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L'IT, partenaire du Business - ITnation

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LUXEMBOURG<br />

JUIN 2008 / N°11<br />

CASE CHOICE LE GRAND DOSSIER ACTUAL IT<br />

Fortis<br />

À la trace<br />

p.18<br />

LuxConnect<br />

Futur incubateur<br />

p.48<br />

Telin<strong>du</strong>s PSF<br />

Sécurité d'abord<br />

p.71<br />

LE GRAND DOSSIER INFRASTRUCTURE • Spécial Datacenter & Green IT<br />

<strong>L'IT</strong>, <strong>partenaire</strong><br />

<strong>du</strong> <strong>Business</strong><br />

LE GRAND ENTRETIEN<br />

Michel Dauphin,<br />

Directeur des Systèmes d’Information<br />

et Technologie Luxembourg<br />

FORTIS BANQUE<br />

LUXEMBOURG<br />

EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50<br />

: Les meilleures offres d’emploi IT au Luxembourg - P39<br />

2100000 002818


10703_FSC_UK_Parcel.indd 1 8/04/08 10:33:06


© Photography Raoul Somers<br />

est un magazine<br />

83 rue de Hollerich<br />

L-1741 Luxembourg<br />

Grand-Duché de Luxembourg<br />

T. +352 26 10 86 26<br />

F. +352 26 10 86 27<br />

E. info@itnews.lu<br />

Internet : www.itnews.lu<br />

Eric Busch<br />

Directeur de la publication<br />

eric.busch@itnews.lu<br />

Raphaël Henry<br />

Rédacteur<br />

M. +352 691 99 11 57<br />

raphael.henry@itnews.lu<br />

Delphine Reuter<br />

Journaliste<br />

M. +352 691 99 78 87<br />

delphine.reuter@itnews.lu<br />

Émilie Mounier<br />

Project Manager<br />

M. +352 691 99 11 56<br />

emilie.mounier@itnews.lu<br />

Géraldine Barbaut<br />

Project Manager<br />

M. +352 691 99 78 61<br />

geraldine.barbaut@itnews.lu<br />

Aurélie Rebel<br />

Assistante de pro<strong>du</strong>ction<br />

aurelie.rebel@itnews.lu<br />

Photography Raoul Somers<br />

www.raoulsomers.lu<br />

Remerciements à Martin Dieterle<br />

(magasin carré rouge)<br />

www.carrerouge.lu<br />

Photos<br />

ITnews 2.0<br />

www.itnews.lu<br />

Layout<br />

Piranha et Petits Poissons Rouges<br />

itnews@piranha.lu<br />

Abonnements<br />

Luxembourg 75,- € - Europe 85,- €<br />

www.itnews.lu<br />

ITnews 2.0, anciennement LuxBox<br />

IBAN LU53 0030 7526 7288 1000<br />

BIC BGL : BGLLLULL<br />

TVA LU 19730379<br />

RC Luxembourg B 95210<br />

Maison d’éditions<br />

Autorisation d’établissement N° 102739<br />

© Toute repro<strong>du</strong>ction, même partielle, est<br />

soumise à l’approbation écrite préalable de<br />

l’éditeur. Tous droits réservés. ITnews2.0<br />

est membre de Luxorr - Luxembourg<br />

Organization For Repro<strong>du</strong>ction Rights -<br />

info@luxorr.lu<br />

L’IT de l’avenir<br />

Le retour à l’essentiel : nombreux sont celles et ceux qui y croient en matière d’infrastructure…<br />

L’essentiel de l’IT, c’est de supporter l’information. Or, depuis qu’internet est devenu le premier<br />

vecteur de l’information et qu’il s’agit aussi <strong>du</strong> canal majeur de diffusion d’applications d’entreprise,<br />

il est de plus en plus critique de pouvoir compter sur les fondements de l’IT, aussi en<br />

termes d’infrastructure. Aujourd’hui, une salle IT doit être capable de soutenir un business qui<br />

est prêt à doubler… ou à être ré<strong>du</strong>it de moitié. Alors comment tirer le meilleur d’une architecture<br />

technique qui n’est pas capable de s’adapter au contexte changeant des affaires ?<br />

Les nouveaux datacenters sont donc là pour prévoir l’avenir.<br />

Ils sont taillés dans le roc (dédoublement des éléments techniques, redondance parfaite,<br />

sécurité des accès et de l’autonomie…), tout en gardant une agilité extrême. Cela est vrai<br />

tant pour les carrier hotels (les centres de colocation), que pour les business hosters (les<br />

centres de managed services, soit l’infrastructure et les logiciels), ou même pour les datacenters<br />

internes. Pour conserver à la fois cette souplesse et pouvoir garantir au business le<br />

meilleur time-to-market possible, l’infrastructure d’aujourd’hui fait appel à la virtualisation et à<br />

des solutions de self-healing. L’infrastructure a alors la capacité de s’auto gérer pour le plus<br />

grand bien des métiers.<br />

Cette notion de dynamisme dans l’infrastructure est assez nouvelle : pendant des années,<br />

on a pensé offrir de la robustesse, puis de la manageabilité et, enfin, des coûts maîtrisés. En<br />

2008, il faudra faire aussi bien, tout en offrant la souplesse imposée par l’information. Cela à<br />

côté d'un autre phénomène incontournable dans l’infrastructure et les datacentres : les préoccupations<br />

écologiques. Avec un prix de l’énergie au plus haut et un ratio watt/processeur<br />

par watt/consommation encore très mauvais, l’IT mondial génère autant de carbone que<br />

l’ensemble <strong>du</strong> trafic aérien. Pour rien.<br />

De nouvelles techniques sont prêtes à être installées à la sauce Green. Elles ont encore la tâche<br />

difficile de prouver un ROI et pas qu’un ‘Return on Environment’. Mais elles apparaissent bel<br />

et bien comme la constante future de la meilleure motivation : la terre de nos enfants.<br />

<br />

Raphaël Henry


Séminaire Forensics Verizon <strong>Business</strong><br />

AGIR AUJOURD’HUI POUR NE PAS<br />

FAIRE LES GROS TITRES DE DEMAIN.<br />

Ce voyage dans les coulisses <strong>du</strong> monde Forensics comprendra<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

mardi, 17 juin, dès 8h30<br />

Espace Entreprises Namur - Luxembourg Hamm<br />

itnews2.lu/emailing/forensics<br />

<br />

©2008


LE GRAND ENTRETIEN<br />

///////// LE GRAND DOSSIER<br />

//////// IT FINANCE : assurance<br />

Extel<br />

Plateforme tout terrain<br />

CSC<br />

En marge de Solvency 2<br />

Switch IT<br />

Agilité VS inertie<br />

Michel Dauphin<br />

et Pascal Kayser Banque Universelle<br />

Fortis Banque Luxembourg<br />

26<br />

28<br />

30<br />

SAS<br />

Sur terrain vert<br />

Conférence ITnews<br />

L’outsourcing au grand jour<br />

Telin<strong>du</strong>s PSF<br />

Etude Benchmark 2007<br />

Atos origin et Integri<br />

Ensemble pour SEPA<br />

6<br />

///////// ACTUAL IT<br />

71<br />

72<br />

73<br />

76<br />

LuxConnect<br />

Epine dorsale de la connectivité<br />

European Data Hub<br />

Rayonnant<br />

Datacenter Luxembourg<br />

Être porteur d’idées<br />

eBRC<br />

Broadband boosté<br />

BCE<br />

L’émancipation<br />

Clearstream Services<br />

Managed services 2.0<br />

SecureIT<br />

Sur le socle de l’expérience<br />

LAB DataVault<br />

Archiving Architecture<br />

IBM<br />

L’éléphant à la main verte<br />

48<br />

50<br />

52<br />

54<br />

56<br />

58<br />

59<br />

62<br />

63<br />

Jean-Michel Marcq, CSC<br />

Être à l’écoute<br />

///////// PORTRAIT<br />

78<br />

///////// petit-déjeuner<br />

Logica<br />

Le centre de services<br />

80<br />

48<br />

EN juillet 2008…<br />

retrouvez le Guide des Opérateurs et Intégrateurs Télécom<br />

Conférence Télécom : Le 17 juillet 2008 – Espace Entreprise de la Confiserie Namur – Luxembourg Hamm<br />

Clôture : 27 juin 2008 / Rédaction : raphael.henry@itnews.lu / Régie publicitaire et infos conférence : emilie.mounier@itnews.lu


Michel Dauphin, Directeur des Systèmes<br />

d’Information et Technologie Luxembourg<br />

Fortis Banque Luxembourg<br />

Prestataire international spécialisé dans les domaines de la<br />

banque et de l'assurance, Fortis s'adresse à une vaste clientèle<br />

de particuliers, d'entreprises et d'institutionnels. Il leur propose<br />

une gamme complète de pro<strong>du</strong>its et services financiers par le<br />

biais de ses canaux hautement performants ou en collaboration<br />

avec des intermédiaires et d'autres <strong>partenaire</strong>s.<br />

6 juin 08


LE GRAND ENTRETIEN<br />

Pascal Kayser, IST Coordinator Luxembourg<br />

Fortis Banque Luxembourg<br />

© Photography Raoul Somers<br />

Fortis est un des leaders <strong>du</strong> secteur des services financiers au Benelux, une des régions les plus prospères d’Europe.<br />

En s’appuyant sur ce leadership, Fortis a pris pied dans de très nombreux pays d’Europe sur le marché de la banque<br />

de détail, en opérant par le biais d’un large éventail de canaux de distribution. Fortis offre des services financiers aux<br />

entreprises, aux clients institutionnels et aux particuliers fortunés, ainsi que des solutions intégrées aux entreprises et à<br />

leurs dirigeants. Son expertise exceptionnelle dans des marchés de niche tels que l’énergie, les matières premières et le<br />

transport, ainsi que l’administration de fonds, a permis à Fortis de conquérir le leadership régional, et parfois mondial, sur<br />

ces marchés. Il conjugue avec succès ses compétences de la banque et de l’assurance dans des marchés de croissance<br />

d’Europe et d’Asie, et excelle dans la bancassurance dans plusieurs pays, tels que la Belgique, le Portugal et la Malaisie.<br />

Avec une capitalisation boursière d'EUR 38,5 milliards (au 30/04/2008), Fortis figure parmi les 20 plus importantes institutions financières européennes.<br />

Avec ABN AMRO, Fortis est présent dans plus de 50 pays et dispose d'un effectif de plus de 85.000 collaborateurs enthousiastes<br />

et professionnels. Conjugués, ces atouts font de Fortis un des leaders dans le domaine des services financiers en Europe, une des trois plus<br />

grandes banques privées et un gestionnaire d'actifs de premier plan.<br />

juin 08 7


BUSINESS DECISION MAKER<br />

«Fortis Banque Luxembourg est depuis de<br />

longues années une des plus grandes et<br />

performantes banques <strong>du</strong> Grand-Duché,<br />

avec une somme de bilan de 60,03 milliards<br />

d’euros et un résultat net de 676,8 millions<br />

d’euros au 31 décembre 2007. Fondée en<br />

1919 par la Société Générale de Belgique<br />

en association avec des investisseurs privés<br />

belges et luxembourgeois, Fortis Banque<br />

Luxembourg a contribué activement au<br />

développement économique <strong>du</strong> pays et à<br />

son émergence en tant que grand centre<br />

financier international.<br />

Les activités de la banque couvrent les<br />

pro<strong>du</strong>its et services de Retail Banking, de<br />

Commercial & Private Banking, de Merchant<br />

Banking comprenant les opérations<br />

de trading, les fonds d’investissement et<br />

de pension, et également la Bancassurance,<br />

activité dans laquelle la banque est<br />

de loin leader sur la place financière. C’est<br />

l’expertise des spécialistes de la banque à<br />

Luxembourg – combinée de façon fructifiante<br />

avec le potentiel et la dimension <strong>du</strong> groupe<br />

Fortis – qui permet de faire la différence au<br />

profit de nos clients.<br />

Profondément ancrée dans le tissu<br />

économique luxembourgeois et la vie<br />

culturelle, sportive et sociale locale, Fortis<br />

Banque Luxembourg manifeste par ailleurs<br />

un attachement continu au développement<br />

<strong>du</strong>rable, confirmant ainsi son rôle d’entreprise<br />

citoyenne responsable.<br />

© Photography Raoul Somers<br />

Ce positionnement s’inscrit parfaitement dans<br />

la démarche globale <strong>du</strong> groupe Fortis qui veut<br />

se développer de manière responsable et<br />

qui a pris d’importantes initiatives en vue de<br />

promouvoir le développement <strong>du</strong>rable et de<br />

renforcer ses performances dans le domaine<br />

de la responsabilité sociétale.»<br />

8 juin 08


BUSINESS DECISION MAKER<br />

Michel Dauphin, quelles sont les<br />

principales activités <strong>du</strong> groupe Fortis ?<br />

Fortis est un prestataire de services financiers<br />

dans le monde de la banque et de<br />

l’assurance qui est actif tant en Europe qu’en<br />

Asie ou aux Etats-Unis. Fortis dispose, par<br />

exemple, d’offres aussi bien dans le monde<br />

Retail, dans les services de gestion de fortune<br />

aux particuliers en Banque Privée, avec une<br />

Banque des Marchés, ou dans le secteur de<br />

l’assurance…<br />

Et localement ?<br />

Fortis Banque Luxembourg est une banque<br />

universelle, présente sur différents secteurs,<br />

depuis la banque Retail pour les particuliers,<br />

jusqu’à la salle de marchés qui est, ici, très<br />

active et qui s’inscrit dans une salle de marchés<br />

virtuelle pour tout le Benelux. Nous avons aussi<br />

une activité de Private Banking très développée,<br />

tout comme l’administration de fonds et<br />

l’asset management, etc. Mentionnons encore<br />

également les activités spécialisées comme le<br />

leasing pour lequel le HeadQuarter de Fortis<br />

est localisé ici à Luxembourg ou encore les<br />

activités d’assurance où nous pouvons compter<br />

sur une bonne approche de cross-selling de<br />

différents pro<strong>du</strong>its financiers. Globalement, la<br />

croissance est continue et remarquable depuis<br />

25 ans…<br />

Pouvez-vous compter sur des<br />

synergies au sein <strong>du</strong> groupe Fortis ?<br />

Ces synergies soutiennent cette croissance,<br />

en effet. Certains secteurs sont ainsi développés<br />

ensemble avec d’autres entités <strong>du</strong><br />

groupe. Le client bénéficie ainsi d’un réseau<br />

international qui permet, par exemple pour<br />

les entreprises actives dans l’exportation,<br />

de compter sur des solutions globales proposées<br />

à travers le vaste réseau de 126<br />

<strong>Business</strong> Centers de Fortis présents dans<br />

19 pays en Europe et en Asie.<br />

Comment tout cela se tra<strong>du</strong>it-il en<br />

termes d’IT ?<br />

Historiquement, il y a une dizaine d’années,<br />

Fortis Banque Luxembourg disposait d’une<br />

informatique complètement autonome qui<br />

représentait bien les stratégies de l’actionnariat<br />

de l’époque. Aujourd’hui, nous avons<br />

évolué vers une structure confédérale. Nous<br />

possédons toujours une informatique propre<br />

à Luxembourg, forte de plus de 300<br />

collaborateurs internes et d’une centaine<br />

d’externes. Le système central est développé<br />

en interne et complémenté par certains<br />

progiciels <strong>du</strong> marché ou développés en collaboration<br />

avec nos collègues <strong>du</strong> groupe.<br />

Donc, cette intégration de l’informatique dans<br />

le groupe permet de nombreux avantages<br />

dont des synergies au niveau des achats<br />

ou <strong>du</strong> support offert par les fournisseurs.<br />

Dans le groupe, nous disposons d’investissements<br />

plus importants et d’un pouvoir de<br />

négociation plus fort avec les fournisseurs.<br />

Nous avons aussi plusieurs collaborateurs de<br />

Luxembourg qui participent dans les centrales<br />

d’achat de Fortis et qui sont très actifs<br />

dans les négociations sur des contrats globaux.<br />

Enfin, nous disposons, au travers <strong>du</strong><br />

groupe, d’un accès aux directions générales<br />

des plus grands fournisseurs et obtenons de<br />

fait un support de qualité…<br />

Pascal Kayser, comment ces bénéfices<br />

groupe se tra<strong>du</strong>isent-ils localement ?<br />

Oui, il est à noter qu’en termes de coûts, alors<br />

que nous avons augmenté notre personnel<br />

tant interne qu’externe ces trois dernières<br />

années, nous avons réussi à stabiliser voire<br />

à ré<strong>du</strong>ire notre budget global IT. Cela prouve<br />

que ces synergies fonctionnent.<br />

Michel Dauphin, arrivez-vous<br />

à exporter des compétences<br />

vers le groupe ?<br />

Cette mise en commun des savoir-faire<br />

fonctionne en effet dans les deux sens.<br />

Par exemple, certaines pratiques de Fortis<br />

Banque Luxembourg sont valorisées dans<br />

le groupe, comme notre approche architecturale,<br />

tant applicative qu’infrastructurelle.<br />

Cette pratique d’urbanisation est reconnue<br />

dans le groupe tant et si bien que Fortis<br />

Banque Luxembourg représente presque la<br />

moitié de l’équipe globale d’architectes, alors<br />

que le Luxembourg ne représente que 10%<br />

de l’effectif IT global. Nous sommes aussi<br />

très actifs sur la gestion des processus et<br />

sur les pratiques d’amélioration continue de<br />

l’informatique et de la qualité de services.<br />

Vous avez donc une approche<br />

d’excellence…<br />

Oui car l’informatique est cruciale pour le<br />

fonctionnement et le développement de la<br />

banque. Alors que nous servons plusieurs<br />

centaines de milliers de clients et plus de<br />

trois mille utilisateurs internes, nous ne pouvons<br />

évidemment pas nous permettre des<br />

erreurs de traitements ou des temps de<br />

réponse trop lents. De même, tout retard<br />

dans la livraison d’un projet impacte directement<br />

le lancement d’un nouveau pro<strong>du</strong>it<br />

ou la pro<strong>du</strong>ctivité d’un métier. C’est pourquoi<br />

nous nous basons sur des standards comme<br />

CMMI pour nos activités de développement<br />

et ITIL pour la gestion de notre infrastructure.<br />

Le savoir-faire de nos collaborateurs contribue<br />

aux pratiques générales <strong>du</strong> groupe.<br />

juin 08 9


BUSINESS DECISION MAKER<br />

Nous pouvons aussi mentionner les technologies<br />

Java, pour lesquelles FBL a été un<br />

précurseur dans l’adoption au niveau métier<br />

et pas uniquement web. Nous avons en effet<br />

très tôt développé, en Java, des fonctionnalités<br />

bancaires importantes qui sont aujourd’hui<br />

reconnues dans le groupe. Je pourrais également<br />

ajouter la sécurité informatique qui est<br />

liée aux contraintes particulières <strong>du</strong> Luxembourg<br />

où nous sommes particulièrement<br />

habitués à traiter les risques…<br />

Pascal Kayser, et au niveau des<br />

applicatifs ?<br />

En termes de développement, nous sommes<br />

particulièrement actifs dans le domaine <strong>du</strong><br />

Private Banking. La construction de la plateforme<br />

globale dans ce secteur est largement<br />

attribuée à Luxembourg, pour la mise en<br />

place de la plateforme One-A (sur base de<br />

Triple-A d’Odyssey) et CRM. Nous disposons<br />

aussi d’un centre de compétences pour la<br />

pro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> reporting statutaire et réglementaire<br />

