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Hémochromatose

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LES HYPERFERRITINEMIES<br />

EN MEDECINE INTERNE<br />

Dr V Loustaud-Ratti<br />

Service Pr Vidal Limoges


INTRODUCTION<br />

F LA FERRITINE : paramètre biologique de référence pour<br />

évaluer le stock en fer de l’organisme<br />

UNE FERRITINE BASSE: Facile!<br />

Mais une FERRITINE ELEVEE ?<br />

F plus de 50 % des HF ne sont pas associées à une surcharge en fer<br />

Questions:<br />

Quelle est la signification d ’une hyperferritinémie ?<br />

La ferritine est-elle un outil de dépistage en dehors des carences martiales?<br />

F coût du dosage : nomenclature B 70 (18.80 EUROS)


PROTEINES ET METABOLISME DU FER<br />

Protéine de transport : transferrine et son récepteur<br />

Saturation transferrine >0.45 = surcharge<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Protéine de stockage : ferritine<br />

IRP : Iron Regulatory Proteins<br />

régulation de la synthèse de la ferritine et de la transferrine<br />

surcharge : augmentation ferritine diminution transferrine<br />

carence : diminution de la ferritine augmentation de la transferrine<br />

Ferroportine : protéine de l ’excrétion du fer hors des cellules+++ pôle<br />

basal des entérocytes et autres cellules<br />

Hepcidine : hormone de synthèse hépatique, chef d’orchestre de<br />

l’absorbption et de la localisation cellulaire du fer en fonction des besoins


PROTEINES ET METABOLISME DU FER<br />

Hepcidine : hormone de synthèse hépatique, chef d’orchestre de l’absorbption et<br />

de la localisation cellulaire du fer en fonction des besoins<br />

Découverte de l’hepcidine par les Rennais en 2001 dans le modèle murin<br />

J Bio Chem 2001<br />

Institut Cochin : Nature Genetics 2003 (Gaël Nicolas)<br />

Souris génétiquement modifiées<br />

Hyperexpression du gène de l’hepcidine au niveau hépatique<br />

anémie (id anémie inflammatoire ou séquestration macroph du fer et<br />

hyperproduction d’hepcidine<br />

Perspective : inhiber la production d’hepcidine à la source ou élaboration<br />

d’antagonistes de l’hepcidine<br />

Absence d’expression du gène de l’hepcidine au niveau hépatique<br />

Tableau de surcharge ferrique majeure et décès. Si hepcidine inj survie<br />

Pourparlers avec société de biotechnologie européenne pour traduire<br />

l’hepcidine en molécule pharmaceutique utilisable chez l’homme


Transferrine<br />

Récepteur<br />

Transferrine<br />

Saturé<br />

cellule<br />

ferritine<br />

Pôle basal<br />

ferroportine<br />

Gène IRE<br />

Hepcidine


GENETIQUE ET SURCHARGE EN FER<br />

<br />

1996 : découverte du gène HFE mais mécanisme de l ’hyperabsorption du fer<br />

non élucidé<br />

Mutation C282Y chromosome 6<br />

• HFE2 : hémochromatose juvénile, chromosome 1, identification ?<br />

2000 : Récepteur 2 à la transferrine (TFR2) : Homozygotie Y250X chromosome 3<br />

Familles italiennes et portugaises.<br />

<br />

2001 : Mutation du gène de la ferroportine 1 (SLC11A3) surcharge ferrique avec<br />

hyperferritinémie, saturation normale ou peu augmentée, surcharge réticuloendothéliale,<br />

saignées moins bien tolérées.Transmission familiale dominante<br />

<br />

2002 : <strong>Hémochromatose</strong> juvénile par mutation du gène de l’hepcidine


GENETIQUE ET SURCHARGE EN FER<br />

<br />

1996 : découverte du<br />

HFE<br />

gène<br />

1<br />

HFE mais mécanisme de l ’hyperabsorption du fer<br />

non élucidé<br />

Mutation C282Y chromosome 6<br />

HFE 2<br />

• HFE2 : hémochromatose juvénile, chromosome 1, identification ?<br />

HFE 3<br />

2000 : Récepteur 2 à la transferrine (TFR2) : Homozygotie Y250X chromosome 3<br />

