Rapport d'activités 2006 - paperJam
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CHAPitre I<br />
• Actif<br />
Du côté de l’actif, l’expansion du bilan bancaire est particulièrement prononcée en ce qui concerne<br />
les postes des créances sur la clientèle et des valeurs mobilières à revenu variable.<br />
L’accroissement des créances sur la clientèle est une tendance observable auprès de la majorité des<br />
banques. Compte tenu de la diversité des activités exercées sur la place financière, les raisons pour<br />
cette croissance sont multiples, mais il est possible de cerner les éléments suivants :<br />
- La croissance de l’activité OPC engendre mécaniquement, pour les banques dépositaires, une<br />
augmentation des découverts en compte de ces OPC. Il ne s’agit pas de découverts du type<br />
leveraged lending, mais plutôt d’avances en compte courant pour subvenir à des besoins à court<br />
terme de trésorerie, par exemple en cas de décalage de dates valeur, de demandes de rachat de<br />
parts, etc.. Pour les banques, ces découverts ne présentent pas de risques puisqu’ils sont gagés par<br />
les avoirs des OPC.<br />
- La bonne performance des bourses entraîne également une demande accrue de la part de la<br />
clientèle privée pour des crédits destinés à financer des portefeuilles titres. Les risques pour<br />
les banques dans cette activité sont généralement faibles, compte tenu des marges de sécurité<br />
pratiquées. Les risques se situent plutôt au niveau opérationnel et documentaire. Pour les clients<br />
ayant recours à de tels financements, les risques sont cependant considérables et les banques sont<br />
censées rendre attentive leur clientèle à ces risques.<br />
- Quelques groupes bancaires ont centralisé au cours de l’année <strong>2006</strong> leur activité de financement<br />
auprès de leurs filiales luxembourgeoises.<br />
L’accroissement prononcé du poste valeurs mobilières à revenu variable ne concerne par contre<br />
que quelques banques et résulte d’opérations structurées. L’activité de négociation d’actions pour<br />
compte propre reste marginale.<br />
La part des créances sur établissements de crédit s’est légèrement repliée à 48,8% de la somme de<br />
bilan. Ce chiffre témoigne de l’importance persistante des positions interbancaires pour la place<br />
financière luxembourgeoise. L’importance des activités interbancaires s’explique largement par une<br />
logique de gestion de liquidités de groupe et par la structure des entités légales qui participent à<br />
cette gestion (notamment les doubles présences d’établissements bancaires au Luxembourg). Ainsi,<br />
69% des actifs interbancaires et 60% des passifs interbancaires constituent des opérations avec des<br />
banques du groupe.<br />
Ventilation qualitative de l’actif interbancaire<br />
2004 2005 <strong>2006</strong><br />
Banques centrales et multilatérales 0,14% 0,08% 0,10%<br />
Banques zone A 2 98,39% 98,19% 98,05%<br />
Banques zone B 3 1,46% 1,73% 1,85%<br />
Cette ventilation montre que la quasi-totalité des créances sur les établissements de crédit est<br />
composée d’engagements sur des banques de la zone A, c’est-à-dire des banques de pays industrialisés.<br />
La distribution en termes relatifs est restée relativement constante sur les trois dernières années.<br />
2 Pays zone A : Allemagne, Arabie Saoudite, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Corée du Sud, Danemark, Espagne,<br />
Etats-Unis, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Japon, Liechtenstein, Luxembourg, Mexique, Norvège,<br />
Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède, Suisse, Tchéquie, Turquie.<br />
3 Pays zone B : tous les pays autres que ceux de la zone A.<br />
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