où nous nous positionnons comme<br />

une ‘usine’ de reporting légaux. Certes, chaque<br />

entité ou pays a des impératifs locaux<br />

auxquels il faut s’adapter, mais la mécanique<br />

est la même. Ce qui fait qu’aujourd’hui<br />

nous traitons déjà le reporting pour l’Irlande<br />

et, bien évidemment, pour le Luxembourg…<br />

Michel Dauphin, dans ce contexte,<br />

peut-on encore conserver de la<br />

personnalité locale ?<br />

© Photography Raoul Somers<br />

Le système d’information est encore développé<br />

en local par des équipes ici, à Luxembourg.<br />

N’oublions pas que nous sommes au service<br />

de nos clients locaux - les métiers de Fortis<br />

- et que nous pouvons aussi participer aux<br />

projets groupe. C’est très motivant pour nos<br />

collaborateurs qui ont ainsi des possibilités<br />

de mobilité au sein de l’entreprise. Ils sont<br />

demandeurs et intéressés, souvent, à participer<br />

à des projets au niveau international.<br />

Par exemple, dernièrement, on a demandé à<br />

un collaborateur spécialisé d’aider une filiale en<br />

Asie à améliorer la performance <strong>du</strong> logiciel de<br />

gestion de la banque privée… Comme nous<br />

étions les premiers à avoir adopté ce logiciel,<br />

nous y avons développé de très bonnes compétences,<br />

qui sont disponibles pour le groupe.<br />

10 juin 08


BUSINESS DECISION MAKER<br />

Quels pays disposent aussi de tels<br />

centres de compétences ?<br />

La Belgique dispose d’une forte compétence<br />

mainframe, qui est la plateforme de base<br />

capable pour faire face à la forte volumétrie<br />

des opérations. En cas de besoin sur le<br />

tuning ou d’amélioration de nos mainframes,<br />

nous faisons donc appel à des compétences<br />

en Belgique. C’est également le cas pour<br />

le réseau… Conformément aux règles <strong>du</strong><br />

Oui, c’est vrai que des croissances<br />

importantes sont atten<strong>du</strong>es dans les<br />

pays de l’Europe de l’Est et en Asie.<br />

Oui et au niveau informatique, ces pays<br />

seront également part de la contribution.<br />

Je parlais de modèle confédéral : cela veut<br />

dire assez de flexibilité locale mais aussi une<br />

approche pour les grandes stratégies sur des<br />

standards <strong>du</strong> groupe, par une approche de<br />

gouvernance homogène.<br />

certain nombre de défis, mais nos équipes<br />

les relèvent avec brio.<br />

Pascal Kayser, avez-vous encore<br />

d’autres compétences reconnues ?<br />

Absolument, en termes de Content Management<br />

en général, par exemple. En matière de<br />

Document Management, nous avons un centre<br />

de compétences expérimenté autour de<br />

Documentum, outil sur lequel nous développons<br />

certaines applications globales pour le<br />

groupe. En matière de Web Content Management,<br />

nous avons développé une application<br />

home-made sur laquelle est construite la<br />

structure globale <strong>du</strong> site WebBanking cible<br />

<strong>du</strong> groupe. La navigation dans le site et la<br />

partie informationnelle sont ainsi développées<br />

et mises à jour à partir de Luxembourg. Ce<br />

site est déployé en Belgique (Fortis et Fintro),<br />

en Irlande, est en cours de déploiement aux<br />

Pays-Bas, ainsi qu’à la Banque de la Poste<br />

en Belgique,… et plus tard à Luxembourg…<br />

Michel Dauphin, quels ont été<br />

les grands challenges depuis<br />

l’intégration dans Fortis ?<br />

Personnellement, je suis arrivé chez Fortis<br />

Banque Luxembourg dans le milieu des<br />

années 90 où nous étions dans une culture<br />

très locale. L’intégration dans Fortis a amené<br />

à préciser plus formellement la gouvernance<br />

par rapport aux métiers pour aussi bien se<br />

comprendre avec les nouveaux collègues.<br />

Cette ouverture a surtout offert de nouvelles<br />

possibilités et permis de prendre, localement,<br />

des responsabilités plus grandes…<br />

Pascal Kayser, ces derniers temps,<br />

les challenges ont surtout été<br />

réglementaires ?<br />

secret bancaire, les systèmes traitant les<br />

données des clients de FBL sont installés<br />

et exploités à Luxembourg. Pour d’autres<br />

entités <strong>du</strong> groupe et pour des applications<br />

non-bancaires, la tendance est à la mise<br />

en commun des nouvelles applications et<br />

des infrastructures. L’informatique évolue<br />

au niveau <strong>du</strong> groupe et la collaboration au<br />

sein <strong>du</strong> Benelux, plus aboutie, est en train<br />

de s’étendre à d’autres pays…<br />

Il y a une certaine distribution virtuelle<br />

des compétences. Par exemple, sur la<br />

salle des marchés…<br />

Oui, le Benelux a des activités de salles de<br />

marchés, mais aussi Londres, New York,<br />

Singapour, Hong Kong (et récemment<br />

Houston, avec une activité de trading sur les<br />

énergies), etc. qui sont rassemblées dans<br />

une même organisation IT. Cela pose un<br />

Certainement. Mifid, SEPA, IFRS, Bâle II, la<br />

dématérialisation des titres belges, etc. ont<br />

été des projets importants, mais nous supportons<br />

aussi une stratégie de croissance et<br />

d’extension importante des métiers. Et là,<br />

notre architecture nous aide beaucoup car<br />

elle nous permet d’être flexible et de développer<br />

plus rapidement des offres commerciales<br />

par regroupement de pro<strong>du</strong>its et adaptations<br />

des structures tarifaires.<br />

12 juin 08


BUSINESS DECISION MAKER<br />

Michel Dauphin, cette flexibilité est<br />

d’autant plus remarquable que le<br />

budget IT a diminué.<br />

Cette approche architecturée, et ce depuis<br />

une dizaine d’années, nous permet de créer<br />

rapidement de nouveaux pro<strong>du</strong>its à tarification<br />

variable. Nos départements marketing<br />

et de conception de pro<strong>du</strong>its bancaires sont<br />

capables de créer des packages originaux<br />

et de les lancer sur le marché rapidement.<br />

Cela a été le cas avec l’intro<strong>du</strong>ction d’une<br />

offre sur base de la réglementation européenne<br />

sur la tarification des paiements,<br />

comme l’offre frontalier, par exemple. Et cela<br />

permet de créer des services en fonction<br />

de la segmentation de la clientèle avec des<br />

tarifications spécifiques…<br />

Envisagez-vous d’autres challenges<br />

importants ?<br />

Il faudra continuer à maintenir une informatique<br />

de services et de qualité de très haut<br />

niveau. Nous avons habitué nos utilisateurs<br />

à cette qualité élevée et elle n’est jamais<br />

définitivement acquise. Il faut maintenir aussi<br />

les compétences… C’est un défi permanent<br />

qui retient notre attention quotidienne. Nous<br />

investissons aussi dans la gestion de la relation<br />

avec nos clients des métiers à travers<br />

des comités de pilotage de projets ou de<br />

programmes.<br />

Pascal Kayser : Nous travaillons en mode<br />

partenariat avec le business. Nous sommes<br />

toujours consultés très tôt dans les projets<br />

définis par lignes de métier et les projets sont<br />

gérés en binôme par un chef de projet IT et un<br />

chef de projet <strong>du</strong> business. La gouvernance<br />

de la gestion <strong>du</strong> portefeuille des projets et de<br />

la réalisation des projets est toujours assurée<br />

par le métier.<br />

Michel Dauphin : Un autre défi est aussi<br />

celui de la transparence, notamment sur<br />

le reporting financier de l’IT, qui aide à<br />

la bonne relation entre les utilisateurs et<br />

Cela vous permet aussi d’avoir<br />

une plus grande proximité avec le<br />

business.<br />

Pour la banque privée, par exemple, nous<br />

avons une collaboration très étroite avec les<br />

métiers en termes de plateforme de distribution<br />

(le front-end) et d’architecture… Nous<br />

avons là un grand projet de développement<br />

qui est désormais en cours de déploiement<br />

(certains segments le sont déjà aux Pays-<br />

Bas, en Belgique et au Luxembourg) qui se<br />

fait autour de Triple-A et Advisor, les pro<strong>du</strong>its<br />

d’Odyssey.<br />

Le prochain grand challenge sera-t-il<br />

celui de l’intégration d’ABN Amro ?<br />

Vous connaissez les ambitions de croissance<br />

externe de Fortis qui a en effet procédé à<br />

l’acquisition de certaines activités d’ABN<br />

Amro. Les décisions sont en cours d’exécution<br />

et le planning d’intégration varie d’un<br />

pays à l’autre en fonction de ces paramètres.<br />

Et il est certain que c’est un projet qui<br />

représente beaucoup d’opportunités de<br />

développement.<br />

L'Annonce_Avaloq_2007_210x45mm-left-hand-page.pdf 30.11.2007 13:39:05


l’informatique. Nous travaillons aussi sur<br />

l’amélioration de l’efficacité des processus<br />

et offrons beaucoup de possibilités de formation<br />

à nos collaborateurs.<br />

Pascal Kayser, la formation est-elle<br />

aussi importante pour les gens de l’IT ?<br />

Nous possédons trois familles de formations<br />

pour les personnes de l’IT : sur les métiers<br />

bancaires afin de bien comprendre le domaine<br />

dans lequel nous travaillons et de créer plus<br />

de partenariat avec le business; sur l’axe des<br />

compétences comportementales à travers le<br />

soutien au leadership ou au coaching ; et bien<br />

sûr enfin sur les compétences techniques.<br />

Nous avons mis en place au sein <strong>du</strong> groupe<br />

un plan de développement personnel de nos<br />

collaborateurs grâce auquel chacun peut, à<br />

sa demande, construire son propre plan de<br />

développement, définir ses objectifs d’amélioration<br />

et proposer des formations à suivre.<br />

Michel Dauphin, qu’attendez-vous<br />

encore des prochaines années ?<br />

Il faudra continuer à maîtriser les coûts en<br />

fonction de l’activité bancaire et garder la<br />

capacité de ré<strong>du</strong>ire ou d’augmenter rapidement<br />

la livraison de services et projets et<br />

profiter des opportunités <strong>du</strong> marché.<br />

En matière de sécurité, il faudra rester informé<br />

sur l’apparition de nouveaux risques. Nous<br />

protégeons déjà notre site internet des attaques<br />

possibles. Nous avons intro<strong>du</strong>it le clavier<br />

virtuel dans le site et un filtre sur les attaques<br />

potentielles qui nous permet d’être informés<br />

avant qu’une attaque ne se pro<strong>du</strong>ise. Enfin,<br />

nous avons le projet en cours de l’intégration<br />

de Luxtrust qui est un acteur incontournable<br />

dans le secteur.<br />

Quels sont les assets forts sur lesquels<br />

vous pouvez d’ores et déjà compter ?<br />

Une de nos premières forces, c’est d’avoir<br />

construit une architecture d’intégration qui<br />

est capable d’intégrer de nouveaux packages<br />

ou de con<strong>du</strong>ire le développement interne<br />

d’applications rapidement. Nous capitalisons<br />

sur cette organisation et sur ces compétences.<br />

Je tiens à mentionner la qualité de nos<br />

collaborateurs sur leur engagement, leur<br />

motivation et leur professionnalisme. L’atmosphère<br />

est très bonne, y compris avec nos<br />

externes. Nous avons opté pour un recours<br />

très limité à l’outsourcing, ce qui nous permet<br />

de conserver en interne des compétences<br />

importantes. Nous suivons les évolutions<br />

technologiques pour leur utilité pour les<br />

métiers mais ne faisons pas d’innovation<br />

pour le plaisir d’innover. Nous proposons un<br />

programme de mobilité de notre personnel,<br />

dans la banque, entre les départements<br />

métiers et IT, à l’international, qui est réputé.<br />

Enfin, Fortis dispose toujours d’un pouvoir<br />

d’attraction de talents très important.<br />

//// Les choix<br />

stratégiques<br />

de Fortis banque<br />

luxembourg ////<br />

One-A (Triple-A)<br />

Règles <strong>du</strong> jeu<br />

Evolan<br />

Décisionnel BO<br />

Java et Cobol<br />

Websphere<br />

IBM Mainframe<br />

Serveurs IBM et HP<br />

SOA<br />

© Photography Raoul Somers


case choice<br />

> La BCEE incluse dans une joint venture pour développer le réseau SEPA p 16<br />

> Fortis met en place un projet de BPM et se focalise sur la traçabilité p 18<br />

> Fernbach ouvre un centre de compétences à Dubaï p 20<br />

> DAB bank opte pour une interface web user sur sa plateforme front office p 20<br />

> Ampacet améliore son réseau WAN pour plus de connectivité p 22<br />

juin 08 15


BUSINESS DECISION MAKER<br />

CASE CHOICE<br />

<strong>Business</strong> Process<br />

Eufiserv (dont BCEE)<br />

et First Data s’unissent<br />

pour élargir leur réseau<br />

First Data et Eufiserv, dont la Spuerkees est membre, joignent<br />

leurs forces pour développer davantage des services bancaires<br />

conformes à SEPA.<br />

First Data, fournisseur de solutions de paiement et de commerce électroniques,<br />

a conclu un accord avec Eufiserv, dont la Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat<br />

est membre fondateur et l’un des quinze actionnaires, banques et organisations<br />

bancaires européennes. L’objectif est d’élargir et de développer le réseau de<br />

traitement interbancaire européen géré par Eufiserv.<br />

Eufiserv, société basée à Bruxelles, offre aux<br />

émetteurs de cartes de paiement, aux établissements<br />

acquéreurs et aux systèmes de<br />

paiement un système de connectivité interbancaire<br />

pour terminaux points de vente<br />

(TPV) et distributeurs automatiques de billets<br />

(DAB) incluant des services d’autorisation, de<br />

compensation et de règlement, de même que<br />

d’autres services à valeur ajoutée. En concluant<br />

cette joint venture, Eufiserv compte davantage<br />

développer ces services, ensemble avec First<br />

Data, afin qu’ils soient conformes aux exigences<br />

de l’Espace unique de paiements en euro<br />

(Single Euro Payments Area ou SEPA).<br />

EXTENSION DU RéSEAU<br />

Exerçant ses activités dans le monde entier et<br />

solidement implanté en Europe, First Data est<br />

l’un des principaux prestataires de solutions<br />

de paiement. Avant l’entrée de First Data,<br />

Eufiserv était détenue majoritairement par<br />

des banques de détail et des organisations<br />

bancaires émanant de douze pays européens<br />

et par le Groupement européen des caisses<br />

d’épargne. Eufiserv supporte les transactions<br />

de DAB et TPV de multiples systèmes<br />

de paiement par une connexion unique pour<br />

gérer les transactions avec plus d’efficacité<br />

pour les utilisateurs.<br />

L’éten<strong>du</strong>e <strong>du</strong> réseau, qui devrait connaître un<br />

essor rapide, constituera une avancée majeure<br />

dans la création de l’Espace unique de paiements<br />

en euro (SEPA) en rendant possible<br />

l’interopérabilité entre des marchés jusque là<br />

cloisonnés et en élargissant la concurrence<br />

entre prestataires interbancaires. En effet, l’interconnexion<br />

entre les réseaux existants d’Eufiserv<br />

et de First Data permettra aux clients de la joint<br />

venture d’accéder à plus de 74 000 DABs, à<br />

1,5 millions de commerçants équipés de terminaux<br />

de paiement et à plus de 165 millions de<br />

cartes de crédit et de débit en Europe.<br />

LA FUTURE SOCIÉTÉ<br />

Conformément aux exigences <strong>du</strong> SEPA,<br />

la gestion de la marque Eufiserv a déjà été<br />

séparée et logée dans une société distincte,<br />

Eufiserv Payments. En concluant cette transaction,<br />

First Data détiendra 50% <strong>du</strong> capital<br />

de la société opérationnelle de traitement<br />

interbancaire Eufiserv, qui portera bientôt<br />

une nouvelle dénomination reflétant les nouveaux<br />

actionnaires de la joint venture. Ernst<br />

Verbeek, Responsable des solutions de traitement<br />

interbancaire de First Data et Petter<br />

N. Johansen, Directeur d’Eufiserv, seront<br />

désignés par les actionnaires respectivement<br />

Directeur et Président de la joint venture.<br />

«Acteur de poids sur le marché de la banque<br />

de détail, nous considérons cette joint venture<br />

comme un atout significatif pour notre<br />

établissement et comme un jalon important<br />

dans la construction de l’Europe des paiements<br />

et, plus largement, <strong>du</strong> SEPA», déclare<br />

Gilbert Ernst, Directeur et membre <strong>du</strong> Comité<br />

de direction de la BCEE.<br />

16 juin 08


The IT Service Management Forum in Luxembourg<br />

we aim to make a difference<br />

ITIL Experts, ICT Managers, Process Managers, Quality Managers,<br />

anyone involved in the delivery of Services, become a member<br />

More information and upcoming events on www.itsmf.lu<br />

info@itsmf.lu<br />

2008 Sponsors


BUSINESS DECISION MAKER<br />

CASE CHOICE<br />

<strong>Business</strong> Process<br />

Fortis : avec la fusion<br />

vient la maturation<br />

Fortis Group met en place un projet d’Enterprise Architecture<br />

Capability (EAC) pour standardiser ses capacités d’architecture<br />

au niveau de toute l’entreprise (banque et assurance).<br />

Active dans les secteurs de la banque et de l’assurance, Fortis a eu une<br />

croissance importante, fruit de multiples acquisitions complexes et de<br />

partenariats. «Ce processus de croissance va se poursuivre, déclare Marc<br />

Guebels, Group Services Architect chez Fortis Banque Luxembourg. Tout en<br />

gérant les acquisitions et les partenariats, nous devons avoir des systèmes<br />

IT aptes à supporter cette stratégie.» Et donc assurer que l’intégration des<br />

systèmes informatiques soit harmonieuse. L’innovation et l’agilité sont les<br />

clés pour répondre aux besoins des clients et l’organisation des systèmes IT<br />

doit s’inscrire dans ce sens. «Nous devons faire en sorte que la roue de la<br />

transformation puisse tourner plus vite», explique Marc Guebels.<br />

Suite à cet ensemble de fusions et acquisitions,<br />

Fortis a lancé un ensemble de plans et<br />

programmes de transformation, qui in<strong>du</strong>isent<br />

une certaine complexité, qu’il faut gérer au<br />

travers d’une approche d’Architecture d’Entreprise.<br />

Dans ce contexte, Fortis Group a décidé<br />

la mise en place d’un projet d’Enterprise Architecture<br />

Capability (EAC) afin de développer et<br />

supporter la standardisation de ses capacités<br />

d’architecture au niveau de toute l’entreprise<br />

(banque & assurance) pour soutenir les stratégies<br />

évolutives des métiers.<br />

Chez Fortis, l’Architecture d’Enterprise n’est<br />

pas organisée en un groupe centralisé, mais<br />

elle est constituée d’une fédération d’architectes<br />

ayant des responsabilités soit globales au<br />

groupe, soit dans des lignes de métier de la<br />

banque-assurance, soit dans des entités locales.<br />

Ceux-ci jouent un rôle de facilitateur avec<br />

les équipes de projet. Leur première activité<br />

est de définir l’architecture de référence cible<br />

<strong>du</strong> groupe en définissant principes, polices et<br />

standards et en s’impliquant, guidant toutes<br />

les initiatives de convergence des architectures<br />

actuelles locales vers une architecture<br />

future. Leur seconde activité consiste au<br />

développement de la pratique et de la maturité<br />

d’architecture. Ses deux activités sont interdépendantes<br />

et se nourrissent mutuellement.<br />

Le rôle de tout architecte est de pouvoir<br />

gérer la complexité des Systèmes d’Information.<br />

«Chez Fortis, nous la gérons en la<br />

décomposant suivant différentes couches<br />

d’architecture (Métier, Fonctionnelle, Applicative,<br />

Technique) et en assurant une traçabilité<br />

entre elles», dit Marc Guebels. Toutefois, la<br />

réalité <strong>du</strong> terrain révèle que les systèmes sont<br />

organisés différemment dans les différentes<br />

géographies pour répondre à des stratégies<br />

et préoccupations locales. De plus, une<br />

documentation adéquate fait régulièrement<br />

défaut pour préparer les intégrations. La cartographie<br />

des différents «assets» existants<br />

doit nous aider à les faire converger par une<br />

approche d’urbanisation.<br />

ÉVOLUTION EN MARCHE<br />

Les premiers objectifs <strong>du</strong> projet EAC ont été<br />

de définir des modèles et principes de référence<br />

pour supporter les vues d’architecture<br />

qui reflètent les paysages à haut niveau de<br />

nos métiers. En complément à ces premiers<br />

objectifs, le projet fournit un package de<br />

services couvrant la formation, le coaching,<br />

et la gouvernance nécessaire. Les bénéfices<br />

atten<strong>du</strong>s sont de tendre vers la standardisation<br />

et l’in<strong>du</strong>strialisation de la pro<strong>du</strong>ction de<br />

ces vues d’architecture dans des livrables des<br />

projets, d’une part ; de forcer l’usage d’un<br />

langage commun, de faciliter la traçabilité<br />

et les analyses d’impact entre les différentes<br />

couches, d’autre part. Le principe <strong>du</strong> projet<br />

est de mettre à disposition par itérations successives<br />

un paquet de services de plus en<br />

plus important à des clients de plus en plus<br />

nombreux. Outre un support à l’utilisation et<br />

au changement, ces services couvrent des<br />

fonctionnalités de chargement de données<br />

afin de gérer au plus vite une masse d’information<br />

ainsi que la mise à disposition de vues et<br />

de rapports exploitant les données importées.<br />

Un méta modèle a été défini en mettant particulièrement<br />

en avant deux axes; la couche<br />

d’architecture et l’entité organisationnelle auxquelles<br />

«l’asset» appartient. Celui-ci permet<br />

un héritage de caractéristiques communes et<br />

de gérer des spécialisations par couche ou<br />

par propriétaire, mais surtout de donner un fil<br />

rouge pour assurer la traçabilité inter-couches<br />

architecturales. À ce jour, des vues ont été<br />

18 juin 08


mises à la disposition de deux populations<br />

pilotes, la communauté des architectes de<br />

Retail Bank et la communauté des architectes<br />

locaux de Fortis Banque Luxembourg.<br />

Celles-ci couvrent des besoins relatifs aux<br />

couches d’architecture fonctionnelle et applicative.<br />

Sur cette base, la formation et la mise<br />

à disposition des capacités d’architecture se<br />

poursuivra prioritairement dans le Benelux,<br />

tant dans les équipes <strong>du</strong> métier de banquier<br />

que <strong>du</strong> métier d’assureur. Progressivement,<br />

la couverture de l’outil va augmenter par<br />

l’extension des services fournis et la mise à<br />

disposition à une base plus importante d’utilisateurs<br />

sur base de la maturité atteinte.<br />

Toutefois, la banque est convaincue que<br />

l’usage de l’outil sera également un vecteur<br />

pour l’élévation de cette maturité.<br />

GÉOMÉTRIE VARIABLE<br />

La maturité en matière d’architecture informatique<br />

d’entreprise est très variable dans<br />

un groupe comme Fortis. Aussi, la mise à<br />

disposition de capacités d’architecture doit<br />

s’effectuer à géométrie variable au sein<br />

des équipes locales et des équipes organisées<br />

par métier. L’évolution <strong>du</strong> projet et<br />

l’évolution de la maturité chez Fortis sont<br />

étroitement liés. Aussi, Fortis travaille en<br />

partenariat à la définition d’un modèle de<br />

maturité architecturale. Notons que dans le<br />

cadre <strong>du</strong> processus de fusion avec ABN-<br />

Amro, la confrontation des expériences est<br />

très enrichissante. Ainsi dès à présent, la<br />

collaboration entre les architectes a permis<br />

la fusion des compétences. Fortis a apporté<br />

le concept des vues spécifiques aux différentes<br />

couches d’architecture, tandis<br />

qu’ABN-Amro a partagé sa riche et longue<br />

expérience dans la description des ‘assets<br />

‘d’architecture et à la complétude des données<br />

collectées. «Nous avons rapidement pu<br />

réaliser la comparaison de nos méta modèles,<br />

dit Marc Guebels. Leur consolidation est<br />

validée. La mise à disposition de nouvelles<br />

vues et le chargement des données sont en<br />

phase de finalisation. Dès lors, nos capacités<br />

d’architecture d’entreprise seront au service<br />

<strong>du</strong> processus de fusion Fortis-ABN-Amro.»<br />

Dans un monde de plus en plus complexe et<br />

convergent, l’innovation et l’agilité sont cruciales<br />

pour briller et délivrer de la plus-value aux<br />

clients, <strong>partenaire</strong>s, etc. Le périmètre <strong>du</strong> projet<br />

EAC n’a pas été restreint à la mise à disposition<br />

d’un outil, car l’outil n’est pas tout. «On ne<br />

crée pas un outil pour nous-mêmes, dit Marc<br />

Guebels. On ne crée pas un outil pour posséder<br />

une mappemonde des systèmes informatiques<br />

de Fortis. Le but ultime est de supporter les<br />

projets de développement et de transformation.<br />

En facilitant le partage des connaissances, la<br />

collaboration entre les acteurs (Métier et Informatique)<br />

par l’usage d’un langage commun,<br />

les capacités d’architecture d’entreprise supporteront<br />

l’identification et l’analyse d’impacts<br />

de la transformation intra et inter couches d’architecture.<br />

Ainsi, elles seront une assurance<br />

complémentaire à la réussite <strong>du</strong> processus de<br />

croissance en mode accéléré.»<br />

juin 08 19


BUSINESS DECISION MAKER<br />

ACTUAL-IT<br />

Solutions bancaires<br />

Fernbach à Dubaï<br />

L'ouverture d'un centre de compétences dans la capitale des<br />

Emirats Arabes Unis y facilitera la mise en oeuvre de Bâle II par<br />

les banques conventionnelles et les banques islamiques.<br />

Fernbach, éditeur de logiciels spécialisé dans<br />

les solutions d’EVRM (Enterprise-wide Value<br />

and Risk Management), a ouvert un centre de<br />

compétences à Dubaï et a été sélectionné par<br />

la Commercial Bank International (CBI) pour<br />

livrer sa solution FlexFinance Bâle II. Située<br />

à Dubaï, la Commercial Bank International<br />

(CBI) est un des plus grands établissements<br />

financiers des Émirats arabes unis.<br />

Le centre de compétences a été ouvert en<br />

collaboration avec la société Intertec Systems,<br />

un <strong>partenaire</strong> de Fernbach qui distribue et<br />

implémente la gamme de pro<strong>du</strong>its Fernbach<br />

FlexFinance EVRM, et assure la formation<br />

et l’assistance clientèle aux Émirats Arabes<br />

Unis et dans tout le Moyen-Orient. Le centre<br />

de compétences est pris en charge par<br />

les experts Intertec formés à l’utilisation des<br />

pro<strong>du</strong>its Fernbach FlexFinance. Les clients<br />

potentiels pourront s’y familiariser avec les<br />

solutions dans un environnement simulant<br />

les conditions réelles des applications front<br />

et back office de la banque.<br />

FlexFinance Bâle II, une solution de Fernbach,<br />

permet aux banques de gérer leurs risques<br />

au niveau global et de respecter les directives<br />

réglementaires des trois piliers de Bâle<br />

II. Le principe d’EVRM permet aux banques<br />

d’atteindre un niveau maximal de retour sur<br />

investissements (ROI) et d’agréger l’ensemble<br />

des informations relatives aux risques, aux<br />

valeurs et aux revenus. Les templates disponibles<br />

minimisent le temps d’importation<br />

automatique des données et ré<strong>du</strong>it leur<br />

temps de traitement.<br />

Selon la Banque centrale des EAU, Bâle II<br />

sera bientôt obligatoire. L’intro<strong>du</strong>ction de la<br />

solution Bâle II FERNBACH dans les pays<br />

arabes facilitera la mise en œuvre de Bâle II<br />

tant pour les banques conventionnelles que<br />

pour les banques islamiques. Le centre de<br />

compétences devrait connaître le succès<br />

auprès des banques des Émirats Arabes Unis<br />

et <strong>du</strong> Moyen-Orient, de par sa proximité et<br />

sa disponibilité.<br />

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////<br />

DAB bank migre sa<br />

plateforme front office<br />

Le passage d'une interface graphical user à une interface web<br />

user devrait attirer 900% de plus d'utilisateurs.<br />

La société luxembourgeoise Odyssey Financial<br />

Technologies a annoncé que la DAB<br />

bank, première banque directe en Allemagne<br />

en termes de clients et de ressources,<br />

va migrer sa plateforme existante Triple’A<br />

Plus bâtie sur le package d’Odyssey. La<br />

banque va passer d’une interface graphical<br />

user (GUI) à une interface web user (WUI) et<br />

souhaite ainsi élargir le nombre d’utilisateurs<br />

de manière significative. À partir des 200 utilisateurs<br />

initiaux de l’interface graphical user, la<br />

banque veut donc progresser pour atteindre<br />

2000 utilisateurs web.<br />

La plateforme Triple’A Plus d’Odyssey donne<br />

un support front-office complet aux experts<br />

financiers de la DAB, pour leurs processus<br />

de gestion de portefeuille et de conseil. De<br />

plus, la solution inclura un workflow d’order<br />

management tout à fait intégré, avec des fonctionnalités<br />

de validation de pre-trade extensives.<br />

20 juin 08


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Technical Development Manager<br />

