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Librairie Hatchuel
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Première et unique traduction française de ce poème en prose sur la musique et ses usages, composé
par le poète, fabuliste, dramaturge et traducteur espagnol Tomás de Iriarte (1750-1791).
La traduction, due à l’avocat et poète normand J.B.C. Grainville, est accompagnée de notes et d’un
nouveau poème sur la musique, composé par François Antoine Lefebvre.
L’ouvrage est dédié, par le traducteur, au Conservatoire de Musique de Paris. Il contient la réponse
officielle de ses membres (Méhul, Cherubini, Lesueur, Gossec, Martini, Ernest, Assmann, Xavier
Lefevre, Duret), réponse prononcée en séance le 13 nivôse an 7, pour féliciter officiellement Grainville
de sa contribution. (Fétis, 4476. Cette traduction manque à Cortot).
Bel exemplaire, très frais, très bien relié.
110 MUSIQUE – LACASSAGNE (Joseph). Traité général des élémens du chant.
Paris, chez l’auteur, Veuve Duchesne et Versailles, Fournier, 1766. In-8, plein veau marbré
de l’époque (reliure usée), (1) f., (6), 188, (2) p., ouvrage entièrement gravé, pages
encadrées, qqs rousseurs. (32930) 400 €
Edition originale de cet ouvrage dans lequel l’auteur propose un système de simplification de la notation
par une seule clé.
« French theorist and teacher. He studied at the cathedral school in Marseilles, and later taught
music there. He then entered the priesthood and lived in Paris, where his patrons included the
dauphin and his wife, Marie Antoinette. [This book] is his most noteworthy publication. In it he proposed
to simplify the reading of music by using only one clef (a movable G clef) and only three time
signatures : 2, for simple duple metre ; 3, for simple triple metre ; and 2/3 for compound metre with
ternary subdivisions » (Grove Online). (Cortot, p. 102. Catalogue Fétis, 5854. Gregory, p. 142).
111 MUSIQUE – LULLY (Jean-Baptiste). Armide. Tragédie. Mise en musique par
Monsieur De Lully, Secretaire du Roy, & Sur-Intendant de la Musique de Sa Majesté ;
Représentée par l’Académie Royale de Musique en l’An 1686, & remise au Théâtre en
1724. Nouvelle édition. Paris, Jean-Baptiste-Christophe Ballard, 1725. In-folio (384 x
256 mm), plein veau brun de l’époque, dos à 6 nerfs orné de compartiments fleuronnés,
pièce de titre de maroquin bordeaux, tranches mouchetées rouges (accrocs aux coif.,
mors et coins, épidermures), 4 p. (titre, tables, catalogue des œuvres de Lully, privilège),
188 p., qqs rouss. (34927) 1 200 €
Troisième édition, donnée par le même éditeur que la première,
entièrement gravée par H. de Baussen, de la partition du chefd’œuvre
de Lully, illustrée de six ravissants bandeaux gravés par
Scotin et Desplaces d’après Duplessis. Placées en tête du prologue
et de chaque acte, ces gravures représentent des scènes d’Opéra.
Cette édition a été mise sous presse à l’occasion de la reprise de
l’opéra à l’Académie Royale de Musique au Palais Royal, le 9
novembre 1724.
Le catalogue des œuvres de Lully, à la page 4, recense 19 opéras ;
Armide est le dix-huitième de la liste.
La dernière « tragédie en musique » composée par Lully, sur un
livret de Philippe Quinault, inspirée par la « Jérusalem délivrée »
du Tasse. Considéré comme le sommet de la collaboration entre
les deux hommes, l’opéra obtint un immense succès dès sa première
représentation.
Cette édition d’Armide est rare. Un unique exemplaire à la BnF.
Un seul autre dans les bibliothèques françaises (B.M. de Moulins).
(British Library, Music Collections, I, 305. Manque à Cortot, Ecorcheville et Fétis).
Bon exemplaire.
MUSIQUE – ROUSSEAU (Jean-Jacques). Le Devin du Village. Paris, Mme Boivin, 1753. Cf.
item n°127.
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