THESE

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s’agit le plus souvent d’une hypertrophie de la partie proximale de
l’épididyme ou une dilatation de l’ensemble de celle-ci. Si l’obstacle est
ancien, il peut se produire d’un éclatement du canal épididymaire par
hyper-pression avec réaction scléreuse locale entraînant une zone hyperéchogène.
L’épididyme tuberculeux est caractérisé par la présence de
nodules indolores de la queue ou bipolaire avec des calcifications ou
encore une augmentation de l’ensemble de l’épididyme avec aspect
en signe de casque >> . Elle s’associe toujours à d’autres lésions
tuberculeuses sur le trajet du tractus urinaire. L’orchite chronique est très
rare. La forme granulomateuse présente des lésions hypo-échogènes
focales ou plus diffuses et rarement des calcifications. Elle simule un
processus tumoral multifocal.
5.1.3.2.2.3. Orchiépididymite bilharzienne (Schistosomiases
urogénitales) :
Le cycle des schistosomes est identique pour toutes les espèces ; seuls
changent les mollusques hôtes intermédiaires.
Deux modes d’action sont à la base des manifestations cliniques dans les
bilharzioses. La libération, dans l’organisme de l’hôte, de substances
étrangères, issus du métabolisme du parasite est à l’origine de toutes les
manifestations cliniques des phases initiales de la bilharziose.
Ultérieurement les œufs libèrent également de telles substances qui seront
responsable de la formation des granulomes bilharziens (bilharziomes),
lésions élémentaires dont l’accumulation réalisera tous les aspects
caractéristiques de la phase d’état.
La localisation préférentielle des pontes des schistosomes femelles dans
les branches viscérales du réseau hypogastrique (où les parasites peuvent
parvenir par les anastomoses avec le système porte, en particulier au
niveau du plexus hémorroïdal) explique la topographie des lésions de
l'appareil urogénital.