CASE CHOICE<br />

Network<br />

Ampacet dope son WAN<br />

Ampacet a déployé une solution Expand sur son réseau<br />

pour améliorer la collaboration entre ses sites<br />

et la centralisation des données.<br />

Ampacet, fournisseur de solutions dans l’in<strong>du</strong>strie <strong>du</strong> plastique au niveau<br />

mondial, emploie plus de 1500 personnes et vend ses pro<strong>du</strong>its dans 80 pays.<br />

Afin d’asseoir sa présence internationale, la société veille à ce que toutes ses<br />

entités fournissent la même qualité. La collaboration entre employés est donc<br />

l’une des forces qu’utilise Ampacet pour renforcer la standardisation de ses<br />

services. De plus, le management désirait centraliser l’ensemble des données<br />

et des processus au sein d’un seul système unifié. L’équipe IT a alors décidé<br />

d’investir dans un système ERP basé sur le web. A cette fin, les serveurs de<br />

New York et de Luxembourg devaient être consolidés car, bien que la société<br />

soit basée aux Etats-Unis, ses quartiers européens sont au Luxembourg.<br />

Avec une infrastructure mondiale, Ampacet<br />

a vu son trafic WAN augmenter et a dû centraliser<br />

dès 2001. Par après, la société n’a<br />

plus utilisé qu’une seule Active Directory<br />

quand elle a rencontré des difficultés à<br />

gérer Citrix avec 13 domaines NT différents.<br />

Ampacet recherchait une solution qui soit<br />

peu coûteuse, facile à déployer, tout en<br />

gardant le downtime au minimum. «Suite à un<br />

test mondial géré par Expand, avec le soutien<br />

de Simac Luxembourg, le VAR d’Expand,<br />

//// Expand est<br />

une solution<br />

tailor-made ////<br />

• Le print server est compris<br />

dans la solution.<br />

• Le throughput et la capacité<br />

<strong>du</strong> serveur sont améliorés<br />

de près de 100%.<br />

• 400% de vitesse de performance<br />

dans les opérations réseaux.<br />

• Compression de fichiers<br />

et accélération WAN.<br />

• Ampacet réalisera son ROI<br />

sur deux ans.<br />

• L’économie de coûts atteint<br />

déjà 24 000 euros par an.<br />

Ampacet a déployé les accélérateurs Expand<br />

6930 et 4930 sur les réseaux de New York et<br />

de Luxembourg», dit Bruno Marniquet, Global<br />

IT Infrastructure Manager chez Ampacet.<br />

Suite à ce succès, huit autres systèmes ont<br />

été déployés dans les entités européennes.<br />

«En implémentant les systèmes Expand, nous<br />

voulions améliorer l’efficacité de notre réseau,<br />

dit Bruno Marniquet. Nous connaissons les<br />

technologies <strong>du</strong> marché et nous avons choisi<br />

celle qui avait le meilleur rapport coût/résultat<br />

pour notre réseau. Avec les outils que fournit<br />

Expand, nous pouvons soutenir notre business<br />

de manière beaucoup plus efficace.»<br />

Avec l’implémentation de huit accélérateurs<br />

Expand, Ampacet a déjà ré<strong>du</strong>it ses coûts<br />

de 24000 euros par an. La gestion et la<br />

maintenance ont été améliorées grâce à la<br />

centralisation des données et des processus.<br />

En quelques jours, les utilisateurs ont bénéficié<br />

d’accès illimité aux applications, tandis que la<br />

performance <strong>du</strong> réseau s’est améliorée, avec<br />

une augmentation de vitesse de 400%.<br />

TRAVAILLER à SON RYTHME<br />

Le déploiement des accélérateurs Expand<br />

pour optimiser le réseau WAN fut simple.<br />

«Les technologies de gestion et de visibilité<br />

et le WAFS contenu dans la solution Expand<br />

prouvent qu’elles sont en adéquation avec nos<br />

besoins de consolidation, dit Bruno Marniquet.<br />

Faire le roll out d’une nouvelle entité en remote<br />

avec le moins de setup possible nous rend<br />

plus réactif aux besoins <strong>du</strong> marché.» La compression<br />

et l’accélération <strong>du</strong> WAN ont déjà<br />

été réalisées en utilisant les solutions Expand.<br />

Grâce à la centralisation des données, Ampacet<br />

a constaté une meilleure collaboration<br />

entre ses sites. L’équipe IT va déployer plus<br />

de systèmes dans les autres entités, d’abord<br />

en Europe, ensuite en Amérique et en Asie. La<br />

solution Expand sera aussi implémentée dans<br />

une nouvelle entité en Russie, début 2008.<br />

«Nous avons le temps de travailler à notre<br />

propre rythme, tout en soutenant les besoins<br />

actuels de notre business et en consolidant<br />

nos entités, une à la fois, sur les 18 prochains<br />

mois, explique Bruno Marniquet. Cela nous<br />

donnera un meilleur contrôle des coûts et<br />

nous permettra d’implémenter une meilleure<br />

solution de réseau qui soit plus réactive aux<br />

besoins <strong>du</strong> business. En ce moment, nous<br />

nous concentrons sur le déploiement de solutions<br />

Expand en Pologne et en Italie.»<br />

22 juin 08


© Photography Raoul Somers<br />

Bruno Marniquet, Global IT Infrastructure Manager<br />

d'Ampacet Europe<br />

juin 08 23


SIGMA - Life Insurance System<br />

by Switch IT<br />

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Switch IT offers appropriate solutions for life insurance companies<br />

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Switch Information Technology S.A.<br />

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it finance : Assurance<br />

> Extel renforce sa présence locale avec sa nouvelle plateforme p 24<br />

> CSC présente les enjeux de Solvency 2 p 26<br />

> Switch IT détaille son approche Agile p 28<br />

juin 08 25


BUSINESS DECISION MAKER<br />

IT FINANCE<br />

Assurance<br />

Extel transforme l’essai<br />

Extel, éditeur de progiciels pour les compagnies d’assurance,<br />

mise sur la suite Sunshine Software et sur une conjoncture<br />

favorable pour renforcer sa présence sur le Bénélux.<br />

Installée au Luxembourg depuis 18 ans pour piloter ses contrats internationaux,<br />

cette société d’origine française, dont le siège est basé à Paris, a déjà quelques<br />

références au Grand Duché avec son précédent progiciel Opus 2000 et projette<br />

d’y renforcer son positionnement avec Sunshine Software.<br />

FOCUS SUR<br />

L’ORGANISATION<br />

//// extel ////<br />

Extel, établie depuis 1989 au<br />

Luxembourg, a développé une expertise<br />

dans les progiciels d’assurance avec<br />

sa suite Sunshine. Basée à Paris<br />

et au Luxembourg, son marché est<br />

principalement français mais s’étend<br />

bien au-delà. Il y a 18 ans, Extel s’est<br />

établie au Luxembourg pour mener<br />

depuis là ses opérations internationales,<br />

puis s’est peu à peu développée. A<br />

l’époque, Extel a démarré avec le logiciel<br />

Opus 2000 sur AS 400<br />

Le constat est qu’un grand nombre de solutions<br />

informatiques en place commencent à<br />

dater, qu’elles soient progicielles ou in-house.<br />

L’obsolescence technique et fonctionnelle<br />

amène les compagnies d’assurance à se<br />

préoccuper <strong>du</strong> remplacement de leurs systèmes<br />

d’information. A travers la suite Sunshine<br />

Software, Extel apporte une réponse innovante<br />

à ce besoin de modernité technologique,<br />

ainsi qu’une couverture fonctionnelle métier<br />

qui capitalise les 21 années d’expérience <strong>du</strong><br />

groupe. Développé en Java et XML, Sunshine<br />

Software suit les standards <strong>du</strong> monde Open<br />

régi par le W3C. En effet, il était également<br />

important pour Extel de pouvoir se détacher<br />

des normes propriétaires, coûteuses et non<br />

pérennes dans le temps. Enfin, Sunshine<br />

Software peut tourner avec tout système<br />

d’exploitation et est en liaison avec les SGBD<br />

comme Oracle, DB2 ou SQL Serveur. Ainsi, il<br />

s’adapte aux souhaits des directions informatiques<br />

en termes de hardware et software. De<br />

plus, son architecture N-tier web lui confère<br />

une grande souplesse de déploiement.<br />

Sunshine Software couvre l’intégralité <strong>du</strong> périmètre<br />

de l’assurance de personnes mais pas<br />

seulement. Bien gérer des contrats, bien tarifer,<br />

bien provisionner est évidemment nécessaire<br />

mais se révèle insuffisant aujourd’hui. «Nous<br />

avons constaté dès le début des années<br />

2000 que la prise en compte de l’organisation<br />

des services, le suivi de la pro<strong>du</strong>ction et<br />

de la pro<strong>du</strong>ctivité, l’ergonomie des écrans et<br />

l’optimisation de la qualité <strong>du</strong> service client<br />

devenaient des points primordiaux» précise<br />

Evelyne Roseta, directrice commerciale <strong>du</strong><br />

groupe. Avec son système de workflow intégré,<br />

ses outils bureautiques et son ouverture<br />

vers la GED, Sunshine Software s’adapte<br />

à l’organisation <strong>du</strong> travail de la compagnie<br />

d’assurance… et non l’inverse.<br />

Enfin, un autre défi en cours pour Extel est<br />

l’adaptation de Sunshine Software aux directives<br />

de Solvency 2 dont l’entrée en application<br />

est prévue pour 2012. En attendant, Extel est<br />

à l’écoute des opportunités de marchés au<br />

Luxembourg mais aussi hors d’Europe.<br />

26 juin 08


© Photography Raoul Somers<br />

Evelyne Roseta, directrice commerciale<br />

chez Extel<br />

juin 08 27


BUSINESS DECISION MAKER<br />

IT FINANCE<br />

Assurance<br />

Solvency en tête<br />

chez CSC<br />

CSC a développé une approche complète en prévision<br />

des changements apportés par Solvency 2 en 2012,<br />

une réglementation qui impactera petits et grands assureurs…<br />

A l’heure actuelle, les différents acteurs de la Place dans le domaine des<br />

assurances ont en tête les évolutions réglementaires auxquelles ils doivent<br />

se préparer, Solvency 2 (S2) et IFRS. Tout comme le secteur bancaire a mis<br />

en place des mesures suite à l’accord Bâle II, les compagnies d’assurances<br />

doivent aussi définir leur marge de solvabilité, afin de s’assurer qu’ils<br />

possèdent suffisamment de fonds propres pour couvrir les risques inhérents à<br />

leur activité. «Solvency 2 doit être considérée comme une opportunité, estime<br />

Grégory Kulus, Senior Consultant, Responsable <strong>du</strong> développement Assurances<br />

au sein de CSC Luxembourg. Celle de mettre en place les meilleures pratiques<br />

en matière de risk-management et de gouvernance d’entreprise.»<br />

INTéRêTS DIVERGENTS<br />

//// csc ////<br />

CSC Luxembourg, créée en avril<br />

2007 suite à la signature <strong>du</strong> contrat<br />

d’externalisation de la pro<strong>du</strong>ction<br />

informatique de la banque Caceis, a<br />

obtenu la certification PSF en juin 2007<br />

par la CSSF. CSC s’est spécialisée dans<br />

le conseil, l’intégration de systèmes<br />

et de solutions d’entreprises et dans<br />

l’outsourcing. Sa présence locale<br />

à Luxembourg permet d’offrir aux<br />

compagnies d’assurances, banques et<br />

sociétés de services d’investissement<br />

des compétences pointues alliant les<br />

connaissances métier et la technologie.<br />

La société a d’ailleurs développé une<br />

offre de services qui tient compte des<br />

spécificités des assureurs (notamment<br />

LPS) de la Place. Au Grand-Duché,<br />

CSC compte parmi ses références AXA<br />

Luxembourg, Sogelife, Natixis Life, Foyer<br />

Assurances, Bâloise Assurances et<br />

Lombard International Assurances.<br />

Solvency 2, comme Basel 2 dans le secteur<br />

bancaire, élargit la notion de risque par<br />

l’évaluation, à la charge des compagnies, de<br />

l’ensemble des risques couverts. «Ainsi, chaque<br />

assureur devra disposer d’une exigence<br />

en capital réglementaire limitant la probabilité<br />

d’une ruine à 0,5% en évaluant l’ensemble de<br />

ses risques : risque de souscription, risque de<br />

marché, risque de crédit et risque opérationnel,<br />

dit Grégory Kulus. Autre évolution, ces risques<br />

devront être surveillés par un organe interne<br />

dédié et la supervision des groupes d’assurance<br />

devrait elle aussi évoluer.» Pour répondre<br />

aux défis de Solvency 2, CSC a constitué un<br />

centre de compétence européen entre les différentes<br />

entités de CSC en Europe. De plus,<br />

CSC utilise l’expérience acquise avec les projets<br />

Basel 2, dont les règles diffèrent mais dont<br />

l’approche est similaire. C’est sur cette base<br />

que CSC fait reposer son offre. Assistance au<br />

pilotage <strong>du</strong> projet Solvency 2, assistance au<br />

développement de modèles internes, analyse<br />

des impacts SI, établissement de la cartographie<br />

des risques et plans d’actions associés,<br />

de l’organisation de la structure permanente<br />

de contrôle des risques, etc.<br />

Toutefois, la réglementation ne concerne<br />

pas de la même manière les assureurs<br />

locaux indépendants et les filiales de<br />

groupes d’assurance. «Les dirigeants<br />

des filiales luxembourgeoises restent bien<br />

enten<strong>du</strong>s attentifs aux évolutions <strong>du</strong> cadre<br />

réglementaire, explique Grégory Kulus.<br />

Mais le projet S2 est avant tout défini<br />

comme un projet groupe qui est traité de<br />

manière centralisée. Les filiales participent<br />

à des groupes de travail européens et sont<br />

dans l’attente des consignes de leur maison<br />

mère pour se mettre en conformité.»<br />

Par contre, les assureurs locaux indépendants<br />

sont davantage sensibilisés. «Signe<br />

de cette sensibilisation, un Responsable<br />

Solvency 2 est généralement déjà désigné<br />

et des groupes de travail ont commencé à<br />

tester des modèles internes pour le calcul<br />

<strong>du</strong> Solvency Capital Requirement (SCR),<br />

dit Grégory Kulus. Cette démarche active<br />

leur sert bien sûr à exprimer le point de vue<br />

des assureurs luxembourgeois et notamment<br />

celui des assureurs indépendants de<br />

taille modeste, mais aussi de s’approprier<br />

les enjeux de la Directive.»<br />

28 juin 08


Le travail de mise en conformité n’a quant à<br />

lui pas encore commencé. Il est vrai que la<br />

date prévue de mise en place, 2012, peut<br />

sembler encore lointaine. «Toutefois certaines<br />

dispositions de la directive sont aujourd’hui<br />

suffisamment claires pour envisager le<br />

démarrage des travaux, dit Grégory Kulus.<br />

Je pense à l’ORSA (Own Risk and Solvency<br />

Assessment), ou la nécessité d’auto-évaluer<br />

son besoin en solvabilité en fonction de son<br />

profil de risque et de son niveau de tolérance<br />

au risque. Le travail en amont de cartographie<br />

détaillée et de mesure des risques n’a pas<br />

toujours été réalisé, les niveaux de contrôle<br />

interne mis en place jusqu’alors ne l’exigeant<br />

pas. Là encore, des différences subsistent<br />

entre les grands groupes d’assurance (dont<br />

certains ont dû se mettre en conformité<br />

SOX et implémenter un référentiel COSO de<br />

contrôle interne) et les petites structures.»<br />

IMPACT SUR L’IT<br />

«Les impacts sur les départements IT sont<br />

évidemment élevés puisqu’ils doivent être<br />

en mesure d’offrir aux utilisateurs les données<br />

ainsi que les outils permettant le suivi, la<br />

mesure, le calcul et les reportings internes et<br />

réglementaires, dit Grégory Kulus. Solvency<br />

2 va nécessiter une révision de la cohérence<br />

des systèmes d’information actuels. Les données<br />

présentes dans la société devront être<br />

fiabilisées, parfois enrichies, pour permettre<br />

une profondeur de données suffisantes aux<br />

calculs. Ces données jusqu’alors éparpillées<br />

dans l’entreprise vont devoir être stockées<br />

ensemble (les entreprises disposant déjà<br />

d’infocentres sont avantagées) et mises en<br />

relation en vue de leur traitement.» Parallèlement<br />

à la mesure des risques liés aux fonds<br />

propres, ceux liés aux SI doivent être mis<br />

sous contrôle car ils influencent les risques<br />

opérationnels. «L’existence de BCP, DRP, la<br />

traçabilité des opérations, la documentation<br />

des applications et des procé<strong>du</strong>res d’exploitation<br />

sont quelques exemples sur lesquels<br />

les responsables informatiques doivent réfléchir<br />

afin de ré<strong>du</strong>ire les risques à des niveaux<br />

acceptables», ajoute Grégory Kulus.<br />

Grégory Kulus, Senior Consultant, Responsable<br />

<strong>du</strong> développement Assurances au sein de CSC Luxembourg<br />

© Photography Raoul Somers


BUSINESS DECISION MAKER<br />

Switch IT, réactif pour<br />

accompagner le client<br />

Face à une clientèle plus exigeante, Switch IT doit assurer plus<br />

de flexibilité, d’information et de services… et des services<br />

informatiques plus réactifs au changement.<br />

De manière générale, les enjeux de demain se situent surtout dans la capacité des SI<br />

à s’adapter. «Que ce soit pour de nouveaux pro<strong>du</strong>its, de nouveaux <strong>partenaire</strong>s, une<br />

reprise de portefeuille ou des changements règlementaires dans un contexte d’une<br />

Europe en perpétuelle construction, les SI doivent évoluer vite, rester efficaces et<br />

pérennes», dit Nicolas Englebert, Administrateur délégué chez Switch IT.<br />

© Photography Raoul Somers<br />

Nicolas Englebert, Administrateur délégué<br />

chez Switch IT<br />

Ainsi, pour évaluer son fournisseur informatique<br />

ou la solution mise en place, les<br />

utilisateurs analysent la capacité à absorber<br />

des évolutions dans des délais courts. «Sur<br />

le marché grand <strong>du</strong>cal, le fournisseur ne peut<br />

pas se contenter de livrer une solution qui<br />

répond aux besoins identifiés à un moment<br />

donné, dit Nicolas Englebert. Au contraire, il<br />

doit devenir un véritable <strong>partenaire</strong> <strong>du</strong> client<br />

et mettre en place toutes les mesures lui<br />

permettant de réagir très rapidement aux<br />

contraintes futures de l’assureur.»<br />

Or, les progiciels actuels forcent trop souvent<br />

encore le client à s’adapter à la solution, et non<br />

l’inverse. Pour y remédier, l’organisation des<br />

projets de Switch IT s’appuie sur la méthode<br />

Agile, qui comporte des cycles de développement<br />

très courts. Cette approche permet<br />

notamment d’éviter des problèmes d’inertie<br />

souvent caractéristiques de projets informatiques<br />

basés sur l’acquisition d’un «progiciel».<br />

«Switch IT veut ainsi doter ses clients d’outils<br />

leur permettant d’évoluer rapidement au gré<br />

des décisions stratégiques, des réformes,<br />

des nouvelles règlementations, etc., sans être<br />

confronté à des problèmes de timing liés à des<br />

contraintes organisationnelles <strong>du</strong> fournisseur»,<br />

explique Nicolas Englebert. Switch IT garantit<br />

ainsi la réactivité, la souplesse et l’autonomie…<br />

SOUTENIR L’EXTENSION<br />

Pour Switch IT, les défis de demain concernent<br />

l’extension des réseaux de vente, un<br />

facteur essentiel pour le développement des<br />

compagnies. «La forte concurrence oblige les<br />

clients à élargir leurs services pour décrocher<br />

des marchés, dit Nicolas Englebert. Notre<br />

solution front office est une réponse avérée<br />

à cette problématique et représente un vecteur<br />

de croissance indéniable pour Switch<br />

IT IT.» Basée sur une architecture SOA, elle<br />

permet entre autres aux réseaux commerciaux<br />

d’avoir une information en temps réel<br />

sur leurs portefeuilles et de disposer d’un<br />

environnement complet de souscription en<br />

ligne. De nombreuses compagnies ne disposent<br />

pas encore d’outils répondant de façon<br />

satisfaisante à ce besoin.<br />

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Switch IT IT, créée en 2000, propose des compétences informatiques de haut niveau, alliées à des connaissances fonctionnelles approfondies des<br />

métiers et de l’assurance. Développé sur base <strong>du</strong> framework Microsoft.Net, Sigma, la solution informatique proposée par Switch IT IT, permet de gérer<br />

l’ensemble de la gamme de pro<strong>du</strong>its généralement proposé par les assureurs vie (pro<strong>du</strong>its d’investissement et pro<strong>du</strong>its traditionnels). La solution est<br />

tout particulièrement adaptée aux besoins spécifiques <strong>du</strong> marché grand <strong>du</strong>cal (gestion des fonds dédiés, multi supports, multi fiscalité, réglementation<br />

CAA, accès internet pour les <strong>partenaire</strong>s, etc). Switch IT possède déjà quelques références, dont Swiss Life Luxembourg.<br />

30 juin 08


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32 juin 08


Ce fut l’événement IT<br />

de l’année<br />

Jeudi 22 mai a eu la remise des Golden-i awards, un événement majeur qui a réuni les acteurs<br />

majeurs de l’IT au Luxembourg.<br />

La KBL et Odyssey ont été mis à l’honneur au cours d’une cérémonie placée sous le signe de l’innovation. Les Golden-i sont<br />

le premier événement de cette envergure au Luxembourg et ont attiré près de 300 personnes, dont 60% représentaient des<br />

sociétés utilisatrices. «Certains d’entre nous ont commencé leur carrière sans GSM et sans internet, a dit Claude Lüscher,<br />

président de l’APSI et présentateur de l’événement. L’évolution est majeure à présent.»<br />

juin 08 33


© Photography Raoul Somers<br />

L’INNOVATION D’ABORD<br />

Philippe Paquay, Chief Risk and Financial Officer de la KBL European Private Bankers a été élu “CIO of the Year” 2008 par un jury composé<br />

de membres de l’APSI. Le jury l’a choisi sur base d’un grand entretien que Philippe Paquay avait donné pour ITnews en février 2008. «Nous<br />

avons jugé les candidats sur base de leur vision, de l’achèvement de leurs projets et de ce que cela représente pour le tissu luxembourgeois»,<br />

a résumé Claude Lüscher. La KBL a développé un hub pour le Private Banking de la banque au niveau mondial. «Cette récompense est destinée<br />

