Revue Communale de Bertrix n°96

ou « Le régime crétois », il sera donc un allié précieux pour répondre
aux nombreuses questions que nous nous posons au sujet de l’alimentation.
Un partenariat entre Vie Féminine et le Centre culturel
Excursion à Cateau-Cambrésis,
le pays de Matisse
Samedi 25 octobre 2008 :
attention : inscriptions pour le 15 octobre 2008 au plus tard
53,00 €/personne
Départ Bertrix 07.15 h - Retour +/- 20.00 h
La journée débutera par une pause café suivie d’une visite guidée du
centre ville et de ses bâtiments les plus prestigieux, avant de nous
restaurer dans un cadre historique extrêmement riche (ancienne
brasserie dite « à gravités ») où les yeux et les papilles seront à la
fête. Enfin, en apothéose de la journée, nous franchirons les portes
du musée Matisse pour partir à la découverte de ce grand maître de
l’art du XXème siècle et savourer « un peu de la fraîche beauté du
monde » à travers son œuvre avant de découvrir une exposition
temporaire dédiée aux Fauves hongrois.
A suivre … des stages de vacances
pour tous les âges :
27 octobre 2008 : réalisation d’un livre en tissu et/ou papier pour
ados à partir de 12 ans
28 octobre 2008 : réalisation d’un livre en tissu et/ou papier pour
enfants de 8 à 12 ans
30 octobre 2008 : projet fresque en mosaïque pour ados en partenariat
avec l’ONE, l’Embarc’Ados, le Service
petite enfance
Documentation sur simple demande au Centre Culturel.
Pour toutes nos activités : Infos et réservations : 061 41 23 00
Centre culturel de Bertrix - cc.bertrix@versatel.be
Les noces d’or de l’ACBBS
1. l’ACB
Lorsqu’en 1958, une poignée
de jeunes parcourent
les labourés bertrigeois en
guise de défoulement, personne
ne se doute que de
cette passion va naître un
grand club d’athlétisme. Et
pourtant, l’idée prend rapidement forme si bien que dès février
1959, on assiste à la naissance de l’ACB (Athlétic Club Bertrix) qui
compte alors dans ses rangs des adeptes du judo et volley-ball. Ces
deux disciplines vont rapidement tracer leurs voies respectives et
l’ACB peut ainsi développer sa vocation première.
L’histoire retiendra certainement les noms de MM. Demanet et Sprumont,
respectivement premier président et premier entraîneur du
club. Les athlètes découvrent alors les premières compétitions et les
entraînements dans les installations de l’école des Frères. Cette
période coïncide également avec la mise sur pied du premier cross
de Bertrix. A l’époque, le vainqueur senior se voyait décerner, c’était
la tradition, un …service à café. Dans ce domaine, les choses n’ont
certainement pas évolué, puisque actuellement c’est avec ….une
poignée de main que le vainqueur réintègre son domicile.
Au niveau provincial, les conditions de course s’améliorent avec la
création en 1960 de la première piste en herbe à Solumont, près de
Virton.
La notoriété naissante du club va inciter les athlètes plus huppés à
venir frapper aux portes de l’ACB. C’est ainsi, qu’en 1961, un certain
Walter Van Houdt, bon coureur belge de l’époque, vient offrir ses
services au club. Bon prince, Gérard Dasnois, comitard alors, lui
offrit le gîte et le couvert. Van Houdt accepta et fit le bonheur du boucher
du coin puisque avant chaque course, il s’enfilait une quantité
astronomique de tranches de viande.
Cette période fourmille d’anecdotes plus cocasses les unes que les
autres, avec notamment des moyens de déplacement dérisoires par
rapport à la situation actuelle. Les plus anciens se souviennent
peut-être de cette compétition à Vodecee près de Philippeville, après
un voyage en train à 8 heure au départ de Bertrix et avant un retour
dans la cité des baudets à 23 heure.
2. l’ACBBS
En 1964, notamment en raison de coûts financiers de plus en plus
élevés, l’ACB et l’ASBS (Association Sportive Basse Semois) décident
de fusionner sous l’appellation ACBBS. Ce rapprochement
permet également
aux deux
clubs de réunir
leurs spécialités
sportives respectives
: le fond
et les lancers
(ASBS), le sprint
et le demi-fond
(ACB). De plus,
l’ASBS compte
dans ses rangs
deux véritables
vedettes : les
frères Jean et
Maurice Nicolas.
Respectivement
4ème et 5ème
du championnat
de Belgique de
marathon, ils
reçoivent en
1962, le prix
national de l’effort
sportif. Par
Les frères Maurice et Jean Nicolas
encadrant Christian Liégeois
la suite, ces deux spécialistes de fond feront trembler le grand
Gaston Roelants lui-même.
Un vent d’euphorie souffle alors sur le club et c’est ainsi qu’en 1965,
un certain Jo Piquard pulvérise son record personnel sur 100 m en
11’’2 au lieu et place de 11’’6 et ce sur la piste en herbe de Salzinnes.
Suite au prochain numéro
Septembre - Octobre 2008 • n° 96 — page n° 26