Familles italiennes et portugaises.<br />

<br />

<br />

2001 : Mutation du gène de la ferroportine<br />

HFE<br />

1 (SLC11A3)<br />

4?<br />

surcharge ferrique avec<br />

hyperferritinémie, saturation normale ou peu augmentée, surcharge réticuloendothéliale,<br />

saignées moins bien tolérées.Transmission familiale dominante<br />

HFE 6<br />

2002 : <strong>Hémochromatose</strong> juvénile par mutation du gène de l’hepcidine


HEMOCHROMATOSE GENETIQUE HFE1<br />

HFE 1 chromosome 6 (Nat Genet 1996, 13, 399- 408)<br />

H63D<br />

H65C<br />

Fer lié à la transferrine<br />

HEPCIDINE ?<br />

Béta 2 microglob<br />

S<br />

S<br />

Re de la transferrine<br />

Membrane plasmatique<br />

Pas de mutation C282 Y : lien normal avec la béta 2 microglobuline.<br />

HFE joue son rôle régulateur


HEMOCHROMATOSE GENETIQUE<br />

HFE 1 chromosome 6 (Nat Genet 1996, 13, 399- 408)<br />

H63D<br />

H65C<br />

Fer lié à la transferrine<br />

HEPCIDINE?<br />

Béta 2 microglob<br />

S<br />

S<br />

Re de la transferrine<br />

Membrane plasmatique<br />

C282 Y empêche le lien avec la béta 2 microglobuline : le fer rentre en masse. HFE ne joue<br />

plus son rôle régulateur.


HEMOCHROMATOSE GENETIQUE<br />

En France, la mutation C282Y à l ’état homozygote est<br />

quasiment exclusive.<br />

Elle correspond à 96 % des phénotypes hémochromatose<br />

(Italie : 79 %).


EXPRESSION PHENOTYPIQUE<br />

Elle évolue en trois phases :<br />

* de 20 à 30 ans : asthénie, ostéoarthropathie, cytolyse<br />

* de 40 à 50 ans : diabète, cirrhose, cardiomyopathie,<br />

hypogonadisme,<br />

* > à 50 ans : cancer du foie.


LE DEPISTAGE GENETIQUE FAMILIAL<br />

Information et consentement écrit. Remise par le médecin<br />

On ne demande que la mutation C282Y<br />

Pas de prise en charge<br />

Il se fait chez les parents, dans la fratrie, chez les enfants.<br />

La loi interdit la pratique du génotypage chez le sujet mineur.<br />

ÖOn peut proposer le génotypage chez le conjoint.<br />

ÖSinon, le génotypage peut se faire à partir de l ’âge de<br />

15 - 17 ans.


L ’EXPRESSION PHENOTYPIQUE<br />

La pénétrance est variable et souvent incomplète.<br />

ÖElle varie en fonction du sexe :<br />

* Hommes 25 - 40 ans : expression si saturation supérieure à 50<br />

% constante mais variable<br />

* Femmes 35 - 50 ans : expression si saturation supérieure à 45<br />

% dans seulement 50 % des cas.<br />

ÖFacteurs acquis ou génétiques<br />

¥facteurs exogènes augmentant la surcharge ferrique<br />

¥polymorphisme génétique (interactions avec les protéines jouant un rôle dans le<br />

métabolisme du fer).


QUELLE EST LA SIGNIFICATION<br />

D ’UNE HETEROZYGOTIE C282Y ?<br />

- L ’index hépatique en fer est le même dans la population C282Y et<br />

la population non mutée. La saturation de la transferrine n ’est pas<br />

différente dans les deux groupes.<br />

- Seule la mutation C282Y - H63D à l ’état de double hétérozygotie<br />

s ’associe à une petite surcharge en fer (Feder Nat Genet 1996)<br />

Et à une petite augmentation de la saturation de la transferrine.


QU ’EN EST-IL DE LA MUTATION H63D ?<br />

L’hétérozygotie H63D correspond à un simple<br />

polymorphisme génétique sans conséquence clinique.<br />

L ’homozygotie H63D s ’associe à une augmentation de la<br />

saturation de la transferrine mais pas d ’augmentation de<br />

la ferritine (Moirand Gastroenterology 1999).


