1- au proprietaire de la ferme past-agri - BEEP
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5-5- CONTRAINTES SOCIO-ECONOMIQUES<br />
En élevage mo<strong>de</strong>rne, <strong>la</strong> production <strong>la</strong>itière a une exigence financière très élevée<br />
pour assurer <strong>la</strong> bonne gestion technico-économique dans le but <strong>de</strong> maximiser le<br />
profit. Même si cette gestion technique existe, <strong>la</strong> capacité d’<strong>au</strong>tofinancement <strong>de</strong>s<br />
éleveurs est faible. Or, le crédit <strong>agri</strong>cole est difficilement accessible (DIOP,<br />
1997). En effet, les crédits accordés <strong>au</strong>x éleveurs sont souvent à court terme et<br />
sont <strong>de</strong>stinés en priorité à l’embouche bovine alors que <strong>la</strong> production <strong>la</strong>itière<br />
nécessite <strong>de</strong>s crédits à moyen et long terme (GASSAMA, 1996). Par ailleurs,<br />
certains éleveurs thés<strong>au</strong>risent le cheptel qui constitue pour eux un élevage<br />
contemp<strong>la</strong>tif.<br />
6- IMPORTATION DE LAIT ET DES PRODUITS LAITIERS<br />
AU SENEGAL<br />
Les importations <strong>de</strong> <strong>la</strong>it et produits <strong>la</strong>itiers ont régulièrement <strong>au</strong>gmenté <strong>de</strong>puis <strong>la</strong><br />
fin <strong>de</strong>s années 70. Le Sénégal a régulièrement figuré parmi les plus grands pays<br />
importateurs <strong>de</strong> <strong>la</strong>it en Afrique <strong>au</strong> Sud <strong>de</strong> Sahara, à côté du Nigéria, et <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
Côte-d’Ivoire. Ainsi, les importations <strong>de</strong> <strong>la</strong>it et produits <strong>la</strong>itiers ont été estimées<br />
à 65 milliards <strong>de</strong> francs CFA en 2009 (MEF/DPS, 2009). Le Sénégal<br />
consomme près <strong>de</strong> 400 millions <strong>de</strong> litres <strong>de</strong> <strong>la</strong>it par an. Or, le pays ne parvient<br />
actuellement à produire que 222,1 millions <strong>de</strong> litres. Le recours massif <strong>au</strong>x<br />
importations <strong>de</strong> <strong>la</strong>it et produits <strong>la</strong>itiers ainsi que l’<strong>au</strong>gmentation <strong>de</strong> leur volume<br />
<strong>au</strong> fil <strong>de</strong>s années trouvent leur origine dans <strong>la</strong> faible production locale <strong>de</strong> <strong>la</strong>it.<br />
Toutefois, même si les élevages <strong>la</strong>itiers ne sont pas en nombre re<strong>la</strong>tivement<br />
élevé, <strong>la</strong> faible production <strong>la</strong>itière locale est surtout liée <strong>au</strong>x nombreuses<br />
contraintes <strong>au</strong>xquelles sont confrontés ces élevages.<br />
Au total et vu l’importance <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> <strong>la</strong>it et produits<br />
<strong>la</strong>itiers par <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion sénéga<strong>la</strong>ise, il paraît utile et nécessaire d’envisager une<br />
<strong>au</strong>gmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>la</strong>itière locale actuelle. Mais pour être efficace,<br />
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