sujets (8 hommes, 7 femmes ; âge : 21 ± 4 ans) ont participé à cinq situations<br />
expérimentales randomisées (228) dans lesquelles l’environnement différait par les<br />
stimulations visuelles et auditives. Les situations avaient lieu l’après-midi (vers 16-<br />
17 heures), alors que les sujets étaient reposés, ou la nuit (entre 2-3 heures du matin) alors que<br />
les sujets étaient dans un état <strong>de</strong> fatigue important (ce qui était contrôlé par questionnaire).<br />
Les situations étaient les suivantes : jour sans programme vidéo [aucune stimulation<br />
sensorielle extérieure (Jour-Sans)] ; jour avec programme vidéo inintéressant [vidéo sur<br />
l’architecture du musée <strong>de</strong> Berlin, les Bisounours (Jour-Moins)] ; jour avec programme vidéo<br />
intéressant [film choisi parmi 10 (Jour-Plus)] ; nuit sans programme vidéo [aucune<br />
stimulation sensorielle extérieure (Nuit-Sans)] ; nuit avec programme vidéo inintéressant<br />
[vidéo sur le musée <strong>de</strong> Berlin, les Bisou-nours (Nuit-Moins)]. Dans chaque situation, les<br />
sujets étaient seuls dans une petite pièce (11.6 m 2 ) aux murs blancs, sans décoration ni meuble<br />
(Seul un lit était installé dans la pièce). Le plaisir lié à l’environnement et le désir <strong>de</strong> quitter la<br />
pièce étaient mesurés toutes les dix minutes et les sujets pouvaient sortir dès qu’ils le<br />
voulaient. Comme attendu, <strong>de</strong> jour, les notes hédoniques diminuaient au cours du temps dans<br />
les situations Jour-Sans et Jour-Moins mais augmentaient dans la situation Jour-Plus. Les<br />
réponses étaient opposées <strong>de</strong> nuit dans la situation Nuit-Sans. Ces résultats sont représentés<br />
sur la Figure 18.<br />
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