à la KBL autant qu’à moi», a déclaré Philippe Paquay en recevant sa statuette de meilleur CIO.<br />

34 juin 08


Ce sont les mêmes critères qui ont permis à Odyssey Financial Technologies, une société luxembourgeoise fondée il y a treize ans, de recevoir<br />

le «Flagship award», un prix conçu par l’APSI, avec un thème annuel. Odyssey, qui a démarré avec six personnes et en emploie à présent 530,<br />

a ainsi remporté le flagship de «l’entreprise modèle» de l’année, qui valorise le business plan et la gestion <strong>du</strong> lauréat. «Le Luxembourg donne<br />

sa chance aux jeunes entreprises», a déclaré Greg Emmermond, Board Secretary chez Odyssey.<br />

juin 08 35


LES PROGRèS DU LUXEMBOURG<br />

A l’occasion de cette cérémonie, le ministre des Communications Jean-Louis Schiltz est revenu sur l’importance de l’IT au Luxembourg.<br />

«4 personnes sur mille au Luxembourg travaillent dans le secteur de l’IT. Cette proportion substantielle reflète le dynamisme <strong>du</strong> secteur, ainsi<br />

que leur persévérance. Nous avons besoin de matière grise et d’innovation.» Le ministre a aussi évoqué le support <strong>du</strong> gouvernement à la<br />

recherche et les progrès que le Luxembourg a connus ces trois dernières années. «Il est important que la connectivité ne soit pas un obstacle<br />

à l’établissement et au développement de l’IT. Nous devons continuer dans cette voie et appuyer un mouvement <strong>du</strong>rable à vos projets. De ce<br />

fait, vous contribuez à maints égards au rayonnement <strong>du</strong> Luxembourg.»<br />

© Photography Raoul Somers


La fin <strong>du</strong> software ?<br />

La manière de con<strong>du</strong>ire le business connaît une évolution rapide provoquée par les<br />

plateformes applicatives disponibles sur internet.<br />

Salesforce.com, spécialisée dans l’offre de services CRM, s’est imposé comme un acteur majeur dans le secteur <strong>du</strong><br />

software-as-a-service par internet. Dr Steve Garnett, chairman de Salesforce.com EMEA, a partagé sa vision de cette<br />

évolution <strong>du</strong> software en tant que guest speaker des Golden-i.<br />

«Le business sur internet est le nouvel or<br />

noir, a déclaré Dr Steve Garnett. Le software<br />

est en train de changer <strong>du</strong> tout au tout et<br />

les sociétés doivent pouvoir s’adapter, tout<br />

comme l’ont fait celles qui ont survécu à la fin<br />

<strong>du</strong> mainframe. Les nouveaux concepts sont<br />

étonnants à tous les niveaux : pas besoin de<br />

téléchargements, ni de manuel d’installation,<br />

ni de maintenance. Seule une carte de crédit,<br />

ce qui rend la chose très simple pour l’utilisateur<br />

mais complexifie les transactions. Le<br />

chairman EMEA de Salesforce.com a aussi<br />

mis en valeur les pertes occasionnées par les<br />

entreprises dans leur IT. «Cette complexité<br />

augmente les dépenses. Mais les investissements<br />

sont souvent faits uniquement pour<br />

garder les machines allumées : 8 dollars sur<br />

10 investis sont ainsi gaspillés.»<br />

Salesforce propose une plateforme applicative<br />

qui pourrait donc offrir des réponses<br />

face à l’échec de projets ou des dépenses<br />

imprévues. «Je peux vous prédire une chose :<br />

plus jamais il n’y aura de société de software<br />

qui vaille un milliard de dollars. La vague de<br />

l’on-demand a démarré. Tout business qui<br />

se respecte a une connexion à large bande,<br />

ce qui rend possibles les services de qualité,<br />

fournis sur abonnements.» Un optimisme<br />

encore tempéré par de nombreux obstacles.<br />

«Les clients se limitent à utiliser des software<br />

on-demand car ils craignent que cela ne<br />

cause des problèmes de sécurité au niveau<br />

de leurs données. Or, nous fournissons des<br />

services à Symantec, ce qui signifie que nous<br />

devons protéger leurs données.»


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• Vous avez une formation universitaire de type ingénieur<br />

où maîtrise à orientation informatique, télécoms ou sécurité.<br />

• Vous avez acquis une expérience professionnelle de plus de<br />

cinq années dans le domaine de la gestion de projets client,<br />

de préférence à Luxembourg et dans le secteur bancaire<br />

et financier.<br />

• Résolument tourné vers la satisfaction des clients,<br />

votre engagement personnel garanti la réussite des projets<br />

et un niveau de service, de rapidité et de qualité élevé pour<br />

les clients. Animé d’un sens élevé de l’organisation, de la<br />

qualité, de la gestion des priorités, des délais, vous avez une<br />

forte capacité à obtenir des résultats dans un timing défini et<br />

avez un esprit de leader.<br />

• Dynamique, autonome et créatif, vous appréciez les<br />

challenges et l’esprit d’équipe.<br />

• Pour ce poste, une maîtrise parfaite <strong>du</strong> français et de<br />

l'anglais est exigée ; la connaissance de l’allemand constitue<br />

un critère important.<br />

Notre client vous offre l'opportunité de rejoindre une<br />

équipe dynamique dans une entreprise à fort potentiel<br />

de croissance.<br />

Vous bénéficierez d'une large autonomie basée sur vos<br />

compétences et motivations.


Qu’est-ce qui distingue tant CTG des autres entreprises IT ?<br />

LA QUALITÉ DE SES COLLABORATEURS !<br />

Application Solution - IT Service Management - Test<br />

Vous pensez que votre profil nous intéresse? Contactez-nous:<br />

audrey.staebler@ctg.com<br />

stephanie.hayart@ctg.com<br />

Rendez vous sur: www.thisisctg.lu<br />

Lancelot<br />

IT Consulting & Resourcing Services<br />

Intéressé(E) ? Pour postuler :<br />

Si vous souhaitez postuler pour ce<br />

poste, merci de nous faire parvenir<br />

votre candidature à l’adresse suivante :<br />

crodisio@elancelot.com<br />

en ajoutant le texte suivant dans l’objet<br />

de l’email : “Ref : 930 : Service Delivery<br />

Manager” Votre CV doit être de préférence<br />

en format MS WORD ou RTF<br />

Lancelot Consulting<br />

83, rue de Hollerich<br />

L-1741 Luxembourg<br />

Tél. +(352) 26 38 93 57<br />

apply@elancelot.com<br />

www.elancelot.com<br />

SERVICE DELIVERY MANAGER Luxembourg<br />

Notre client est une filiale à part entière d'une institution bancaire de premier plan.<br />

MISSION :<br />

Définition <strong>du</strong> contenu des Services IT :<br />

• Vous identifiez, validez la cohérence des éléments<br />

par rapport au niveau de service requis<br />

• Vous construisez de nouvelles offres de service en fonction<br />

des nouvelles demandes en provenance <strong>du</strong> <strong>Business</strong><br />

Supervision de l'intro<strong>du</strong>ction d'un nouveau Service IT :<br />

• Vous constituez le point de contact et de coordination<br />

privilégié des équipes de Développement vis-à-vis des<br />

équipes internes techniques pour toute intro<strong>du</strong>ction de<br />

nouveaux services IT (applicatifs ou infrastructure).<br />

• Vous supervisez et validez la mise en exploitation de<br />

nouveaux services, en conformité avec les diverses<br />

procé<strong>du</strong>res, règles d'exploitation, et niveaux de service<br />

atten<strong>du</strong>s.<br />

Suivi des services IT en Pro<strong>du</strong>ction :<br />

• Vous vous portez garant de la qualité et des niveaux<br />

de service définis en Pro<strong>du</strong>ction vis-à-vis <strong>du</strong> <strong>Business</strong>.<br />

• Vous définissez et supervisez le monitoring et le reporting.<br />

• Vous suivez les performances et les disponibilités globales<br />

des services, et vous anticipez les évolutions futures.<br />

• Vous participez aux réunions de suivi des Services IT<br />

et animez les réunions "Technical Service Reviews"<br />

PROFIL :<br />

• Formation en informatique / Bac +2 minimum<br />

• Un minimum de 4 années d'expérience dans des domaines<br />

IT variés est indispensable (Systèmes Ouverts, Mainframe,<br />

DB, Middleware, Télécom).<br />

• Une expérience dans le monde <strong>du</strong> Développement applicatif<br />

est un atout important.<br />

• Capacités relationnelles<br />

• Capacité à gérer les urgences.<br />

• La connaissance des activités bancaires est un atout.<br />

SPECIFICATIONS DU POSTE<br />

• Début : ASAP<br />

• Lieu : Luxembourg<br />

Confidentialité assurée! Pour les offres d’emploi, Lancelot s’engage à ne jamais envoyer un CV à un client sans avoir demandé<br />

au préalable l’accord <strong>du</strong> candidat.


17/06/2008<br />

17/06/2008 17/06/2008<br />

19/06/2008<br />

Rendez-vous Sécurité d’ITnews<br />

ORGANISATEUR : ITnews<br />

THÈME : Forensics by Verizon <strong>Business</strong> :<br />

Agir aujourd’hui pour ne pas faire<br />

les gros titres de demain<br />

DATE : 17/06/2008 dès 8h30<br />

LIEU : Confiserie Namur, Espace Entreprises<br />

Luxembourg Hamm<br />

Informations et inscriptions :<br />

www.itnews.lu<br />

Séminaire : virtualisation des desktops<br />

ORGANISATEUR : VMware<br />

THÈME : la virtualisation comme nouvelle norme<br />

DATE : 17/06/2008<br />

LIEU : Hilton Hotel<br />

Informations et inscriptions :<br />

www.itnews.lu<br />

ISACA : État de lieux de la dématérialisation<br />

et problématique de l’archivage<br />

électronique<br />

ORGANISATEUR : ISACA<br />

THÈME : l’archivage électronique<br />

DATE : 17/06/2008<br />

LIEU : Deloitte Luxembourg<br />

Informations et inscriptions :<br />

www.itnews.lu<br />

Petit-déjeuner ITnews (avec Logica) :<br />

Le Centre de services<br />

ORGANISATEUR : ITnews (avec Logica)<br />

THÈME : Le Centre de services<br />

DATE : 19/06/2008<br />

LIEU : Confiserie Namur, Espace Entreprises<br />

Luxembourg Hamm<br />

Informations et inscriptions :<br />

www.itnews.lu<br />

24/06/2008 19/06/2008<br />

02/07/2008 26/06/2008<br />

How to consolidate Microsoft SQL<br />

Server environments in a simple<br />

and flexible way?<br />

ORGANISATEUR : HP<br />

THÈME : Microsoft SQL Server<br />

DATE : 19/06/2008<br />

LIEU : Castle Bourlingster<br />

IT FUTURE<br />

Informations et inscriptions :<br />

www.itnews.lu<br />

ORGANISATEUR : Fujitsu Siemens Computers<br />

THÈME : Centres de données dynamiques Green IT<br />

DATE : 24/06/2008<br />

LIEU : Palais des Congrès de Paris<br />

Informations et inscriptions :<br />

www.itnews.lu<br />

Cycle de formation aux techniques<br />

de management de l'innovation<br />

ORGANISATEUR : Chambre des Métiers<br />

THÈME : Innovation<br />

DATE : 26/06/2008<br />

LIEU : Chambre des Métiers<br />

Informations et inscriptions :<br />

www.itnews.lu<br />

Formation MSDPA ITIL Practitioner<br />

Security Management<br />

ORGANISATEUR : MSD Partners<br />

THÈME : ITIL<br />

DATE : 02/07/2008<br />

LIEU : Sofitel Luxembourg Europe<br />

Informations et inscriptions :<br />

www.itnews.lu


ACTUAL-IT<br />

Carrières<br />

Marc<br />

Faust<br />

Devient Key Account<br />

Manager chez Novell<br />

Luxembourg<br />

Bas<br />

Burger<br />

À la tête de BT<br />

Benelux<br />

Claus<br />

Peeters<br />

Nommé au poste<br />

de Channel Director<br />

Belux chez Avaya<br />

Il a en charge la<br />

commercialisation des<br />

solutions de sécurisation<br />

et de simplification des<br />

infrastructures ainsi que<br />

des services associés. En<br />

20 ans au Luxembourg,<br />

il a travaillé pour Focus<br />

Consulting, PHI Data et<br />

PHM Computing.<br />

En tant que CEO BT<br />

Benelux, il succède à<br />

Michel De Coster, qui<br />

a quitté BT le 1er juin<br />

2008. Bas Burger était<br />

auparavant Executive<br />

Vice President et<br />

membre <strong>du</strong> Comité de<br />

direction de Getronics.<br />

Il est responsable de<br />

toutes les relations<br />

avec les <strong>partenaire</strong>s<br />

de l'entreprise dans<br />

la région Belux, dirige<br />

l'équipe <strong>du</strong> Canal<br />

(Channel Managers,<br />

Direct Touch Account<br />

Managers et le<br />

Marketing Manager) et<br />

gère aussi les <strong>Business</strong><br />

Partners actuels.<br />

Pascal<br />

Dumont<br />

Cyrille<br />

Schanentgen<br />

Filip<br />

Millet<br />

Caroline<br />

Jacob<br />

Reprend les fonctions<br />

de Directeur de<br />

Computacenter<br />

Luxembourg PSF<br />

Rejoint Aptelia<br />

Luxembourg en tant<br />

que <strong>Business</strong> Unit<br />

Manager<br />

Rejoint l’équipe de<br />

Computacenter<br />

Services & Solutions<br />

Est nommée Key<br />

Account Manager<br />

Belux chez Axis<br />

Communications<br />

Il a aussi en charge<br />

les fonctions de<br />

Operations Director. Il<br />

a auparavant travaillé<br />

chez Client Director.<br />

Il participera activement<br />

au développement de<br />

l’agence au Luxembourg.<br />

Fort d’uneexpérience chez<br />

Egerie Luxembourg, Sylis<br />

Lorraine et Luxembourg,<br />

il a ensuite mené une<br />

activité propre avant de<br />

revenir sur le marché IT<br />

luxembourgeois.<br />

Il devient Manager<br />

Unified IP<br />

Communications<br />

Benelux et possède<br />

une expérience dans<br />

le domaine des IP<br />

communications et<br />

de la visio -conférence<br />

depuis 10 ans.<br />

Elle est chargée de<br />

conquérir et gérer des<br />

clients et d’étendre le<br />

réseau de <strong>partenaire</strong>s<br />

de la société en<br />

Belgique et au<br />

Luxembourg.<br />

Envoyez votre nomination à info@itnews.lu


LE GRAND DOSSIER<br />

> LuxConnect p 48<br />

> European Data Hub p 50<br />

> Datacenter Luxembourg p 52<br />

> eBRC p 54<br />

> Broadcasting Center Europe p 56<br />

> Clearstream Services p 58<br />

> SecureIT p 59<br />

> Sungard p 60<br />

> Sun p 60<br />

> HP p 60<br />

> Lab DataVault p 62<br />

> IBM p 63<br />

> CA p 64<br />

> Microsoft p 65<br />

> VMware p 66<br />

> 3PAR p 66<br />

> EMC p 66<br />

> Verizon <strong>Business</strong> p 67<br />

> Fujitsu-Siemens Computers p 69<br />

> Citrix p 70<br />

> Hitachi p 70<br />

juin 08 47


Technical Development Manager<br />

LE GRAND DOSSIER<br />

Data Center<br />

La stabilité en plus<br />

LuxConnect est destinée à devenir l’épine dorsale des besoins<br />

des datacenters et des opérateurs au Luxembourg en leur<br />

offrant l’infrastructure et la connectivité nécessaires à leur activité.<br />

Société privée créée par l’Etat luxembourgeois, LuxConnect a néanmoins une<br />

mission publique : placer le Luxembourg sur la carte internationale <strong>du</strong> trafic<br />

internet et de la connectivité en déployant un réseau de fibres à travers le territoire.<br />

Pour cela, LuxConnect est résolument axé vers l’amélioration de l’infrastructure,<br />

que ce soit interne au Luxembourg, ou entre Luxembourg et d’autres places<br />

financières telles Amsterdam ou Francfort. Aujourd’hui, la première pierre posée,<br />

LuxConnect est véritablement tangible.<br />

Alfred Wilms, <strong>Business</strong> Development Manager<br />

chez Luxconnect<br />

© Photography Raoul Somers<br />

Roger Lampach, Directeur Technique/CTO<br />

chez Luxconnect<br />

48 juin 08


Technical Development Manager<br />

Ainsi, LuxConnect n’a pas pour objectif<br />

majeur d’offrir de la surface aux clients en<br />

direct. La société a été conçue pour devenir<br />

un carrefour de connectivité et de contenu<br />

au Luxembourg. Hébergeant l’infrastructure<br />

informatique de tiers et facilitant le stockage,<br />

le partage et la distribution des données,<br />

LuxConnect est plutôt un ‘incubateur’.<br />

«Notre business model est différent de ceux<br />

des autres datacenters, dit Alfred Wilms,<br />

<strong>Business</strong> Development Manager chez Luxconnect.<br />

Notre but n’est pas de rechercher<br />

des contrats pouvant atteindre 3, 5 ou 10<br />

ans… Si nous pouvons servir de tremplin à<br />

une société qui quitterait le datacenter pour<br />

créer sa propre infrastructure à Luxembourg,<br />

nous en serions heureux.» En ce sens,<br />

LuxConnect attire autant des sociétés bien<br />

connues <strong>du</strong> paysage IT luxembourgeois que<br />

de nouveaux acteurs, telles de jeunes pousses.<br />

«Nous avons pour principe de n’exclure<br />

personne, explique Roger Lampach, directeur<br />

technique de LuxConnect. On est un enabler<br />

avant tout, donc on traite l’ensemble de nos<br />

clients avec une offre wholesale, de manière<br />

transparente.»<br />

PANOPLIE D’ACTEURS<br />

Mais la société ne ré<strong>du</strong>it pas son offre à l’hébergement<br />

et à la colocation. «Les hosters<br />

peuvent bien sûr bénéficier de notre offre de<br />

colocation pour leurs services à valeur ajoutée,<br />

dit Alfred Wilms. Et nous voulons aussi<br />

que des opérateurs internationaux aient un<br />

POP à Bettembourg, que les prestataires de<br />

datacenters installés à Luxembourg et les intégrateurs<br />

systèmes se sentent ici chez eux.»<br />

«Mais on n’est pas là pour baisser les prix,<br />

précise Roger Lampach. On met en place une<br />

infrastructure et nos offres sont accessibles au<br />

travers des opérateurs réguliers.»<br />

Pour attirer cette panoplie d’acteurs,<br />

LuxConnect pourra compter sur un réseau<br />

solide. La société sera reliée à un, voire plusieurs<br />

backbones, ce qui permettra d’assurer<br />

la redondance en gérant le trafic de façon<br />

optimisée… une réalité déjà palpable avec la<br />

collaboration annoncée entre les P&T (et leur<br />

réseau haut débit Teralink) et Level3 Communications.<br />

Global Crossing pourrait également<br />

être un <strong>partenaire</strong>. «Le Luxembourg est une<br />

plateforme de plus en plus intéressante pour<br />

les business qui ont besoin de cette connectivité»,<br />

dit Roger Lampach.<br />

GREEN TOUCH<br />

En planifiant la mise en service d’un nouveau<br />

datacenter, LuxConnect ne peut ignorer un<br />

autre défi : la demande croissante pour la<br />

Green IT. Par ailleurs, en tant que datacenter<br />

Tier-4 en 2* (n+1), LuxConnect dispose de<br />

deux centres d’hébergement IT et de l’infrastructure<br />

technique distincte nécessaire.<br />

Et certains clients exigent parfois que la surface<br />

soit aménagée conformément à leurs<br />

demandes, comme par exemple, sur le<br />

système de refroidissement à l’eau glacée,<br />

qui, lui, requiert une tuyauterie spécifique…<br />

LuxConnect a donc opté pour une construction<br />

mo<strong>du</strong>lable et ‘green’ avec des matériels<br />

à efficacité énergétique maximum et une<br />

mo<strong>du</strong>larité possible par l’ajout step by step<br />

d’équipements supplémentaires.<br />

Repères :<br />

7 avril 2008 : pose de la première pierre<br />

1 mars 2009 : mise en service<br />

1 juin 2009 : exploitation<br />

Luxconnect a présenté ses solutions<br />

lors de la conférence Infrastructure<br />

organisée par ITnews<br />

Slides : info@itnews.lu<br />

juin 08 49


Stimuler le marché,<br />

plutôt que le bouleverser<br />

Situé à la Cloche d’Or, le Drosbach, joyau <strong>Business</strong> Center, accueillera le<br />

futur datacenter d’European Data Hub, qui y disposera de ses 700 premiers<br />

mètres carrés en septembre 2008. «Nous sommes prêts, déclare Juergen<br />

Kockelmann, CEO de European Data Hub. Certains clients peuvent déjà<br />

profiter de leurs bureaux au Drosbach.» Le nouveau géant de verre<br />

et de béton se donne pour objectif d’héberger le plus puissant<br />

datacenter <strong>du</strong> Luxembourg, tout en assurant des niveaux de<br />

contrôle et de sécurité au maximum. Si les discussions sont en<br />

cours avec des acteurs internationaux, European Data Hub<br />

va dans un premier temps se consacrer à son équilibre<br />

en développant des partenariats au niveau local.<br />

La stratégie de European Data Hub s’oriente donc vers la<br />

coopération et repose à la fois sur l’expertise nationale<br />

des clients et internationale des <strong>partenaire</strong>s. L’entreprise<br />

compte aussi sur l’expérience de Patrice Roy, qui a<br />

suivi de près l’externalisation de Reuters chez BT<br />

lorsqu’il avait la responsabilité <strong>du</strong> bureau de l’agence<br />

en Benelux, et de son associé Juergen Kockelmann,<br />

venu <strong>du</strong> monde financier et ancien CIO de<br />

la Nord LB. Selon eux, le Luxembourg ne pèse pas<br />

encore assez lourd dans la balance lorsque les<br />

décisions sont prises au niveau corporate. «50%<br />

des discussions que nous menons avec les<br />

groupes internationaux se font en passant par<br />

leur siège et non par la filiale luxembourgeoise»,<br />

explique Patrice Roy, Partner, European de Data<br />

Hub. Ce passage obligé par d’autres chemins<br />

que locaux illustre la réalité avec laquelle les<br />

datacenters doivent compter pour évoluer.<br />

50 juin 08


Nouvel acteur sur le marché luxembougeois des datacenters<br />

et futur, European Data Hub rayonne déjà <strong>du</strong> Drosbach,<br />

le tout nouveau <strong>Business</strong> Center aux portes de la Cloche d’Or.<br />

