Ports de Ligurie

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Les forts de Gênes
Pendant des siècles, Gênes fut vraiment
forte, pratiquement inexpugnable. Son
ample enceinte de murailles, qui la
protégeait en amont et veillait du côte de la
mer, a une longue histoire, parallèle à celle
des tentatives d’invasion: ce qui reste des
sept murs d’enceinte principaux, à partir
des traces romaines du V e siècle av. J-C.
(près de Santa Maria di Castello), témoigne
du développement remarquable de la
ville et de ses vicissitudes. Parmi les plus
anciens, les murs de Frédéric Barberousse
furent érigés en 1155 pour défendre la ville
de l’armée de l’empereur. Au XVI e siècle,
les nouvelles exigences défensives de la
République de Gênes réclamèrent une
extension jusqu'à Carignano et à d’autres
quartiers sur les collines. Entre 1551 et
1553, l’on érigea dans le port la Porte
Cibaria et les murs de Malapaga, sur
projet de Galeazzo Alessi. Au XVII e
siècle, les Mura Nuove (Nouveaux Murs)
s’étendaient sur presque vingt kilomètres
de largeur, en délimitant un parcours sur
les hauteurs qui est aujourd’hui compris
dans le Parc des Murs.
L’écosystème particulier du parc
comprend bois, prairies et maquis
méditerranéen; il est habité par
des exemplaires de faune locale, de
mammifères et d’oiseaux rapaces, dans
un itinéraire en hauteur qui relie les
forts, certains encore en de très bonnes
conditions, d’autres de pittoresques
ruines.En partant de Righi l’on rencontre,
dans l’ordre, Castellaccio, Sperone,
Forts de Gênes