FACTEURS FAVORISANT L ’EXPRESSION<br />

DES HETEROZYGOTIES C282Y - H63D,<br />

DE LA DOUBLE HETEROZYGOTIE H63D ET C282Y<br />

ET DE L ’HOMOZYGOTIE H63D<br />

* Insulinorésistance<br />

* Alcool<br />

* Cirrhose<br />

* Porphyrie cutanée tardive


GENETIQUE ET SURCHARGE EN FER<br />

HEMOCHROMATOSE GENETIQUE :<br />

HFE2 : hémochromatose juvénile, chromosome 1, transmission auto récessive<br />

Mutations : gène de l’hémojuvéline (OMIM 602390) située en 1q21<br />

Ou gène de l’Human antimicrobial peptide (HAMP, OMIM606464)<br />

Clinique : adultes jeunes 15 - 25 ans<br />

­<br />

Hospitalisation urgence : insuffisance cardiaque ou cirrhose<br />

décompensée + hypogonadisme<br />

Pas de mutation C282Y<br />

­ Recours thérapeutique :<br />

- Vitamine C mobilise le fer à partir du cœur,<br />

- Traitement par DESFERAL et saignées : efficacité +++ évite la double<br />

transplantation (Am J Human Genet 1999, 64 - 1388-93)


GENETIQUE ET SURCHARGE EN FER<br />

HEMOCHROMATOSE GENETIQUE :<br />

Hepcidine : 2001 équipe rennaise : son absence est responsable dans<br />

le modèle murin de surcharge en fer<br />

Description d ’une hémochromatose juvénile par mutation du gène de<br />

l ’hepcidine : situé en 19q13<br />

atteinte cardiaque gravissime et insuffisance endocrinienne majeure<br />

première ou deuxième décennie<br />

différente de l ’HJ classiquement liée au chromosome 1 dont le gène<br />

n ’est pas identifié.<br />

Pigeon C J Biol Chem 2001; 16 : 7811-9<br />

Nicolas G Proc Natl Acad Sci USA 2001; 98 : 8730-5<br />

Roetto A Blood 2002; 100 : 733- 4


GENETIQUE ET METABOLISME DU FER<br />

<br />

Syndrome hyperferritinémie cataracte<br />

Ë<br />

autosomal dominant<br />

Ë<br />

cataracte nucléaire congénitale symptômes ou non<br />

Ë<br />

Ë<br />

4 mutations décrites sur le gène IRE (iron responsive element) de la<br />

sous-unité L : augmentation de la L ferritine (non régulée par le fer)<br />

par hyperproduction cellulaire (cataracte?)<br />

Ö sujet jeune hyperferritinémie sans surcharge = examen ophtalmologique


PRINCIPALES ETIOLOGIES RECONNUES<br />

DANS LA LITTERATURE<br />

HYPERFERRITINEMIES PAR SURCHARGE<br />

& Surcharges primitives<br />

<strong>Hémochromatose</strong> génétique<br />

& Surcharges secondaires par fréquence<br />

Ø hépatosidérose dysmétabolique<br />

Øalcool<br />

Øanémies chroniques<br />

Øporphyrie cutanée tardive<br />

Øtransfusions érythrocytaires multiples<br />

Øinsuffisance rénale chronique dialysée (avant érythropoïétine)<br />

ØSIDA (stade avancé)


PRINCIPALES ETIOLOGIES RECONNUES<br />

DANS LA LITTERATURE<br />

HYPERFERRITINEMIES PAR SURCHARGE<br />

& Surcharges rares<br />

acéruléoplasminémie congénitale (coeff sat normal)