FACE À LA SATURATION<br />

Pour ce développement, les pistes ne manquent pas. «L’outsourcing est en vogue<br />

et le Luxembourg est un bon endroit pour le hosting, dit Patrice Roy. Or, les<br />

datacenters construits il y a quelques années ne peuvent souvent plus couvrir<br />

la puissance actuelle. Par exemple, nous commencerons step by step<br />

jusqu’à offrir 2000 watts au m 2 .» La saturation des machines est donc<br />

un problème majeur à résoudre. Selon une étude menée notamment<br />

par l’Uptime Institute, 48% des datacenters ne pourront supporter<br />

la charge exponentielle d’énergie à dégager. Les solutions<br />

sont connues depuis longtemps se basant sur le <strong>du</strong>rable,<br />

mais pourtant complexes à mettre en place en termes de<br />

ressources. En effet, les sociétés dont les serveurs sont<br />

saturés doivent soit analyser et prédire leur avenir tout<br />

en repensant leur IT, soit reconsidérer partiellement,<br />

voire totalement, leur infrastructure dans un modèle<br />

d’externalisation.<br />

SOCLE DE PARTENARIATS<br />

Si European Data Hub est un nouvel et futur acteur<br />

de poids, l’entreprise est pourtant loin de vouloir<br />

jouer cavalier seul. «On a tous intérêt à coopérer,<br />

explique Patrice Roy. Nous voulons ainsi créer<br />

un hub pour faire rayonner les compétences <strong>du</strong><br />

Luxembourg en matière d’infrastructure.» En ce<br />

sens, European Data Hub va collaborer de près<br />

e.a. avec des acteurs comme LuxConnect.<br />

«Nous voulons anticiper le marché mais pas<br />

aveuglément», conclut Patrice Roy.<br />

juin 08 51


BUSINESS DECISION MAKER<br />

Être <strong>partenaire</strong><br />

avant d’être<br />

concurrent<br />

Société soeur d’EuroDNS, Datacenter<br />

Luxembourg a développé son offre datacenter par<br />

une approche orientée eCommerce et a ainsi peu<br />

à peu assis son influence au Luxembourg.<br />

En 2000, la création de Datacenter Luxembourg a coïncidé<br />

avec les discussions sur l’établissement d’une TVA attractive<br />

pour les entreprises et le potentiel que cela représentait<br />

pour le développement de l’eCommerce au Luxembourg.<br />

À l’époque, les principaux acteurs télécom avaient un rôle<br />

essentiel à jouer dans l’ouverture <strong>du</strong> Luxembourg vers<br />

l’international en attirant et hébergeant des business localement.<br />

Aujourd’hui, le pays entre dans une nouvelle dimension.<br />

«Il faut que ce changement soit <strong>du</strong>rable et irréversible, dit Marco<br />

Houwen, Managing Director de Datacenter Luxembourg. Il est<br />

connu que les datacenters <strong>du</strong> Luxembourg ont été créés pour<br />

le secteur bancaire, dont certains d’entre eux pour le disaster<br />

recovery. Or, nous, nous venons <strong>du</strong> monde de l’internet, et<br />

pouvons ramener ces besoins au niveau <strong>du</strong> datacenter.»<br />

En tant qu'hébergeur indépendant, Datacenter<br />

Luxembourg a pour clientèle principale<br />

les PME actives dans l’e<strong>Business</strong> et l’eCommerce.<br />

«Nous avons une bataille à part des<br />

grands acteurs des datacenters, même si nous<br />

oeuvrons dans le même but, qui est d’attirer<br />

des clients vers le Luxembourg. Nous sommes<br />

capables aussi de soutenir les PME à<br />

ce niveau.» Une expertise qui se révèle plus<br />

complexe qu’à première vue. «Cela ne s’arrête<br />

pas à fournir des emplacements ou de la<br />

sécurité, mais aussi la gérer de la plateforme,<br />

des bases de données, etc.»<br />

Alors que les grandes sociétés gèrent souvent<br />

leurs données en interne, les sociétés eCommerce<br />

sont souvent bâties autour d’une idée qui<br />

a besoin de compter sur des <strong>partenaire</strong>s fiables.<br />

Elles portent ensuite ces idées<br />

sur un logiciel et les services<br />

nécessitent de plus en plus de<br />

puissance. C’est là que Datacenter<br />

Luxembourg, actif dans le<br />

secteur d’internet et des managed<br />

services, intervient pour gérer les<br />

aspects techniques comme les questions<br />

aussi simples mais critiques que le<br />

load balancing et le clustering, jusque-là<br />

réservées aux grands environnements.<br />

«On est prêts, dit Marco Houwen. On est<br />

différents des autres ISP car on ne veut pas<br />

entrer dans une logique de marché de substitution.<br />

Au contraire, on veut agir dans des marchés<br />

en expansion. L’intérêt est de ne pas se focaliser<br />

sur la concurrence mais sur les partenariats, pour<br />

les clients et pour le futur.»<br />

52 juin 08


SPOTLIGHT<br />

SUR LUXEMBOURG<br />

«Depuis quelques mois, le Luxembourg est<br />

devenu un acteur de choix, déclare Marco<br />

Houwen. Avant, ce n’était pas le cas car nous<br />

étions le cul-de-sac de Bruxelles au niveau de<br />

la redondance. Ce n’était pas une alternative<br />

pour les sociétés qui veulent beaucoup de<br />

bande passante.» Mais LuxConnect semble<br />

avoir changé la donne. «Depuis cinq ans,<br />

Xavier Buck (CEO d’EuroDNS) et moi avons<br />

donné de la tête pour ouvrir le Luxembourg<br />

et soutenir l’expansion de la bande passante.<br />

Les EPT avec leur offre haut débit Teralink ont<br />

beaucoup investi. On a pu trouver des partenariats<br />

nouveaux. Alors qu’auparavant, nous ne<br />

pouvions pas toujours répondre aux demandes<br />

de nos clients. Aujourd’hui on peut proposer<br />

n’importe quel débit pour un prix quasiment<br />

égal à Francfort, Paris ou Londres. Il faut pouvoir<br />

offrir de la concurrence, notre partenariat<br />

avec l’EPT vers Francfort sur l’offre Teralink est<br />

donc important. A première vue, nous sommes<br />

concurrents mais ensemble, nous ouvrons un<br />

marché pour attirer les business au Luxembourg.<br />

C’est cette potentialité qui a manqué<br />

<strong>du</strong>rant de nombreuses années.»<br />

© Photography Raoul Somers<br />

juin 08 53


BUSINESS DECISION MAKER<br />

LE GRAND DOSSIER<br />

Data Center<br />

eBRC à l’approche d’un<br />

quatrième datacenter<br />

Depuis 2000 et l’ouverture de son premier site à Goldbell,<br />

eBRC a établi deux autres datacenters avec l’Hitec, en 2003,<br />

puis le Resilience Center à Windhof en 2007. Prochainement,<br />

eBRC ouvrira un quatrième datacenter à Kayl.<br />

eBRC s’est spécialisé dans la mise à disposition d’applicatifs et des services<br />

associés aux entreprises en assurant la qualité de ceux-ci au travers de<br />

Service Level Agreements (SLA). Carrier Hotel indépendant, tout en étant pôle<br />

d’excellence d’outsourcing et de managed services de l’Entreprise des Postes<br />

et Télécommunications, eBRC offre des services d’hébergement et le hosting<br />

avec une très haute scalabilité des machines, capable de supporter bien des<br />

applications business ou même des applications sur internet.<br />

eBRC fournit ainsi tout ce dont les clients<br />

ont besoin, en tant qu’ISP ou broadband<br />

provider. Elle vient d’ailleurs d’ajouter Level3<br />

comme nouveau Tier-1 à Windhof. En effet,<br />

eBRC, P&TLuxembourg et Level3 Communications<br />

ont installé un hub internet Tier-1,<br />

qui repose sur le réseau Teralink, afin de faire<br />

de Luxembourg un point d’échange fiable et<br />

sécurisé, permettant des connexions allant<br />

jusque 40 Gbits/s. Le Ministre de l’économie<br />

et <strong>du</strong> commerce extérieur Jeannot<br />

Krecké y a salué les initiatives d’eBRC qui<br />

correspondent pleinement au souhait <strong>du</strong><br />

gouvernement de diversifier les ressources<br />

économiques. Les technologies de l’IT se<br />

focalisent ainsi sur les médias et les services<br />

financiers modernes. eBRC a donc l’ambition<br />

de réussir et d’obtenir des résultats qui<br />

compteront sur la création de la plateforme<br />

broadband surboostée avec l’agrément<br />

entre Level3 et les P&T, mais aussi désormais<br />

avec Global Crossing.<br />

Dernièrement, eBRC a décroché le prix <strong>du</strong><br />

meilleur opérateur de datacenter en Europe<br />

au Data Centres Europe, un événement qui<br />

s’est tenu à Londres. eBRC y a été saluée<br />

sur son approche resilience et sa volonté<br />

de faire de Luxembourg la capitale européenne<br />

en la matière.<br />

//// GLOBAL CROSSING ////<br />

Global Crossing, fournisseur mondial de solutions IP, a installé au Grand-Duché un nouveau point de présence IP (PoP IP) afin de répondre aux besoins <strong>du</strong><br />

marché luxembourgeois. Le nouveau centre de services se trouvera dans le centre d’hébergement neutre d’eBRC à Windhof, tout comme Windhof est le<br />

POP de Level3. «Nous avons pour stratégie de privilégier les solutions locales et l’ouverture de notre nouveau centre de services au Luxembourg en constitue<br />

un nouvel exemple. déclare Anthony Christie, Managing Director de Global Crossing pour la zone EMEA. Nous avons pris la mesure des besoins des acteurs<br />

<strong>du</strong> marché, en attente de services convergents allant bien au-delà des services de données, d’intégration de la voix et de la vidéo. Tout l’enjeu est en effet<br />

d’intégrer aux ressources informatiques des services d’hébergement, de télécommunications, d’accès Internet, de sécurité et de VoIP.»<br />

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54 juin 08


Technical Development Manager<br />

LE GRAND DOSSIER<br />

Data Center<br />

BCE, le temps<br />

de l’émancipation<br />

Broadcasting Center Europe a développé son savoir-faire en<br />

matière de diffusion et de hosting et s’intéresse plus en avant<br />

aux clients internationaux.<br />

Historiquement lié à RTL Group en tant qu’opérateur de diffusion, BCE est<br />

devenue une entité séparée en 2000, lançant simultanément une activité de<br />

colocation et de datacenter. «Une telle diversité d’opérateurs présents dans un<br />

même endroit a de quoi sé<strong>du</strong>ire tout type de clients, et notre dernière signature<br />

avec Level 3 Communications n’a fait que renforcer notre position» explique<br />

Jean-Alain Jachiet, Head of System, Telecom & Network Solutions chez<br />

BCE. Avec près de 25 carriers et ISP présents dans ses locaux au Kirchberg,<br />

Broadcasting Center Europe (BCE) reste un point de télécommunication<br />

déterminant <strong>du</strong> Luxembourg.<br />

© Photography Raoul Somers<br />

Paul Schmit, Sales & <strong>Business</strong><br />

Administration Manager chez BCE<br />

56 juin 08


Technical Development Manager<br />

Pour attirer les acteurs nationaux et internationaux<br />

au Luxembourg, le datacenter de<br />

BCE possède quelques arguments de poids.<br />

«En tant que prestataire technique pour RTL<br />

Group, nous héritons tout d’abord d’une<br />

obligation de service public, qui est celle<br />

d’assurer d’émettre sans interruption dans le<br />

monde entier, précise Paul Schmit, Sales &<br />

<strong>Business</strong> Administration Manager chez BCE.<br />

Nous avons clairement un savoir-faire dans<br />

ce domaine.» La supervision <strong>du</strong> colocation<br />

et data center est faite par le nouveau Network<br />

Operations Center (NOC) de BCE, opérationnel<br />

en 24/7. Ce NOC supervise, pour plus de<br />

400 clients, des serveurs et/ou des liaisons<br />

internationales sur quatre continents.<br />

L’infrastructure de BCE est aussi impressionnante.<br />

«De par notre activité, nous hébergeons<br />

aussi bien des petits clients, que des plateformes<br />

internet ayant plusieurs millions de<br />

visiteurs par mois.» En termes de stockage,<br />

BCE a ainsi des capacités allant jusqu’à<br />

5.000 TBytes, permettant d’offrir facilement<br />

des plateformes de Video On Demand, de<br />

Streaming, de backup distants, etc. En tant<br />

qu’entité de diffusion et opérateur de télécommunications<br />

au sein de RTL group, BCE<br />

utilise les infrastructures télécom des opérateurs<br />

présents dans son colocation center,<br />

et met en ainsi en oeuvre sa propre infrastructure.<br />

En plus de l’infrastructure «Fibre»,<br />

son statut d’opérateur télécom lui permet<br />

d’opérer un réseau dense en hertzien avec<br />

des débits allant jusqu’à 800 MBytes/s.<br />

VERS L’INTERNATIONAL<br />

«Il faut que les acteurs luxembourgeois<br />

cessent d’avoir des complexes vis-à-vis de<br />

l’international, précise Jean-Alain Jachiet.<br />

Notre stratégie s’oriente également vers une<br />

clientèle à l’étranger, tels que la Belgique,<br />

l’Italie, la Croatie, voir même le Liban et l’Irak.<br />

D’ailleurs, nous lançons en ce moment une<br />

vaste campagne marketing auprès des radios<br />

étrangères.» Le prochain projet de BCE sur<br />

le marché luxembourgeois est le déploiement<br />

d’un réseau Wimax en partenariat avec<br />

Luxembourg Online (LOL).<br />

//// level 3 ////<br />

Le 22 avril 2008, Level 3<br />

Communications a signé un accord<br />

pour hoster sa plateforme au sein<br />

de l’infrastructure de colocation<br />

de BCE, au Luxembourg. BCE<br />

confirme ainsi une position de<br />

premier plan en tant que hotel carrier<br />

au Luxembourg, avec plus de 25<br />

carriers et ISP (Internet Service<br />

Provider) et ses deux Tier 1, Level 3<br />

Communications et Verizon.<br />

© Photography Raoul Somers<br />

Jean-Alain Jachiet, Head of System,<br />

Telecom & Network Solutions chez BCE<br />

juin 08 57


Technical Development Manager<br />

L’expertise des<br />

managed services<br />

Le datacenter de Clearstream Services demeure un moyen,<br />

tout d’abord pour ses propres besoins, et qui a ensuite été<br />

ren<strong>du</strong> disponible via l’établissement de managed services.<br />

Clearstream Services est atypique : son datacenter n’a pas pour premier objectif<br />

d’être plein. «Le datacenter a été construit pour Clearstream d’abord mais des le<br />

départ architecturé pour répondre à des besoins de clients potentiels, explique<br />

Michel Rodriguez, Head of IT External <strong>Business</strong> pour Clearstream Services.<br />

Mais il ne s’agit pas de notre core business.» Pour preuve, sur les 2000 mètres<br />

carrés disponibles, seuls 500 sont utilisés par Clearstream. «Cette surface<br />

ne sera ven<strong>du</strong>e qu’accompagnée d’un certain nombre de services», ajoute<br />

Michel Rodriguez. Cependant, la société Clearstream est soumise aux mêmes<br />

contraintes que les autres gestionnaires de datacenter. Seule la profondeur <strong>du</strong><br />

site (-35m sous le niveau de la rue) le rend moins vulnérable aux catastrophes.<br />

Michel Rodriguez, Head of IT External <strong>Business</strong><br />

pour Clearstream Services<br />

La tendance de Clearstream est parallèle aux<br />

autres datacenters : plus de puissance sur<br />

moins de mètres carrés. «Avec de telles surfaces<br />

et les nouvelles technologies, le mètre<br />

carré importe moins que la qualité d’accueil<br />

de cette infrastructure, dit Michel Rodriguez.<br />

Mais les problématiques demeurent semblables<br />

: qu’il s’agisse de mètres carrés ou<br />

de consommation à diminuer, il faut surtout<br />

assurer que ces systèmes soient correctement<br />

pilotés et placés dans un environnement<br />

sécurisé.» Clearstream s’est positionnée<br />

dans l’offre proche <strong>du</strong> client, loin de la vente<br />

en masse, avec pour vocation de travailler<br />

sur les nouvelles technologies (qu’elles<br />

soient sous Windows, Linux ou Unix). Bien<br />

que certaines salles soient équipées pour le<br />

mainframe, cette offre est surtout concentrée<br />

à Francfort. Chez Clearstream Luxembourg,<br />

l’intérêt est de mutualiser ces nouvelles technologies<br />

avec les compétences en place.<br />

© Photography Raoul Somers<br />

UN IDéAL EN TANT<br />

QUE RèGLE<br />

Avec une offre avancée de services, Clearstream<br />

dispose d’une équipe IT importante<br />

utilisable dans le cadre de son offre de managed<br />

services : entre 200 et 250 personnes.<br />

«Ces services s’inscrivent dans une offre<br />

de service plus globale. Il faudrait d’ailleurs<br />

trouver un terme plus adéquat que simplement<br />

managed services pour en faire ressortir<br />

toute la profondeur. Chez nous, on n’opère<br />

pas uniquement les systèmes mais aussi les<br />

applications qui s’y trouvent.» Le projet de<br />

service management ITSM en cours de développement<br />

sera ainsi utilisé par Clearstream et<br />

l’ensemble de ses clients. «Nous essayons de<br />

rapprocher les clients d’un idéal qui est celui<br />

de Clearstream banque. Cet idéal devient un<br />

standard, que nous devons pouvoir mettre en<br />

place pour eux.»<br />

Par exemple, Clearstream ne dispose pas<br />

de deux centres, l’un actif et l’autre passif.<br />

Le fournisseur de services a opté pour fonctionner<br />

en mode clustering en mode actif/<br />

actif avec la réplication ‘Zero data loss ‘des<br />

données. En cas de catastrophe, chacun des<br />

datacenters peut devenir un site primaire.<br />

«Cela permet à nos clients d’avoir une disponibilité<br />

à 99,99% sans surcout même s’ils n’en<br />

ont pas besoin, résume Michel Rodriguez.<br />

Il n’existe pas d’autre option à ce niveau.»<br />

En matière de connectivité, Clearstream<br />

s’appuie sur un réseau mondial avec toujours<br />

au moins deux providers et des chemins<br />

physiques différents pour assurer une redondance<br />

réelle.<br />

UN FUTUR DATACENTER ?<br />

L’arrivée des nouveaux acteurs de datacenter<br />

à Luxembourg a attisé la curiosité de<br />

Clearstream. En vertu des réglementations<br />

qui imposent d’avoir plusieurs datacenters<br />

pour le disaster recovery, Clearstream pourrait<br />

pourquoi pas envisager une extension<br />

chez ces nouveaux acteurs, tout en gardant<br />

l’attention sur son datacenter ‘primaire’ au<br />

Kichberg. «Pour nous, le datacenter demeure<br />

un moyen, rappelle Michel Rodriguez. C’est<br />

aussi pour cela que l’évolution des autres<br />

datacenters est importante à nos yeux. Bien<br />

que nous ayons une stratégie cross-boarder,<br />

nous pourrions nous allier à des <strong>partenaire</strong>s<br />

potentiels locaux, notamment pour respecter<br />

les contraintes liées au secret bancaire.»<br />

58 juin 08


Technical Development Manager<br />

LE GRAND DOSSIER<br />

Data Center<br />

Pour des gestionnaires<br />

plus responsables<br />

Créé en 2004, SecureIT table sur son expérience pour attirer<br />

de nouveaux acteurs au Luxembourg et veut établir un code<br />

de déontologie pour les gestionnaires de datacenters.<br />

A ses débuts, après avoir massivement investi pour remettre à niveau un<br />

datacenter, SecureIT a rapidement affiché complet mais conservait néanmoins<br />

de la capacité disponible. Le datacenter est donc naturellement entré dans la<br />

‘course aux derniers mètres carrés’ mais possède un élément important qui<br />

le distingue. «Nous sommes le seul datacenter indépendant de tout opérateur<br />

Télécom au Luxembourg», dit Gary Kneip, CEO de SecureIT. Collaborant déjà<br />

avec HP, IBM et Datacenter Luxembourg, SecureIT est en discussion avec les<br />

nouveaux acteurs <strong>du</strong> marché et table sur son expérience en matière de gestion<br />

d’exploitation pour poursuivre dans la même voie.<br />

«En 2004, on a appris nos leçons dans une<br />

situation de calme relatif. Aujourd’hui, nous<br />

devons attirer plus d’acteurs au niveau international,<br />

mais il faut considérer le coût <strong>du</strong><br />

changement...» Par exemple, les banques ne<br />

peuvent changer de datacenter avant que les<br />

applications atteignent leur fin de vie. Pour<br />

remplir les nouveaux datacenters, dont l’offre<br />

dépasse les besoins au niveau national,<br />

il faut donc s’intéresser aux acteurs internationaux.<br />

Le Luxembourg peut aussi jouer la<br />

carte <strong>du</strong> hub.<br />

dit Gary Kneip. Le datacenter associe la<br />

haute puissance et la redondance avec la<br />

connectivité, soutenues par un partenariat<br />

très sé<strong>du</strong>isant et avec l’Etat en arrière-plan.<br />

Pour différencier notre approche, nous travaillons<br />

au niveau de l’infrastructure. Nous<br />

voulons demeurer des spécialistes et ne pas<br />

nous disperser sans quoi nous risquons de<br />

créer des compétiteurs là où l’on pourrait<br />

trouver des <strong>partenaire</strong>s.»<br />

éVOLUTION VERTE<br />

en premier lieu, et ensuite de partager une<br />

même infrastructure.» Pour le gestionnaire<br />

de datacenter, la virtualisation amène aussi<br />

plus de complexité dans l’organisation, les<br />

aspects juridiques et contractuels.<br />

Enfin, «les avantages liés à la TVA au Luxembourg<br />

se poursuivent jusqu’en 2015. Les<br />

acteurs luxembourgeois qui ont intérêt à<br />

faire per<strong>du</strong>rer cela doivent pouvoir créer la<br />

réflexion.» Le consensus qui en dévierait permettrait<br />

de soutenir la concurrence. «Il ne faut<br />

pas avoir peur de cette situation. Il faudrait<br />

pouvoir plutôt créer un code de déontologie,<br />

pour les gestionnaires comme les locataires,<br />

afin de créer une vision à long terme.»<br />

LuxConnect, par exemple, s’adresse à un<br />

spectre de clients hauts de gamme, comme<br />

les sociétés internet, qui cherchent de hauts<br />

niveaux de puissance. SecureIT prendra certainement<br />

deux îlots (1000 mètres carrés)<br />

chez LuxConnect. «C’est un beau pro<strong>du</strong>it,<br />

«Nous sommes en train de migrer un tiers<br />

de notre datacenter vers de la haute densité<br />

et de la haute puissance. Ainsi, la gestion<br />

<strong>du</strong> datacenter évolue. Une panne dans un<br />

centre classique peut attendre une demiheure<br />

ou une heure avant d’atteindre des<br />

niveaux plus ou moins critiques, alors que<br />

la haute densité ne permet pas d’attendre<br />

au-delà de 5 minutes.» De plus, il faut pouvoir<br />

gérer les demandes pour des racks plus<br />

puissants et l’optimisation des installations<br />

voulue par la Green IT. «Toute l’agilité d’un<br />

datacenter est de concevoir des architectures<br />

hautement redondantes sans perdre<br />

l’efficacité.» La virtualisation est ainsi une<br />

piste sérieuse. «Elle permet de concentrer<br />

plus de services au centre <strong>du</strong> datacenter,<br />

© Photography Raoul Somers<br />

Gary Kneip, CEO<br />

de SecureIT<br />

juin 08 59


Technical Development Manager<br />

Se baser sur les besoins <strong>du</strong> client<br />

Editeur de logiciels, Sungard est aussi connu pour ses services (Availability) de business continuity et de disaster<br />

recovery, couplés à son offre de datacenter. Les solutions de Sungard s’étendent <strong>du</strong> ‘cold standby’ (mise à disposition<br />

d’un environnement de support partagé pour une période définie), destiné typiquement aux PME, à des solutions de<br />

haute disponibilité (emails et sauvegarde automatique).<br />

Sungard ne constate pas une uniformité des<br />

clients dans la direction de la virtualisation.<br />

“Le client décide de ce qu’il fait dans sa salle,<br />

dit Jean-Claude Thiltges, Sales Manager chez<br />

Sungard. Les accords se font ainsi au cas par<br />

cas, en se basant sur les besoins <strong>du</strong> client”.<br />

Dans son offre, Sungard propose aussi l’email<br />

availability et la sauvegarde automatique des<br />

données… mais n’a pas l’ambition d’offrir<br />

des managed services.<br />

Pourtant, Sungard s’intéresse de près à<br />

l’évolution des nouveaux datacenters, qui<br />

annoncent des avancées dans le domaine<br />

de la connectivité. “On est intéressés par<br />

quelqu’un qui viendrait creuser près de<br />

notre datacenter à Munsbach, dit Thierry<br />

Jardinet, directeur de Sungard Belux. Le<br />

Luxembourg se positionne de plus en plus<br />

comme un hub de data processing. Mais<br />

aujourd’hui, la stratégie de Sungard ne<br />

permet pas encore de nous y intéresser”.<br />

Par contre, l’augmentation de la présence<br />

de fibre optique correspond directement à<br />

leur business model.<br />

© Photography Raoul Somers<br />

//// SUN ////<br />

Open Storage<br />

Sun collabore avec les communautés Open Source pour<br />

rendre ses solutions accessibles et stimuler l’innovation,<br />

notamment dans le domaine <strong>du</strong> stockage.<br />

En janvier 2008, l’acquisition de MySQL, plateforme sur<br />

laquelle les développeurs modernes comme Facebook<br />

créent des services en réseau, a renforcé la nouvelle<br />

stratégie de Sun : investir dans les communautés<br />

d’utilisateurs et de développeurs et transformer leurs<br />

innovations en services payants non contraignants.<br />

Dans le domaine <strong>du</strong> stockage, Sun a mis en Open<br />

Source la partie logicielle <strong>du</strong> stockage orienté objet de<br />

contenu fixe <strong>du</strong> système StorageTek 5800, également<br />

connu sous le nom de Honeycomb. Le code source <strong>du</strong><br />

système Sun StorageTek 5800 est ainsi diffusé à trois communautés importantes : OpenSolaris<br />

