Untitled

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Librairie Hatchuel
L’imprimerie était située dans le bâtiment même où logeait Robespierre chez le menuisier Duplay et
le journal était diffusé par le libraire Duplain, Cour du Commerce.
Robespierre l’a rédigé presque entièrement. Il contient des articles politiques et discours de sa plume,
des lettres, comptes rendus des séances de l’Assemblée Législative et du Club des Jacobins et des
nouvelles des opérations militaires. Le ton en est violent. Robespierre y dénonce Lafayette, y vitupère
la lâcheté de la Législative face à la Cour et aux ministres et y poursuit la polémique avec les
Girondins commencée aux Jacobins.
Les événements du 10 août ayant conduit à l’abrogation de la Constitution de 1791, Robespierre interrompit
pour journal pour faire paraitre des Lettres à ses commettans »(Claudine Cavalier).
(Deschiens, p. 130-131. Hatin, p. 227. Martin et Walter, V, 361. Monglond, II, 791. Tourneux, 10765).
Exemplaire dans sa première reliure, sans restauration.
129 ROUSSEAU (Jean-Jacques) - RECUEIL.
1- A Mr. D’Alembert (...) sur son Article Genève dans le VIIme volume de l’Encyclopédie,
et particulièrement sur le projet d’établir un théâtre de comédie en cette ville. Amster -
dam, Marc-Michel Rey, 1758. xviii, 264 p., (8) p. d’avis de l’imprimeur, errata, avis pour
le relieur et catalogue, titre noir et rouge.
2- Lettre sur la musique françoise. S.l., 1753. (1) f. de titre, (2) p. d’avertissement,
92 p.
3- Lettre de J.J. Rousseau, de Genève, à M. Grimm, Sur la réfutation de son Discours,
par M. Gautier (...). S.l.n.d. [i.e. Paris, Pissot, 1751], 31 p.
3 ouvrages reliés en un volume in-8, demi-veau de l’époque, dos lisse orné de guirlandes
dorées, pièce de titre de veau bronze, tranches rouges (coif. usées). (34877) 2 500 €
1- Edition originale. (Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535).
2- Véritable édition originale de premier tirage, avec l’avertissement en 2 p. « Le résumé des idées de
Rousseau sur la musique, le plus impitoyable des réquisitoires contre la musique française qui fit
scandale.
En manière de représailles, les musiciens de l’Opéra
brûlèrent Rousseau en effigie dans la cour du théâtre »
(Cata. B.N., n° 116).
(Bibliothèque Cortot, p. 171. Fétis, 3942. Dufour, n°31.
Gagnebin, V, 1819. Tchemerzine-Scheler, V, 529).
3- Edition originale de second tirage, réponse de
Rousseau au discours de Gautier paru dans le Mercure
de France d’octobre 1751.
Titre de départ. Titre courant : Lettre à M. Grimm.
Les p. 23 à 26 (f. B4 et B5) ont été réimprimées de
sorte que les p. 23 à 25 comptent 19 lignes au lieu de
22. L’adresse est restituée d’après le « Mercure de
France » de décembre 1751 et d’après la permission
tacite accordée à Pissot.
L’approbation censoriale datée du 23 octobre 1751, et
signée Remond de Sainte-Albine (p. 32), a été masquée
par un papillon.
« On peut penser que Pissot mit en vente l’opuscule
dès novembre 1751 avec l’approbation, puis la fit disparaître
après obtention de la permission tacite en même
temps probablement qu’il réimprima les p. 23-26 ».
(Dufour, n°26).
Cette première édition de la Lettre sur la Musique
Françoise est rare.
Bon exemplaire, relié à l’époque.
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