pdf download, 22.6 MB - SwahiliWeb

REMERCIEMENTS
Nous tenons à exprimer ici toute notre gratitude, d'abord à nos
professeurs, MM. Pierre Alexandre, ~ii. Saleh et Mlle Aziza Abu
Bakar de l'Institut National des langues Orientales a Paris; Ã M.
Ahmed Sharif et A Mme AIwiya Saleh Omar, qui nous ont
prodiguà leurs encouragements et leur aide précieuse et bien
sû aux conteurs qui n'ont pas hésit a nous consacrer de
longues heures, Moalimo Tavela, Dady Maua, Mamake Zena,
Bbao Alimasi, tous du village de Marodoka.
Tuléar aoû 1979.
INTRODUCTION
La c6te nord-ouest de Madagascar, les Comores et la côt est
d'Afrique ont entretenu dans l'histoire des relations étroites
échangean produits, hommes et idées Elles constituent encore
aujourd'hui une unità culturelle, comme on peut le vérifie par
t'étud de la littératur orale. C'est ce qui explique que des îlot
de langue malgache se conservent bien vivants aux Comores
dans plusieurs villages de l'îl Mayotte (Gueunier, 1976), tandis
qu'a Madagascar subsistent dans plusieurs endroits des enclaves
de langues bantoues, comme les villages makoa de la régio de
Maintirano, ou le village swahiliphone de Marodoka, d'ou
proviennent les textes publié ici.
UN VILLAGE SWAHILIPHONE A. MADAGASCAR
Le village de Marodoka, connu administrativement sous le nom
de Ambanoro, à 4 kilomètre de Hell-Ville, chef-lieu de l'îl de
Nosy-Be, est aujourd'hui une modeste agglomératio d'agriculteurs
et de pêcheurs Il ne se distingue guèr a premièr vue des
villages voisins que par ses mosquées qui attestent qu'il s'agit
d'un village musulman, et par les ruines d'un ancien quartier
commerçant abandonnée à la végétatio Marodoka a en effet
7