(éditeurs de logiciels indépendants, administrateurs système et logiciels de stockage) ; Java.Net<br />

(développeurs Java) et la Storage Networking In<strong>du</strong>stry Association (SNIA). Sun propose aussi deux<br />

nouveaux serveurs qui hissent la technologie CMT (Chip Multithreading Technology) éprouvée,<br />

Open Source, de troisième génération, à un niveau supérieur en offrant une capacité de traitement<br />

inégalée pour les infrastructures à l’échelle <strong>du</strong> Web et les applications métier, alliée à une grande<br />

efficacité écologique et économique. D’après Sun, ces nouveaux serveurs permettent de tripler les<br />

performances en occupant moitié moins d’espace et de quadrupler les performances par watt. Enfin,<br />

Sun propose une approche complète en matière de virtualisation, qui couvre le centre de données<br />

et permet d’accroître considérablement l’utilisation des ressources tout en ré<strong>du</strong>isant les coûts. La<br />

virtualisation fait partie intégrante <strong>du</strong> système d’exploitation Solaris 10 et constitue le fil directeur des<br />

offres en termes de serveurs, logiciels, stockages et services.<br />

//// HP ////<br />

Faire plus avec moins n’est plus<br />

seulement un mantra mais une<br />

nécessité absolue, drivée par la<br />

croissance, le manque de ressources<br />

IT et l’attitude ‘Green’. Selon HP,<br />

la virtualisation des serveurs est le<br />

catalyseur pour le reste de l’infrastructure<br />

<strong>du</strong> datacenter et en cela, n’est pas une<br />

simple tendance IT mais une technologie<br />

fondamentale. Le déploiement <strong>du</strong><br />

stockage en réseau avec la virtualisation<br />

des serveurs est donc essentiel si les<br />

sociétés veulent libérer le potentiel<br />

qu’apporte la mobilité des machines<br />

virtuelles entre les serveurs physiques.<br />

HP a acquis une expérience en tant<br />

que fournisseur global et fournit des<br />

solutions de virtualisation sous le nom<br />

de StorageWorks EVA (Enterprise Virtual<br />

Array) combinées en ‘box’ avec des<br />

applications populaires telles Exchange,<br />

Oracle, SAP, SQL et VMware. Il est<br />

donc possible de configurer une<br />

solution en peu de temps pour une<br />

certaine database, avec un certain<br />

nombre d’utilisateurs.<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

60 juin 08


Technical Development Manager<br />

LE GRAND DOSSIER<br />

Infrastructure<br />

Archiving Architecture<br />

Avec son nouveau datacenter de Contern, Lab fournit des<br />

services de back-up, d’asset management et de recovery aux<br />

sociétés de taille moyenne et s’intéresse de près à la Green IT.<br />

«De plus en plus, les clients des datacenters sont à la recherche de managed<br />

services, dit Bernard Moreau, Managing Director chez Lab Group. Notre<br />

objectif est d’offrir des services en plus de l’archivage et donc de proposer<br />

un datacenter à valeur ajoutée.» Selon Lab, la meilleure manière d’offrir ces<br />

managed services est un one-stop shop où le client trouve l’ensemble des<br />

services auprès d’un seul fournisseur. Or, Lab a acquis de l’expérience tant<br />

dans la gestion des documents que des données.<br />

Le datacenter de Lab à Contern est né, au<br />

départ, des besoins apparus avec la gestion<br />

des documents clients. Lab s’est donc<br />

spécialisé dans la gestion des données<br />

de A à Z et a rassemblé le tout sous une<br />

offre d’asset management et de recovery.<br />

«Certains offrent des white rooms avec des<br />

spécificités, dit Bernard Moreau. Nous proposons<br />

en plus des services de back-up,<br />

d’asset management, de monitoring, etc.»<br />

Ainsi, l’offre DataVault de Lab recouvre les<br />

management solutions, les data facilities et<br />

enfin, les data services. Si les management<br />

solutions sont en grande partie dédiées à<br />

l’archivage, les data services correspondent<br />

à des besoins de back-up online. Lab collabore<br />

ici avec VMware. Ces services incluent<br />

donc une haute disponibilité, avec, parfois,<br />

un downtime ré<strong>du</strong>it à zéro.<br />

DATACENTER (OU)VERT<br />

© Photography Raoul Somers<br />

Bernard Moreau, Managing Director<br />

chez Lab Group<br />

La collaboration avec VMware permet aussi<br />

de se rapprocher des objectifs de ré<strong>du</strong>ire<br />

la consommation énergétique pour rendre<br />

l’exploitation <strong>du</strong> datacenter moins coûteuse<br />

et plus <strong>du</strong>rable. Dans le même ordre d’idée,<br />

Lab a un partenariat avec Dell pour repenser<br />

l’architecture <strong>du</strong> datacenter en en faisant<br />

un environnement ouvert… au changement.<br />

Lab collabore aussi avec Nexsan, qui propose<br />

une technologie (‘Maid’) permettant aux<br />

systèmes de stockage à très forte densité<br />

de mettre leurs disques en veille à différents<br />

niveaux d’activités, voire totalement inactifs.<br />

Enfin, Lab participe au projet de pro<strong>du</strong>ction<br />

d’électricité verte de Cegedel, ‘Nova<br />

Natur stroum’, dont la pro<strong>du</strong>ction, principalement<br />

hydraulique, est assurée en<br />

Allemagne.<br />

62 juin 08


Technical Development Manager<br />

LE GRAND DOSSIER<br />

Infrastructure<br />

Big Blue devient<br />

Big Green...<br />

Alors que la Green IT est encore souvent un argument<br />

marketing, IBM prend le taureau par les cornes et s’engage sur<br />

la voie de l’efficacité énergétique.<br />

Où investir temps et efforts ? L’augmentation <strong>du</strong> coût de l’énergie et les<br />

inquiétudes liées au réchauffement climatique poussent les gestionnaires de<br />

datacenters à optimiser leur infrastructure. Serveurs écologiques, water cooling,<br />

virtualisation, panneaux solaires, les idées ne manquent pas pour qualifier les<br />

datacenters d’écologiques. Mais il manque encore, à l’heure actuelle, des<br />

balises claires pour déterminer un label unique qui puisse distinguer l’argument<br />

marketing <strong>du</strong> vrai effort ‘green’. IBM s’est intéressé à la problématique de la<br />

Green IT sous plusieurs angles.<br />

«Nous voulons que ce soit stratégique, que<br />

nous puissions proposer une vision et que<br />

nous offrions une réponse aux clients aux<br />

niveaux national et international», dit Thierry<br />

Seignert, Sales Manager, IBM Global Services<br />

Luxembourg. Pour atteindre ces objectifs, IBM<br />

a recherché des arguments de poids et a opté<br />

pour la mesure de l’efficacité énergétique,<br />

plus précise et fiable que l’énergie dépensée<br />

ou l’électricité utilisée. «Dans un centre<br />

informatique, l’efficacité est égale au rapport<br />

entre l’énergie donnée et l’énergie pro<strong>du</strong>ite»,<br />

détaille Thierry Seignert. D’après IBM, seuls<br />

2,7% de l’énergie donnée au datacenter est<br />

réellement utilisée de manière efficace. «Les<br />

facilities, l’inefficacité <strong>du</strong> hardware et la mauvaise<br />

utilisation des serveurs entraînent une<br />

perte de 97,3% de l’énergie, explique Graham<br />

Aldridge, Site and Facilities Services Strategy<br />

Consultant chez IBM. Une grande partie peut<br />

facilement être récupérée avec les bons outils.<br />

Les gestionnaires de datacenters autant que<br />

leurs clients ont besoin d’une roadmap claire.<br />

De cette façon les priorités pourront mieux<br />

être définies.»<br />

UN MONDE EN SOI<br />

Alors que la vague green commence à se<br />

former, IBM s’intéresse de près depuis un<br />

an et demi à ce genre de projets. «Les gens<br />

veulent savoir où ils en sont, dit Graham<br />

Aldridge. Les équipes IT ne payent pas la<br />

facture énergétique, donc il faut rapprocher<br />

les intérêts de tous.» Toute la difficulté de la<br />

gestion <strong>du</strong> datacenter est en effet l’interdépendance<br />

de l’infrastructure. Par exemple, un<br />

élément changé dans le câblage va affecter<br />

l’ensemble de la consommation énergétique.<br />

Selon IBM, la seule solution pour gérer un<br />

datacenter de manière <strong>du</strong>rable est d’adopter<br />

une vision qui soit entièrement green. Le<br />

géant américain a d’ailleurs investi 1 milliard<br />

$ dans ses datacenters au niveau mondial.<br />

Ce projet, dénommé Big Green, passe en<br />

revue l’éventail hardware-software-services<br />

aux clients. Une connaissance pratique qui<br />

se calque sur les besoins des datacenters<br />

et qui a permis le lancement <strong>du</strong> mainframe<br />

z10, entre autres.<br />

LA SOLUTION VIRTUELLE<br />

Dans le monde fragile <strong>du</strong> datacenter, où les<br />

contraintes de temps obligent le business<br />

à tourner 24h/24, les capacités s’empilent<br />

souvent sans réellement avoir d’utilité. L’outil<br />

Virtual Datacenter permet de reporter les<br />

données de tout centre informatique dans<br />

un espace 3D pour mesurer la consommation<br />

énergétique à l’instant T et l’impact<br />

des changements apportés sur les racks,<br />

le cooling system, le câblage, etc. IBM a aussi<br />

développé le Green Datacenter quick scan<br />

qui, dans la même veine, permet d’établir une<br />

roadmap pour optimiser ces changements<br />

(selon quelles priorités et à quelle vitesse).<br />

60% de l’énergie serait ainsi sauvée. «On n’en<br />

est plus à la course aux mètres carrés mais à<br />

l’électricité», résume Graham Aldridge.<br />

«Nous voulons mettre en évidence des situations<br />

d’inefficacité, explique Graham Aldridge.<br />

On n’améliore pas son datacenter maillon<br />

faible après maillon faible mais sur toute la<br />

longueur de la chaîne. De la même manière,<br />

les business cases doivent inclure le coût<br />

énergétique.» La phase de conscientisation<br />

que connaissent les datacenters en ce<br />

moment devrait donc les pousser dans cette<br />

voie, et cela pour plusieurs raisons. «Devenir<br />

green améliore l’image de la société, facilite<br />

l’optimisation et rend les coûts énergétiques<br />

plus malléables», résume Thierry Seignert.<br />

Rien ne sert donc de reporter le problème de<br />

la puissance. «Le risque pour Luxembourg est<br />

de se retrouver dans la situation d’Amsterdam<br />

qui importe aussi en grandes quantités<br />

son énergie», dit Graham Aldridge. Du coup,<br />

la capitale hollandaise frise la saturation…<br />

juin 08 63


À la recherche<br />

de la solution parfaite<br />

Selon CA, la simplification de l’infrastructure passe par<br />

une meilleure gestion de l’environnement, notamment via<br />

la virtualisation, et une stratégie Green IT.<br />

De plus en plus d’entreprises réalisent qu’elles ont créé des situations bien trop<br />

complexes, en remplaçant parfois leurs mainframes par des serveurs distribués,<br />

répartis sur plusieurs emplacements, ou composés de plusieurs systèmes<br />

physiques, formant un ensemble virtuel. Chaque application ou opération<br />

fonctionne alors souvent sur son propre serveur, ce qui donne des environnements<br />

surchargés de serveurs, presque vides, là où un mainframe suffisait...<br />

Marcel Den Hartog, Principal Pro<strong>du</strong>ct Marketing<br />

Mainframe EMEA, CA.<br />

«La diminution de la complexité est priorité<br />

numéro 1 pour nos clients, dit Marcel Den<br />

Hartog. En recherchant à optimiser le hardware,<br />

nous travaillons vraiment avec les<br />

administrateurs actuels au lieu d’éteindre des<br />

feux de ça et là.» Les clients s’intéressent donc<br />

à un grand nombre de technologies : Network<br />

Management, gestion de Datacenters virtuels,<br />

Data Center Automation, mais aussi Back-up<br />

et Restore Management. «Malheureusement,<br />

beaucoup de clients recherchent inconsciemment<br />

des solutions de manière trop détaillée<br />

et fragmentée», dit Marcel Den Hartog. Or,<br />

cela augmente à nouveau la complexité, c’est<br />

pourquoi mieux vaut analyser les problèmes<br />

de manière globale. «Dans certains cas, nous<br />

conseillons à nos clients avec un mainframe<br />

IBM, de remettre certaines opérations sur<br />

le mainframe IBM (zSeries Linux) en raison<br />

des grandes possibilités, dit Marcel Den<br />

Hartog. Mais nous pouvons également offrir<br />

des consoles centrales qui permettent aux<br />

entreprises de manier leurs opérations sur<br />

diverses plateformes à partir d’une interface.»<br />

Dans le même ordre d’idée, utiliser des logiciels<br />

intégrés, selon CA, permet de se concentrer<br />

sur leurs fonctionnalités, et non sur le développement<br />

de nouvelles interfaces entre différentes<br />

solutions sur différentes plateformes.<br />

TOUT EN SOUPLESSE<br />

Pour obtenir le meilleur de l’infrastructure, la<br />

virtualisation est une solution de plus en plus<br />

utilisée… encore faut-il conserver sa flexibilité,<br />

c’est-à-dire utiliser un logiciel spécifique<br />

pour gérer les opérations et les procé<strong>du</strong>res<br />

très complexes. «Le plus difficile est d’expliquer<br />

aux clients la complexité de la matière,<br />

dit Marcel Den Hartog, Principal Pro<strong>du</strong>ct<br />

Marketing Mainframe EMEA, CA. Beaucoup<br />

d’administrateurs, d’architectes et même de<br />

CIOs travaillant avec des environnements distribués,<br />

pensent que la nouvelle ‘vague’ va<br />

tout résoudre. Ils sont surpris d’entendre qu’à<br />

côté de la migration coûteuse (par exemple<br />

de 60 à 10 serveurs), il y a également des<br />

coûts <strong>du</strong> logiciel de virtualisation, des nouvelles<br />

procé<strong>du</strong>res et <strong>du</strong> logiciel de gestion.» Les<br />

échecs de ce genre de projets sont donc causés,<br />

en premier, par le manque de préparation<br />

et un trop grand optimisme, à la recherche de<br />

la solution parfaite…<br />

COMMON SENSE<br />

Une stratégie Green IT passe aussi par des<br />

réflexions très simples, comme l’utilisation de<br />

rapports sur papier, qui pourraient être numérisés.<br />

Parallèlement à la digitalisation, le stockage<br />

de ces données est devenu problématique.<br />

«Souvent, on ne sait même pas pourquoi on<br />

en fait un back up et de qui proviennent les<br />

données, dit Marcel Den Hartog. Il s’agit de<br />

millions de bandes/cartouches par an. Selon<br />

moi, 40% à 60% des données sauvegardées<br />

chaque jour ou chaque semaine sur des systèmes<br />

de back up n’ont pas changé ou ne sont<br />

pas nécessaires immédiatement.» D’importantes<br />

économies peuvent donc être réalisées.<br />

«Nous avons déjà réalisé pas mal de choses,<br />

rappelle Marcel Den Hartog. Mais nous avons<br />

aussi trop fait confiance à des hypes et des<br />

stratégies à court terme. Par exemple, il n’est<br />

pas simple de remplacer le mainframe IBM par<br />

un serveur Intel ou Unix/Linux. Beaucoup de<br />

clients l’ont fait, plein d’allant. Or, il faut parfois<br />

des centaines de serveurs pour remplacer toutes<br />

les applications d’un petit mainframe. Il est<br />

grand temps d’intro<strong>du</strong>ire le ‘Common Sense’<br />

en IT ; ne pas remplacer l’ancien avant d’être<br />

sûr d’avoir trouvé une meilleure solution, pouvoir<br />

se passer de l’ancien… de manière à pouvoir<br />

ramener les structures complexes d’aujourd’hui<br />

à des environnements gérables qui permettent<br />

de s’occuper <strong>du</strong> business de manière optimale.»<br />

64 juin 08


Pour jongler<br />

avec la<br />

virtualisation<br />

Microsoft combine son moteur<br />

de virtualisation Hyper-V au nouveau<br />

pro<strong>du</strong>it Windows Server 2008 pour<br />

proposer une solution end-to-end.<br />

En intégrant son moteur de virtualisation Hyper-V dans<br />

Windows Server 2008, Microsoft inscrit la virtualisation<br />

au rang de ses tendances majeures pour les prochaines<br />

années. Doté des fonctionnalités nécessaires à la virtualisation<br />

des serveurs, Hyper-V permet aux départements informatiques<br />

de ré<strong>du</strong>ire leurs coûts, d’optimiser l’utilisation des<br />

serveurs et de dynamiser l’infrastructure système. En effet, la<br />

plateforme, équipée d’outils d’administration intégrés, donne<br />

les moyens de gérer à la fois des ressources physiques et<br />

virtuelles. L’utilisateur peut ainsi créer un datacenter réactif et<br />

évoluer en douceur vers des systèmes dynamiques, capables<br />

de s’auto-administrer. La solution Hyper-V Server s’intégre<br />

facilement avec d’autres pro<strong>du</strong>its Microsoft, tels la suite<br />

d’administration System Center. L’utilisateur dispose alors<br />

d’une solution complète, pour systèmes virtuels et serveurs<br />

physiques et capable d’étendre les capacités d’Hyper-V.<br />

CONTROL<br />

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e-SECURITY<br />

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MANAGED SERVICES<br />

CONSULTING<br />

PROJECT MANAGEMENT<br />

CHARGES LéGèRES<br />

Hyper-V peut prendre en charge plusieurs systèmes d’exploitation,<br />

sous différentes plateformes serveurs comme<br />

Windows, Linux, etc. De plus, avec un accès direct aux disques,<br />

la prise en charge des SAN et un accès aux disques<br />

internes, Hyper-V offre une grande souplesse pour configurer<br />

et utiliser, de façon optimale, les environnements de stockage.<br />

Ainsi, en allouant une grande quantité de mémoire par système<br />

virtuel, l’utilisateur peut virtualiser la plupart des charges<br />

de travail. Davantage de systèmes virtuels peuvent donc être<br />

hostés sur un même serveur et l’utilisateur pourra toujours<br />

procéder à une migration rapide sur plusieurs hôtes, face<br />

à de nouvelles charges. Enfin, Hyper-V possède aussi une<br />

fonction de routeur virtuel. Autrement dit, les systèmes virtuels<br />

peuvent exécuter le service NLB (Network Load Balancing) de<br />

Windows afin d’équilibrer la charge sur les systèmes virtuels<br />

des différents serveurs.<br />

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Technical Development Manager<br />

3PAR et VMware<br />

Protéger les applications des désastres est<br />

critique afin de garder le business en état de<br />

fonctionnement. Toutefois, le coût maîtrisé<br />

de la réplication en utilisant des pro<strong>du</strong>its<br />

traditionnels de récupération, a refroidit certains<br />

clients qui voulaient implémenter <strong>du</strong><br />

disaster recovery. 3PAR, le fournisseur de<br />

solutions d’utility storage, a annoncé la commercialisation<br />

de son Replication Adapter<br />

avec la solution Site Recovery Manager de<br />

VMware. Le Site Recovery Manager fait<br />

Le mapping,<br />

pour plus de simplicité<br />

partie de la série de solutions de VMware<br />

dédiée à la gestion et à l’automatisation<br />

des datacenters. Cette solution simplifie le<br />

planning et le testing <strong>du</strong> business continuity<br />

et ré<strong>du</strong>it le risque et la complexité associés<br />

à l’implémentation <strong>du</strong> disaster recovery. La<br />

combinaison <strong>du</strong> Remote Copy de 3PAR,<br />

inclut dans le Replication Adapter, et <strong>du</strong><br />

Site Recovery Manager de VMware aide les<br />

clients à construire des infrastructures d’utility<br />

computing résistantes.<br />

EMC a développé une solution discovery pour remédier<br />

à la complexité croissance de la virtualisation.<br />

Traditionnellement vu comme un pure player <strong>du</strong> stockage, EMC a pourtant<br />

développé son portefeuille de solutions pour notamment créer la famille EMC<br />

Smarts. Celle-ci est dédiée à l’automatisation des solutions de gestion <strong>du</strong><br />

système informatique et des infrastructures sous-jacentes (réseaux, serveurs,<br />

applications, stockage). A ce niveau, EMC propose Application Version Manager,<br />

une solution d’analyse des relations entre applications, dont la version 6.0<br />

permet de répondre à un nouveau défi né de la virtualisation à grande échelle :<br />

l’identification des relations entre les machines virtuelles et les serveurs.<br />

