01.09.2014 Views

CR séance du 22 avril 2010 - DREAL Franche-Comté

CR séance du 22 avril 2010 - DREAL Franche-Comté

CR séance du 22 avril 2010 - DREAL Franche-Comté

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

L’inventaire montre peu de données anciennes, les mentions n’apparaissant de manière significative<br />

qu’avec les travaux con<strong>du</strong>its dans le cadre <strong>du</strong> CUER dans les années 1970 - 1990. Un regain d’intérêt<br />

pour ce groupe est noté à partir des années 2000 ; pour autant l’Atlas national, publié en 2003, montre<br />

peu de données régionales.<br />

Avec l’idée d’un atlas régional en 2007, un réseau d’observateurs est structuré, une base de données<br />

organisée et la diffusion des outils d’identification (clés d’identification, détecteurs sonores,<br />

photographies) assurée. Cet élan permet d’enregistrer, aujourd’hui, 19000 données alors que 6600<br />

données étaient enregistrées au début de 2007. 55% des communes franc-comtoises sont renseignées<br />

par au moins une donnée.<br />

Les critères diachronique (essentiellement régression d’aire), géographiques (extension de la zone<br />

d’occurrence) et démographiques (effectifs de population quand cela a été possible) ont été utilisés.<br />

Comte tenu d’une connaissance encore récente, la prudence a été de règle.<br />

Bilan sur les 68 espèces étudiées : 4 NE, 8 DD, 41 LC, 9NT, 3 VU, 1 EN et 2 <strong>CR</strong>. Les six espèces les<br />

plus menacées sont liées à des milieux pastoraux xériques, généralement d’altitude.<br />

Pour l’inventaire ZNIEFF : Reprise des espèces NT à <strong>CR</strong>, sous condition pour certaines espèces NT<br />

encore largement réparties en altitude (Decticus verrucivorus, Chorthippus montanus, Ch. scalaris) ou<br />

susceptibles de fréquenter des milieux fortement anthropisés (Sphingonotus caerulans, Aiolopus<br />

thalassinus) et ajout d’espèces localisées mais non menacées.<br />

Débat :<br />

La proposition de liste établie pour les orthoptères n’appelle pas de remarques particulières.<br />

Il est précisé que la liste des odonates bénéficiera d’une mise à jour permettant d’intégrer les<br />

découvertes récentes. Pour ce qui concerne les poissons, le groupe de travail organisé le 5 mars <strong>2010</strong> a<br />

été l’occasion d’une première présentation relative aux poissons d’intérêt communautaire. L’ONEMA<br />

est saisi pour une poursuite de la mission. Outre les membres volontaires <strong>du</strong> CSRPN, le groupe de<br />

travail intègrera des spécialistes de l’ONEMA et des Fédérations de pêche.<br />

Intervenants : A. Chiffaut, F. Mora<br />

Avis :<br />

◊<br />

le projet d’avis soumis au CSRPN reçoit un avis favorable.<br />

7. FILIERE BIOMASSE ET IMPACT SUR LA FORET<br />

Présentation <strong>du</strong> dossier : Alain CHIFFAUT<br />

Sur la base <strong>du</strong> dossier réalisé par l’entreprise Dalkia (leader national des services énergé-tiques) pour<br />

le compte de Solvay, usine de Tavaux, une présentation de la filière "biomasse" est réalisée. Ce projet<br />

porte sur l’utilisation potentielle de 260 000 T/an de biomasse forestière résultant de rémanents<br />

forestiers, bois recyclés propres, cultures dédiées et ressources annexes pour la pro<strong>du</strong>ction d’énergie<br />

de cogénération (vapeur et électricité). Le périmètre d’exploitation retenu est de 150 km. Les<br />

superficies de taillis à courte révolution représenteraient 400ha et une préoccupation de modes<br />

d’exploitation respectueux et de maîtrise des impacts environnementaux est affichée.<br />

Débat :<br />

Outre celui de Solvay, deux projets ont émergé en <strong>Franche</strong>-<strong>Comté</strong> : Papeteries de Novillars, CFP à<br />

Corbenay soit une demande de biomasse de 370 000 T/an. La pro<strong>du</strong>ction actuelle est de l’ordre de<br />

80 000 T en plaquettes. L’approvisionnement est le fait de multiples marchés locaux, d’ETF,<br />

coopératives forestières et de l’ONF. Des collectivités ont défini des plans d’approvisionnement<br />

territoriaux visant à inscrire et limiter leurs ressources par rapport à ces projets. Plusieurs<br />

antagonismes apparaissent : 1/actuellement, les rémanents ne sont pas spécifiquement exploités alors<br />

qu’ils sont affichés comme une ressource essentielle pour ces gros projets ; 2/les communes n’ont pas<br />

été encore véritablement consultées alors qu’elles sont susceptibles de fournir une part importante de<br />

la ressource ; 3/la filière n’est pas organisée quand bien même des circuits locaux seraient organisés<br />

pour des petites chaufferies. Des schémas types de modalités d’approvisionnement sont à l’étude mais<br />

rien n’est arrêté pour l’instant. Concernant les effets sur le patrimoine forestier, et notamment la<br />

qualité de l’humus, les études font défaut ou se contredisent.<br />

4

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!