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Biodiversité : mon hôtel agit - Caribbean Tourism Organization

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TRAFFIC RECOMMANDE...<br />

Fiche d’information n° 3 – Les mollusques<br />

Des centaines d’espèces de mollusques sont consommées<br />

comme fruits de mer. La plupart de ces espèces ont une<br />

croissance rapide et sont très prolifiques. Elles ont donc tout<br />

le potentiel pour supporter des récoltes intensives. Les trois<br />

principaux groupes concernés par le commerce international<br />

des produits de la mer sont :<br />

• les bivalves – mollusques filtreurs ayant deux coquilles,<br />

comme les moules, les pectens et les huîtres ;<br />

• les gastéropodes – petits animaux du type escargot, comme<br />

le strombe rose ; et<br />

• les céphalopodes – animaux mobiles à corps mou, comme le<br />

calmar et la pieuvre.<br />

Si certaines espèces sont capturées dans le milieu naturel, les<br />

mollusques sont particulièrement importants car ils représentent<br />

environ 25 pour cent de la production aquacole <strong>mon</strong>diale. La<br />

Chine est le premier producteur au <strong>mon</strong>de, avec un peu plus<br />

de 80 pour cent de la production <strong>mon</strong>diale, suivie par le Japon,<br />

les États-Unis, la France, la Thaïlande, l’Espagne, la Nouvelle-<br />

Zélande et l’Italie. La plupart des mollusques utilisés comme<br />

fruits de mer sont des bivalves filtreurs qui se nourrissent en<br />

captant des particules en suspension dans l’eau. Cela les rend<br />

parfaitement adaptés pour l’aquaculture, puisqu’ils n’ont pas<br />

besoin d’être nourris. Les naissains, ou jeunes à l’état sauvage,<br />

sont collectés dans des zones de naissains naturels ou produits<br />

en écloseries, puis « élevés » sur diverses surfaces (plateaux,<br />

cordes, radeaux, etc.), au fond ou en suspension dans l’eau.<br />

L’aquaculture de bivalves a peu d’impact sur l’environnement<br />

marin puisqu’il n’y a pas d’alimentation avec de la farine ou<br />

de l’huile de poisson et donc pas de pression sur les autres<br />

pêcheries ni d’augmentation de l’apport en matière nutritives<br />

des eaux côtières. Les bivalves peuvent même rendre les eaux<br />

environnantes plus propres en éliminant par filtrage les matières<br />

nutritives et organiques. L’utilisation d’engrais, d’antibiotiques<br />

et d’autres substances chimiques est rare.<br />

L’élevage de mollusques présente néanmoins quelques risques<br />

d’impacts négatifs, comme les effets sur l’équilibre nutritif<br />

des fonds marins, l’introduction de maladies dans les stocks<br />

sauvages et les fuites d’espèces non indigènes qui peuvent<br />

dominer les stocks naturels.<br />

Au Royaume-Uni, la Soil Association a développé des normes<br />

pour certifier plusieurs bivalves comme biologiques, notamment<br />

les moules, les coquilles Saint Jacques (aussi appelées peignes)<br />

et les palourdes. Cette certification garantit que les méthodes<br />

d’élevage employées ont un impact négatif minimal sur le<br />

milieu environnant, que les déchets sont réutilisés et recyclés<br />

dans la mesure du possible, et que les méthodes de récolte<br />

sont respectueuses de l’environnement (par exemple, pas de<br />

dragage pour les coquilles Saint Jacques).<br />

LES PECTINIDÉS OU PECTENS<br />

Il existe plus de 360 espèces de Pectinidés (dont les coquilles<br />

Saint Jacques, les peignes, les vanneaux ou les pétoncles)<br />

que l’on trouve à peu près partout dans le <strong>mon</strong>de. Ils sont très<br />

prisés dans de nombreux pays et peuvent être servis cuits dans<br />

ou hors de leur coquille, ou crus sous forme de sushis ; ils sont<br />

commercialisés frais ou congelés.<br />

Les pectens constituent une espèce de grande importance<br />

économique dans l’océan Atlantique, avec des pêcheries aux<br />

États-Unis et au Canada. Les pectens consommés localement<br />

sont issus de stocks sauvages.<br />

Les pectens font l’objet d’un élevage dans 20 pays, les<br />

principaux producteurs étant la Chine et le Japon, suivis du<br />

Chili et du Pérou. Environ 15 espèces de pectens, représentant<br />

environ 60 pour cent de la production <strong>mon</strong>diale, sont élevées<br />

en aquaculture. On trouve des pectens d’élevage toute l’année,<br />

mais la vente de pectens frais peut être limitée dans certaines<br />

régions spécifiques pour des raisons de sécurité alimentaire.<br />

Problèmes relatifs à la conservation<br />

Le stock de pecten de l’Atlantique Nord est relativement sain<br />

et abondant ; il est bien géré, mais la population de l’Atlantique<br />

Central (de la Caroline du Nord à l’État de New York) est victime<br />

de la surpêche.<br />

Les pectens sont généralement capturés par dragage, et dans<br />

une moindre mesure au chalut, deux méthodes qui peuvent<br />

gravement endommager les fonds marins, avec souvent des<br />

captures accessoires de tortues de mer et de poissons. La<br />

fermeture de zones, la modification des engins de pêche et la<br />

limitation des captures peuvent permettre de réduire les captures<br />

accessoires de poissons, mais un grand nombre de tortues<br />

caouannes sont toujours blessées et tuées dans la région de<br />

l’Atlantique Central. La collecte manuelle par des plongeurs est<br />

certainement la méthode à privilégier pour récolter les pectens<br />

sauvages, puisque la plongée est limitée à moins de 30 mètres<br />

de profondeur, ce qui signifie que les populations vivant dans<br />

les eaux plus profondes sont protégées et servent d’effectif de<br />

reproduction. En Europe, les pectens collectés à la main par des<br />

plongeurs sont généralement de plus grande taille et de meilleure<br />

qualité que les pectens dragués.<br />

Les naissains pour l’élevage de pectens sont collectés dans le<br />

milieu naturel ou produits dans des écloseries et transplantés<br />

sur des sites dans des eaux côtières. Ils sont suspendus dans<br />

la colonne d’eau (récolte manuelle) ou déposés au fond de<br />

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