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n° 128 - Université Paul Valéry

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Publications<br />

Le Dit vous présente…<br />

Lieux renoiriens<br />

sous la direction de Franck Curot,<br />

Montpellier, PULM, 2011, 264<br />

pages, 32 euros.<br />

Les contributions de ce volume n’ont<br />

pas pour thème frontal des périodes<br />

de la carrière de Jean Renoir, comme<br />

dans les deux numéros précédents,<br />

mais abordent plus transversalement<br />

son œuvre, plus “spatialement”, même<br />

si les auteurs<br />

n’excluent pas<br />

la dimension<br />

historique. Ces<br />

é t u d e s d e s<br />

lieux renoiriens<br />

vont des<br />

approches les<br />

plus génériques et structurelles aux<br />

approches qui privilégient plutôt les<br />

aspects singuliers et concrets (lieux de<br />

tournage et traitement filmique,<br />

thématiques biographiques et géographiques,<br />

etc.). La plupart des textes<br />

alternent et mêlent éléments historiques<br />

ou descriptifs et considérations<br />

esthétiques ou thématiques plus théoriques.<br />

Mais toujours dans un souci<br />

d’éclairer le général par le particulier<br />

et réciproquement, à l’image, d’ailleurs,<br />

de la démarche même de composition<br />

des films de Jean Renoir. <<br />

Superstitions. Croyances et<br />

pratiques liées à la chance<br />

et à la malchance<br />

par Patrick Legros & Jean-Bruno<br />

Renard, Montpellier, PULM, 2011,<br />

266 pages, 23 euros.<br />

Avouer ses superstitions relève toujours<br />

d’un tabou dans notre société. La<br />

meilleure façon de s’en protéger<br />

consiste généralement à se réfugier<br />

derrière des contre-exemples – « je<br />

passe sous une échelle », « je ne croise<br />

pas les doigts », etc. – ou encore à justifier<br />

ses actes “ irrationnels” par de<br />

bonnes raisons.<br />

Pourtant, malgré<br />

toutes ces<br />

p ro t e c t i o n s<br />

a v o u é e s , l a<br />

sociologie n’a<br />

que rarement<br />

observé avec<br />

rigueur les actes<br />

superstitieux. La<br />

superstition sera ici considérée dans<br />

son sens le plus restreint : une croyance,<br />

souvent associée à une pratique, dont<br />

la finalité est pour l’individu de “porter<br />

chance” ou de “conjurer un mauvais<br />

présage”. Cet ouvrage examine la superstition<br />

sous l’angle de sa définition, de<br />

ses pratiques et de ses acteurs. Il se<br />

propose de répondre aux principales<br />

questions que l’on se pose à son sujet :<br />

Comment définir la superstition ?<br />

Pourquoi la représentation sociale de<br />

la superstition est-elle négative ? Pourquoi<br />

la superstition est-elle liée aux<br />

situations d’incertitude et d’inquiétude ?<br />

Être superstitieux est-il utile ou dangereux<br />

? Les superstitions sont-elles<br />

collectives ou individuelles ? Est-il important<br />

de connaître l’origine d’une superstition<br />

? <<br />

Gaston Couté, le dernier<br />

des poètes maudits.<br />

Chanson, poésie et anarchisme<br />

à la Belle Époque<br />

par Élisabeth Pillet, Montpellier,<br />

PULM, 2011, 356 pages,<br />

23 euros.<br />

Si le nom de Gaston Couté, poètechansonnier<br />

anarchiste mort à trente<br />

ans en 1911, est absent des études<br />

universitaires, son œuvre fait montre,<br />

Les abris ornés de Laas Geel<br />

et l’art rupestre du<br />

Somaliland<br />

par Xavier Gutherz, Luc Jallot,<br />

Montpellier, PULM, 2011,<br />

32 pages, 9 euros.<br />

Le site de Laas Geel a été découvert en<br />

décembre 2002 à l’occasion d’une<br />

mission de recherche archéologique<br />

française au Somaliland. Ce site s’est<br />

très vite révélé comme le plus important<br />

depuis un siècle,<br />

d’une vitalité<br />

que pourraient<br />

lui envier bien<br />

des auteurs<br />

classiques. Une<br />

œuvre promue<br />

par un cercle<br />

de lecteurs passionnés, dont Pierre<br />

Seghers, qui la réédita, et des dizaines<br />

d’interprètes, parmi lesquels Pierre<br />

Brasseur, Édith Piaf, Jacques Douai,<br />

Bernard Lavilliers… L’étude d’Élisabeth<br />

Pillet fait découvrir un auteur d’une<br />

exceptionnelle puissance poétique,<br />

alliant humour et violence, lyrisme et<br />

révolte sociale, langue populaire et<br />

invention verbale, de la famille des<br />

Rimbaud, Verhaeren ou Lautréamont.<br />

Au-delà, l’ouvrage constitue une contribution<br />

essentielle à l’histoire de la<br />

chanson et de la poésie françaises à la<br />

Belle Époque, en particulier des cabarets<br />

montmartrois. <<br />

ensemble de<br />

p e i n t u r e s<br />

rupestres de la<br />

C o r n e d e<br />

l ’ A f r i q u e . I l<br />

comporte plus<br />

d e 2 0 a b r i s<br />

rocheux ornés<br />

de peintures polychromes représentant<br />

principalement des vaches domestiques<br />

et des personnages aux bras tendus.<br />

Les archéologues qui l’ont étudié considèrent<br />

que Laas Geel appartient probablement<br />

à la plus ancienne phase d’art<br />

rupestre connue actuellement dans la<br />

Corne de l’Afrique, phase qu’ils situent<br />

à la fin du 4 e ou au début du 3 e millénaire<br />

avant notre ère. Cet art illustre magnifiquement<br />

l’univers mental des plus<br />

anciennes sociétés d’éleveurs de bétail<br />

de cette région.<br />

Quoi qu’il en soit, le Somaliland apparaît<br />

aujourd’hui comme l’un des plus importants<br />

foyers d’art rupestre africain. <<br />

LE DIT DE L’UPV – FÉVRIER 2012 16

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