«Les entreprises se consacrent de plus en<br />

plus à la virtualisation, ce qui rend les opérations<br />

plus complexes, dit Erik Slooff, National<br />

Account Manager Benelux, EMC Smarts.<br />

Désormais, si une application vient à poser<br />

problème, les clients veulent savoir de quelle<br />

façon les autres applications seront impactées.»<br />

En acquiérant la société nLayers en<br />

2006, spécialisée dans l’application discovery<br />

et les logiciels de mapping, EMC a éten<strong>du</strong> son<br />

portefeuille de resource management. EMC<br />

Smarts s’est ainsi investie dans les solutions<br />

automatisées de root cause et impact analysis<br />

et ce, pour les réseaux, les applications et<br />

le stockage. «Les entreprises veulent pouvoir<br />

garder trace de quelles applications tournent<br />

sur quels serveurs, dit Erik Slooff. La couche<br />

virtuelle est devenue plus flexible et dynamique<br />

mais aussi plus complexe. Il faut pouvoir<br />

identifier les relations entre les applications.<br />

Or, les entreprises disposent rarement d’informations<br />

suffisamment centralisées.»<br />

L’Application Discovery Manager (ADM)<br />

analyse les relations dans un environnement<br />

virtuel pour les clients qui déploient par<br />

exemple VMware. En effet, les régulations<br />

en vigueur, notamment Bâle II, imposent aux<br />

entreprises de prouver qu’elles contrôlent<br />

leur environnement applicatif. «Pour cela, il<br />

vous faut obtenir des snapshots up-to-date<br />

de l’environnement, explique Erik Slooff. ADM<br />

montre l’état de l’environnement applicatif à<br />

un moment T, afin que l’utilisateur puisse<br />

y identifier les interdépendances.» En tant<br />

que solution de root-cause analysis, ADM<br />

prédit les faiblesses de chaque élément de<br />

l’infrastructure, les problèmes qui peuvent se<br />

développer, ainsi que les mesures à prendre.<br />

«L’ADM joue un rôle important dans l’automatisation<br />

<strong>du</strong> processus de discovery, par<br />

exemple lors d’un changement apporté alors<br />

que la configuration de l’utilisateur était mauvaise.<br />

Pour nous, ADM est le socle sur lequel<br />

repose notre offre de discovery.»<br />

L’âge mûr de<br />

la virtualisation<br />

VMware propose des<br />

solutions qui combinent la<br />

rentabilité des serveurs avec la<br />

business continuity, la Green<br />

IT avec la performance.<br />

Selon Gartner, en 2010 la virtualisation sera la<br />

tendance IT la plus importante. Son avantage<br />

est de rentabiliser l’utilisation des serveurs en<br />

faisant tourner plusieurs machines virtuelles<br />

sur chacun d’entre eux. Les applications<br />

peuvent donc tourner sur toute machine<br />

virtuelle, sur tout serveur. «Cela dépend de<br />

leur taille, de leur mémoire, de leur puissance,<br />

etc.» explique Martin Niemer, Senior Pro<strong>du</strong>ct<br />

Marketing Manager chez VMware. La virtualisation<br />

permet donc de prendre en main une<br />

infrastructure complexe et de l’assouplir en<br />

fonction des besoins <strong>du</strong> business. A long<br />

terme, cela représente plus de flexibilité.<br />

Une fois les serveurs consolidés, les machines<br />

virtuelles peuvent assurer la business<br />

continuity car les applications sont devenues<br />

plus mobiles. Cela permet, d’une part,<br />

de faire de la maintenance sans impacter le<br />

business et d’autre part, de faire <strong>du</strong> testing.<br />

De plus, l’utilisateur passe par un portail web<br />

pour demander l’installation d’applications,<br />

etc. L’automation rend aussi les machines<br />

plus actives, elles peuvent par exemple<br />

proposer aux utilisateurs d’archiver des documents,<br />

si ceux-ci ne sont pas assez utilisés.<br />

Enfin, le déploiement des solutions de virtualisation<br />

est souvent simplifié car elles sont<br />

intégrées aux pro<strong>du</strong>its d’IBM, HP, EMC, Sun,<br />

etc. «Ainsi, la virtualisation d’un OS permet<br />

de le déployer en une semaine seulement»,<br />

dit Martin Niemer.<br />

VMware organize avec Telin<strong>du</strong>s,<br />

Systemat et Computersystems<br />

un séminaire sur la virtualisation<br />

des desktops, le 17 juin 2008<br />

à l’hotel Novotel au Kirchberg.<br />

Plus d’infos sur www.itnews.lu<br />

66 juin 08


Technical Development Manager<br />

LE GRAND DOSSIER<br />

Infrastructure<br />

L’utility a le vent<br />

en poupe<br />

Face aux coûts énergétiques, Verizon <strong>Business</strong> a développé des<br />

solutions d’utility computing pour ses clients, toujours appuyées<br />

sur son modèle mondial de colocation.<br />

Verizon <strong>Business</strong> a opté depuis le début pour une approche globale. «Nous<br />

avons tendance à posséder et construire nos propres sites», dit Mark Beaumont,<br />

Group Manager, Development IT Solutions chez Verizon <strong>Business</strong>. À l’heure<br />

actuelle, le réseau de Verizon <strong>Business</strong> se compose d’environ 220 datacenters<br />

‘carrier hotels’ dans le monde. Le fournisseur veut étendre ses capacités en<br />

Europe centrale, notamment à Paris et aux Pays-Bas.<br />

PLUS DE CONTRÔLE<br />

«Face à des besoins croissants en énergie,<br />

nos clients sont à la recherche de fournisseurs<br />

qui doivent pouvoir faire plus», dit Mark<br />

Beaumont. Alors qu’entre 2000 et 2002, il y<br />

avait encore un grand nombre de datacenters<br />

accessibles à bas prix, le marché a véritablement<br />

décollé depuis, pour révéler un manque<br />

de disponibilité. «Les clients veulent donc<br />

pouvoir déployer leur équipement ailleurs,<br />

en Belgique, en Allemagne, au Luxembourg,<br />

voire dans les pays nordiques, tout en continuant<br />

à surveiller le coût de l’opération»,<br />

explique Mark Beaumont. En plus <strong>du</strong> réseau<br />

mondial, l’offre de Verizon <strong>Business</strong> se double<br />

de services dans la sécurité et dans la pro<strong>du</strong>ct<br />

delivery. «Cela permet de leur fournir plus de<br />

souplesse et d’offrir des services complémentaires.<br />

Les clients peuvent aussi aller plus loin<br />

et demander à ce que nous contrôlions le<br />

contenu et gérions la plateforme. Ils peuvent<br />

aussi, dans une certaine mesure, outsourcer<br />

leurs applications chez nous.»<br />

Afin que les clients puissent contrôler la taille<br />

de leur infrastructure, Verizon <strong>Business</strong> offre<br />

également des managed services. «Tous<br />

nos clients veulent maximiser leurs services,<br />

surtout dans le domaine de l’eCommerce,<br />

et offrir des services de content delivery<br />

performants.» Dans le même sens, Verizon<br />

<strong>Business</strong> va proposer des offres d’utility computing<br />

pour le début de l’année 2009. «Les<br />

clients pourront alors passer à l’on-demand<br />

et par exemple décider de déployer vraiment<br />

leur infrastructure lors des pics. L’autre<br />

avantage est de ré<strong>du</strong>ire ainsi le TCO tout en<br />

améliorant la performance.»<br />

Selon Verizon <strong>Business</strong>, les sociétés sont<br />

prêtes à prendre le tournant. «Nous allons<br />

voir un changement majeur, certainement<br />

dans le secteur des managed services, vers<br />

une orientation utility. Pourquoi avoir une<br />

Ferrari quand la limite de vitesse est fixée à<br />

50km/h ?» Il y aurait donc <strong>du</strong> potentiel pour un<br />

shift majeur dans l’approche des clients. Mais<br />

Verizon <strong>Business</strong> reste attaché à ses racines<br />

de fournisseur de réseau. «Aller vers l’utility<br />

ne signifie pas que nous nous éloignons <strong>du</strong><br />

modèle de datacenter et de colocation. Nous<br />

voulons plutôt offrir ces modèles utility dans<br />

nos installations de colocation pour obtenir<br />

un environnement combiné.»<br />

Mark Beaumont, Group Manager, Development<br />

IT Solutions chez Verizon <strong>Business</strong><br />

juin 08 67


Don’t Get Trapped by a<br />

Proprietary Virtualization Solution<br />

Sun xVM: Open, Free, Supported<br />

The Sun xVM family brings together virtualization and<br />

management to help better control both physical and<br />

virtualized assets.<br />

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© 2007 Sun Microsystems, Inc. All rights reserved. All logos and trademarks are property of their respective owners.


Technical Development Manager<br />

FSC adopte<br />

le new thinking<br />

Fujitsu Siemens Computers a développé une stratégie de<br />

Dynamic Data Center pour utiliser efficacement les technologies<br />

d’automatisation et de virtualisation.<br />

© Photography Raoul Somers<br />

Albert Baldassi, Country Manager<br />

chez Fujitsu-Siemens Computers<br />

Les ressources disponibles sont rassemblées et allouées automatiquement aux<br />

applications définies comme étant prioritaires par le business. Non seulement<br />

l’IT devient plus agile, plus efficace et plus fiable mais est aussi bien préparée<br />

pour la mise en place d’une SOA. Implémenter des solutions IT innovantes<br />

pour le business dans le moins de temps possible est l’objectif de Dynamic<br />

Data Center de FSC. Des solutions innovantes de serveurs, de stockage, de<br />

virtualisation et d’automatisation sont ainsi intégrées dans des applications<br />

web, SAP, Oracle et de back-up, qui sont toutes sujettes à des processus<br />

d’assurance qualité stricts.<br />

Aujourd’hui, les CIO sont fréquemment sollicités<br />

pour trouver des solutions qui répondent<br />

aux besoins rapides <strong>du</strong> business. L’IT est<br />

devenue un avantage compétitif tel qu’elle<br />

intéresse les CEO également. Cependant, les<br />

dépenses IT sont encore trop souvent utilisées<br />

pour ‘garder les lampes allumées’ et<br />

supporter les opérations en cours. Seulement<br />

une part minime est consacrée à l’implémentation<br />

d’initiatives de transformation et la<br />

poursuite de modèles innovants. Les budgets<br />

IT sont souvent trop serrés pour y consacrer<br />

plus de temps et d’effort. Or, selon FSC, une<br />

telle situation empêche le business d’accéder<br />

à l’innovation en IT et fait vieillir l’infrastructure<br />

plus rapidement encore…<br />

Des pro<strong>du</strong>its innovants<br />

FSC propose ses solutions de virtualisation et<br />

d’automatisation alors que les demandes de<br />

haute disponibilité, scalability et load balancing<br />

augmentent. L’idée de FSC, derrière ces<br />

solutions, est d’avoir le minimum d’impact<br />

négatif sur le business suite à des problèmes<br />

de puissance et en même temps d’assurer<br />

la souplesse et l’efficacité <strong>du</strong> système.<br />

Avec cette stratégie, FSC offre des solutions<br />

de business continuity sur mesure. Par exemple,<br />

la problématique de contrôle de l’énergie<br />

est un autre aspect critique de la gestion de la<br />

puissance d’un datacenter. Les composants<br />

qui dégagent plus de chaleur présentent plus<br />

de risques de tomber en panne, c’est pourquoi<br />

FSC a conçu un serveur qui ré<strong>du</strong>ise les<br />

températures de 10°C, le Primergy RX300 S3.<br />

FSC s’est d’ailleurs engagé dans de grands<br />

projets de Green IT et a développé des pro<strong>du</strong>its<br />

en accord avec sa nouvelle stratégie.<br />

Récemment, FSC a annoncé le lancement<br />

de son PC ‘green’ Scaleo, disponible en<br />

automne 2008. Le constructeur a pris en<br />

compte des guidelines respectant l’environnement,<br />

comme les déchets et la<br />

consommation énergétique ré<strong>du</strong>its au minimum,<br />

ainsi que l’élimination de substances<br />

dangereuses et impose à ses fournisseurs<br />

qu’ils fassent de même. La société est ainsi<br />

devenu le premier constructeur IT à offrir une<br />

ligne complète de pro<strong>du</strong>its conçus de façon<br />

‘green’, que ce soit pour le datacenter, pour<br />

le bureau, pour la mobilité ou à domicile.<br />

Le lancement prochain d’un PC ‘green’ pour<br />

tout consommateur marquera une nouvelle<br />

étape pour FSC.<br />

//// Approche<br />

datacenter ////<br />

• Ré<strong>du</strong>ire la consommation<br />

des CPU et des chips I/O en améliorant<br />

les technologies et les processus<br />

de construction<br />

• Améliorer la performance<br />

par watt consommé<br />

• Améliorer l’efficacité de sources<br />

de puissance<br />

• Optimiser l’infrastructure<br />

des datacenters<br />

• Améliorer le cooling<br />

• Améliorer l’infrastructure de puissance<br />

• Optimiser l’energy recovery<br />

• Utiliser les ressources efficacement<br />

• Utiliser totalement la puissance<br />

existante par la consolidation<br />

des systèmes<br />

• Utiliser la virtualisation<br />

• Contrôler la consommation<br />

de puissance avec flexibilité<br />

• Rechercher l’équilibre approprié<br />

entre les coûts et la performance<br />

FSC a présenté ses solutions<br />

lors de la conférence Infrastructure<br />

organisée par ITnews<br />

Slides : info@itnews.lu<br />

juin 08 69


Technical Development Manager<br />

Pour un environnement plus agile<br />

Citrix et NetApp proposent une version améliorée de XenServer<br />

pour rendre l’environnement virtualisé plus agile.<br />

Les sociétés connaissent une pression constante pour gérer leurs environ nements de datacenters de plus en plus<br />

complexes, tout en améliorant leurs services et leur efficacité opérationnelle et en maîtrisant les coûts. La virtualisation<br />

des serveurs permet de faire des bénéfices significatifs et de ré<strong>du</strong>ire les coûts <strong>du</strong> hardware et des opérations. Une<br />

meilleure utilisation des ressources dédiées au stockage amène donc une meilleure business continuity. Citrix et NetApp<br />

ont collaboré sur XenServer 4.1 pour rendre la solution plus agile et plus réactive.<br />

Les éléments apportés à XenServer sont les<br />

Storage Delivery Services conçus pour l’OS<br />

de NetApp, Data Ontap, un environnement<br />

de gestion des données entièrement virtualisé.<br />

Data Ontap fournit une plateforme unifiée<br />

de stockage qui permet de libérer les serveurs<br />

physiques et virtuels de leurs tâches de gestion<br />

<strong>du</strong> stockage pour les concentrer sur les applications<br />

critiques <strong>du</strong> business. Les utilisateurs<br />

de Citrix peuvent ainsi profiter des riches capacités<br />

de gestion et de protection des données<br />

critiques dans leurs systèmes de stockage<br />

NetApp, parmi lesquelles le thin provisioning,<br />

la réplication, le back-up et la recovery.<br />

Ensuite, cette nouvelle version de XenServer<br />

apporte plus de réactivité et d’agilité dans<br />

l’environnement virtualisé. Par exemple, si<br />

l’un ou l’autre serveur tombe en panne, un<br />

nouveau serveur peut être apporté dans le<br />

même environnement Xen, et en moins de<br />

deux heures, l’image <strong>du</strong> premier serveur peut<br />

être restaurée. Le temps de recovery a donc<br />

été considérablement ré<strong>du</strong>it. De plus, si l’IT<br />

requiert plus de serveurs, il n’y a pas besoin<br />

d’acheter <strong>du</strong> hardware supplémentaire. De<br />

nouveaux serveurs virtuels peuvent être<br />

apportés à l’intérieur de Citrix XenServer et<br />

être amenés en ligne avec efficacité. Enfin,<br />

Citrix a aussi amélioré XenApp, anciennement<br />

Citrix Presentation Server, assurant aux clients<br />

une solution adaptable et de haute performance<br />

pour les applications Windows qui<br />

tournent sur un environnement virtualisé.<br />

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////<br />

Hitachi goes Green<br />

Hitachi Data Systems développe un datacenter écologique conçu<br />

sur base de l’expertise R&D des autres entreprises <strong>du</strong> groupe.<br />

Hitachi Data Systems, fournisseur de Services<br />

de Stockage Orientés Services, projette<br />

de mettre en place un data center écologique<br />

et énergétiquement efficace, conçu pour<br />

obtenir une note de 1,6 PUE (Power Usage<br />

Effectiveness, ou rendement énergétique)<br />

selon les critères <strong>du</strong> consortium Green Grid,<br />

soit le plus faible indice de consommation<br />

électrique parmi tous les data centers de<br />

sa catégorie. Le nouveau datacenter de<br />

pointe réunit les innovations technologiques<br />

conjointes des entreprises de la branche Information<br />

& Technology Systems Group (ITSG)<br />

d’Hitachi, notamment en termes de systèmes<br />

de stockage d’avant-garde, de serveurs<br />

et de matériel réseau. Son architecture<br />

sophistiquée est conçue pour offrir les<br />

meilleurs niveaux d’efficacité énergétique et<br />

ré<strong>du</strong>ire les émissions de CO2 de 20%, tout en<br />

diminuant les coûts de gestion informatique.<br />

OBJECTIFS AMBITIEUX<br />

Le nouveau datacenter marque une étape<br />

majeure dans le cadre des initiatives globales<br />

de Hitachi baptisées Harmonious Green Plan<br />

et CoolCenter50 qui visent à ré<strong>du</strong>ire de 330<br />

000 tonnes les émissions de CO2 et de 50%<br />

la consommation d’énergie d’ici 2012. La<br />

charte de la société stipule l’application de ces<br />

objectifs ambitieux au processus de développement<br />

de pro<strong>du</strong>its à travers toute la gamme<br />

de solutions informatiques, ce qui comprend<br />

les solutions de stockage orientées services<br />

de Hitachi Data Systems. Le datacenter<br />

écologique profite également de l’expertise<br />

R&D des autres entreprises technologiques<br />

de Hitachi. Des dispositifs de refroidissement<br />

thermohydraulique, des systèmes d’alimentation<br />

sans interruption (on<strong>du</strong>leurs UPS) et<br />

des convertisseurs électriques sophistiqués<br />

sont conçus pour fonctionner de pair<br />

afin de contribuer à des gains sensibles<br />

en termes d’énergie, de refroidissement et<br />

d’espace. Les technologies d’Hitachi pour<br />

l’authentification (Finger Vein) et l’identification<br />

RFID ont également été intégrées à<br />

l’installation pour une sécurité sans faille.<br />

70 juin 08


BUSINESS DECISION MAKER<br />

ACTUAL-IT<br />

Analytics<br />

SAS sur le terrain vert…<br />

Un vent d’optimisme a soufflé sur le Wembley Stadium.<br />

Lors <strong>du</strong> SAS Premier <strong>Business</strong> Leadership Series qui vient de se tenir dans la<br />

«Home of English Football», SAS a mis en avant toutes les manières de soigner<br />

les assets des entreprises. L’innovation est dans le cœur de chacun et une vue<br />

360°, avec une corporate & social responsibility des entreprises, permet plus<br />

de dynamisme et de créativité, selon l’éditeur.<br />

Tous étaient d’accord à Wembley : IBM dit<br />

que 3,6 % de l’énergie consommée en IT l’est<br />

par les processeurs. Dupont, le géant de la<br />

chimie, a obtenu 2,2 millions d’Eco efficiency.<br />

Toyota, tout en considérant le vert, a réalisé 13<br />

milliards de revenus pendant que Ford perdait<br />

la même somme d’argent… Qui peut remettre<br />

en question le vert, la couleur <strong>du</strong> dollar américain<br />

? UPS, le postier américain, a pris une<br />

décision radicale dernièrement : plus aucun de<br />

ses camions de livraison ne tourne à gauche<br />

! Pourquoi ? Parce que, aux US, le tourner<br />

à droite est autorisé même quand le feu est<br />

rouge : il n’y a jamais de file vers la droite.<br />

Donc, en épargnant <strong>du</strong> temps, de l’essence,<br />

et simplement en réorganisant ses process<br />

sur une décision <strong>du</strong>rable et simple, UPS a<br />

économisé 3 millions de galons de fuel sur un<br />

an aux Etats-Unis et épargné 28 millions de<br />

miles. Cela représente des millions d’heures<br />

de travail sauvées, <strong>du</strong> stress en moins et des<br />

dollars en plus… Qui dit mieux ?<br />

In harmony était donc le thème avec les<br />

recettes de comment transformer le vert en<br />

or. Lord Stern, le visionnaire <strong>du</strong> Stern Review,<br />

a exposé comment les entreprises doivent<br />

prendre conscience des changements climatiques<br />

et passer d’une approche sur base<br />

de réglementations à de véritables actions.<br />

«Les leaders d’aujourd’hui ne sont plus ceux<br />

d’hier, a déclaré Jim Davis, VP de SAS. La<br />

transformation business qui s’opère est évidente,<br />

avec l’arrivée de nouveaux marchés,<br />

anciens émergents, devenus prometteurs<br />

et demain, futurs leaders.» «La seule façon<br />

de croître passe par l’innovation, estime Jim<br />

Goodnight, CEO et fondateur de SAS. Et la<br />

nouvelle monnaie <strong>du</strong> monde est l’innovation.»<br />

Et pour chacun, l’innovation ne passera pas<br />

par de nouveaux pro<strong>du</strong>its ou de nouveaux<br />

services, mais par de nouveaux process,…<br />

qui tiendront aussi compte de tous les engagements<br />

<strong>du</strong>rables des entreprises. Or pour<br />

bon nombre, les conditions en Europe sont<br />

trop restrictives…<br />

Pour aider ces entreprises à créer de la valeur<br />

en s’organisant mieux et en comprenant le<br />

potentiel des questions globales comme les<br />

changements climatiques, la pro<strong>du</strong>ction de<br />

CO 2 , le prix de l’énergie et de l’eau, etc., SAS<br />

a dévoilé sa solution For Sustainability Management.<br />

Première condition pour ces bonnes<br />

pratiques, une analytique puissance, l’aire de<br />

jeux de SAS. En y greffant des prioritisations,<br />

des démarches, des initiatives globales, SAS<br />

offre une solution on top, pour les entreprises<br />

qui considèrent le mot <strong>du</strong>rable comme une<br />

véritable garantie d’avenir. Un sujet qui tient<br />

à cœur à Jim Goodnight, l’un des participants<br />

au World Economic Forum et qui y défend<br />

ce genre d’idées. «Les consommateurs nous<br />

demandent, à nous entreprises, de considérer<br />

ces questions.» Et comme le client est roi, et<br />

qu’il a là certainement raison,…<br />

ABN Amro approche<br />

les risques avec SAS<br />

En 2006, ABN Amro s’est tourné vers un<br />

CRM «réellement» global, ce qui lui a permis<br />

un an plus tard de transformer ses offres sur<br />

base de Best Practices <strong>du</strong> groupe et en 2008<br />

de couper les silos de données clients que<br />

l’entreprise pouvait avoir. D’ici deux ans, la<br />

banque espère con<strong>du</strong>ire un Enterprise Wide<br />

RM (Relationship Management). Mais pour<br />

cela, il fallait aussi garantir une approche<br />

sévère sur les risques tout en simplifiant la<br />

gouvernance de ceux-ci. «La solution choisie<br />

est de permettre à tous les employés de ABN<br />

Amro d’être impliqués dans la responsabilité<br />

de la visibilité sur les risques», explique Marc<br />

Mc Lean d’ABN Amro. Ainsi, trois niveaux de<br />

contrôle ont été déployés avec des contrôles<br />

métiers, légaux et group. «Nous ne gérons<br />

désormais plus le risque par région ou par<br />

pays, mais par business line. Nous avons mis<br />

en place des procé<strong>du</strong>res et déployé celles-ci<br />

dans un portefeuille opérationnel, qui est<br />

organisé comme un parapluie.» Avec cette<br />

ambition de créer une culture «risques», ABN<br />

Amro s’est outillé de SAS Operational Monitor<br />

avec TCS, Hexaware et Patarni. Cette solution<br />

hybride «of the shelve» et build, est le<br />

meilleur compromis pour la banque, qui fait<br />

de la question une Strategic Risk Initiative.<br />

SAS et Acane<br />

Consulting coopèrent<br />

plus activement<br />

SAS a conclu un accord de collaboration<br />

notamment au Belux avec Acane Consulting,<br />

bureau conseil indépendant occupant<br />

quelque 100 consultants actifs en BI. Acane<br />

Consulting est spécialisé en gestion financière<br />

et en gestion par activités dans le domaine<br />

de la <strong>Business</strong> Intelligence et des solutions<br />

de gestion des performances. Cet accord de<br />

collaboration permet aux deux <strong>partenaire</strong>s<br />

d’unifier et d’échanger leurs connaissances en<br />

matière de <strong>Business</strong> Intelligence et de Financial<br />

Intelligence. À l’heure actuelle, SAS et Acane<br />

Consulting coopèrent déjà sur quatre projets.<br />

juin 08 71


BUSINESS DECISION MAKER<br />

CONFÉRENCE<br />

Sourcing<br />

L’outsourcing n’est plus<br />

tabou pour la BCEE<br />

Plus de 80 personnes ont assisté à la conférence mensuelle<br />

organisée par ITnews, jeudi 15 mai, qui était consacrée à l’outsourcing<br />

et au témoignage <strong>du</strong> projet d’offshoring de la Spuerkeess.<br />

Fred Giuliani, chef adjoint <strong>du</strong> service Développements informatiques de la<br />

