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2006 sont déjà entamées, il faut battre le fer quand il est chaud et rien n’est plus excitant qu’une saine émulation comme nous en offre le slalom. Résultats Après plusieurs échecs Michel Badosa parvient à ses fins. Venu à Albi avec un état d’esprit tout neuf, il commente son premier titre après 14 saisons passées à se battre contre le chrono : "Cette victoire est pour moi une belle revanche sur l’an dernier au Luc où je n’avais pas su gérer la pression. Je suis vraiment heureux pour tous ceux qui m’ont aidé, ma famille et mes amis, depuis tant d’années. Le tracé de cette finale était très délicat mais j’avais bien préparé mon auto cet hiver. Elle est à la fois puissante, maniable et avec un excellent couple moteur. Je n’ai pas cherché, comme souvent par le passé, à tout casser. Je prenais des risques sur chaque passage mais en roulant comme je l’avais toujours fait cette saison, à ma main. Ce qui a été dur c’est qu’il a fallu se battre jusqu’à la dernière manche mais j’ai tenu. Durant tout le week-end j’ai été serein. Quand je Michel Badosa, le vainqueur scratch. regarde les écarts, que je vois que les 4 premiers sont dans la même seconde au cumul des trois manches, je suis vraiment content de ma performance. Enfin, cette victoire a une vraie valeur sentimentale Deux frères pour une auto, Jérémie et Cyril Bacquié. Le premier nommé l'emporte, son frère prend la 3ème place du groupe A. pour moi, je suis originaire de la région et c’est bientôt l’anniversaire de mon père. Je lui offre un super cadeau." MEYNARD puissance sept Il a aujourd’hui le plus beau palmarès de la Coupe de France des Slaloms avec un 7ème titre conquis en 8 finales disputées. Après le Groupe A, Sébastien Ménard est devenu le maître du Groupe N : "Quel que soit le nombre des titres, ma motivation pour une finale est intacte. Le parcours était très original avec des gravillons, c’était limite rallycross mais ce n’était pas fait pour me déplaire. Chaque finale est un nouveau challenge je ne compte pas les titres. Je fais tout pour gagner, pour moi, pour mes partenaires pour mes amis. Le seul regret que je peux avoir c’est de ne pas avoir gagné la finale de La Châtre car j’étais chez moi mais c’est ainsi." Vainqueur en Groupe A en 2003, Jérémie Bacquié retrouve un titre qui l’an dernier lui avait échappé de peu : "Ce fut une finale très dure à vivre parce qu’il y a eu un vainqueur différent sur chaque manche. Nerveusement c’était dur ce qui rend la victoire encore plus belle. En plus mon frère est aussi sur le podium je suis encore plus heureux. Sur chaque manche, j’ai essayé d’être le plus rapide, en prenant beaucoup de risques, même un peu trop parfois. Avec cette réglementation nous sommes obligés de prendre des risques. Tout s’est joué dans la dernière manche, c’était vraiment passionnant à vivre." ◆ Sébastien Ménard enlève sa 7ème victoire en Coupe de France des Slaloms COUPE DE FRANCE DES SLALOMS 2005 Scratch et Groupe E : Michel Badosa Groupe C : Gilles Breda Groupe A : Jérémie Bacquié Groupe N : Sébastien Ménard Groupe F : Cédric D'Amico France Auto Page 25
DOSSIERS PORTRAITS Philippe Aragneau (Volant Peugeot 206) Arnaud Augoyard (Renault Clio Cup) Les promos cuvée 2005 ! Ils sont jeunes et empreints d’un incontestable talent. Pendant qu’Arnaud Augoyard et Philippe Aragneau faisaient leurs classes dans le cadre de l’opération "Rallye Jeunes FFSA", Julien Pressac faisait apprécier sa pointe de vitesse sur les circuits.Venu au rallye en 2003, le Vendéen domine cette saison le Challenge Citroën C2 alors qu’Aragneau survole le Volant Peugeot 206 et qu’Augoyard impose sa griffe sur la Renault Clio Cup Rally. V ainqueur des quatres premières épreuves de la saison, Julien Pressac s’offre de vivre une fin d’année sereine. Prudent, le pilote Citroën ne baisse pas la garde : "j’ai mon destin entre mes mains mais je sais très bien que ce que j’ai fait, un autre peut le faire." Depuis les années Patrick Henry, on n’avait pas vu un pilote survoler avec une telle maestria la formule de promotion Citroën. Dans la maison d’en face, chez Peugeot Sport, le scenario est sensiblement le même dans le Volant Peugeot 206. Vainqueur des trois premières épreuves de l’année, Philippe Aragneau, ex pilote Rallye Jeunes durant les saisons 2002 et 2003, reste très lucide sur ce qui l’attend : "Je sais qu’aujourd’hui, je suis le pilote que tout le monde veut battre dans la formule. " A propos de l’inévitable pression inhérente à sa position de leader, l’Istréen en fait abstraction : "Je ne m’en occupe pas trop ! Je sens que j’apprends énormément sur ma manière d’aborder et de vivre ma course depuis que je suis dans cette position de leader. Je veille plus à rester sur la route, à rouler sur un rythme élevé sans trop en faire, sans chercher en permanence à tout casser." France Auto Page 26
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