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Chapitre I Introduction : Objectif de l'étude - OATAO (Open Archive ...

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Dans un schéma implicite, chaque nœud interagit a priori avec l’ensemble <strong>de</strong>s autres<br />

nœuds <strong>de</strong> la structure. La résolution du système nécessite à chaque itération l’inversion d’une<br />

matrice pleine, ce qui se révèle très coûteux en temps <strong>de</strong> calcul.<br />

Dans un schéma explicite, en revanche, un nœud n’interagit qu’avec ses voisins<br />

immédiats. Cela implique qu’au cours <strong>de</strong> la résolution, seule la matrice [M] <strong>de</strong>s masses doit<br />

être inversée. La métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>s masses concentrées permettant <strong>de</strong> construire une matrice [M]<br />

diagonale, cette inversion est évi<strong>de</strong>nte et donc très rapi<strong>de</strong>.<br />

Par contre, la stabilité du calcul explicite, conditionnée par une bonne propagation <strong>de</strong><br />

l’information d’élément à élément, impose au calcul un pas <strong>de</strong> temps réduit dépendant du<br />

maillage et <strong>de</strong>s propriétés du matériau. Au contraire, certains schémas implicites sont<br />

inconditionnellement stables, ce qui autorise l’utilisation d’un pas <strong>de</strong> temps plus grand et<br />

réduit d’autant le nombre d’itérations nécessaires à la résolution du calcul. Cependant, l’usage<br />

montre que, en dynamique rapi<strong>de</strong>, on obtient, à précision équivalente, <strong>de</strong>s résultats à moindre<br />

coût temporel en explicite qu’en implicite.<br />

Les principaux avantages et inconvénients <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux schémas d’intégration sont<br />

repris dans le Tableau I-3 :<br />

EXPLICITE<br />

☹ Conditionnellement stable<br />

☹ pas <strong>de</strong> temps réduit<br />

☺ précision en Δt²<br />

☺ inversion <strong>de</strong> [M], diagonale<br />

☺ taille mémoire réduite<br />

☺ résolution élément par élément<br />

☺ robuste<br />

☺ faible coût CPU<br />

IMPLICITE<br />

☺ inconditionnellement stable<br />

☺ pas <strong>de</strong> temps géré par l’utilisateur<br />

☺ précision en Δt²<br />

☹ inversion <strong>de</strong> [M]+α[K], non diagonale<br />

☹ taille mémoire importante<br />

☹ Résolution globale, nécessite la<br />

convergence à chaque itération<br />

☹ pivots nuls, divergence<br />

☹ coût CPU important<br />

Tableau I-3 : Comparaison explicite-implicite<br />

Il existe aussi plusieurs techniques numériques pour représenter l’évolution <strong>de</strong> la<br />

structure.<br />

- La formulation lagrangienne : Les nœuds sont fixes par rapport à la matière. Le<br />

maillage se déforme avec la structure. Plus les distorsions sont importantes, moins<br />

les résultats sont précis, car quand les éléments s’écartent <strong>de</strong> leur géométrie <strong>de</strong><br />

référence, les fonctions <strong>de</strong> formes représentent mal la réalité.<br />

- La formulation Eulérienne : Les nœuds sont fixes dans l’espace et la matière<br />

s’écoule d’une maille à l’autre. Cette formule est adaptée à la gestion <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s<br />

déformations mais pose problème lorsque les conditions limites sont mobiles.<br />

- Les formulations enrichies La métho<strong>de</strong> ALE (Arbitrary lagrangian eulerian) est un<br />

intermédiaire entre les <strong>de</strong>ux précé<strong>de</strong>ntes formulations. La métho<strong>de</strong> XFEM<br />

(eXten<strong>de</strong>d Finite Element Method) permet d’enrichir les éléments avec <strong>de</strong>s fonctions<br />

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