PRINCIPALES ETIOLOGIES RECONNUES<br />

DANS LA LITTERATURE<br />

HYPERFERRITINEMIES SANS SURCHARGE<br />

& Syndromes inflammatoires<br />

Maladies inflammatoires chroniques dont les pathologies<br />

de système<br />

Infections<br />

& Lyses cellulaires<br />

cytolyse hépatique aigüe ou chronique (ferritine non glycosylée)<br />

tumeurs solides ou hémopathies malignes (glycosylation faible<br />

ou nulle)<br />

& Les syndromes hémophagocytaires<br />

& Maladie de Still


PRINCIPALES ETIOLOGIES RECONNUES<br />

DANS LA LITTERATURE<br />

HYPERFERRITINEMIES SANS SURCHARGE<br />

Pathologies à part<br />

Dysthyroïdies<br />

Syndrome hyperferritinémie cataracte héréditaire<br />

Maladie de Gaucher


Quelques commentaires: Ferritine et<br />

inflammation<br />

La ferritine est une protéine de l ’inflammation.<br />

a) Hyperferritinémie majeure non corrélée aux autres protéines de<br />

l ’inflammation = rechercher une autre cause que l ’inflammation<br />

b) Une ferritine normale ou discrètement élevée au cours d ’un<br />

syndrome inflammatoire majeur = rechercher la carence martiale<br />

(anémie non spécifique); intérêt de la ferritine érythrocytaire


Quelques commentaires: Ferritine et STILL<br />

[ maladie inflammatoire<br />

hépatites aigües<br />

hémophagocytose<br />

mais aussi<br />

[ Van Reeth : diminution de la fraction glycosylée 3.7%<br />

(vs 65 % chez les témoins, 30.2% autres M de Système)<br />

(J Rheumatol, 1994)<br />

Outil diagnostique dans les atteintes articulaires fébriles?


