Rapport d'activités 2006 - paperJam
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CHAPitre I<br />
- une concertation périodique dans le but prioritairement d’actualiser l’inventaire des points<br />
d’attention des autorités à l’égard de ces groupes, de coordonner l’élaboration de leurs plans<br />
de contrôle et, enfin, d’examiner l’opportunité de contrôles à exercer sur place par l’autorité<br />
compétente en étroite association avec les autres autorités concernées.<br />
Outre de fréquents échanges d’informations entre les personnes directement en charge des entités<br />
surveillées auprès de chaque autorité concernée, la CSSF a participé à vingt-cinq réunions dans<br />
le cadre de ces coopérations spécifiques. A noter qu’en <strong>2006</strong>, bon nombre de ces réunions entre<br />
autorités concernaient exclusivement leur coopération dans le cadre de la mise en place par ces<br />
divers groupes bancaires de nouveaux modèles de gestion des risques en vue de se préparer à la<br />
réglementation Bâle II.<br />
2.15.3. Coopération en vertu de l’article 129 de la directive <strong>2006</strong>/48/CE<br />
La coopération entre autorités compétentes européennes prend une nouvelle dimension en vertu<br />
des exigences de l’article 129 de la directive <strong>2006</strong>/48/CE qui exige une coopération intensive entre les<br />
autorités compétentes concernées de groupes bancaires transfrontaliers et tend vers une surveillance<br />
plus centralisée de ces grands groupes transfrontaliers au niveau de l’Union européenne.<br />
C’est ainsi que l’autorité compétente en charge de la surveillance sur une base consolidée d’un<br />
groupe bancaire européen doit désormais assurer la planification et la coordination des activités<br />
prudentielles en coopération avec les autres autorités compétentes concernées. En <strong>2006</strong>, la CSSF<br />
a participé à deux réunions portant chacune sur un grand groupe bancaire et s’inscrivant dans le<br />
contexte du renforcement de la coopération entre autorités européennes pour les besoins de la<br />
surveillance consolidée.<br />
De même, pour les groupes bancaires transfrontaliers souhaitant utiliser des approches avancées<br />
pour le calcul des exigences en fonds propres au titre du risque de crédit ou du risque opérationnel,<br />
la réglementation européenne exige que les autorités compétentes travaillent ensemble en pleine<br />
concertation en vue de décider s’il convient d’autoriser le groupe bancaire à utiliser ces approches<br />
avancées. En l’absence d’une décision commune, l’autorité compétente en charge de la surveillance<br />
consolidée du groupe bancaire se prononce elle-même sur la demande et cette décision devra être<br />
reconnue par les autres autorités compétentes comme étant déterminante et être appliquée par<br />
ces autorités. La CSSF a participé en <strong>2006</strong> à quatre réunions traitant exclusivement de la mise en<br />
place par divers groupes bancaires de ces nouveaux modèles de gestion des risques et de calcul des<br />
exigences en fonds propres. La CSSF a par ailleurs collaboré étroitement avec certaines autorités<br />
étrangères dans la phase de pré-validation et de validation d’approches basées sur des notations<br />
internes dans le cadre de l’application de la réglementation Bâle II (voir Chapitre XI, point 1.2.).<br />
2.16. Démarchage de la clientèle<br />
Les changements d’employeur de salariés travaillant comme gestionnaires de la clientèle donnent<br />
souvent lieu à des litiges entre les banques concernées en raison de la migration de clientèle<br />
consécutive. Suite à de nombreuses plaintes de banques victimes de démarchage de leur clientèle<br />
par d’anciens employés, la CSSF avait invité les professionnels, dans la circulaire CSSF 2000/15 sur les<br />
règles de conduite du secteur financier, à veiller à ce que leurs employés s’abstiennent d’utiliser des<br />
informations provenant de leur emploi précédent en vue de démarcher la clientèle de leur ancien<br />
employeur.<br />
Le nombre de banques qui s’estiment lésées par les agissements d’employés démissionnaires ayant<br />
rejoint des établissements concurrents reste cependant élevé. Il importe donc d’apporter certaines<br />
clarifications et de proposer des pistes de résolution de tels conflits.<br />
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