CR séance du 22 avril 2010 - DREAL Franche-Comté
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présidente en charge de l’agriculture, <strong>du</strong> bois, de la forêt et de l’environnement, retenue par ailleurs,<br />
qui assistera à la session en fin de journée. Philippe MERLE, directeur de la <strong>DREAL</strong>, retenu par<br />
ailleurs, assistera à la session à partir de 15h30.<br />
1. APPROBATION DU COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 17 MARS 2009<br />
Le compte ren<strong>du</strong> de la <strong>séance</strong> <strong>du</strong> 17 décembre <strong>2010</strong> est adopté à l’unanimité.<br />
2. EXAMEN DU COMPTE RENDU D’ACTIVITÉS DE L’ANNÉE 2009<br />
Le compte ren<strong>du</strong> d’activités de l’année 2009 est présenté. Il est adopté à l’unanimité.<br />
3. COMPTE RENDU DE LA REUNION DES PRESIDENTS (PARIS LE 15 MARS <strong>2010</strong>)<br />
Présentation <strong>du</strong> dossier et débat : Patrick GIRAUDOUX<br />
P. Giraudoux représentait le CSRPN de <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> à la réunion des Présidents tenue le 15 mars<br />
<strong>2010</strong> ; sur la base d’un diaporama, il présente un résumé des points abordés lors de cette session. Un<br />
débat fait suite à chacun des points exposés.<br />
- les inventaires ZNIEFF (terre et mer). Le flux d’information est modifié par le nouveau<br />
logiciel de saisie en ligne en cours d’installation en <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong>. Pour les zones<br />
interrégionales, chaque région élabore sa proposition, la solution de zones concertées unique<br />
n’étant pas obligatoirement requise. Sur cette thématique et celle de la TVB, le principe d’une<br />
réunion conjointe avec l’Alsace est retenu.<br />
- l’inventaire <strong>du</strong> patrimoine géologique. Les acteurs de cet inventaire estiment que le Muséum a<br />
placé la barre très haut. Pour la <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong>, quelques regrets sont formulés : procé<strong>du</strong>re<br />
complexe, manque de moyens avec un gros travail de saisie, problèmes soulevés par le<br />
modèle de fiches proposé par le BRGM, crainte de voir les données collectées inutilisables à<br />
80% en raison <strong>du</strong> modèle d’organisation retenu pour ces fiches.<br />
- l’Observatoire national de la biodiversité (ONB). Sur la base des inventaires con<strong>du</strong>its, le SINP<br />
doit permettre de créer un observatoire national de la biodiversité, les données récoltées<br />
reposant sur des méthodologies standardisées validées. L’ONB intègre des suivis.<br />
- La Stratégie de création des aires protégées (SCAP). Le Grenelle de l’environnement prévoit<br />
de placer 2% <strong>du</strong> territoire national sous protection forte d’ici 10 ans. Pour parvenir à cet<br />
objectif ambitieux, cette priorité doit être déclinée dans chaque région dans un cadre multi<br />
partenarial tout en veillant à la cohérence des politiques publiques. Le cadre de coconstruction<br />
fixé et la mise en jeu d’indicateurs complexes font douter de la réelle efficacité<br />
de ce dispositif. Le constat que les RNR ne figurent pas dans le dispositif des protections<br />
fortes, alors qu’un partenariat avec les collectivités est affiché, augure mal des futures<br />
concertations entre Etat et Collectivités que le Grenelle 2 impose. Une vision partagée<br />
s’impose, toute action indivi<strong>du</strong>elle paraissant illusoire. La dimension géographique supra<br />
régionale (région biogéographique) doit être intégrée.<br />
- La Trame verte et bleue (TVB). La proposition <strong>du</strong> Muséum de mettre au point la TVB sur la<br />
base des espèces de la liste rouge est perçue comme un non-sens ; la perception et les<br />
propositions des CSRPN ne paraissent pas enten<strong>du</strong>es : prise en compte des habitats, des<br />
cortèges d’espèces ou d’espèces plus communes. Il est indiqué qu’en Bourgogne, la méthode<br />
proposée a été assouplie en adjoignant des espèces plus communes, leur pertinence étant<br />
vérifiée. Enfin, comme pour la SCAP, l’inter-régionalité et la cohérence des réseaux doit être<br />
assurée.<br />
Globalement, un décalage important apparaît entre les propositions formulées au niveau<br />
central et les perceptions régionales ; trop peu de personnes réfléchissent et de manière trop<br />
peu concertée entre ces deux niveaux.<br />
Intervenants : R. Guyetant, M. Campy, A. Chiffaut, M. Halliez, S. Roué, J.-P. Hérold, S. Pivard, F.<br />
Mora, D. Gerdeaux<br />
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