Quelques commentaires: Ferritine et cancer<br />

"Mécanismes possibles :<br />

- cellules néoplasiques : isoferritine acide glycosylation faible<br />

ou nulle<br />

- réponse inflammatoire : glycosylation normale<br />

- transfusions répétées : ferritine basique glycosylée<br />

- insuffisance hépatique<br />

"Taux élevés : marqueur de métastase et évolutif<br />

hépatoK, ovaire, neuroblastomes, tm germinales,<br />

mélanomes<br />

poumons, sein<br />

LMC, LMNH<br />

"Taux modérés ou bas : TD et urogénitaux


Syndrome hyperferritinémie cataracte<br />

Ëautosomal dominant<br />

Ëcataracte nucléaire congénitale symptômes ou<br />

non<br />

Ë4 mutations décrites sur le gène IRE (iron<br />

responsive element) de la sous-unité L :<br />

augmentation de la L ferritine (non régulée par le<br />

fer)<br />

par hyperproduction cellulaire (cataracte?)<br />

Ösujet jeune hyperferritinémie sans surcharge =<br />

examen ophtalmologique


METHODOLOGIE<br />

ETUDE RETROSPECTIVE<br />

PATIENTS CONSECUTIFS<br />

RECRUTES SUR 3 ANS<br />

EN HOSPITALISATION<br />

REPONDANT AU CRITERE D ’HYPERFERRITINEMIE ><br />

240 ng/ml<br />

> 300 ng/ml


269 DOSSIERS EXPLOITABLES<br />

F moyenne d’âge : 64 ans (extrêmes de 20 et 95<br />

ans)<br />

F sex-ratio H/F : 1,6<br />

F motifs d’hospitalisation :<br />

- variés<br />

- HF dans 9 cas


OBJECTIFS<br />

F déterminer les ≠ étiologies d’une ferritine<br />

élevée dans un recrutement de Médecine<br />

Interne<br />

F étudier la signification biologique d’une<br />

ferritine élevée<br />

F déterminer une CAT pratique devant une HF


METHODES STATISTIQUES<br />

ÖLes comparaisons de moyennes : test t de Student ou analyse<br />

de variance (ANOVA) en fonction de la taille de l ’échantillon)<br />

ÖLes corrélations : test r de Pearson ou rho de Spearman en<br />

fonction de la taille de l ’échantillon<br />

ÖLe degré de signification a été retenu pour un risque<br />

alpha = 0.05


RESULTATS GLOBAUX


syndrome inflammatoire : 61 % des cas<br />

anémie : 63 % des cas


HYPERFERRITINEMIES : REPARTITION DES ETIOLOGIES<br />

12 %<br />

12 %<br />

3 % 2 %2 %<br />

29 %<br />

Hépatopathies<br />

Pathologies malignes<br />

Infections<br />

Maladies systémiques<br />

Divers<br />

Lyses cellulaires<br />

<strong>Hémochromatose</strong>s primitives<br />

Hémophagocytoses<br />

19 % 21 %<br />

18 % des patients ont 2 ou plus pathologies associées


pathologies associées : 11 %


**PATHOLOGIES ASSOCIEES 19,6 %


pathologies associées : * 18 %


RESULTATS EN FONCTION DES<br />

ETIOLOGIES


LES HEPATOPATHIES<br />

n = 100


syndrome inflammatoire : 30 % des cas<br />

cirrhose : 5 % des cas


Les hépatosidéroses dysmétaboliques (n = 32) :<br />

caractères cliniques et paracliniques<br />

F sexe masculin (Sex ratio 7)<br />

F âge moyen (55.8 +/-12.6)<br />

F pléthorique<br />

F pas de pathologie associée le plus souvent<br />

F pas d’expression clinique de la maladie<br />

F un élément du syndrome X dans plus de 95 % des cas :<br />

- BMI >25 : 78 %<br />

- HTA : 34%<br />

- dyslipidémie : 68 %<br />

- perturbation du métabolisme glucidique : 41 %<br />

F HF modérée et CS normal dans 76 % des cas


Les hépatites chroniques C (n = 22) :<br />

caractères cliniques et paracliniques<br />

F sexe masculin (sex ratio 2.1)<br />

F âge moyen (53.7 +/- 14.5)<br />

F hépatite chronique active : score de Knodell moyen 8,9 +/-<br />

3,3<br />

F réalisation du dosage à la recherche d’un facteur de<br />

résistance au traitement<br />

F HF faible (59% 1000), 50 % sat > 0.45)


563 614 483 1120 4829 593<br />

moyenne des taux de ferritine en ng/ml<br />

le CS et le fer sérique sont significativement plus élevés vs autres<br />

étiologies<br />

corrélation faible entre ferritine et CS<br />

les HCC et les hémochromatoses ont un CS plus élevé vs HSD


LES PATHOLOGIES MALIGNES<br />

n = 68


F Tumeurs solides : 26 cas<br />

poumon (5), foie (4), prostate (4), sein (3), rein<br />

(3) ...<br />

F Hémopathies : 44 cas<br />

myélodysplasies (14), lymphomes (12), sd<br />

myéloprolifératifs (8), myélomes (6)...<br />

F métastases : 13 %<br />

F syndrome inflammatoire : 72%<br />

F pathologies associées : 34 %


ê<br />

FDans les pathologies malignes, les taux de ferritine (1246 ng/ml +/-<br />

1903) sont significativement plus élevés vs autres étiologies (p < 0,0002)


LES INFECTIONS n = 60


F infection bactérienne dans 97 % des cas<br />

F broncho-pneumopathies (12) infections des voies urinaires (8)<br />

digestives (6), ostéoarthrites (6), endocardites (5)...<br />

F syndrome inflammatoire : 97 % des cas<br />

F fer sérique normal ou diminué : 77 % des cas<br />

F le CS est significativement plus bas vs autres étiologies (p < 0,001)