Spuerkeess, a présenté l’un des projets d’outsourcing de la Spuerkeess<br />

consacré à l’une de ses plus grandes applications, Siroco. Il a démontré le type<br />

de défis qu’une société doit relever lorsqu’elle décide d’outsourcer, une voie<br />

encore peu souvent favorisée par les banques luxembougeoises…<br />

«Comme toute banque, nous avons recours à<br />

des compétences externes lorsque nous manquons<br />

de ressources ou lorsque nous avons<br />

des pics saisonniers qu’il nous faut maintenir, a<br />

expliqué Fred Giuliani. Et l’outsourcing ne peut<br />

plus être un sujet tabou.» A l’image d’autres<br />

banques, la Spuerkeess avait déjà outsourcé<br />

entre autres la maintenance et l’installation<br />

de certains PC, le développement front-end<br />

de sa solution Internet et la surveillance des<br />

lignes réseaux entre les agences bancaires.<br />

Mais le projet de réécriture de son plus grand<br />

applicatif, Siroco, est d’une autre envergure.<br />

VENT D’OPTIMISME<br />

Utilisé depuis 1997, Siroco est présent dans<br />

toutes les agences et tous les services de la<br />

banque, contient le référentiel des clients, les<br />

comptes courants, ainsi que toutes les transactions,<br />

qu’elles soient effectuées en cash<br />

ou par paiement électronique. «L’applicatif<br />

reçoit souvent le meilleur rating de l’utilisation<br />

en interne et sera encore utilisé jusqu’en<br />

2010. Mais pour cela, le département IT de la<br />

Spuerkeess devait faire évoluer l’applicatif, ce<br />

que ne permettait plus l’outil de développement,<br />

Foundation For Cooperative Processing<br />

(FCP), proposé à l’origine par Accenture.<br />

«Il a donc été décidé de migrer vers le langage<br />

.Net de Microsoft qui convenait mieux au type<br />

«fat client» de Siroco.<br />

«Nous ne voulions pas de big bang. Il fallait<br />

avant tout que les versions ancienne et nouvelle<br />

de Siroco puissent coexister.» La Spuerkeess<br />

a décidé de migrer de un à un la partie frontend<br />

(clients) de l’applicatif – en laissant donc<br />

le mainframe intact. «Très vite, on a réalisé<br />

qu’on manquait de compétences en interne<br />

et après avoir considéré plusieurs candidats,<br />

nous avons fait appel à HP en Inde.» Depuis<br />

octobre 2007 et pendant dix mois, la banque<br />

outsource ainsi la réécriture en .Net en<br />

offshore, en gardant toutefois la main sur les<br />

transactions complexes, migrées en interne.<br />

A l’heure actuelle, la totalité <strong>du</strong> code a été<br />

migré de FCP vers .Net mais seul le premier<br />

bloc (relations) est en pro<strong>du</strong>ction, depuis le 14<br />

avril 2008. L’ensemble des agences l’utilisera<br />

pour début juin. Les autres blocs se trouvent<br />

dans une des phases de test en cours.<br />

«Ce qu’il faut retenir d’un tel projet, c’est<br />

d’inclure tous les acteurs dès le début. Nous<br />

avons aussi inclus une clause ‘no exit’ pour<br />

être sûr que les deux parties réalisent le projet<br />

jusqu’à la fin. Et nous testons encore et<br />

encore ce qui nous est livré.» Les équipes<br />

indiennes et luxembourgeoises totaliseront au<br />

final 10.000 jours/homme, dont entre 4000<br />

à 5000 jours uniquement pour les tests, soit<br />

près de la moitié <strong>du</strong> projet.<br />

Par la suite, Philippe Houssier, CEO de<br />

Siemens IT Solutions and Services, a fait un<br />

état des lieux des projets d’outsourcing en<br />

présentant leurs enjeux majeurs et les risques<br />

qui y sont liés. Enfin, Bernard Festré,<br />

Service Manager chez Computacenter PSF,<br />

a exposé le service desk de Computacenter<br />

de par le monde.


BUSINESS DECISION MAKER<br />

ACTUAL-IT<br />

Sécurité<br />

Pleins feux<br />

sur la sécurité<br />

Telin<strong>du</strong>s a présenté les résultats de son étude sur l’état<br />

de la sécurité de l’information au Luxembourg.<br />

Première étude sur la sécurité exclusivement dédiée au Grand-Duché de<br />

Luxembourg, ‘Benchmark 2007’ analyse l’état de la sécurité de l’information au<br />

sein de 51 banques et sociétés d’assurances. Lancée l’été dernier par Telin<strong>du</strong>s<br />

PSF, l’étude s’adressait à plusieurs domaines de sécurité : physique, business<br />

continuity, conformité, standardisation, responsabilisation, etc.<br />

Avec cette première étude, Telin<strong>du</strong>s PSF veut<br />

ainsi donner un angle local à la problématique<br />

de la sécurité et fournir des résultats utiles aux<br />

institutions publiques et aux responsables de la<br />

sécurité des systèmes d’information (RSSI). La<br />

société a également souhaité mettre l’accent<br />

sur la confidentialité des données. Ainsi, les<br />

réponses furent utilisées avec la confidentialité<br />

la plus complète, sans identifier directement<br />

ou indirectement les participants. Un élément<br />

important à prendre en compte alors que 80%<br />

des répondants de l’étude représentent le secteur<br />

bancaire, contre 20% pour les sociétés<br />

d’assurances, et que les RSSI doivent évaluer<br />

la sécurité de leurs systèmes…<br />

Lors de l’évaluation <strong>du</strong> degré de protection<br />

en termes de sécurité d’information, les RSSI<br />

ont répon<strong>du</strong> : très bonne (20%), bonne ou<br />

relativement bonne (75%) et mauvaise ou<br />

insuffisante (5%). En termes de budget alloué<br />

à la sécurité de l’information, 20% des répondants<br />

prédisent une augmentation majeure<br />

dans l’année à venir, 31% une augmentation,<br />

41% que cela restera constant et 8% n’ont<br />

donné aucune réponse. Plus précisément,<br />

alors que les banques répondent en majorité<br />

(55%) que les investissements seront<br />

constants, les sociétés d’assurance y voient<br />

une augmentation très importante (38%) ou<br />

importante (46%). Seules 8% prédisent un<br />

investissement semblable à l’année précédente,<br />

ce qui in<strong>du</strong>it une focalisation accrue<br />

pour ces sociétés. Enfin, 72% des répondants<br />

on un plan de business continuity en<br />

place et formalisé, tandis que 20% sont en<br />

cours, et 8% n’ont encore défini aucune stratégie<br />

en la matière.<br />

RôLE(S) DU RSSI<br />

De manière générale, les répondants estiment<br />

que le rôle <strong>du</strong> RSSI est bien défini et<br />

chapeaute même d’autres fonctions (32%).<br />

Cependant, 10% d’entre eux pensent que<br />

la responsabilisation <strong>du</strong> RSSI n’est pas<br />

assez claire tandis que 8% déclarent que<br />

cette problématique est en cours de résolution.<br />

Le RSSI peut aussi prendre en charge<br />

d’autres fonctions, telles que l’IT, le risque<br />

opérationnel, la sécurité physique, l’audit et<br />

le management. En matière de risques, 15%<br />

des répondants estiment que le risk assessment<br />

est fait en fonction d’une méthodologie<br />

reconnue, tandis que dans 65% des cas, la<br />

méthode est inhouse. Dans 20% des cas, le<br />

risk assessment n’est soit pas encore défini,<br />

soit pas encore en projet.<br />

LA CERTIFICATION,<br />

NON PRIORITAIRE<br />

Telin<strong>du</strong>s PSF a également comparé les<br />

systèmes d’information <strong>du</strong> secteur des bancassurances<br />

luxembourgeois aux standards<br />

internationaux ISO/IEC 27002 :2005.<br />

Selon l’étude de Telin<strong>du</strong>s, 65% des répondants<br />

sont familiers avec ces standards,<br />

tandis qu’environ un tiers des personnes les<br />

connaissent peu ou pas <strong>du</strong> tout. Alors que<br />

45% des sociétés sont en train d’implémenter<br />

les recommandations émises par ces<br />

standards, environ 55% ne comptent pas les<br />

développer, ou les ignorent. Enfin, seuls 10%<br />

des répondants vont suivre cette standardisation<br />

jusqu’à obtenir la certification.<br />

//// Priorités pour<br />

l’année 2008 ////<br />

1. Data confidentiality<br />

2. a. Awareness-raising<br />

and training of the personnel<br />

b. Data backup<br />

c. Disaster recovery<br />

and business continuity plan<br />

3. Information security policy<br />

4. Network and remote<br />

access protection<br />

5. Analysis of risks<br />

6. Compliance with legal<br />

and regulatory aspects<br />

7. a. Physical protection<br />

of equipment and data<br />

b. Rights, access and privilege control<br />

8. Identification and classification<br />

of assets and definition<br />

of responsibilities<br />

9. Information system monitoring,<br />

incident detection and response<br />

10. Protection against viruses,<br />

malware, spyware and spam<br />

juin 08 73


BUSINESS DECISION MAKER<br />

ACTUAL-IT<br />

Sécurité<br />

La plateforme comme<br />

soutien à l’eSOA<br />

Expertum, société luxembourgeoise fondée en 2006,<br />

offre des services de consultance principalement basés SAP.<br />

Depuis sa création, Expertum a réalisé un certain nombre de projets permettant<br />

une croissance internationale exponentielle et surpassant systématiquement les<br />

espérances de ses clients en termes de qualité. La société est particulièrement<br />

active dans les domaines fonctionnels de la gestion de projet, de la Supply<br />

Chain, de la gestion de cycle de vie <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it (PLM), <strong>du</strong> reporting (BI), des<br />

finances (FI/CO) et PSS (Platform and Security Solutions). Depuis 2008 Expertum<br />

est également «preferred SAP channel Partner» pour les SMB.<br />

Dans sa <strong>Business</strong> Unit Platform & Security<br />

Solutions (PSS), Expertum constate que, de<br />

plus en plus, les entreprises veulent répondre<br />

rapidement aux conditions changeantes <strong>du</strong><br />

monde des affaires et exigent donc une plus<br />

grande flexibilité. «L’Architecture de Services<br />

d’Entreprise (eSOA) permet la mise en conformité<br />

des systèmes d’information de gestion<br />

d’entreprise aux architectures de services<br />

web. Sans les remettre en cause, elle leur<br />

apporte adaptabilité, flexibilité et ouverture<br />

tout en ré<strong>du</strong>isant leur coût total de possession.<br />

La plate-forme SAP NetWeaver met en<br />

application cette eSOA de manière concrète<br />

dans l’entreprise. eSOA permet de constituer<br />

l’inventaire des services d’entreprise,<br />

de gérer de manière opérationnelle leur utilisation<br />

et d’assembler ces services dans le<br />

cadre de nouvelles applications composites.<br />

Avec eSOA, les entreprises disposent d’une<br />

architecture et d’une bibliothèque de processus<br />

métiers préconfigurées pour composer<br />

à moindre coût des applications innovantes<br />

sur la base des systèmes existants, tout en<br />

maintenant un niveau de flexibilité qui rend<br />

les futurs changements de processus métiers<br />

rapides et peu coûteux.»<br />

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BUSINESS DECISION MAKER<br />

ACTUAL-IT<br />

Solutions bancaires<br />

Prêts pour SEPA avec<br />

Atos Origin et Integri<br />

Les deux entreprises proposent une solution de tests conjoints<br />

aux institutions belges pour répondre aux besoins nés de<br />

l’initiative <strong>du</strong> «Single Euro Payments Area» (SEPA).<br />

Atos Origin est l’un des principaux acteurs internationaux dans le domaine<br />

des services informatiques. Avec Integri, fournisseur d’outils et services<br />

de tests dans les secteurs <strong>du</strong> paiement, de la billetterie électronique et des<br />

applications de téléphonie mobile, il annonce le début d’un partenariat visant à<br />

fournir aux banques belges un panel complet de services dédiés au SEPA. Cet<br />

instrument permettra aux banques d’éprouver leurs systèmes, conformément<br />

aux exigences <strong>du</strong> schéma SEPA pour les virements et prélèvements SEPA et,<br />

dans un futur proche, les transactions par cartes.<br />

Avec l’avènement de cette initiative SEPA,<br />

tous les paiements électroniques en Europe<br />

pourront fonctionner comme un marché unique<br />

de paiements domestiques. Cela devrait<br />

faciliter les transactions de paiement et augmenter<br />

leur efficacité, au grand contentement<br />

des clients des différentes institutions bancaires.<br />

Cependant, cette nouvelle directive<br />

accroît la complexité des opérations ICT<br />

pour les banques. Le défi est donc d’être<br />

rapidement en conformité avec cette nouvelle<br />

directive. Mais la tâche est difficile car<br />

la migration touche tous les pro<strong>du</strong>its de paiement,<br />

ainsi que les processus électroniques<br />

<strong>du</strong> back office…<br />

CIBLER LA QUALITÉ<br />

Le partenariat entre Atos Origin et Integri permettra<br />

à toutes les banques belges de tester<br />

leur conformité vis-à-vis de cette nouvelle<br />

norme européenne, par le biais <strong>du</strong>ne solution<br />

intégrée pour les virements et prélèvements<br />

SEPA et les transactions par cartes. Integri<br />

fournira à la fois l’entièreté des technologies<br />

de tests et son expertise en matière de transferts<br />

de fichiers, tant pour les transactions<br />

B2C que B2B. «Il est très motivant de prendre<br />

part à la conception de ce nouvel environnement<br />

de paiement, déclare Jan De Meester,<br />

CEO dIntegri. Nous nous engagons à offrir,<br />

en collaboration étroite avec notre <strong>partenaire</strong>,<br />

une solution de haute qualité dans le cadre<br />

de cet ambitieux projet européen.» Integri a<br />

été acquise en 2007 par Clear2Pay, groupe<br />

actif sur le plan international dans la technologie<br />

financière, et est ensuite demeuré un<br />

entité autonome.<br />

De son côté, Atos Origin offrira les services<br />

nécessaires au support des banques dans<br />

le cadre de l’implémentation de plans de<br />

tests, incluant la consultance et les services<br />

techniques. En fonction des besoins<br />

spécifiques de chaque institution financière,<br />

l’offre commune pourra être personnalisée.<br />

«Les technologies de tests font partie<br />

de notre activité principale, explique André<br />

Geunens, Directeur Marketing d’Atos Origin.<br />

Ce partenariat vise avant tout à aider les<br />

banques dans ce processus de migration<br />

complexe, à ré<strong>du</strong>ire les temps d’apport de<br />

solutions nouvelles sur le marché et à améliorer<br />

le facteur qualité dans son ensemble.»<br />

76 juin 08


Secaron becomes dartalis.<br />

Information Security is our business.<br />

Secaron Luxembourg has now become a 100% independent<br />

and privately hold Luxembourgish entity named dartalis.<br />

0.25<br />

0.50<br />

0.75<br />

1.0


Perso<br />

Portrait<br />

Carte d’identité :<br />

Prénom : Jean-Michel<br />

Nom : Marq<br />

Age : 57 ans<br />

Nationalité : Belge et Française<br />

Fonction : Directeur Général, Conseil<br />

et Intégration de systèmes<br />

Société : CSC<br />

Loisirs : Gastronomie, jardinage<br />

(idéal pour se ressourcer)<br />

et une passion pour la<br />

Grande Bleue<br />

Signes particuliers<br />

(ou traits de caractère) :<br />

Sens <strong>du</strong> service, pragmatique, Humain<br />

Être<br />

à l'écoute<br />

78 juin 08


Pour vous l’IT c’est…<br />

Tout d’abord, ma passion depuis les années<br />

70. L’IT n’a jamais été à mes yeux une fin en<br />

soi mais un outil puissant pour satisfaire les<br />

besoins <strong>du</strong> business.<br />

Comment aimez-vous aborder l’IT ?<br />

Dans mes premières années, nous abordions<br />

les projets à travers le prisme de la technologie<br />

et de ses contraintes. À ce jour, nous mettons<br />

en avant la satisfaction sur un plan fonctionnel<br />

des métiers de nos clients, aux technologues<br />

de trouver la solution adéquate.<br />

Qu’est-ce qui vaut la peine d’être<br />

challengé ?<br />

L’immobilisme, la résistance au changement.<br />

Quel est votre sens de l’innovation ?<br />

Etre à l’écoute de nos clients et de l’évolution<br />

de leurs besoins. Participer activement aux<br />

centres de compétences CSC, en assurant<br />

ainsi une veille métiers et technologique permanente,<br />

de sorte à adapter nos offres de<br />

services pour répondre au mieux à la réalité<br />

<strong>du</strong> marché luxembourgeois.<br />

Ce que vous aimez le plus<br />

dans votre métier ?<br />

Le contact avec la clientèle, pour comprendre<br />

leurs projets et rechercher les solutions<br />

avec nos équipes de consultants, qu’elles<br />

soient technologiques ou fonctionnelles. Me<br />

rendre utile pour faire évoluer le business de<br />

nos clients.<br />

Ce que vous aimez le moins<br />

dans votre métier ?<br />

La routine, les réunions sans agenda ou celles<br />

qui se terminent sans plan d’actions.<br />

Comment considérez-vous la place<br />

luxembourgeoise ?<br />

Réactive et ouverte aux nouveaux défis, avec<br />

une forte volonté des pouvoirs publics de<br />

promouvoir le caractère technologique de la<br />

place par le soutien à des initiatives innovantes<br />

(LuxTrust, lien Teralink, LuxConnect, etc).<br />

Pour vous, quel est le pro<strong>du</strong>it ou la<br />

solution professionnel(le) de l’année ?<br />

SaaS, un modèle qui révolutionne l’in<strong>du</strong>strie<br />

<strong>du</strong> logiciel.<br />

Pourquoi choisir CSC ?<br />

Parce que l’on a la meilleure équipe<br />

cycliste. Plus sérieusement, c’est une<br />

entreprise qui a la capacité d’apporter<br />

à la fois des compétences métiers dans<br />

les services financiers, des compétences<br />

technologiques et des connaissances de<br />

l’organisation d’une banque ou d’une<br />

compagnie d’assurances.<br />

À quoi ressemble<br />

votre journée type ?<br />

Démarrage en douceur à 8h30-9h00.<br />

Ensuite, c’est différent d’une journée à<br />

l’autre : présence chez le client pour une<br />

mission, contacts clientèle, réunions internes<br />

de brainstorming, traitements des mails,<br />

etc.<br />

Développements ou conseils ?<br />

Le conseil, pour transmettre notre savoir-faire<br />

acquis après de multiples expériences.<br />

Bloc-notes ou PDA ?<br />

J’ai besoin d’un support concret, physique<br />

pour coucher mes idées et les structurer.<br />

J’utilise mon PC dans un second temps, et<br />

le seul écart électronique est un Blackberry<br />

pour rester connecté.<br />

Quels sont vos passions et hobbies ?<br />

La gastronomie, le jardinage et une passion<br />

pour la Grande Bleue.<br />

© Photography Raoul Somers<br />

juin 08 79


BUSINESS DECISION MAKER<br />

Petit-déjeuner<br />

Compétences<br />

Un centre de services<br />

adapté aux besoins<br />

IT actuels<br />

Garder sa flexibilité tout en assurant une qualité de services<br />

irréprochable sont les atouts d’une approche pluridisciplinaire<br />

<strong>du</strong> centre de services.<br />

Le centre de services peut épauler une société qui ne pourrait tenir ses<br />

engagements de pro<strong>du</strong>ction par manque d’effectifs. Une cellule <strong>du</strong> centre de<br />

services pourrait alors épauler temporairement le département IT de la société<br />

afin de délivrer en temps et en heure. «Pour un client <strong>du</strong> secteur bancaire,<br />

une équipe de trois à neuf personnes étaient présentes pour écrêter les pics<br />

de pro<strong>du</strong>ction pour accélérer le développement de frameworks», explique<br />

Sébastien Genesca, directeur de Logica Luxembourg.<br />

Petit-déjeuner<br />

d’ITnews<br />

Jeudi 19 juin 2008<br />

Thème : Centre de services<br />

Quand ? Jeudi 19 juin 2008<br />

à partir de 8h30<br />

Où ? Namur, Espace entreprises<br />

à Luxembourg Hamm<br />

Qui ? Gabriel Thiercelin<br />

Delivery manager - Logica<br />

Didier Baczynski<br />

IT Integration Team Leader - Dexia BIL<br />

infos : www.itnews2.lu/eventservices<br />

Comment s’assurer qu’un expert sera disponible<br />

à 30% de son temps et qu’on ne devra<br />

pas le payer à plein temps ? Comment garantir<br />

la qualité des prestations demandées quel<br />

que soit le volume des activités engagées ?<br />

Comment apporter de la souplesse dans un<br />

service IT avec des utilisateurs qui demandent<br />

de plus en plus de réactivité ? Afin de<br />

répondre à ces questions, le groupe Logica<br />

développe depuis plusieurs années une offre<br />

appelée ‘Centre de services’. L’équipe Logica<br />

présentera ce concept lors d’un petit-déjeuner<br />

organisé par ITnews.<br />

Aujourd’hui, toute organisation est confrontée<br />

à des changements fréquents, tant sur le plan<br />

organisationnel que métier. L’IT doit être en<br />

mesure d’accompagner ces évolutions tout<br />

en assurant une qualité de service irréprochable<br />

à ses utilisateurs et en respectant des<br />

contraintes budgétaires grandissantes. Selon<br />

Logica, la réponse à cette problématique est<br />

la mise en place d’un centre de services.<br />

Cette cellule pluridisciplinaire vient compléter<br />

les prestations internes des départements IT<br />

en s’engageant non seulement sur le résultat<br />

mais également sur les délais et la qualité<br />

des livrables. Un centre de service apporte<br />

une réponse technologique et fonctionnelle,<br />

grâce à une équipe adaptée et formée aux<br />

environnements des clients.<br />

Sur le plan budgétaire, la taille de l’équipe<br />

évolue avec les besoins des services ; on ne<br />

paie donc que ce que l’on consomme. Flexibilité,<br />

réactivité, qualité sont donc les mots qui<br />

caractérisent le mieux un centre de services…<br />

Le centre de services est flexible car Logica<br />

propose une solution sur-mesure en prenant<br />

en compte à la fois des spécificités technicofonctionnelles<br />

des besoins des clients, mais<br />

également de leurs contraintes budgétaires<br />

(approche ‘Design To Cost’). Le centre est<br />

aussi réactif puisque Logica accompagne<br />

les clients dans les différentes phases de<br />

leurs projets, en ajustant la taille <strong>du</strong> centre<br />

de services en fonction de l’évolution de vos<br />

besoins (ex : écrêtage de pics de pro<strong>du</strong>ction,<br />

ré<strong>du</strong>ction en fonction de contraintes budgétaires,<br />

etc.). Enfin, Logica vise la qualité car<br />

l’ensemble des activités réalisées dans le<br />

cadre de ces centres de services respectent<br />

les méthodologies et normes de développement,<br />

tout en proposant au besoin des axes<br />

d’amélioration.<br />

80 juin 08


© Photography Raoul Somers<br />

Sébastien Genesca,<br />

directeur de Logica Luxembourg<br />

juin 08 81


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Thème <strong>du</strong> mois : Télécom<br />

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Contacts : Rédaction : raphael.henry@itnews.lu Clôtures : 27 juin 2008<br />

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