Untitled

Librairie Hatchuel
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ornés d’un riche décor de compartiments alternés garnis d’une résille et fers spéciaux
dorés, filets et palettes, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et vert bronze,
tranches jaspées (qqs petis accrocs), (4), xxxij, 501 p. et (4), 452 p., qqs rouss. 1 000 €
Première édition française, publiée l’année de l’originale anglaise.
Longtemps critiqué, cet ouvrage a été réhabilité par Keynes, notamment
pour avoir été l’un des seuls dans la production de l’économie
politique classique, à mettre en valeur le rôle de la demande et des
investissements dans la croissance économique.
"[Ce livre] apparaitra un jour plus grand que celui de Ricardo dont il
fut d'ailleurs un précurseur, quant à la théorie de la rente. Sur certains
points, il dépasse Keynes et émet des idées remarquables sur
les quantités économiques globales et le rôle des groupes sociaux »
(G.-H. Bousquet).
(Goldsmiths, 22768. Kress, C.576. Manque à Einaudi).
Cachet ex-libris d’un comité local de la C.G.T. (!)
Bon exemplaire, très bien relié à l’époque.
96 MALVAUX (Abbé de). Les moyens de détruire la mendicité, en rendant les mendiants
utiles à l’état sans les rendre malheureux, tirés des mémoires qui ont concouru
pour le prix accordé en l’année 1777, par l’Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres
de Châlons-sur-Marne. Chalons sur Marne, Seneuze, Paindavoine et se vend à Paris,
Delalain l’ainé, 1780. In-8, demi-veau de l’époque, dos lisse orné d’un décor de palettes,
large résille et fers spéciaux dorés, pièce de titre de maroquin bordeaux (qqs pet. accrocs
aux coif. et mors), viii, 512, (4) p. (31385) 700 €
Seconde édition revue, corrigée et augmentée par rapport à la première publiée l’année précédente.
« Excellent livre, bien supérieur encore à tous les essais tentés de nos jours » (Coquelin &
Guillaumin, II, 129).
« Moyens propres à supprimer la mendicité (politiques, moraux, coactifs, etc..). S’attacher à détruire
la mendicité illégitime. Ce n’est pas par les hôpitaux, jugés néfastes, mais par le travail qu’on aide les
mendiants, qu’ils soient valides ou invalides ; Malvaux admet néanmoins l’existence de bonnes œuvres,
de Monts-de-Piété, de loteries, etc. Enfin, il propose de supprimer ce qu’il estime être les sources
de la mendicité, telles l’usure, la prostitution, etc.. » (INED, 3039).
(Garnier, n°1337. Goldsmiths, n°12061).
97 [MARAT (Jean-Paul)]. Offrande à la Patrie, ou Discours au Tiers-Etat de France.
S.l., au Temple de la Liberté (Paris, février), 1789. In-8, cartonnage marbré à la Bradel,
pièce de titre de maroquin rouge, tranches marbrées, (1) f., 62 p. (30585) 1 500 €
Edition originale, rare, de la première intervention de Marat dans le processus révolutionnaire.
Gravement malade et se croyant condamné, « ne voulant pas quitter la
vie sans avoir fait quelque chose pour la liberté » dira-t-il en 1793, l’Ami
du Peuple offrit aux Etats-Généraux cet « hymne à l’espérance, dernier
conseil d’un soldat expérimenté ».
L’ouvrage est composé de cinq discours, véritable profession de foi de
Marat à l’aube de la Révolution : 1- Hommage aux philosophes du XVllle
siècle. 2- Appel à l’union. 3- Mise en garde au peuple. 4- Analyse de la
situation déplorable dans laquelle l’Ancien Régime a laissé la France.
5- Exposition des « six lois fondamentales du royaume ».
Ce texte, constitua, pour Marat lui-même une étape importante de son
évolution militante. Il se présentera par la suite régulièrement comme
“l’auteur de l’Offrande à la Patrie”.
(Fonds Lacassagne, p.3. Monglond, I, p. 196. Martin & Walter, n°22889).
Très bon exemplaire, très frais, bien relié.
Les photos des livres sont visibles sur www.hatchuel.com