ê<br />

moyenne des taux de ferritine : 793 ng/ml +/- 1259


LES MALADIES DE SYSTEME<br />

n = 38


n<br />

Maladie de Horton 7<br />

Polyarthrite rhumatoïde 6<br />

Syndrome de Gougerot 5<br />

Périartérite noueuse 4<br />

Dermatopolymyosite 3<br />

Vascularite X 3<br />

Lupus 2<br />

Maladie de Still de l'adulte 2<br />

Sarcoidose 1<br />

Maladie de Crohn 1<br />

Maladie de Whipple 1<br />

Granulomatose systémique 1<br />

Amylose 1<br />

Syndrome de Sharp 1<br />

l syndrome inflammatoire : 58 %<br />

l pathologies associées : 29 %


moyenne des taux de ferritine : 524 ng/ml +/- 266<br />

ê


PATHOLOGIES DIVERSES<br />

n = 38


n<br />

Maladies thrombo-emboliques 10<br />

Syndromes inflammatoires non documentés 7<br />

Hyperferritinémies isolées 4<br />

Arthrites microcristallines 3<br />

Dysglobulinémies monoclonales 2<br />

Insuffisance rénale chronique 2<br />

Péricardite 1<br />

Méningoencéphalite 1<br />

Cholécystite chronique 1<br />

BOOP 1<br />

Hyperthyroïdie 1<br />

Hyperparathyroïdie 1<br />

Ataxie cérébelleuse dégénérative 1<br />

PTAI 1<br />

Dénutrition sévère 1<br />

Acido-cétose 1<br />

l Syndrome<br />

inflammatoire : 71 %<br />

l MTE isolée dans<br />

4 cas / 10


LYSES CELLULAIRES<br />

n = 10


Hémolyses*<br />

IDM<br />

pancréatite aiguë<br />

8 cas<br />

1 cas<br />

1 cas<br />

l Syndrome inflammatoire<br />

: 55,5 %<br />

l<br />

pathologies associées<br />

: 40 %<br />

* auto-immunes 4<br />

anémies constitutive 2<br />

médicamenteuses 1<br />

indéterminée 1


moyenne des taux de ferritine : 623 ng/ml +/- 359<br />

ê


DISCUSSION


Comparaison avec l’étude de Lee Mark<br />

(The Am J of Med, 1995)<br />

Etude rétrospective des hyperferritinémies >1000<br />

% id de pathologies associées (17%)<br />

Tumeurs malignes et foie sont les 2 causes pp de<br />

ferritine élevée<br />

Les hémochromatoses secondaires ont les valeurs les<br />

plus élevées; Lee n ’a pas d ’hémophagocytose<br />

Le VIH est la 3è cause infectieuse chez Lee<br />

Pas de corrélation ferritine, CS et CRP


DISCUSSION (suite)<br />

Óles pathologies associées à une surcharge en fer<br />

" intérêt diagnostique de l’analyse moléculaire du<br />

gène HFE<br />

" l’individualisation récente du syndrome HSD<br />

modifie les critères diagnostiques de surcharge en fer<br />

lien avec la stéatose et la stéatofibrose non alcoolique<br />

(NASH)<br />

surcharge en fer = pour le foie fibrose<br />

et risque vasculaire théorique, carcinogénèse


DISCUSSION (suite)<br />

Ð les pathologies non associées à une surcharge en fer :<br />

$ HF et cancers<br />

Mais dans cette série tous les cancers étaient<br />

symptomatiques<br />

Bilan paranéoplasique peu raisonnable ?<br />

Doit-il être discuté si ferritine >1000? Exhaustif ou limité au<br />

dépistage non invasif?<br />

Notre attitude...


DIAGNOSTIC D ’UNE<br />

HYPERFERRITINEMIE<br />

CAT


HYPERFERRITINEMIE CAT<br />

CS normal ou abaissé < 0.45 CS >0.45<br />

- CRP surcharge en fer<br />

- transaminases secondaire<br />

- paramètres du SD X oui non<br />

alcool,séro VHC VIH<br />

- Ferritines majeures transfusions X gène HFE<br />

- ferroportine 1 haptoglobine<br />

- HF / Cataracte sidéroblastes<br />

- Acéruléoplasminémie<br />

- Bilan paranéoplasique ? + HG<br />

ferritine >1000<br />

ou ALAT aN<br />

ou gros foie<br />

HG non liée<br />

à HFE?<br />

SAIGNEES<br />

PBH


CONCLUSIONS SUR CETTE<br />

ETUDE<br />

les 2 principales limites sont :<br />

" le caractère rétrospectif, patients<br />

hospitalisés<br />

" le % élevé des pathologies associées<br />

intérêt des isoferritines :<br />

isoferritines acides<br />

sous-unités glycosylées<br />

ferritine intra-érythrocytaire


CONCLUSIONS GENERALES<br />

paramètre biologique non spécifique<br />

faible valeur discriminative de l’élévation des taux<br />

interférences majorantes nombreuses<br />

association ferritine et CS élevé surcharge en fer


Le dosage de la ferritine sérique n ’est pas un<br />

examen de première intention<br />

Il doit être orienté par un contexte clinique ….

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