Magazine_UC_N_3_juillet 2014
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« L’Audiovisuel en Tunisie, Réalité et Perspectives »<br />
Thème de la conférence-débat organisée par la Centrale Com<br />
Une conférence<br />
–débat<br />
dont le<br />
thème était<br />
« L’audiovisuel<br />
en Tunisie,<br />
réalité<br />
et perspectives » organisée<br />
par le département Journalisme<br />
et Communication à<br />
la Centrale Com s'est tenue<br />
le mercredi 21 Mai <strong>2014</strong>, à<br />
l’Hôtel Golden Tulip El Mechtel.<br />
Plusieurs figures médiatiques<br />
y ont participé en<br />
plus de spécialistes dans les<br />
sciences de l'information et<br />
de la communication et des<br />
professeurs universitaires.<br />
La première séance a été présidée<br />
par M.Najeh Missaoui<br />
(enseignant à la centrale Com<br />
qui a mis l’accent sur les différentes<br />
expériences du secteur<br />
après la révolution, notamment<br />
suite à l’émergence de nouvelles<br />
chaines télévisées et radiophoniques.<br />
Le journaliste et animateur à la<br />
chaine Etounsia, Ala Chebbi, a<br />
présenté son expérience en matière<br />
de téléréalité à travers son<br />
émission "Andi ma nkollek". Il a<br />
considéré que son émission est<br />
à vocation sociale puisqu'elle<br />
traite de cas sociaux réels dans<br />
le but de leur trouver des solutions.<br />
Il a précisé que la notion<br />
de téléréalité n'a pas de rapport<br />
avec ce qu'on diffuse en Tunisie<br />
car il s'agit d'émissions renfermant<br />
une sorte de compétition<br />
et faisant paraitre un groupe<br />
de personnages publics, souvent<br />
des artistes ou autres qui<br />
jouent un scénario préétabli. Il<br />
a ensuite rappelé au public les<br />
débuts de la téléréalité aux Etats<br />
Unis depuis 1971. Il a également<br />
attiré l'attention sur trois<br />
contraintes majeures que rencontrent<br />
les animateurs et les<br />
préparateurs des émissions sociales<br />
à savoir : la contrainte sociale,<br />
la contrainte éthique et la<br />
contrainte légale en mentionnant<br />
que la situation des intervenants<br />
est délicate notamment après la<br />
diffusion mais, ils n'ont que ces<br />
émissions comme solution pour<br />
sortir de leurs états de désespoir<br />
surtout avec le rejet des autorités<br />
concernées et de la société.<br />
M. Mourad Sallami<br />
(journaliste à la chaine<br />
Tounesna TV) a mis<br />
l’accent sur son expérience<br />
au sein de la<br />
chaine. Il a insisté sur<br />
le fait que c'est une<br />
chaine destinée aux<br />
jeunes puisqu'elle est<br />
basée sur une étude effectuée<br />
par des compétences<br />
qui ont choisi ce<br />
public, d'aspect innovateur<br />
surtout suite à la<br />
révolution Tunisienne.<br />
Il a ajouté que 70% de<br />
ses émissions ont pour<br />
but le divertissement,<br />
le sport et l’'art, sans<br />
oublier les affaires politiques<br />
qu'il faut quand<br />
même intégrer.<br />
Quant à Amel Smaoui<br />
(directrice de la programmation<br />
à la chaine<br />
Telvza TV), elle a commencé<br />
son intervention en définissant<br />
le fait d'être propriétaire d'une<br />
entreprise médiatique qui équivaut<br />
selon elle à "rendre les<br />
milliardaires des millionnaires".<br />
Elle a choisi de parler de son<br />
expérience depuis le début de<br />
sa carrière à l'émission "Chams<br />
Alik" diffusée sur canal Horizon,<br />
en disant que l'équipe était tellement<br />
motivée qu'elle créait<br />
une matière de valeur à partir de<br />
choses simples. Sa deuxième<br />
expérience était à Mosaique fm<br />
qu’elle a qualifiée d'exceptionnelle.<br />
Après ses deux années à<br />
TV5, elle est revenue pour travailler<br />
à Shems fm jusqu'après la<br />
révolution pour enfin se trouver à<br />
Telvza TV qu'elle décrit comme<br />
étant un projet communautaire<br />
où tout le monde se partage<br />
tout.<br />
De son côté, Mme Kalthoum<br />
Saidi (directrice du service de<br />
production et de programmation<br />
à la radio nationale), a parlé de la<br />
liberté de presse que les journalistes<br />
revendiquaient auparavant<br />
et qui est maintenant parmi les<br />
acquis sauf que la lutte continue<br />
afin de la préserver. Elle<br />
pense que les médias publics<br />
sont l'échappatoire pendant les<br />
grands évènements et les crises<br />
beaucoup plus que les médias<br />
privés.<br />
De gauche à droite : M.Alaa Chebbi, Mme. Amel Smaoui, M.Taoufik Mjaied, M.Slah Ben<br />
Turkia, Mme Kalthoum Saidi, Mme Chedia Ben Turkia et M.Mourad Sallami<br />
8<br />
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