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L'IT, partenaire du Business - ITnation

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Le travail de mise en conformité n’a quant à<br />

lui pas encore commencé. Il est vrai que la<br />

date prévue de mise en place, 2012, peut<br />

sembler encore lointaine. «Toutefois certaines<br />

dispositions de la directive sont aujourd’hui<br />

suffisamment claires pour envisager le<br />

démarrage des travaux, dit Grégory Kulus.<br />

Je pense à l’ORSA (Own Risk and Solvency<br />

Assessment), ou la nécessité d’auto-évaluer<br />

son besoin en solvabilité en fonction de son<br />

profil de risque et de son niveau de tolérance<br />

au risque. Le travail en amont de cartographie<br />

détaillée et de mesure des risques n’a pas<br />

toujours été réalisé, les niveaux de contrôle<br />

interne mis en place jusqu’alors ne l’exigeant<br />

pas. Là encore, des différences subsistent<br />

entre les grands groupes d’assurance (dont<br />

certains ont dû se mettre en conformité<br />

SOX et implémenter un référentiel COSO de<br />

contrôle interne) et les petites structures.»<br />

IMPACT SUR L’IT<br />

«Les impacts sur les départements IT sont<br />

évidemment élevés puisqu’ils doivent être<br />

en mesure d’offrir aux utilisateurs les données<br />

ainsi que les outils permettant le suivi, la<br />

mesure, le calcul et les reportings internes et<br />

réglementaires, dit Grégory Kulus. Solvency<br />

2 va nécessiter une révision de la cohérence<br />

des systèmes d’information actuels. Les données<br />

présentes dans la société devront être<br />

fiabilisées, parfois enrichies, pour permettre<br />

une profondeur de données suffisantes aux<br />

calculs. Ces données jusqu’alors éparpillées<br />

dans l’entreprise vont devoir être stockées<br />

ensemble (les entreprises disposant déjà<br />

d’infocentres sont avantagées) et mises en<br />

relation en vue de leur traitement.» Parallèlement<br />

à la mesure des risques liés aux fonds<br />

propres, ceux liés aux SI doivent être mis<br />

sous contrôle car ils influencent les risques<br />

opérationnels. «L’existence de BCP, DRP, la<br />

traçabilité des opérations, la documentation<br />

des applications et des procé<strong>du</strong>res d’exploitation<br />

sont quelques exemples sur lesquels<br />

les responsables informatiques doivent réfléchir<br />

afin de ré<strong>du</strong>ire les risques à des niveaux<br />

acceptables», ajoute Grégory Kulus.<br />

Grégory Kulus, Senior Consultant, Responsable<br />

<strong>du</strong> développement Assurances au sein de CSC Luxembourg<br />

© Photography Raoul Somers

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