335 02-2012 - Centre culturel de Dison

en ouverture
Résister,
une éducation
permanente
Le Festival Paroles d’Hommes
débute ce 1er janvier, un peu
partout dans la région. Un événement
auquel participe à nouveau
le Centre culturel de Dison (voir
page 9). Cette 11e édition a été
placée sous le verbe générique « Résister ».
Un mot qui colle parfaitement à l’action quotidienne
de notre Centre culturel. Au travers
de nos nombreuses activités, nous tentons
en effet de résister : au repli sur soi, à la désillusion,
au manque d’ouverture d’esprit,
à l’ethnocentrisme, à la pensée commune
souvent abrutissante, etc. Nos activités visent
à la fois à apporter du rêve, mais également à
se rapprocher les uns les autres, à apprendre
à se connaître, à faire réfléchir et essayer de
voir les choses d’une manière différente. Tout
ce travail, que l’on relie à l’éducation permanente,
nous tient particulièrement à coeur.
Notre équipe entend donc poursuivre dans
cette dynamique dans le futur. Par là, nous
irons également dans le sens des propos tenus
dernièrement par la Ministre de la Culture qui
insiste sur l’action des centres culturels en
éducation permanente.
Ce mois-ci — comme chaque mois d’ailleurs
— , Présence résiste aussi. Au tabagisme cette
fois. Un « ennemi » qui, s’il perd peu à peu du
terrain, n’en reste pas moins toujours bien
présent parmi nous. Bonne lecture !
Jérôme Wyn
Animateur Directeur
Dossier TABAGISME
Lire p. 4 à 7
La fumée de tabac contient plus de 4000 substances chimiques…
Le Centre culturel accueille
« L’Apprenti » pour plusieurs
représentations dans le cadre
de la 11e édition du Festival
Paroles d’Hommes .
Début mars, carte blanche
sera donnée à Luc Pilartz et son
violon pour animer la soirée
de la St-Patrick (lire en p. 9)
Le Mot
de la présidente
Ces pourris
gâtés !
Présence aborde ce mois-ci le
tabac. De nombreuses campagnes
sont menées régulièrement
en Belgique pour combattre
les effets et les dangers
causés par celui-ci. N’étant pas
spécialisée en la matière, je n’aborderai pas
ce phénomène de société. Mais je voudrais
plutôt très brièvement relater la situation de
notre société actuelle…
Crise, inquiétude, sentiment de dysfonctionnement,
précarité, manque de solidarité,
chômage des jeunes… Des jeunes que
certains considèrent comme trop gâtés ! Ces
paroles m’angoissent. N’est-on pas gêné de
proclamer que la jeunesse vit trop bien alors
que l’on sait que celle-ci vivra moins bien
que nous, moins bien que leurs parents !
Ne sommes-nous pas en partie responsables
? Ne devrions-nous pas nous remettre
en cause ?
De plus en plus de jeunes gâtés ont toutefois
envie de bouger, d’espérer. Il doit y avoir
des alternatives, il est possible de construire
autre chose. Une mobilisation contre le capitalisme
financier devrait voir le jour, il est
temps d’être en colère contre le monde, la
finance… Il faut bouger sans agresser.
Nous, adultes, nous devrions motiver les jeunes,
leur donner espoir, les aider à changer
les choses…
Le jeu de l’autruche c’est fini!
Véronique Bonni
Présidente
numéro 335 I février 2012 3